Info'Barque No 23 - La Barque des Enfants

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Info ' barque 21 file:///D:/Bacouni/Documentation/Info_barque/Info_23.htm Le trafic lacustre est régulier. Des hangars et des dépôts parsèment les rives. On embarque le sel de Bex, le sable, le ciment, la chaux, du bois de chauffage et de construction, du flat (litière composée de roseaux et d’herbe mélangés) les vins et autres productions agricoles. Ces opérations se déroulent sur les grèves. Une anse au sud du bourg sert de port jusque vers la moitié du XVIIIe siècle où elle sera comblée. Dès lors seule l’embouchure de l’Eau Froide, (à l’emplacement actuel du mini-golf) est utilisée pour mettre les barques à l’abri. En 1857 la première ligne de chemin de fer relie Villeneuve à Bex. Elle est prolongée jusqu'à Saint-Maurice en 1860. Le matériel, y compris la locomotive et les wagons, ont été amenés par barques. Les voyageurs arrivent par bateaux à vapeur et peuvent utiliser le nouveau débarcadère. En 1861 la ligne Lausanne-Villeneuve est inaugurée et le trafic des passagers par le lac disparaît. Mais pas celui des marchandises. 16 sur 20 08.07.2010 16:15
Info ' barque 21 file:///D:/Bacouni/Documentation/Info_barque/Info_23.htm Le quai prend le nom de Quai des Correspondances, interface entre le transport ferroviaire et lacustre. Une voie de raccordement et une estacade permet le chargement des marchandises. Jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale, Villeneuve exporte par barques son bois de chauffage, du ciment et des briques produites par l’usine de Gétaz-Romang installée à l’emplacement actuel des Marines. De 1952 à 1954, on construit le tronçon de route au bord du lac du débarcadère aux Marines et il n’y a dès lors plus besoin de faire le détour devant la gare. Mais le quai de chargement, disparaît, en même temps que La Valaisanne, L’Andalouse, La Savoie, L’Espérance, et toutes les autres… La correction de l’embouchure de l’Eau Froide décidée en 1868 puis la construction de ses digues en 1921 donne à Villeneuve un port exceptionnellement bien abrité. Les barques, La Violette à Giroud, Le Saint Niton à Armand Guex ou la Ville de Vevey à Pilet (elle n’aura jamais de moteur), roulent leurs voiles à hauteur du pieu entre l’Ile de Peilz et l’entrée de la rivière. Sur leur lancée elles parcourent les trois cents mètres jusqu’au pont. Pour ressortir, les hommes halent les barques le long de la digue de la rive gauche. 17 sur 20 08.07.2010 16:15
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