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ABBAYE DE BONLIEU - Archives départementales de la Creuse

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chascun an, à <strong>la</strong>ditte mesure ». — Pièce <strong>de</strong> procédure (1703) d’un procès intenté par les religieux<br />

<strong>de</strong> Bonlieu contre dom Aval, prêtre, docteur en théologie, chanoine du chapitre <strong>de</strong> N. D. <strong>de</strong><br />

Clermont pour le contraindre, en qualité <strong>de</strong> vicaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> vicairie <strong>de</strong> Saint-Jacques et Saint-Philippe<br />

en <strong>la</strong> paroisse <strong>de</strong> Saint-Pardoux-les-Cards et comme percevant une partie <strong>de</strong>s grosses dîmes<br />

ecclésiastiques, à participer aux frais <strong>de</strong> <strong>la</strong> réparation <strong>de</strong> l’église paroissiale dudit Saint-Pardouxles-Cards.<br />

— Sentence (13 février 1741) rendue par Léonard <strong>de</strong> Laboureix, sieur <strong>de</strong> La Buxière,<br />

conseiller du Roi, prévôt châte<strong>la</strong>in, juge royal, civil et criminel, commissaire enquêteur et<br />

examinateur pour Sa Majesté <strong>de</strong>s ville et châtellenie royale <strong>de</strong> Chénérailles, contre Charles<br />

Jorrand, <strong>la</strong>boureur du lieu <strong>de</strong> Saman<strong>de</strong>ix, paroisse d’Issoudun, au profit <strong>de</strong>s religieux <strong>de</strong> Bonlieu,<br />

qu’elle maintient dans l’entière possession <strong>de</strong> <strong>la</strong> dîme <strong>de</strong> La Chassaigne, « moytié paroisse<br />

d’Issoudun et l’autre moytié <strong>de</strong> Saint-Pardoux-les-Card », et <strong>de</strong> <strong>la</strong> terre appartenant à François<br />

Chapellot, du vil<strong>la</strong>ge du Mas, paroisse d’Issoudun. — Lettres (1765) <strong>de</strong> M. Cou<strong>de</strong>rt <strong>de</strong> La Vil<strong>la</strong>tte,<br />

sans le nom du <strong>de</strong>stinataire, pour l’informer qu’il vient d’être condamné à contribuer aux<br />

réparations du chœur et cancelle <strong>de</strong> l’église <strong>de</strong> Saint-Pardoux-les-Cards, au prorata <strong>de</strong>s dîmes dont<br />

il jouit dans <strong>la</strong>dite paroisse. Le sieur Cou<strong>de</strong>rt <strong>de</strong> La Vil<strong>la</strong>tte fait en outre allusion à un autre procès<br />

dans <strong>la</strong> paroisse <strong>de</strong> Saint-Domet : « Voil<strong>la</strong> bien <strong>de</strong>s affaires en train, toujours en déffendant ; ceci<br />

n’empêche pas que je suis forcé <strong>de</strong> faire beaucoup d’avances ; vous m’aviez promis <strong>de</strong> me faire<br />

passer quelque argent aux testes <strong>de</strong> Noël <strong>de</strong>rnier, je n’ai rien reçu ».<br />

(Liasse.) — 1 pièce, parchemin ; 34 pièces, pépier.<br />

1695-1763<br />

H 319 Cure <strong>de</strong> La Serre-Bussière-Vieille. — Procuration notariée (20 juin 1741) <strong>de</strong> dom Tannegui<br />

Aveline, bachelier en Sorbonne, prieur <strong>de</strong> Bonlieu, dom Jean Coussy, cellérier, et dom Marie-<br />

Victor Berger, prêtres, religieux <strong>de</strong> Bonlieu ; capitu<strong>la</strong>irement assemblés, à M e J. B. Cou<strong>de</strong>rt,<br />

procureur es sièges royaux <strong>de</strong> Guéret, à l’effet <strong>de</strong> poursuivre le sieur J. B. Combe, curé <strong>de</strong> La Serre<br />

et Bussière-Vieille, ainsi que ses complices <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> maîtrise <strong>de</strong>s Eaux et Forêts <strong>de</strong> <strong>la</strong> Marche. —<br />

Lettre (20 juin 1741) du sieur Coussy, religieux <strong>de</strong> Bonlieu, à M e <strong>de</strong> La Ro<strong>de</strong>, maître particulier<br />

