monographie de la commune de abomey calavi - Association ...

assurent le transport des personnes et des biens vers leur résidence. Les mini bus
assurent ce transport sur l’axe Cotonou ouidah, de Tokpa à certains
arrondissements (Hêvié, Godomey Gare). Mais ces taxis villes manquent
cruellement de gares routières et les passagers se prennent le long des routes avec
toutes les conséquences que cela peut comporter. Ce manque d’infrastructures
routières a été comblé par la réalisation d’une grande gare à Godomey pour les gros
porteurs qui relient Cotonou à l’intérieur du pays. Mais malheureusement cette
gare est peu fréquentée par ces acteurs pour plusieurs motifs. Le transport des
marchandises entre Cotonou et Calavi est assurée par des bâchées de type 404.
aucune statistique n’est disponible sur ces différents trafics. En dehors de ce
transport urbain, la commune est sillonnée par un nombre impressionnant de pistes
rurales souvent en dégradées qui relient Calavi et les marchés ruraux de la
commune et du département.
Le transport urbain est ainsi très développé mais leur syndicat ne semble pas être
très structuré pour permettre que ces services contribuent au développement de la
commune. Les chauffeurs des taxis sont de niveau scolaire très bas ou ils sont
illettrés; pourtant le secteur semble rentable.
Le transport est auto financé, mais la nature des véhicules d’occasion qui assurent
ce trafic fait que les banques ne s’y intéressent pas assez. Par ailleurs les
organisations des transporteurs existent au niveau des taxis mais peu
opérationnelles et elles ne font rançonner les taximen. Ces organisations méritent
restructuration et suivi si on veut qu’elles participent à la construction de la cité.
5.7.2 Communication
La commune d’Abomey-Calavi est traversée par deux voies inter états bitumées
(RNIE2 et RNIE3). L’intérieur est desservi par des pistes de desserte rurale
généralement en mauvais état dû au mauvais drainage des eaux de ruissellement.
Les longueurs de ces pistes sont encore inconnues.
Le réseau téléphonique de la commune n’est pas très développé à cause du retard
dans l’ouverture des voies de communication, elle aussi liée au retard et à la lenteur
des opérations de lotissement. Seuls 14 villages sur 70 et tous concentrés dans les
arrondissements de Calavi centre, de Godomey et d’Akassato sont les mieux
couverts par le réseau téléphonique conventionnel où on note 2147 abonnés sur
4341 lignes. Mais grâce au développement des réseaux GSM, six arrondissements
sont couverts par les quatre réseaux du pays.
Avec le développement de l’internet, plusieurs centres CYBER, de capacités
variables se rencontrent surtout dans les arrondissements de Godomey et de Calavi
centre. Ces centres tout comme les autres de la ville de Cotonou connaissent les
mêmes difficultés de connexion.
Monographie de Abomey-Calavi, AFRIQUE CONSEIL, Mars 2006 22