ABBAYE DE BONLIEU - Archives départementales de la Creuse
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M e Pracrois, procureur <strong>de</strong> frère Robert <strong>de</strong> Cu<strong>la</strong>n, « faulte <strong>de</strong> rendre es mains <strong>de</strong> Monsieur <strong>de</strong><br />
Maupeont le procès » pendant entre ledit frère Hubert <strong>de</strong> Cu<strong>la</strong>n et les religieux.<br />
(Liasse.) — 2 pièces, parchemin ; 69 pièces, papier.<br />
XVII-XVIII e siècle<br />
H 307 Cure <strong>de</strong> Glénic. — Tableau (XVII e siècle) du produit en seigle, <strong>de</strong>s dîmes <strong>de</strong>s seigneurs<br />
décimaleurs <strong>de</strong> Glénic : l’abbé d’Aube-pierre, 77 setiers ; le prieur <strong>de</strong> Glénic, pour le tiers du dîme<br />
du vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>s Écures, 5 setiers, pour le dîme <strong>de</strong> Villelot et <strong>de</strong> Villemôme, 11 setiers, pour les<br />
dîmes et novales <strong>de</strong> <strong>la</strong> paroisse, 7 setiers, pour le vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> Naud, 6 setiers ; l’abbé <strong>de</strong> Bonlieu, 13<br />
setiers ; le chapitre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Chapelle-Taillefert, 15 setiers ; le sieur prieur <strong>de</strong> Guéret, 12 setiers ; les<br />
prêtres communalistes <strong>de</strong> Sainte-Feyre, 12 setiers ; le curé <strong>de</strong> La Saunière, 6 setiers ; les prêtres<br />
communalistes <strong>de</strong> Glénic, 5 setiers. — Liste (XVII e siècle) <strong>de</strong>s décimateurs <strong>de</strong> Glénic : l’abbé<br />
d’Aubepierre, les Pères <strong>de</strong> Saint-Augustin <strong>de</strong> Limoges, le prieur <strong>de</strong> Guéret, le chapitre <strong>de</strong> La<br />
Chapelle-Taille-fert, les prêtres communalistes <strong>de</strong> Sainte-Feyre, l’abbaye <strong>de</strong> Bonlieu, les prêtres<br />
communalistes <strong>de</strong> Glénic, « soi-disant généraux dixmiers ». — Requête (1657) dans <strong>la</strong>quelle les<br />
religieux <strong>de</strong> Bonlieu exposent que, par arrêt du conseil du roi en-date du 22 octobre 1657, « le curé<br />
ou vicaire perpétuel <strong>de</strong> <strong>la</strong> paroisse <strong>de</strong> Glénic s’estant fait adjuger une portion congrue <strong>de</strong> <strong>la</strong> somme<br />
<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux cents livres payables par chacun an <strong>de</strong> quartier en quartier, par advance, exempte <strong>de</strong> toutes<br />
charges, en abandonnant, pour sçavoir s’il estoit besoin d’un vicaire, aurait renvoyé les parties par<br />
<strong>de</strong>vant l’évesque diocesain ou son official, et pour contester entre elle sur ce que chasqu’un <strong>de</strong>s<br />
décimateurs <strong>de</strong>voit contribuer, ils auraient esté renvoyés par <strong>de</strong>vant le lieutenant général <strong>de</strong><br />
Guéret. En exécution duquel arrêt les codécimateurs, scavoir les abbés religieux et couvent<br />
d’Aubepierre, les prestres communalistes dudit Glény, le sieur abbé <strong>de</strong> Bonlieu, le scindie <strong>de</strong> La<br />
Chapelle <strong>de</strong> Taillefert, les suppliants » ayant porté l’affaire datant l’official, il fut jugé qu’un<br />
vicaire était nécessaire en <strong>la</strong> paroisse <strong>de</strong> Glénic, « et pareillement procédé en <strong>la</strong>dite liquidation et<br />
contribution, à <strong>la</strong> somme <strong>de</strong> 15 livres par chacun an, scavoir dix livres a pour ledit curé au Vicaire<br />
perpétuel et cinq livres pour son vicaire ». Le prieur fut régulièrement payé, mais M. Antoine<br />
Frize, à présent vicaire <strong>de</strong> Guéret, « en haine <strong>de</strong> ce que lesdits suppliants n’auraient voulu donner<br />
les mains à plusieurs usurpations qu’il prétendoit faire à leur préjudice, il n’aurait <strong>la</strong>issé les faire<br />
