Affaires en 'court'

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Fête nationale
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Un 21 juillet de tradition...
1. Malgré un temps froid et humide, le
village policier, organisé cette année
pour la 7e fois par le Service des relations
publiques de la police fédérale
(CGPR) et la Commission permanente
de la police locale (CPPL) a accueilli
de nombreux visiteurs.
2. Les polices de la navigation, aéronautique
et des chemins de fer ont donné
des explications sur leurs tâches spécifiques.
Elles ont même organisé un
petit quiz, avec à la clé des lots
offerts par la SNCB.
3. Et oui, l’Escorte royale fête ses 70 ans.
Ca valait bien quelques panneaux
explicatifs sur le stand de la Direction
de la réserve générale (DAR)!
4. La zone de police de Charleroi a fait
tourner bien des têtes pour convaincre
de l’utilité du port de la ceinture.
Photos Jos Balcaen
5. Le service circulation de la police
locale de Bruxelles-Capitale-Ixelles a
peut-être suscité des vocations…
6. Des applaudissements chaleureux ont
clôturé chacune des démonstrations
canines.
7. Envie de caresser un serpent?
C’était possible sur le stand du
Service environnement de la police
judiciaire fédérale.
8. Quand on dit que le cheval est un bon
moyen pour aller à la rencontre de la
population… et des autorités!
9. L’Escorte royale à cheval: 70 ans de
bons et loyaux services à la Famille
royale et un passage Place des Palais
sous les applaudissements.
10. Quatre sections d’aspirants ont défilé
sous la direction du commissaire
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“Nos services de
police ont fourni un
travail considérable
ces dernières années.
Je souhaite les en
féliciter de tout coeur.”
Patrick Dewael,
Ministre de l’Intérieur
Tarara, de l’Ecole fédérale. Deux sections
provenaient de l’école de police
d’Anvers, une de Liège et une de Gand.
11. Après la flèche de 11 Harley-Davidson
de la zone de Bruxelles-Capitale-Ixelles,
9 véhicules issus des zones de
Tirlemont, Hagland, Mariemont, Namur,
Saint-Trond, Waterloo, Ouest Brabant
wallon et Rhode&Schelde ont représenté
la police locale au défilé.
12. Une seconde flèche de motards de la
police fédérale a défilé exceptionnellement
dans le cadre du 75e anniversaire
de la police de la route.
13. 4 véhicules de la police de la route ont
également défilé, avec cette couleur
rouge apposée sur l’avant afin d’en
accroître la visibilité, et donc la sécurité
des usagers et du personnel.
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Préparation du Village policier
Quand le puzzle bleu
se met en place
BRUXELLES – Quelque 200 membres du personnel de la police
intégrée étaient présents sur le Village policier, le 21 juillet
dernier, à la place Poelaert. Un événement qui devient une
bonne habitude – c’était déjà sa 7 e édition cette année - et qui
nécessite un important travail de préparation.
“Les premières réunions ont lieu en janvier”, explique le commissaire
Alain Martens, chef du service des relations publiques
de la police fédérale (CGPR). “Le concept de base reste le
même, mais nous réfléchissons également aux nouveautés à
présenter au public. Avec la Commission permanente de la
police locale, nous lançons un appel aux entités et services qui
souhaitent y participer. Ensuite, les réunions de coordination
s’enchaînent au rythme d’une toutes les deux ou trois semaines.
Dès que nous arrivons au mois de juin, le travail s’intensifie,
notamment pour la finalisation des posters et brochures qui
seront affichés et/ou distribués au village.”
“C’est comme un puzzle qui se met en place”, ajoute joliment
Sophie Vandecruys, de CGPR. “Les candidats pour travailler sur
les stands ne manquent pas, à tel point qu’on doit limiter le
nombre de personnes.”
La veille de la fête nationale, jusque très tard dans la soirée, le
village prend peu à peu forme, avec le montage des tentes, la
pose des panneaux d’information, etc. “Cette année, nous
avons reçu l’aide bénévole d’aspirants de l’école de police de
Jurbise. Enthousiastes, motivés et intéressés, ils n’ont pas
compté leurs heures ni ménagé leurs efforts, tant pour l’aménagement
final du village que pour son démontage. Qu’ils en
soient remerciés, tout comme mes collaborateurs directs et
nos multiples partenaires internes ou externes, tels que
Bruxelles Promotion, etc.“, déclare Alain Martens.
Le 21 juillet, tôt le matin, de nombreux véhicules de police
viennent prendre leur place. Avec, pour 2008, une mention
particulière pour le pilote du MD 900 qui a posé son hélicoptère
avec une grande précision malgré les mauvaises conditions
météorologiques.
Cette année, 17 tentes furent montées et 28 activités (deathride,
crash-tests, piste d’habileté, voitures tonneaux, balades
à cheval, etc.) étaient offertes aux visiteurs, sans parler de
l’exposition de véhicules, dont des commissariats mobiles de la
police locale. A titre d’indication, pas moins de 4000 personnes
ont participé au quiz. Les participants devaient chercher les
réponses sur les différents stands.
Un autre service contribue, lui, au bien-être des 200 personnes
qui travaillent ce jour-là: l’Horeca. Cette année encore, Gaëtano
Alessi, coordinateur et chef-cuisinier, ainsi que ses collaborateurs
avaient mis les petits plats dans les grands: ”Nous avons
servi 520 repas, 260 à midi, et autant en soirée!“ Avaient-ils
prévu la drache nationale et le vent froid qui soufflerait ce
jour-là? Toujours est-il que le repas chaud du soir, à savoir une
lasagne ou des cannellonis, fut particulièrement bienvenu…
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B.D
Photos Jos Balcaen

affaires en ‘court’ . inforevue 032008 p37
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Make-a-wish
BRUXELLES - Make-a-Wish est une
organisation de bénévoles qui s’investit
à fond dans la réalisation de rêves d’enfants
atteints de maladies très graves. A l’occasion
de la fête nationale, la police a collaboré avec
cette association pour permettre à deux
enfants, Nathan (3 ans) et Bunjamin (13 ans),
de réaliser leur rêve: un vol au-dessus de
Bruxelles à bord de l’hélicoptère de la police
fédérale. Un traitement VIP leur a également
été réservé au village policier.
Une journée qu’ils n’oublieront pas de sitôt.
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Concours de dessin
Yacine et Charlotte
pour l’environnement
BRUXELLES – Peu avant la fête nationale, le Service central environnement
de la police judiciaire fédérale (DGJ/DJB/ Environnement) a organisé
un concours de dessins pour les enfants sur le thème de la préservation
de notre milieu de vie.
Les gagnants de ce sympathique concours sont Charlotte (6 ans) et
Yacine (9 ans).
“Les dessins reçus serviront à
embellir nos stands et décorer
nos nouveaux locaux”, déclare
la commissaire Patricia De
Temmerman.
Un des prix a été remis le 21
juillet sur le stand du service
au village policier.
B.D.
B.D.
Le rêve de
Nathan et
Bunjamin
Photos Jos Balcaen
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Photos Jos Balcaen
p38 inforevue 032008 . affaires en ‘court’
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De A à Z
Le tram de la côte recrute
LE COQ – Depuis le 2 juillet, les villes de La
Panne et de Knokke sont reliées par un tram
un peu spécial. Dans le cadre de la nouvelle
campagne nationale de recrutement de la
Direction du recrutement et de la sélection
(DSR), ce tram jaune et bleu s’est vu assigner
une tâche particulière: promouvoir
pendant un an le recrutement de nouveaux
candidats pour la police locale et pour la
police fédérale.
