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journal politique, littéraire , adm istràtif, commercial ... - E-Corpus

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MEMORIAL B'AÏX.pour 1859, ont été déposés à l'Hôtel-de Ville (bureaudes contributions), pour y être donnés en communication',à partir du 17 du courant jusques au 27 inclusivement(le 23, jotïr de dimanche excepté), de 9 heures du ma¬tin à h irii, et de 2 à 6 heures du soir.11 les invite à venir s'assurer si leurs noms;se trou¬vent portés sur cette liste et à remettre, s'il y a. lieu,,dans le délai sus-indiqûé, leurs réclamations motivées,qui seront jugées dans les formes voulues.Il l'ts prévient que tout individu qui justifiera, par uncertificat du "maire de sacommune, dé son inscriptionsur une des listes de la circonscription électorale, estautorisé à réclamer l'inscription ou la radiation de toutepersonne indûment portée ou indûment omise.Nul changement ne pouvant être fait sur la liste aprèssa clôture définitive, toute demande en inscription ouen radiation présentée postérieurement au 27 au pré¬sent mois de janvier ne sera appréciée que lors chi tra¬vail de la prochaine révision, c'est-à-dire dans le-couranldu mois de \anvier 1860. .-----.- ,Un procès fort curieux ,et qui a vivement inté^ressé notre .population, a eu son dénouement mardi der¬nier, devant la Cour impériale, chambres réunies. Ils'agissait d'une action en désaveu , intentée par unesnur contre son frère: .Lamère commune intervenaitau débat, et, Se rangeant du côté de sa fille, elle soute¬nait; elle-même que sonfils". était-Je fruit rie relationsadultères; elle produisait à l'appui de son aveu une cor¬respondance ,de laquelle elle prétendait faire résulter lapreuve que son fils appartenait à un autre qu'à son mari.Cette. situation exceptionnelle donnait à ce procès un in¬térêt tout particulier ,augmenté, encore, parla positionsociale des parties en cause.. De plus, il s'agissait d'un. jeune homme, inscrit sur les registres rie l'état civil- comme né de père inconnu, et qui réclamait le nom decelui qu'il disait être son père, nom honorable et honoré.Il s'agissait d'un jeune homme qui, jusqu'à^ce moment,repoussé: delà ...famille ,demandait à y être <strong>adm</strong>is parl'ordre de la .justice, puisque s'a. mère l'en avait exclu.Le tribunal dé Toulon, qui avait connu de, cette affaireen première instance, avait <strong>adm</strong>is la soeur exerçant l'ac-, tion en désaveu contre sonfrère, et conformément à l'ar:tiele 313 du Code "Napoléon, à faire la. preuve de l'adul¬tère de sa mère el à établir que la .grossesse de celle-ci. .avait été cachée à. son père. -Appel, principal avait étéémis par celle-ci, etil a été soutenu,: au nom de la soeur,par.Vle BigaudI; au.'nom delànière.p.irMeP, Roux. Apperinçident.avaitété relevé par l'enfant contre qui étaitdirigée l'action en désaveu .et cet appel a été soutenu.par Me.LGay, du barreaifde Toujon. De partet.d'autre,les plaidoiries ries ayocats ont, été brillantes. Clôtu¬rant les débats, M. lepremier avocat .général Saudbreuil" a demandé.,- élans d'éloquentes conclusions , et dont lesouvenir restera longtemps auPalais, que le jugement:du tr.iuunal de Toulon, fût réformé, et que, dès mainte¬nant; l'action en désaveu fût repoussée, et que la légi¬timité de l'enfant fût proclamée:. C'est, cerésultat quela Cour a sanctionné par un arrêt; fortementmotivé, et-qui est le dernier mot d'un procès qui pourraitfigurerà bon droit parmi les causes célèbres.,- - .. ,; A las.nile de; ce tableau d'immoralité, nous' nouSr> emprc'ssoiis-riexiter. un exemple /de délicatesse"et rie. désintéressement auquel on ne saurait trop.applaudir \l est,Consolant-de.': voir; àcoté.. de.ta cor¬ruption -flagrante ',- le; ourj-hiimàin; livré a ses plus. noblesJmpulsions , et d'enregistrer un acte qui dénotechez une pauvre femme sans éducation Miné boulédecur^niâllieureusenient assez rare et Une délicatesseexquise-de sentiments. Voici ce qile nous lisons dans le..'Siècle ; /,* ....-.'.'". -; . 7, . --:.L'up do ces 'jours derniers, la dame Marie-LouiseD., marchande de poissons à Chafonne, et le sieur X.,. son frère utérin illégitime , furent .appelés à recueillirune :succession;de.,24,000*ïr..cpii léisr provenait du côtématernel. Quand les deux héritiers sont arrivés devantle notaire, celui-ci leur donne connaissance du testa¬ment , puis il "fait savoir au sieur X... qu'en raisonde l'illégitimité de sa naissance", la loi ne lui accorde quele sixième de la somme, de sorte ( qu'il lui revientquatre mille ''.francs" seulement, tandis que les vingt-milleautrès apiiartiencent àsa sur. Mais enàppre-.nant cette disposition dû Code, la -dame Marie-LouiseD..., se récrie aussitôt et refuse d'accepter lepartageainsi.fait. « Que le bon Dieu me garde, dit-elje, de pro-Titer des bénéfices de la loi ; ce serait 'non-seulementdépouiller mon frère, mais encore accepter une souillurefaite 3 la mémoire de notre mère ! » Et l'officier publiceut.beau lui présenter toutes les observations qu'il mitdèvoirltii faire dans son intérêt, elle ne voulut rien enfétuireetle pria d'arranger les choses de manière queles deux parts fussent égales..: M Bardou, le célèbre acteur comique -de Paris est àAix depuis quelques jours, et doit donner des repré¬sentations sûr notre théâtre dans la semaine. Cet ar¬tiste sera accueilli avec Imême sympathie que l'annéedernière, et 'peut- s'attendre aujiiême succès.Voici la listé des numéros gagnants qui sontsortisau tirage de la loterie Nolre-Dame-de-la-Garde, qui a eulieu, à Marseille, le lJ janvier.Le numéro S6U78 a gagné le lot de 10t>,000 fr;._' 9489:24 '-..'- 5,000' ' 465121 " 1,000."' 61647 .-.... 1,000. Les numéros 971750,^ 80">645,-^53172S, 498712,ont gagné, chacun un lot de nOU fr.Les nnméros 2-il 110, 76'i-2flS,i0282l, 5429"1ô,4 1 .' 290, t«"S 1 82,-827777, 427736 ont gagné chacun unloi de 230 fr.Les numéros 98 '779, 164761, 8S05S5, S20SH0,524.?i5H, I35S20, S86644, 50r)23L 65S645, 505604ont gagné chacun un lot de 100 fr.La maison Bemondet-Aubih vient d'éditer un ou?.vrage attendu depuis longtemps et qui est appelée ren¬dre rie grands services dans notre pays. Nous voulons .parler des usages et iièglements locaux, ayantforce de loi dans le département .des Iinucfies-du-'Hhû-te,constatés ef recueillis, conformément au vou du conseilgénéral;par des commissions cantonales,, révisés et vé¬rifiés par une commission centrale, mis en ordre sousla direction de cette commission, par MCharles Taveriûer,avocat à la cour impériale d'Aix, Ce livre, qui.manquait, est .appelé .à combler une lacune importantedans la jurisprudence, locale. C'est unrecueil précieuxoù sont colligés, "codifiés en quelque sorte, réglementéset commentés lés usages locaux auxquels notre législa¬tion d.oline force, de. loi en'bien dès circonstances. Il ra¬mène à l'unité, pour nuire département, une foule dedispositions particulières, éparses et, sans .ordre, conser¬vées par la .tradition» héritage séculaire du. droit romainet des coutumes du'moyeu-âge, qui régissent encore une.foule de cas et .auxquels renvoie le Code Napolc'qn. Ce.travail offre toutes les garanties d'authenticité, d'érudi¬tion et de sage critique.. Il est ie résumé riesrapportsfaits par les juges de paix ries Bouches-diiKhône, véri- ,fiés par des commissions cauloliales nommées par M. le-préfet. Une commission centrale, instituée à Aix, a ré¬visé les procès-verbaux qui ont été l'objet d'un examenap|irofonrii et de sérieuses discussions. Cette commissionétait composée de M. Castellari, président à la Cour im¬périale, président; MM...,-Alemtte* conseiller à la cour ;Bouteuil, doyen delà faculté rie droit; Perrin, avocat ;Jonrdan, juge .au tribunal civil, et Jharles Tavernier,secrétaire. Après cette élaboration des matériaux,larédaction dû recueil ,'a été confiée a M. Ch.Tavernier,qui s'est acquit-te.de celte mission avecV beaucoup d'in¬telligence et un soîn tout particulier, , ; -,Les. usages et >èg leiiients locaux seronl mis en vente, :jeudi prochain, àla librairie Hemondet- Aubin, sur leCours, 53. à AixCe livre serarie |a plus -grande utilitépour tous les hommes dialîaires, et est destiné à develùr'le'fàdemeciim ries avocats, avoués, notaires, mai¬res, propriétaires, etc., dans toutes les questions régie'Sparles anciennes coutumes durpays. _- , . i- -On assure que la Compagnie rie Lyon à la Médi¬terranée, chargée d'exécuter le chemin rie fer de Mar¬seille à Toulon, a reçu -Tin» italien de se mètre en me¬sure de liver cette ligue pour le mois d'avril prochain.Si la température, àctuelese prolonge, les agricul¬teurs seront autorisés à concevoir lès .plus bellesespé-;Tances pour les." récoltes*. En elfet, selon le anciens :Le mauvais an * -; Entre en nageant, ;.-:." '"."Quand sèc est le mois de janvier'_".*;Ne doit se plaindre le fermier,Janvier. d'eau chiche.Faitle paysan riche.On lit dans là Sentinelle Toùlonnaise:Il est question de tenir prêts àprendre la mer tousles bâtiments à vapeur qui peuvent servir.de transports.Oui croit qu'il s'agit de porter des troupes en. Algérie etd'en ramener d'autres. Quelques personnes.7«'obstirientà voir clans ces préparatifs et d'autres, qui n'en sont qUelà conséquence obligée, des indices d'tiiiegijerrepro¬chaine; mais les hommes" qui réfléchissent jiè partagentpas cette opinion. Ces préparatifs n'ont d'autre but quecehri de se garantir des folies des peuples et des Étatsvoisins , s'il s'en commet , dans lesquelles nous nedevouspas nous laisser entraîner."On parle d' ni camp d'observation sur la frontière duVar, mais rien encore n'indique l'exécution decettemesure qu'expliquerait seule l'agitation de quelques par¬ties de l'Italie. -' Quant aux chaloupes canonnières en construction surles chantiers delà Seyne, on sait qu'elles sont destinéesau Séncsgal. :. Pour les nouvelles diverses : Remondet- Aubin.VARIÉTÉS.Verrièrede l'église de Saint-Jean-de-Malteà Aix.Une îles restaurations les plus intéressantes pournotre ville vient de s'accomplir dans l'église deSaint-Jean-de- Malte. .'..'."La baie absiriale, depuis si longtemps murée, est enfinrouverte, et, aux travers d'une grande et belle verrière,le sanctuaire a retrouvé son jour, mystérieux.L'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean -de -Jérusalemdevait, à la protection et à la munificence du comte deProvence, Raymond Berenger IV, cette,église, qui fûtélevée dans la première partie du treizième siècle.Elle est un clés" monuments de cetteépoque, assezrares enProvence, où IMnlluence de l'architecture go¬thique l'emporte sur celle des traditions romai esLe goût pur, qui caractérise ces temps du triomphede l'ogive, a dirigé son ordonnance, et quoique son stylene soit pasriclie'd'ortiements, il n'est pas dépourvu d'é¬légance. -....-.' v . .-"' , . _ /« j .Quand il s'agit de la; restauration d'un monument.;historique, il y à toujours quelque intérêt à rappelerson origine et les faits qui s'y rapportent.Toutefois, le développement .que nous voulons donnerplus spécialement à l'appréciation artistique dutravailrégénérateur qui vient d'être fait, ne nous permet pas denous étendre sur ce point.D'ailleurs!, que --pourrait-on dire de plus quece quenous apprennent ces précieux doçumenlsarehéoliigiqnessans cesse feuilletés, et que .nous devons à nos savantsconcitoyens, M .tÀoux-Aiphéran et M. l'abbé Maurin.Mais if n'est peut-être pas inutile de retracer ici lesprincipaux motifs de l'ordonnance dumonument;, pourqu'on puisse bien comprendre la pensée qui a inspiréses restaurateurs. ,La critique, nes'égarant plus alors dan1; des observâtlions qui porteraient à faux, pourra- s'exercer d'unemanière jusie sur l'exécution de celle pensée..L'église, en forme rie croix latine, n'avaiCtlans l'ori¬gine qu'une seule nef,.terminée jiar ur.e abside carrée.Des fenêtres ogivales à lancettes géminées, dont letympan est rempli par tiri -quatre- féuiii.é, et dont lesmeneaux sont rie forme priimâfiqûe, furent ouvertesentre chaque pilier.Le sommet rie leur ogive touche au sommet des arcsformeretset leur base, avant l'ouverture des arcadesries chapelles latérales, appuyait sur un cordon égale¬ment deforme prismatique, ainsi qu'on le voit encoredans l'intérieur du transept et dans la chapelle d'HéliondeVilleneuve.-Ces fenêtres, d'une largeur de deux mètres;avaiehltoutes onze mètres de hauteur.Trois ouvertures de même dimension éclairaient chacpiécôté, du transept, chacune ri'elleétant pratictuée surl'une rie ses faces. Elles existent encore, mais celles dèsfaces . principales ont seules conserve-leur jour. :-.