assigner en <strong>la</strong> sénéchaussée <strong>de</strong> <strong>la</strong> Marche à Guéret, où il auroit obtenu sentence, le 13 février<br />
<strong>de</strong>rnier, par <strong>la</strong>quelle il les auroit fait condamner solidairement en <strong>la</strong>dite qualité, en <strong>la</strong> somme <strong>de</strong><br />
cent livres pour sa portion, et continuer à l’advenir tant qu’il fera les fonctions ». Il ne serait pas<br />
juste que les suppliants, « qui ne sont contribuables que d’une somme <strong>de</strong> 15 livres par chascun an<br />
pour ledict curé et son vicaire, fussent contraints au payement entier <strong>de</strong> <strong>la</strong> somme <strong>de</strong> <strong>de</strong> 300 livres,<br />
cependant que les autres condécimateurs sont en <strong>de</strong>meure <strong>de</strong> payer leur colle part <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite<br />
contribution ». En conséquence, les suppliants sollicitent l’autorisation d’assigner <strong>de</strong>vant le<br />
Conseil du roi le curé <strong>de</strong> Glénic et sou vicaire, et « pareillement, lesdits abbé et religieux<br />
d’Aubepierre, les prêtres communalistes dudit Glénic, le sieur abbé <strong>de</strong> Bonlieu, le scindic <strong>de</strong> La<br />
Chapelle-Taillefert » et tous autres codécimateurs qui doivent participer au paiement <strong>de</strong> <strong>la</strong> portion<br />
congrue. — Quittances (1761-1778) aux religieux <strong>de</strong> Bonlieu, par Besse, curé <strong>de</strong> Glénic, <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
somme <strong>de</strong> 35 livres 8 sous, qu’il touchait annuellement pour supplément <strong>de</strong> sa portion congrue et<br />
l’in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> son vicaire. — Requête (s. d.) à l’évêque <strong>de</strong> Limoges, d’Antoine Hommedieu,<br />
prieur curé ou vicaire perpétuel <strong>de</strong> Glénic, par <strong>la</strong>quelle il expose que sa paroisse est d’une très<br />
gran<strong>de</strong> étendue, qu’elle compte plus <strong>de</strong> 900 communiants, et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en conséquence qu’on lui<br />
adjoigne un vicaire, dont les émoluments seraient payés par les décimateurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> paroisse. Au pied<br />
<strong>de</strong> l’acte, signification <strong>de</strong> <strong>la</strong> requête à frère Nico<strong>la</strong>s <strong>de</strong> La Saigne, abbé <strong>de</strong> Bonlieu, et assignation,<br />
<strong>de</strong>vant l’évêque, à <strong>la</strong> première audience après le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> quinzaine.<br />
(Liasse.) — 27 pièces, papier.<br />
XVII e -XVIII e siècle<br />
H 308 Cure <strong>de</strong> Mainsat. — Requête (1762) <strong>de</strong>s sieurs Gilbert Fayollet et Jacques Chabrat, syndics et<br />
fabriciens <strong>de</strong> l’église <strong>de</strong> Mainsat, au’ sénéchal <strong>de</strong> <strong>la</strong> Marche : l’église dudit Mainsat « ayant besoin<br />
<strong>de</strong> réparations considérables, soit pour le chœur et le clocher qui est au<strong>de</strong>ssus, soit pour <strong>la</strong> nef, il<br />
avait été dressé procès-verbal et <strong>de</strong>vis du tout, par les nommés Joseph Depoux et Jean Martin,<br />
maçon et charpentier, maîtres-entrepreneurs nommés et commis à cet effet par le sieur Girardon <strong>de</strong><br />
La Maisonneuve, subdélégué <strong>de</strong> Mgr. l’intendant <strong>de</strong> cette généralité, tant en présence <strong>de</strong> dom<br />
Aveline, prieur <strong>de</strong> l’abbaye royale <strong>de</strong> Bonlieu, et du sieur Tardy, faisant pour son fils, prieur <strong>de</strong><br />
Mainsat, seigneurs décimateurs <strong>de</strong> cette paroisse ». Par voie d’adjudication, les travaux furent