8 - Du tréfonds des abominations - Cerbere.org

Scénario Donjons et Dragons 3.5
SCENARIO VIII : DU TREFONDS, DES ABOMINATIONS
Ce scénario fait suite à « Revoir ma Marandie »
(chapitre 7 de la campagne Cerbere.org) et reprend
le cours de la trame générale et initiale après ces
quelques digressions où les PJ’s se seront faits
quelques alliés puissants. Il leur faut maintenant
prévenir Sire Constance de l’imminence du conflit
avec Sire Matthias… C’est du moins ce qu’ils
pensaient…mais au détour d’un chemin…
PREAMBULE DESTINE AU
MENEUR.
Les PJ’s ont conscience de la destruction de la
baronnie du Sir Constance par Sire Mathias, aidé
d’orques belliqueux ralliés à sa cause barbare et
hostile.
Bien sûr, l’Armée Impériale est en route mais est-
ce de son devoir d’y remédier entre les querelles de
quelques uns de ces barons ? Faut-il y prendre
part… et pour quelle partie d’ailleurs ?
A priori, on peut présupposer que celle-ci jouera
le rôle d’arbitre et évitera que les populations en
soufrent trop.
Néanmoins, le Premier Conseiller de l’Empereur,
également le chef des services secrets dénommés
« La Fosse », peut très bien avoir manœuvré ce
déplacement massif d’hommes afin d’affaiblir
l’Empire sur un autre flanc et arriver à mettre à mal
l’Empereur – voire à le faire périr – et y placer son
pantin de fils qu’il manipule comme une marionnette.
Mais pour le moment, trêve de réflexion ou de
supputations, il est temps de partir !
Pour finir, le Meneur trouvera en Annexes, les
principales caractéristiques des PNJ’s et Monstres
rencontrés au cours de cette aventure. A savoir, le
corps d’élite nain qui peut servir de renfort aux PJ’s
Scénario de niveau 6 à 5
durant les combats, la strige, le Gobelours et
l’Enlaceur.
JETÉS SUR LES CHEMINS
Les PJ’s sont une fois de plus amenés à prendre
la route. Ils auront déjà bien ratissé les routes et
chemins de l’Empire.
Après avoir rassemblé leurs affaires et s’être
préparés ou équipés à leur guise, ils peuvent partir.
Ils passeront près de Miral pour rejoindre la zone
des escarmouches entre les deux barons ennemis.
Le voyage se déroule parfaitement : aucun
accident ou incident notable.
PETITE TROUPE AU
DÉTOUR DU CHEMIN
Alors que les PJ’s atteignent bientôt le village
Miral où ils peuvent avoir l’envie de s’y arrêter pour
se restaurer et se reposer, un cliquetis d’armes et
d’armures se fait entendre non loin d’eux ! Laissez
aux joueurs le temps et le soin de décrire ce qu’ils
comptent entreprendre.
On peut facilement supposer que groupuscule est
relativement nombreux et lourdement armé. Ils n’ont
pas l’air de se déplacer avec beaucoup de discrétion,
que du contraire, ils sont assez bruyants et pressés.
Il s’agit en fait d’une petite troupe de nains en
tenue de combat, lourdement armés et cuirassés. Ils
sont menés par le roi Jurhack lui-même ! Ceux-ci ont
plutôt l’air inquiet mais ne sont pas vraiment sur leur
garde. Ils ont l’air harassé, ils doivent avoir beaucoup
marché et ce, sans relâche.
QUELQUES EXPLICATIONS
Après de brèves mais non des
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Abominations 1
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moins chaleureuses retrouvailles, Jurhack fait part
des raisons de sa présence si loin de sa cité, à la
demande des PJ’s.
Il y a quelques temps, l’une de ses cités naines a
découvert et aménagé un nouveau filon de minerais
précieux. Ces galeries partant des niveaux inférieurs
ont croisé un ancien réseau troglodyte ou minier
presque inexploité. Il y gisait bien quelques
squelettes mais rien d’alarmant de prime abord. On
les croyait morts asphyxiés. C’était du moins ce
qu’ils pensaient au début.
Néanmoins, au fur et à mesure de l’exploration et
de l’exploitation des lieux, plusieurs mineurs ont
disparu ou ont péri dans des conditions
mystérieuses : on les a retrouvés exsangues. On a
très vite parlé d’une malédiction. Les autorités
désemparées ont décidé et ordonné la mise sous
scellés des accès aux niveaux supérieurs et les ainsi
condamnés à une mort lente et certaine. Ceux-ci son
livrés à eux-mêmes devant livrer bataille à un Mal
dont ils ignorent la source…
Les portes sont barrées physiquement par une
tonne d’éboulis et par de puissantes glyphes de
garde qu’il ne vaut mieux pas briser si l’on veut
rester vivant !