Le nouveau tram de la côte a été inauguré
au Coq et présenté à la presse. Des inscriptions
telles que ‘Wanted’, ‘D’Arlon à
Zeebrugge’ et www.jobpol.be sont censées
déboucher, pour la fin 2008, sur le recrutement
d’au moins 1350 inspecteurs de police.
Dans son discours, le ministre de l’Intérieur,
Patrick Dewael, a déclaré que ”le recrutement
marche comme sur des roulettes et
qu’à l’heure actuelle (2 juillet), pas moins de
770 aspirants ont déjà commencé la formation
de base. Nous n’avons jamais eu autant
de candidats, et ce, non seulement à cause
de la conjoncture, mais également grâce à
l’image positive qui caractérise la police.”
Selon le ministre, il convient d’ouvrir le
débat sur le recrutement, la sélection et la
carrière, et de penser de manière plus
modulaire: “les personnes auxquelles les
multiples facettes des missions d’intervention
ne conviennent pas, peuvent en effet
être de bons agents de quartier.”
Le commissaire général, Fernand
Koekelberg, a souligné l’existence du protocole
de coopération entre les zones de la
police locale, De Lijn 1 , l’école de police de
Flandre occidentale (WPS) et les directeurs
coordinateurs de la police fédérale. Tous ces
acteurs veillent à renforcer la sécurité dans
les transports publics.
Et Dirk Van Nuffel, président de la
Commission permanente de la police locale
et chef de corps de la zone de police
Damme/Knokke-Heist, d’ajouter: “Durant
les mois d’été, tous les services de police de
la côte sont sur la brèche. Les candidats ne
tombent pas du ciel. C’est pourquoi l’inscription
‘Wanted’ ne doit pas être perçue comme
une menace, mais comme une invitation à
rejoindre nos rangs.“
Des plans de vacances aux plans de carrière
DSR a profité de la présence massive de
jeunes à la côte pour attirer leur attention
sur les possibilités qu’offre un emploi à la
police. Des slogans tels que ‘De la caravane
au combi’, ‘Du tram de la côte au véhicule
de patrouille’ et ‘Des plans de vacances aux
plans de carrière’ mettent en lumière la
grande diversité d’emplois, mais aussi de
tâches, au sein de la police. Chaque journée
de travail est en effet différente.
Les personnes qui étaient à la mer cet été
ont, en outre, pu prendre des renseignements
sur une carrière à la police à sept
endroits différents. Conjointement avec les
zones de police de la côte et des élèves de
l’école de police de Flandre occidentale,
DSR a participé au Zomertour organisé par
Focus-WTV (télévision de Flandre occidentale)
au cours duquel sept après-midi d’animation,
d’action, d’intervention et d’information
ont été organisés. Tout cela au sujet
d’une carrière à la police, cela va sans dire!
(1) Voir Inforevue 2-2008, pp. 8-10.
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S.V.P.

affaires en ‘court’ . inforevue 032008 p39
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Zoom sur les illégaux
Un nouvel avenir pour Luna
OSTENDE – Depuis un an et demi, la
police de la navigation (SPN) de
Zeebruges utilise le tout premier ‘chien
de contrôle de migration’ équipé d’une
caméra à infrarouge. Capable de travailler
dans l’obscurité, Luna peut être hissée
à l’aide d’une armature spéciale dans
des endroits inaccessibles aux policiers.
Grâce à l’inspecteur Jorn Claeys, Luna
s’est vu offrir un nouvel avenir à la police:
“Alors qu’elle avait à peine quatre mois et
demi, je suis devenu son cinquième propriétaire.
Son problème est lié à sa race:
les border collies sont des bourreaux de
travail dotés d’une grande sensibilité, ils
veulent constamment être en action. En
outre, Luna était extrêmement anxieuse
et avait une peur bleue des gens, des
chiens, des voitures, etc. On m’a conseillé
de m’en débarrasser: c’est précisément
ce qui m’a encouragé à persévérer.”
Après sa formation de chien de contrôle
de migration, Luna a suivi une formation
complémentaire afin de pouvoir travailler
avec une caméra. L’inspecteur Claeys
explique: “Luna est un petit gabarit. Son
crâne n’est pas très grand, si bien qu’il
est difficile d’y installer une caméra.
Comme celle-ci ne pouvait pas être trop
lourde, un artiste brugeois a conçu un
modèle spécialement adapté aux dimensions
de la tête de Luna.”
Luna est essentiellement mise à contribution
sur le terrain d’action de la police de
la navigation, dans les ports donc, où elle
fouille les terminaux à remorques et à
conteneurs afin d’y rechercher des illégaux.
Son travail, Luna le fait avec brio:
âgée de presque trois ans, la chienne a
déjà découvert, munie ou non d’une
caméra, quelque 200 illégaux sur une
période de dix-huit mois. Mais qu’est-ce
qui rend ce chien si spécial?
Jorn répond: “Grâce à la caméra à infrarouge,
Luna peut voir à une distance de 10
mètres dans l’obscurité, tandis que de
mon côté, je peux suivre les images – qui
sont toutes enregistrées – en direct sur
mon écran de contrôle. Je veille à rester
aussi près que possible d’elle pour la guider
avec ma voix. Lorsque je lui demande
de rester immobile près d’un objet portant
une inscription, elle obtempère, me permettant
ainsi de filmer l’objet avec précision.
De plus, je peux la faire se déplacer
sur de très grandes distances à l’aide d’un
laser (de classe 3 B, pour les connaisseurs).
Il me suffit de lui indiquer un objet
déterminé pour qu’elle aille à sa rencontre.
C’est plutôt unique. Elle peut également,
lorsqu’elle en reçoit l’ordre, rapporter
un objet sans l’avoir senti, ce qui est
tout aussi exceptionnel.”
Plus tard dans la journée, nous avons pu
nous rendre compte de nos propres yeux
de la manière dont le border collie répond
brillamment à tous les ordres qu’on lui
donne (“right, left, haut, bas”, etc.) et dont
il peut être hissé en toute facilité à l’aide
d’une armature spéciale. Jorn précise:
“La police judiciaire fédérale fait parfois
appel à nos services. Il arrive ainsi que
Luna doive explorer les caves et greniers à
la recherche, par exemple, de travailleurs
illégaux chinois. Dans les affaires de disparition,
Luna est parfois introduite dans
des conduits d’égouts, un endroit inaccessible
aux policiers.”
S.V.P.
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Photos Jos Balcaen

p40 inforevue 032008 . affaires en ‘court’
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Réseaux d’information de quartier
Action caritative
Alerte par SMS
BRUXELLES – Un certain
nombre de réseaux d’information
de quartier (RIQ) et
de services de police se
servent à présent de SMS
pour avertir les citoyens en
cas de risque de cambriolage,
d’actes criminels,
d’escroqueries et d’autres
pratiques frauduleuses.