<strong>de</strong>s Eaux et Forêts <strong>de</strong> <strong>la</strong> Marche et du Limousin : « nous avons pour voisin un cure à La Serre, qui<br />

a entrepris <strong>de</strong> nous faire <strong>de</strong> <strong>la</strong> peine par tous les endroits les plus sensibles ; il ne s’agit avec luy<br />

que <strong>de</strong> voyes <strong>de</strong> fait en tout ce qu’il fait. Il a commencé par les dixmes et il veut absolument qu’il<br />

luy soit permis <strong>de</strong> pêcher. Voici ce dont-il s’agit pour le présent : <strong>la</strong> nuit du quinze au seize <strong>de</strong> ce<br />

mois, il s’enfu, <strong>la</strong> nuit, avec une troupe <strong>de</strong> gens à sa façon, pescher à <strong>la</strong> torche avec <strong>de</strong>s fourches<br />

ou tri<strong>de</strong>nts dans nostre escluse <strong>de</strong> Roche ». Le meunier, s’ètant levé vers onze heures pour moudre,<br />

« s’apperçut qu’on avoit enlevé ses rames ; il les trouva dispersées <strong>de</strong> ça et <strong>de</strong> là, ce qui l’obligea<br />

<strong>de</strong> s’avancer à <strong>la</strong> lueur <strong>de</strong>s torches,... ; il fut droit au curé et luy dit qu’il estoit bien surpris <strong>de</strong> cette<br />

façon d’agir, qu’il ne pouvoit s’empescher <strong>de</strong> venir nous avenir ; le curé luy répondit que c’estoit<br />

justement ce qu’il cherchoit ». Le meunier al<strong>la</strong> aussitôt prévenir les religieux, et sur le champ le<br />

sieur Coussy se rendit avec le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’abbaye sur les lieux, mais n’y trouva plus personne. « Le<br />

len<strong>de</strong>main, nous fusmes pour pescher cette mesme escluse ; on trouva sur les lieux <strong>de</strong>s torches et<br />

quantité <strong>de</strong> restes <strong>de</strong> torches brûlées dans l’escluse, et il fui pris un brochet pezant trois livres et<br />

<strong>de</strong>my, fraichement blessé jusqu’à l’arrête d’un coup <strong>de</strong> fourche ou tri<strong>de</strong>nt, dont il ne se seroit<br />

jamais sauvé, tant il estoit mal traité. Tout ceci paroit bien suffisant pour attaquer ce monsieur, qui,<br />

à ce que je crois, a <strong>de</strong> l’argent qui luy pèse ; mais il faut observer que cette escluse on plustôt <strong>la</strong><br />

rivière qui y fournit est moitiè en Combraille et moitié en Marche. Le Moulin est en Combraille, et<br />

<strong>la</strong> pointe <strong>de</strong> l’escluse qui donne au Moulin est aussy en Combraille. La <strong>de</strong>meure du meunier et du<br />

curé est également en Combraille, et, comme nous voudrions éviter le conflit <strong>de</strong> juridiction, ayez<br />

<strong>la</strong> bonté <strong>de</strong> nous faire savoir si nous pouvons le poursuivre par<strong>de</strong>vant vous, par <strong>la</strong> raison que <strong>la</strong><br />

rivière sépare <strong>la</strong> province <strong>de</strong> <strong>la</strong> Marche d’avec le Combraille ; vous y avez droit pour <strong>la</strong> moitié, ou<br />

s’il est indifférend pour <strong>la</strong> même raison <strong>de</strong> le poursuivre par<strong>de</strong>vant vous et par<strong>de</strong>vant les juges <strong>de</strong><br />

Combraille ; vous pensez bien que si ce<strong>la</strong> est, nous aurons bientôt fait nostre choix » ; etc. —<br />

Reconnaissances (1747-1751) au prieur <strong>de</strong> Bonlieu ou à « Monsieur Coussy, tenant sa p<strong>la</strong>ce », par<br />

le sieur Combe, prieur curé <strong>de</strong> La Serre et <strong>de</strong> Bussière, son annexe du paiement d’une rente<br />

annuelle <strong>de</strong> cinq setiers <strong>de</strong> seigle.<br />

(Liasse.) — 1 pièce, parchemin ; 20 pièces, papier.<br />

1741-1760

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