Jurhack ne pouvait raisonnablement pas
abandonner ses frères à un tel sort et il devait
asseoir son autorité et côté protecteur, père pour
tous ses frères. Il a ainsi constitué un corps
expéditionnaire (voir Annexes) et a pris la route.
Il tente de pénétrer par une autre entrée (l’autre
étant scellée) située non loin de Miral. Il existe en
effet une entrée secrète qui après d’interminables
kilomètres dans l’obscurité la plus totale mène aux
niveaux pris d’assaut.
Les PJ’s, Jurhack et sa troupe atteindront les
abords de Miral à la tombée du jour.
UNE ENTRÉE EN MATIÈRE
QUI NE MANQUE PAS DE
PIQUANT
Le groupe atteint bientôt la palissade de bois qui
entourent l’hameau de Miral. Etrangement, il n’y a,
contrairement à l’accoutumée, aucun garde pour les
accueillir ? Lorsqu’il se présente à la porte, malgré
leur appel, personne ne vient leur ouvrir. Les PJ’s
peuvent tenter de forcer la porte pour y pénétrer.
En arrière, la troupe d’élite du Roi nain fait halte,
se détendant quelque peu. Nos PJ’s sont
soudainement interrompus dans leur réflexion par un
cri soudain ! Derrière eux, l’un des nains se débat
violemment, des bêtes étranges étant agrippées à
lui, telles des sangsues. Ce sont des striges (voir
Annexes). Une sorte de gros moustiques voraces.
Celles-ci sont occupées littéralement à pomper
l’infortuné nain. Si les PJ’s veulent intervenir, il faut
tenir compte du fait que les striges sont fixées au
soldat nain et qu’il est difficile de leur porter des
coups sans risquer de l’atteindre. Attention, aux
coups perdus. Après un combat inégal et pris de
cours, le pauvre nain finit par tomber raide mort,
exsangue sur le sol quand on parvient enfin à se
débarrasser de ces parasites… Tout ceci refroidit
drôlement l’ambiance chaleureuse qu’on espérait en
atteignant Miral.
Une voix apeurée s’échappe de derrière la
palissade : « Ca y est ? Tout danger est écarté ? ».
En cas de réponse positive, les portes enfin
s’ouvrent et un milicien invite le groupe à vite
s’engouffrer dans l’enceinte et se diriger vers la
maison éclairée, la porte entrebâillée. Il s’agit de
celle de Raven, le maire du village.
CHEZ RAVEN
Celui-ci ne cache pas sa joie de revoir les PJ’s
dans ses heures sombres et tragiques pour sa
communauté. Il invite le Roi et les PJ’s à s’asseoir. Il
donne quelques ordres pour que les nains soient
hébergés et nourris à l’auberge du village.
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Abominations 2
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Il est bien désolé de recevoir le monarque en
pareille circonstance.
« Voilà quelques jours, raconte-t-il, on a retrouvé,
dans une clairière non loin d’ici, des nains en armes
complètement exsangues. Quelques bûcherons les
ont amenés au village et déjà on craignait la
présence d’un Vampire ! On les a d’ailleurs
préventivement empalés grâce à un pieu en bois et
enterrés face contre terre dans le cimetière local.
C’est le prêtre qui a dirigé l’office.
La nuit suivante, des bêtes laissées à l’extérieur
ont été retrouvées mortes. Ensuite, c’est un vacher
qui a été retrouvé dans le même état. A partir de ce
moment, on a instauré un couvre feu. Tout le monde
s’enferme chez soi et ne sort plus.
Mais tout ne s’est pas arrêté là, d’étranges
monstres volants à 8 pattes – des striges –
s’abattent sur nos volets essayant des les forcer.
Chaque nuit, nous devons lutter contre-elles. Elles
sont de plus en nombreuses et féroces et nos forces
diminuent… »
Raven explique qu’aucun secours n’est
disponible de la part de Sir Matthias, on raconte qu’il
livre bataille au baron voisin, sir Constance pour
l’intérêt et la préservation des frontières.
Jurhack, si les PJ’s ne l’ont pas fait avant, fait le
lien entre ces pauvres bougres retrouvés exsangues
et le but de sa mission. Il est déjà trop tard, le mal
semble s’être répandu à la surface ! Il faut s’y rendre
sans tarder et éradiquer cette menace, conclue-t-il. Il
demande le renfort des PJ’s que Raven implore
également.
ATTAQUE DES VAMPIRES
VOLANTS
D’ailleurs, à ce propos, on entend dehors un
battement lourd et bientôt des coups violents portés
sur la toiture, sur les volets et portes des masures.
Le visage de Raven s’imprègne de terreur et
panique. Les striges !
Il pourrait être intéressant pour les PJ’s de s’y
frotter d’ors et déjà et, ainsi, en apprendre un peu
plus sur ces monstres.
Si les PJ’s sortent, ils auront fort à faire. Une
nuée s’est abattue sur le village. Déjà, les hommes
du Roi et Jurhack lui-même repousse les assaillants
qui s’en prennent aux chaumières. Il reste aux PJ’s
de protéger la demeure du maire de 1d4+4 striges.
