HUILES ALIMENTAIRES HUILES ALIMENTAIRES - E-Corpus

Jeudi 8 Août 1895 58e Année jrç° 65.
I
1
JOURNAL POLITIQUE
Paraissant le Mercredi et le Samedi »«îr
Fondé en 1837 par D. AUBIN.
»oiraementa : AIX. Bouehes-du-Rhône, Var, Vaucluse, Basses-Alpes/ Gard, Un An 6.25; 6 Mois 3.15; -
Autres Départements (Corse et Algérie comprises) Un An : 7.30; 6 Mois 3.65;/ 3 Mois 1
I»es JSaiiaonGes sont reçues, dans toutes. les Agence? et à Aix, Cours Mirabeau, 53 .
75
VILI.
3 mois lï«8.4s> ,s
*S_-' . *!
C.
'^ "^ --^-«JSàîi'sfiEMONDET, Directeur.
L'ACTUAIiITB
HUILES ALIMENTAIRES
La situation commerciale, prise dans son ensemble,
est loin d'être brillante. Chacun en convient aisément
car le malaise date de loin et, grâce au temps écoulé, il
a pu pénétrer dans tous les rouages de noire organis¬
me économique.
Cependant, certains commerces portant sur des ob¬
jets de première nécessité ou d'an usage à peu près
essentiel avaient pu, jusqu'ici, échapper en partie à la
crise.
Tel le commerce dés huiles de notre région qui, en
moins de vingt années.aa prix de recherches et d'ef¬
forts persévérants, a été porté par l'industrie: à un
haut degré dé prospérité.
Ce commerce légitime orgueil de notre pays .,
repose sur une somme importante de transactions dont
tout le monde profite depuis l'Etat jusqu'au particu¬
lier .-
En effet, le trafic considérable de l'importation eî
de l'exportation des huiles alimente d'une façon crois¬
sante les ressources dû Trésor par le produit des droits
divers ; patentes, impositions, enregistrement et tim¬
bre, postes et télégraphes, transports, etc. . .
Or, le succès dé ce commerce se trouve gravement
compromis dans son essor par une fausse interpréta¬
tion de la loi du 27 mars 4 S51 .
La période que nous traversons est difficile, et nous
allons nous trouver, nous Français, sur les marchés
français, impuissants à lutter contre la concurrence
que nous opposent les étrangers favorisés par des
avantages inespliquabies.
:' 'V* . . _" '
Il y a une quarantaine d'années, l'huile d'olives
était loin d'avoir l'importance qu'elle, a actuellement
dans l'alimentation, mais par suite des nombreuses
améliorations apportées' dans le genre de fabrication,
et, grâce aux découvertes commerciales ainsi qu'aux
nouveaux outillages inconnus à l'époque précitée,~la
consommation de ce produit est devenue universelle.
Nous n'en voulons pour preuve -que le, nombre "des
négociants qui peut, dans notre région, s'évaluer au¬
jourd'hui à deux mille, alors qu'il n'atteignait pas la
centaine il y a un quart de siècle.
Ce développement n'aurait certainement pas eu lieu
si l'industrie huilière n'en était arrivée à corriger,
par une combinaison de substances de même nature et
de même valeur à tous les points de vue, le goût acre
de l'huile d'olives. ?
Ce goût, on le sait, varie suivahtl'origine et la qua¬
lité du fruit, mais il répugne quand même au plus
grand nombre des personnes éloignées des pays -de
production
Si, donc, le consommateur d'un côlé demande
l'huile qui lui convient sans rechercher sa provenance
ni sa composition, si d'un autre côté le vendeur n'ar¬
rive à livrer l'huile demandée qu'à l'aide de coupages,
comment parler dex falsification là où il n'y a que
l'exécution loyale d'un contrat librement conclu de part
et d'autre? Comment admettre l'intervention d'une
commission d'hygiène pour empêcher le consomma¬
teur d'acheter ce qui lui convient et le vendeur de
livrer ce qui plaît à son client?
En parlant de falsification de l'huile d'olive par l'ad¬
jonction d'autres huilés comestibles, souvent d'un prix
plus élevé, on nous paraît commettre une erreur naïve,
-car l'huile d'olive n'est pas le type universel : Pour le
Midi l'huile c'est l'huile d'olive, mais pour le Centre,
l'huile c'est l'huile de noix, pour le Nord, «'est.l'huile
d'oeillette, pour le Levant, c'est l'huile de sésames, et
pour la grande majorité des consommateurs, l'huile
c'est, suivant Je goût et la fortune d'un chacun, l'huile
sans goût particulier dénommée fine, surfine, extra,
bouchable, comestible.. V
Il n'y a donc pas falsification, mais coupage dans le
but de bonifier, d'adoucir le produit et le rendre ac¬
ceptable par le consommateur.
* *
Examinons, maintenant, la loi du 27 mars 1851 e'
dans qttel esprit le législateur l'a conçue.
Que dit.rarliele premier de celte loi ? « Seront punis
« des peines portées par l'article 423 du Code pénal
.«' ceux qui falsifieront des substances ou denrées ali-
« mentaires bu médicamenteuses destinées à être ven-
« dues . »
. Or, cet article donna lieu au moment de son vote à
une longuediscussion à laquelle prirent part M. le
Ministre de la justice, M. Riche, rapporteur, M. Ver-
signy et M. Sautayra.
Dans le rapport il est dit que le projet de cette loi
n'entend punir ni la vente, -ni la fabrication accompa¬
gnée d'une falsification,- c'est-à-dire d'une mixtion,
dans la marchandise, de matières étrangères . « Ce
n'est pas cela que nous avons voulu punir, ajoute le
.rapporteur, car nous atteindrions l'art dans ses progrès,
les combinaisons "les plus innocentes. Ce que nous
voulons punir c'est la tromperie, l'intention fraudu¬
leuse. Il n'y a fraude que lorsque l'acheteur n'est pas
prévenu du mélange; mais si -on dit à l'acheteur: '
« Cette chose se compose de te! ou tel élément jln'y a
.pas fraude. > . ' N
« Lé juge correctionnel doit apprécier les intentions,
la bonne foi, lés excuses, frapper la fraude et rien-
que là fraude. Il ne punira ni les mélanges non per¬
nicieux" réyélés-par lé nom de la marchandise ,ou par le
vendeur, ni les mélanges ou coupages avoués> que
peuvent rélamër, où légitimer la conservation de la
chose, les lois dé" ja^farJrication; les besoins de. la con¬
sommation ôudUcoinmérce, leshabiludes'lùcalett ou
les caprices du goût; pourvu que l'on n'ait pas ou¬
blié; frauduleusement; les proportions qui doivent être
observées dans ces mélangés ni l'imitation déclarée de
produits étrangers » .
M. Versigny était du même avis : « Il est bien en¬
tendu, dit-il, que toute espèce de mélange, de mixtion
n'est pas une falsification tombant sous le coup de la
lôipénale et qu'il faut que cette falsification ait néces¬
sairement pour résultat de tromper. »
M. le Ministre de la justice lui-même déclara:
« L'art. 423 du. Code pénal ne. peut s'appliquer à des
mixtions innocentes . Il'n'y a pas falsification quand la
mixtion est innocente ou insignifiante. x>
* *
La sagesse du législateur n'a donc voulu atteindre
que. celui qui, dans un but de lucre illicite, mélange à
un produit dès matières étrangères pouvant en déna¬
turer la qualité et le rendre nuisible à là santé. Répri¬
mer la fraude des substances alimentaires ou médica¬
menteuses, en un mot arrêter l'empoisonnement com¬
mercial tel est l'esprit de cette loi. .
Il importait do savoir et de préciser si, sous le man¬
teau du mélange d'huiles de même nature, ne^e cachait
pas la falsification. : x ;"<
Il a été répondu avec preuves à'i'appui : Les mélan¬
ges des huiles végétales tels qu'ils sont pratiqués non
seulement n'altèrent pas la nature de cette substance
nutritive mais, au contraire, l'améliorent et répondent
aux « besoins de la consommation » et aux ce-caprices .:
du goût », suivant les expressions textuelles de. M. le
rapporteur.
Etant, done, bien établi qu'il est licite d'atténuer les
principes acides que contiennent les huiles d'olives
par l'association de bonnes huiles de. graines, la ques¬
tion a perdu son importance juridique, elle n'a plus.
qu'une importance de désignation.
Telle a été l'opinion de la Chambre de commerce de
Marseille composée des- négociants lès plus Compétents
et les plus estimés ayant pour mandat -dé' veillérS
l'honnêteté et à la prospérité du commerce en généraL
Ea effet, par une délibération motivée eà en "date du
4 février 1890, cette Chambre a déclaré qu'il était
honnête, lieite et légal de vendre sous les noms géné¬
riques d'huile fine, surfine, extra, supérieure, boucha¬
ble, mangeable, etc.. les huiles,de graines mélangées
ou non d'huiles d'olives.
. La Société pour la défense du commerce, dans sa
réunion du 3 juillet 1891,: a pris également une déli¬
bération dans_ce sens en décidant que; s'il était juste
de faire tomber sous le coup de la loi de 1851 Contre
la fraude, celui- qui, ayant vendu de l'huile d'olive,
livrait de l'huile de graines, il ,est au contraire ; 1 oy a l
et licite de vendre sous la dénomination d'huile fine,
surfine, extra, bouchable, etc"... . etc.. des* huiles
mélangées répondant aux désirs des -consommateurs .
Cette opinion, a été, du reste, partagée par le Gar¬
de -des Sceaux, M . Thévenet, alors ministre de la jus-,
tice.; c'est également la jurisprudence qui "a prévalu à!
la Cour d'Appel -d'Aix, dans toutes les affaires qui lui
ont été déférées. -
"Soumettre le mélange des huiles à Ja loi de 1 851
c'est, donc, aller à l'encontre de la,volonté du législa¬
teur, c'est porter atteinte au principe, sacré de la liberté
commerciale, c'est compromettre un commerce émi-
nemmeut français au profit de la concurrence étran¬
gère, c'est, enfin, tarir une source de richesse natio¬
nale. , '-.--.
L'Italie, qui était notre tributaire et nous achetait
les huiles de graines pour ses coupages, a créé dés
huileries importantes, à Turin et sur le littoral de.Gê-
nes, s'efforçant de nous battre en brèche jusqu'à nos
portes. Même concurrence de la part de l'Allemagne
qui nous a déjà enlevé une grande partie de nos dé¬
bouchés en Hollande, en Autriche et même en Russie.
* *
En terminant, nous pensons que les huiles doivent
rentrer dans îe droit commun. Si une livraison n'est'
point conforme à la vente que le fait soit soumis aux
tribunaux de commerce nommant sans retard des ex¬
perts pour prendre des échantillons en présence des
parties.
Cette jurisprudence nous paraît plus correcte et
mieux en harmonie avec les usages commerciaux
qu'une prise d'échantillon sans avis préalable au li¬
vreur.
Au reste, un échantillon gardé plusieurs semaines
(comme le cas s'est produit) sonmis^nsuite à une ana¬
lyse non contradictoire et dont l'exactitude est des plus
problématique, laisse la porte ouverte à tous les abus, -
à toutes les erreurs, à toutes les injustices', et exposé
un honorable négociant, qui a fait une opération par¬
faitement licite, à être traité comme un malhonnête,
homme.
Certainement, avec cette manière d'agir on se heurte
à des fautes d'appréciation très graves, et à l'appui de
ce que nous avançons, qu'il nous soit permis de citer
l'autorité incontestée de M . A. Naquet qui s'exprime
ainsi dans son Précis de Chimie légale: ..-;;
« Toutes les fois qu'un expert chimiste a à se
« prononcer sur une mixture d'huiles, il doit toujours
« opérer comparativement sur dès huiles pures et sur
« des mélanges qu'il aura faits lui-même ; alors s.eule-
« ment il pourra acquérir des indications un peu
« précises. Néanmoins, même dans . ces conditions, il
« devra être toujours très circonspect, la science ne
« possédant pas des méthodes analytiques qui soient
« exactes. » -
Tout ceci exposé, il importe que .lé commerce des
huiles, tel qu'il a été défiai par les délibérations pré¬
citées, soit dûment établi et garanti par une disposi¬
tion transitoire à la loi.de 1851 , ou un acte officiel dé¬
livrant le négociant des tracasseries dont il est l'objet,
et que lés différents eDtre vendeurs et acheteurs soient
soumis à la justice consulaire.
','-.. F. GERMANET.
Découverte importante.
Les chemins de fer.de l'Etat vont procéder à des-éx-
périences sur une découverte importante due à.un in¬
génieur; roumain. Il s'agit d'un curieux système d'ai¬
guille dont la position, qu'elle soit entrebâillée ou au
milieu de son déplacement, empêche non seulement le
train de dérailler, mais encore le ramène toujours sur
la voie qu'il doit suivre.
C orr e s p o n d an-ce Pari si e nne.
L'obligation de noircir du papier peut seule ex¬
pliquer une foule d'idées saugrenues.
- Ç'ejSt ainsi qu'un journaliste a prétendu établir -
une distinction entre l'homme de lettres par métier
et l'homme de lettres par occasion. La réplique ne
s'est pas fait attendre et on a bien vite séparé les
combattants en disant que l'homme de lettres ama¬
teur n.6 différait point du professionnel. La seule
distin-btion à faire est celle du talent.
A l'origine, tous les écrivains furent dé simples
amateurs ; simples amateurs ils redeviendront "le
jour Su leurs lignèsoie seront plus payées, "car la
littérature marchandé peut, aux heures critiques,
être éprouvée comme tous les commerces de luxe.
CeV idées de~catégories avaient déjà été- mises
_sûr le tapis dans la dernière séance générale de la
Société des Gens- de lettres. Un membre demandait
que l'accès en fut interdit aux amateurs ; il n'a pas
eu plus' de succès. Cela ne, veut pas dire que fous
les membres de* notre corporation aient partagé
l'avis de la majorité. Seulement ils n'osent pas le
montre!-. Dans sa jeunesse par exemple,_ Francis.
Maghard était furieux quand un journaliste avait
des moyens d'existence. Il prétendait qu'il privait
de painses. camarades, et il grommelait : « Encore
un qui -n'a pas besoin de ça poûi* -vivre. »
Magnard avait cependant l'esprit judicieux; il
dut prendre en pitié.sbn ancien préjugé quand la
direction du Figaro lui assura plus tard un revenu
decenljnille francs, car il resta journaliste et il fit
bien. \ ..' ; "
Pour terminer avec les bizarreries du genre,
rappelons encore l'échec éprouvé par la proposi¬
tion- d'une exhibition de gens de lettres à l'Expo¬
sition de.; 1900. Les gens de lettres sont représen¬
tés par leurs livres, et c'est assez. C'est déjà trop:
de l'entreprise de photographies qui représente,
comme oiseau en cage, chaque écrivain dans son
cabinet de travail. Le mobilier l'emporte nécessai¬
rement sur la figure que prime l'inévitable table
sculptée, genre vieux chêne. Tout TÏTonneur est
pour le sureau, ce qui donne à la série une grande
mbnotoï&eV '
C'est comme l'homme dé lettres- conférencier.
Sans doute, l'un n'exclut pas l'autre, mais les deux
se nuisent toujours plus ou moins. N'est-ce donc
point assez que d'écrire dès livres lus et appréciés,
de rédigerun journal demandé par des milliers"
de lecteurs?
-..-*
-. * *
L'autre jour, dans le cabinet de livres rares de
mon ami Mehl, j'ai copié pour vous une page bien
curieuse sur le tempérament et sur les charmes
des Aixoises.
