Un concept hospitalierrévolutionnaire - Europa Ziekenhuizen
Un concept hospitalierrévolutionnaire - Europa Ziekenhuizen
Un concept hospitalierrévolutionnaire - Europa Ziekenhuizen
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
ACTUALITÉ<br />
New Cliniques de l’Europe<br />
<strong>Un</strong> <strong>concept</strong> hospitalier révolutionnaire<br />
Après l’inauguration des Nouvelles Cliniques de l’Europe, c’est peu dire que<br />
certains hôpitaux vont se sentir un peu poussiéreux. Visite et analyse de cette<br />
clinique ultra-moderne particulièrement accueillante et qui ressemble plus à<br />
une galerie d’Art qu’à un hôpital.<br />
Sans doute ont-ils encore mieux à<br />
Dubaï ou en Californie, mais, il faut<br />
reconnaître que dès le hall d’entrée<br />
du site Sainte-Elisabeth entièrement remis<br />
à neuf et inauguré en grande pompe vendredi<br />
dernier, pour les pauvres Belges que<br />
nous sommes, c’est le choc: on se croirait<br />
dans un musée, un aéroport ou un hôtel<br />
mais sûrement pas dans un hôpital. Sur<br />
notre gauche, un long mur rouge sang<br />
qu’on doit à l’artiste Sophie Cauvin rappelle<br />
la couleur de la vie et de la mort. Partout,<br />
une sensation d’espace, de plénitude...<br />
Tout est étudié mais on ne le sent pas. Les<br />
futurs hospitalisés sont accueillis sur un<br />
siège; à la consultation, par contre, on<br />
reste debout pour aller plus vite. Sur la<br />
droite, un snack ouvert qui s’intègre dans<br />
l’ensemble. Vous levez les yeux, et vous découvrez<br />
des mezzanines où déambulent<br />
patients et médecins: ce n’est qu’à ce moment<br />
que le monde hospitalier s’impose à<br />
vous. Car, jusque-là, l’ambiance faisait très<br />
Art moderne et, faut-il le dire, on ne s’en<br />
plaindra pas, plus habitué à la l’architecture<br />
sinistre (voire délabrée hélas) de<br />
maints hôpitaux belges et wallons.<br />
Snobé<br />
Marc Van Campenhoudt, administrateur<br />
délégué et directeur médical, qui accueille<br />
la presse pour l’inauguration et la visite<br />
des Nouvelles Cliniques de l’Europe devrait<br />
être heureux. Mais le personnage,<br />
haut en couleur, qui a failli être ministre et<br />
a présidé jadis le conseil d’administration<br />
de la RTBF, peste: ni Télé-Bruxelles («<strong>Un</strong><br />
comble!»), ni RTL-TVI, ni la RTBF n’ont répondu<br />
présents alors que quatre chaines<br />
étrangères (dont France Télévision) font la<br />
file pour découvrir ce <strong>concept</strong> unique en<br />
Belgique. «Quel manque de professionnalisme!»,<br />
clame cet ancien radiologue qui<br />
porte cet hôpital à bout de bras depuis des<br />
années et qui compte bien s’en plaindre<br />
auprès du gratin MR, PS et cdH attendu le<br />
Sainte-Elisabeth,<br />
en chiffres et en slogans<br />
• Des médecins mono-sites (ils ne peuvent travailler sur d’autres sites et ni y emmener leurs patients)<br />
travaillant en équipe et dans une approche multidisciplinaire.<br />
• 716 lits, personnel hautement qualifié, haute technologie.<br />
• Parking généreux et bon marché.<br />
• 4 salles d’accouchement (dont une avec jacuzzi) dans le service de maternité et une unité de néonatologie.<br />
• Service d’urgence (ISO 9001-2008) où 73 médecins et soignants ont accueilli 47.000 personnes en<br />
2011.<br />
• Service de soins intensifs avec un médecin spécialiste 24h dans une unité propre de haute technicité.<br />
