7. L'estomac : anatomie fonctionnelle et motricité
7. L'estomac : anatomie fonctionnelle et motricité
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Figure <strong>7.</strong>9 : Ondes lentes (OL), potentiels de pointe <strong>et</strong> activité mécanique de<br />
l'estomac. Les OL peuvent ou non déclencher des potentiels de pointe qui sont à<br />
l'origine de l'activité mécanique.<br />
Enregistrement avec des<br />
électrodes extracellulaires<br />
EMG<br />
Mécanogramme<br />
Chez le chien à jeun, environ 10% des OL sont surchargées de potentiels rapides.<br />
En revanche, dès la prise de nourriture, toutes les OL se trouvent surchargées de<br />
potentiels de pointe. Dans ces conditions, il existe une succession de contractions<br />
péristaltiques à raison de 3-6 min qui "montent à l'assaut" du pylore.<br />
Grâce aux techniques mécanographiques, on a précisé que les contractions au<br />
niveau du corps de l'estomac n'élevaient la pression stomacale que de 1 à 2 mm<br />
de Hg alors qu'elles atteignent 30 mm de Hg dans l'antrum (contractions de type I<br />
<strong>et</strong> II respectivement).<br />
Le rôle de ces contractions est :<br />
- d'assurer le mélange des aliments dans la zone du corps (brassage lent <strong>et</strong> de<br />
faible amplitude)<br />
- d'assurer un vigoureux brassage puis une vidange gastrique via le pylore<br />
pour les contractions antrales (voir plus loin).<br />
<strong>7.</strong>5.3. Les contractions de la faim<br />
Lorsque la période de jeûne devient importante <strong>et</strong> si la glycémie diminue on observe<br />
des contractions gastriques importantes qui sont perçues par l'individu. On parle de<br />
contractions de la faim.<br />
Ondes lentes<br />
Pression intraluminale:<br />
2 à 30 mm de Hg<br />
Potentiels de pointe<br />
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