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Ésaïe
n'irez pas dire que vous le saviez bien. D'ailleurs
vous n'avez pas écouté, vous n'avez rien voulu savoir,
vous n'avez jamais fait attention. Je vous
connais comme traîtres, depuis votre naissance on
vous appelle " infidèles. " (Ésaïe 48,2-8)
D- Quand je suis venu, pourquoi n'ai-je
trouvé personne? Quand j'ai appelé, pourquoi ne
m'a-t-on pas répondu? Aurais-je le bras trop court
pour pouvoir vous sauver? Manquerais-je de force
pour délivrer du pouvoir du Malin? Allons donc!
(Ésaïe 50,2)
D- J'offre ma réponse, mais on ne me demande
rien. Je suis disponible, dit le Seigneur, mais
on ne me consulte pas. J'ai annoncé : " Me voici,
j'arrive ", mais à une nation qui ne s'adressait pas à
moi mais se fiait à ses nombreuses croyances de
son invention. J'ai constamment tendu les mains à
des gens qui n'en voulaient pas, qui suivaient un
mauvais chemin et n'en faisaient qu'à leur tête. C'est
un peuple qui me provoque ouvertement et constamment
: dans leurs jardins sacrés, ils brûlent sur
des autels de briques du parfum pour les faux dieux.
Quand je vois ces pratiques, la colère me prend et
ne cesse de me brûler. (Ésaïe 65,1-3 et 5)
D- En effet, j'ai appelé, mais aucun d'eux
dans le monde n'a répondu; je leur ai parlé, mais ils
n'ont pas écouté. Ils ont fait précisément ce que je
considère comme mauvais en accordant toute leur
confiance à leurs faux dieux ou autres croyances, et
ce qu'ils ont choisi, c'est ce qui me déplaît. (Ésaïe
66,4)
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