• Le robot Da Vinci utilisé depuis 2007 par le service d’urologie dans la plupart des interventions.<br />
• Stone clinique avec une équipe pluridisciplinaire spécialisée dans les lithiases.<br />
• Clinique pelvienne (seule en Belgique mis à part les CHU).<br />
• Rythmic Clinic avec une équipe dédiée notamment aux arythmies (newsletter pour les MG –<br />
www.rythmic-clinic.be.<br />
• Physicare, service de médecine physique, de rééducation locomotrice et de rhumatologie possédant<br />
une toute nouvelle piscine de rééducation à 32°C.<br />
• Clinique du sein qui héberge la Fondation Mimi (soutenue par la mécène Myriam Ullens, ancienne malade<br />
du cancer, et l’administratrice déléguée du site, Myriam De Bie).<br />
Sans oublier:<br />
• Pas de files d’attente (notamment par l’utilisation des appareils de radiologie samedi et tard le soir).<br />
• Hôtellerie de luxe (19 suites au 4 ème étage, discrétion assurée) pour patients belges et étrangers aisés<br />
et alimentée par le restaurant VIP La Mezzanina. Et zut aux régimes!<br />
4 LE JOURNAL DU MEDECIN Vendredi 26 octobre 2012 N° 2273<br />
© Cliniques de l’Europe<br />
© Cliniques de l’Europe<br />
© Cliniques de l’Europe<br />
soir même lors d’une party qui promet<br />
d’être mémorable.<br />
Cheville ouvrière des Cliniques de<br />
l’Europe depuis plus de vingt ans (il a commencé<br />
à Saint-Michel il y a 27 ans), Marc<br />
Van Campenhoudt et son épouse «Mimi»<br />
De Bie, médecin elle-aussi et directeur général,<br />
ont tout pensé de a à z. Aidé tout de<br />
même par l’architecte d’intérieur Antoine<br />
Pinto, sculpteur d’espace dédié déjà à une<br />
centaine de projets dans l’Horeca en Belgique<br />
et à l’étranger et dont la spécialité<br />
est le «<strong>concept</strong> intégré». L’artiste a toutefois<br />
été solidement encadré par le duo Van<br />
Camp’ (le visionnaire) – De Bie (la logisticienne):<br />
un binôme si redoutable que la<br />
succession n’est toujours par réglée et qu’il<br />
faudra sans doute jouer les prolongations:<br />
une occasion pour eux de profiter un peu<br />
de cette réalisation renversante.<br />
Vive la maladie<br />
Après quelques savons à l’un ou l’autre,<br />
le Dr Van Campenoudt nous emmène en<br />
visite à travers les dédales de l’hôpital du<br />
21 ème (22 ème ?) siècle, à faire pâlir la plupart<br />
des institutions hospitalières belges. C’est<br />
bien simple: on a presque envie de tomber<br />
malade! A chaque unité de soins correspond<br />
une grande capitale européenne:<br />
Prague, Paris, Stockholm, illustrées de<br />
larges photos protégées de plexiglas qui<br />
couvrent les murs, très design. Ça en jette<br />
un peu plus que les gentils collages des
infirmières qui fleurissent dans les hôpitaux<br />
traditionnels et cela offre surtout au<br />
regard une ambiance zen et sécurisante en<br />
même temps. On est frappé par la lumière,<br />
présente partout; les couleurs, reposantes<br />
– sur le plafond blindé de la résonance<br />
magnétique (Saint-Elisabeth s’est dotée<br />
d’appareils dernier cri), un faux ciel égaillé<br />
d’oiseaux calme le patient, anxieux du<br />
diagnostic. Pas une poussière ne plane à<br />
travers les rayons du soleil d’automne,<br />
généreux ce jour-là, et duquel l’architecture<br />
ad hoc laisse entrer la douce chaleur.<br />
Les chambres ne sont pas gigantesques<br />
mais les coloris utilisés et l’ergonomie<br />
donnent une impression d’espace. Des<br />
porte fenêtres permettent au patient couché<br />