-.La forme.carrée de l'abside ne fut point imposée parle défaut d'espace, en sait que cette. église était alors aumilieu des champs, extra mwos, mais celte forme exis¬tait clans les églises construites antérieurement , elletenait aux traditions romanes, on la trouve dans l'abbaierie Silvacanne, au fond de la belle église. d'Hyères, àSaulj, et dans d'autres monuments du douzième siècle.Cependant le mur plat, qui terminait l'église versl'orient,|devait recevoir ce caractère particulier dû à laprésence des ouverttires symboliques que l'on y. remar¬que, toujours.;- "Peut-être, trois fenêtres furent-elles ouvertes d'abordet remplacées ensuite par une seule. - ,La qualité dlifi rente d'une srande partie des pierresqui sont employées à cette partie del'édifice, la délicates-ede ieur coupe, comparée à latailleries meneauxdesautres fenêtres, la présence de chapiteaux à feuilla¬ges, dont le style peut être rapporté à une époque plusrécente, la disposition même delà elécoupure totale quise rapprocherait de celle de la fenêtre qu'onvoit dansl'église de Saint-Sauveur, au-dessus de la chapelle con¬sacrée à la sépulture de Mgr l'archevêque de Béansset,ont fait naître cette opinion qui n'est toutefois confirméepar aucun document ancien.Quoi qu'il en soit, on donna à-cette baie unique lamême hauteur qu'aux baies de la nef.-Qu lui donna une plusgrande. largeur et on réunitsous un même tympan, orné de quâtré-fûèillès, les troisfenêtres symboliques. - -Dans ce vaste champ découpé avectant d'élégance,oii plaça saris cloute une belle verrière, s'il faut en ju¬ger par les derniers débris qui ont été retrouvés dansles rainures des meneaux._' Pourquoi donc cette capitale du monumentavait elle disparii? ,Après que l'église de Saint Jean eût été comprise ehdédans-de renceinte qui agrandit la ville- du côté dûlevant, Je tracé des rues nouvelles laissa autour desesmurs des espace? irrégnliers. -Vint ensuite une époque regrettable où l'on vendit ceterrain, où l'on concéda le droit de bâtir; alors deséchoppes s'élevèrent coctre le flanc gau he dumonu¬ment et contre le mur de l'abside.La fenêtre avait été mutilée à diverses époques,'lesballes du duc d'Epernon, dont on voit encore les tracesautour des ouvertures du clocher, ne 1'avaient.point res¬pectée, oh l'avait Téparée, mais à verre blanc; l'ancienvitrail ne se composait plus que de lambeaux. D'ailleurs,à cette époquela fin riuvXVll''"' siècle, Tarchi'ecluregothique avait déjà depuis longtemps perdutout sonprestige, et "c'était" sans le moindre scrupule qu'on hari- "tait sur ses gracieuses nervures les pluslourds et les"plus -idictiles .ornements.-- ;"-.; ,Nosis ne sommes pas encore sortis.de cette regretta-:b'e manie, et l'on pOurraiteiter beaucoup de prétenduesrestaurations modernes qui ne sont autre chose; que debarbares superfétatioiis.Onne devra donc plus s'étonner de la suppression, .'vers l'ah 1667 de la fenêtre absidaleet l'on n'aura plusà |ui chercher d'autre cause.'V 'Son plomb , ses ferrements accessoires, ses. vitrespeut-être, furent vendus et le prix en fut ajouté pour;les besoins du prieuré à celui de la concession, dudroitdé'bâtir';--;- » :iLa baie., qui désormais n'était plus quela limite en¬tre le saiietuàiie et le'foyér domestique, dut par conve¬nance être ïoûchée ; t'est ce cpn fut fait. ' ''"..'îHeuretisemènt , où vn'eût pas alors ' la pensée d'eii;abattreles meneaux et d'en enlever les 'traverses en -.féf. . ;- .-' .-. ; ; .;':V',.;,; '.;-, .On se contenta de les comblerdè plâtras et dé décohibres;:sila partie extérieure fut quelque peumiitii|ée , Ja face intérieure a été retrouvée presque intacte. .D'après un plan rie décoration adopté par le prieurViariy, auquel plan se rapportent .les bustes jenpierreque suppurent les piliers , une fresque à sec d'un mé~~rite médiocre fut exécutée sur toutel'étendue dii mur.pjàl; elle produisit la plus grande disparate , tant par lacrudité de soti coloris que par le style baroque - de son"-arclûtecture.- : ,.., ,. - --in---' . - '>&'': "Et ce|)etidant, pendant un siècle et demi, .cette; chosquanteopposition a été. conservée, et la justice qui vientenfin de lui être faite laissera peut-être quelques re¬grets. ,' "L'apparition nouvelle du tomheau des.Béranger,;qûe;,l'on veut sur le fond de la partie gauche du transept, futdans ces derniers temps coinme lin premier élan vers larestauration bien entendue de cette église.ébullition ; là terre de Selinêuse et la terre de Chio, plusblanches que le lait; qui remplaçaient la poudre de riz etle col-creàm de nos jours ;enfin l'antimoine {slibhim),dont on peignait le tour des yeux avecun roseau' taillé,-afin de les faire paraître plus grands par une, teinte bistrée-. qui semblait dilater là'paupière. On voyait encore sur lesabaques-plusieurs miroirs dotli l'invention,assurait-on,1 remonuit à Esculapê. 11 y avait des miroirs de Brindesen airain et en élain polis-, dès miroirs d'argerïl. inventésparPraxitele, contemporain de Pompée ;des miroirs désverreries de Sidoii, ou l'on travaillait le verre de toutesles manières , en le façonnant , au tour ou par diversprocédés, à toutes sortes d'ornements plats ou en relief";enfin lé. miroir appelé vilrum nbsidmiium, du nom d'Obsidiusqui l'avait fabriqué le premier avec une matièrenoire comme le jais; qui venait de l'Elhiopie. Outre ces. miroirs portatifs, ronds; carrés ou hexagones, avec desencadrements d'or sculptés et ciselés, il y en avait depetits incrustés dans les aiguières, les bassins d'afgentappelés à çaùsëdé cela spicUlalai palinet un grand, dejbrme ovale, 'en cristal, appliqué contre la muraille et quipouvait s'abaisser ou se relever à volonté au moyen d'unmécanisrne simple et ingénieux. Eîi face de ]:i glace, étaitun lit de repos soutenu par de petites cariatides enbronze représentant les Grâces demi-nues,et couvert détapis asiatiques et de coussins moelleux. De*scatkédrçe ousièges en ébène, légers et gracieux, et un trépied d'argentaux pieds d'airain destiné à faire brûler des aromates,complétaientrameublèment.j". Sextia sortit de sa baignoire aussi belle que VénusAnadyomène émergeant de l'écume argentée de la. mer.Une esclave l'éûveloppa , toute frissonnante ,d'une dra¬perie de fin lin qui but avec avidité les gouttelettes per-^ lant sur ses formes marmoréennes. Elle revêtit ensuiteune stole flottante plus blanche que la neige, arrêtée au¬-dessous du sein par une zone ou ceinture lamée d'argent,-et retenue. sur l'épaule par une agrafe du même métal.Quand elle eut passé du cabinet de bain dans son boudoir,un essaim de caméristes l'enlourà avec empressement. On. fit asseoir la fille du duumvir sur une cathedra vis-à-visde la glace mobile de Sidôn , avec un coussin sous sespieds ;une boule d'ambre et une boule de cristal furentplacées dans ses mains pour les parfumeret les rafraîchir;- un petit page se mit à l'éventer avec des plumes de paon ;puis les coiffeuses,les parfumeuses, les habilleusess'empnrcrent de sa personne pour procéder, chacune danssa spécialité ,au travail long, laborieux el compliqué desa loilette. La nourrice de Sextia , placée près d'elle, aumilieu d'un conseil de matrones, suivait attentivementl'opération avec ses compagnes , el l'interrompait , detemps en temps, pour donner un avis ou faire- recom¬mencer un d.élail qui n'était pas bien réussi. Les psecadeslavèrent les dents de perle de la belle Aquisextaine avec del'eau fraîche, polirent avec de la pierre-ponte en poudreses épaules d'ivoire et ses joues en fleur de lapremièrejeunesse. Les cosmcl appliquèrent sûr sa figure toutes lescompositions rafraîchissantes . aromatiques el onctueusesde leur département et tous les cosmétiques propres àlaconservation et à l'embelissemênt de la peau. Les piccairicestracèrent avec de l'antimoine_une ligne bistrée au¬tour de ses yeux noirs, et sur l'arc d'.ébène de ses sour¬cils, estompèrent une nuance délicate.de terre b'anche deSelinêuse et de Chio sur son cou de cygne ,animèrent sonteint et ses lèvres par une pointe de* fucus ou de rouge.Les omalrices déroulèrent sa magnifique chevelure brunequi descendait jusqu'aux jarrets, la divisèrent d'une mainhabile, en formèrent mille boucles au moyen d'aiguillesd'argent chauffées dans un réchaud, et en formèrent un élé¬gant édifice en forme de casque ,soutenu par des épinglesd'or à lèles de camées ,et orué de bandelettes de pourpreet d'azur, brodées de pierreries. Ce chef-d'uvre de coif¬fure fut terminé par une aspersion d'essences suaves, elune légère couche de poudre d'or jetée avec goût sur cer¬taines parties de la tète. -Pendant ce temps-là, Sextia- faisait craquer soussesdents des pastilles de myrthe quipurifiaient l'haleine etlisait les petites affiches delà Province. Puis elle fit intro¬duire le devin de la maison ,la libraire, la porteuse delettres et la fleuriste. L'un lui prédit toutes sortes de féli¬cités avec son futur époux, et lui douna un horoscope desplus dorés ; l'autre étala toutes les nouveautés littérairesarrivées rie Rome : les dernières poésies amoureuses deCatulle , des odes d'Horace et des élégies de Gallus.Maisla bouquetière elle facteur femelle lui causèrent unbien plus grand plaisir, en lui remettant, de la part deÇallisthos, une magnifique gerbe de fleurs et uu petit bil¬let ambré tout galant el tout rempli de gentils héllénismesmal déguisés.Deux habilleuses dépouillèrent ensuite Sextia de soncostume de boudoir. On lui fit revêtir deux chemises (camisi)de lin transparent, de longueursdifférentes et den¬telées par le bas. Une stole , tunique sans manches , riecouleur tendre d'hyacinthe fut superposée, agrafée sur lesépaulesavec des boulons de rubis et serrée sur les flancspar une ceinture ornée de pierres précieuses. La palla,voile long et diaphane,fut attachée à son front et l'envelop¬pa de la tête aux.piedsde son tissu vaporeux. Un collier deperles d'Orient, des boucles d'oreille en bijouterie de Gorintheel des bracelets'd'orémaillé complétèrent sa parure.L'esclave qui. était à la porte ayant annoncé Callislhoset sa compagnie , le jeune Massaliote entra , suivi desoncamarade Lycophron, de son hôte Avenius et du poêleHorace qu'il avait invités à sesfiançailles. Le duumvirSextus Sàmicius parut, de son côté; avec le Prêteur dela Province, le Préfet du palais, et le ministre dé Tempereur,Agrippa ,qu'Auguste avait envoyé assister à celtefête de famille. . .Callislhos, ayant baisé la -main de Sextia, lui présentases amis en déclinant leurs noms et leurs qualités. Sàmi¬cius présenta également . les personnes qui l'accompa¬gnaient. La belle Aquisextaine leur dit .-avec une grâcecharmante...'--.- Soyez to.us les bien venus , vous qui daignez hono¬rer de votre présence la cérémonie préliminaire demonbonheur. Merci au ministre dû divin empereur , auPréleur de la Province , au Préfet du palais qui vont ré- .hausser l'éclat de cette fêle ; merci à Lycophron , digneCastor de monPollux; merci à Avenius dont l'aimablehospitalité aura contribué à mon hymen ;merci à Horacequi a bien voulu accepter de chanter mon union avec ce¬lui que j'aime.Chacun des personnages, ainsi interpelé s'approchadeSextia, et lui fit un compliment analogue à la circonstance.Horace , élevant la voix au-dessus des autres, s'écria ga¬lamment:Beatus ille quiprocul negoliis '.Heureux celui qui,loin des affaires, pourra passer ses jours avec toi ,vivreet mourir auprès de toû t-allisthosest l'enfant gâté desdieux qui lui accordent une telle félicité. ~ -Sextia, appuyée sur le bras de sonpère et l'épaule desa nourrice qui pleurait de joie . passa clans Vexedra où lasuivit la compagnie. On s'assit autour d'une table ronde,soutenue par un satyre de bronze ,sur laquelle était pla¬cé du papyrus et tout ce qui était nécessaire pour écrire.Sextus Sàmicius se plaça au milieu , ayant sa fille à sadroite et Callislhos à sa gauChé. ;Amici (amis), dit le consul des Eaux-Sexlines , Çal¬listhos, de Massilia , m'a fait l'honneur de demander lamain de ma fille ; je l'ai accordée, Cariés deux jeunes gensse plaisent l'un et l'autre. Nous sommesd'accord sur ladot avec le futur,et les conventions matrimoniales sontdressées. Nous faisons un mariage de vente mutuelle {ma-Irimonium ex coemplione). Soyez témoins aujourd'hui desfiançailles isponsalia).'..-'Bene-volumus. Nousle voulons bien, répondit l'assis^lance! , "/"mm- (page) apporte un flambeau, de-la cire etmessceaux consulaires. ' -Le page déposa sur la table ce qu'on lui avait demandé.- Alors Sàmicius , s'adressant à Calljslhos, lui dit,:Quid nunc etiam despondes mihifcliaml ^Ainsi donctu consens à te fiancer avec ma fille ?< ...