ABBAYE DE BONLIEU - Archives départementales de la Creuse
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Guil<strong>la</strong>ume <strong>de</strong> La Roche, chevalier, plus d’un <strong>de</strong>nier <strong>de</strong> pain <strong>de</strong> rente que le donateur avait sur le<br />
mas <strong>de</strong> La Faye, « <strong>de</strong> Lafaa ». Le donateur reconnaît avoir reçu <strong>de</strong>s religieux, pour prix <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
présente cession, un cheval va<strong>la</strong>nt cent sous et même davantage, « vel amplius ».<br />
(Liasse.) — 9 pièces, parchemin ; 9 pièces, papier.<br />
1206-1253<br />
H 289 Donation (1206) par Eu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Déols, seigneur <strong>de</strong> Châteaumeil<strong>la</strong>nt, aux religieux et à <strong>la</strong> grange dite<br />
<strong>de</strong> Bougnat, du droit <strong>de</strong> pacage pour les bœufs, vaches, porcs, brebis et tous autres animaux, dans<br />
toutes ses terres comprises dans le diocèse <strong>de</strong> Limoges « per totam terram suam in Lemovicenci<br />
diocesi constitutam », excepté dans les bois jusqu’à…, « preter forestas usque ad Vil<strong>la</strong>moest » ;<br />
dans le cas où les troupeaux franchiraient cette limite, le donateur s’engage à n’intenter aucune<br />
action aux religieux, sans avoir fait constater le fait par l’abbé, son cellérier ou maître <strong>de</strong> <strong>la</strong> grange,<br />
« quod si forte peccora sua predictos terminos preterirent, nul<strong>la</strong> urgerentur occasionne donec<br />
abbati sive cellerario, sive procuratori predicte giangle hoc prius ostendissel. » — Autre donation<br />
(1207) confirmant <strong>la</strong> précé<strong>de</strong>nte. Le donateur, an outre, se soumet, pour les différends qui<br />
pourraient surgir, à <strong>la</strong> juridiction <strong>de</strong> l’évêque <strong>de</strong> Limoges et fait reconnaître <strong>la</strong> libéralité par Agnès,<br />
sa femme, et Raoul et Ebbes, ses enfants ; témoins : P., abbé <strong>de</strong>s Pierres, Geoffroy et Bernard,<br />
cellériers, Guy <strong>de</strong> Génis, prieur <strong>de</strong> Jarnages, « Garnagie », Geoffroy, Devaux, P. Archambaud et<br />
Barrious, chevaliers. — Sentence (1232) rendue par Hugues <strong>de</strong> Barmont, prieur <strong>de</strong> Buxière, choisi<br />
pour arbitre par Guy, évêque <strong>de</strong> Limoges, pour terminer le différend survenu entre les religieux <strong>de</strong><br />
Bonlieu, d’une part, et Martin <strong>de</strong> Ravayat, d’autre part ; en vertu <strong>de</strong> <strong>la</strong> sentence, ce <strong>de</strong>rnier renonce<br />
à tous ses droits sur les mas <strong>de</strong> Lascoux, <strong>de</strong> Lidier et du Sérier. — Vente (1347) au nom <strong>de</strong> Jean <strong>de</strong><br />
Châteauneuf, « <strong>de</strong> Castro Novo », gar<strong>de</strong> du scel <strong>de</strong> <strong>la</strong> chancellerie du duché <strong>de</strong> Bourbonnais,<br />
<strong>de</strong>vant Girard Jacquelin, clerc juré, par Mathieu Salet <strong>de</strong> Croze-Ve<strong>la</strong>rd, « <strong>de</strong> Crosso Vel<strong>la</strong>rd », aux<br />
relieux <strong>de</strong> Bonlieu, moyennant 15 sous tournois, d’une vigne avec ses dépendances sise au<br />
territoire <strong>de</strong> Lome, dans <strong>la</strong> censive <strong>de</strong>sdits religieux, et sur <strong>la</strong>quelle était assise une re<strong>de</strong>vance <strong>de</strong><br />
trois émines <strong>de</strong> froment à <strong>la</strong> mesure <strong>de</strong> Montluçon. — Autre vente (1317) aux religieux <strong>de</strong> Bonlieu<br />