J'y rencontre aujourd'hui une preuve nouvelle
de l'origine Aixoise du héros de 1 armée d'Italie. _
C'est dans le Dictionnaire néologique des hommes
et des choses, par Beffroi de Reigny qui a paru vers
1802. On y lit : - . "~" *
Aunes (Léon) né à Aix, autrefois grenadier à la
32e, aujourd'hui sous-lieutenant dans Ja Garde des.
consuls, etc., etc.
Voilà un document de>plus; il n'est pas com¬
mun, car la police-çUi Consulat a saisi le livre, et
arrêté le cours de sà'publication. .
*
- * *
Les chroniqueurs en villégiature ont leurs heu¬
res de naïveté. J'en lis un ce matin, qui faute de
mieux, fait part de ses observations sur les poules,
et finit par les trouver aussi méchantes que lès
hommes, en les voyant toutes s'acharner sur une
seule qu'elles blessent cruellement à la même
place. Il demande à -quel instinct obéissent « ces
bêtes ordinairement si placides. » '
Si le chroniqueur pouvait à Paris, de son cabi¬
net; suivre le mouvement d'un poulailler quel¬
conque, il verrait que les poules sont parfaitement
cruelles et s'acharnent toujours ainsi sur les nou¬
velles venues qu'elles piochent avec passion.
;.,'.- Il verrait encore un-fait plus bizarre, c'est qu'à
ces poules ainsi martyrisées le martyre est cher.
J'en ai voulu préserver une en l'installant dans
un compartiment séparé où rien ne lui manquait.
A plusieurs reprises elle a trouvé moyen de forcer5
la-eJrjl-u're protectrice pour ^retoujner volontaire-,
ment près dei compagnes qui lui avaient fait un
trou dans la tête et quine perdaient pas cette oc-
casion.de l'agrandir. Y _ ' '" X.
istribution solennelle des rix
AUX ÉLÈVES
DE L'ECOLE NATIONALE DE "MUSIQUE
ET DE L'ÉCOLE, DES B EAUX - AftTSV'
Le Concert
Le concert donné,.dimanche- à l'occasion de là dis¬
tribution des prix au conservatoire avait,.jeommeitQUtes
les années, attiré une foule considérable.
La salle où il eut été difficile de trouver ie moindre
petit strapontin inoccupé offrait le plus aimable coup
d'il avec les claires toilettes des invitées dont les
éventails gracieusement agités faisaient comme un joli
remous de vagues de soie et de satin.
Comme morceau d'ouverture, nous avons entendu
l'exécution de la 4me partie de Crislophe Colomb, la
belle ode-symphonie de Félicien David, claire,
brillante, écrite d'un style aisé qui plait, non pas tant
par la délicatesse et la finesse de l'expression, que par
la grandeur la beauté du cadre. . - _
De cette 4me partie la meilleure page est certainement
Yintroduction d'un caractère très descriptif qui
rappelle ces passages : du Désert auxquels M . le
président Leydet faisait allusion quand il nous par^
lait de ce vague silence, interrompu par une mélodie
pleine de charme (de ce que lés italiens appellent
morbidezza) et, plus loin par le* pas lourd et mono¬
tone d'une caravane qui s'avance languissante sous un
ciel de feu.
' La danse des sauvages, très originale, est finement
orchestrée et tranche agréablement sur les morceaux
qui l'encadrent. Il y a encore de l'ampleur dans le
chur indien et beaucoup de cachet dans la berceuse
que Mlle Granon a dite avec goût et dont. elle a bien;
compris et rendu, toute la douceur.
M. Michel, (Vive l'armée I) a une voix de bary¬
ton puissante et d'un timbre agréable, il nous en a
donné la preuve dans le beau récitatif que suit le
chur final, chur à grand effet, bien rendu par tous
les exécutants qu'il convient de féliciter.
Christophe Colomb & été acclamé par le public,
aussi devons-lious féliciter M. -Pourcel, ï'éminent
chef d'orchestre, qui a su par ses efforts intelligents
monter une %uvre aussi importante. M. Pourcel a
dirigé l'orchestre et tous les churs réunis d'une façon
remarquable. . -*
A la seconde partie, et aux accents de la Marseil¬
laise, les membres de la commission sont venus pren¬
dre place sur le devant de la scène, M. le député Ley¬
det, présidant la solennité ayant à ses, côtés MM.
Fernand Fabré, premier adjoint et Julien,- président de
la commission .
Dans un discours apprécié notre député a rappelé
les succès obtenus par les élèves de notre école de
musique, succès qui ne s'est* jamais démenti et que
MM. les inspecteurs ont à enregistrer chaque année..
Il termine en souhaitant que des succès futurs conuV
nuent à faire de notre cité une ville éminemment artis¬
tique. Le- beau discours de M. Leydet a été très ap¬
plaudi.
La classe de diction a commencé le programme pro¬
prement dit, d'abord dans une scène du Roi s'amuse
que M, Audèmard qui réussit très bien dans la tra¬
gédie a détaillé en artiste, puis dans un passage de
l'Honneur et VArgent, la pièce composite de Ponsard,
où MM. Pourcel, Burel et Holive ont fait preuve de
solides qualités.
M. Holive â du goût et du naturel ; quelques années
de plus de travail en feront un parfait
* *
La sagesse du législateur n'a donc voulu atteindre
que. celui qui, dans un but de lucre illicite, mélange à
un produit dès matières étrangères pouvant en déna¬
turer la qualité et le rendre nuisible à là santé. Répri¬
mer la fraude des substances alimentaires ou médica¬
menteuses, en un mot arrêter l'empoisonnement com¬
mercial tel est l'esprit de cette loi. .
Il importait do savoir et de préciser si, sous le man¬
teau du mélange d'huiles de même nature, ne^e cachait
pas la falsification. : x ;"<
Il a été répondu avec preuves à'i'appui : Les mélan¬
ges des huiles végétales tels qu'ils sont pratiqués non
seulement n'altèrent pas la nature de cette substance
nutritive mais, au contraire, l'améliorent et répondent
aux « besoins de la consommation » et aux ce-caprices .:
du goût », suivant les expressions textuelles de. M. le
rapporteur.
Etant, done, bien établi qu'il est licite d'atténuer les
principes acides que contiennent les huiles d'olives
par l'association de bonnes huiles de. graines, la ques¬
tion a perdu son importance juridique, elle n'a plus.
qu'une importance de désignation.
Telle a été l'opinion de la Chambre de commerce de
Marseille composée des- négociants lès plus Compétents
et les plus estimés ayant pour mandat -dé' veillérS
l'honnêteté et à la prospérité du commerce en généraL
Ea effet, par une délibération motivée eà en "date du
4 février 1890, cette Chambre a déclaré qu'il était
honnête, lieite et légal de vendre sous les noms géné¬
riques d'huile fine, surfine, extra, supérieure, boucha¬
ble, mangeable, etc.. les huiles,de graines mélangées
ou non d'huiles d'olives.
. La Société pour la défense du commerce, dans sa
réunion du 3 juillet 1891,: a pris également une déli¬
bération dans_ce sens en décidant que; s'il était juste
de faire tomber sous le coup de la loi de 1851 Contre
la fraude, celui- qui, ayant vendu de l'huile d'olive,
livrait de l'huile de graines, il ,est au contraire ; 1 oy a l
et licite de vendre sous la dénomination d'huile fine,
surfine, extra, bouchable, etc"... . etc.. des* huiles
mélangées répondant aux désirs des -consommateurs .
Cette opinion, a été, du reste, partagée par le Gar¬
de -des Sceaux, M . Thévenet, alors ministre de la jus-,
tice.; c'est également la jurisprudence qui "a prévalu à!
la Cour d'Appel -d'Aix, dans toutes les affaires qui lui
ont été déférées. -
"Soumettre le mélange des huiles à Ja loi de 1 851
c'est, donc, aller à l'encontre de la,volonté du législa¬
teur, c'est porter atteinte au principe, sacré de la liberté
commerciale, c'est compromettre un commerce émi-
nemmeut français au profit de la concurrence étran¬
gère, c'est, enfin, tarir une source de richesse natio¬
nale. , '-.--.
L'Italie, qui était notre tributaire et nous achetait
les huiles de graines pour ses coupages, a créé dés
huileries importantes, à Turin et sur le littoral de.Gê-
nes, s'efforçant de nous battre en brèche jusqu'à nos
portes. Même concurrence de la part de l'Allemagne
qui nous a déjà enlevé une grande partie de nos dé¬
bouchés en Hollande, en Autriche et même en Russie.
* *
En terminant, nous pensons que les huiles doivent
rentrer dans îe droit commun. Si une livraison n'est'
point conforme à la vente que le fait soit soumis aux
tribunaux de commerce nommant sans retard des ex¬
perts pour prendre des échantillons en présence des
parties.
Cette jurisprudence nous paraît plus correcte et
mieux en harmonie avec les usages commerciaux
qu'une prise d'échantillon sans avis préalable au li¬
vreur.
Au reste, un échantillon gardé plusieurs semaines
(comme le cas s'est produit) sonmis^nsuite à une ana¬
lyse non contradictoire et dont l'exactitude est des plus
problématique, laisse la porte ouverte à tous les abus, -
à toutes les erreurs, à toutes les injustices', et exposé
un honorable négociant, qui a fait une opération par¬
faitement licite, à être traité comme un malhonnête,
homme.
Certainement, avec cette manière d'agir on se heurte
à des fautes d'appréciation très graves, et à l'appui de
ce que nous avançons, qu'il nous soit permis de citer
l'autorité incontestée de M . A. Naquet qui s'exprime
ainsi dans son Précis de Chimie légale: ..-;;
« Toutes les fois qu'un expert chimiste a à se
« prononcer sur une mixture d'huiles, il doit toujours
« opérer comparativement sur dès huiles pures et sur
« des mélanges qu'il aura faits lui-même ; alors s.eule-
« ment il pourra acquérir des indications un peu
« précises. Néanmoins, même dans . ces conditions, il
« devra être toujours très circonspect, la science ne
« possédant pas des méthodes analytiques qui soient
« exactes. » -
Tout ceci exposé, il importe que .lé commerce des
huiles, tel qu'il a été défiai par les délibérations pré¬
citées, soit dûment établi et garanti par une disposi¬
tion transitoire à la loi.de 1851 , ou un acte officiel dé¬
livrant le négociant des tracasseries dont il est l'objet,
et que lés différents eDtre vendeurs et acheteurs soient
soumis à la justice consulaire.
','-.. F. GERMANET.
Découverte importante.
Les chemins de fer.de l'Etat vont procéder à des-éx-
périences sur une découverte importante due à.un in¬
génieur; roumain. Il s'agit d'un curieux système d'ai¬
guille dont la position, qu'elle soit entrebâillée ou au
milieu de son déplacement, empêche non seulement le
train de dérailler, mais encore le ramène toujours sur
la voie qu'il doit suivre.
C orr e s p o n d an-ce Pari si e nne.
L'obligation de noircir du papier peut seule ex¬
pliquer une foule d'idées saugrenues.
- Ç'ejSt ainsi qu'un journaliste a prétendu établir -
une distinction entre l'homme de lettres par métier
et l'homme de lettres par occasion. La réplique ne
s'est pas fait attendre et on a bien vite séparé les
combattants en disant que l'homme de lettres ama¬
teur n.6 différait point du professionnel. La seule
distin-btion à faire est celle du talent.
A l'origine, tous les écrivains furent dé simples
amateurs ; simples amateurs ils redeviendront "le
jour Su leurs lignèsoie seront plus payées, "car la
littérature marchandé peut, aux heures critiques,
être éprouvée comme tous les commerces de luxe.
CeV idées de~catégories avaient déjà été- mises
_sûr le tapis dans la dernière séance générale de la
Société des Gens- de lettres. Un membre demandait
que l'accès en fut interdit aux amateurs ; il n'a pas
eu plus' de succès. Cela ne, veut pas dire que fous
les membres de* notre corporation aient partagé
l'avis de la majorité. Seulement ils n'osent pas le
montre!-. Dans sa jeunesse par exemple,_ Francis.
Maghard était furieux quand un journaliste avait
des moyens d'existence. Il prétendait qu'il privait
de painses. camarades, et il grommelait : « Encore
un qui -n'a pas besoin de ça poûi* -vivre. »
Magnard avait cependant l'esprit judicieux; il
dut prendre en pitié.sbn ancien préjugé quand la
direction du Figaro lui assura plus tard un revenu
decenljnille francs, car il resta journaliste et il fit
bien. \ ..' ; "
Pour terminer avec les bizarreries du genre,
rappelons encore l'échec éprouvé par la proposi¬
tion- d'une exhibition de gens de lettres à l'Expo¬
sition de.; 1900. Les gens de lettres sont représen¬
tés par leurs livres, et c'est assez. C'est déjà trop:
de l'entreprise de photographies qui représente,
comme oiseau en cage, chaque écrivain dans son
cabinet de travail. Le mobilier l'emporte nécessai¬
rement sur la figure que prime l'inévitable table
sculptée, genre vieux chêne. Tout TÏTonneur est
pour le sureau, ce qui donne à la série une grande
mbnotoï&eV '
C'est comme l'homme dé lettres- conférencier.
Sans doute, l'un n'exclut pas l'autre, mais les deux
se nuisent toujours plus ou moins. N'est-ce donc
point assez que d'écrire dès livres lus et appréciés,
de rédigerun journal demandé par des milliers"
de lecteurs?
-..-*
-. * *
L'autre jour, dans le cabinet de livres rares de
mon ami Mehl, j'ai copié pour vous une page bien
curieuse sur le tempérament et sur les charmes
des Aixoises.
J'y rencontre aujourd'hui une preuve nouvelle
de l'origine Aixoise du héros de 1 armée d'Italie. _
C'est dans le Dictionnaire néologique des hommes
et des choses, par Beffroi de Reigny qui a paru vers
1802. On y lit : - . "~" *
Aunes (Léon) né à Aix, autrefois grenadier à la
32e, aujourd'hui sous-lieutenant dans Ja Garde des.
consuls, etc., etc.
Voilà un document de>plus; il n'est pas com¬
mun, car la police-çUi Consulat a saisi le livre, et
arrêté le cours de sà'publication. .
*
- * *
Les chroniqueurs en villégiature ont leurs heu¬
res de naïveté. J'en lis un ce matin, qui faute de
mieux, fait part de ses observations sur les poules,
et finit par les trouver aussi méchantes que lès
hommes, en les voyant toutes s'acharner sur une
seule qu'elles blessent cruellement à la même
place. Il demande à -quel instinct obéissent « ces
bêtes ordinairement si placides. » '
Si le chroniqueur pouvait à Paris, de son cabi¬
net; suivre le mouvement d'un poulailler quel¬
conque, il verrait que les poules sont parfaitement
cruelles et s'acharnent toujours ainsi sur les nou¬
velles venues qu'elles piochent avec passion.
;.,'.- Il verrait encore un-fait plus bizarre, c'est qu'à
ces poules ainsi martyrisées le martyre est cher.
J'en ai voulu préserver une en l'installant dans
un compartiment séparé où rien ne lui manquait.