Çallisthos, réponditr , " : «Mis legibus, cum Ma doté quam libi dixi 1J'y con¬sens, d'après les" accords, et avecla dot dont nous sommesconvenus.;',.'Spondere ergo. Fiance-toi donc ?'Spondeol Je me fiance! dit Çallisthos à haute et dis¬tincte voix, et en fixant ses yeux sur ceux de Sextia quibrillèrent d'un éclair de bonheur, et se voilèrent aussitôttimidement sous leur paupière.Ensuite le "duumvir donnalecture des. conditions ma¬trimoniales écrites sur le papyrus et les scella de son ca¬chet. Çallisthos en fit autant, enappliquant sur la cirefondue un magnifique Onyx gravé en camée qu'il portait àune bague. Puis , ayant appelé un esclave qui lui remit unécrin , il en sortît un anneau d'or qu'il passa au doigt deSextia. Celle-ci devint toute rouge et toute, tremblanted'émotion, et présenta sa main àbaiser à sonfi;mcé. Lefutur el le beàu-père se donnèrent une poignée de main etreçurent les félicitations de la compagnie. .A quand la noce? dit joyeusement Horace.Grih'sthos interrogea Sàmicius : ' .Quis nupliis diclus est diesl A quel jour fixons-nousle mariage ?A huitaine , répondit le consul desEaux-Sextines.En même temps , la porte du IricUnixvm s'ouvrit, et lasociété fut invitée au banquet des fiançailles. { sponsaliprumcéna)\:MXi:'r-'.i -'i .' ->-:- p " ; ;3.-B.-GiOT;« r;'fia fin au prochain mriiéto.) ' iw ; 'i -- -^MEMORIAL B'AÏX.pour 1859, ont été déposés à l'Hôtel-de Ville (bureaudes contributions), pour y être donnés en communication',à partir du 17 du courant jusques au 27 inclusivement(le 23, jotïr de dimanche excepté), de 9 heures du ma¬tin à h irii, et de 2 à 6 heures du soir.11 les invite à venir s'assurer si leurs noms;se trou¬vent portés sur cette liste et à remettre, s'il y a. lieu,,dans le délai sus-indiqûé, leurs réclamations motivées,qui seront jugées dans les formes voulues.Il l'ts prévient que tout individu qui justifiera, par uncertificat du "maire de sacommune, dé son inscriptionsur une des listes de la circonscription électorale, estautorisé à réclamer l'inscription ou la radiation de toutepersonne indûment portée ou indûment omise.Nul changement ne pouvant être fait sur la liste aprèssa clôture définitive, toute demande en inscription ouen radiation présentée postérieurement au 27 au pré¬sent mois de janvier ne sera appréciée que lors chi tra¬vail de la prochaine révision, c'est-à-dire dans le-couranldu mois de \anvier 1860. .-----.- ,Un procès fort curieux ,et qui a vivement inté^ressé notre .population, a eu son dénouement mardi der¬nier, devant la Cour impériale, chambres réunies. Ils'agissait d'une action en désaveu , intentée par unesnur contre son frère: .Lamère commune intervenaitau débat, et, Se rangeant du côté de sa fille, elle soute¬nait; elle-même que sonfils". était-Je fruit rie relationsadultères; elle produisait à l'appui de son aveu une cor¬respondance ,de laquelle elle prétendait faire résulter lapreuve que son fils appartenait à un autre qu'à son mari.Cette. situation exceptionnelle donnait à ce procès un in¬térêt tout particulier ,augmenté, encore, parla positionsociale des parties en cause.. De plus, il s'agissait d'un. jeune homme, inscrit sur les registres rie l'état civil- comme né de père inconnu, et qui réclamait le nom decelui qu'il disait être son père, nom honorable et honoré.Il s'agissait d'un jeune homme qui, jusqu'à^ce moment,repoussé: delà ...famille ,demandait à y être <strong>adm</strong>is parl'ordre de la .justice, puisque s'a. mère l'en avait exclu.Le tribunal dé Toulon, qui avait connu de, cette affaireen première instance, avait <strong>adm</strong>is la soeur exerçant l'ac-, tion en désaveu contre sonfrère, et conformément à l'ar:tiele 313 du Code "Napoléon, à faire la. preuve de l'adul¬tère de sa mère el à établir que la .grossesse de celle-ci. .avait été cachée à. son père. -Appel, principal avait étéémis par celle-ci, etil a été soutenu,: au nom de la soeur,par.Vle BigaudI; au.'nom delànière.p.irMeP, Roux. Apperinçident.avaitété relevé par l'enfant contre qui étaitdirigée l'action en désaveu .et cet appel a été soutenu.par Me.LGay, du barreaifde Toujon. De partet.d'autre,les plaidoiries ries ayocats ont, été brillantes. Clôtu¬rant les débats, M. lepremier avocat .général Saudbreuil" a demandé.,- élans d'éloquentes conclusions , et dont lesouvenir restera longtemps auPalais, que le jugement:du tr.iuunal de Toulon, fût réformé, et que, dès mainte¬nant; l'action en désaveu fût repoussée, et que la légi¬timité de l'enfant fût proclamée:. C'est, cerésultat quela Cour a sanctionné par un arrêt; fortementmotivé, et-qui est le dernier mot d'un procès qui pourraitfigurerà bon droit parmi les causes célèbres.,- - .. ,; A las.nile de; ce tableau d'immoralité, nous' nouSr> emprc'ssoiis-riexiter. un exemple /de délicatesse"et rie. désintéressement auquel on ne saurait trop.applaudir \l est,Consolant-de.': voir; àcoté.. de.ta cor¬ruption -flagrante ',- le; ourj-hiimàin; livré a ses plus. noblesJmpulsions , et d'enregistrer un acte qui dénotechez une pauvre femme sans éducation Miné boulédecur^niâllieureusenient assez rare et Une délicatesseexquise-de sentiments. Voici ce qile nous lisons dans le..'Siècle ; /,* ....-.'.'". -; . 7, . --:.L'up do ces 'jours derniers, la dame Marie-LouiseD., marchande de poissons à Chafonne, et le sieur X.,. son frère utérin illégitime , furent .appelés à recueillirune :succession;de.,24,000*ïr..cpii léisr provenait du côtématernel. Quand les deux héritiers sont arrivés devantle notaire, celui-ci leur donne connaissance du testa¬ment , puis il "fait savoir au sieur X... qu'en raisonde l'illégitimité de sa naissance", la loi ne lui accorde quele sixième de la somme, de sorte ( qu'il lui revientquatre mille ''.francs" seulement, tandis que les vingt-milleautrès apiiartiencent àsa sur. Mais enàppre-.nant cette disposition dû Code, la -dame Marie-LouiseD..., se récrie aussitôt et refuse d'accepter lepartageainsi.fait. « Que le bon Dieu me garde, dit-elje, de pro-Titer des bénéfices de la loi ; ce serait 'non-seulementdépouiller mon frère, mais encore accepter une souillurefaite 3 la mémoire de notre mère ! » Et l'officier publiceut.beau lui présenter toutes les observations qu'il mitdèvoirltii faire dans son intérêt, elle ne voulut rien enfétuireetle pria d'arranger les choses de manière queles deux parts fussent égales..: M Bardou, le célèbre acteur comique -de Paris est àAix depuis quelques jours, et doit donner des repré¬sentations sûr notre théâtre dans la semaine. Cet ar¬tiste sera accueilli avec Imême sympathie que l'annéedernière, et 'peut- s'attendre aujiiême succès.Voici la listé des numéros gagnants qui sontsortisau tirage de la loterie Nolre-Dame-de-la-Garde, qui a eulieu, à Marseille, le lJ janvier.Le numéro S6U78 a gagné le lot de 10t>,000 fr;._' 9489:24 '-..'- 5,000' ' 465121 " 1,000."' 61647 .-.... 1,000. Les numéros 971750,^ 80">645,-^53172S, 498712,ont gagné, chacun un lot de nOU fr.Les nnméros 2-il 110, 76'i-2flS,i0282l, 5429"1ô,4 1 .' 290, t«"S 1 82,-827777, 427736 ont gagné chacun unloi de 230 fr.Les numéros 98 '779, 164761, 8S05S5, S20SH0,524.?i5H, I35S20, S86644, 50r)23L 65S645, 505604ont gagné chacun un lot de 100 fr.La maison Bemondet-Aubih vient d'éditer un ou?.vrage attendu depuis longtemps et qui est appelée ren¬dre rie grands services dans notre pays. Nous voulons .parler des usages et iièglements locaux, ayantforce de loi dans le département .des Iinucfies-du-'Hhû-te,constatés ef recueillis, conformément au vou du conseilgénéral;par des commissions cantonales,, révisés et vé¬rifiés par une commission centrale, mis en ordre sousla direction de cette commission, par MCharles Taveriûer,avocat à la cour impériale d'Aix, Ce livre, qui.manquait, est .appelé .à combler une lacune importantedans la jurisprudence, locale. C'est unrecueil précieuxoù sont colligés, "codifiés en quelque sorte, réglementéset commentés lés usages locaux auxquels notre législa¬tion d.oline force, de. loi en'bien dès circonstances. Il ra¬mène à l'unité, pour nuire département, une foule dedispositions particulières, éparses et, sans .ordre, conser¬vées par la .tradition» héritage séculaire du. droit romainet des coutumes du'moyeu-âge, qui régissent encore une.foule de cas et .auxquels renvoie le Code Napolc'qn. Ce.travail offre toutes les garanties d'authenticité, d'érudi¬tion et de sage critique.. Il est ie résumé riesrapportsfaits par les juges de paix ries Bouches-diiKhône, véri- ,fiés par des commissions cauloliales nommées par M. le-préfet. Une commission centrale, instituée à Aix, a ré¬visé les procès-verbaux qui ont été l'objet d'un examenap|irofonrii et de sérieuses discussions. Cette commissionétait composée de M. Castellari, président à la Cour im¬périale, président; MM...,-Alemtte* conseiller à la cour ;Bouteuil, doyen delà faculté rie droit; Perrin, avocat ;Jonrdan, juge .au tribunal civil, et Jharles Tavernier,secrétaire. Après cette élaboration des matériaux,larédaction dû recueil ,'a été confiée a M. Ch.Tavernier,qui s'est acquit-te.de celte mission avecV beaucoup d'in¬telligence et un soîn tout particulier, , ; -,Les. usages et >èg leiiients locaux seronl mis en vente, :jeudi prochain, àla librairie Hemondet- Aubin, sur leCours, 53. à AixCe livre serarie |a plus -grande utilitépour tous les hommes dialîaires, et est destiné à develùr'le'fàdemeciim ries avocats, avoués, notaires, mai¬res, propriétaires, etc., dans toutes les questions régie'Sparles anciennes coutumes durpays. _- , . i- -On assure que la Compagnie rie Lyon à la Médi¬terranée, chargée d'exécuter le chemin rie fer de Mar¬seille à Toulon, a reçu -Tin» italien de se mètre en me¬sure de liver cette ligue pour le mois d'avril prochain.Si la température, àctuelese prolonge, les agricul¬teurs seront autorisés à concevoir lès .plus bellesespé-;Tances pour les." récoltes*. En elfet, selon le anciens :Le mauvais an * -; Entre en nageant, ;.-:." '"."Quand sèc est le mois de janvier'_".*;Ne doit se plaindre le fermier,Janvier. d'eau chiche.Faitle paysan riche.On lit dans là Sentinelle Toùlonnaise:Il est question de tenir prêts àprendre la mer tousles bâtiments à vapeur qui peuvent servir.de transports.Oui croit qu'il s'agit de porter des troupes en. Algérie etd'en ramener d'autres. Quelques personnes.7«'obstirientà voir clans ces préparatifs et d'autres, qui n'en sont qUelà conséquence obligée, des indices d'tiiiegijerrepro¬chaine; mais les hommes" qui réfléchissent jiè partagentpas cette opinion. Ces préparatifs n'ont d'autre but quecehri de se garantir des folies des peuples et des Étatsvoisins , s'il s'en commet , dans lesquelles nous nedevouspas nous laisser entraîner."On parle d' ni camp d'observation sur la frontière duVar, mais rien encore n'indique l'exécution decettemesure qu'expliquerait seule l'agitation de quelques par¬ties de l'Italie. -' Quant aux chaloupes canonnières en construction surles chantiers delà Seyne, on sait qu'elles sont destinéesau Séncsgal. :. Pour les nouvelles diverses : Remondet- Aubin.VARIÉTÉS.Verrièrede l'église de Saint-Jean-de-Malteà Aix.Une îles restaurations les plus intéressantes pournotre ville vient de s'accomplir dans l'église deSaint-Jean-de- Malte. .'..'."La baie absiriale, depuis si longtemps murée, est enfinrouverte, et, aux travers d'une grande et belle verrière,le sanctuaire a retrouvé son jour, mystérieux.L'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean -de -Jérusalemdevait, à la protection et à la munificence du comte deProvence, Raymond Berenger IV, cette,église, qui fûtélevée dans la première partie du treizième siècle.Elle est un clés" monuments de cetteépoque, assezrares enProvence, où IMnlluence de l'architecture go¬thique l'emporte sur celle des traditions romai esLe goût pur, qui caractérise ces temps du triomphede l'ogive, a dirigé son ordonnance, et quoique son stylene soit pasriclie'd'ortiements, il n'est pas dépourvu d'é¬légance. -....-.' v . .-"' , . _ /« j .Quand il s'agit de la; restauration d'un monument.;historique, il y à toujours quelque intérêt à rappelerson origine et les faits qui s'y rapportent.Toutefois, le développement .que nous voulons donnerplus spécialement à l'appréciation artistique dutravailrégénérateur qui vient d'être fait, ne nous permet pas denous étendre sur ce point.D'ailleurs!, que --pourrait-on dire de plus quece quenous apprennent ces précieux doçumenlsarehéoliigiqnessans cesse feuilletés, et que .nous devons à nos savantsconcitoyens, M .tÀoux-Aiphéran et M. l'abbé Maurin.Mais if n'est peut-être pas inutile de retracer ici lesprincipaux motifs de l'ordonnance dumonument;, pourqu'on puisse bien comprendre la pensée qui a inspiréses restaurateurs. ,La critique, nes'égarant plus alors dan1; des observâtlions qui porteraient à faux, pourra- s'exercer d'unemanière jusie sur l'exécution de celle pensée..L'église, en forme rie croix latine, n'avaiCtlans l'ori¬gine qu'une seule nef,.terminée jiar ur.e abside carrée.Des fenêtres ogivales à lancettes géminées, dont letympan est rempli par tiri -quatre- féuiii.