Une fois l’attaque repoussée, le maire pense que
le reste de la nuit sera épargnée, plus clémente et
qu’il convient au groupe de se reposer. Il charge les
miliciens d’assurer une garde à partir des greniers de
quelques maisons situées à des endroits
stratégiques.
CONSEILS TACTIQUES
Le reste de la nuit se déroule sans encombre.
Les PJ’s se sont reposés comme ils le pouvaient.
Très tôt, Jurhack les fait convier à l’auberge. Il ne
faut pas tarder à se rendre à l’entrée secrète. Il craint
le pire : que ces frères voulant s’échapper à tout prix
de cette souricière aient permis à ces monstres de
se propager au dehors. Il faut vite endiguer ce flot
monstrueux.
Il leur conseille de s’équiper en cordes et torches
car maintenant la majeure partie de la traque se fera
sous terre.
AUX ABORDS DU PUISARD
Jurhack explique en cours de route, que l’entrée
secrète est en fait, un ancien puisard qui servait de
puits d’aération. L’entrée devrait être à moitié
obstruée ou dissimulée par des dizaines d’années
d’oubli et de végétation.
Au fur et à mesure qu’ils s’approchent de la
clairière où devrait se trouver l’entrée, il tombe sur
les cadavres de nains, ce qui confirme les craintes
de Jurhack, malheureusement.
En début de soirée, le groupe atteint enfin le
puisard. Il ne faut pas chercher bien longtemps, il a,
en effet, été dégagé tout récemment. Une poulie
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Abominations 3
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permet d’y faire descendre une nacelle pouvant
accueillir 4-5 hommes. Il faut qu’une personne reste
en haut pour manœuvrer la manivelle.
Le Meneur laissera les PJ’s choisir l’ordre des
descentes. Jurhack propose que l’un de ses
hommes reste à la surface pour tourner le treuil.
DESCENTE À BORD D’UNE
NACELLE
Cette séquence se déroule bien évidemment
quand c’est le tour des PJ’s d’embarquer à bord de
la nacelle.
La descente est progressive et lente. La nacelle
se balance doucement. L’éclairage des torches
laisse apparaître une paroi glissante et gluante
étançonnée par des vieilles poutres. Par contre, en
contrebas, on ne distingue même pas le fond…
Alors qu’ils sont à mi-parcours, la nacelle s’arrête
soudainement. Personne ne répond à leur
interrogation. Le nain en surface est aux prises avec
un groupe de striges. D’ailleurs son corps inerte finit
par tomber sur les PJ’s (pour les dégâts voyez ce
que peut provoquer un corps de près de 70 kg
chutant de plusieurs mètres !). Cette vision glacera
d’effroi les PJ’s encore sonnés et sous le choc. Mais
ça ne s’arrête pas là !
En bas, on entend le claquement sinistre de
battements d’ailes. Des striges remontent le puisard
à tire d’ailes pour sortir chasser à l’extérieur. Elles
sont aussi attirées par la lumière des torches.
Le combat est des plus inégaux. Les PJ’s sont à
l’étroit dans cette nacelle, ils ont vraiment peu
d’espace pour se défendre. Ils sont très vite assaillis
par ces maudits volatiles. La nacelle est fortement
secouée. Attention à ce qu’aucun PJ’s ne tombe par-
dessus la rambarde.
Les PJ’s vont devoir se creuser les méninges
pour atteindre la galerie en contrebas. L’idéal est de
grimper sur la corde (près de 30 m.) et actionner à
nouveau la manivelle ou alors faire descendre une
corde à partir de la nacelle et descendre en rappel
(près de 30 m.).
Le Meneur procédera à tous les jets nécessaires
de Compétence d’Alpinisme.
Une fois en bas, le groupe se rassemble. Il est
décidé qu’on avancera par mesure de précautions,
bien groupé.
AU CŒUR DES TÉNÈBRES
Le Meneur de jeu avide ou habitué de
« Donjons » ne trouvera pas un plan détaillé des
cavernes à explorer et à parcourir. Souvent, cette
suite de dédales interminables est longue et
fastidieuse à mon sens.
Le scénario sera plutôt composé d’évènements et
pièces centraux que le Meneur fera vivre à ses
joueurs dans l’ordre qui lui plait. Globalement, il aura
à sa disposition une description générale des lieux,
des ambiances et des remarques spécifiques au
niveau des règles.
En ce qui concerne le groupe d’élite de Jurhack,
le Meneur fera en sorte qu’au fur et à mesure de la
progression, il s’amenuise pour que seuls le Roi et
les PJ’s sortent vivants de ces souterrains. Les
hommes d’élites sont pris, les uns après les autres,
dans des traquenards ou autres embuscades.
Notons que Jurhack, quoi qu’il arrive, ne peut
mourir ! C’est un PNJ essentiel, faites mourir sans
hésitation sa garde personnelle.