A plusieurs reprises elle a trouvé moyen de forcer5
la-eJrjl-u're protectrice pour ^retoujner volontaire-,
ment près dei compagnes qui lui avaient fait un
trou dans la tête et quine perdaient pas cette oc-
casion.de l'agrandir. Y _ ' '" X.
istribution solennelle des rix
AUX ÉLÈVES
DE L'ECOLE NATIONALE DE "MUSIQUE
ET DE L'ÉCOLE, DES B EAUX - AftTSV'
Le Concert
Le concert donné,.dimanche- à l'occasion de là dis¬
tribution des prix au conservatoire avait,.jeommeitQUtes
les années, attiré une foule considérable.
La salle où il eut été difficile de trouver ie moindre
petit strapontin inoccupé offrait le plus aimable coup
d'il avec les claires toilettes des invitées dont les
éventails gracieusement agités faisaient comme un joli
remous de vagues de soie et de satin.
Comme morceau d'ouverture, nous avons entendu
l'exécution de la 4me partie de Crislophe Colomb, la
belle ode-symphonie de Félicien David, claire,
brillante, écrite d'un style aisé qui plait, non pas tant
par la délicatesse et la finesse de l'expression, que par
la grandeur la beauté du cadre. . - _
De cette 4me partie la meilleure page est certainement
Yintroduction d'un caractère très descriptif qui
rappelle ces passages : du Désert auxquels M . le
président Leydet faisait allusion quand il nous par^
lait de ce vague silence, interrompu par une mélodie
pleine de charme (de ce que lés italiens appellent
morbidezza) et, plus loin par le* pas lourd et mono¬
tone d'une caravane qui s'avance languissante sous un
ciel de feu.
' La danse des sauvages, très originale, est finement
orchestrée et tranche agréablement sur les morceaux
qui l'encadrent. Il y a encore de l'ampleur dans le
chur indien et beaucoup de cachet dans la berceuse
que Mlle Granon a dite avec goût et dont. elle a bien;
compris et rendu, toute la douceur.
M. Michel, (Vive l'armée I) a une voix de bary¬
ton puissante et d'un timbre agréable, il nous en a
donné la preuve dans le beau récitatif que suit le
chur final, chur à grand effet, bien rendu par tous
les exécutants qu'il convient de féliciter.
Christophe Colomb & été acclamé par le public,
aussi devons-lious féliciter M. -Pourcel, ï'éminent
chef d'orchestre, qui a su par ses efforts intelligents
monter une %uvre aussi importante. M. Pourcel a
dirigé l'orchestre et tous les churs réunis d'une façon
remarquable. . -*
A la seconde partie, et aux accents de la Marseil¬
laise, les membres de la commission sont venus pren¬
dre place sur le devant de la scène, M. le député Ley¬
det, présidant la solennité ayant à ses, côtés MM.
Fernand Fabré, premier adjoint et Julien,- président de
la commission .
Dans un discours apprécié notre député a rappelé
les succès obtenus par les élèves de notre école de
musique, succès qui ne s'est* jamais démenti et que
MM. les inspecteurs ont à enregistrer chaque année..
Il termine en souhaitant que des succès futurs conuV
nuent à faire de notre cité une ville éminemment artis¬
tique. Le- beau discours de M. Leydet a été très ap¬
plaudi.
La classe de diction a commencé le programme pro¬
prement dit, d'abord dans une scène du Roi s'amuse
que M, Audèmard qui réussit très bien dans la tra¬
gédie a détaillé en artiste, puis dans un passage de
l'Honneur et VArgent, la pièce composite de Ponsard,
où MM. Pourcel, Burel et Holive ont fait preuve de
solides qualités.
M. Holive â du goût et du naturel ; quelques années
de plus de travail en feront un parfait

MÉMORIAL DAJX
Ce sont là deux instrumentistes qui ont du doigté ;
ils font honneur à leur excellent professeur M. Durand.
M. Burel a chanté avec toute la finesse désirable le
grand air ie Jérusalem. Cet artiste chante très bien le
Verdi dont il comprend la douceur et le charme. Il a su
se moutrer tour à tour pathétique, touchant, passionné.
La voix de tête est chez lui particulièrement agréable.
Le 6' concerto pour violon de Bériot nour a paru
nn morceau d'une extrême difficulté, "difficulté dont
semblait se jouer M. Rougier qui est un excellent ins-
. trumentiste. M. Rougier est déjà l'un de nos meilleurs
violonistes aixois; il fait le plus grand honneur à son
maître, M. Giraud, qu'on doit louer comme le premier
de ncs violonistes et comimftin des pins distingués de
nos professeurs ; nous sommes particulièrement heu¬
reux d'adresser nos félicitations aa maître et à son di¬
gne élève.
Comme cous le disions, M. Michel a une voix puis¬
sante et agréablement timbrée ; avec un peu plus de
souplesse et une plus stricte observation des nuances
il fera un bon chanteur ; il est malheureux qu'il n'ait
pu conserver le trop fort volume de voix qu'il avait
pris en commençant. M.Michel n'en doit pas moins
être complimenté autant pour ses qualités de chanteur
que pour son bon vouloir.
Mlles Alix et Monin, ont joué à quatre mains (voir
plusJiaut la parenihèse que j'ouvre pour Mlles Cla-
very, Bossy, Sauze, Laurin), un rondo de Chopin, pur
chef-d' classique. Dans ce morceau d'une grande
difficulté elles ont fait preuve de talent ; les variations
ont été rendues avec le plus parfait ensemble.
M. Seillard a joué avec goût un bel andante de Rom-
berg.
M. Dnvernet qui se fait comme M. Seillard
apprécier dans tous Iôs orchestres a montré qu'il avait
du mécanisme et un joli coup d'archet sur sa contre¬
basse à quatre cordes. Certains de ses sons rappelaient
le violoncelle par leur douceur.
_ Ces deux élèves d'élite sont des disciples du maître,
M. Baudry.
Un fort beau morceau d'ensemble a clôturé la séance
avec MM. Rougier, S'gala et Seillard accompagnés de
façon supérieure par Mlle Alix. Noscômpliments réi¬
térés aux élèves et à leurs professeurs.
Après le concert, a commencé la distribution des
prix dont nous donnons d'antre part la liste complète
des lauréats.
A six heures et demie M. Leydet lève la séance au
milieu d'unanimes applaudissements, et l'on se retire
enchanté de la belle matinée musicale qu'ont su orga¬
niser les élèves de notre conservatoire sous la direction
de leurs excellents maîtres: - -
FI. M."
Le Palmarès.
Ecole nationale de Musique.
Fris d'honneur offurt par M. le Ministre des
Beaux-Arts aux élèves les plus méritants, Prix:
'M. Seillard Paul ; Mlle Alix Louise .
Classes de Solfège. Jeunes gens. Profes-"
seur: M-. Lapierre Division supérieure. 1er Prix :
Seillard Paul, âme prix, ex-quo, David J.-^Baptisle,
Rougier Théodore. 3me prix, Sigallas Léon. Accessit,
Duv.ernet Léon .
4ie Division. 1er prix : Courbon Marius, 2mô
prix, Turcan Joseph . 1 er accessit, Girard Alexandre,
âme accessit, Desvignes Marc. 3me accessit, Clément
Edmond.
2me Division. 1er prix, Zampighi Joseph, 2me
prix, Andriëu Déodat. 1er accessit, Gayet Eugène.
2mé accessit, ex-quo, Michel Alexandre, Vajbelle
Ernest. . _.
5me Division. 1er prix, Peilegrin Fernand. 2me
prix, Milldt Marius. 1er accessit, e-c-guo, Bitta André,
Anazel François. 2me accessit, ex-Èquo, Beauvois
Aimé, Joanny Henri .
4me Division. 1er prix, Giraud Alfred. 2me
prix, Poussel Charles.. 1er accessit, Bounéou J.-B.
2me accessit, Courtes Auguste .
Solfège. Jeunes gens. Professeur : M. Pour¬
cel.. Ire Division. 1" prix, Dauphin Paul. 2me
prix, Léonard Félix. 1er accessit, Olivier Léon. 2me
accessit, Çhaix Auguste*. 3me accessit, Avon Pierre.
jgme Division. 4 er prix. Rayon Âcguste. 2me
prix, Salën Henri Y Accessit, Lespagnol Charles.
3me Division. i??. prix, Daumas Jean.* 2me
prix, ex-quo, Bossy Alphonse, Maurisy Auguste.
1 er accessit, Christol Marius. 2me accessit, Silvestre
Louis. 3mê acCessit, Gras Paul.
4me Division. l.er prix. Giraudôn Charles. 1er
accessit, Fôuquet-Chail-s. 2me accessit, Jacquenod
Jules . , . '_ -
Solfège. Professeur :' M. J. Poncet. 1tr
prix, Gas Paul. 2meprix, Bourrelly Aimé. 1er acces¬
sit, ex-quo, Roussel Paul, Imbert Paul. 2me acces¬
sit, ex quo, Davin Louis, Coste Romain. 3me ac¬
cessit, ea- Brigneogue Adrien, Germanet Fer¬
nand.
Solfège. Demoiselles. Professeur: M. La¬
pierre. Division supérieure. 1er prix, Alix Louise.
2me prix. -Monin Louise. 3me prix,* Sauze Rose. l'r
accessit, Bossy Marthe. 2me accessit, Clavery Virginie.
Ire Division,. 1er prix, Fabrè Marie-Thérèse.
2me prix, -Gaudibert Joséphine. 3 me prix, Boissy
Marie. Ie? accessit, Rayon Nathalie. 2me accessit,
Sauvât Madeleine. 3me accessit, Laurin Jeanne.
%m* Division. 1er-prix, ex- Firmin Amé-
Jie, Chauvet Marguerite^ 2me prix, ex-quo. Roche*
Adrienna, Pascal Rose. 1er accessit, ex quo, Bouf-
fàrd Virginie, Vie Marie. 2me accessit, ex- Sa-
vournin Marie, Martin Victoria. 3me accessit, ex quo,
Agnel Marie, Boutonnet Lëa. .
3 Division. 1er prix, «a; Escarzels Thé¬
rèse, Chave Eugénie. 2me prix", . ex-tquo, Blanc
Laure, Eyguesiër Marthe. 1er acˆssit, ex- Pons
Bertho, Mossé Marguerite. 2me accessit, Sigallas'
Thérèse. 3më accessit, Bourrelly Léonie.
4me Division (classe élémentaire). ; 1er -prix ,
Frégier Anna. 2me prix, ex- Bellet Marie, Bour¬
relly Antoinette. 1er accessit,, ex quo, Guien Thé¬
rèse, Monclar 'Marthe"." 2me accessit, ex- quo, Levas-
seur Jeanne, BazzîLouise.
Classés Instrumentales. Violon (Division supé¬
rieure), professeur M. Giraud Auguste. 1e' prix,
Rougier Théodore. 2me prix, Sigallas Léon. 3me
prix, Décori Fortuné, Ie" accessit, Mlle Payan Ca
mille. 2me accessit, ex-‡quo, Mlle Sauvât Madeleine,
Bernard Elie.
Vio,lon (Division. élémentaire), professeur, M. Jac¬
ques Gautier. Accessit; ex Mlle Chauvet
Marguerite, Dauphin Paul . -, »
Violoncelle et Contre-Basse, professeur, M. Bau¬
dry. Violoncelle, 1er prix, Seillard Paul. 2me prix,
Olivier Léon. Contre-basse, 1er prix, Duvernet
Louis. Accessit, Garrigues Joseph.
Flûte et Hautbois, professeur, M. Durand.
Flûte, Prix, ex-quo, David Jean-Baptiste, Rayon
Antonin. Accessit, ex- Chaix Auguste, -Rayon
Auguste. -- Hautbois, 1er accessit, Seillard Alphonse.
Clarinette, Basson, Saxophone, professeur, M.
Poussel. Basson, 1er prix, Léonard Félix. Cla¬
rinette, 2me prix, Jullien Henri. Accessit, Turcan
Joseph.
Piston, professeur, M. Ollivier. Prix, Favet
Léon. Accessit, Peilegrin Alexandre.
Piano, professeur, Mlle Wanska. 1" prix', Alix
Louise. 2me prix, ex-quo, Monin Louise, Rolland.
Maria. Accessit, Granon Madeleine.
Piano, professeur, Mlle Bédarride. 1er prix,
Clavery Virginie. 2me prix, Bossy Marthe. 1er acces¬
sit, Sauze Rose. 2më accessit, Laurin Jeanne. 3me
accessit, Rayon Nathalie.
Classes de Chant (jeunes gens), professeur M . J.
Gautier. . 1er prix, Burel Eugène. Accessit, Michel
Alexandre. .
Demoiselles, prix, Granon Madeleine. Accessit,
Alix Louise.
Classe de Déclamation, professeur, M. Reynaud,
tragédie, 1er prix, Aademar Marius 2me prix, Ho¬
live Gabriel. Comédie, 1er prix, Pourcel Paul.
2me prix, Burel Eugène.
Ecole des Beaux-Arts
Dessin d'Imitation (cours élémentaire). 1er
prix, Cristol. 2me, Clément. 3me, Ourse. 1er accessit,
Gros. 2me, Figières. Cours supérieur* 2me division
(ornement) : 1er, prix, David. 2me, Jean.
Tête d'après l'Antique . 1er prix, Jean. 2me,
David. Première Division Yornement). 1er prix,
Clément. 2me, Hugues. 3me, Caire. 1er accessit,
Rayon. 2me, Saillard.
Figure d'après l'Antique. 1er prix, Hugues.
2me, Caire. 3me, Rayon. 1er accessit, Clément. 2me
Seillard. . "
Modèle vivant. 1er prix, Hugues. 2me, Seil¬
lard. 3me, Clément. 4me, Rayon.
Peinture. 1er prix, Hugues. 2me, Clément.
3me, Rayon. 1er accessit, David.
Composition décorative. 1er prix, Clément.
2me, Seillard, Rayon. 3me, David.
- Modelage antique. ier prix, Jean. 2me, Seil¬
lard .
Tête d'expression. 1er prix, Seillard. 2me,
Jean .
Prix d'honneur. M. Caire, pensionnaire de la
ville d'Aix.
Dessin géométrique. 1re année : 1er prix, Gar¬
danne. 2e Payan. 3e, Gerbss. 1er accessit, Girot. 2e,
Michel. 2me année : 1er prix, Tourment. 2me,
Sielvy. 3me, Gandibert. 3me année : 1er prix,
Peilegrin. 2me Isnard.
Prix spécial. Peilegrin.
TE S-JACK
Y Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs
d'aller voir les exercices de Texas -Jack et de ses
Co*w-Boys sur la piste du Vélodrome de Provence.
Jeudi 8 août, à 5 heures du soir, aura lieu la grande
Revanche du match Couru dimanche dernier entre.
Texas-Jack et l'équipe cycliste Boudin et Bretteaux .
Ce matchcommencera à 6 heures du soir sur un "par¬
cours de 20 kilomètres entre le Tandem et Texas-Jack,
six chevaux frais de rechange et deux chevaux mé¬
chants de la ville.
Voici le prix des places : tribunes, 1 fr. , militaires,
0 fr. 75 ; Pelouses, 0 fr. 50, militaires, 0 fr. 30.
M. Bonafpns, docteur ès-lettrés a été nommé chargé
des cours dés langues du midi;deTEtrrbpe, à la faculté
des lettres. M. Bonafous qui est professeur au lycée de"
Marseille est le fils de l'ancien Doyen à la Faculté des
lettres d'Aix qat-afait laissé à Àix les meilleurs souve¬
nirs . - - .
* ... ..... -
"'.-'.**,.."'