é, et dont lesmeneaux sont rie forme priimâfiqûe, furent ouvertesentre chaque pilier.Le sommet rie leur ogive touche au sommet des arcsformeretset leur base, avant l'ouverture des arcadesries chapelles latérales, appuyait sur un cordon égale¬ment deforme prismatique, ainsi qu'on le voit encoredans l'intérieur du transept et dans la chapelle d'HéliondeVilleneuve.-Ces fenêtres, d'une largeur de deux mètres;avaiehltoutes onze mètres de hauteur.Trois ouvertures de même dimension éclairaient chacpiécôté, du transept, chacune ri'elleétant pratictuée surl'une rie ses faces. Elles existent encore, mais celles dèsfaces . principales ont seules conserve-leur jour. :-.-.La forme.carrée de l'abside ne fut point imposée parle défaut d'espace, en sait que cette. église était alors aumilieu des champs, extra mwos, mais celte forme exis¬tait clans les églises construites antérieurement , elletenait aux traditions romanes, on la trouve dans l'abbaierie Silvacanne, au fond de la belle église. d'Hyères, àSaulj, et dans d'autres monuments du douzième siècle.Cependant le mur plat, qui terminait l'église versl'orient,|devait recevoir ce caractère particulier dû à laprésence des ouverttires symboliques que l'on y. remar¬que, toujours.;- "Peut-être, trois fenêtres furent-elles ouvertes d'abordet remplacées ensuite par une seule. - ,La qualité dlifi rente d'une srande partie des pierresqui sont employées à cette partie del'édifice, la délicates-ede ieur coupe, comparée à latailleries meneauxdesautres fenêtres, la présence de chapiteaux à feuilla¬ges, dont le style peut être rapporté à une époque plusrécente, la disposition même delà elécoupure totale quise rapprocherait de celle de la fenêtre qu'onvoit dansl'église de Saint-Sauveur, au-dessus de la chapelle con¬sacrée à la sépulture de Mgr l'archevêque de Béansset,ont fait naître cette opinion qui n'est toutefois confirméepar aucun document ancien.Quoi qu'il en soit, on donna à-cette baie unique lamême hauteur qu'aux baies de la nef.-Qu lui donna une plusgrande. largeur et on réunitsous un même tympan, orné de quâtré-fûèillès, les troisfenêtres symboliques. - -Dans ce vaste champ découpé avectant d'élégance,oii plaça saris cloute une belle verrière, s'il faut en ju¬ger par les derniers débris qui ont été retrouvés dansles rainures des meneaux._' Pourquoi donc cette capitale du monumentavait elle disparii? ,Après que l'église de Saint Jean eût été comprise ehdédans-de renceinte qui agrandit la ville- du côté dûlevant, Je tracé des rues nouvelles laissa autour desesmurs des espace? irrégnliers. -Vint ensuite une époque regrettable où l'on vendit ceterrain, où l'on concéda le droit de bâtir; alors deséchoppes s'élevèrent coctre le flanc gau he dumonu¬ment et contre le mur de l'abside.La fenêtre avait été mutilée à diverses époques,'lesballes du duc d'Epernon, dont on voit encore les tracesautour des ouvertures du clocher, ne 1'avaient.point res¬pectée, oh l'avait Téparée, mais à verre blanc; l'ancienvitrail ne se composait plus que de lambeaux. D'ailleurs,à cette époquela fin riuvXVll''"' siècle, Tarchi'ecluregothique avait déjà depuis longtemps perdutout sonprestige, et "c'était" sans le moindre scrupule qu'on hari- "tait sur ses gracieuses nervures les pluslourds et les"plus -idictiles .ornements.-- ;"-.; ,Nosis ne sommes pas encore sortis.de cette regretta-:b'e manie, et l'on pOurraiteiter beaucoup de prétenduesrestaurations modernes qui ne sont autre chose; que debarbares superfétatioiis.Onne devra donc plus s'étonner de la suppression, .'vers l'ah 1667 de la fenêtre absidaleet l'on n'aura plusà |ui chercher d'autre cause.'V 'Son plomb , ses ferrements accessoires, ses. vitrespeut-être, furent vendus et le prix en fut ajouté pour;les besoins du prieuré à celui de la concession, dudroitdé'bâtir';--;- » :iLa baie., qui désormais n'était plus quela limite en¬tre le saiietuàiie et le'foyér domestique, dut par conve¬nance être ïoûchée ; t'est ce cpn fut fait. ' ''"..'îHeuretisemènt , où vn'eût pas alors ' la pensée d'eii;abattreles meneaux et d'en enlever les 'traverses en -.féf. . ;- .-' .-. ; ; .;':V',.;,; '.;-, .On se contenta de les comblerdè plâtras et dé décohibres;:sila partie extérieure fut quelque peumiitii|ée , Ja face intérieure a été retrouvée presque intacte. .D'après un plan rie décoration adopté par le prieurViariy, auquel plan se rapportent .les bustes jenpierreque suppurent les piliers , une fresque à sec d'un mé~~rite médiocre fut exécutée sur toutel'étendue dii mur.pjàl; elle produisit la plus grande disparate , tant par lacrudité de soti coloris que par le style baroque - de son"-arclûtecture.- : ,.., ,. - --in---' . - '>&'': "Et ce|)etidant, pendant un siècle et demi, .cette; chosquanteopposition a été. conservée, et la justice qui vientenfin de lui être faite laissera peut-être quelques re¬grets. ,' "L'apparition nouvelle du tomheau des.Béranger,;qûe;,l'on veut sur le fond de la partie gauche du transept, futdans ces derniers temps coinme lin premier élan vers larestauration bien entendue de cette église.ébullition ; là terre de Selinêuse et la terre de Chio, plusblanches que le lait; qui remplaçaient la poudre de riz etle col-creàm de nos jours ;enfin l'antimoine {slibhim),dont on peignait le tour des yeux avecun roseau' taillé,-afin de les faire paraître plus grands par une, teinte bistrée-. qui semblait dilater là'paupière. On voyait encore sur lesabaques-plusieurs miroirs dotli l'invention,assurait-on,1 remonuit à Esculapê. 11 y avait des miroirs de Brindesen airain et en élain polis-, dès miroirs d'argerïl. inventésparPraxitele, contemporain de Pompée ;des miroirs désverreries de Sidoii, ou l'on travaillait le verre de toutesles manières , en le façonnant , au tour ou par diversprocédés, à toutes sortes d'ornements plats ou en relief";enfin lé. miroir appelé vilrum nbsidmiium, du nom d'Obsidiusqui l'avait fabriqué le premier avec une matièrenoire comme le jais; qui venait de l'Elhiopie. Outre ces. miroirs portatifs, ronds; carrés ou hexagones, avec desencadrements d'or sculptés et ciselés, il y en avait depetits incrustés dans les aiguières, les bassins d'afgentappelés à çaùsëdé cela spicUlalai palinet un grand, dejbrme ovale, 'en cristal, appliqué contre la muraille et quipouvait s'abaisser ou se relever à volonté au moyen d'unmécanisrne simple et ingénieux. Eîi face de ]:i glace, étaitun lit de repos soutenu par de petites cariatides enbronze représentant les Grâces demi-nues,et couvert détapis asiatiques et de coussins moelleux. De*scatkédrçe ousièges en ébène, légers et gracieux, et un trépied d'argentaux pieds d'airain destiné à faire brûler des aromates,complétaientrameublèment.j". Sextia sortit de sa baignoire aussi belle que VénusAnadyomène émergeant de l'écume argentée de la. mer.Une esclave l'éûveloppa , toute frissonnante ,d'une dra¬perie de fin lin qui but avec avidité les gouttelettes per-^ lant sur ses formes marmoréennes. Elle revêtit ensuiteune stole flottante plus blanche que la neige, arrêtée au¬-dessous du sein par une zone ou ceinture lamée d'argent,-et retenue. sur l'épaule par une agrafe du même métal.Quand elle eut passé du cabinet de bain dans son boudoir,un essaim de caméristes l'enlourà avec empressement. On. fit asseoir la fille du duumvir sur une cathedra vis-à-visde la glace mobile de Sidôn , avec un coussin sous sespieds ;une boule d'ambre et une boule de cristal furentplacées dans ses mains pour les parfumeret les rafraîchir;- un petit page se mit à l'éventer avec des plumes de paon ;puis les coiffeuses,les parfumeuses, les habilleusess'empnrcrent de sa personne pour procéder, chacune danssa spécialité ,au travail long, laborieux el compliqué desa loilette. La nourrice de Sextia , placée près d'elle, aumilieu d'un conseil de matrones, suivait attentivementl'opération avec ses compagnes , el l'interrompait , detemps en temps, pour donner un avis ou faire- recom¬mencer un d.élail qui n'était pas bien réussi. Les psecadeslavèrent les dents de perle de la belle Aquisextaine avec del'eau fraîche, polirent avec de la pierre-ponte en poudreses épaules d'ivoire et ses joues en fleur de lapremièrejeunesse. Les cosmcl appliquèrent sûr sa figure toutes lescompositions rafraîchissantes . aromatiques el onctueusesde leur département et tous les cosmétiques propres àlaconservation et à l'embelissemênt de la peau. Les piccairicestracèrent avec de l'antimoine_une ligne bistrée au¬tour de ses yeux noirs, et sur l'arc d'.ébène de ses sour¬cils, estompèrent une nuance délicate.de terre b'anche deSelinêuse et de Chio sur son cou de cygne ,animèrent sonteint et ses lèvres par une pointe de* fucus ou de rouge.Les omalrices déroulèrent sa magnifique chevelure brunequi descendait jusqu'aux jarrets, la divisèrent d'une mainhabile, en formèrent mille boucles au moyen d'aiguillesd'argent chauffées dans un réchaud, et en formèrent un élé¬gant édifice en forme de casque ,soutenu par des épinglesd'or à lèles de camées ,et orué de bandelettes de pourpreet d'azur, brodées de pierreries. Ce chef-d'uvre de coif¬fure fut terminé par une aspersion d'essences suaves, elune légère couche de poudre d'or jetée avec goût sur cer¬taines parties de la tète. -Pendant ce temps-là, Sextia- faisait craquer soussesdents des pastilles de myrthe quipurifiaient l'haleine etlisait les petites affiches delà Province. Puis elle fit intro¬duire le devin de la maison ,la libraire, la porteuse delettres et la fleuriste. L'un lui prédit toutes sortes de féli¬cités avec son futur époux, et lui douna un horoscope desplus dorés ; l'autre étala toutes les nouveautés littérairesarrivées rie Rome : les dernières poésies amoureuses deCatulle , des odes d'Horace et des élégies de Gallus.Maisla bouquetière elle facteur femelle lui causèrent unbien plus grand plaisir, en lui remettant, de la part deÇallisthos, une magnifique gerbe de fleurs et uu petit bil¬let ambré tout galant el tout rempli de gentils héllénismesmal déguisés.Deux habilleuses dépouillèrent ensuite Sextia de soncostume de boudoir. On lui fit revêtir deux chemises (camisi)de lin transparent, de longueursdifférentes et den¬telées par le bas. Une stole , tunique sans manches , riecouleur tendre d'hyacinthe fut superposée, agrafée sur lesépaulesavec des boulons de rubis et serrée sur les flancspar une ceinture ornée de pierres précieuses. La palla,voile long et diaphane,fut attachée à son front et l'envelop¬pa de la tête aux.piedsde son tissu vaporeux. Un collier deperles d'Orient, des boucles d'oreille en bijouterie de Gorintheel des bracelets'd'orémaillé complétèrent sa parure.L'esclave qui. était à la porte ayant annoncé Callislhoset sa compagnie , le jeune Massaliote entra , suivi desoncamarade Lycophron, de son hôte Avenius et du poêleHorace qu'il avait invités à sesfiançailles. Le duumvirSextus Sàmicius parut, de son côté; avec le Prêteur dela Province, le Préfet du palais, et le ministre dé Tempereur,Agrippa ,qu'Auguste avait envoyé assister à celtefête de famille. . .Callislhos, ayant baisé la -main de Sextia, lui présentases amis en déclinant leurs noms et leurs qualités. Sàmi¬cius présenta également . les personnes qui l'accompa¬gnaient. La belle Aquisextaine leur dit .-avec une grâcecharmante...'--.- Soyez to.us les bien venus , vous qui daignez hono¬rer de votre présence la cérémonie préliminaire demonbonheur. Merci au ministre dû divin empereur , auPréleur de la Province , au Préfet du palais qui vont ré- .hausser l'éclat de cette fêle ; merci à Lycophron , digneCastor de monPollux; merci à Avenius dont l'aimablehospitalité aura contribué à mon hymen ;merci à Horacequi a bien voulu accepter de chanter mon union avec ce¬lui que j'aime.Chacun des personnages, ainsi interpelé s'approchadeSextia, et lui fit un compliment analogue à la circonstance.Horace , élevant la voix au-dessus des autres, s'écria ga¬lamment:Beatus ille quiprocul negoliis '.Heureux celui qui,loin des affaires, pourra passer ses jours avec toi ,vivreet mourir auprès de toû t-allisthosest l'enfant gâté desdieux qui lui accordent une telle félicité. ~ -Sextia, appuyée sur le bras de sonpère et l'épaule desa nourrice qui pleurait de joie . passa clans Vexedra où lasuivit la compagnie. On s'assit autour d'une table ronde,soutenue par un satyre de bronze ,sur laquelle était pla¬cé du papyrus et tout ce qui était nécessaire pour écrire.Sextus Sàmicius se plaça au milieu , ayant sa fille à sadroite et Callislhos à sa gauChé. ;Amici (amis), dit le consul des Eaux-Sexlines , Çal¬listhos, de Massilia , m'a fait l'honneur de demander lamain de ma fille ; je l'ai accordée, Cariés deux jeunes gensse plaisent l'un et l'autre. Nous sommesd'accord sur ladot avec le futur,et les conventions matrimoniales sontdressées. Nous faisons un mariage de vente mutuelle {ma-Irimonium ex coemplione). Soyez témoins aujourd'hui desfiançailles isponsalia).'