Sinon, pour finir, je présente au Meneur quelques
considérations d’ordre général en termes
d’exploration souterraine.
Sans lumière. Sans lumière, il sera impossible
de distinguer son chemin dans les dédales qu’ils
vont suivre. De plus, toute torche ou lanterne ne
diffusera qu’un faible halo blafard qui fera surgir
à chaque recoin des ombres menaçantes. De
plus, le porteur de la torche par sa netteté au
cœur des ténèbres fera une cible facile. Parfois,
les lumières vacilleront à l’intérieur des galeries
pour s’éteindre – et plonger les PJ’s au beau
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milieu de l’obscurité – dans les moments les plus
cruciaux.
Peur panique de l’obscurité et sentiment de
claustrophobie. Le Meneur pourra jouer avec
cette perpétuelle sensation de ne pas tout
distinguer, de ne pas apercevoir les détails, de
ne pas remarquer ce qui se tapit dans l’ombre,
sur les peurs engendrées par l’imagination
débordante des PJ’s : donnez-leur l’impression
qu’un monstre peut bondir à tout instant ! Bref,
amusez-vous de la paranoïa habituelle des PJ’s
dans ce genre d’environnement qu’ils imaginent
hostile et traître.
Infra-vision. Celle-ci ne permet pas de se
mouvoir dans le noir intégral, elle ne permet que
de distinguer un corps plus chaud. Les murs,
plafonds, sols et objets ont tous une température
identique.
AU PLUS PROFOND DES
ENTRAILLES DE LA TERRE
Les galeries sont creusées à même la roche. Des
poutres en bois moisi consolident l’ensemble. De
l’eau ruisselle de partout. Le sol est humide et
glissant par endroit. Certains passages sont très
étroits et étriqués. De temps en temps, on tombe sur
une salle de travers qui devait abriter des dortoirs,
des réserves de matériel, etc. Ces salles sont vides
et abandonnées. Du vieux bois jonchent le sol.
Quelques vieux outils rouillés, etc. rien à n’à
récupérer.
Au fur et à mesure de leur progression, les PJ’s
remarqueront qu’il y a de plus en plus de fientes sur
le sol. On doit se rapprocher d’une concentration de
ces bêtes.
EMBUSCADES DE
GOBELOURS
Durant leur traversée, les PJ’s vont se faire
embusquer et prendre par surprise par une bande de
gobelours troglodytes (voir Annexes) qui vivent
parmi ces anciennes salles.
Alors que les PJ’s passent dans un couloir, sur
les côtés, dans des niches secrètes et dissimulées
dans l’ombre, bondiront des gobelours armés tandis
que d’autres silencieusement se seront glissés à
l’arrière pour les prendre par surprise dans le dos.
Les PJ’s, entourés et acculés, doivent sauver leur
peau.
Les PJ’s pourront retrouver quelques trésors
dans les caches et cavernes troglodytes des
gobelours. Ils ont récupéré et aménagé d’anciennes
salles des nains mineurs.
DIVERSES PERIPETIES OU
LIEUX REMARQUABLES
Passage inondé. Au cours de leur progression,
les PJ’s vont devoir avancer en apnée sous
l’eau. Le passage est partiellement inondé. Le
Meneur estime la difficulté du test pour que
chacun des PJ’s se retrouvent de l’autre côté,
haletant.
Sous l’eau, l’un des PJ’s peut se retrouver
emmêlé dans un sac de nœuds d’algues. Très
vite, il faudra s’en dépêtrer pour éviter de périr
asphyxier. Le PJ doit tenter un jet de Force DD
10 pour dégager sa cheville du piège végétal.
Ses mouvements sous l’eau sont plus maladroits
et il subit un malus de -2. Attention, au nombre
de rounds que passe le PJ sous l’eau, il pourrait
mourir étouffer.
Eboulement. Alors que les PJ’s se trouvent au
bout d’une galerie, un craquement sinistre se fait
entendre. Il s’agit d’une poutrelle du
soubassement qui, sous l’effet du manque
d’entretien et de sa vétusté, vient de se briser…
Des graviers commencent à pleuvoir du plafond,
tout cela ne va pas tarder à s’affaisser.
Chaque PJ doit réussir un Jet de réflexe DD 15
pour ne pas terminer enseveli ou il risque de
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périr si on l’extirpe pas des décombres et gravats
avant 1d4 + 2 rounds.
Le PJ enseveli doit réussir un test de Vigueur DD
10 pour ne pas périr instantanément. Les autres
PJ’s doivent réussir un jet sous Vigueur DD 10
pour ne pas s’étouffer avec toute cette poussière
et s’étrangler pendant 1d3 rounds, incapables
d’effectuer la moindre action.
Piège à eau. Vous avancez péniblement dans
l’obscurité sans remarquer que le sol est rendu
extrêmement glissant par une épaisse couche de
fientes (provenant des striges).