Uneboursede 1 .200 fr. pour l'année scolaire 1895-96
a été attribuée à M. Tombarel Louis, répétiteur au col¬
lège d'Orange et candidat à la licence-ès-lettres près ia
Faculté d'Aix. - -.'-"-" ""...-
* *
L'école professionnelle Dombrê-Marbec, qui à cé¬
lébré dernièrement le cinquantenaire de sa fondation,
vient de remporter-dé nouveaux succès aux examens
d'admissibilité des Ecoles d'Arts et Métiers, Sept de ses.
élèves ont été déclarés admissibles avec les points sui¬
vants, le minimum d'admissibilité étant 168 points:
MM. Silhol (223); Clarens'(21 1); Martin P. (193);
Rosset (191); Barthélémy (1 84) ; Dumontan(180) ;
Ricard-P.(179). V
Nous ne.p6avons.que féliciter le directeur et les pro¬
fesseurs de ce beau résultat qui. affirme une fois de
plus la valeur d'un établissement qui rend de si utiles
services dans" notre région. .
**».. "
Le ministre de l'instruction publique a arrêté ainsi
qu'il suit la liste des testes grecs, latins et français^de
vaut servir à l'explication dans les épreuves delà li¬
cence-ès-lettres, pendant une.période de deux années
à partir du 1er juillet 1896. '
Voici les différents textes choisispour lia Faculté
des Lettres d'Aix.
. Auteurs grecs. Homère, Odyssée, chatn XI. ±- .
Pindare, Pythiqùes, I et II. Eschyle, Prométhée.
.Euripide, les Bacchantes. Aristophane, les Guê¬
pes. Thucydide, livre II, 34, 36. Anrlocide,
Mystères, dû paragraphe 70 à la fin. PIauton,Ban-
quet.
Auteurs latins. Terence, Eunuque. Lucrèce,
de Natura Rerum, Livre V, du V 760 (Principio gê¬
nas herbarum, etc,) jusqu'à la fin. Virgile, Enéide
livre VI, du V 264 à la fia. Ciceron, de Oratore.
César, de Bello Gallico, livre VII. Horace, Epîires,
livre I. Tacite, Annales, livre 'II.
Auteurs français. Molière, les Préoieuses ridicules,
Tartuffe. Racine, Phèdre. Pascal, mêmes arti¬
cles que pour l'agrégation de grammaire. La
Bruyère, mêmes chapitres que pour l'agrégation de
grammaire. Vauvenargues, Réflexions et maximes.
Voltaire, Correspondance (Edition Fallex). La¬
martine, premières méditations. Emile Augier et Ju¬
les Sandeau, lé gendre de_M. Poirier.
Le ministre de l'instruction publique a arrêté ainsi
qu'il suit les matières sur lesquelles peuvent porter les
options prévues par l'article 3 du décret du 31 décembre.
1894 relatif à la licence-ès-lettres.
Licence avec mention: Lettres.
Examen écrit. Littérature française, latine, et grec¬
que. Grammaire et métrique. Lillrratare alle¬
mande ou anglaise. Langue et littérature provença¬
les .
Examen oral. Les mêmes matières que ci-dessus et,
en outre ; Grammaire historique du français. His¬
toire, ancienne ou moderne. Philosophie historique
ou dogmatique. Archéologie. Institutions grec¬
ques et romaines. Histoire de Provence.
Licence avec mention : Philosophie
Examen oral. Histoire de la littréature française,
latine et grecque. Histoire ancienne et moderne.
Littérature allemande ou anglaise. Economie politi¬
que, Droit criminel, (Faculté de droit). mathémati¬
ques, Physique générale ou chimie générale, Zoologie
ou Botanique-, Géologie (Faculté des sciences).
Licence avec mention: Histoire
Examen oral. Histoire de la littérature française,
latins et grecque. Philosophie historique ou dogma¬
tique. Archéologie. Histoire de Provence.
Langue et littérature provençales. Explications de
textes d'ancien français. Droit Romain, Histoire du
droit public, droit constitutionnel, économie politique,
droit international public (Faculté de droit). Géolo¬
gie (Faculté des sciences).
Les Examens des baccalauréats ont été ter¬
minés samedi dernier. Sur 1073 candidats qui se sont
présentés 451 ont été admissibles. Voici de quelle ma- '
nière ils se répartissent entre les différents baccalau¬
réats :
Baccalauréat es lettres (ancien régime). 3 can¬
didats, 2 admis.
Baccalauréat moderne (2e partie). 15 candidats,
6 admis.
Baccalauréat classique (2e partie)-. 278 candi¬
dats, 151 admis.
Baccalauréat moderne (lre partie). 207 candi¬
dats, 85 admis.
Baccalauréat classique (lre 'partie).. 570 candi¬
dats, 207 admis.
Fanfare du 9me hussards. Lundi dernier,
il nous a été donné d'entendre, cours Mirabeau, la
fanfare du 9me hussards, de passage dans notre ville.
Nous avons rarement entendu une fanfare réunissant
autant de qualités, d'ensemble, d'harmonie et de souf¬
fla chez des musiciens qui rendent au mieux le « clan-
gor tubarum » des Romains.
A citer la Marche des Vélocemens, Louisette, Salmi¬
gondis, Badix, la Colombe, Pluie de Perles et en sus
la Marche du régiment et diverses sonneries, toutes
enlevées avec beaucoup de irio. Tous nos compli¬
ments aux exécutants et surtout à M. Marconnet, chef
de musique.
*** ' '"
Lire dans le Mondain en vente chez Martinet le
compte rendu dé la distribution nés prix aux élèves du
conservatoire et sigaé de notre ami « Germain » .
Casino. . ' Les concerts sont particulièrement
suivis, en ce moment au Casino, malgré l'abondance
des spectacles qui ont lieu à la Rotonde. Toutefois, ,1e
publie est revenu plus nombreux depuis dimanche et
Cela pour' applaudir la chanteuse espagnole Venturita.
On ne se lasse d'entendre cette artiste dans Catapum
et surtout le Pompier et son Cival qu'elle agré¬
mente de danses et de gestes à faire tordre la salle en¬
tière.
Karl Ditan.est toujours le spirituel et fin diseur que
l'on connait, il chante avec beaucoup de rondeur Sui¬
vant le grade, mais sa chanson favorite est sans con¬
tredit, M. Rodin, une des meilleures créations de
Pàulas .'..---
L'aimable Pomponette, récolte, elle aussi, les bravos
mérités avee la Belle Clara et Maman m' attend qu'elle
dit d'une manière inimitable. ' .
. Mlle Baretta a. droit à toutes nos félicitations, elle
chante avec goût et méthode.
Mlle Delorval continue à être bissée avec le Petit.
Chaperon roûge. .:'*.'
L'orchestre est dirigé avec beaucoup de . sûreté par
Mme Elise Delpech;- une pianiste rempl.ie de talent.
Les dames et lesjnilitaires non gradés ont l'entrée gra¬
tuite aux concerts donnés dans la salle du Café.
Savon dès Princes du Congo. Le plus par¬
fumé dbs savons dô toilette, 7 Grands-Prix, 18 Médail-
les'd'Ôr. ; Y
" Avis., Le "Maire delà comïnune d'Eguilles donné
avis que les collines communales sont interdites à tout
chasseur qui né prend pas son permis dans ladite com¬
mune.
Pour la quittance, s'adresser à M. le percepteur,
boulevard Saint-Lonis, 18 à Aix.
L'Affaire de Séon-Saint-André . Vols
domestiques. Aujourd'hui mercredi, est venue devant
la 4e Chambre l'affaire de Séon-Saint-André qui avait
mobilisé, au moins, plus de deux cents personnes de
cette localité.
Tout Saint-André était là,
Dans ses habits de gala.
Et Claudette Bourg," l'inculpée, y était aussi, non pas
en robe blanche, mais sur la sellette.
Elle était poursuivie pourvois domestiques. Em¬
ployée, comme femme de charge, chez un boucher de
Séon-Saint-André, M. Aulagaier, elle lui aurait volé,
à ce qae l'on dit, subtilisé une dizaine de mille francs.Dn
premier jugement du tribunal correctionnel de Marseille
avait condamné Claudette à 2 ans de prison et deux
mille francs d'amende. Elle trouva le coup nn peu dur
et l'amande amère sans ealembourg 1
Elle fit appel et deux avocats dès plus sympathiques
de notre barreau d'Aix arrivent au banc de la défense :
Me Masson, pour Claudette, et Me Cabassol, pour M.
Aulagaier, le plaignant.
Voici en résumé la matérialité des faits, pour parler
le langage. . . officiel. -
M . Aulagaier depuis quelques années voyait dépé¬
rir ses affaires. . . bien qu'il vendit autant que ses con¬
frères les bouchers de Séon Saint -André. Il y avait né¬
cessairement un coulage dont il né pouvait arriver à
s'expliquer les causes. Sa femme de charge, en qui il
avait confiance, j'usqa'à preuve du contraire ar¬
guait de sa parfaite innocence et aurait fait porter les
soupçons de M. Aûlagnier sur quelques membres de sa"
famille.
Pour tirer l'affaire au clair on établit une souricière.
M . Aulagaier marqua des écus de cinq francs dont
quelques uns furent retrouvés' en la possession de Clau¬
dette. La preuve de l'innocence de cette dernière fat
fortement compromise.
Oh, dit-elle, cela ne m'est arrivé que deux fois.
Je me suis laissée aller à prendre un jour 30 francs et
quelque temps après 13 francs.
Mais il y avait une antre preuve plus accablante,
paraît-il, pour elle ! M. Aûlagnier enfermait son ar¬
gent dans une cachette, une petite armoire pratiquée
dans le mur, et un interstice suffisant existait entre la
porte et le chambranle. Claudette armée d'une lame
d'acier retroussée dans le bout, donnait, à ce qu'il res¬
sort du procès, un- coup à une pile d'écus. . . et se
servait à discrétion, en les retirant les uns les autres.
Après les plaidoiries des deux avocats et le réquisi-
" toire du ministère public, la Cour d'appel à maintenu
les deux mille francs d'amende et porté de deux à trois
ans de prison la peine de Claudette.
Il paraîtrait que ce sont les dépenses exagérées de.
l'inculpée qui auraient éveillé les soupçons sur elle.
Elle se payait les meilleures primeurs, . . des bouil¬
labaisses affriolantes .. . voire même dêz'homards
Oh les sales bêtes ! "
Police. Un berger, de Calas, Martin, a été l'ob¬
jet, dans là nuit du 3 au 4 août, d'une agression de la
part de deux.individus qui en voulaient à sa bourse.
Après avoir bu avec eux, ils se sont jetés sur lui au
sortir d'une buvette, et n'ont pas eu le temps de le dé¬
pouiller, et ont été arrêtés le lendemain matin, rue des
Ecoles, par l'agent Parraud.
Ne dormez jamais en plein air, non pas que les
nuits soient très fraîches, mais parce que vous vous
feriez chipper votre montre. S..- commit l'imprudence
de s'endormir sur une-des banquettes de la Rotonde et
constata, à son réveil, qu'il avait été refait de sa mon¬
tre, dont il en réclama restitution au premier passant
venu,. bien innocent du fait. V
Cirque Casuani . Le cirqua Casuani continue
ses brillantes représentaîions . Il a commencé lundi, la
série des représentations offertes aux dames. Tous. les
soirs il y a foule et c'est justice, car, écuyères, clowns
et cavaliers font merveille. Hier et avant hier des ta¬
bleaux vivants représentant la Passion ont terminé1 les
soirées. Ce soir, le spectacle sera clôturé, à la demande
générale par « Les Français au Dahomey » grande pan¬
tomime militaire aux scènes patriotiques émouvantes.
MM. Casuani y est particulièrement applaudi avec son
cheval blessé, de même Auguste en cahtinier -'« fia de
siècle » - '-.'...-
Diplômes-Brevets-Certificats. Avez-vous une
idée des innombrables parchemins que la jeunesse
studieuse est appelée à décrocher? En voici la liste
certainement- incomplète . -, -
D'abord les grades flans les facultés : Baccalauréat
ès-lettres ou es sciences [ complet ou restreint )
Baccalauréat de l'enseignement spécial ces quatre
titres viennent à peine de disparaître ; ils sont rempla¬
cés par les baccalauréats de l'enseignement secondaire
classique ou moderne et par le certificat d'études phy¬
siques. Au dessus d'eux viennent les 3 licences : ma¬
thématiques, physique, histoire naturelle avec, trois
doctorats correspondants r et 4 licences littéraires, let¬
tres, histoire, philosophie, langues vivantes. Un seul
doctorat ès-lettrès, C'est dommage 1 - .
À l'école de droit : certificat de capacité, baccalau¬
réat, licence et doctorat ;. ce dernier est en train de se.
dédoubler. . . ' V '
A l'école de médecine : doctorat en médecine et chi¬
rurgie, diplômé de' pharmacien de 1re classe, di¬
plôme supérieur de pharmacie, sorte de doctorat, di- .
plôma d'herboriste," de sàge-femme." II paraît, hélas,
que les pharmaciens et médecins de 2me classe dispa¬
raîtront,, dans quelques années; * -
Dans, l'enseignement secondaire peu de titres : on
trouve seulement" un diplôme de fin d'études pour les
demoiselles et le brevet de grammaire qui va mourir
lui aussi.
Pour l'enseignement primaire. 2 certificats d'études
MÉMORIAL DAJX
Ce sont là deux instrumentistes qui ont du doigté ;
ils font honneur à leur excellent professeur M. Durand.
M. Burel a chanté avec toute la finesse désirable le
grand air ie Jérusalem. Cet artiste chante très bien le
Verdi dont il comprend la douceur et le charme. Il a su
se moutrer tour à tour pathétique, touchant, passionné.
La voix de tête est chez lui particulièrement agréable.
Le 6' concerto pour violon de Bériot nour a paru
nn morceau d'une extrême difficulté, "difficulté dont
semblait se jouer M. Rougier qui est un excellent ins-
. trumentiste. M. Rougier est déjà l'un de nos meilleurs
violonistes aixois; il fait le plus grand honneur à son
maître, M. Giraud, qu'on doit louer comme le premier
de ncs violonistes et comimftin des pins distingués de
nos professeurs ; nous sommes particulièrement heu¬
reux d'adresser nos félicitations aa maître et à son di¬
gne élève.
Comme cous le disions, M. Michel a une voix puis¬
sante et agréablement timbrée ; avec un peu plus de
souplesse et une plus stricte observation des nuances
il fera un bon chanteur ; il est malheureux qu'il n'ait
pu conserver le trop fort volume de voix qu'il avait
pris en commençant. M.Michel n'en doit pas moins
être complimenté autant pour ses qualités de chanteur
que pour son bon vouloir.
Mlles Alix et Monin, ont joué à quatre mains (voir
plusJiaut la parenihèse que j'ouvre pour Mlles Cla-
very, Bossy, Sauze, Laurin), un rondo de Chopin, pur
chef-d' classique. Dans ce morceau d'une grande
difficulté elles ont fait preuve de talent ; les variations
ont été rendues avec le plus parfait ensemble.
M. Seillard a joué avec goût un bel andante de Rom-
berg.
M. Dnvernet qui se fait comme M. Seillard
apprécier dans tous Iôs orchestres a montré qu'il avait
du mécanisme et un joli coup d'archet sur sa contre¬
basse à quatre cordes. Certains de ses sons rappelaient
le violoncelle par leur douceur.
_ Ces deux élèves d'élite sont des disciples du maître,
M. Baudry.
Un fort beau morceau d'ensemble a clôturé la séance
avec MM. Rougier, S'gala et Seillard accompagnés de
façon supérieure par Mlle Alix. Noscômpliments réi¬
térés aux élèves et à leurs professeurs.