..-'Bene-volumus. Nousle voulons bien, répondit l'assis^lance! , "/"mm- (page) apporte un flambeau, de-la cire etmessceaux consulaires. ' -Le page déposa sur la table ce qu'on lui avait demandé.- Alors Sàmicius , s'adressant à Calljslhos, lui dit,:Quid nunc etiam despondes mihifcliaml ^Ainsi donctu consens à te fiancer avec ma fille ?< ...Çallisthos, réponditr , " : «Mis legibus, cum Ma doté quam libi dixi 1J'y con¬sens, d'après les" accords, et avecla dot dont nous sommesconvenus.;',.'Spondere ergo. Fiance-toi donc ?'Spondeol Je me fiance! dit Çallisthos à haute et dis¬tincte voix, et en fixant ses yeux sur ceux de Sextia quibrillèrent d'un éclair de bonheur, et se voilèrent aussitôttimidement sous leur paupière.Ensuite le "duumvir donnalecture des. conditions ma¬trimoniales écrites sur le papyrus et les scella de son ca¬chet. Çallisthos en fit autant, enappliquant sur la cirefondue un magnifique Onyx gravé en camée qu'il portait àune bague. Puis , ayant appelé un esclave qui lui remit unécrin , il en sortît un anneau d'or qu'il passa au doigt deSextia. Celle-ci devint toute rouge et toute, tremblanted'émotion, et présenta sa main àbaiser à sonfi;mcé. Lefutur el le beàu-père se donnèrent une poignée de main etreçurent les félicitations de la compagnie. .A quand la noce? dit joyeusement Horace.Grih'sthos interrogea Sàmicius : ' .Quis nupliis diclus est diesl A quel jour fixons-nousle mariage ?A huitaine , répondit le consul desEaux-Sextines.En même temps , la porte du IricUnixvm s'ouvrit, et lasociété fut invitée au banquet des fiançailles. { sponsaliprumcéna)\:MXi:'r-'.i -'i .' ->-:- p " ; ;3.-B.-GiOT;« r;'fia fin au prochain mriiéto.) ' iw ; 'i -- -^


MEMORIAL D'AIX.Il fut l'ruvre d'un habile artiste d'Aix , M. SebastianoPezetti, qui le reproduisit avec la plus grande fi¬délité, d'après un dessin du temps conservé à la biblio¬thèque de la ville.A côté de ce dessin est aussi religieusement gardécelui du tombeau delà reine Béatrix, quatrième fille rieRaymond Bérenger JV,qui avait époiisé Charles,- comted'Anjou , frère de saint Louis, .devenu par son mariagecomte de Provence.Le tombeau de la reine Béatrixvplus riche en or'nementsquecelui d'Alphonse II, son aïeul, et de RaymondBéranger IV, son père , occupait le fond de la partiedroite du transept. Aussi, puissions-nous., voir denosjours reparaître ce tombeau, dont l'absence est encoreregretée.. Y* Y- \ JMais "revenons à notre fresque :La poussière et les injures dû temps l'avaient dégraidée, le badigeon, cette autre satisfaction donnée auxexigences du mauvais goût, l'avaient salie; le horsd'euvredu prieur Viany avait fait son temps; on pen¬sait à y porter la main. Mais la maison qui flanquait cemur était un obstacle; M.lecuré Rbûehon, aujourd'huigrand vicaire, .fit clés tentatives infructueuses 'pour ehfaire l'acquisition, la démolir'et restituer à l'église sonancienne fenêtre, îl'fallnt se résigner à attendre un mo¬ment phi-; opportun. _ . . -Son successeur, M . l'abbé? Caillât, a parfaitementcompris. chose rare,,eh ces jours, à quel point et. sousquelles inspirations un prêtre doit toucher. à I >décora¬tion de son temple, Secondé par le zèle éclairé de M,l'abbé Espieti, sonvicaire, et de MM. les membres dela fabrique, il a saisi le moment favorable La maisonachetée à été aussitôt renversée"; les concours de la fe¬nêtre ont apparu,.leurs brèches-ont été bientôt réparéesavec solidité et précision, et celte oeuvre, -exécutée avecune habileté remarquable, fait le plus grand honneur àM Orange, qui l'a dirigée, et à M. Jardin, son ouvriersculpteur. ; ...-"Il s'agissait maintenant1 de faire revivre levitrail.Aucun dessin ne restait dé l'ancienne peinture; s'il eiieût été autrement, sans aucun doute il- eût fallu repro¬duire fîdèlemeiitet scrupuleusement l'image conservée;'.,mais, enl'absence de toute indication, la connaissancearchéologique devait seuledicter la composition du ta¬bleau. " -' . '. .- .Ainsi fut fait; une commission fut réunie, qui décida -de ce jiôint.: c: ;." 'C'était l'usage, aux temps où elle devait; se reporter,de faire figurer dans lés vitraux l'image desfondateursou des bienfaiteurs du mohûmerit qûé ces oeuvres d artdevaient décorer. * ...Si, au lieu de restaurer une ancienne peinture, oneût élevé une nouvelle église, ne,, tenant aucun comptedes règles inflexibles dubon goût, un champ libre au¬rait pu s'ouvrir à toutes les exigences. Mais, répétons-le,c'est d'une restauration qu'il s'agissait,Il ne pourrait y avoir dès-lors qu'une piété trop ex¬clusive oumal éclairée qui se 'choquerait dé l'associa¬tion des personnages historiques aux scènes mystiques.If fallait donc -chercher; dansl'histoire rie l'époqueles figures qui; devaieûtentrer dans; la composition dutableaûl mais où devait-on lés placer ?:Si, d'un côté, Pou peut considérer la partie -supé¬rieure du vitrail comme la. place d'honneur,: on peut,d'un autre côté, regarder là :partle inférieure commelevrai tableau, le rétable,-, lelieu; des scènes religieuses,qui, suivant les usages anciens, devait s'offrit aux fidè¬les immédiatement au-dessus rie l'autel.Alors la partie supérieure devient, en quelque sorte,le couronnement de ce tableau. .-.;.-"En consacrant à lafigure de l'Eternel la plus hauteplace de ce couronnement, on a rempli la première desconditions. >"''''''' ---**' ".:' * .-'-':, ' ' "",' VOn eût sans doute pu dans les quatre feuilles infé¬rieurs -Compléter- le symbole de la Trinité, iûais la re¬présentation île ce mystère ressort partout de là combiïnaiso'n des ornements de la fenêtre, car ceux-ci. sontgroupés dé trois,en. trois, conformément au caractèresymbolique qu'on affectait de donner toujours à ces ou¬vertures àbsidàlês. ; " 'Y .::--' Y ; ..On aurait encore pu faire à la Divinité un.cortège dédifférents saints ; mais alors; la coiiiposition religieuse 'principale gardatltlutiique: place qui lui convenait dansle haut de la partie inférieure du tableau, la pensée his¬torique aurait-elle été placée plus à propos immédialemétitàii-désstisdu tabernat-Je dé l'autel ?C'est par ces considérations qu'au-dessous de la fi¬gure" de l'Cternel on 'a groupé les personnages' choisisparmi . Ceux qui avaient eu des! rapports directs , avecl'église rie Saint-Jean. *Raymond Bérengeriv, comte dé Provence; qui filélever cet édifice, occupe le grand qualre-feuille à gaii-/Che du specl-iteur ; ilI tient à la maiii l'effigie du tem¬ple qu'il consacra à Dieu. Ce prince était de. la maisond'Aragon, et cette cifeonstance pourra faire relever uneerreur de détail qui sera facilement réparée.Là seconde place est occupée par Béatrix ;fille déRaymond- Bérertger îv et femme rie Charlesd'Anjou,bienfaitrice île l'ordre des Hospitaliers el de leur église,et la même dont le tombeau faisait pendant àcelui deson père étde son aïeul ;'.;; , Y : : -*; Le manteau -ileûMelisé, ne permet pas de' prendrecette fig ire pour cellede sà-môré, qui portait le mêmenom et jqiii était de là maison de Savuiev .; . Au-dessous, sont représentés dans le costume de l'or--dré de Saint-Jean de Jérusalem:-; Au milieu. Gérard des Màrtigues, son fondateur ;Y A droite, Héhon de Villeneuve, issu d'une. des plusillustres familles de Provence, grand maître de lOrdreet fondateur delà chapelle qui touche à la partie gauchedu transept;YA gauche, le frère Bérenger Monaclù, commandeurs d'Aix et de Manosque, qui fit achever l'église en 1264-et élever le clocher, circonstances qui justifient,sansdoute, la place importante qu'il occupe.r: La partie inférieure du, rvltrai;l a^été entièrement con¬sacrée à la peinture des sujets religieux.; Cette portion xlci tableau est composée de trois fenètresréunies,chacune d'elles étant géminée.Si l'on serend compte de celto disposition, on' com¬prendra mieûTpelfet des mystères ou scènes qui ysontreprésentées au nombre rie trois.V. Au milieu .est placée la scenejtrincip.ile, celle qu'ap¬pelait là pensée de tous, le baptême de N. S. dans leseaux du Jourdain,La scène de gàu.me est la Visitation delà Sainte-Vierge à Sainte-Elisabeth. ... . YEnfin, la scène de droite représente Saint-Jean évangélisantdansleclésert el annonçant la venue du Sauveur,Ecce Agr/us Di.Dans cette dernière scène, la figure du Christ est le.complément- de la pensée qu'elle révèle ; le type souslequel il est représenté est très remarquable au tri j le. point de vue de l'histoire, de l'art et des tritditions reli¬gieuses les plus reculées. Il existe intact sûr les mon¬naies byzantines les plus anciennes, sur les mosaïques àfond d'or des plus vieilles basiliques et jusque danslespeintures des catacombes.Cet Ayrius Dïi est peut;ètre le "motif le plus heureu¬sement rendu rie tous ceux du vitrail,la noble se destraits, le style des draperies,la vivacité du coloris, lefont rivaliser avec ce qu'on voit de plus beaudans.lesvitraux anciens les: plus achevés.Les draperies rie Saintes-Elisabeth et surtout celle de -la Vierge se soutiennent auprès de celte figure et lui sontun beau pendant,Y Toutes ces tètes sont nimbées, le Christ porte lenimbe crucifère qui est réservé à la divinité; LaVierge,Sainle-Elisabetu et Saitii-Jean sont ornés du nimbe.circulaire,propre a tous" les ortlres de saints.Dans le cercle du nimbe de la Vierge, On lit ces mots:Virgo Maria; dans le suivant, Sancla Elisabeth, et dansceux des figuresde Saint-Jean, Sondas:Jouîmes Baplista...,. . ' - ::H%'ffLes meneaux -qui séparent chaque lancette -coupentchacune de ces trois scènes, et n'ont pas permis d'en lierl'action, comme on..".aurait pu le faire, sur un seul pannea.; mais il n'y a là aucun défaut, le peintre est resté,'pour t'a, titiide ries personnages, dans les tradictions exac¬te-;. Quant à la scène dû milieu,il eût été pour ainsidire impossible de la représenter- autrement.Les tons de char sont les plus ingrats pour l'effetd'une: verrière, et si les scènes principales rie la vie deSaint-Jean-Biptiste, qu'il fallait retracer, ont exigé l'em¬ploi oe trois figurés peu vêtues ,il fallait écarter touteautre composition qui en eût introduit une de (dus.Quant à la décollation du Saint,, chacun conviendra,qu'en outre dumolif qui vient d'être exposé, elle a ététrès heureusement remplacée parle mystère de la Visi¬tation. ...:. .Y ... .-..; ;. .-..---; Ces trois scènes, quisont la partie principale du ta¬bleau, se font rèmarcjuer par une plus grande finesse de [dessin el par tin plus vif éclat de coloris; le reste de¬vient plus accessoire et devait être combiné pour faireressortir le motif capitaC .-..:--"-: -.-->--Une série dé patriarches et deprophètes termine lacomposition. Chacun'-d'eiix- tient en main une légende.qui lui est relative ou qui, tirée des prophéties, se rap¬porte aux mysfères représentés au-dessus. En commen¬çant par la gauche,": c'est Abraham, Crcdidil Deo ;Moïse, avec les Tables; de; la loi ; Isaïe, Vox clamanlisin déserto; Géïénûe, Grrminare faciam David; Ezéchiel,Vidil cohspectuni Dei ; Daniel, Filius hominisveniebal.'._-..-La majesté des figurés parlriàrchales est parfaitementrendue dans cette partie de i'ôeuyreoù l'on remarque debeaux types et des draperies, largement dessinéesLe coloris en est plus ferme et plus intense,' î! le fal¬lait pour sotifcnirl'harmonie de cette grandepage deverreob l'art Consistait à varier les teinies et à propor¬tionner lé ton du coloris de chaque personnage à la gra¬dation de la lumière qu'il devait recevoir:Le fond du tableau est un semé de fleurons où sontagencées dés croix de malle,Il est à regretter que toutes ces croix aient été colo¬rées en rouge. Si cette couleur était nécessaire à 1 ef¬fet généia!,on aurait pu laisser en blanc les deux croixaumoins -qui jïàraissènt au sommet des, lancettes mé¬dianes . ce qui n'aurait aucunement clétrûiyyiàrmdnie.7 En l'état , leur forme est conijjlètement dissimuléepar le chatoiement de leur couleur.;;"Les personnages sont posés dans des niches dont lesfonds imitent; -une étoffé damassée, avec un dais ou pi¬nacle surmonté; de xlochetons, et tousces ornements^sont exécutés dans le style large et sévère qui est pro-;preau treizième siècle. :: i. v- C'est par cette même raison de style, que les niches7 paraissent* détachées sûr un fond semé d'ornements,qui sépare les deux rangées rie personnages. ...