Les PJ’s doivent réussir un jet de Réflexe DD 15
pour ne pas glisser et tomber dans une mare
d’eau stagnante et glaciale au bout du couloir…
Un test de Vigueur DD 10 qui échoue indique
que le PJ’s meurt instantanément d’un choc
d’hydrocution ou se trouve dans un état
léthargique pendant 1d4 quart d’heure.
Gaz étouffant. Ce sinueux couloir très étroit
semble totalement barré. Un vieil écriteau moisi
semblait avertir de quelque chose…
Un PJ prudent essayera de gratter la couche de
moisissures et de salpêtre qui recouvre celui-ci.
Il indique en grosses lettres peintes à la
main : « Danger ! Gaz mortel ».
Un PJ imprudent poursuivra pour se retrouver au
fond piégé dans une nappe invisible d’un gaz
irritant et suffocant qui le conduira à la mort s’il
ne réussit pas un test de Vigueurs DD 15. Sinon,
il perdra connaissance et mourra dans les 1d4 +
1 rounds. On ne retrouvera que son corps bleui.
Coup de grisou. Alors que les PJ’s avancent
prudemment à la lueur de torches ou lanternes,
un soufflement se fait entendre et… une énorme
déflagration les surprend. Les PJ’s sont projetés
en arrière violemment.
Un jet de Réflexe DD 15 permet d’éviter de
perdre 1d3 de dégâts contre la paroi et un autre
jet de Réflexe DD 15 réussi permet aux PJ’s de
n’encaisser que la moitié des dégâts (1d6)
occasionnés par les brûlures.
UNE CERTAINE VEINE ?
Tout le groupe arrive dans une galerie jadis
exploitée. L’œil aiguisé et les sens en éveil des
nains, l’attention de tous sera attirée par un
miroitement caractéristique. Un reflet métallique
émane d’un bloc de pierre parcouru de veines très
particulières.
Un test de compétence en Forgeron ou Mine de
DD 15 permet de reconnaître l’attrait métallique
caractéristique de l’adamantium. Les nains, eux le
reconnaîtront du premier coup d’œil.
Adamantium. Ce métal d’une
dureté exceptionnelle peut servir à
fabriquer armes ou armures. Les
armes en adamantium ont la faculté
d’ignorer jusqu’à 20 points de Solidité
lorsqu’elles sont utilisées pour détruire l’arme d’un
adversaire ou pour briser un objet. Les armures en
adamantium confèrent à leur porteur une réduction
des dégâts dont la valeur dépend du type d’armure :
1/– pour les armures légères, 2/– pour les armures
intermédiaires et 3/– pour les armures lourdes. Les
boucliers en adamantium n’ont aucun avantage
particulier.
L’adamantium est une matière si coûteuse que
les armes, armures et boucliers en adamantium sont
toujours également des objets de maître. Le coût de
cette qualité supérieure est déjà inclus dans les prix
fournis ci-dessous. Les armes et munitions en
adamantium bénéficient donc d’un bonus d’altération
de +1 sur les jets d’attaque, tandis que les armures
et boucliers en adamantium ont un malus d’armure
aux tests réduit de 1 point par rapport à une armure
ou un bouclier ordinaire du même type.
Les objets sans partie métallique ne peuvent être
fabriqués en adamantium. Seuls les armes, armures
et boucliers métalliques peuvent être fabriqués en
adamantium. Par exemple, on peut faire des flèches
en adamantium, mais pas des bâtons.
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Abominations 6
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Les armes, armures et boucliers en adamantium
ont un tiers de points de résistance en plus.
L’adamantium a 40 points de résistance par 2,5 cm
d’épaisseur et une solidité de 20.
C’est réellement l’effervescence : ce minerai est
très précieux car très rarement découvert. On peut
forger des armes fantastiques grâce à lui. La
quantité présente permettrait de réaliser un bouclier,
ou plusieurs armes de corps à corps.
Mais ce qui est bien étrange et qui attirera peut-
être l’attention des PJ’s, c’est qu’autour de ce bloc,
juste extrait de la roche, se trouve pêle-mêle
plusieurs pioches et pics ?
Jadis, un groupe de nains qui avaient découvert
et extrait ce bloc a été surpris et décimés par un
enlaceur situé non loin de là. Il ne reste plus rien de
cet épisode tragique, si ce n’est leurs outils qui
trainent dans la poussière.
ETREINTE IRRÉSISTIBLE
Mais déjà près de 6 filaments se faufilent
insidieusement en direction de groupe. L’enlaceur
est tout proche d’eux à près de 9 mètres. Il y a fort à
parier que ces bonus considérables à la Discrétion
lui permettront d’attaquer par surprise. De plus, il
faudrait que les PJ’s se doutent du danger qu’ils
encourent.
3 filaments sont dirigés contre le groupe de nains
et tentent d’en happer 3 d’entre eux tandis que les 3
autres s’en prennent aux PJ’s.