Ce système de prévention
est rapide et relativement simple. Supposons qu’un service
de police locale reçoive un appel à la suite d’un cambriolage
auprès d’un commerçant. Une équipe d’intervention se
charge des constatations et, simultanément, l’officier de
police judiciaire décide d’avertir les autres commerçants du
quartier (qui se sont regroupés en un RIQ spécifique) en leur
envoyant un message par SMS. Pour ce faire, il se connecte
au site web RIQ, y introduit le message et l’envoie d’un seul
clic aux membres du RIQ dont les numéros de GSM sont
enregistrés dans un fichier. Au sein de la zone de police
Arro Ieper, ce système de prévention a immédiatement
porté ses fruits. Un commerçant vigilant ayant reçu par SMS
l’avertissement d’un vol et le signalement des auteurs, a
reconnu les suspects dans son voisinage. Il a ensuite averti
la police qui a pu surprendre les auteurs en flagrant délit et
les arrêter.
Le système de prévention par SMS peut être utilisé en combinaison
avec des e-mails. L’avantage des messages envoyés
par courrier électronique est qu’ils peuvent contenir des
informations plus détaillées. Cependant, le destinataire
doit alors (généralement) disposer d’un ordinateur à portée
de main.
Les réseaux d’information de quartier sont des partenaires
importants de la police. Il s’agit d’une initiative de sécurité
nationale à laquelle adhèrent pas moins de 40 000 entrepreneurs
et particuliers. Pour mettre en œuvre ce nouveau
système de communication par SMS, le RIQ a fait appel à
une société spécialisée dans le développement de solutions
de sécurité via la téléphonie mobile et internet. Le système
de prévention par SMS coûte 1 euro par mois pour tous les
membres du RIQ.
Pour le moment, tous les RIQ n’utilisent pas encore ce
moyen de communication. “Parce que nous estimons qu’il
a des restrictions”, affirme un commissaire de Flandre
orientale. “On ne parvient pas toujours à contacter tous les
membres du RIQ. Cela
peut être dû à la portée
limitée des signaux
d’émission dans des
régions rurales isolées
ou au fait que certains
membres du RIQ, par
exemple des personnes
plus âgées, ne disposent
tout simplement
pas d’un GSM!”
Vous trouverez d’avantage
d’informations sur
les RIQ sur:
@ www.vps.fgov.be
S.D.
Photo Petra De Weser
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“Se battre
jusqu’au bout”
COMINES-WARNETON – Le 21 juin dernier, la zone de police
(ZP) de Comines-Warneton a participé à l'organisation d’une
journée caritative.
Le 21 juin est la journée mondiale de la sclérose latérale
amyotrophique (SLA). Il s'agit d'une maladie incurable, rare
et neurodégénératrice, appelée également ‘maladie de
Charcot’. André Boucq, un Cominois atteint de cette maladie,
a décidé de se battre jusqu'au bout, se faisant le porte-parole
de tous ceux qui souffrent d'un mal aujourd'hui sans véritable
traitement. Suite à son appel en vue de l'organisation
d'une journée de sensibilisation, une chaîne s'est mise en
place. La zone de police de Comines s'est associée à cette
initiative en présentant une démonstration de maîtreschiens.
Sur le parking de la maison de la jeunesse et de la
culture (MJC), devant un public fort nombreux, cinq maîtrechiens
venus de différentes zones ainsi que de la police fédérale
ont effectué des mises en situation dans lesquelles les
chiens peuvent être utilisés. A l’issue de cette démonstration,
nous avons félicité André Boucq pour son combat et lui
avons remis une plaquette souvenir en se promettant de se
revoir régulièrement.
Christian Vercaigne
ZP Comines-Warneton
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Photos police locale

Photo Jos Balcaen
affaires en ‘court’ . inforevue 032008 p41
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Excellence dans la fonction de police à Heusden-Zolder
La première zone de
police auréolée des
cinq étoiles EFQM!
HEUSDEN-ZOLDER – Le vendredi 20 juin 2008, Geert Luypaert, chef de corps de la zone de police
Heusden-Zolder, s’est vu remettre le label de qualité Recognised for Excellence par le ministre de
l’Intérieur, Patrick Dewael. Cette zone de police limbourgeoise peut se targuer du titre du “premier
service de police auréolé des cinq étoiles EFQM”.
L’obtention de ce certificat prestigieux couronne les efforts déployés depuis plusieurs années par
ce corps de police en vue d’assurer la qualité dans tous les aspects du travail policier. Avant d’en
arriver là, la zone de police Heusden-Zolder a dû introduire un vaste dossier décrivant la zone de
police au regard des critères du modèle EFQM. Deux assesseurs ont scellé le sort de Heusden-
Zolder durant une visite sur place.
La direction du corps de police de Heusden-Zolder utilise le modèle EFQM pour créer un climat
de travail positif. Comme Geert Luypaert le déclare dans l’Inforevue 2/2005: “Je suis un fervent
partisan d’une approche humaine et axée sur les gens, dans le cadre de laquelle les collaborateurs
peuvent compter sur l’appui de la direction. Ma porte est toujours ouverte. Ici, tout le
monde s’appelle par son prénom, ce qui est caractéristique de notre culture organisationnelle.
Ce ne sont pas nos insignes qui inspirent le respect, mais nos paroles et nos actes. De temps en
temps, je me rends également sur le terrain pour exécuter des activités opérationnelles. Cela
crée un lien de confiance et de respect réciproque entre la direction et la base.”
Le fonctionnement par projets (utilisation de tableaux de bord… ) et l’implication importante des
collaborateurs constituent l’un des points forts de l’organisation de la police limbourgeoise.
@ www.lokalepolitie.be/heusden-zolder
@ www.efqm.org
@ www.bbest.be
S.D.
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Lauréat
On appelle ça le bonheur
ZAVENTEM – Parmi plus de trois mille ‘heureux’, l’inspecteur
principal Danny Verwimp de la police judiciaire fédérale de
Bruxelles (division de recherche Airport) a été élu Gelukkigste
werknemer 2008 (travailleur le plus heureux de l’année 2008).
Ce titre lui a été décerné par le journal des carrières Jobat, un
supplément des journaux Het Nieuwsblad, De Gentenaar et De
Standaard.
Tout a commencé lorsque Danny a participé à une enquête
menée par Jobat. Il s’est présenté en répondant à une dizaine
de questions et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il
s’est retrouvé parmi les dix finalistes et a remporté le trophée
et un voyage au Mexique. En voilà, un homme heureux!
“Suivant l’exemple de mon père, je suis entré en service à la gendarmerie
le 27 juin 1977. Tout comme lui, je souhaitais être au
service des autres. Dans les années quatre-vingt, les faits imputés
aux tueurs du Brabant wallon m’ont permis d’explorer cette
belle province. Depuis 1988, je mène des enquêtes sur la grande
criminalité à l’aéroport. J’ai eu la chance de participer, au fil de
ma carrière, à toute sortes de cours, d’examens… qui m’ont permis
de tracer ma propre voie. J’ai appris que lorsque les choses
ne se déroulent pas comme prévu, il faut chercher une autre voie,
il ne faut pas en rester là et perdre son temps à maugréer. Il faut
au contraire aller de l’avant. Un objectif ne peut être atteint que si
on le souhaite vraiment, si l’on fait suffisamment preuve d’initiative
et si l’on travaille dans la joie. Si l’on ajoute à cela une attitude
positive, un bon esprit d’équipe, une certaine dose de flexibilité
et un bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée,
la chance vous sourit”, déclare Danny.