< Les piédestaux .des figures clés prophètes sont ornéspar des écussons,à la l'orme allongée de Téjjoqiie etportant les armes, en Commençant par la gauche : de'Provence, 'de Malte,de Bérenger Monachi, d'Aragon*de la ville d'Aix, au treizième siècle,et d'Héliou deVilleneuve.Nousexprimons ici encore un regret' sur l'exiguïtéde ces ëcussons. Ils eussent été mieux placés danslec des fleurons qui terminent la verrière, à la place-même ries dernières croix de malte,et leur gràurietTaurait dû être doubleau moins de celle qui a étéariopiée.L'artiste verrier a pensé peut-être qu'en cette place,ne recevant pas assez de lumière, ils seraient restéspeii visibles, mais c'est iineerreur sanscloiile, et eh leur,donnant de si petites dimensions,il est tùuibé dans l'écueilqu'il voulait éviter.Nous avons donné notre sentiment sur la compositionde cette uvre, nous nous proposons, pour un prochainarticle, d'entrer -'dans -.l'appréciation déla verrière aupoint de vue plus particulier de l'art dont elle nousoffre un beau produit. Nous parlerons; de la fabricationde cegelure de peinture, hous essaierons de comparerles anciens vitraux aux vitraux modernes; mais nous uèpouvons pas terminer aujourd'hui ces lignes sans re¬connaître lemérite de cet ouvrage qui.liier à peine,s'est achevé, sans mentionner les éloges qui déjà Ontretenti de tous côtés. Cette belle verrière, sortie desateliers de M. Maréchal, àMetz, a répondu*à l'attentequ'avait préparée la réputation de cet artiste, on peutdire qu'elle l'a dépassée.-, Et maintenant , qu'on nous permette de remarquerque cette uvre de restauration si bien couronnée dusuccès, n'est point ie résultat d'une commande officielle.11 est juste d'y attacher le nom de M. le curé Caillât,qui l'a provoquée et celui de M. l'abbé Espieti qui lui a..prèle sou eoiiroiir, pour la mener à bien, mais il est justeaussi de dire; qu'elle est la réalisation cle: la jiênsé? deplusieurs personnes 'dont lesgoûts s'attachent à ce queles beaux ans ont rie si attrayant, ell-3 eslle résultatd'une intelligente association. Plût àDieu qu'il en fûttoujours ainsi. Si les sommes qui ont été si souvent prodiguées à tant! d'oeuvres de mauvais goût eussent été em¬ployées dai:s le même esprit de restauration bien en¬tendue, combien de belles 'choses ne possétlerionS-notis ;jias clans nos murs !~ L'ériificeJout en.tie.r:deSaint-Jeande-Malte,entre autres, serait un monument despluscomplets, dès plus gracieux et des plu? intéressants dontnotre ville pourrait s'enorgueillir. Al.-R. de F.; -'. [La suite au prochain nwhéro): - ;rPoésies.idylles religieuses "et familières~(l),-'tel^^ est le titresous lequel M. Hippolyte Maquan, rédacteur ençbef'àe l'Union du Var,_\& faire paraître, tin recueildepoésies où il "a chanté avec beaticoup de grâce et défraîcheur les poésies des champs, de. la famille, et delareligion. L'auteur n'est pas un nouveau venu dans 'l'arène poétique. Depuis longtemps', sa voix a retentidans les luttes du Parnasse, comme on disait autrefois.C'est lin vétéran du vers, et un lauréat des Jeux florauxde Toulouse, qui porte au front la couronne tressée parClémence Isaure. Nous nous rappelions lesi gracieuses.compositions de sa jeunesse qu'il avait publiées sousle'pseudonime de V Ermite de" Caïarnï. Aujourd'hui ,M.: H Maquàn est dans toute la maturité de son talent,et Consacre les raresloisirsque lui laissentses travauxde pûbliciste à la Muse qui l'a comblé de ses dons.Ses uvres dénotent une riche imagination, un goût sûr,et son inspiration est toujours heureuse par lefond etpar la forme. Aussi, nous né doûton pas du succès duvolume que nous annonçons;; nous en avons pour garantla réputation del'a.ufénr et le rang distingué qu'il occu¬pe dans la presse départementale.Nous sommes heu¬reux de' pouvoir .reprodûi're ici deux pièces du livre deM. H. Maqnan, qui donneront une idée de son méritelittéraire.L-B.YG.Les caresses de Marie.Ma pauvre petite MarieA ses; yeux tout m'Ouillés de pleurs,La pauvre enfant, endo'orie,A perdu ses fraîches couleurs.Sur sa lèvre pâte elle presseL'image du p lit Jésus ;Quand je lui fais une caresse ,Dil-ellë , je né 'souffre plus.' -- ' HElle a souffert dès sa naissanceEt "rien ne pouvait fa guérir,Dans son enfantine naissance ,Souvent conlamnée à mourir.Elle vit encore I... Elle presseSur les lèvres son doux Jésus .Quand. je lui fais une caresse,Dit-elle; je ne souffre plus.-.' .-\'7>.,-ïHEUn jour, une douleur "plus viveSemblait bri ser son 'petit cur,Avec une ardeur convUlsiv eElle entraîna sa grande s :Viens avec moi," idft-ejle, presse;Sur 'les;lè'yresle bon Jésus',Si tu luifaisune caresse,,Ma sjene souffrirai plus.;'" ,;. .IV.-'----.."Ma douce et pieuse MarieA tant aimé l'enfant divin. ?Qu'à présent la voilà guérieEt fraîche comme un chérubin ;Cependant toujours elle presseSûr ses lèvres son doux Jésus :Faisons, dit-elle, une caresse,Pour que mes sne souffrent plus.leRomémgc.Le'soleil ne luit pas encorMais le ciel bleu se frange d'or,Allons courage! -Le ciel promet un jour serein ;Déjà frémit le tambourinTJuromérage. >Allons, debout, jeunes et vieux .'Le galoubet , d^un air joyeux ,vSiffle l'aubade.Après ce réveil -matinal ;Ecoutez Ce bruit infernalC'est la bravade!Au bruit des cloches , des tambour.s ,Les mousquets répondent toujours ,Car c'est l'usage : .Le Provençal, en ses ébats.Aime l'image des combatsElle tapage.Au soleil , à travers les bois ,Parmi les pins brille une croix :Chacun s'incline. . - ;Portanlleisaini patron pieds nus,Les pénitents sont revenusDe la colline.Voyez tout le long du sentier :Parfuméde thym, d'églantierEl elavande, : -Défiler, leur bannièreàu vent ,Les jeunes filles du couvent,-, .; Fraîche guirlande.(i) Un votuine pfrâîïVl in -18, de 250 à 300 paj;cs, Eiijj. Deiilu,étUieiii-,, Parte; Paais Royal, jjateiied'Oiléaui», 13, prix 3 fr.On souscrit d'avance au bureau du Mémorial.wLë"-cortégë ,à tràvérâ les chanipsY"- -' '''Se déroule et mêle ses chants.'-. !YAÛdoux, jïîurmureQui s'élève du fond des bois ,Sur leseaux-el-dansles airs , voix --.-- De la nature. 7 - -L'hymne des enfants monte aux deux ,Pareil au cri vif et joyeux .Y .'De l'alouette : , ..,,.- - .. ,,_.:Et le chant des vierges , pluâ* doux ,Réveille le refrain jaloux, De la fauvette.; Après l'espoir, le.souvenir :En voiles noirs. voici venirLes. pauves veuves .,:./..... A Noire- Damé-des-DpuIeùrs .' Elles ont consacré leurs pleurs^Et leurs épreuves; - :Voyez resplendir au -gfâûd jour YYEt disparaître tour à tour ~';; 'r.Y' --- . '. :;" Dansles clairière^: ;1Mosaïque.- aux: vives, couleurs, s .,Blonds chérubins, palmes et fleurs,Croixct bannières.;; -j; :Dans l'air embaumé du matin,.Des fanfares: l'accôrdldintàitf '" ";ï :'-Y Albre et résonné:,;/ 7^;;.;i. '=.:Et dans sa niche en bois doréDu saint le buste vénéré"Brille et ravonne.Tous s'agenouiilcnt àl'cntour,Au saint patron avec amourTout rend hommage,Par son murmure le ruisseau ,La fleur par son parfum, l'oiseauPai son ramage.Vi\ e une fête en plein soleil !Là tout e»l vrai , riant, vermeil ,Tout esl sincère !Qui donc pourrait mentir à Dieu ,Devant ce beau c ici tout en feuQui nous éclaire ?H. MAQUAN.THEATRE.Aujourd'hui dimanche , 16 janvier 1859 :Gaspardo le Pêcheur, drame en. o tableaux et1 prologue ;Les trois Epiciers ,vaudeville en 3 actes.On commencera à 6 -eures 3/'t.MOUVEMENT DE LA POPULATION Di" LA VILLE D'AIXDu ler au 15 janvier 1859.naissances : Sexe masculin, 8; sexe féminin, T.MARIAGES.Soubra Joseph. cantonnier, 26 ans, rueVendôme, 20,et Carthage Angélique-Kose, cuisinière, 25 ans, plaeedes Prêcheurs, 3'i.T! cric Antoine-Prosper, cultivateur,23 ans, quartier de Ltiynes, et Vaclon IWagdeleine-Fauy, sans profession, 22 ans. rue lisse Saint-Louis.9. Cazahe Louis- Benonin cultivateur. 29 ans, quartierdu Devons, et Audibert Baptistine-Magdeleine, 18 ans,quartiorclu Devons. Silvaiti Aiitoirie-François-Augustiri,propriétaire, 58 ans, quartier de Répenlance. el DumontAdélaïde- Julie, propriétaire, 76 ans, quartier deRé¬penlance. Avon Jean Antoine-Joseph Amédée,culti¬vateur, 24- ans, cpiartier de Celony, et Carbonel Maric-Kosalie-Suzane, 23 ans, quartier de Celony.nÉcÈs.Feraud Marie-Pascaline, lOans, r. du Bon-Pasteur, 1.Poisson Pierre, iusilierau 89e de ligne, 30 ans, hospice.Sautel Marie Mélanic, veuve Féoliri, 80 ans,rue Jon¬ques, 3. Caste Antoine, jardinier, 55 ans, h. WanskiLaurence Pauline- Lucie, 17 ans, hors laporte Plate-Forme. Moustier Virginie-Emin.inuelle-Elisabeth, 38ans. Housset Thérèse, veuve Dallemagne, 70 ans, ruedu Grand- Boulevard. 23.Dauphin Jean-Baptiste Valentin,cultivateur, 56 ans, rue Aumône-Vieille, 9. BrunVictoire, fourrière aux Ursulines, 31- ans, rue Bellegarde,22. Marin Mario Euphrosine, épouse Bouchet,68 ans, rue des Carrieurs. 55. Martin, naissance, etdécès masculin, cours Saint-Anne, 21. Allemand Marie-Anue-Jeanne,48 ans, rue ries Tanneurs, 9.AmelinMarie-Anne, veuve Jouve, 69 ans, rue de la Molle,1. Uebuflat Marins-François, portefaix, 64 ans, h.Barbier Martin-Colombe, veuve Michel, 75 ans,rueBeauvezet, 10 Tavan Louise - Marie - Honorine ,17 ans, ImspLe Bonnefoy Màrie-Claire-Célesie, épouseSabatier, 50 ans, cours Saint-Anne, 33 Cuiton Fran¬çoise-Thérèse, veuve Anselme, .2 ans, rue de la Paix,27. D'Ornon Mari^-Pierrette. veuve Pellen, 83 ans,rue desGrands-Carmes, 14. Sauze Jean Baptiste- An¬dré-Fortuné, maçon, 69 ans, rue Beauvezet, 11. Civat,naissance et décès masculin, h.Peloutier, naissance etdécès masculin, rue de la Paix, 18. Comte Marie,04 ans," rue Villeverto, 26.AVIS AUX DAMES.Atelier de Coutures en tous genres ,à des prix trèsmodérés, rue Peyresc, 6. au 21,,e étage. : . ..:L'Académie de l'Industrie française, dans s'a séancegénérale du 20 pnllet 1843 ,a^ décerné une médaillé?d'honneur à M, George, d'Épinal , pour lèsYpérfec-^tionnements qu'il a apportés dansla préparation de sonexcellente Pâte pectorale, dont les précieuses pro- ;priétés pour combattre, les Rhumes , enrouements:, 'catarrhes, asthmes, grippes, etc., avaient été constatéespar la commission; chargée d'en: faire l'examen (médaille ,d'or en 184.5 ).La 'Pâté, pectorale de Georgéi,d'Epinal, sé;fabrique à; Paris,; 28-30. rcie.Taitbout./TTr,:Dépôt dans chaque pharmacie de France etdel'étranger. i;Le gérant responsable:^^ REMONbET-AiJBik."' ;Aii, Typ. de Rekondet-AubiN) sur le Çouïsj 53v '-'àMEMORIAL D'AIX.Il fut l'ruvre d'un habile artiste d'Aix , M. SebastianoPezetti, qui le reproduisit avec la plus grande fi¬délité, d'après un dessin du temps conservé à la biblio¬thèque de la ville.A côté de ce dessin est aussi religieusement gardécelui du tombeau delà reine Béatrix, quatrième fille rieRaymond Bérenger JV,qui avait époiisé Charles,- comted'Anjou , frère de saint Louis, .devenu par son mariagecomte de Provence.Le tombeau de la reine Béatrixvplus riche en or'nementsquecelui d'Alphonse II, son aïeul, et de RaymondBéranger IV, son père , occupait le fond de la partiedroite du transept. Aussi, puissions-nous., voir denosjours reparaître ce tombeau, dont l'absence est encoreregretée.. Y* Y- \ JMais "revenons à notre fresque :La poussière et les injures dû temps l'avaient dégraidée, le badigeon, cette autre satisfaction donnée auxexigences du mauvais goût, l'avaient salie; le horsd'euvredu prieur Viany avait fait son temps; on pen¬sait à y porter la main. Mais la maison qui flanquait cemur était un obstacle; M.lecuré Rbûehon, aujourd'huigrand vicaire, .fit clés tentatives infructueuses 'pour ehfaire l'acquisition, la démolir'et restituer à l'église sonancienne fenêtre, îl'fallnt se résigner à attendre un mo¬ment phi-; opportun. _ . . -Son successeur, M . l'abbé? Caillât, a parfaitementcompris. chose rare,,eh ces jours, à quel point et. sousquelles inspirations un prêtre doit toucher. à I >décora¬tion de son temple, Secondé par le zèle éclairé de M,l'abbé Espieti, sonvicaire, et de MM. les membres dela fabrique, il a saisi le moment favorable La maisonachetée à été aussitôt renversée"; les concours de la fe¬nêtre ont apparu,.leurs brèches-ont été bientôt réparéesavec solidité et précision, et celte oeuvre, -exécutée avecune habileté remarquable, fait le plus grand honneur àM Orange, qui l'a dirigée, et à M. Jardin, son ouvriersculpteur. ; ...-"Il s'agissait maintenant1 de faire revivre levitrail.Aucun dessin ne restait dé l'ancienne peinture; s'il eiieût été autrement, sans aucun doute il- eût fallu repro¬duire fîdèlemeiitet scrupuleusement l'image conservée;'.,mais, enl'absence de toute indication, la connaissancearchéologique devait seuledicter la composition du ta¬bleau. " -' . '. .