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Ésaïe
pourquoi je pleure avec les gens de la terre sur les
vignes. Je répands des torrents de larmes pour
vous : un cri de guerre s'est abattu sur vos vendanges
et vos récoltes. La joie bruyante a disparu de
vos vergers; dans vos vignes on n'entend plus les
cris de joie, les ovations. Plus de vin dans les cuves,
plus d'ouvriers au pressoir, plus de cris cadencés.
C'est pourquoi mon chant s'élève avec émotion pour
le monde, comme un air de guitare. J'ai le cœur serré.
On verra le monde s'essouffler pour supplier ses
faux dieux et ses théories humaines, mais sans succès.
Voilà ce que le Seigneur a dit jadis au sujet
de la terre. Mais maintenant, le Seigneur déclare : "
D'ici peu, ni l'élite du monde ni ses masses populaires
ne représenteront grand-chose. Ce qui restera
d'elles ne comptera guère : une minorité insignifiante.
" (Ésaïe 16,6-14)
D- On ne comptera bientôt plus la terre
parmi les milieux habitables; il n'en restera qu'un tas
de ruines. Les villes du monde qui en dépendent
seront abandonnées pour toujours. Le monde sera
privé de ses défenses et de la protection de Dieu.
Voilà ce que déclare le Seigneur de l'univers. Ce
jour-là, le monde ne pèsera pas lourd, il aura perdu
son embonpoint. On se croira à la moisson, quand
on a ramassé le blé et recueilli des brassées d'épis.
Oui, on se croira dans la vallée, quand on a récolté
les épis. Il ne restera du monde que des bribes à
recueillir, comme lorsqu'on a fait tomber les olives
à coups de bâton : deux ou trois fruits en haut de
l'arbre et quatre ou cinq sur ses branches. Voilà ce
que déclare le Seigneur Dieu. (Ésaïe 17,1-6)
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