livres-gratuits/pdf-livres/n.sylvie - Fondation littéraire Fleur de Lys
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Ésaïe<br />
D- Oui, honte et déshonneur au Malin et à<br />
ses esprits mauvais qui t'en veulent, peuple fidèle!<br />
Qu'ils soient réduits à rien, qu'ils disparaissent, tes<br />
adversaires! Tu chercheras vainement la trace <strong>de</strong> tes<br />
agresseurs. Ils seront réduits à rien du tout. (Ésaïe<br />
41,11-12)<br />
D- Le faux dieu a faibli, l'idole fléchit. Les<br />
statues <strong>de</strong>s infidèles à Dieu sont confiées à <strong>de</strong>s bêtes<br />
<strong>de</strong> somme. Ce qu'on portait en procession n'est plus<br />
qu'un chargement, un lourd far<strong>de</strong>au pour <strong>de</strong>s animaux<br />
fatigués. Les dieux faiblissent et fléchissent,<br />
incapables <strong>de</strong> sauver leurs statues: ils vont euxmêmes<br />
en déportation. (Ésaïe 46,1-2)<br />
D- Satan, reconnais ta déchéance et assiedstoi<br />
dans la poussière, déclare le Seigneur. Oui, assieds-toi<br />
par terre, car tu n'es plus le roi, tu as perdu<br />
tes titres. Je vais prendre ma revanche sans que personne<br />
s'y opposes, dit celui qui prend en main la<br />
cause <strong>de</strong> son peuple <strong>de</strong> fidèles. Son nom : le Seigneur<br />
<strong>de</strong> l'univers, l'unique vrai Dieu.<br />
Assieds-toi en silence, Satan, cache-toi dans<br />
l'obscurité, car tu as perdu ton titre <strong>de</strong> " Maître <strong>de</strong>s<br />
empires. " J'étais indigné contre mon peuple parce<br />
qu'ils ont mis leur foi en <strong>de</strong>s divinités. Alors j'ai<br />
déshonoré ceux qui m'appartenaient en leur refusant<br />
l'accès à l'arbre <strong>de</strong> la vie et je te les ai livrés. Mais<br />
tu les as traités sans aucune pitié. Tu te prétendais<br />
éternel, maître du mon<strong>de</strong> pour toujours, mais tu n'as<br />
pas réfléchi à ce qui se passait, tu n'as pas pensé à<br />
ce qui allait arriver. Écoute donc maintenant, toi<br />
Satan, l'ami <strong>de</strong>s plaisirs, bien tranquillement assis,<br />
toi qui te disais : " Je suis incomparable, moi!. " Eh<br />
bien, soudain, en un seul jour, ces <strong>de</strong>ux malheurs te<br />
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