- .Ainsi fut fait; une commission fut réunie, qui décida -de ce jiôint.: c: ;." 'C'était l'usage, aux temps où elle devait; se reporter,de faire figurer dans lés vitraux l'image desfondateursou des bienfaiteurs du mohûmerit qûé ces oeuvres d artdevaient décorer. * ...Si, au lieu de restaurer une ancienne peinture, oneût élevé une nouvelle église, ne,, tenant aucun comptedes règles inflexibles dubon goût, un champ libre au¬rait pu s'ouvrir à toutes les exigences. Mais, répétons-le,c'est d'une restauration qu'il s'agissait,Il ne pourrait y avoir dès-lors qu'une piété trop ex¬clusive oumal éclairée qui se 'choquerait dé l'associa¬tion des personnages historiques aux scènes mystiques.If fallait donc -chercher; dansl'histoire rie l'époqueles figures qui; devaieûtentrer dans; la composition dutableaûl mais où devait-on lés placer ?:Si, d'un côté, Pou peut considérer la partie -supé¬rieure du vitrail comme la. place d'honneur,: on peut,d'un autre côté, regarder là :partle inférieure commelevrai tableau, le rétable,-, lelieu; des scènes religieuses,qui, suivant les usages anciens, devait s'offrit aux fidè¬les immédiatement au-dessus rie l'autel.Alors la partie supérieure devient, en quelque sorte,le couronnement de ce tableau. .-.;.-"En consacrant à lafigure de l'Eternel la plus hauteplace de ce couronnement, on a rempli la première desconditions. >"''''''' ---**' ".:' * .-'-':, ' ' "",' VOn eût sans doute pu dans les quatre feuilles infé¬rieurs -Compléter- le symbole de la Trinité, iûais la re¬présentation île ce mystère ressort partout de là combiïnaiso'n des ornements de la fenêtre, car ceux-ci. sontgroupés dé trois,en. trois, conformément au caractèresymbolique qu'on affectait de donner toujours à ces ou¬vertures àbsidàlês. ; " 'Y .::--' Y ; ..On aurait encore pu faire à la Divinité un.cortège dédifférents saints ; mais alors; la coiiiposition religieuse 'principale gardatltlutiique: place qui lui convenait dansle haut de la partie inférieure du tableau, la pensée his¬torique aurait-elle été placée plus à propos immédialemétitàii-désstisdu tabernat-Je dé l'autel ?C'est par ces considérations qu'au-dessous de la fi¬gure" de l'Cternel on 'a groupé les personnages' choisisparmi . Ceux qui avaient eu des! rapports directs , avecl'église rie Saint-Jean. *Raymond Bérengeriv, comte dé Provence; qui filélever cet édifice, occupe le grand qualre-feuille à gaii-/Che du specl-iteur ; ilI tient à la maiii l'effigie du tem¬ple qu'il consacra à Dieu. Ce prince était de. la maisond'Aragon, et cette cifeonstance pourra faire relever uneerreur de détail qui sera facilement réparée.Là seconde place est occupée par Béatrix ;fille déRaymond- Bérertger îv et femme rie Charlesd'Anjou,bienfaitrice île l'ordre des Hospitaliers el de leur église,et la même dont le tombeau faisait pendant àcelui deson père étde son aïeul ;'.;; , Y : : -*; Le manteau -ileûMelisé, ne permet pas de' prendrecette fig ire pour cellede sà-môré, qui portait le mêmenom et jqiii était de là maison de Savuiev .; . Au-dessous, sont représentés dans le costume de l'or--dré de Saint-Jean de Jérusalem:-; Au milieu. Gérard des Màrtigues, son fondateur ;Y A droite, Héhon de Villeneuve, issu d'une. des plusillustres familles de Provence, grand maître de lOrdreet fondateur delà chapelle qui touche à la partie gauchedu transept;YA gauche, le frère Bérenger Monaclù, commandeurs d'Aix et de Manosque, qui fit achever l'église en 1264-et élever le clocher, circonstances qui justifient,sansdoute, la place importante qu'il occupe.r: La partie inférieure du, rvltrai;l a^été entièrement con¬sacrée à la peinture des sujets religieux.; Cette portion xlci tableau est composée de trois fenètresréunies,chacune d'elles étant géminée.Si l'on serend compte de celto disposition, on' com¬prendra mieûTpelfet des mystères ou scènes qui ysontreprésentées au nombre rie trois.V. Au milieu .est placée la scenejtrincip.ile, celle qu'ap¬pelait là pensée de tous, le baptême de N. S. dans leseaux du Jourdain,La scène de gàu.me est la Visitation delà Sainte-Vierge à Sainte-Elisabeth. ... . YEnfin, la scène de droite représente Saint-Jean évangélisantdansleclésert el annonçant la venue du Sauveur,Ecce Agr/us Di.Dans cette dernière scène, la figure du Christ est le.complément- de la pensée qu'elle révèle ; le type souslequel il est représenté est très remarquable au tri j le. point de vue de l'histoire, de l'art et des tritditions reli¬gieuses les plus reculées. Il existe intact sûr les mon¬naies byzantines les plus anciennes, sur les mosaïques àfond d'or des plus vieilles basiliques et jusque danslespeintures des catacombes.Cet Ayrius Dïi est peut;ètre le "motif le plus heureu¬sement rendu rie tous ceux du vitrail,la noble se destraits, le style des draperies,la vivacité du coloris, lefont rivaliser avec ce qu'on voit de plus beaudans.lesvitraux anciens les: plus achevés.Les draperies rie Saintes-Elisabeth et surtout celle de -la Vierge se soutiennent auprès de celte figure et lui sontun beau pendant,Y Toutes ces tètes sont nimbées, le Christ porte lenimbe crucifère qui est réservé à la divinité; LaVierge,Sainle-Elisabetu et Saitii-Jean sont ornés du nimbe.circulaire,propre a tous" les ortlres de saints.Dans le cercle du nimbe de la Vierge, On lit ces mots:Virgo Maria; dans le suivant, Sancla Elisabeth, et dansceux des figuresde Saint-Jean, Sondas:Jouîmes Baplista...,. . ' - ::H%'ffLes meneaux -qui séparent chaque lancette -coupentchacune de ces trois scènes, et n'ont pas permis d'en lierl'action, comme on..".aurait pu le faire, sur un seul pannea.; mais il n'y a là aucun défaut, le peintre est resté,'pour t'a, titiide ries personnages, dans les tradictions exac¬te-;. Quant à la scène dû milieu,il eût été pour ainsidire impossible de la représenter- autrement.Les tons de char sont les plus ingrats pour l'effetd'une: verrière, et si les scènes principales rie la vie deSaint-Jean-Biptiste, qu'il fallait retracer, ont exigé l'em¬ploi oe trois figurés peu vêtues ,il fallait écarter touteautre composition qui en eût introduit une de (dus.Quant à la décollation du Saint,, chacun conviendra,qu'en outre dumolif qui vient d'être exposé, elle a ététrès heureusement remplacée parle mystère de la Visi¬tation. ...:. .Y ... .-..; ;. .-..---; Ces trois scènes, quisont la partie principale du ta¬bleau, se font rèmarcjuer par une plus grande finesse de [dessin el par tin plus vif éclat de coloris; le reste de¬vient plus accessoire et devait être combiné pour faireressortir le motif capitaC .-..:--"-: -.-->--Une série dé patriarches et deprophètes termine lacomposition. Chacun'-d'eiix- tient en main une légende.qui lui est relative ou qui, tirée des prophéties, se rap¬porte aux mysfères représentés au-dessus. En commen¬çant par la gauche,": c'est Abraham, Crcdidil Deo ;Moïse, avec les Tables; de; la loi ; Isaïe, Vox clamanlisin déserto; Géïénûe, Grrminare faciam David; Ezéchiel,Vidil cohspectuni Dei ; Daniel, Filius hominisveniebal.'._-..-La majesté des figurés parlriàrchales est parfaitementrendue dans cette partie de i'ôeuyreoù l'on remarque debeaux types et des draperies, largement dessinéesLe coloris en est plus ferme et plus intense,' î! le fal¬lait pour sotifcnirl'harmonie de cette grandepage deverreob l'art Consistait à varier les teinies et à propor¬tionner lé ton du coloris de chaque personnage à la gra¬dation de la lumière qu'il devait recevoir:Le fond du tableau est un semé de fleurons où sontagencées dés croix de malle,Il est à regretter que toutes ces croix aient été colo¬rées en rouge. Si cette couleur était nécessaire à 1 ef¬fet généia!,on aurait pu laisser en blanc les deux croixaumoins -qui jïàraissènt au sommet des, lancettes mé¬dianes . ce qui n'aurait aucunement clétrûiyyiàrmdnie.7 En l'état , leur forme est conijjlètement dissimuléepar le chatoiement de leur couleur.;;"Les personnages sont posés dans des niches dont lesfonds imitent; -une étoffé damassée, avec un dais ou pi¬nacle surmonté; de xlochetons, et tousces ornements^sont exécutés dans le style large et sévère qui est pro-;preau treizième siècle. :: i. v- C'est par cette même raison de style, que les niches7 paraissent* détachées sûr un fond semé d'ornements,qui sépare les deux rangées rie personnages. ...< Les piédestaux .des figures clés prophètes sont ornéspar des écussons,à la l'orme allongée de Téjjoqiie etportant les armes, en Commençant par la gauche : de'Provence, 'de Malte,de Bérenger Monachi, d'Aragon*de la ville d'Aix, au treizième siècle,et d'Héliou deVilleneuve.Nousexprimons ici encore un regret' sur l'exiguïtéde ces ëcussons. Ils eussent été mieux placés danslec des fleurons qui terminent la verrière, à la place-même ries dernières croix de malte,et leur gràurietTaurait dû être doubleau moins de celle qui a étéariopiée.L'artiste verrier a pensé peut-être qu'en cette place,ne recevant pas assez de lumière, ils seraient restéspeii visibles, mais c'est iineerreur sanscloiile, et eh leur,donnant de si petites dimensions,il est tùuibé dans l'écueilqu'il voulait éviter.Nous avons donné notre sentiment sur la compositionde cette uvre, nous nous proposons, pour un prochainarticle, d'entrer -'dans -.l'appréciation déla verrière aupoint de vue plus particulier de l'art dont elle nousoffre un beau produit. Nous parlerons; de la fabricationde cegelure de peinture, hous essaierons de comparerles anciens vitraux aux vitraux modernes; mais nous uèpouvons pas terminer aujourd'hui ces lignes sans re¬connaître lemérite de cet ouvrage qui.liier à peine,s'est achevé, sans mentionner les éloges qui déjà Ontretenti de tous côtés. Cette belle verrière, sortie desateliers de M. Maréchal, àMetz, a répondu*à l'attentequ'avait préparée la réputation de cet artiste, on peutdire qu'elle l'a dépassée.-, Et maintenant , qu'on nous permette de remarquerque cette uvre de restauration si bien couronnée dusuccès, n'est point ie résultat d'une commande officielle.11 est juste d'y attacher le nom de M. le curé Caillât,qui l'a provoquée et celui de M. l'abbé Espieti qui lui a..prèle sou eoiiroiir, pour la mener à bien, mais il est justeaussi de dire; qu'elle est la réalisation cle: la jiênsé? deplusieurs personnes 'dont lesgoûts s'attachent à ce queles beaux ans ont rie si attrayant, ell-3 eslle résultatd'une intelligente association. Plût àDieu qu'il en fûttoujours ainsi. Si les sommes qui ont été si souvent prodiguées à tant! d'oeuvres de mauvais goût eussent été em¬ployées dai:s le même esprit de restauration bien en¬tendue, combien de belles 'choses ne possétlerionS-notis ;jias clans nos murs !~ L'ériificeJout en.tie.r:deSaint-Jeande-Malte,entre autres, serait un monument despluscomplets, dès plus gracieux et des plu? intéressants dontnotre ville pourrait s'enorgueillir. Al.-R. de F.; -'. [La suite au prochain nwhéro): - ;rPoésies.idylles religieuses "et familières~(l),-'tel^^ est le titresous lequel M. Hippolyte Maquan, rédacteur ençbef'àe l'Union du Var,_\& faire paraître, tin recueildepoésies où il "a chanté avec beaticoup de grâce et défraîcheur les poésies des champs, de. la famille, et delareligion. L'auteur n'est pas un nouveau venu dans 'l'arène poétique. Depuis longtemps', sa voix a retentidans les luttes du Parnasse, comme on disait autrefois.C'est lin vétéran du vers, et un lauréat des Jeux florauxde Toulouse, qui porte au front la couronne tressée parClémence Isaure. Nous nous rappelions lesi gracieuses.compositions de sa jeunesse qu'il avait publiées sousle'pseudonime de V Ermite de" Caïarnï. Aujourd'hui ,M.: H Maquàn est dans toute la maturité de son talent,et Consacre les raresloisirsque lui laissentses travauxde pûbliciste à la Muse qui l'a comblé de ses dons.Ses uvres dénotent une riche imagination, un goût sûr,et son inspiration est toujours heureuse par lefond etpar la forme. Aussi, nous né doûton pas du succès duvolume que nous annonçons;; nous en avons pour garantla réputation del'a.ufénr et le rang distingué qu'il occu¬pe dans la presse départementale.Nous sommes heu¬reux de' pouvoir .reprodûi're ici deux pièces du livre deM. H. Maqnan, qui donneront une idée de son méritelittéraire.L-B.YG.Les caresses de Marie.Ma pauvre petite MarieA ses; yeux tout m'Ouillés de pleurs,La pauvre enfant, endo'orie,A perdu ses fraîches couleurs.Sur sa lèvre pâte elle presseL'image du p lit Jésus ;Quand je lui fais une caresse ,Dil-ellë , je né 'souffre plus.' -- ' HElle a souffert dès sa naissanceEt "rien ne pouvait fa guérir,Dans son enfantine naissance ,Souvent conlamnée à mourir.Elle vit encore I... Elle presseSur les lèvres son doux Jésus .Quand. je lui fais une caresse,Dit-elle; je ne souffre plus.