Après le concert, a commencé la distribution des
prix dont nous donnons d'antre part la liste complète
des lauréats.
A six heures et demie M. Leydet lève la séance au
milieu d'unanimes applaudissements, et l'on se retire
enchanté de la belle matinée musicale qu'ont su orga¬
niser les élèves de notre conservatoire sous la direction
de leurs excellents maîtres: - -
FI. M."
Le Palmarès.
Ecole nationale de Musique.
Fris d'honneur offurt par M. le Ministre des
Beaux-Arts aux élèves les plus méritants, Prix:
'M. Seillard Paul ; Mlle Alix Louise .
Classes de Solfège. Jeunes gens. Profes-"
seur: M-. Lapierre Division supérieure. 1er Prix :
Seillard Paul, âme prix, ex-quo, David J.-^Baptisle,
Rougier Théodore. 3me prix, Sigallas Léon. Accessit,
Duv.ernet Léon .
4ie Division. 1er prix : Courbon Marius, 2mô
prix, Turcan Joseph . 1 er accessit, Girard Alexandre,
âme accessit, Desvignes Marc. 3me accessit, Clément
Edmond.
2me Division. 1er prix, Zampighi Joseph, 2me
prix, Andriëu Déodat. 1er accessit, Gayet Eugène.
2mé accessit, ex-quo, Michel Alexandre, Vajbelle
Ernest. . _.
5me Division. 1er prix, Peilegrin Fernand. 2me
prix, Milldt Marius. 1er accessit, e-c-guo, Bitta André,
Anazel François. 2me accessit, ex-Èquo, Beauvois
Aimé, Joanny Henri .
4me Division. 1er prix, Giraud Alfred. 2me
prix, Poussel Charles.. 1er accessit, Bounéou J.-B.
2me accessit, Courtes Auguste .
Solfège. Jeunes gens. Professeur : M. Pour¬
cel.. Ire Division. 1" prix, Dauphin Paul. 2me
prix, Léonard Félix. 1er accessit, Olivier Léon. 2me
accessit, Çhaix Auguste*. 3me accessit, Avon Pierre.
jgme Division. 4 er prix. Rayon Âcguste. 2me
prix, Salën Henri Y Accessit, Lespagnol Charles.
3me Division. i??. prix, Daumas Jean.* 2me
prix, ex-quo, Bossy Alphonse, Maurisy Auguste.
1 er accessit, Christol Marius. 2me accessit, Silvestre
Louis. 3mê acCessit, Gras Paul.
4me Division. l.er prix. Giraudôn Charles. 1er
accessit, Fôuquet-Chail-s. 2me accessit, Jacquenod
Jules . , . '_ -
Solfège. Professeur :' M. J. Poncet. 1tr
prix, Gas Paul. 2meprix, Bourrelly Aimé. 1er acces¬
sit, ex-quo, Roussel Paul, Imbert Paul. 2me acces¬
sit, ex quo, Davin Louis, Coste Romain. 3me ac¬
cessit, ea- Brigneogue Adrien, Germanet Fer¬
nand.
Solfège. Demoiselles. Professeur: M. La¬
pierre. Division supérieure. 1er prix, Alix Louise.
2me prix. -Monin Louise. 3me prix,* Sauze Rose. l'r
accessit, Bossy Marthe. 2me accessit, Clavery Virginie.
Ire Division,. 1er prix, Fabrè Marie-Thérèse.
2me prix, -Gaudibert Joséphine. 3 me prix, Boissy
Marie. Ie? accessit, Rayon Nathalie. 2me accessit,
Sauvât Madeleine. 3me accessit, Laurin Jeanne.
%m* Division. 1er-prix, ex- Firmin Amé-
Jie, Chauvet Marguerite^ 2me prix, ex-quo. Roche*
Adrienna, Pascal Rose. 1er accessit, ex quo, Bouf-
fàrd Virginie, Vie Marie. 2me accessit, ex- Sa-
vournin Marie, Martin Victoria. 3me accessit, ex quo,
Agnel Marie, Boutonnet Lëa. .
3 Division. 1er prix, «a; Escarzels Thé¬
rèse, Chave Eugénie. 2me prix", . ex-tquo, Blanc
Laure, Eyguesiër Marthe. 1er acˆssit, ex- Pons
Bertho, Mossé Marguerite. 2me accessit, Sigallas'
Thérèse. 3më accessit, Bourrelly Léonie.
4me Division (classe élémentaire). ; 1er -prix ,
Frégier Anna. 2me prix, ex- Bellet Marie, Bour¬
relly Antoinette. 1er accessit,, ex quo, Guien Thé¬
rèse, Monclar 'Marthe"." 2me accessit, ex- quo, Levas-
seur Jeanne, BazzîLouise.
Classés Instrumentales. Violon (Division supé¬
rieure), professeur M. Giraud Auguste. 1e' prix,
Rougier Théodore. 2me prix, Sigallas Léon. 3me
prix, Décori Fortuné, Ie" accessit, Mlle Payan Ca
mille. 2me accessit, ex-‡quo, Mlle Sauvât Madeleine,
Bernard Elie.
Vio,lon (Division. élémentaire), professeur, M. Jac¬
ques Gautier. Accessit; ex Mlle Chauvet
Marguerite, Dauphin Paul . -, »
Violoncelle et Contre-Basse, professeur, M. Bau¬
dry. Violoncelle, 1er prix, Seillard Paul. 2me prix,
Olivier Léon. Contre-basse, 1er prix, Duvernet
Louis. Accessit, Garrigues Joseph.
Flûte et Hautbois, professeur, M. Durand.
Flûte, Prix, ex-quo, David Jean-Baptiste, Rayon
Antonin. Accessit, ex- Chaix Auguste, -Rayon
Auguste. -- Hautbois, 1er accessit, Seillard Alphonse.
Clarinette, Basson, Saxophone, professeur, M.
Poussel. Basson, 1er prix, Léonard Félix. Cla¬
rinette, 2me prix, Jullien Henri. Accessit, Turcan
Joseph.
Piston, professeur, M. Ollivier. Prix, Favet
Léon. Accessit, Peilegrin Alexandre.
Piano, professeur, Mlle Wanska. 1" prix', Alix
Louise. 2me prix, ex-quo, Monin Louise, Rolland.
Maria. Accessit, Granon Madeleine.
Piano, professeur, Mlle Bédarride. 1er prix,
Clavery Virginie. 2me prix, Bossy Marthe. 1er acces¬
sit, Sauze Rose. 2më accessit, Laurin Jeanne. 3me
accessit, Rayon Nathalie.
Classes de Chant (jeunes gens), professeur M . J.
Gautier. . 1er prix, Burel Eugène. Accessit, Michel
Alexandre. .
Demoiselles, prix, Granon Madeleine. Accessit,
Alix Louise.
Classe de Déclamation, professeur, M. Reynaud,
tragédie, 1er prix, Aademar Marius 2me prix, Ho¬
live Gabriel. Comédie, 1er prix, Pourcel Paul.
2me prix, Burel Eugène.
Ecole des Beaux-Arts
Dessin d'Imitation (cours élémentaire). 1er
prix, Cristol. 2me, Clément. 3me, Ourse. 1er accessit,
Gros. 2me, Figières. Cours supérieur* 2me division
(ornement) : 1er, prix, David. 2me, Jean.
Tête d'après l'Antique . 1er prix, Jean. 2me,
David. Première Division Yornement). 1er prix,
Clément. 2me, Hugues. 3me, Caire. 1er accessit,
Rayon. 2me, Saillard.
Figure d'après l'Antique. 1er prix, Hugues.
2me, Caire. 3me, Rayon. 1er accessit, Clément. 2me
Seillard. . "
Modèle vivant. 1er prix, Hugues. 2me, Seil¬
lard. 3me, Clément. 4me, Rayon.
Peinture. 1er prix, Hugues. 2me, Clément.
3me, Rayon. 1er accessit, David.
Composition décorative. 1er prix, Clément.
2me, Seillard, Rayon. 3me, David.
- Modelage antique. ier prix, Jean. 2me, Seil¬
lard .
Tête d'expression. 1er prix, Seillard. 2me,
Jean .
Prix d'honneur. M. Caire, pensionnaire de la
ville d'Aix.
Dessin géométrique. 1re année : 1er prix, Gar¬
danne. 2e Payan. 3e, Gerbss. 1er accessit, Girot. 2e,
Michel. 2me année : 1er prix, Tourment. 2me,
Sielvy. 3me, Gandibert. 3me année : 1er prix,
Peilegrin. 2me Isnard.
Prix spécial. Peilegrin.
TE S-JACK
Y Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs
d'aller voir les exercices de Texas -Jack et de ses
Co*w-Boys sur la piste du Vélodrome de Provence.
Jeudi 8 août, à 5 heures du soir, aura lieu la grande
Revanche du match Couru dimanche dernier entre.
Texas-Jack et l'équipe cycliste Boudin et Bretteaux .
Ce matchcommencera à 6 heures du soir sur un "par¬
cours de 20 kilomètres entre le Tandem et Texas-Jack,
six chevaux frais de rechange et deux chevaux mé¬
chants de la ville.
Voici le prix des places : tribunes, 1 fr. , militaires,
0 fr. 75 ; Pelouses, 0 fr. 50, militaires, 0 fr. 30.
M. Bonafpns, docteur ès-lettrés a été nommé chargé
des cours dés langues du midi;deTEtrrbpe, à la faculté
des lettres. M. Bonafous qui est professeur au lycée de"
Marseille est le fils de l'ancien Doyen à la Faculté des
lettres d'Aix qat-afait laissé à Àix les meilleurs souve¬
nirs . - - .
* ... ..... -
"'.-'.**,.."'
Uneboursede 1 .200 fr. pour l'année scolaire 1895-96
a été attribuée à M. Tombarel Louis, répétiteur au col¬
lège d'Orange et candidat à la licence-ès-lettres près ia
Faculté d'Aix. - -.'-"-" ""...-
* *
L'école professionnelle Dombrê-Marbec, qui à cé¬
lébré dernièrement le cinquantenaire de sa fondation,
vient de remporter-dé nouveaux succès aux examens
d'admissibilité des Ecoles d'Arts et Métiers, Sept de ses.
élèves ont été déclarés admissibles avec les points sui¬
vants, le minimum d'admissibilité étant 168 points:
MM. Silhol (223); Clarens'(21 1); Martin P. (193);
Rosset (191); Barthélémy (1 84) ; Dumontan(180) ;
Ricard-P.(179). V
Nous ne.p6avons.que féliciter le directeur et les pro¬
fesseurs de ce beau résultat qui. affirme une fois de
plus la valeur d'un établissement qui rend de si utiles
services dans" notre région. .
**».. "
Le ministre de l'instruction publique a arrêté ainsi
qu'il suit la liste des testes grecs, latins et français^de
vaut servir à l'explication dans les épreuves delà li¬
cence-ès-lettres, pendant une.période de deux années
à partir du 1er juillet 1896. '
Voici les différents textes choisispour lia Faculté
des Lettres d'Aix.
. Auteurs grecs. Homère, Odyssée, chatn XI. ±- .
Pindare, Pythiqùes, I et II. Eschyle, Prométhée.
.Euripide, les Bacchantes. Aristophane, les Guê¬
pes. Thucydide, livre II, 34, 36. Anrlocide,
Mystères, dû paragraphe 70 à la fin. PIauton,Ban-
quet.
Auteurs latins. Terence, Eunuque. Lucrèce,
de Natura Rerum, Livre V, du V 760 (Principio gê¬
nas herbarum, etc,) jusqu'à la fin. Virgile, Enéide
livre VI, du V 264 à la fia. Ciceron, de Oratore.
César, de Bello Gallico, livre VII. Horace, Epîires,
livre I. Tacite, Annales, livre 'II.
Auteurs français. Molière, les Préoieuses ridicules,
Tartuffe. Racine, Phèdre. Pascal, mêmes arti¬
cles que pour l'agrégation de grammaire. La
Bruyère, mêmes chapitres que pour l'agrégation de
grammaire. Vauvenargues, Réflexions et maximes.
Voltaire, Correspondance (Edition Fallex). La¬
martine, premières méditations. Emile Augier et Ju¬
les Sandeau, lé gendre de_M. Poirier.
Le ministre de l'instruction publique a arrêté ainsi
qu'il suit les matières sur lesquelles peuvent porter les
options prévues par l'article 3 du décret du 31 décembre.
1894 relatif à la licence-ès-lettres.
Licence avec mention: Lettres.
Examen écrit. Littérature française, latine, et grec¬
que. Grammaire et métrique. Lillrratare alle¬
mande ou anglaise. Langue et littérature provença¬
les .
Examen oral. Les mêmes matières que ci-dessus et,
en outre ; Grammaire historique du français. His¬
toire, ancienne ou moderne. Philosophie historique
ou dogmatique. Archéologie. Institutions grec¬
ques et romaines. Histoire de Provence.
Licence avec mention : Philosophie
Examen oral. Histoire de la littréature française,
latine et grecque. Histoire ancienne et moderne.
Littérature allemande ou anglaise. Economie politi¬
que, Droit criminel, (Faculté de droit). mathémati¬
ques, Physique générale ou chimie générale, Zoologie
ou Botanique-, Géologie (Faculté des sciences).
Licence avec mention: Histoire
Examen oral. Histoire de la littérature française,
latins et grecque. Philosophie historique ou dogma¬
tique. Archéologie. Histoire de Provence.
Langue et littérature provençales. Explications de
textes d'ancien français. Droit Romain, Histoire du
droit public, droit constitutionnel, économie politique,
droit international public (Faculté de droit). Géolo¬
gie (Faculté des sciences).
Les Examens des baccalauréats ont été ter¬
minés samedi dernier. Sur 1073 candidats qui se sont
présentés 451 ont été admissibles. Voici de quelle ma- '
nière ils se répartissent entre les différents baccalau¬
réats :
Baccalauréat es lettres (ancien régime). 3 can¬
didats, 2 admis.
Baccalauréat moderne (2e partie). 15 candidats,
6 admis.
Baccalauréat classique (2e partie)-. 278 candi¬
dats, 151 admis.
Baccalauréat moderne (lre partie). 207 candi¬
dats, 85 admis.
Baccalauréat classique (lre 'partie).. 570 candi¬
dats, 207 admis.
Fanfare du 9me hussards. Lundi dernier,
il nous a été donné d'entendre, cours Mirabeau, la
fanfare du 9me hussards, de passage dans notre ville.
Nous avons rarement entendu une fanfare réunissant
autant de qualités, d'ensemble, d'harmonie et de souf¬
fla chez des musiciens qui rendent au mieux le « clan-
gor tubarum » des Romains.
A citer la Marche des Vélocemens, Louisette, Salmi¬
gondis, Badix, la Colombe, Pluie de Perles et en sus
la Marche du régiment et diverses sonneries, toutes
enlevées avec beaucoup de irio. Tous nos compli¬
ments aux exécutants et surtout à M. Marconnet, chef
de musique.
*** ' '"
Lire dans le Mondain en vente chez Martinet le
compte rendu dé la distribution nés prix aux élèves du
conservatoire et sigaé de notre ami « Germain » .
Casino. . ' Les concerts sont particulièrement
suivis, en ce moment au Casino, malgré l'abondance
des spectacles qui ont lieu à la Rotonde. Toutefois, ,1e
publie est revenu plus nombreux depuis dimanche et
Cela pour' applaudir la chanteuse espagnole Venturita.
