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ABBAYE DE BONLIEU - Archives départementales de la Creuse

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somme <strong>de</strong> cent livres ou plus pour chascune <strong>de</strong>sdictes années, à <strong>la</strong> charge par le fermier, et sera<br />

tenu <strong>de</strong> faire faire le service divin, payer les décimes ordinaires et extraordinaires, droicts <strong>de</strong><br />

cino<strong>de</strong>, visites épiscopales, et générallement toutes aultres charges <strong>de</strong>hues sur <strong>la</strong>dicte cure ». —<br />

Reconnaissance (1674) par Jean Courly, Antoine Launay et autre Jean Courly, habitants du vil<strong>la</strong>ge<br />

<strong>de</strong> Champegeix, à Michel Pierron, curé <strong>de</strong> Saint-Chabrais, <strong>de</strong> 24 setiers <strong>de</strong> seigle et 36 livres<br />

argent, montant du prix <strong>de</strong> l’adjudication <strong>de</strong>s dîmes novales à « percevoir sur le quartier du Mont<br />

aux lieux antiens accoustumés », le tout payable à <strong>la</strong> Saint-Julien. — Bail (1717) pour dix-sept<br />

années, par dom Louis Salmon, prieur, et dom Louis Douart, cellérier, prêtres et religieux <strong>de</strong><br />

Bonlieu, à Jean Giry, marchand, du vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> Joux, paroisse <strong>de</strong> Saint-Chabrais, et François<br />

Monnyrat, maître Monnyrat, maître Tail<strong>la</strong>ndier, du vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> Mar<strong>la</strong>nges, même paroisse, <strong>de</strong> divers<br />

droits et revenus <strong>de</strong> l’abbaye <strong>de</strong> Bonlieu, dans les paroisses <strong>de</strong> Saint-Chabrais , Saint-Julien-le-<br />

Châtel, Saint-Loup, Saint-Pardoux-les-Cards, savoir : les dîmes <strong>de</strong> l’abbaye daps <strong>la</strong> paroisse <strong>de</strong><br />

Saint-Chabrais et « les rentes sur le vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>s Peyroux-Vieux, qui consistent en quatorze setiers<br />

<strong>de</strong> blé seigle, un setier froment, le tout solidairement <strong>de</strong>ub par les habitans et tenanciers dudit<br />

vil<strong>la</strong>ge, <strong>la</strong> boua<strong>de</strong> sur ceux qui tiennent bœufs, et n’en tenant pas, cinq sols par chaque feu, une<br />

poule et un arban à métiver » ; huit pots <strong>de</strong> vin, mesure <strong>de</strong> Paris, sur le vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> Montely ; sur le<br />

vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> Floraget, <strong>de</strong>ux setiers sept boisseaux et <strong>de</strong>mi d’orge ; sur <strong>la</strong> vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> Saman<strong>de</strong>ix, huit<br />

setiers seigle, trente sols argent, <strong>de</strong> taille, une vina<strong>de</strong> entière, trois poules et trois arbans ; sur le<br />

bourg <strong>de</strong> Saint-Pardoux-les-Cards, <strong>la</strong> sixième partie du grand dîme ; etc. Ledit bail est consenti<br />

« aux charges antiennes et accoustumées ». — Procès-verbal notarié (23 juillet 1740) dressé par<br />

Babille et Gerbaud, notaires royaux, à <strong>la</strong> requête <strong>de</strong> Martial Picot, docteur eu théologie, curé <strong>de</strong><br />

Saint-Chabrais, qui dépose que, bien qu’étant décimateur <strong>de</strong> tous grains dans toute l’étendue <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

paroisse, il a été informé que « dom Berger, prêtre, religieux du couvent <strong>de</strong> Bonlieu, ordre <strong>de</strong><br />

Saint-Bernard, escorté <strong>de</strong>s nommés Joseph Galliard, Louis Poigniaud, marchand et chirurgien <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

ville <strong>de</strong> Chénérailles, et <strong>de</strong> quatre personnes à lui inconnues, armés <strong>de</strong> fusils et pistolets, et Jean et<br />

Léonard Armersaud, père et fils, du vil<strong>la</strong>ge d’Haute-Serre, en sa paroisse, avec bœufs et charrette,<br />

se sont transportés nuitamment dans plusieurs terres <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite paroisse, où ils ont <strong>de</strong> force et <strong>de</strong><br />

violence enlevé <strong>la</strong> dîme ». — Accord (1763), pour terminer un procès, rég<strong>la</strong>nt les droits aux dîmes<br />

et diverses re<strong>de</strong>vances dans <strong>la</strong> paroisse <strong>de</strong> Saint-Chabrais, entre les religieux <strong>de</strong> Bonlieu, François<br />