Le combat s’annonce rude car l’adversaire est de
taille et opposera une résistance coriace (entre
autres contre la magie). Son mode opératoire est de
plus très efficace et mortel.
Pour gérer le combat, le Meneur notera ces
quelques considérations. Les filaments de l’enlaceur
affaiblissent toutes créatures touchées. Il est
immunisé à de nombreuses attaques magiques et
autres. Dans 2 rounds, les créatures capturées
seront à sa portée, prêtes à être dévorés et mordues
sauvagement avec un bonus de +4. On peut s’en
libérer en réussissant un test d’Evasion. Les
filaments peuvent être tranchés mais n’influencent
pas le total de PV.
Le Meneur est invité à étudier soigneusement les
caractéristiques du monstre (en Annexes) car elles
sont complexes, nombreuses et influenceront
grandement la rencontre et l’aspect dramatique de la
scène.
Les PJ’s survivants auront bien mérité comme
récompense le bloc d’adamantium plus quelques
autres trésors.
STRIGES DE PASSAGE
Le Meneur tout au long de la progression du
groupe fera remarquer les quelques élément
suivants pour ainsi, au fur et à mesure, faire
comprendre la situation aux PJ’s par certaines
déductions et recoupements.
Il faut savoir que ces anciens souterrains abritent
une nombreuse colonie de striges. Celle-ci est
décrite dans une section suivante.
Régulièrement de petits groupes de striges
« remontent » les couloirs pour atteindre la surface
et chasser. On croisera régulièrement 4-6 individus.
Le Meneur détermine à sa bonne convenance le
moment et la fréquence opportuns.
Au plus, le groupe s’enfonce sous terre, au plus il
patauge dans une immonde mélasse composée de
fientes de striges. Celle-ci est collante voir même, à
la longue, légèrement acide. Elle commencera à
attaquer le cuir de leurs chaussures et pourrait
causer de légères blessures (1 PV).
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DANS L’ANTRE DES
STRIGES
Tels des chauves-souris la colonie de striges
s’est abritée et rassemblée dans une énorme et
vaste cavité rocheuse. Elles sont innombrables. Une
épaisse couche gluante de fientes, détritus, etc.
stagne en surface. On s’y enfonce jusqu’aux genoux
avec tout l’effet corrosif déjà évoqué plus haut. Un
test de Vigueur de DD 15 est requis sous peine
d’être brûlé pour 1d4 PV.
Un éclaireur pourra se rendre compte qu’il est
impossible de les tuer tous en les combattants au
corps à corps. Ce serait la mort assurée tant elles
sont nombreuses et elles finiront par avoir le dessus
sur le groupe.
Pour ce faire, le Meneur à titre d’exemple peut
faire fondre une nuée de striges sur un infortunée
PNJ nain. Les PJ’s devraient alors vite comprendre.
ARME DE DESTRUCTION
MASSIVE
La seule solution envisageable est d’user d’une
arme de destruction massive telle que, par exemple,
dans l’univers médiéval fantastique présent : boules
de feu à retardement, incendie, etc. On peut aussi
penser à obstruer le passage… En espérant que ce
soit le seul... Comme l’ont déjà fait de l’autre côté les
nains.
C’est le seul moyen d’éviter l’invasion des striges
à la surface.
Le groupe à toute latitude quant à l’originalité des
moyens utilisés. Le Meneur est invité à ne pas trop
« entraver » ces solutions de trop de réalisme ou
d’impossibilité. Récompensez grassement le PJ qui
se décarcassera à trouver une solution et celui qui la
mettra en œuvre.
EXPÉRIENCE
Les PJ’s méritent amplement une prime pour
avoir survécu à ce scénario. Ils méritent également
une prime pour avoir atteint les objectifs suivants :
aider les villageois de Miral, comprendre ce qui s’est
passé et se débarrasser une bonne fois pour toute
du nid de striges.
CONCLUSION
Les PJ’s à la fin de cette aventure ont stoppés
l’éventuelle et insidieuse invasion de striges au beau
milieu de l’Empire. Ils peuvent maintenant compter
sur l’appui et l’allégeance inconditionnelle des nains
de Folterhalas.
Le chemin du retour se fait rapidement. Tous ont
envie de respirer à nouveau l’air pur du dehors.
Maintenant, il s’agit de vite reprendre des forces
et la route en direction de la baronnie menacée de
Sir Constance. Une courte halte à Miral, repos, et
remise sur pied par le prêtre de la communauté. Le
roi, reconnaissant leur remet quelques fioles de
soins de ses propres réserves et leur souhaite bonne
chance !
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Scénario Donjons et Dragons 3.5
ANNEXES
1. TROUPE 1. DE NAINS
Reportez-vous à la Garde royale de « La
Mémoire du Monde » (chapitre 6 de la campagne
Cerbere.org) à la page 25, section 8.