On ne se lasse d'entendre cette artiste dans Catapum
et surtout le Pompier et son Cival qu'elle agré¬
mente de danses et de gestes à faire tordre la salle en¬
tière.
Karl Ditan.est toujours le spirituel et fin diseur que
l'on connait, il chante avec beaucoup de rondeur Sui¬
vant le grade, mais sa chanson favorite est sans con¬
tredit, M. Rodin, une des meilleures créations de
Pàulas .'..---
L'aimable Pomponette, récolte, elle aussi, les bravos
mérités avee la Belle Clara et Maman m' attend qu'elle
dit d'une manière inimitable. ' .
. Mlle Baretta a. droit à toutes nos félicitations, elle
chante avec goût et méthode.
Mlle Delorval continue à être bissée avec le Petit.
Chaperon roûge. .:'*.'
L'orchestre est dirigé avec beaucoup de . sûreté par
Mme Elise Delpech;- une pianiste rempl.ie de talent.
Les dames et lesjnilitaires non gradés ont l'entrée gra¬
tuite aux concerts donnés dans la salle du Café.
Savon dès Princes du Congo. Le plus par¬
fumé dbs savons dô toilette, 7 Grands-Prix, 18 Médail-
les'd'Ôr. ; Y
" Avis., Le "Maire delà comïnune d'Eguilles donné
avis que les collines communales sont interdites à tout
chasseur qui né prend pas son permis dans ladite com¬
mune.
Pour la quittance, s'adresser à M. le percepteur,
boulevard Saint-Lonis, 18 à Aix.
L'Affaire de Séon-Saint-André . Vols
domestiques. Aujourd'hui mercredi, est venue devant
la 4e Chambre l'affaire de Séon-Saint-André qui avait
mobilisé, au moins, plus de deux cents personnes de
cette localité.
Tout Saint-André était là,
Dans ses habits de gala.
Et Claudette Bourg," l'inculpée, y était aussi, non pas
en robe blanche, mais sur la sellette.
Elle était poursuivie pourvois domestiques. Em¬
ployée, comme femme de charge, chez un boucher de
Séon-Saint-André, M. Aulagaier, elle lui aurait volé,
à ce qae l'on dit, subtilisé une dizaine de mille francs.Dn
premier jugement du tribunal correctionnel de Marseille
avait condamné Claudette à 2 ans de prison et deux
mille francs d'amende. Elle trouva le coup nn peu dur
et l'amande amère sans ealembourg 1
Elle fit appel et deux avocats dès plus sympathiques
de notre barreau d'Aix arrivent au banc de la défense :
Me Masson, pour Claudette, et Me Cabassol, pour M.
Aulagaier, le plaignant.
Voici en résumé la matérialité des faits, pour parler
le langage. . . officiel. -
M . Aulagaier depuis quelques années voyait dépé¬
rir ses affaires. . . bien qu'il vendit autant que ses con¬
frères les bouchers de Séon Saint -André. Il y avait né¬
cessairement un coulage dont il né pouvait arriver à
s'expliquer les causes. Sa femme de charge, en qui il
avait confiance, j'usqa'à preuve du contraire ar¬
guait de sa parfaite innocence et aurait fait porter les
soupçons de M. Aûlagnier sur quelques membres de sa"
famille.
Pour tirer l'affaire au clair on établit une souricière.
M . Aulagaier marqua des écus de cinq francs dont
quelques uns furent retrouvés' en la possession de Clau¬
dette. La preuve de l'innocence de cette dernière fat
fortement compromise.
Oh, dit-elle, cela ne m'est arrivé que deux fois.
Je me suis laissée aller à prendre un jour 30 francs et
quelque temps après 13 francs.
Mais il y avait une antre preuve plus accablante,
paraît-il, pour elle ! M. Aûlagnier enfermait son ar¬
gent dans une cachette, une petite armoire pratiquée
dans le mur, et un interstice suffisant existait entre la
porte et le chambranle. Claudette armée d'une lame
d'acier retroussée dans le bout, donnait, à ce qu'il res¬
sort du procès, un- coup à une pile d'écus. . . et se
servait à discrétion, en les retirant les uns les autres.
Après les plaidoiries des deux avocats et le réquisi-
" toire du ministère public, la Cour d'appel à maintenu
les deux mille francs d'amende et porté de deux à trois
ans de prison la peine de Claudette.
Il paraîtrait que ce sont les dépenses exagérées de.
l'inculpée qui auraient éveillé les soupçons sur elle.
Elle se payait les meilleures primeurs, . . des bouil¬
labaisses affriolantes .. . voire même dêz'homards
Oh les sales bêtes ! "
Police. Un berger, de Calas, Martin, a été l'ob¬
jet, dans là nuit du 3 au 4 août, d'une agression de la
part de deux.individus qui en voulaient à sa bourse.
Après avoir bu avec eux, ils se sont jetés sur lui au
sortir d'une buvette, et n'ont pas eu le temps de le dé¬
pouiller, et ont été arrêtés le lendemain matin, rue des
Ecoles, par l'agent Parraud.
Ne dormez jamais en plein air, non pas que les
nuits soient très fraîches, mais parce que vous vous
feriez chipper votre montre. S..- commit l'imprudence
de s'endormir sur une-des banquettes de la Rotonde et
constata, à son réveil, qu'il avait été refait de sa mon¬
tre, dont il en réclama restitution au premier passant
venu,. bien innocent du fait. V
Cirque Casuani . Le cirqua Casuani continue
ses brillantes représentaîions . Il a commencé lundi, la
série des représentations offertes aux dames. Tous. les
soirs il y a foule et c'est justice, car, écuyères, clowns
et cavaliers font merveille. Hier et avant hier des ta¬
bleaux vivants représentant la Passion ont terminé1 les
soirées. Ce soir, le spectacle sera clôturé, à la demande
générale par « Les Français au Dahomey » grande pan¬
tomime militaire aux scènes patriotiques émouvantes.
MM. Casuani y est particulièrement applaudi avec son
cheval blessé, de même Auguste en cahtinier -'« fia de
siècle » - '-.'...-
Diplômes-Brevets-Certificats. Avez-vous une
idée des innombrables parchemins que la jeunesse
studieuse est appelée à décrocher? En voici la liste
certainement- incomplète . -, -
D'abord les grades flans les facultés : Baccalauréat
ès-lettres ou es sciences [ complet ou restreint )
Baccalauréat de l'enseignement spécial ces quatre
titres viennent à peine de disparaître ; ils sont rempla¬
cés par les baccalauréats de l'enseignement secondaire
classique ou moderne et par le certificat d'études phy¬
siques. Au dessus d'eux viennent les 3 licences : ma¬
thématiques, physique, histoire naturelle avec, trois
doctorats correspondants r et 4 licences littéraires, let¬
tres, histoire, philosophie, langues vivantes. Un seul
doctorat ès-lettrès, C'est dommage 1 - .
À l'école de droit : certificat de capacité, baccalau¬
réat, licence et doctorat ;. ce dernier est en train de se.
dédoubler. . . ' V '
A l'école de médecine : doctorat en médecine et chi¬
rurgie, diplômé de' pharmacien de 1re classe, di¬
plôme supérieur de pharmacie, sorte de doctorat, di- .
plôma d'herboriste," de sàge-femme." II paraît, hélas,
que les pharmaciens et médecins de 2me classe dispa¬
raîtront,, dans quelques années; * -
Dans, l'enseignement secondaire peu de titres : on
trouve seulement" un diplôme de fin d'études pour les
demoiselles et le brevet de grammaire qui va mourir
lui aussi.
Pour l'enseignement primaire. 2 certificats d'études

MEMORIAL D'AIX
primaires ou supérieures ; brevet élémentaire, brevet
supérieur, certificat d'aptitude pédagogique, certificat
d'aptitude à la direction des écoles maternelles.
S'obtiennent au concours les titres suivants :
Agrégations de facultés de droit et de médecine avec-
subdivisions, 15 au moins. Agrégation des lycées ds
garçons : 10 titres différents ; agrégation des lycées de
jeunes fiiles 3 catégories. Certificats d'anglais, d'alle¬
mand, d'italien, d'espagnol, de russe (?) . Certificats
pour le dessin, le chant, les travaux manuels, la cou¬
ture et l'assemblage, la gymnastique, et bientôt pour
\$ cuisine. Professorat des écoles normales, Lettres et
Sciences, inspection des écoles primaires et- direction
des écoles normales.
Ajoutez à cette énuméralion les certificats délivrés
pour les langues orientales à Paris et à Alger, les di¬
plômes d'ingénieur., de professeur et autres que confè¬
rent les ministres de la marine, du commerce, de
l'agriculture, des travaux publics, des postes et télé¬
graphes et. terminez par les examens d'entrée et de sor¬
tie des. écoles de guerre, polytechnique, Centrale,
Saint-Cyr, Forestière, Fontainebleau, Saint-Maixent,
Vincennes, etc., etc.
Ecoles Nationales d'Arts et Métiers
y cole &' ix
Demandez, dans tous les cafés et bars le Quina
PHILLIPPART au vin de Cuques (marque dépi
musique du 3e Régiment de Ligne. De
8 heures 1[2 à IO heures du soir, au Kiosque des
Marronniers. Programme :
Allegro militaire, XXX.. Haydée, mosaïque,
Auber. La Surprise, Grande symphonie, Haydn.
La Vivandière, fantaisie, Godard. 2me Marche
aux Flambeaux, Meyerbeer.
On louerait pour août et septembre un local à la
, campagne (garni si possible) eau et ombrage, pour les
enfants. S'adresser : 7, rue Ancienne-Madeleine.
On demande un jeune garçon pour faire les courses,
s'adressez chez M. Lobin, constructeur à Aix. *
JLA RÉGION
Arles. Accident mortel. Aux courses de Trin-
quetaille, le nommé Etienne Bergeret, âgé de 38 ans,
a reçu -d'un taureau un coup de corne en pleine poi¬
trine qui lui a fait une blessure de 12 centimètres de
profondeur. On l'a transporté mourant à l'hôpital.
Preuve de l'inutilité du canal de jonction de
Marseille au Rhône. Nos concitoyens n'ont pas été
peu surpris de voir accoster au quai d'Arles le Pilât,
nn nouveau remorqueur de la Compagnie générale
de navigation, mesurant 60 mètres de long sur 1 5 de
large aux tambours . Il est actionné par une machine
de mille chevaux. Il -a été construit pour remorquer,
de. Saint-Louis-du-Rhône à Pont- Saint-Esprit , les
grandes péniches en fer que l'on sait, qui remonteront
à Lyon et entreront dans la Saône par le système des -
bateaux toueurs. .
Le Pilât a été construit par les chantiers du Creuzot,
avec-le Cenis, le Ventoux et le Pic-du-Midi, trois
remorqueurs nouveaux de même puissance qui-doivent
remplacer dans l'avenir les grands porteurs comme le
Syrius et VAlthen.
Qui a donc pu soutenir que le Rhône n'était pas
navigable entre entre Saint-Louis et Arles, qu'il fallait
nécessairement établir; . . le fameux canal de jonction
de Marseille au Rhône, faire un canal maritime sous la
Nerthe et mettre en communication le canal de port de
Bouc à Arles, avec le Rhône, au lien dit de Bras-Mort
et dépenser une bagatelle de 75 a 80 millions au bas
mot. '.--..
Cette' dépense est parfaitement . inutile puisque 'des
Compagnies de navigation fluviale existent déjà et
réalisent des bénéfices. Le chiendent est pour ia Cham¬
bre de Commerce de Marseille que les tonnes de mar¬
chandises débarquent a Saint-Louis et à Port de Bouc
et non à quai de Marseille. C'est pour nos excellents
voisins une perte sèche.
dAR Â VEiNDRE Facilité de Paiement
Bonne clientèle - S'adresser au bureau du journal
e % r re
Voici la liste des candidats admis à subir les épreu¬
ves orales, avant leur entrée à l'Ecole nationale d'arts
et métiers d'Aix. Ces examens oraux auront lieu les 21
et 22 août, à Aix ; à 7 heures du matin pour les can¬
didats habitant les Bouches-du-Rhône, le Var, les
Alpes-Maritimes, la Corse et l'Algérie.
Ain. Garrage. 187. Jardin, 202. Maillet, 200/
Martin, 193. Rosset, 191.
Alpes (Hautes). Arnoux, 192. Blarnay, 198.
Alpes-Maritimes. Audibert, 204. Gabiès, 203.
Lebras,l98.
Ardèche.. Ducros, 186. Faguet, 191. Frey-
dier, 497. Galfard, 208. Grand, 186. Massot,
206. Pinguet, 187., Praneuf, 225.
Ariège. Amal, 186. Baissas, 215. Darbier,
169: Guinoliis, 205. Ribes, 169.».
Aude. Chaton, 204. Fabre, 228. Pujos, 180.
Aveyron. Âlbouv, 198. Bardes, 178. Combes,
173. Conté, 199. Durand, 238. Garrigues, 195.
Imbert, 229. Ma'rty, 196. Navarot, 203. Ranf-
îet, 183 . -Rey, 187. Rons, 207. ^- Rouzet, 203.
Ser, 186. Vanel, 175. Vergues, 225. Viala, 205.
Bouches-du-Rhône. Angles, 195. Audier, 193.
Barthélémy, 184. Bernard Elie, 184. Blaising,
176. Bremond, 186. Cambe, 190. Dumon'taut,
180. Escoffier, 196. Esmeric, 204. Gavini, 181.
Germain, 184. Giraudon,-198. Pégulu, 186.
Rimailho, 190.
Cantal. Brugerolles, 179. '. ,.
Corrige. Freygefond, 208.
Corse. Borelli, 170. Calvia, 185. Dumoulin,
189.
Drame. Bonnard, 195. Bruyère, 200. Cha-
zelle, 198. Rousset, 176. Tabarin, '180. Thomas-
set, 188.
Gard. Angevin, 199. Barborin, 185. Boudet,
189. Brousse, 213. Clamens, 211. Congy, 180.
Mazel. 225. Mazoyer, 222. Prévôt, 199. Si¬
gnoret, 192. Silhol, 223. Thibaud, 206. Vallet,
193.
Garonne (Haute-). Carrère, 180. Delprat, 193.
-- Estève, 190. Gérand, 184. Jacot, 200. Mèche,
"209. Mouties, 215. Mornet, 185. Nichil, 189.
Puiségur, 212. Ranscher, 190.
Gers. -^ Lannes, 1159. * ; '
Hérault. Bourguet, 186. Buchel, 190. «Casa¬
nova, 189. Ûezeille, 185. Delar, 192. Levère,
216. Servent, 189. Trocmé, 217. - '
Isère. Bertrand, 226. Boiton, 185. Brischoux,
213. _ Brochier, 188. Chaix, 217. Cuchet, 185.
Gentil, 218. Gilly, 185. Merle, 201. Peyron-
net, 202. Piollenc. 192. Pittion, 204. Rbth-
Lévy, 203. Pupil, 188. Soulage, 194.- Vallier,
196.
Loire: Brenier, 215. Foud, 205. Garât, 226.
Gandon, 211. Jonard, 204. Malecot, . 214.
Meynier, 196. Reviroh, 184. Tantôt, 180.
Loire (Haute-). Pastural, 207. Rigaud, 198.
Lot. Bonhomme, 194. Brunet, 208. Costes,
2*23. Delbos, 178. Rey, 179.
Lot-et-Garonne. Bichon, 205. Canteloup, 222..
