Vaulx en Velin - Afijma
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BiLL FRiSELL<br />
Bill Frisell (guitare), Carrie Rodriguez (violon), Greg Lewis<br />
(mandoline, pedal steal guitar), Viktor Krauss (basse)<br />
L’idée de départ de ce projet Disfarmer est d’écrire la bande<br />
originale, non pas d’un film, mais d’une série de photographies.<br />
Mike Disfarmer était <strong>en</strong> effet un portraitiste qui a rassemblé<br />
dans les années 30 une galerie extraordinaire de portraits de<br />
l’Amérique profonde et de l’Arkansas <strong>en</strong> particulier. Le guitariste<br />
Bill Frisell a donc composé un disque et un répertoire fortem<strong>en</strong>t<br />
inspirés, comme souv<strong>en</strong>t chez lui, par la musique américaine<br />
traditionnelle. Sa guitare aéri<strong>en</strong>ne y est simplem<strong>en</strong>t sout<strong>en</strong>ue<br />
par une basse, un violon et une steel-guitar ou une mandoline<br />
référ<strong>en</strong>tiels. Bill Frisell (qui est né le 18 mars 1951 à Baltimore…<br />
Il joue donc pratiquem<strong>en</strong>t pour son anniversaire à <strong>Vaulx</strong>-<strong>en</strong>-<br />
<strong>Velin</strong> !) se distingue par sa diversité de timbres et cette capacité<br />
à <strong>en</strong>glober l’<strong>en</strong>semble des sonorités qui constitu<strong>en</strong>t la musique<br />
populaire. Il a été pour cela tout récemm<strong>en</strong>t sacré Meilleur<br />
guitariste international aux derniers Echo Jazz Award 2010.<br />
DISfARMER<br />
Improvisateur lyrique doté d’une rare s<strong>en</strong>sibilité mélodique,<br />
formé à l’école du jazz, Bill Frisell doit autant à la musique country,<br />
au bottl<strong>en</strong>eck des bluesm<strong>en</strong> et aux distorsions de Jimi H<strong>en</strong>drix<br />
qu’aux racines frustres du folk et du rock’n’roll. Frisell a grandi<br />
dans le Colorado. Au lycée, il côtoie les futurs membres de<br />
Earth Wind and Fire et se met à étudier sérieusem<strong>en</strong>t la musique.<br />
En 1971, il intègre la Berklee School de Boston (Pat Meth<strong>en</strong>y est<br />
l’un de ses condisciples) et pr<strong>en</strong>d quelques leçons avec Jim Hall.<br />
Le producteur Manfred Eicher lui propose <strong>en</strong> 1978 de réaliser un<br />
disque pour son label ECM. P<strong>en</strong>dant tout le début des années<br />
1980, Frisell <strong>en</strong>registre pour la firme allemande dont il semble,<br />
par bi<strong>en</strong> des aspects, incarner l’idéal esthétique. À New York, de<br />
1979 à 1989, il est associé à l’avant-garde et collabore avec John Zorn<br />
(Naked City), Tim Berne ou Julius Hemphill. Il accompagne<br />
Marianne Faithfull et Elvis Costello et figure dans de nombreux<br />
projets du batteur Paul Motian. Pour le label Nonesuch, il impose<br />
ses tal<strong>en</strong>ts de compositeur et dirige un groupe où brille notamm<strong>en</strong>t<br />
la batterie de Joey Baron. Il forme bi<strong>en</strong>tôt un nouveau quartet<br />
à l’instrum<strong>en</strong>tation singulière avec Ron Miles (trompette),<br />
Eyvind Kang (violon) et Curtis Fowlkes (trombone). Le guitariste<br />
<strong>en</strong>registre à partir des années 2000 à Nashville un répertoire<br />
au déroulé de plus <strong>en</strong> plus cinématographique. Depuis, <strong>en</strong>tre<br />
racines profondes (The Willies, sur des classiques du bluegrass)<br />
et t<strong>en</strong>tations cosmopolites (avec le Mali<strong>en</strong> Boubacar Traore ou<br />
le Brésili<strong>en</strong> Vinicius Cantuaria), l’insatiable curiosité de Bill Frisell<br />
n’a cessé de se nourrir des différ<strong>en</strong>ts âges d’or de la musique<br />
américaine. Comme une marque de fabrique.