Autre point positif: le soutien et la reconnaissance de ses collègues
et de ses supérieurs. “L’équipe de Jobat a discuté avec eux
à mon insu. Au cours de ces entrevues, ils ont tous déclaré qu’il
leur semblait évident que je reçoive le trophée. Ça fait vraiment
plaisir de savoir que tout le monde n’a parlé de moi qu’en des
termes élogieux”, conclut Danny.
L’année prochaine, lui et son épouse se rendront au Mexique,
dans un complexe quatre étoiles où ils seront comme des coqs
en pâte. Cette récompense, il l’a bien méritée.
S.V.P.
Photo Lavinia Wouters
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Photo police locale

p42 inforevue 032008 . affaires en ‘court’
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Intranet ZP Sylle et Dendre
L’oeuvre d’un autodidacte
LENS – Depuis mai dernier, les 95 membres
du personnel de la zone Sylle et
Dendre (Brugelette/Chièvres/Jurbise/
Lens/Enghien/Silly) disposent d’un tout
nouvel intranet. Il a été développé par
Jean-Marc Theunissen, inspecteur au
service d’enquête et de recherche. En
trois mois de temps, en-dehors de ses
heures de service, ce passionné d’informatique
a créé un outil qui répond aux
besoins de communication exprimés par
les membres du personnel. “Un bel
exemple de motivation et d’engagement,
je l’en félicite. Les petites zones ne disposant
pas de moyens importants sont souvent
heureuses de pouvoir compter sur
l’imagination et la créativité de leurs collaborateurs”,
se réjouit Jean-Luc Martin,
chef de corps.
Le système a été développé de telle
manière qu’il est impossible de passer à
côté de l’information. Chaque fois qu’un
policier ou membre du personnel civil
ouvre ISLP 1 , l’intranet apparaît à l’écran
avec, en exergue, les dernières nouvelles,
qu’elles soient opérationnelles ou pas.
La page d’accueil du site compte, par
ailleurs, six menus principaux:
Informations (des différentes autorités et
services), Services (grilles et rôles de
garde), Répertoires (téléphoniques,
notamment avec accès au CRC de Portal),
Bases (code pénal, code de déontologie,
etc.) et Divers (infos syndicales, sociales,
etc.). Tout est à portée de clic!
“Une dizaine de personnes au sein de la
zone, dont le gestionnaire technique, les
responsables des ressources humaines
et de la logistique, la secrétaire du chef
de corps ou encore le directeur des opérations
ont reçu les accès nécessaires
pour alimenter le site. Ils ont, bien
entendu, été formés préalablement”,
explique Jean-Marc Theunissen.
Cet autodidacte a travaillé en format
HTML et HTA pour rendre la navigation,
la consultation et le téléchargement très
souples et rapides. “Notre zone s’étend
sur 280 km 2 , avec six sites. Le serveur
est à Chièvres. Avec l’ancien système, le
téléchargement de documents relativement
lourds prenait beaucoup de temps.
Aujourd’hui, pour accéder, par exemple,
à un gros fichier Powerpoint, vous ne
mettez plus que 30 secondes, pour 3
minutes 30 auparavant.”
Gain de temps, mais aussi gain de papier
car les notes les plus importantes sont
directement mises à disposition sur le
site.
La réputation de l’intranet a déjà franchi
les frontières de la zone. Il a récemment
été présenté aux chefs de corps de l’arrondissement
judiciaire de Mons.
Diverses polices locales ont demandé à
l’utiliser. “Le système est transposable
et adaptable partout, notamment pour
nos collègues néerlandophones. Il ne
pèse en effet que 3,11 mégas.”
Intéressés? Vous pouvez contacter
Jean-Marc Theunissen par mail à
l’adresse ser.sylledendre@skynet.be.
(1) Information system for the local police.
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B.D.
Photo Jos Balcaen

BRUXELLES/PARIS – Lors des dernières
vacances d’été, la Police nationale de
Paris a pris des couleurs internationales.
Pour pouvoir réserver un accueil de qualité
supérieure, dans la langue nationale,
aux hordes de touristes qui visitent la
Ville lumière en juillet et août, des policiers
d’Allemagne, des Pays-Bas,
d’Espagne et de Belgique1 (la Pologne et
l’Italie sont aussi venues jeter un coup
d’œil) sont venus prêter main-forte à
leurs collègues français. Quelques commissariats
des 1er , 7e et 8e arrondissements,
où se trouvent bon nombre de
pôles d’attraction touristiques comme les
Champs-Élysées et la Tour Eiffel, ainsi
que le poste de police de la Gare du Nord
de Paris ont ainsi été temporairement
rebaptisés ‘commissariats européens’.
Cette primeur, qui veut que des policiers
patrouillent, en uniforme et armés, dans
une ville étrangère, a été rendue possible
par le Traité de Prüm.
Le Traité de Prüm a pour objectif d’intensifier
la coopération policière transfrontalière
au sein de l’Union européenne,
en particulier pour lutter contre le
terrorisme, la criminalité transfrontalière
et l’immigration illégale. Ce traité a été
signé le 27 mai 2005 entre la Belgique,
les Pays-Bas, le Luxembourg,
l’Allemagne, l’Autriche, la France et
l’Espagne. Entre-temps, dix autres pays
ont donné leur adhésion, à savoir la
Bulgarie, la Finlande, la Grèce, la
Hongrie, l’Italie, le Portugal, la Roumanie,
la Slovénie, la Slovaquie et la Suède.
Le traité énumère toute une série de
formes de coopération possibles:
❙ la consultation mutuelle, directe et
automatisée des fichiers ADN (limitée
en Belgique aux données ADN des
personnes condamnées), des fichiers
de données dactyloscopiques et des
registres d’immatriculation des
véhicules;
❙ la transmission de données à caractère
personnel en vue de prévenir des
infractions terroristes;
❙ l’organisation d’opérations communes
(patrouilles et contrôles);
❙ l’intervention transfrontalière spontanée
en situation d’urgence ;
❙ l’assistance lors d’événements de
grande envergure, de catastrophes et
d’accidents graves.
Le Traité de Prüm est entré en vigueur
dans notre pays le 6 mai 2007. La France
a ratifié le traité le 2 août 2007 et peut
affaires en ‘court’ . inforevue 032008 p43
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Coopération policière internationale
Des commissariats
européens
à Paris
l’appliquer depuis le 31 décembre 2007.
Les ‘commissariats européens’ à Paris,
qui ont fait les gros titres des journaux
plus d’une fois cet été, ont pris corps sous
l’impulsion du Président français, Nicolas
Sarkozy, qui assure momentanément la
présidence de l’Union européenne.
Bien qu’étant une primeur, la présence
de patrouilles belges à Paris n’est pas un
exemple unique de coopération transfrontalière.
À Maastricht et à Breda par exemple,
les policiers néerlandais, belges et
français collaborent depuis un certain
nombre d’années sous la forme de Joint
Hit Teams afin de lutter contre le tourisme
et le trafic de drogues transfrontaliers
(cf. Inforevue 4/2005). Aussi, depuis
juin 2004, la police belge des chemins de
fer patrouille avec son homologue français
sur les trains Eurostar entre Bruxelles et
Paris en vue de lutter plus efficacement
contre l’immigration illégale et d’accroître
la sécurité générale sur cette ligne ferroviaire.
La ratification du Traité de Prüm a
permis récemment l’augmentation et l’intensification
de ces contrôles communs.