Cbapoulié, 179. Desbarat, 193. Lagrange, 180.
Paillarès, 178. Quérillac, 220. Ribémont, 192,
Teyssières, 233.
Oran. Delonca, 186. Terres, 189.
Puy-de-Dome. Bergogne, 219. Brousse, 182.
Farron, 181. Faure, 209. Gramont, 211. Les¬
cure, 194. ' Veyssiere, 221. -, ;
Pyrénées-Orientales. Berges, 207. j- Py, 193.
Adgé, 223. - -
Rhône. Bernard, 205. Fromentin, .208. Per-
driau, 183. Pernot, 204. Rabillou, 213. Rober-
jot, 220. Thomas, 207. _'
Saône-et-Loire. Audinet, 185. Barbin, 224.
Bandron, 208. Delorgey, 242. Bertrand,- 244.
Caboton, 222. Chandiou, 201. -r- Coin, 220. Cor-
lin, 213. Coulon, 199. Delorme, 206. Ducur,
197. Dugratoux, 199. Fautrière, 185- Geoffroy,
223. Gorlier, 179. Guinet Firmin, 214. Guinet
François, 178. Guyon, 216. Lémonon, 189.
Martin Hippolyte, 184. Mure, 217. Percherancier,
177. Roy, 195. Saunier, 190. Thibaudin, 188.
Thiriet, 212.
Savoie. Bernard-Granger, 183. Boulet, 182.
Savoie (Haute-). Magnien, 178.
Tarn. Bertrand, 205. Campagne, 192. Can-
"quil, 222-. Choulet, 202- Garrigues, 185, Gui¬
raud, 211. Meyrieux; 202. Molinier, 187. Re-
vellat, 188. Tirel, 211. '.
Tarn-et-Garonne.. Battut, 186. ..-.' '
Var. Bascherie, 192. Bertrand, 207. " Curet,
193. Flotte, 178. Garandy, 182. Gazielle, 191.
Jauffret, 210. Le Calvez, 211. Méder, 209.
Méric, 233. Pellerud, 186. Roche, 176. Ro-
gliano, 197. Ricard, 179. Seyre,- -200. Sivan,
203. Wéber, 228.
Vaucluse. Arnoux, 219. Mazal Augustin, 224.
Banzon, 210. ' Bressy, 182. Delhomme, 185.
Charras, 185. Florent, 216. Hiély, 222. Lascour,
206. Mennessier, 206. Marinier, 215. Montcocol,
196. Niel, 193.. Simon, 210. Viand, 195.
Service Télégraphique spécial du Mémorial d'Aix.
Les chemins de fer du Sud-Est
Les journaux confirment que le juge d'instruction
Doppfer chargé de l'examen des dépenses de l'ancienne
direction des railways du Sud-Est, vient de signer le
renvoi de, M . Edmond Magnier, sénateur 4a Var, de¬
vant la Chambre des mises en accusation ...
D'autre part.l'Ecènemytt annonce que Magnier cesse
d'être rédacteur en chef de ce journal.
Lr Libre Parole reproduit le bruit que Edmond Ma¬
gnier aurait quitté Paris depuis deux jours.
Guillaume en Angleterre.
On télégraphie de Cowes que Guillaume II a assisté
an banquet que lui ont offert les membres du « Royal
Yackt Squadron ». Ce banquet ^tait présida par lé
prince de Galles.
Parlant le lendemain, à bord du Hoenzollern, où
il rendait l'invitation reçue la veille, l'emperenr d'Al¬
lemagne a fait allusion à la bataille de Wlrth. Le
Daily News fait judicieusement observer qu'il aurait
mieux fait de ne point parler de la guerre franco-alle¬
mande du moment qu'il se trouvait dans les eaux an¬
glaises.
Question dJArménie
La presse anglaise approuve unanimement le dis¬
cours de Lord Gladstone concernant l'Arménie : le
Standard dit que le Foreign -office marche d'accord dans
celte question avec les antres puissances.
Le Président dû Sénat
M. Challenel-Laeour est rentré hier à Paris.
Monseigneur Gousot
L'archevêque d'Albi est gravement malade.
Mouvement de la population d'Aix
Du 3 an 8 août 1895.
Naissances.
Audony Maurice, quartier de la Pioline. Peyre
Jean, rue dn Séminaire, 3. Vigne Julien, rue Au¬
mône-Vieille, 20, M arrot Yvonne, avenue Victor
Hugo, 2 bis. Théric Antonin, rue du Séminaire,
6.
Mariages.
Clary Joseph, chiffonnier, 49 ans et Clari Marie,
journalière, 29 ans.
Décès. - --.-
Garcin Joseph, chevrier, 76 ans, rue Fonderie, 18.
Gilly Julia, 11 mois, chemin Saint-Lazare.
Stagnaro Marins, 20 mois, rue du Puits-Neuf, 71 .
Côlogni -Joseph, garçon d'hôtel, 46 ans,* rue des Mar-_
chands, ,1 . t Mounier Andréa, épouse Chalançon, 27
ans, quartier du Mont-Perrin. Màntica Blanche,
domestique, 62 ans. Roulan Marie, épouse Silves¬
tre, ménagère, 57 ans, .-quartier du Mont-Perrin.
PortéJtfarie, '90 ans, quartier dès Minimes.
Avis de Messe.
Madame veuve Henri Gouirand et ses filles prient
leur parents, amis et connaissances de vouloir bien as¬
sister à là messe de sortir de deuil qui sera célébrée
jeudi leS août, -à 9 heures 1|2 du matin, en l'église dn
Saint-Esprit, pour le repos de l'âme de
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qui soit aussi complet, aussi saisissant, aussi vivant,
où s'harmonisent avec autant de charme le coloris et
l'attrait des descriptions pittoresques, le puissant intérêt
des anecdotes, des épisodes et des récits historiques,
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exactitude, d'une instructive actualité, les seules qu'il
soit facile de lire et de consulter, tant la disposition en
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ANNONCES' -'JÙDIGIMUES, CO .'. ..ERCIALÊS;,'..PARTICULIÈRES ET AVIS DIVERS.
. Etude de Me J.-B. COSTE, commissaire
priseur de l'arrondissement d'Aix.
T
Aux Enchères Publiques
!_.._'- - Après décès
En vertu d'une ordonnance rendue sur re¬
quête par M. le Président du tribunal civil
d'Aix, en date du premier août courant mois
enregistré, il séraprocédé par le ministère du
soussigné, le samedi dix août mil huit cent
quatre-vingt-quinze, à 9 heures du matin,
à Aix, rue Boulegon, nd 60, à la venté aux
enchères publiques des objets mobiliers' et
marchandises dépendant: de la* succession
bénéficiairedusienrAugoste-Antoine-Etienne
Féraund en son vivant, négociant à Aix, dé¬
cédé à Alais, le treize mars dernier.
Vente au comptant six pour cent en sus.
-.* * -Le Commissaire-priseur,.
Y J.-B. COSTE.
Etude de Me A. LAUGIER, avoué,
près le tribûnai civil
?, rue de la Monnaie à Aix.
PtlRGOS
D'hypothèques légales
Suivant acte reçu par Mo Mille, notaire à
Aix le vingt-deux juillet mil huit cent qua¬
tre-vingt-quinze, Madame Marie Manens
épouse de M. Désiré- Auguste Perret, do¬
miciliée avec lui à Montcalm, commune de
Van vert, a acquis au prix de 5,900 fr., de :
i" Madame Marie- JLazarine-Rose .Eymin
épouse de M. Joseph- Jean-Baptiste Coste,
commissaire-priseur à Aix ; . 2* Madame
Fanny Joséphine Eymin veuve de M..- Henri
Mouret à Aix, et 3' M. Lazare-Joseph Eymin,
cocher à Marseille, 30, rué Villeneuve, une
maison élevée de trois étages, sise à Aix,.
ruedes Tanneurs, n" 7, confrontant: du
couchant, la rrie Isoletfe.; du midi, Roure.
Du deux août mil huit cent quatre-vingt-
quinze, dépôt au greffe du tribunal civil
d'Aix d'une expédition et d'un extrait ana¬
lytique de l'acte de vente précité et du sept
même mois notification du procès-verbal de^
dépôt à M. le Procureur de la République
à Àix.
Toutes inscriptions d'hypothèques légales
doivent être prises à peine de déchéance
dans lé délaîdedeux mois à dater de ce jour.
A . LAUGIER, avoué.
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d'aptitude à la direction des écoles maternelles.
S'obtiennent au concours les titres suivants :
Agrégations de facultés de droit et de médecine avec-
subdivisions, 15 au moins. Agrégation des lycées ds
garçons : 10 titres différents ; agrégation des lycées de
jeunes fiiles 3 catégories. Certificats d'anglais, d'alle¬
mand, d'italien, d'espagnol, de russe (?) . Certificats
pour le dessin, le chant, les travaux manuels, la cou¬
ture et l'assemblage, la gymnastique, et bientôt pour
\$ cuisine. Professorat des écoles normales, Lettres et
Sciences, inspection des écoles primaires et- direction
des écoles normales.
Ajoutez à cette énuméralion les certificats délivrés
pour les langues orientales à Paris et à Alger, les di¬
plômes d'ingénieur., de professeur et autres que confè¬
rent les ministres de la marine, du commerce, de
l'agriculture, des travaux publics, des postes et télé¬
graphes et. terminez par les examens d'entrée et de sor¬
tie des. écoles de guerre, polytechnique, Centrale,
Saint-Cyr, Forestière, Fontainebleau, Saint-Maixent,
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trine qui lui a fait une blessure de 12 centimètres de
profondeur. On l'a transporté mourant à l'hôpital.
Preuve de l'inutilité du canal de jonction de
Marseille au Rhône. Nos concitoyens n'ont pas été
peu surpris de voir accoster au quai d'Arles le Pilât,
nn nouveau remorqueur de la Compagnie générale
de navigation, mesurant 60 mètres de long sur 1 5 de
large aux tambours . Il est actionné par une machine
de mille chevaux. Il -a été construit pour remorquer,
de. Saint-Louis-du-Rhône à Pont- Saint-Esprit , les
grandes péniches en fer que l'on sait, qui remonteront
à Lyon et entreront dans la Saône par le système des -
bateaux toueurs. .
Le Pilât a été construit par les chantiers du Creuzot,
avec-le Cenis, le Ventoux et le Pic-du-Midi, trois
remorqueurs nouveaux de même puissance qui-doivent
remplacer dans l'avenir les grands porteurs comme le
Syrius et VAlthen.
Qui a donc pu soutenir que le Rhône n'était pas
navigable entre entre Saint-Louis et Arles, qu'il fallait
nécessairement établir; . . le fameux canal de jonction
de Marseille au Rhône, faire un canal maritime sous la
Nerthe et mettre en communication le canal de port de
Bouc à Arles, avec le Rhône, au lien dit de Bras-Mort
et dépenser une bagatelle de 75 a 80 millions au bas
mot. '.--..
Cette' dépense est parfaitement . inutile puisque 'des
Compagnies de navigation fluviale existent déjà et
réalisent des bénéfices. Le chiendent est pour ia Cham¬
bre de Commerce de Marseille que les tonnes de mar¬
chandises débarquent a Saint-Louis et à Port de Bouc
et non à quai de Marseille. C'est pour nos excellents
voisins une perte sèche.
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Voici la liste des candidats admis à subir les épreu¬
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et métiers d'Aix. Ces examens oraux auront lieu les 21
et 22 août, à Aix ; à 7 heures du matin pour les can¬
didats habitant les Bouches-du-Rhône, le Var, les
Alpes-Maritimes, la Corse et l'Algérie.
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Martin, 193. Rosset, 191.
Alpes (Hautes). Arnoux, 192. Blarnay, 198.
Alpes-Maritimes. Audibert, 204. Gabiès, 203.
Lebras,l98.
Ardèche.. Ducros, 186. Faguet, 191. Frey-
dier, 497. Galfard, 208. Grand, 186. Massot,
206. Pinguet, 187., Praneuf, 225.
Ariège. Amal, 186. Baissas, 215. Darbier,
169: Guinoliis, 205. Ribes, 169.».
Aude. Chaton, 204. Fabre, 228. Pujos, 180.
Aveyron. Âlbouv, 198. Bardes, 178. Combes,
173. Conté, 199. Durand, 238. Garrigues, 195.
Imbert, 229. Ma'rty, 196. Navarot, 203. Ranf-
îet, 183 . -Rey, 187. Rons, 207. ^- Rouzet, 203.
Ser, 186. Vanel, 175. Vergues, 225. Viala, 205.
Bouches-du-Rhône. Angles, 195. Audier, 193.
Barthélémy, 184. Bernard Elie, 184. Blaising,
176. Bremond, 186. Cambe, 190. Dumon'taut,
180. Escoffier, 196. Esmeric, 204. Gavini, 181.
Germain, 184. Giraudon,-198. Pégulu, 186.
Rimailho, 190.
Cantal. Brugerolles, 179. '. ,.
Corrige. Freygefond, 208.
Corse. Borelli, 170. Calvia, 185. Dumoulin,
189.
Drame. Bonnard, 195. Bruyère, 200. Cha-
zelle, 198. Rousset, 176. Tabarin, '180. Thomas-
set, 188.
Gard. Angevin, 199. Barborin, 185. Boudet,
189. Brousse, 213. Clamens, 211. Congy, 180.
Mazel. 225. Mazoyer, 222. Prévôt, 199. Si¬
gnoret, 192. Silhol, 223. Thibaud, 206. Vallet,
193.
Garonne (Haute-). Carrère, 180. Delprat, 193.
-- Estève, 190. Gérand, 184. Jacot, 200. Mèche,
"209. Mouties, 215. Mornet, 185. Nichil, 189.
Puiségur, 212. Ranscher, 190.
Gers. -^ Lannes, 1159. * ; '
Hérault. Bourguet, 186. Buchel, 190. «Casa¬
nova, 189. Ûezeille, 185. Delar, 192. Levère,
216. Servent, 189. Trocmé, 217. - '
Isère. Bertrand, 226. Boiton, 185. Brischoux,
213. _ Brochier, 188. Chaix, 217. Cuchet, 185.
Gentil, 218. Gilly, 185. Merle, 201. Peyron-
net, 202. Piollenc. 192. Pittion, 204. Rbth-
Lévy, 203. Pupil, 188. Soulage, 194.- Vallier,
196.
Loire: Brenier, 215. Foud, 205. Garât, 226.
Gandon, 211. Jonard, 204. Malecot, . 214.
Meynier, 196. Reviroh, 184. Tantôt, 180.
Loire (Haute-). Pastural, 207. Rigaud, 198.
Lot. Bonhomme, 194. Brunet, 208. Costes,
2*23. Delbos, 178. Rey, 179.
Lot-et-Garonne. Bichon, 205. Canteloup, 222..
Cbapoulié, 179. Desbarat, 193. Lagrange, 180.
Paillarès, 178. Quérillac, 220. Ribémont, 192,
Teyssières, 233.
Oran. Delonca, 186. Terres, 189.
Puy-de-Dome. Bergogne, 219. Brousse, 182.
Farron, 181. Faure, 209. Gramont, 211. Les¬
cure, 194. ' Veyssiere, 221. -, ;
Pyrénées-Orientales. Berges, 207. j- Py, 193.
Adgé, 223. - -
Rhône. Bernard, 205. Fromentin, .208. Per-
driau, 183. Pernot, 204. Rabillou, 213. Rober-
jot, 220. Thomas, 207. _'
Saône-et-Loire. Audinet, 185. Barbin, 224.
