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Vaulx en Velin - Afijma

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James Chance (voix, sax,<br />

claviers), Alex Tual (batterie),<br />

Pierre Fablet (guitare),<br />

Jacques Auvergne (basse)<br />

JamES ChanCE<br />

& LES CONTORSIONS<br />

Accompagné depuis 2004 de ses Contorsions reformés, rescapé<br />

à peine assagi de la no wave new-yorkaise à la charnière des<br />

70’s et des années 80, l’intraitable James Chance donne à nouveau<br />

des concerts explosifs : clavier maltraité, sax écorché et vociférations<br />

façon James Brown blanc, la pompadour toujours impeccable.<br />

James La Chance is back !<br />

Après une traversée du désert de près de deux déc<strong>en</strong>nies,<br />

ce retour scénique de l’icône du no wave coïncide avec la<br />

réédition bi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>ue de l’ess<strong>en</strong>tiel de sa discographie. Les deux<br />

premiers albums, Buy par James Chance & The Contorsions<br />

et Off White par James White and the Blacks, dat<strong>en</strong>t de la même<br />

année 1979. Deux disques mal embouchés, voire franchem<strong>en</strong>t<br />

nihilistes, grinçants et sexuels (Stained Sheets, Bedroom athlete)…<br />

Bref, typiquem<strong>en</strong>t new-yorkais de ces années post punk.<br />

L’homme Blanc y joue du saxo comme il chante : avec une<br />

totale abs<strong>en</strong>ce de considération pour le beau et le bon goût,<br />

nerveusem<strong>en</strong>t. Une attitude punk qui cohabite pourtant avec<br />

une auth<strong>en</strong>tique s<strong>en</strong>sibilité musicale héritée du jazz (surtout du<br />

free, certes, mais pas seulem<strong>en</strong>t) et qui lorgne avec gourmandise<br />

vers un funk crispé.<br />

Deux soirées <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec WoodsTower<br />

Aujourd’hui, le vilain de la no-wave porte <strong>en</strong>core beau, avec<br />

sa chemise à jabots et sa veste lamée or. Derrière lui, trois musici<strong>en</strong>s<br />

costauds, des R<strong>en</strong>nais, qui font sonner impeccablem<strong>en</strong>t le groove<br />

atypique du Brown blanc. S’il ne saute plus dans le public <strong>en</strong> plein<br />

morceau, s’il ne se lance plus dans de longues improvisations<br />

au saxophone, Chance est toujours un agité charismatique, pas<br />

vraim<strong>en</strong>t du g<strong>en</strong>re 100% bio. Il a ce son (ce cri) assez incroyable,<br />

et puis cette voix écorchée, tranchante, intacte. Des hymnes<br />

comme Design To Kill ou Contort Yourself <strong>en</strong> VO, <strong>en</strong>trecoupés<br />

des extraits d’un nouvel album fantômatique, démontr<strong>en</strong>t que<br />

notre James a de l’adrénaline <strong>en</strong> réserve. Au final, face à ce<br />

retour du Diable Vauvert, on a tout simplem<strong>en</strong>t le s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t<br />

rare de voir passer un phénomène.<br />

La mode du revival a déjà vampirisé les années 80. Il ne restait<br />

plus qu’à honorer la no wave, un des courants les plus dignes<br />

et les plus météoriques de cette époque tourm<strong>en</strong>tée.<br />

Son représ<strong>en</strong>tant le plus illustre s’appelle toujours James White,<br />

ou plutôt Chance, pourvoyeur de fièvre blanche.

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