@ Pour plus d’infos: site intranet (Portal)
de CGI.
S.D.
(1) Lisez le récit des policiers belges en page 8
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Photo Lavinia Wouters
p44 inforevue 032008 . affaires en ‘court’
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Faux monnayage en Lituanie
Marque de reconnaissance
pour un expert belge
BRUXELLES – Un expert en faux monnayage
de la Direction de la lutte contre la
criminalité économique et financière de la
police judiciaire fédérale, le commissaire
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Saisie de drogue au Tadjikistan
Un policier belge prépare le terrain
DOUCHANBÉ – En mars 2008, Marc
Vanhulle, commissaire judiciaire et expert
en matière de drogues de la police
judiciaire fédérale, s’est rendu en Asie centrale
afin de partager avec les autorités et
les services de police locaux les connaissances
et l’expertise acquises par la
Belgique dans le domaine de la lutte contre
la drogue. Désormais, le trafic de drogues,
les routes empruntées pour ce trafic, le
profil des passeurs de drogues, les indicateurs
de risque dans les aéroports et les
gares… n’ont plus de secret pour eux.
judiciaire Benoit Gosset (à droite sur la
photo ci-contre), a reçu la décoration officielle
UÏ paramà policijai (traduction: Pour
l’assistance apportée à la police) qui est
une marque de reconnaissance officielle
attribuée par le commissaire général de la
police lituanienne aux personnes qui
apportent une aide majeure à ce service.
Dans le cadre d’un projet franco-lituanien
(PHARE) visant à améliorer la capacité de
la police lituanienne à lutter contre le faux
monnayage et les autres faux moyens de
paiement, les responsables français et
lituaniens du projet ont souhaité faire intervenir
des experts de haut niveau afin d’examiner
la situation sur place et d’évaluer les
possibilités concrètes d’amélioration de
l’approche de la police lituanienne vis-à-vis
de ces phénomènes, mais aussi de voir
comment étendre la coopération avec les
autres autorités impliquées dans la lutte.
C’est ainsi qu’il a été fait appel au commissaire
judiciaire Benoit Gosset qui, en tant
Cette formation n’a pas tardé à porter ses
fruits pour les services de police et de
douane du Tadjikistan. En l’espace de quelques
mois seulement, ils ont intercepté
plusieurs passeurs de drogue à l’aéroport
de Douchanbé, alors que ces derniers
s’apprêtaient à se rendre à Istanbul. Des
dizaines de kilos d’héroïne ont pu être
saisis. L’officier de liaison à Moscou, Emile
Moulron, s’est dit satisfait et fier de voir
l’expertise belge concourir à ces résultats.
L’Asie centrale, qui comprend des pays tels
que l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, la
qu’expert belge, a été amené à intervenir à
la fois dans la phase préparatoire et dans la
phase d’exécution du projet.
Ainsi, après avoir préparé un plan d’audit
stratégique sur la situation de la lutte
contre ces formes de criminalité, sa tâche a
été de coordonner l’équipe multidisciplinaire
d’experts français chargée de mener
sur place cet audit stratégique et de formuler
les recommandations nécessaires, dans
la perspective de répondre d’une part aux
exigences actuelles formulées par la législation
européenne, et d’autre part de préparer
la Lituanie à l’introduction de l’euro.
Le colonel français Alain Colle, chef de
projet: “La qualité de la préparation, la
construction élaborée du plan de travail,
la conduite rigoureuse et la restitution
fidèle de chacune des activités, la justesse
des recommandations formulées,… ont
grandement permis à ce projet d'être
reconnu comme un brillant succès, tant
par les autorités lituaniennes que françaises.
De septembre 2006 à fin juin 2008,
l'implication sans réserve de l’expert
belge a démontré son très grand professionnalisme,
son sens aigu du consensus
efficace et ses compétences de grand
spécialiste du domaine.”
S.D.
République kirghize, le Tadjikistan, le
Turkménistan et l’Ouzbékistan, se trouve
sur la route empruntée pour le trafic d’héroïne
(pure) à partir de l’Afghanistan. Le vol
qui relie Douchanbé (Tadjikistan) et Istanbul
(Turquie) est un vol à risque. Il est frappant
de constater que les trafiquants d’héroïne
ont de plus en plus recours à des étrangers
d’Asie du Sud-Est (Philippines) ou d’Afrique
(principalement du Nigéria). Maintenant
que les autorités le savent également, les
passeurs auront maille à partir avec elles…
S.D.
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Photos Jean-Pol Schrauwen
affaires en ‘court’ . inforevue 032008 p45
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Collaboration police et douane
Logé sous le même toît
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Coopération policière internationale
Expertise belge versus contrefaçon turque
BRUXELLES/ANKARA – L’inspecteur principal
Chris Vansteenkiste, un expert belge
appartenant à la Direction de la lutte
contre la criminalité économique et financière
de la police judiciaire fédérale, a
répondu à l’invitation de la police turque
en se rendant dans le Bosphore pour y
présenter l’approche de la contrefaçon et
de la piraterie de la PJF. “La Turquie doit
surtout faire face à la contrefaçon d’articles
de maroquinerie, de vêtements et
d’œuvres protégées par les droits d’auteur,
comme les CD et les livres. La
police turque a montré de l’intérêt pour
notre façon de travailler, une méthode
assez nouvelle pour elle. J’entends par là
notre approche intégrale et intégrée et
notre collaboration avec des partenaires
externes comme la douane et les services
d’inspection économique. Nous leur montrons
donc comment nous procédons sans
pour autant leur imposer notre méthode.
La police d’Istanbul a d’ailleurs une expérience
certaine en la matière et a déjà
obtenu des résultats enviables.”
L’appui que nous fournissons à la police
turque entre dans le cadre d’un projet
Twinning mené entre la Turquie et le
Danemark pour lequel le Danemark a
fait appel à des spécialistes français,
nord-irlandais et belges. Twinning est un
programme de financement de la
Commission européenne qui procure
assistance à 35 États bénéficiaires
d’Europe de l’Est et du bassin méditerranéen
dans le développement d’administra-
EYNATTEN – Le 1 er juillet 2008, la police fédérale et la
douane ont inauguré le nouveau complex collectif Eynatten-
Lichtenbusch, en présence du ministre des Finances Didier
Reynders.
Le commissaire divisionnaire André Desenfants, directeurcoordinateur
administratif d’Eupen: “Ces nouveaux bâtiments
faciliteront la collaboration entre les services de police et
de douane belges et la police allemande. Ceux-ci peuvent à
présent se réunir et organiser ensemble des contrôles transfrontaliers
dans des locaux modernes. De plus, ces bâtiments
sont situés à l’endroit idéal pour effectuer ces contrôles, près
d’un grand axe routier.”
Les nouveaux bâtiments hébergent l’unique poste binational
belgo-allemand. Cela signifie que toutes les extraditions de la
Belgique vers l’Allemagne et vice-versa, mais aussi les remises
à la frontière de personnes en séjour illégal sont exécutées via
ce complexe.
Ce nouveau poste, dont la construction a débuté en mai 2005,
remplace l’ancien poste police-douane.
CGPW
tions efficaces et modernes ainsi que dans
la transposition, la mise en oeuvre et l’application
de la réglementation européenne.
“S’il veut offrir une réelle plus-value, un
tel projet d’échange international ne peut
pas se contenter de contacts unilatéraux.