Duret, curé <strong>de</strong> Saint-Chabrais, y résidant, et noble François Garrau, seigneur <strong>de</strong> Hautefaye,<br />

agissant comme fondé <strong>de</strong> procuration <strong>de</strong> René-Abdon Garreau, son fils, pourvu <strong>de</strong> <strong>la</strong> vicairie <strong>de</strong><br />

sainte-Catherine, <strong>de</strong>meurant en <strong>la</strong> ville d’Aubusson : <strong>la</strong> sieur curé <strong>de</strong> Saint-Chabrais, pour lui tenir<br />

lieu <strong>de</strong> tous ses droits dans les dîmes <strong>de</strong> <strong>la</strong> paroisse, aura <strong>la</strong> dîme en entier du bourg <strong>de</strong> Saint-<br />

Chabrais, <strong>de</strong>s vil<strong>la</strong>ges <strong>de</strong> Bouchéry, Chanoine et La Ville-du-Bois, composant le quartier appelé <strong>la</strong><br />

Chabrune, plus <strong>la</strong> dîme <strong>de</strong>s vil<strong>la</strong>ges du Mont, Mar<strong>la</strong>nges, « pour ce qui peut en appartenir aux dits<br />

sieurs prieurs et religieux », <strong>de</strong> Champegeix et Stiargne, composant le quartier dit du Mont, le tout<br />

sans exception, mais sous réserve <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong>s religieuses <strong>de</strong> Blessac sur le vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong><br />

Mar<strong>la</strong>nges ; les religieux auront les autres dîmes <strong>de</strong> Saint-Chabrais à l’exception <strong>de</strong> <strong>la</strong> dime du<br />

domaine <strong>de</strong> Virolles, qui continuera d’appartenir au sieur curé, ils lui paieront eu outre 20 setiers<br />

<strong>de</strong> seigle, mesure <strong>de</strong> Saint-Julien, et reconnaissent les droits <strong>de</strong> suite qu’il « peut avoir sur les<br />

autres décimaleurs <strong>de</strong> <strong>la</strong>ditte paroisse <strong>de</strong> Saint-Chabrais ou antres circonvoisines, auxquels il n’est<br />

aucunement dérogé, autant que les bœufs qui <strong>la</strong>boureront les terres <strong>de</strong>sdittes dimeries, autres que<br />

celles <strong>de</strong>sdits sieurs prieur et religieux coucheront et pascageront dans les dixmeries ». Enfin, en<br />

compensation <strong>de</strong> <strong>la</strong> part à lui revenant dans différentes dîmes, les religieux <strong>de</strong> Bonlieu serviront au<br />

sieur vicaire <strong>de</strong> Sainte-Catherine et à ses successeurs une re<strong>de</strong>vance annuelle <strong>de</strong> 16 setiers <strong>de</strong> blé<br />

seigle, à <strong>la</strong> mesure <strong>de</strong> Saint-Julien ; etc. — Défenses (s. d.) du sieur Picot, curé <strong>de</strong> Saint Chabrais,<br />

contre les religieux <strong>de</strong> Bonlieu qui l’ont assigné <strong>de</strong>vant le Grand-Conseil en restitution <strong>de</strong><br />

« quelques gerbes » qui appartiendraient à leur dîmerie : le sieur curé et ses prédécesseurs ont<br />

toujours joui, sans discontinuation ni troubles, <strong>de</strong>s novales <strong>de</strong> Saint-Chabrais, ainsi qu’en<br />

témoignent plusieurs contrats passés avec divers habitants en 1665, 1674 et 1677 ; les religieux <strong>de</strong><br />

bonlieu ne peuvent prétendre droit aux novales que sur les terres du patrimoine <strong>de</strong> leur maison<br />

antérieurement au concile <strong>de</strong> Latran ; le sieur curé, étant curé primitif, a toujours levé une bonne<br />

partie <strong>de</strong>s grains sur chaque vil<strong>la</strong>ge et chaque maison <strong>de</strong> sa paroisse où les religieux <strong>de</strong> Bonlieu en<br />

lèvent ; « ce qui, fait connaître qu’ils ne sont pas gros seigneurs décimateurs, puisqu’ils ne font que<br />

partager avec le sieur curé, nommément dans le vil<strong>la</strong>ge du B<strong>la</strong>sine » ; les religieuses <strong>de</strong> Blessac<br />

lèvent <strong>la</strong> dîme dans un canton <strong>de</strong> <strong>la</strong> paroisse et <strong>la</strong> partagent avec le sieur curé ; M. <strong>de</strong> Montagnac<br />

perçoit <strong>la</strong> dîme dans tous ses domaines, « et le sieur curé et ses prédécesseurs y ont toujours et <strong>de</strong><br />

tous temps levé les novales » ; ..... « <strong>la</strong> prescription <strong>de</strong> lever les dixmes dans une paroisse ne peut<br />

donner le droit <strong>de</strong> lever les novales au préjudice du curé, qui a tout le poix et far<strong>de</strong>au <strong>de</strong> sa<br />

paroisse, tandis que les sieurs religieux dorment à leur aise et se divertissent avec leurs amis,

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