2. STRIGE
Créature magique de taille TP
Dés de vie : 1d10 (5 PV)
Initiative : +4
Vitesse de déplacement : 3 m (2 cases), vol 12
m (moyenne)
Classe d’armure : 16 (+2 taille, +4 Dex),
contact 16, pris au dépourvu 12
Attaque de base/lutte : +1/–11 (+1 une fois
fixée)
Attaque : trompe (+7 contact au corps à corps,
fixation)
Attaque à outrance : trompe (+7 contact au
corps à corps, fixation)
Espace occupé/allonge : 75 cm/0 m
Attaques spéciales : absorption de sang,
fixation
Particularités : vision dans le noir (18 m), vision
nocturne
Jets de sauvegarde : Réf +6, Vig +2, Vol +1
Caractéristiques : For 3, Dex 19, Con 10, Int 1,
Sag 12, Cha 6
Compétences : Détection +4, Discrétion +14,
Perception auditive +4
Dons : Attaque en finesse (S), Vigilance
Environnement : marécages chauds
Organisation sociale : groupe (2–4), essaim
(5–8) ou nuée (9–14)
Facteur de puissance : 1/2
Trésor : aucun
Alignement : toujours neutre
Évolution possible : —
Ajustement de niveau : —
Sa couleur va du rouille au brun rougeâtre, son
ventre est jaune sale. Rose vif à son extrémité, sa
trompe devient de plus en plus terne pour prendre
une couleur grise à sa base.
La strige fait 30 centimètres de long, pour une
envergure de 60 centimètres. Elle pèse
500 grammes.
COMBAT
La strige se pose sur sa proie, trouve un point
vulnérable et plante sa trompe dans la chair non
protégée. Cette attaque de contact ne peut prendre
pour cible qu’une créature de taille P ou supérieure.
ABSORPTION DE SANG (EXT).
La strige boit le sang de sa victime, lui infligeant
un affaiblissement temporaire de 1d4 points de
Constitution à chaque round où elle reste accrochée.
Dès qu’elle a pompé une quantité de sang
correspondant à 4 points de Constitution, elle se
détache et s’en va digérer au calme. Si la victime
meurt avant, la strige se détache également, mais
elle part en quête d’une autre proie.
FIXATION (EXT).
Si la strige réussit son attaque de contact au
corps à corps, elle utilise ses huit pattes pour
s’accrocher à sa proie (on considère alors qu’elle l’a
agrippée). À partir de cet instant, elle perd son bonus
de Dex à la CA, qui passe à 12, mais elle reste
fermement accrochée. Les striges bénéficient d’un
bonus racial de +12 aux tests de lutte (déjà inclus à
la ligne « Attaque de base/lutte » ci-dessus).
Une strige ainsi fixée peut être frappée, mais
également agrippée. Pour l’ôter, la victime doit
réussir à l’immobiliser.
3. GOBELOURS
Humanoïde (gobelinoïde) de taille M
Dés de vie : 3d8+3 (16 PV)
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Abominations 9
Scénario Donjons et Dragons 3.5

Scénario Donjons et Dragons 3.5
Initiative : +1
Vitesse de déplacement : 9 m (6 cases)
Classe d’armure : 17 (+1 Dex, +3 naturelle, +2
armure de cuir, +1 rondache en bois),
contact 11, pris au dépourvu 16
Attaque de base/lutte : +2/+4
Attaque : Morgenstern (+5 corps à corps,
1d8+2) ; ou javeline (+3 distance, 1d6+2)
Attaque à outrance : Morgenstern (+5 corps à
corps, 1d8+2) ; ou javeline (+3 distance, 1d6+2)
Espace occupé/allonge : 1,50 m/1,50 m
Attaques spéciales : —
Particularités : odorat, vision dans le noir (18 m)
Jets de sauvegarde : Réf +4, Vig +2, Vol +1
Caractéristiques : For 15, Dex 12, Con 13,
Int 10, Sag 10, Cha 9
Compétences : Déplacement silencieux 1 +6,
Détection +4, Discrétion +4, Escalade +3,
Perception auditive +4
Dons : Arme de prédilection (Morgenstern),
Vigilance
Environnement : montagnes tempérées
Organisation sociale : solitaire, groupe (2–4) ou
bande (11–20 plus 150% de non-combattants, 2
sergents de niveau 2 et 1 chef de niveau 2–5)
Facteur de puissance : 2
Trésor : normal
Alignement : généralement chaotique mauvais
Évolution possible : par classe de personnage
Ajustement de niveau : +1
Ils parlent le gobelin et le commun.
COMBAT
Les gobelours préfèrent tendre des embuscades
chaque fois qu’ils en ont l’occasion. Lorsqu’ils
chassent, ils envoient généralement des éclaireurs
en reconnaissance. Si ceux-ci repèrent des proies,
ils reviennent chercher des renforts auprès du
groupe principal. Les gobelours attaquent toujours
de manière coordonnée et leur sens tactique est bien
1 Les gobelours bénéficient d’un bonus racial de
+4 aux tests de Déplacement silencieux.
réel, même s’ils sont incapables de faire preuve de
génie.