Nous partageons notre expertise et nous
découvrons en même temps d’autres
idées. Les nombreux nouveaux contacts
établis sont profitables à tous et ne peuvent
que faciliter la coopération avec les
services de police étrangers dans le
futur”, conclut Chris Vansteenkiste.
Pour de plus amples informations sur
Twinning, surfez sur le site intranet
(Portal) de la Direction de la coopération
internationale (CGI).
S.D.
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Photos Petra De Weser

p46 inforevue 032008 . affaires en ‘court’
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Photos Jos Balcaen
ZP Samson
Agents de police sur trois roues
PIAGGIO MP3
Vitesse maximale: 100 km/h (125 cc) ou
125 km/h (250 cc)
Poids: 199 kg (125 cc) ou 204 kg (250 cc)
Longueur/largeur: 213 cm/74,5 cm
Hauteur de la selle: 78 cm
Démarrage: électrique
Ecartement entre les deux roues avant: 42 cm
TAMINES – Pour avoir parcouru les rues de cette petite cité du
bord de Sambre avec les agents de police, nous pouvons vous
assurer qu’ils ne passent pas inaperçus… La zone de police
Samsom (Sambreville/Sombreffe) a récemment fait l’acquisition
de deux petites motocyclettes à trois roues, des Piaggio MP3,
une d’une cyclindrée de 125 cc, l’autre de 250 cc. Particularité:
les deux roues sont situées sur le train avant du véhicule.
”Ce sont des petites motos très souples, avec une boîte de vitesse
automatique, pratiques pour rouler en agglomération. Elles sont
utilisées par quatre agents de police pour les déplacements au
sein de la zone, des missions de surveillance, d’apostilles, d’escorte
de cortèges carnavalesques ainsi que dans le cadre des
contrôles de cyclomoteurs“, explique le commissaire Eric
Daujeumont, chef du service trafic.
Les agents de police sont également ravis: ”La Piaggio allie la
souplesse d’une moto à la stabilité d’une voiture“, assure l’agent
David Marcipont. ”Pour tomber, il faut presque le faire exprès.
Contrairement à une mobylette ou à un scooter classique, une
roue avant, au minimum, reste toujours en contact avec le sol
lorsqu’on passe sur des routes dégradées. Même à l’arrêt, il
n’est pas nécessaire de mettre la béquille, il suffit d’appuyer sur
un bouton pour rigidifier l’essieu avant et assurer la stabilité de
la moto.“
Auparavant, les agents de police se déplaçaient à pied ou en
voiture. Pour l’agent Wivine Moustier, l’acquisition des Piaggio
renforce la proximité avec les gens: ”Cela donne une autre image
de la police qu’une voiture qui passe. La population nous interpelle,
vient vers nous, nous parle… C’est une autre forme de
contact qui s’est établie. Et puis, les Piaggio nous permettent
d’accéder plus facilement à des endroits où nous ne pouvions
nous rendre en voiture.“
Seule la version 250 cm 3 de la moto nécessite un permis de
conduire A. Parmi les agents de police de la zone, deux sur
quatre disposent de ce précieux sésame.
Les deux Piaggio ont été acquis grâce au Fonds de sécurité
routière. Coût? 19 500 euros pour les deux, ‘stripés’ et équipés
d’un bitonal, de deux feux bleus à l’avant et d’un à l’arrière avec
mât. Les agents ont également été équipés de casques avec
système de communication intégré.
Stabilité, sécurité et proximité, trois maîtres-mots pour ce que
les responsables de la zone Samsom estiment être de maîtresachats.
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B.D

affaires en ‘court’ . inforevue 032008 p47
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La coopération entre la Banque nationale
et les services de police (partie 2)
Astrid assure la
communication
BRUXELLES - Lors du drame du Heysel survenu
en 1985, il s’est avéré que les différents services de
secours et de sécurité utilisaient un système de
communication différent et ne parvenaient pas à
entrer en contact par le biais de la radio. Ce constat a
débouché, en 1998, sur la création d’Astrid, un réseau
numérique fonctionnant sur la base du système Tetra,
la norme européenne pour la radiocommunication des
services de secours. Si le système de communication
des services de police repose sur Astrid, les ambulances,
les hôpitaux, les pompiers, la Croix rouge, la protection
civile, la douane, les Services publics fédéraux
(SPF) Santé publique, Justice et Défense sont également
connectés au système, à l’instar de plusieurs
entreprises Seveso, transporteurs de fonds et... la
Banque nationale (BNB).
Jusqu’il y a une dizaine d’années, la BNB et les
services de police communiquaient entre eux par
téléphone. Les liaisons “d’alerte” passaient par les
lignes de Belgacom. Une radiofréquence analogique
complétait l’ensemble. La plupart de ces moyens de
communication ont entre-temps été remplacés par
Astrid. La qualité du son a été considérablement
améliorée et la confidentialité des communications
est mieux protégée.
Communication de crise
Dans le cadre des transports de fonds, Astrid garantit
une communication protégée en permanence entre
le camion et l’escorte. Ces derniers ont également la
possibilité de contacter le siège central et l’établissement
de destination. Les transports de valeurs sont
en outre suivis constamment par GPS.
Le réseau Astrid n'est pas seulement utilisé pour
protéger les transports de valeur, il permet également
aux cellules de crise du Comité de stabilité financière
de communiquer avec les principaux acteurs du secteur
financier en cas de crise opérationnelle.
Écoutes impossibles
Avant, l’alerte pouvait être donnée à l’aide de la ligne
directe entre les établissements et l’ancienne gendarmerie.
Astrid assure désormais cette tâche, si bien
qu’en cas d’alerte, une communication directe peut
être effectuée entre l’établissement et la centrale
d’alerte de la police. Le système Astrid permet également
aux veilleurs de nuit présents dans les différents
établissements de communiquer entre eux d’une
manière sûre.
Il est impossible d’écouter les conversations effectuées
à l’aide d’Astrid car elles sont toutes cryptées.
Les autres utilisateurs d’Astrid n’ont pas non plus
la possibilité d’écouter les conversations d’autres
personnes car des groupes distincts sont créés à
chaque fois, en fonction des besoins. Au cours de ces dernières
années, de nombreux tests ont été effectués au sein de la BNB afin
d’examiner les possibilités des appareils, surtout en ce qui concerne
leur fonctionnement et leur couverture au sein de bâtiments.
Jan Loubin
(BNB)
Photos Petra De Weser
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Photo Violet Crobett Brock
p48 inforevue 032008 . affaires en ‘court’
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Police de la navigation
Hommage à des actes héroïques
OSTENDE – Lors d’une visite rendue à la police de la navigation
(SPN) le 21 août 2008, Fernand Koekelberg, le commissaire
général de la police fédérale a rendu hommage à trois membres
du personnel qui se sont distingués par des actes exceptionnels.
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Une nouvelle brochure
‘L’Escorte royale à cheval,
une tradition de prestige’
BRUXELLES – Vous le savez certainement 1 , l’Escorte royale à cheval fête cette année son 70 e anniversaire. Pour commémorer cet
événement, le Service cavalerie de la Réserve générale, le Service de communication interne et le Service historique de la police
fédérale ont réalisé une nouvelle plaquette de présentation de l’unité.
En 30 pages richement illustrées, cette brochure évoque l’histoire de l’Escorte royale, mais aussi sa composition, ses formations et
évolutions ainsi que, bien sûr, sa tenue si caractéristique.
