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L’Ancien Testament en d’autres mots
loin de ta route, et nous obstiner à rejeter ton autorité?
Reviens, pour l'amour de nous qui sommes tes
serviteurs, le peuple qui est ta propriété. Nous, le
peuple qui t'est consacré, n'avons pas eu bien longtemps
la propriété du Paradis; notre monde a été
piétiné par nos ennemis le Mal et ses faux prophètes.
Il y a si longtemps que nous ne sommes plus le
peuple sur lequel tu règnes, le peuple qui porte ton
nom! Ah! si tu déchirais le ciel, et si tu descendais!
Devant toi les montagnes seraient ébranlées!
Tu serais comme un feu embrasant des brindilles
ou mettant l'eau en ébullition. Et tu ferais savoir
ainsi à Satan et aux faux prophètes quel Dieu tu
es. Devant toi, les nations seraient prises de panique,
quand tu accomplirais des prodiges inattendus.
Oui, tu descendrais, et devant toi, les montagnes
seraient ébranlées. Jamais on n'a entendu dire, jamais
on n'a remarqué, jamais un œil n'a vu qu'un
autre dieu que toi ait agi de la sorte pour ceux qui
comptent sur lui. Tu viens à la rencontre de ceux
qui font ta volonté, qui la font avec joie, et qui pensent
à suivre les chemins que tu as tracés. Si tu t'es
irrité, c'est que nous étions coupables car nous
avons suivi d'autres voies que la tienne.
Mais c'est toujours sur tes chemins que nous
trouverons le salut et la vie éternelle. Nous sommes
tous impropres à ton service, comme un objet impur
dans ce monde privé de ton règne; et toutes nos
belles actions provenant de nos infidélités envers toi
sont aussi répugnantes qu'un linge taché de sang.
Nos torts nous emportent tous comme les feuilles
mortes balayées par le vent. Il n'y a plus personne
pour s'adresser à toi, pour se ressaisir et s'attacher à
toi. Car tu refuses de nous voir, et tu nous as livrés