Info'Barque No 23 - La Barque des Enfants

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Info ' barque 21 file:///D:/Bacouni/Documentation/Info_barque/Info_23.htm La parole n’étant plus demandée, la séance est close à 20h20 et se poursuit par une sympathique raclette à discrétion servie sur place, permettant ainsi aux contacts de se renouer entre les membres. Sur les traces des barques à Villeneuve em-BARQUE-ment immédiat Vevey, le 10 mars 2003 Villeneuve S’il y avait un palmarès du port le plus accueillant du Léman, ce serait sans doute celui de Villeneuve qui aurait le premier prix. La bonhomie de son garde-port, l’accueil chaleureux des usagers du port de l’Ouchettaz et de son Cercle de la Voile, répondent à la douceur du paysage, au charme du bourg et de ses quais, et à la gentillesse de ses habitants. Histoire Pennelucos était le premier nom attribué à cette localité. D’origine celte, il signifiait la tête du lac. Traduit par les Romains en « Caput lacus », il devint le fort bien nommé « Chablais » qui désigne toute la région du bout du lac jusqu’à Saint-Maurice. Les ruines d’une villa témoignent de l’occupation romaine. Vers l’an 1000, Villeneuve devient Compengie ce qui signifie raccourci, peut-être suite à la construction d’une route directe de Villeneuve à Roche. 14 sur 20 08.07.2010 16:15
Info ' barque 21 file:///D:/Bacouni/Documentation/Info_barque/Info_23.htm Lorsque les ducs de Savoie décident l’abandon du bourg de Chillon trop étriqué, ils ordonnent la construction d’une Ville Neuve de Chillon en 1214 : notre Villeneuve. Placé sur la route des épices et de la soie achetées en Orient par Venise ou Gêne et transportées à travers les Alpes vers l’ouest de l’Europe, le bourg tire ses revenus des péages prélevés sur le trafic intense de cette époque. Malheureusement, dès la fin du XIVe siècle, le choix d’une voie maritime pour ces marchandises, évitant les innombrables péages terrestres, va conduire la petite cité à des activités plus réduites. Les Ducs de Savoie y réalisent une flottille de guerre, composée de quatre galères, par des constructeurs venus de Gêne. Cette armada est installée sous un abri lacustre qui mesure cinquante à soixante mètres de long. Elle est destinée à la lutte contre la piraterie et à la guerre contre Genève. En 1343, elle est détruite par un incendie et reconstruite. Le port des galères et le chantier naval se trouvaient à l’emplacement du nouveau bâtiment COOP à l’entrée du bourg du côté de Montreux. Pendant l’occupation bernoise, Leurs Excellences se rendent vite compte du coût élevé de l’entretien des galères et cherchent une solution qui ménagerait leurs finances d’autant que dans ces temps de paix et d’occupation de tout le pourtour du Léman, la flotte de guerre est bien inutile. Ils imaginent donc un type de bateau pouvant fonctionner pour le transport en temps de paix et utilisable en temps de guerre sur simple réquisition. Ainsi sont inventées les barques qui gardent des galères, les apoustis, anciens supports des rames et les efficaces voiles latines. Elles conservent également le vocabulaire des galères et sont donc, aujourd’hui, leurs seules héritières. Il faut attendre la dixième barque construite, pour avoir des indications précises parvenues jusqu’à nous : La Grangère construite à Villeneuve en 1697 pour Philippe Granger de Vevey. Pour l’époque, elle est exceptionnellement grande puisqu’elle dépasse les trente mètres. C’est même un grand voilier par rapport aux bateaux de mer de l’époque. La Grangère disparaîtra dans une tempête une dizaine d’années plus tard et il faudra attendre le XIXe siècle pour voir la reconstruction de navires aussi importants. 15 sur 20 08.07.2010 16:15
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