Une manière de rendre hommage à une unité qui, selon le roi Albert II et la reine Paola: ”…s’est toujours distinguée par le caractère
prestigieux de ses apparitions et par son fidèle attachement à la Monarchie.“
Cette publication n’est pas destinée au grand public,
mais sera surtout utilisée dans un contexte protocolaire,
par exemple lors de visites de délégations étrangères.
Néanmoins, 50 abonnés de l’Inforevue peuvent en
gagner un exemplaire en répondant aux deux questions
suivantes:
1. Quel artiste belge a été invité, en 1938, à présenter
un projet d’uniforme pour les cavaliers de l’Escorte
royale?
2. A quelle hauteur de la voiture royale chevauche toujours
le commandant de l’Escorte?
Envoyez vos réponses pour le vendredi 7 novembre
2008 au plus tard, soit par mail à inforevue@police.be,
soit par courrier à DGS/DSI-Inforevue, Concours
Escorte royale, rue Fritz Toussaint, 8 à 1050 Bruxelles.
Si nous avons plus de 50 bonnes réponses aux deux
questions, un tirage au sort départagera les gagnants.
N’oubliez pas de mentionner votre numéro d’abonné.
Bonne chance!
(1) Lire dans l’Inforevue 2/2008, p. 34.
B.D.
Le 19 juin 2008, deux jeunes se sont retrouvés en difficulté à la
hauteur de la Klein Strand à Ostende. Ce jour-là, une tempête
sévissait, avec des rafales de vent atteignant 7 Beaufort. En
dépit de la météo désastreuse, les deux jeunes gens avaient
décidé d’aller nager dans une zone interdite. À bout de force,
ils étaient projetés par les vagues contre les étais de l’estacade
ouest. La patrouille de police s’est précipitée sur les lieux à
bord d’un RHIB (Rigid Hull Inflatable Boat) de la SPN. Les
inspecteurs Jason Christaen et Dirk Santens ont réussi à sortir
de l’eau les deux victimes imprudentes. “Étant donné les conditions
particulièrement difficiles ce jour-là, les deux jeunes ne
doivent leur salut qu’au professionnalisme et à la ténacité des
deux inspecteurs”, déclare Dirk Calemyn, chef de la police de la
navigation.
Au printemps, l’inspecteur Danny Nuyens, un troisième collègue
de la SPN, était parvenu à déjouer de justesse une tentative de
suicide. “Le courage et l’abnégation avec lesquels il a mené
cette intervention à bien sont considérés par les membres de la
SPN, mais aussi par les autorités informées, comme exceptionnels
et exemplaires”, conclut Dirk Calemyn.
S.D.
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Photo Jos Balcaen

Photos: www.politiesport.nl
Médaille de bronze
pour les belges
affaires en ‘court’ . inforevue 032008 p49
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Championnat d’europe de cyclisme
KORNHOM – Les 4, 5 et 6 juin 2008, la
Fédération sportive européenne de la
police a organisé le championnat
d’Europe de cyclisme à Kornhom (Pays-
Bas). La délégation belge n’y a certainement
pas obtenu de mauvais résultats.
Que du contraire! Pour la première fois
depuis la création de la Fédération sportive
de la police belge, un compatriote est
parvenu à décrocher une médaille de
bronze. Cette première revient à l’inspecteur
Tom Stremersch de la zone de police
Sint-Gillis-Waas/Stekene.
L’excellente prestation des policiers et de
la policière belges est d’autant plus
exceptionnelle que la plupart des participants
étaient des sportifs quasi profes-
sionnels. En effet, dans de nombreux pays
européens les sportifs de haut niveau sont
parachutés au sein de services de police.
Nos participants belges, par contre, pratiquent
leur sport uniquement en dehors de
leurs tâches quotidiennes en tant que
policiers. Leurs résultats remarquables et
surtout la manière dont ils ont pu se distinguer
au niveau international, démontrent
leur grande motivation, leur dévouement
et leur esprit d’équipe.
Esprit d’équipe
Stefaan D’hoore, l’entraîneur national,
encence l’esprit d’équipe de nos champions
belges: “Au cours des deux épreuves
sur route, les Belges se sont manifes-
tés à deux reprises en tant qu’équipe.
Lors de la première épreuve, Tom De Beer
a dominé tout le monde en roulant de
manière offensive sur presque tout le
parcours. Au cours de la seconde épreuve,
toute l’équipe a organisé la poursuite.
Les Belges ont roulé en tête pendant de
nombreux kilomètres. Le résultat de cette
solidarité a été la cerise sur le gâteau:
une première médaille remportée lors
d’un championnat européen de cyclisme
pour hommes. En dehors des épreuves,
cette équipe constituait également un
groupe soudé et ce fut un plaisir de pouvoir
en faire partie.”
COMPOSITION DE LA DÉLÉGATION BELGE
Hommes:
❙ Tom Stremersch (ZP Sint-Gillis-Waas/Stekene)
❙ Tom De Beer (ZP Hamme/Waasmunster)
❙ Pascal Baetens (ZP Erpe-Mere)
❙ Jurgen De Smet (WPR Wetteren)
❙ Kris Lissens (ZP Anderlecht)
❙ Kevin Van Den Eeckhout (Pivo Asse)
Dames: Joke Meynckens (ZP Bruxelles-Capitale/Ixelles)
Coach: Stefaan D’hoore (ZP Meetjesland)
Accompagnateurs: Dirk Leysen (CIC Anvers), Chris Sabbe
(ZP RIHO)
Chef de la délégation: Luc Smeyers (ZP Neteland)
S.D.
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p50 inforevue 032008 . affaires en ‘court’
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Autochtones à Québec
La police dans une réserve indienne
WENDAKE/QUEBEC – Le Québec a la
Sûreté du Québec comme notre pays a
la police fédérale. On y trouve également,
comme chez nous, des services
de police locaux ainsi qu’une ‘police
de village’ pour les communautés
d’autochtones, c’est-à-dire d’Indiens,
les habitants originels du continent
nord-américain.
Wendake ou le Village des Hurons est
l’une de ces communautés ou – dit plus
crûment – une réserve comptant 1550
âmes. Pas de tentes indiennes, pas de
vaste domaine naturel, Wendake est à
vrai dire un village somme toute banal
dans les faubourgs de Québec. Avec,
toutefois, quelques particularités: la
population porte des coiffes d’Indiens,
les rues portent le nom d’un chef, le village
dispose d’une certaine autonomie
(sur les plans politique et des impôts)
et de sa propre… police.
Le corps de police de Wendake –
composé de sept policiers permanents,
d’un directeur, de deux véhicules
d’intervention et d’une voiture banalisée
– n’a de compétences que sur le territoire
du village de Wendake.
La Sûreté du Québec et la Gendarmerie
royale du Canada exercent bien sûr
également leurs compétences dans la
réserve.
@ www.wendake.ca
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Coopération transfrontalière
Séminaires entre la Meuse et le Rhin
KERKRADE - La NeBeDeAgPol, soit la Niederländisch-Belgisch-Deutsche Arbeitsgemeinschaft der Polizeibehördenleiter in der
Euregio Maas-Rhein, est une initiative trilatérale visant la coopération policière dans l’Euregio Meuse-Rhin.