4. ENLACEUR
Créature magique de taille G
Dés de vie : 10d10+30 (85 PV)
Initiative : +5
Vitesse de déplacement : 3 m (2 cases)
Classe d’armure : 24 (–1 taille, +1 Dex, +14
naturelle), contact 10, pris au dépourvu 23
Attaque de base/lutte : +10/+18
Attaque : filament (+11 contact à distance,
fixation) ; ou morsure (+13 corps à corps, 2d6+6)
Attaque à outrance : 6 filaments (+11 contact à
distance, fixation), morsure (+13 corps à corps,
2d6+6)
Espace occupé/allonge : 3 m/3 m (15 m avec
ses filaments)
Attaques spéciales : faiblesse, filaments,
fixation
Particularités : immunité contre l’électricité,
résistance à la magie (30), résistance au froid
(10), vision dans le noir (18 m), vision nocturne,
vulnérabilité au feu
Jets de sauvegarde : Réf +8, Vig +10, Vol +8
Caractéristiques : For 19, Dex 13, Con 17, Int
12, Sag 16, Cha 12
Compétences : Détection +13, Discrétion +10 2 ,
Escalade +12, Perception auditive +13
Dons : Arme de prédilection (filaments), Science
de l’initiative, Vigilance, Volonté de fer
Environnement : souterrains
Organisation sociale : solitaire, paire ou groupe
(3–6)
Facteur de puissance : 12
Trésor : pas de pièces, 50 % de biens précieux
(pierre uniquement), pas d’objets
Alignement : généralement chaotique mauvais
Évolution possible : 11–15 DV (taille G), 16–30
DV (taille TG)
Ajustement de niveau : —
2 L’enlaceur bénéficie d’un bonus racial de +8 aux
tests de Discrétion dans les environnements rocheux
ou glacés.
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Abominations 10
Scénario Donjons et Dragons 3.5

Scénario Donjons et Dragons 3.5
Haut de 2,70 m environ et large de 0,90 m à
1,20 m à sa base, il se rétrécit peu à peu pour ne
plus faire qu’une trentaine de centimètres de
diamètre à son extrémité supérieure. Il pèse
1,1 tonne. La couleur et la température de l’enlaceur
évoluent pour s’adapter à celles de la caverne où il
se trouve.
L’enlaceur parle le terreux et le commun des
Profondeurs.
COMBAT
L’enlaceur chasse en restant absolument
immobile, dans le but d’être pris pour une formation
rocheuse. Sa science du mimétisme lui permet
d’attaquer par surprise. Dès qu’il aperçoit une proie,
il détend soudainement ses filaments et mord les
créatures suffisamment proches de lui.
FAIBLESSE (EXT).
Les filaments de l’enlaceur affaiblissent toutes les
créatures qu’ils touchent. Quiconque rate un jet de
Vigueur (DD 18) subit un affaiblissement temporaire
de 2d8 points de Force. Le DD de Sauvegarde est lié
à la Constitution.
FILAMENTS (EXT).
L’enlaceur entame généralement le combat en
lançant ses filaments gluants en direction de ses
proies. Il en possède jusqu’à six qui peuvent frapper
à 15 mètres de distance (pas de facteur de portée).
Si l’un d’eux est tranché, il peut en développer un
autre dès son tour de jeu suivant (action libre).
FIXATION (EXT).
Si l’enlaceur touche à l’aide de l’attaque
précédente, le filament s’enroule autour de sa cible.
Cela n’inflige pas le moindre dégât, mais l’enlaceur
attire ensuite irrésistiblement la cible vers lui, au
rythme de 3 mètres par round (sans provoquer
d’attaque d’opportunité). Le prisonnier peut se libérer
en réussissant un test d’Évasion (DD 23) ou un test
de Force (DD 19). Ces DD sont liés à la Force,
sachant que celui d’Évasion inclut un bonus racial de
+4. Dès qu’il arrive à 3 mètres de l’enlaceur, celui-ci
le mord avec un bonus de +4 au jet d’Attaque (dans
le même round).
Chaque filament a 10 points de vie et peut être
pris pour cible par une tentative de destruction, qui
ne provoque pas d’attaque d’opportunité. Si le
filament en question est fixé à une cible, l’enlaceur
subit un malus de –4 au jet d’Attaque opposé visant
à résister à la tentative de destruction. Le fait de
trancher l’un des filaments n’inflige pas davantage de
dégâts au monstre.
Ecrit par Pitche (pitche@tele2allin.be)
Idées générales de Padre Carmody
(père_carmody@cerbere.org)
Mis en page par Naliah (naliah@cerbere.org)
Illustrer par Flohock (flohock@gemail.com)
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Abominations 11
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