-.' .-\'7>.,-ïHEUn jour, une douleur "plus viveSemblait bri ser son 'petit cur,Avec une ardeur convUlsiv eElle entraîna sa grande s :Viens avec moi," idft-ejle, presse;Sur 'les;lè'yresle bon Jésus',Si tu luifaisune caresse,,Ma sjene souffrirai plus.;'" ,;. .IV.-'----.."Ma douce et pieuse MarieA tant aimé l'enfant divin. ?Qu'à présent la voilà guérieEt fraîche comme un chérubin ;Cependant toujours elle presseSûr ses lèvres son doux Jésus :Faisons, dit-elle, une caresse,Pour que mes sne souffrent plus.leRomémgc.Le'soleil ne luit pas encorMais le ciel bleu se frange d'or,Allons courage! -Le ciel promet un jour serein ;Déjà frémit le tambourinTJuromérage. >Allons, debout, jeunes et vieux .'Le galoubet , d^un air joyeux ,vSiffle l'aubade.Après ce réveil -matinal ;Ecoutez Ce bruit infernalC'est la bravade!Au bruit des cloches , des tambour.s ,Les mousquets répondent toujours ,Car c'est l'usage : .Le Provençal, en ses ébats.Aime l'image des combatsElle tapage.Au soleil , à travers les bois ,Parmi les pins brille une croix :Chacun s'incline. . - ;Portanlleisaini patron pieds nus,Les pénitents sont revenusDe la colline.Voyez tout le long du sentier :Parfuméde thym, d'églantierEl elavande, : -Défiler, leur bannièreàu vent ,Les jeunes filles du couvent,-, .; Fraîche guirlande.(i) Un votuine pfrâîïVl in -18, de 250 à 300 paj;cs, Eiijj. Deiilu,étUieiii-,, Parte; Paais Royal, jjateiied'Oiléaui», 13, prix 3 fr.On souscrit d'avance au bureau du Mémorial.wLë"-cortégë ,à tràvérâ les chanipsY"- -' '''Se déroule et mêle ses chants.'-. !YAÛdoux, jïîurmureQui s'élève du fond des bois ,Sur leseaux-el-dansles airs , voix --.-- De la nature. 7 - -L'hymne des enfants monte aux deux ,Pareil au cri vif et joyeux .Y .'De l'alouette : , ..,,.- - .. ,,_.:Et le chant des vierges , pluâ* doux ,Réveille le refrain jaloux, De la fauvette.; Après l'espoir, le.souvenir :En voiles noirs. voici venirLes. pauves veuves .,:./..... A Noire- Damé-des-DpuIeùrs .' Elles ont consacré leurs pleurs^Et leurs épreuves; - :Voyez resplendir au -gfâûd jour YYEt disparaître tour à tour ~';; 'r.Y' --- . '. :;" Dansles clairière^: ;1Mosaïque.- aux: vives, couleurs, s .,Blonds chérubins, palmes et fleurs,Croixct bannières.;; -j; :Dans l'air embaumé du matin,.Des fanfares: l'accôrdldintàitf '" ";ï :'-Y Albre et résonné:,;/ 7^;;.;i. '=.:Et dans sa niche en bois doréDu saint le buste vénéré"Brille et ravonne.Tous s'agenouiilcnt àl'cntour,Au saint patron avec amourTout rend hommage,Par son murmure le ruisseau ,La fleur par son parfum, l'oiseauPai son ramage.Vi\ e une fête en plein soleil !Là tout e»l vrai , riant, vermeil ,Tout esl sincère !Qui donc pourrait mentir à Dieu ,Devant ce beau c ici tout en feuQui nous éclaire ?H. MAQUAN.THEATRE.Aujourd'hui dimanche , 16 janvier 1859 :Gaspardo le Pêcheur, drame en. o tableaux et1 prologue ;Les trois Epiciers ,vaudeville en 3 actes.On commencera à 6 -eures 3/'t.MOUVEMENT DE LA POPULATION Di" LA VILLE D'AIXDu ler au 15 janvier 1859.naissances : Sexe masculin, 8; sexe féminin, T.MARIAGES.Soubra Joseph. cantonnier, 26 ans, rueVendôme, 20,et Carthage Angélique-Kose, cuisinière, 25 ans, plaeedes Prêcheurs, 3'i.T! cric Antoine-Prosper, cultivateur,23 ans, quartier de Ltiynes, et Vaclon IWagdeleine-Fauy, sans profession, 22 ans. rue lisse Saint-Louis.9. Cazahe Louis- Benonin cultivateur. 29 ans, quartierdu Devons, et Audibert Baptistine-Magdeleine, 18 ans,quartiorclu Devons. Silvaiti Aiitoirie-François-Augustiri,propriétaire, 58 ans, quartier de Répenlance. el DumontAdélaïde- Julie, propriétaire, 76 ans, quartier deRé¬penlance. Avon Jean Antoine-Joseph Amédée,culti¬vateur, 24- ans, cpiartier de Celony, et Carbonel Maric-Kosalie-Suzane, 23 ans, quartier de Celony.nÉcÈs.Feraud Marie-Pascaline, lOans, r. du Bon-Pasteur, 1.Poisson Pierre, iusilierau 89e de ligne, 30 ans, hospice.Sautel Marie Mélanic, veuve Féoliri, 80 ans,rue Jon¬ques, 3. Caste Antoine, jardinier, 55 ans, h. WanskiLaurence Pauline- Lucie, 17 ans, hors laporte Plate-Forme. Moustier Virginie-Emin.inuelle-Elisabeth, 38ans. Housset Thérèse, veuve Dallemagne, 70 ans, ruedu Grand- Boulevard. 23.Dauphin Jean-Baptiste Valentin,cultivateur, 56 ans, rue Aumône-Vieille, 9. BrunVictoire, fourrière aux Ursulines, 31- ans, rue Bellegarde,22. Marin Mario Euphrosine, épouse Bouchet,68 ans, rue des Carrieurs. 55. Martin, naissance, etdécès masculin, cours Saint-Anne, 21. Allemand Marie-Anue-Jeanne,48 ans, rue ries Tanneurs, 9.AmelinMarie-Anne, veuve Jouve, 69 ans, rue de la Molle,1. Uebuflat Marins-François, portefaix, 64 ans, h.Barbier Martin-Colombe, veuve Michel, 75 ans,rueBeauvezet, 10 Tavan Louise - Marie - Honorine ,17 ans, ImspLe Bonnefoy Màrie-Claire-Célesie, épouseSabatier, 50 ans, cours Saint-Anne, 33 Cuiton Fran¬çoise-Thérèse, veuve Anselme, .2 ans, rue de la Paix,27. D'Ornon Mari^-Pierrette. veuve Pellen, 83 ans,rue desGrands-Carmes, 14. Sauze Jean Baptiste- An¬dré-Fortuné, maçon, 69 ans, rue Beauvezet, 11. Civat,naissance et décès masculin, h.Peloutier, naissance etdécès masculin, rue de la Paix, 18. Comte Marie,04 ans," rue Villeverto, 26.AVIS AUX DAMES.Atelier de Coutures en tous genres ,à des prix trèsmodérés, rue Peyresc, 6. au 21,,e étage. : . ..:L'Académie de l'Industrie française, dans s'a séancegénérale du 20 pnllet 1843 ,a^ décerné une médaillé?d'honneur à M, George, d'Épinal , pour lèsYpérfec-^tionnements qu'il a apportés dansla préparation de sonexcellente Pâte pectorale, dont les précieuses pro- ;priétés pour combattre, les Rhumes , enrouements:, 'catarrhes, asthmes, grippes, etc., avaient été constatéespar la commission; chargée d'en: faire l'examen (médaille ,d'or en 184.5 ).La 'Pâté, pectorale de Georgéi,d'Epinal, sé;fabrique à; Paris,; 28-30. rcie.Taitbout./TTr,:Dépôt dans chaque pharmacie de France etdel'étranger. i;Le gérant responsable:^^ REMONbET-AiJBik."' ;Aii, Typ. de Rekondet-AubiN) sur le Çouïsj 53v '-'à


MEMORIAL D'4DL:AWW0S^^ PARTICULIÈRES Et ÀVÎ& DIVERS.Etude de Me. BARRÊME. avoué,rue.du ÇoHége, 12.7 PURGEd'hypothèques légales,iKT3-?.Par acte'dû douze juillet «vilhuit cent cinquante-sept,notaire Girard, àGardanné, le sieur Marins-Napoléon Guien,cultivateur, domicilié à Gardanné, a acquis auprix de quatre cents frànfs; dùsiehr 'Joseph-'Laurent Guien , cultivateur, domicilié, àMeyreuil, une parcelle de terre, située; àGardanné, quartier diï Cati.vel.Du treizejanvier mil huit, cent cinquante-neuf,dépôtau greffe du tribunal'cjvil d'Aix. -f- Du,qua¬torze dudit; signification à-MY' le ^procureurimpérial près ledit tribunal; 'avec la déclara--tion prescrite par l'avis dû conseil d'Etat du9 mai 1807. t; =; 7 -L. BAREME, avoué.Étude de Me BOËMitLÉC Avoué,rue Botirg-d'Arpille, 9. :PURGE; Yd'hypothèques légales.§K?» 8.- Par ordonnance d'adjudicationdéfinitive, rendue pâr'M. Jbûfdare, juge autribunal civil d'Aix, commissaire à cet effetnommé, en date du neuf -novembre mil huitcent cinquante-huit, enregistrée -ettraiis-ucrite ;M. Joseph-Marie-Eugène:: Romandconservateur des hypothèques de l'arrondis¬sement d'Aix, domicilié et 'demeurant auditAix, a acquis,au ^prix de "viiigt-cinq millecent francs, outre les charges, un grand jar¬din, situé à Aix, qiitàHier, "il.ii cours Baiutè-Anne, clos de murs, désigné : sous le nomd'enclos de Sainte -Madeleine, dans lequel setrociventûn'grâ'ndcorps de bâtisse servant àl'habitation jie mal re , deux autres petitscorps de bâtisse destinés aux fermiers, et unautre corps de bâtisse composé de cours,caves, cuves.,,écuries et greniersà paille, en?semble toutéà "les- appartenances et 21:de la loi du 3 mai 1841 ,sur Texi>ro-; . priation pour cause d'utilité publique.; Le Préfet des Bouches-du-Rhône,.abonne avis que par acte ch> dix décembredernier, il aété acquis pour compte de l-Etat,du sieur Aàron Naquet, dit Cadet, pro-,priétaire à Caruentras (Vaucluse), deux par¬celles de terrain d'une superficie; totale detrois hëclarësiquàrante-neuf ares neuf cenliares,occupées pour rexécution-des"travaiixd'arhélioration de l'ëinhoucliuie du Rhône ,et situées, l'une 9nr les Theys delà Palissadeet de Béricjes , commune d'ArletsYït l'autresur lé Tliéys de la Tartane ,' cominiine deFps, au prix de deux mille deux cents francs.Là; présente publication a pour objetHémettre lés personnesqui pourraient avoirclés privilèges et des hypothèques conven¬tionnelles, judiciaires ou l'égales ,sur l'im¬meuble ci-dessus désigné, en demeurpdé lesfaire inscrire dans le délai fixé par l'article 17de là loi dû 3 mai 1841 ,sur l'expropriationpoUr1càïisè'"d'titiiité publique; àdéfaut déquoi, ledit Immeuble sera alffariciïi "détous ; privilèges et de: toutes hypothèques dequelquenature que ce soit. -.--.-.Êi.jàes autresiintéresséssont mis en^deméifrëde faire, valoir leurs droits et de se faire con¬naître àT<strong>adm</strong>inisîration dans le déUu^delinitaiué;,faute de -quoi-,ils seront, déchus detous droits à Pindemnité. : r-ii l,,i\ Marseille, le sept janvier mil huit centcinquaiite-rteuf. . -;.- ::. .-c; -;-. Pour le préfet en congé :;;... . Le secrétaire général, délégué,"J. LEFEBVREi - -Etude de M" BEDARRIDE, avoué,rue Beauvezet, 9.ÉCOLE ÏMPÊRÏALÉ B'ARTS ET MÉTIERS D'AIX,MIS.;;Le jeudi vingt janvier mil liuit centcinquante-neuf, à une heure aprèsmidi , il sera proc-ériéà; l'Ecole impérialed'Arts et Métiers d'Aix fBoucheé-du-Rhônë),en séance du conseildes 'dépenses de laditeEcole-, à(-adjudication sur soumissions- ca¬chetées,- écrites sur papier timbré, des four¬nitures .ci après désignées.Ces fournitures seront divisées en deuxlots, qui seront adjugés séparément, savoir :.'7 Premier tôt. -- -'Vin roiige pur de la récolte de1858. donnant 10 degrés^ l'apviN':ET''VINaIGREpareil Salleroti .'Vinaigre.. .;.,40'0-hectoI25A VENDREA '' * >A MI A H LEIJ.JViATspS à Aix", rue des Bouteilles, 1,ayant un grand Magasin dans la rue de laBoucherie. *, .EIJe'est,.'louée à M. Beisson fils, inarchand,,a.l,200fr. par an. /:On clonnera des facilités pour le payement;-S'adresser à Me BF^DARRIDE, avoué àAix, rue Beauvezet, 9, mandataire dû pro¬priétaire.HUILESDeuxième lot.A màiiger. 3,6007A brûlera. . Y., . '. 3,200. Les- cahiers desiebargeà sont déposés aubureau de l'agent le de l'Ecole ,oùl'oii poûr'rà'se préseiiter pour prendre e-on-vnaissance des conriifiôiis"ayant je jour ci-des¬sus fixé, les dimanches et fêtes exceptés, deneuf heures du matin,à midi et de deux à cinqheures du soir.Les soumissions cachetées devront êtreadressées franco au directeur de l'Ecole, re¬mises .vin»t- quatre heures ,àl'avance pourêtre déposées clans une boite scellée au secré¬tariat de la direction.; La patente du soumissionnaire sera jointeà. Insoumission . et toute soumissiou déposéene pourra être retirée.Etude de- Me BREMONDYnbtaïre' àAix,place Saîiitè-Matleleine, 34. ;..--.,l::tEM)HE A- ^AIMBMEN BLOC OU ENpÈTA|L.Une Campagne et son ténement deTerre, au, terroir d'Aix, quartier de Répentaucç'^àdemi-heure rie la ville.H y a mi bâtiment où' se -'trouvent |elogement pour le maître et l'habitation pourléférriiier, il y: aussi uii poste à feu:. Le téiieméi'it con-islé en terres semables,vignes," vergers d'u.livicjrsi, collines agrégéesde chênes ^blancs en -futaie, .et .de bois depins.La contenance est d'environ huit hectares.Lès plus grandes facilités.. seront données-aux acquéreurs pour le payement du prix.-S'adresser, pour traiter, à Me Bremond!notaire.Une JETUDB D'AVOUÉ en 1 re iristancedans le ressort de la Cotir impérialed'Aix, . -,.S'adresser à M. 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COUVERTS Bn.MAÎLLEGHO - T-B'anc, dit Aliénide. ^^MÙ^Voici 15 années que notre industrie existe, elle a fait ses preuves.TBien des personnes ont été ,Marque dé. fabriciue.victimes^èlâïcoutrefàçon; A ce'stijèt^M! le Rapporteur dû piff dé lS'^s'exprimc^àinsi1: «Tout Pûinçondu luéla. blanc« le monderait que si l'industrie dfi^ïlâquéaiïeàucoup soutfert, si elle a décliné en jïàrtic, cela tient prmCipâfement à l'anarchie de la fabri-ié Villèrb-ë, 7b c-éntirties. . . .]_,.Traité dé la Culture du Camélia, parlie johcliè, 1 franc. .**:',Instruction pratique sur là Plantation des" Aspergés, par Bossin ,75 céntiniés.En vente la .Se'lïvraisoii du MAGASïIV DE LEBK.A IB.IE.SUR LE COURS, A AIX,v;. y ty.t, y Rf, flACSliR y :.-., Ex-Associé au Caiè Borioul, à Marseille,;: .'7;Fait pour les Soirées iRépàs dé corps et de famille :Y ^Glâèès et rafralchisseihentS variés. Fromages glacés, Bombés, Charlottes, Plomb'HJres,Dames-Blahclïès auxpistâêliésY Fruits glacés, Sorbets, Granités. Café glacé. 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