monographie de la commune de abomey calavi - Association ...

NATURE DES DEPENSES 2000 2001 2002 2003 2004
6 Frais d'hospitalisation - 0,06 0,01 0,36 0,19
7 Urbanisme - - - - - 1,74
8
Prélèvement et contribution établis les
biens et revenus de la commune
10,15 11,52 5,25 - -
9 Dépenses diverses 28,84 25,52 31,34 30,94 24,42
Total I 82,97 68,48 61,50 74,39 80,73
II DEPENSES EXTRAORDINAIRES
1
Construction des bâtiments socio
administratifs 9,61 10,90 7,81 6,22 1,18
2 Construction des centres de loisirs - - - - -
3
4
Travaux d'urbanisme et grosses
réparations
Acquisitions mobilières et
immobilières
Total II
TOTAL I+II
0,40
7,02
17,03
100,00
Monographie de Abomey-Calavi, AFRIQUE CONSEIL, Mars 2006 30
3,82
16,81
14,88
100,00
17,60
13,09
38,50
100,00
11,16
8,23
25,61
100,00
12,78
5,31
19,27
100,00
Source : Elaboré à partir des comptes administratifs de 2000, 2001, 2002, 2003 et
2004.
Confrontation des recettes et dépenses des budgets
Péjorativement appelé taux de réalisation, les communes présentent dans leur
rapport administratif le taux de couverture des dépenses réalisées par rapport aux
recettes du budget. Il faut dire que les recettes ont toujours couvert les dépenses
dans cette commune sauf en 2003 où les dépenses ont excédé les recettes. Ces taux
de couverture sont croissants depuis le début de la période en 2000. Il est à noter
que les dépenses extraordinaires qui représentent les investissements ont crû de
2000 à 2002 pour rechuter depuis cette date et avoisiner les 19% en 2004. Ce taux
de couverture des dépenses signifie par exemple pour l’année 2004 que pour 100
FCFA de recettes, les dépenses ordinaires absorbent 80,25 FCFA les
investissements 19,16 FCFA et 0,59 FCFA constitue les réserves. Par ailleurs les
investissements doivent au moins atteindre les 30% des recettes et les dépenses
courantes ou de fonctionnement autour de 60%. Ces taux se vérifient seulement un
peu en 2001 et 2003 mais surtout en 2002. Dans ces conditions il sera difficile
d’amorcer un véritable développement. Les autorités communales doivent non
seulement rechercher les sources de financement pour faire participer toutes les
couches (surtout le milieu rural) mais surtout réduire de façon très sensibles les
charges de fonctionnement ou dépenses ordinaires.