Bandron, 208. Delorgey, 242. Bertrand,- 244.
Caboton, 222. Chandiou, 201. -r- Coin, 220. Cor-
lin, 213. Coulon, 199. Delorme, 206. Ducur,
197. Dugratoux, 199. Fautrière, 185- Geoffroy,
223. Gorlier, 179. Guinet Firmin, 214. Guinet
François, 178. Guyon, 216. Lémonon, 189.
Martin Hippolyte, 184. Mure, 217. Percherancier,
177. Roy, 195. Saunier, 190. Thibaudin, 188.
Thiriet, 212.
Savoie. Bernard-Granger, 183. Boulet, 182.
Savoie (Haute-). Magnien, 178.
Tarn. Bertrand, 205. Campagne, 192. Can-
"quil, 222-. Choulet, 202- Garrigues, 185, Gui¬
raud, 211. Meyrieux; 202. Molinier, 187. Re-
vellat, 188. Tirel, 211. '.
Tarn-et-Garonne.. Battut, 186. ..-.' '
Var. Bascherie, 192. Bertrand, 207. " Curet,
193. Flotte, 178. Garandy, 182. Gazielle, 191.
Jauffret, 210. Le Calvez, 211. Méder, 209.
Méric, 233. Pellerud, 186. Roche, 176. Ro-
gliano, 197. Ricard, 179. Seyre,- -200. Sivan,
203. Wéber, 228.
Vaucluse. Arnoux, 219. Mazal Augustin, 224.
Banzon, 210. ' Bressy, 182. Delhomme, 185.
Charras, 185. Florent, 216. Hiély, 222. Lascour,
206. Mennessier, 206. Marinier, 215. Montcocol,
196. Niel, 193.. Simon, 210. Viand, 195.
Service Télégraphique spécial du Mémorial d'Aix.
Les chemins de fer du Sud-Est
Les journaux confirment que le juge d'instruction
Doppfer chargé de l'examen des dépenses de l'ancienne
direction des railways du Sud-Est, vient de signer le
renvoi de, M . Edmond Magnier, sénateur 4a Var, de¬
vant la Chambre des mises en accusation ...
D'autre part.l'Ecènemytt annonce que Magnier cesse
d'être rédacteur en chef de ce journal.
Lr Libre Parole reproduit le bruit que Edmond Ma¬
gnier aurait quitté Paris depuis deux jours.
Guillaume en Angleterre.
On télégraphie de Cowes que Guillaume II a assisté
an banquet que lui ont offert les membres du « Royal
Yackt Squadron ». Ce banquet ^tait présida par lé
prince de Galles.
Parlant le lendemain, à bord du Hoenzollern, où
il rendait l'invitation reçue la veille, l'emperenr d'Al¬
lemagne a fait allusion à la bataille de Wlrth. Le
Daily News fait judicieusement observer qu'il aurait
mieux fait de ne point parler de la guerre franco-alle¬
mande du moment qu'il se trouvait dans les eaux an¬
glaises.
Question dJArménie
La presse anglaise approuve unanimement le dis¬
cours de Lord Gladstone concernant l'Arménie : le
Standard dit que le Foreign -office marche d'accord dans
celte question avec les antres puissances.
Le Président dû Sénat
M. Challenel-Laeour est rentré hier à Paris.
Monseigneur Gousot
L'archevêque d'Albi est gravement malade.
Mouvement de la population d'Aix
Du 3 an 8 août 1895.
Naissances.
Audony Maurice, quartier de la Pioline. Peyre
Jean, rue dn Séminaire, 3. Vigne Julien, rue Au¬
mône-Vieille, 20, M arrot Yvonne, avenue Victor
Hugo, 2 bis. Théric Antonin, rue du Séminaire,
6.
Mariages.
Clary Joseph, chiffonnier, 49 ans et Clari Marie,
journalière, 29 ans.
Décès. - --.-
Garcin Joseph, chevrier, 76 ans, rue Fonderie, 18.
Gilly Julia, 11 mois, chemin Saint-Lazare.
Stagnaro Marins, 20 mois, rue du Puits-Neuf, 71 .
Côlogni -Joseph, garçon d'hôtel, 46 ans,* rue des Mar-_
chands, ,1 . t Mounier Andréa, épouse Chalançon, 27
ans, quartier du Mont-Perrin. Màntica Blanche,
domestique, 62 ans. Roulan Marie, épouse Silves¬
tre, ménagère, 57 ans, .-quartier du Mont-Perrin.
PortéJtfarie, '90 ans, quartier dès Minimes.
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Madame veuve Henri Gouirand et ses filles prient
leur parents, amis et connaissances de vouloir bien as¬
sister à là messe de sortir de deuil qui sera célébrée
jeudi leS août, -à 9 heures 1|2 du matin, en l'église dn
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brables de l'activité humaine . lia France illustrée
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exactitude, d'une instructive actualité, les seules qu'il
soit facile de lire et de consulter, tant la disposition en
est ingéniënsé.'Tirée avec le plus grand soin par I'imr
primerie Quantin, elle est accompagnée de superbes et
nombreuses illustrations de, Çlerget, dés caries et dé
plans en couleurs, d'une admirable clarté, dressés et
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richesses,' qui font de* La France illustrée un ou¬
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mettent à la portée de tous par son prix et par son
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qui contient 48 pages de texte et de gravures , grand
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ANNONCES' -'JÙDIGIMUES, CO .'. ..ERCIALÊS;,'..PARTICULIÈRES ET AVIS DIVERS.
. Etude de Me J.-B. COSTE, commissaire
priseur de l'arrondissement d'Aix.
T
Aux Enchères Publiques
!_.._'- - Après décès
En vertu d'une ordonnance rendue sur re¬
quête par M. le Président du tribunal civil
d'Aix, en date du premier août courant mois
enregistré, il séraprocédé par le ministère du
soussigné, le samedi dix août mil huit cent
quatre-vingt-quinze, à 9 heures du matin,
à Aix, rue Boulegon, nd 60, à la venté aux
enchères publiques des objets mobiliers' et
marchandises dépendant: de la* succession
bénéficiairedusienrAugoste-Antoine-Etienne
Féraund en son vivant, négociant à Aix, dé¬
cédé à Alais, le treize mars dernier.
Vente au comptant six pour cent en sus.
-.* * -Le Commissaire-priseur,.
Y J.-B. COSTE.
Etude de Me A. LAUGIER, avoué,
près le tribûnai civil
?, rue de la Monnaie à Aix.
PtlRGOS
D'hypothèques légales
Suivant acte reçu par Mo Mille, notaire à
Aix le vingt-deux juillet mil huit cent qua¬
tre-vingt-quinze, Madame Marie Manens
épouse de M. Désiré- Auguste Perret, do¬
miciliée avec lui à Montcalm, commune de
Van vert, a acquis au prix de 5,900 fr., de :
i" Madame Marie- JLazarine-Rose .Eymin
épouse de M. Joseph- Jean-Baptiste Coste,
commissaire-priseur à Aix ; . 2* Madame
Fanny Joséphine Eymin veuve de M..- Henri
Mouret à Aix, et 3' M. Lazare-Joseph Eymin,
cocher à Marseille, 30, rué Villeneuve, une
maison élevée de trois étages, sise à Aix,.
ruedes Tanneurs, n" 7, confrontant: du
couchant, la rrie Isoletfe.; du midi, Roure.
Du deux août mil huit cent quatre-vingt-
quinze, dépôt au greffe du tribunal civil
d'Aix d'une expédition et d'un extrait ana¬
lytique de l'acte de vente précité et du sept
même mois notification du procès-verbal de^
dépôt à M. le Procureur de la République
à Àix.
Toutes inscriptions d'hypothèques légales
doivent être prises à peine de déchéance
dans lé délaîdedeux mois à dater de ce jour.
A . LAUGIER, avoué.
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d' scompte de aris
AUGMENTATION DE CAPITAL
' :.' '' I '
Suivant délibération du vingt-cinq avril
mil huit cent quatre-vingt-quinze, dont un
extrait a été déposé pour minute à Me POR-
TEFIN, soussigné, suivant acte reçu par lui
et son collègue, notaires à Paris, "le vingtquatre
juin même année , l'assemblée géné¬
rale extraordinaire des actionnaires du Comp¬
toir national d'Escompie de Paris, société
.anonyme ayant son siège à Paris, rue Ber¬
gère, numéro 1 4,
suivantes :
a adopté les résolutions
Première résolution
L'assemblée décide que le capital social
sera porté de soixante-quinze millions à cent
millions de francs, par la création de cin¬
quante mille actions nouvelles" de cinq cent
francs chacune. -.
Les propriétaires des cent cinquante mille
actions existantes auront, conformément à
l'article huit des statuts, nn droit de pré¬
férence à la souscription des cinquante mille
actions nouvelles.
Jusqu'au jour qui sera fixé par le conseil
d'administration pour la clôture de la sous¬
cription inclusivement, sous peine de- dé¬
chéance, ils auront le droit de souscrire à
nne action nouvelle par trois actions an¬
ciennes.
Ces souscriptions seront servies intégra -
lement.
Tous pouvoirs sont donnés au conseil
d'administration pour faire l'émission des
cinquante mille actions nouvelles, dans les
termes sus indiqués et aux autres conditions
accessoires qu'il jugera convenables, sous la
seule réserve que les titres ne pourront être
émis au-dessous du pair ; user les dates des
versements à effectuer sur chaque aetion et
l'époque de jouissance desdites actions ; re¬
cevoir toutes souscriptions, faire toutes ré¬
partitions ; recevoir tous versements, faire
par acte authentique la déclaration de sous¬
cription et de versement prescrite par la loi
ou déléguer un ou plusieurs de ses membres
pour faire cette déclaration et certifier tous
états.
Cette augmentation de capital ne sera dé¬
finitive qu'après :
1 Que les cinquante mille actions créées
-auront été souscrites en totalité et qu'il aura
été versé par chaque souscripteur, cent vingtcinq
francs sur le montant de chacune des
actions par lui souscrites, ce qui sera cons
taté par nne déclaration authentique qui sera
faite par le conseil ou ses délégués, et à la¬
quelle déclaration seront annexés la liste des
souscripteurs et l'état des versements effec¬
tués . . Y
*
2 Et qu'une assemblée générale extraor-
"dinaire, à laquelle tons les. actionnaires, -an¬
ciens et nouveaux, auront le droit d'assister,
et qui devra représenter au moins la moitié
du capital social, après augmentation, aura -
vérifié la sincérité de la déclaration de sous¬
cription et l'état de versement du premier
quart.
Il appartiendra alors à la dite assemblée
de constater le chiffre auquel se trouvera
porté le capital social et de modifier le texte
des statuts en conséquence de cette augmen¬
tation de capital. '
Conformément à l'article 2 de la loi du
premier août mil huit cent quatre-vingttreize
qui a -modifié l'article 3 de la loi du
vingt- quatre juillet mil huit cent soixantesept,
les nouvelles actions resteront nomina¬
tives jusqu'à leur 'entière libération.
Deuxième résolution
L'assemblée adopte les modifications sui¬
vantes aux articles 2, 29 et 30.
Article 2
Il sera ajouté au numéro 7 de l'article 2
au quatrième aliéna dont voici le texte :
Ces échéances. de cent quatre-vingt et
quatre-vingt-dix jours pourront être éten¬
dues sur l'autorisation expresse du conseil
d'administration pour se conformer aux
usages de certaines places .
Article 2!),
Le texte est ainsi modifié et remplacé :
L'assemblé générale régalièremeet cons¬
tituée représente l'universalité des action¬
naires.
Elle se compose de tous les actionnaires
possédant depuis trois mois aa moins
actions.
dix
Tous propriétaires de moins de dix actions
pourront- se réunir pour former ce nombre
d'actions et se faire représenter par l'un
deux, conformément à l'article 4 de la loi du
premier août mil huit cent quatre-vingttreize.
Tout actionnaire propriétaire de dix ac¬
tions peut se faire représenter à l'assemblée
générale, mais il ne peut coDfwr son mandat
qu'à on membre de l'assemblée ; la forme
des pouvoirs est arrêtée par le conseil d'ad¬
ministration.
Pour avoir le droit de faire partie des as¬
semblées générales ordinaires ou extraor¬
dinaires, :les actionnaires doivent, soit avoir
déposé leurs actions au siège de la Société
ou de ses agences trois mois au moins avant
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l'époque qui sera fixée pour la réunion, soit
déposer leurs actions cinq jours au moins
avant la réunion, en justifiant par bordereau
d'agent de change ou tout autre titre probant,
qu'ils .sont propriétaires de leurs actions de¬
puis trois mois. -
Le, conseil sera jugé de ia "validité des
titres produits.
.11 est délivré à ces derniers déposants,
en échange, iïn récépissé nominatif qui leur
sert de caris d'entrée à l'assemblée générale.
Les propriétaires de dix actions au moins,
dont -les titres sont nominatifs depuis trois
mois et auront été mis en dépôt dans les
caisses de la Société trois mois avant le jour
fixé poar l'assemblée, pourront retirer leur
carte d'entrée jusqu'au jour de la réunion.
Le conseil d'administration a le droit
d'abréger, par mesure générale, les délais
de propriété et de dépôt ci-dessus stipulés*.
La liste de ces actionnaires est arrêtée par
le conseil d'administration ; elle porte, à
côté du nom. de chacun d'eux, le nombre
d'actions déposées ou mises
nombre de voix y afférent.
en dépôt eifle
Cette liste est déposée sur
jour de l'assemblée.
le bureau le
Article 30
Le premier paragraphe est ainsi modifié z
Les actionnaires se réunissent clnqae an¬
née ave.ntla fin du mois d'avril, en assem¬
blée générale ordinaire au siège social, ou
aa lieu désigné
tration.
par le conseil d'adminis¬
Les modifications qui précèdent seront
définitives en même temps que l'augmen¬
tation du capital social, décidée sons la pre¬
mière résolution ci-dessus.
II
Suivant libération dû premier mai mil
huit cent quatre-vingt-quinze dont un extrait
est annexé à la.minute de l'acte de dépôt du
vingt - quatre juin suivant sos-énoncé le
conseil d'administration du Comptoir national
d'Escompte de Paris, usant des pouvoirs
conférés par l'assemblée- générale du vingtcinq
avril précédent, après la décision sui¬
vante : - .
Le conseil. . . Décidejl'émeUre les cin¬
quante mille actions dont la création a été
autorisée.
Les titres seront émis au ps.ir de cinq
cent franc!--, avec prime de cinquante francs
par litre, destinée à augmenter les réserves
et égaliser les jouissances d'intérêts depuis
le premier janvier mil huit cent qtiatre*-
vingt-qainze jusqu'à l'émission entre les
cent cinquante mille actions actuellement
existantes et les cinquante mille aciions
nouvelles. . ~
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Pour extrait :
Sigué: PORTEFIN.
Expéditions des actes et délibérations
ci-dessus énoncées et copies de la
liste des souscripteurs et de l'état
des versements ont été déposées au
Greffe du Tribunal de Commercé
".d'Aix le deux août , le trois août
au greffe de la Justice de paix du
canton Sud d'Aix et du canton de
Salon le deux août mil hait cent
quatre-vingt-qainze. ".'
Pour extrait :
Signé : PORTEFIN.
Sucre le kilog
.. . LOS I Chocolat le kilog...
Café l'heet. ....;.
O 85 l Huile &'Ate \e k\Vo£ .
Riz le, kilog .r .......... Y. .
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