d’admirer l’environnement boisé et<br />
pas seulement un bout de ciel gris comme<br />
dans une chambre traditionnelle aux<br />
fenêtres bien trop hautes.<br />
VIP<br />
Le clou du spectacle est constitué des<br />
suites pour VIP, sécurisées et à l’abri des paparazzis,<br />
dotées d’un coin salon et d’une<br />
salle de bain cinq étoiles avec colorisation<br />
de l’eau en fonction de la température. Il<br />
paraît qu’Herman Van Rompuy et quelques<br />
commissaires européens en seraient friands.<br />
La riche clientèle française expatriée ne fera<br />
pas la fine bouche, c’est sûr. Ces suites à<br />
1.000 euros/jour sont financées essentiellement<br />
de la poche de ces patients fortunés<br />
via une filiale indépendante de l’asbl. Les<br />
Cliniques de l’Europe ne pompent pas les<br />
assureurs privés ni l’assurance maladie,<br />
assurent en chœur les (encore) patrons de<br />
l’Institution. Le credo de Van Campenoudt<br />
est connu: si des gens savent se payer des<br />
suites dans des hôtels, pourquoi ne pas leur<br />
offrir la même chose lorsqu’ils souffrent, dès<br />
lors que l’accessibilité aux soins est garantie<br />
pour tous? «On nous envoie des patients<br />
de partout, dont un tiers émargent au CPAS»,<br />
précise fièrement le Dr Myriam De Bie. «La<br />
médecine est rigoureusement la même pour<br />
tous», surenchérit Marc Van Campenoudt<br />
laissant entendre que ce ne serait pas le cas<br />
dans les hôpitaux publics où, comme chacun<br />
sait, les médecins aiguillent les patients<br />
riches vers des consultations privées. Bref,<br />
les hôpitaux universitaires voisins – dont<br />
Saint-Luc qui fait partie du pouvoir organisateur<br />
–, Iris et l’éternel rival, le Chirec, n’ont<br />
qu’à bien se tenir: paraphrasant Magritte<br />
(dont certaines reproductions ornent le plafond<br />
des suites): ceci n’est pas une clinique.<br />
C’est tout simplement l’hôpital du futur. Et il<br />
donne un sacré coup de vieux à pas mal<br />
d’hôpitaux de notre beau pays et dans lesquels<br />
on ne voudrait sous aucun prétexte<br />
être hospitalisé.<br />
Nicolas de Pape<br />
ACTUALITÉ<br />
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT Aerinaze 2,5 mg/120 mg comprimés à libération<br />
modifiée 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque comprimé contient<br />
Aerinaze Prix Public (€) Prix Patient (€)<br />
2,5 mg de desloratadine et 120 mg de sulfate de pseudoéphédrine. Pour la liste complète<br />
des excipients, voir rubrique 6.1. 3. FORME PHARMACEUTIQUE Comprimé à libération<br />
14 x 2,5 mg/120 mg 7,95 7,95<br />
modifiée. Comprimé ovale bicouche bleu et blanc, portant l’inscription “D12” sur la couche bleue. 4. DONNEES CLINIQUES 4.1 Indications thérapeutiques Aerinaze est<br />
indiqué dans le traitement symptomatique de la rhinite allergique saisonnière lorsque celle-ci s’accompagne de congestion nasale chez les adultes et les adolescents âgés de<br />
12 ans et plus. 4.2 Posologie et mode d’administration Posologie La dose recommandée d’Aerinaze est un comprimé deux fois par jour. Ne pas dépasser la dose recommandée<br />
et la durée de traitement prescrite. La durée du traitement doit être la plus courte possible et le traitement ne doit pas être poursuivi après la disparition des symptômes. Il est<br />
recommandé de limiter la durée du traitement à environ 10 jours, l’activité du sulfate de pseudoéphédrine pouvant diminuer en cas d’administration prolongée. Lorsque l’état<br />