d’une vigne sise au territoire <strong>de</strong> Lome, alias La Tour, joignant le chemin d’Aubeterre à Croze-<br />
Ve<strong>la</strong>rd.<br />
(Liasse.) — 6 pièces, parchemin ; 5 pièces, papier.<br />
1206-1347<br />
H 290 Confirmation (1209) par Bernard et Guil<strong>la</strong>ume <strong>de</strong> <strong>la</strong> donation <strong>de</strong> <strong>la</strong> dîme <strong>de</strong> tous fruits sur <strong>la</strong><br />
paroisse <strong>de</strong> Champagnat, que Aimon <strong>de</strong> La Roche, leur père, avait faite aux religieux <strong>de</strong> Bonlieu.<br />
— Transaction (1218) arrêtée par Arnaud et Durand, archidiacres <strong>de</strong> l’officialité <strong>de</strong> Limoges, pour<br />
terminer un différend entre l’abbé <strong>de</strong> Bonlieu et maître P., curé <strong>de</strong> Champagnat, aux termes <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong>quelle ce <strong>de</strong>rnier cè<strong>de</strong> à l’abbaye <strong>de</strong> Bonlieu tous ses droits aux dîmes sur les vil<strong>la</strong>ges <strong>de</strong> La Faye<br />
et <strong>de</strong> La Chaudure moyennant un setier <strong>de</strong> seigle <strong>de</strong> rente. — Sentence arbitrale (1349) rendue par<br />
Gauvain, écuyer, seigneur <strong>de</strong> Saint-Quentin, sénéchal <strong>de</strong> <strong>la</strong> Marche, entre l’abbé <strong>de</strong> Bonlieu, d’une<br />
part, et Bonichon <strong>de</strong> Gouzat et Peyronnet, son frère, d’autre part, « pour cause <strong>de</strong> <strong>la</strong> mortaille <strong>de</strong><br />
Bonichon <strong>de</strong> Manut Gandon, <strong>la</strong>quelle mortailhe ledit abbé disoit estre sienne, et les diz Bonichon<br />
et Peyronnet disoient au contraire » ; ces <strong>de</strong>rniers sont condamnés à payer audit abbé pour son<br />
droit dans <strong>la</strong> mortaille <strong>la</strong> somme <strong>de</strong> 80 livres, dont 40 livres à Pâques et le reste à <strong>la</strong> Noël,<br />
défalcation faite <strong>de</strong> « dix livres <strong>de</strong> queste » déjà perçues par ledit abbé ou son procureur ; en se<br />
soumettant à l’arbitrage du Sénéchal, les parties s’étaient engagées à accepter sa décision sous<br />
peine <strong>de</strong> 100 livres. — Ordonnance (1350) <strong>de</strong> Jean Grimaud, écuyer, sénéchal <strong>de</strong> <strong>la</strong> Marche, pour<br />
l’exécution <strong>de</strong> <strong>la</strong> sentence arbitrale <strong>de</strong> 1349 ci-<strong>de</strong>ssus.<br />
(Liasse.) — 5 pièces, parchemin ; 5 pièces ; papier.<br />
1209-1350<br />
H 291 Sentence (1221) <strong>de</strong> Guil<strong>la</strong>ume Augier, châte<strong>la</strong>in <strong>de</strong> Combraille, rég<strong>la</strong>nt un différend entre l’abbaye<br />
<strong>de</strong> Bonlieu, d’une part, et Marie et Petronille, filles <strong>de</strong> R. Vallet, et leurs héritiers, d’autre part ; les<br />
religieux <strong>de</strong> Bonlieu auront les droits sur les terres et les hommes <strong>de</strong> Montaru, tout me reste <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
succession <strong>de</strong> R. Vallet reviendra auxdites Marie et Pétronille et à leurs héritiers. — Donation<br />
(1251) par Durand <strong>de</strong> Lépaud, « <strong>de</strong> Lespaull », Pétronille, sa femme, et Rigaud, leur fils, <strong>de</strong> leurs<br />
droits sur les lieux <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>ssoulle et Montaru, plus, <strong>de</strong> quatre setiers <strong>de</strong> seigle, mesure