Cette initiative a vu le jour en 1969 et doit entre autres permettre aux fonctionnaires de police issus de la région frontalière de se
familiariser avec les méthodes de travail respectives par le biais de discussions
et d’exposés traitant de la coopération policière transfrontalière.
L’émergence de plusieurs traités ces dernières années, notamment Schengen,
Senningen et Prüm, a encouragé l’organisation de séminaires à l’occasion
desquels la problématique de la coopération policière transfrontalière devait être
approfondie.
Dans la semaine du 26 mai 2008, deux premiers séminaires de deux jours se
sont tenus pour les membres du personnel des centrales d’appel, des CIC et
des Einsatzleitstellen de la région frontalière.
Ils ont été organisés au Rolduc, un lieu de conférence situé dans la commune
néerlandaise de Kerkrade et ont rassemblé à chaque fois vingt collègues originaires
des trois pays.
Plusieurs thèmes ont été abordés, plus précisément l’organisation des différents
services de police, les traités binationaux et trinationaux ainsi que le fonctionnement
de l’EPICC.
Les dispatchers ont eu l’occasion d’approfondir la matière par le biais d’exposés
théoriques, d’études de cas ou encore de discussions de groupe. Une visite guidée
du site historique de la somptueuse abbaye de Rolduc et une soirée passée
ensemble ont clôturé la première journée.
Tous les participants se sont montrés unanimes quant à la réussite du séminaire.
Ils conseillent à leurs collègues dispatchers de la région frontalière de
s’y inscrire.
Gottfried Tarara
DSEF
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S.D.
Photos Cécile Moutiez

Photo DAR
Photo Jos Balcaen .............................................................................................................................................................................................
affaires en ‘court’ . inforevue 032008 p51
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Coopération internationale
La Belgique entraîne des Burundais
BRUXELLES – La police fédérale a mené
à bien un projet de formation destiné à la
Police nationale du Burundi (PNB).
L’objectif est d’intégrer les 20 000 membres
de la PNB dans une seule organisation
et de leur faire acquérir les aptitudes
leur permettant de fournir à la population
burundaise le service minimal auquel elle
a droit. Par ailleurs, ce projet vise également
à rétablir la confiance de la population
en sa police.
Le 20 juin 2008, le commissaire divisionnaire
Marc Dejongh a assisté à la remise
EUJUST-LEX
des diplômes à Bujumbura pour les formateurs
de la PNB qui dispenseront la
formation à l’ensemble du personnel, tous
grades confondus. Il s’agira plus précisément
d’un module relatif à l’usage de la
contrainte par la Police nationale du
Burundi.
A la demande de la Direction de la
coopération policière internationale de la
police fédérale (CGI), Marc Dejongh a
également organisé, le 20 août 2008 à
Bujumbura, un séminaire pour les cadres
de la police burundaise, en guise de
Formation de magistrats et
policiers irakiens
préparation au module de formation relatif
à l’usage légal de la contrainte. “Après le
séminaire, j’ai été invité à me rendre dans
un petit commissariat de Cibitoke, un
quartier extérieur de Bujumbura“, raconte
Marc Dejongh. “La police locale avait
retrouvé le gsm qui avait été volé à un
collègue lors d’une mission précédente.
Le voleur a été arrêté et j’ai pu récupérer
le gsm. Un bel exemple pratique de collaboration
internationale!”
Pour de plus amples informations,
consultez www.btcctb.org.
BRUXELLES - Du 30 juin au 4 juillet, la Belgique a accueilli 18
magistrats et officiers de police judiciaire irakiens venus suivre
un cours d'investigation criminelle dans des locaux mis à
disposition par le SPF Affaires étrangères. Organisée par les
pays du Benelux dans le cadre de l'action commune de l'Union
européenne baptisée EUJUST-LEX, cette formation a bénéficié
du soutien actif des SPF Affaires étrangères, Justice et Intérieur
ainsi que de l'accompagnement et de l'aide logistique de la
police fédérale.
C'est en 2005 qu'EUJUST-LEX a été mise sur pied par le Conseil
de l'Union européenne, avec pour objectif de contribuer au rétablissement
de l'Etat de droit et à la reconstruction du système
judiciaire et des forces de sécurité irakiens. A ce jour, environ
1700 magistrats, officiers de police judiciaire et responsables
d'administration pénitentiaire irakiens ont bénéficié de formations
dans le cadre d'EUJUST-LEX.
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Photo Jos Balcaen
p52 inforevue 032008 . affaires en ‘court’
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4 e prix pour Inforevue
Plume d’Or
pour crayon noir
BRUXELLES –
Le 16 juin dernier,
l’Association belge de la communication
interne décernait ses prix annuels, les
Plumes d’Or. Le talent de notre dessinateur,
Didier Castenholz, y a été primé
pour le meilleur dessin publié dans la
presse d’entreprise en 2007. Son œuvre
représente une pieuvre au volant et illustrait
un article sur la distraction dans
la circulation paru dans le magazine de
juin 2007.
Didier est inspecteur principal à la zone
de police d’Awans/Grâce-Hollogne. Il y est
responsable du pool accueil, intervention
et roulage. Il est également chargé de
cours à l’école de police de Liège. Malgré
un agenda très chargé, notre policierdessinateur
trouve encore le temps
d’exercer son art au profit des publica-
tions de la police: “Cela fait 14 ans que je
dessine pour l’institution. C’est un honneur
de recevoir ce prix“, déclare-t-il.
‘Casten’ (c’est sa signature de dessinateur)
a fait des études artistiques à Saint-
Luc, à Liège, et en est sorti avec un
diplôme de régent en arts plastiques. Il a
collaboré avec des dessinateurs connus
tels que Pierre Seron (Les Petits hommes)
et François Walthéry (Natacha, Le Vieux
bleu). En 1991, il est entré dans la gendarmerie
et a travaillé à la brigade du métro
avant de rejoindre la zone d’Awans/Grâce-
Hollogne.
Depuis qu’Inforevue a été relancé, en
2003, Didier publie dans chaque numéro
une planche de bande dessinée, Les
tribulations de Pol, un sympathique
policier bien de chez nous. “Peu à peu,
il devient célèbre dans la police intégrée”,
rigole Didier. “De nombreux collègues me
disent qu’ils commencent la lecture du
magazine par la bande dessinée. D’autres
me demandent l’autorisation d’utiliser un
dessin de Pol pour des campagnes de
prévention. C’est vraiment devenu un
collègue à part entière!“
Travailler avec Didier (et Pol!), est un plaisir:
sa courtoisie, sa disponibilité, le respect
des délais ajoutés à son talent en font
un acteur incontournable de la réalisation
du magazine de la police intégrée.
Ce prix, le quatrième pour Inforevue en
six ans, couronne une riche collaboration
de plusieurs années. Félicitations, Didier,
et merci à toi et aux autorités de la zone
d’Awans/Grâce-Hollogne qui nous permettent
de profiter de tes coups de crayon.
“A quand la compilation des tribulations
de Pol?”, nous demandent nombre de
lecteurs. La planche publiée dans cette
édition est la 26 e . Il en faut normalement
44 pour un album complet. Nous n’attendrons
sans doute pas jusque là avant de
vous réserver une petite surprise. Il paraît
même qu’Arthur Delfouille, alias l’Agent
212, pourrait prochainement venir prêter
main forte à Pol dans l’une de ses tribulations.
Comme on dit, affaire à suivre…
B.D.
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