congestif de la muqueuse des voies respiratoires supérieures est diminué, le traitement peut-être poursuivi, si nécessaire, avec de la desloratadine seule. Personnes âgées Le<br />
risque de survenue d’effets indésirables des sympathomimétiques tels que le sulfate de pseudoéphédrine est plus élevé chez les sujets âgés de 60 ans ou plus. La sécurité<br />
et l’efficacité d’Aerinaze dans cette population n’ont pas été établies, et les données sont insuffisantes pour pouvoir recommander une dose adaptée. Par conséquent,<br />
Aerinaze doit être utilisée avec prudence chez les patients de 60 ans ou plus. Patients atteints d’insuffisance rénale ou hépatique La sécurité et l’efficacité d’Aerinaze<br />
n’ont pas été établies chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique, et les données sont insuffisantes pour pouvoir recommander une dose adaptée.<br />
L’utilisation d’Aerinaze n’est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique. Population pédiatrique La sécurité et l’efficacité d’Aerinaze<br />
n’ont pas été établies chez l’enfant en dessous de 12 ans. Aucune donnée n’est disponible. Par conséquent, l’utilisation d’Aerinaze n’est pas recommandée chez l’enfant en<br />
dessous de 12 ans. Mode d’administration Voie orale. Le comprimé sera avalé en entier avec éventuellement un grand verre d’eau et sans être broyé, cassé ou mâché. Le<br />
comprimé peut être pris au moment ou en dehors des repas. 4.3 Contre-indications Hypersensibilité aux substances actives, à l’un des excipients (voir rubrique 6.1), ou aux<br />
médicaments adrénergiques ou à la loratadine. En raison<br />
de la présence de sulfate de pseudoéphédrine dans<br />
Aerinaze, le médicament est également contre-indiqué<br />
chez les patients recevant un traitement par inhibiteur<br />
de la monoamine oxydase (IMAO) ou dans les 2 semaines<br />
qui suivent l’arrêt d’un tel traitement. Aerinaze est<br />
également contre-indiqué<br />
de : glaucome par fermeture<br />
desloratadine / sulfate de pseudoéphédrine<br />
chez les patients souffrant<br />
de l’angle, rétention urinaire,<br />
maladies cardiovasculaires telles que cardiopathie<br />
ischémique, tachyarythmie et<br />
hyperthyroïdie, antécédent Traiter efficacement<br />
hypertension artérielle sévère,<br />
d’accident vasculaire<br />
cérébral hémorragique ou<br />
pouvant accroître le risque<br />
hémorragique, en raison de<br />
sulfate de pseudoéphédrine,<br />
la rhinite allergique avec<br />
congestion nasale<br />
en cas de facteurs de risque<br />
d’accident vasculaire cérébral<br />
l’activité alphamimétique du<br />
en association avec d’autres<br />
vasoconstricteurs tels que la bromocriptine, le<br />
pergolide, le lisuride, la cabergoline, l’ergotamine, la<br />
dihydroergotamine ou tout autre décongestionnant utilisé<br />
comme un décongestionnant nasal, par voie orale ou<br />
nasale (phénylpropanolamine, phényléphrine, éphédrine,<br />
oxymétazoline, naphazoline…). 4.8 Effets indésirables Résumé<br />
du profil de tolérance Lors des essais cliniques incluant<br />
414 sujets adultes, les effets indésirables les plus<br />
fréquemment rapportés ont été insomnie (8,9 %), bouche<br />
sèche (7,2 %) et céphalées (3,1 %). Liste tabulée des<br />
effets indésirables Les effets indésirables considérés par les<br />
investigateurs comme pouvant être liés à Aerinaze sont listés<br />
ci-dessous par classe d’organes. Les fréquences sont définies<br />
comme suit : très fréquent ( 1/10), fréquent (1/100 à<br />