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LA 0 LA 0 - E-Corpus

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1ABONNEMENTS: AIX Bouches-du-Rhône, Var, Vaucluse, Basses-Alpes, GardUri An : 6.25 j 6 Mois, 3.15 | 3 Mois, 1.60.AUTRES DEPARThy-EW S : Un An, 7.30 ] 6 Mois, 3.65 | 3 Mois, 1 72.POLITJOTE E ftiy,;*' . EN*. PAR . ADIRECTEURPOLITIQUE(5 au lANNONCES : Reçues dàiis les Agences et '-kChronique locale, 1 fr. la ligne p , 0,50 ; Annonce, 0,25.ÂftjHiNisTRATioH ït Rédaction : Cours Mirabeau, 53L«s« manuscrit» ne sont rendus.<strong>LA</strong> 0La Chambre est partie.LaRépublique va fêter le 14 juillétï'^89.Tels sont les deux faitssaillants de la semaine . Onavouera que le vote des quatrecontributionsest en lui-mêmeassezbanal, surtout après laséance de boxe de l'autre jour.C'était encore ce qu'il y avait àfaire de mieux pour la Cham¬bre s'en aller prosaïquement etsans bruit;Elle laisse le gouvernementsans mandat.Gela épouvantequelques-uns de nos amis. Cesont Ô. est vrai dès parlementaïresendurcis,convaincus quesans ordres du jour, un minis¬tère est paralysé . Contraire¬ment à Lasies, ils trouvent ladictature de M. Waldeck-Rous¬seau trop douce aux esclaves.-Ils s'imaginent en outre que leParlement donne aux dictateursde l'énergie.Ils sont gens à contre vue, ou sefont singulièrement illusion surle milieu où ils vivent, Le Par¬lement est un élément de para¬lysie pour tout gouvernementqui a besoin d'agir résolument.Certes, cëlùi-ci, endormi dansles délices de la foire interna¬tionale, est, d'une inertie, d'unindifférenceyincroyables. Nousn'avons nul motif de cacher àcet égard nôtre façon de penser,et l'aVons déjà exprimée peutêtreun peu vivement. Nousvoudrionsdes gens de moinsd'esprit parfois^ et de plus decur.Les hommes y perdraientpeut-être en satisfaction person¬nelle . Là Républiquey gagne¬rait.Mais, nous ne voudrions pourrien au monde transformer leministère en l'âme de la fable,chargé des péchés de tous. SiM. Waldeek-Rousseau gardeprécieusement tous les préfetset sous-préfets de M. YMéliue,c'est pour conserver le vote detel député qui, dans sa circons¬cription fait du ralliement, oude tel autre qu'il espère un jourfaire voter pour liii.Si M. Leygues, au momentoù le général Jamont écrit unelettrefactieuse et antipatrlôtique.qui,sous la première assem¬blée républicaine, lui eût coûtéla tête se déclare plus fier d'êtresoiis-lieutenant de réserve queministre délaRépubliquejC'estpour se réserver les suffragesdes collègues qui pourraients'opposer à son entrée dans lanouvelle combinaison ministé¬rielle. On pense bien, en effet,qu§ l'apaisement actuel aurason couronnement légitimedans un ministère d'eunuqueset de trembleurs .SiM. Mouis nomme jugesdes hommes politiquesque laCroix félicite chaudement lelendemain, c'est pour plaire àquelque personnage influent duPalais Bourbon.Si le général André est gênédans son oeuvré d'épurationetde réorganisation de l'Etat-Ma¬jor, on n'aura pas la naïveté decroire que c'est par la poignéedes nationalistes qui s'exercentau pugilatdans l'hémicycle.Ses collègues doivent y êtrepour quelque chose . Les dépu¬tés et sénateurs du centre queM. Waldeck-Rousseau a la can¬deur dé vouloir rallier, n'y sontpas par suite tout à fait ëtran-Ygars. :Sienfîn, tout a été abandon¬né parmi les mesures de défense républicaine, il est clair quele pays républicainn'y est pourrien, et que le Parlement auquelon n'ose pas proposer de voterl'article 7 de Jules Ferry,à luiseul, pourrait expliquer ce phé¬nomène.La vérité est que tout le mon¬de suit l'exemple de Léon XIII.Le ralliement est à la mode. LePape bénit la République. Leministère bénit le centre gau¬che. Le centre bénit la réactioncléricale et nationaliste. Desradicaux, même des socialistes,tendent la main à M. de Munpar dessus la tête de M. Bour¬geois. Dans ce concert de béné¬dictions mêlé de cris inarticulésla démocratie anémiée fait en- ,tendre sa voix espérante. Latour Eiffel est une nouvelle tourde Babel. La politiqueparle¬mentaire a toujours consistéplus ou moins à corrompre sonadversaire et à tromper sonami. Mais, jamais, elle n'avaitatteint cette perfection .Aussi, ne faut-il pas regretterle départ de la Chambre. Si, ellepartie, le ministère pouvait sesoustraire à son influence né¬faste, il pouvait peut-être faireencore quelque besogne utile .Au fond, les ministresrestentdes gens bien intentionnés .Seulement , ils sont fatigués ,usés, à force de tourner dans lecercle parlementaire.Ils n'ont autour d'eux que desintéressés, dés famétiques, dessceptiques où des jaloux.LaChine les tourmente. L'Exposi¬tion les amuse. Pendant cetemps les Jésuites travaillent.Les Jésuites illuminerontle14 Juillet , ; nos pères avaientpris la -Bastille. Leur joie futprofonde. Car ils ne se doutè¬rent pas que les hommes desProvincialesen, profiteraient.C'étaient des sectaires.Olivier BASCOU.Dépèches du iatinLondres, i.y juillet.D'après une dépêche deChe-Foupubliée par la Pall Mail Gazette, lestroupes internationalesont eu iyotués dans le combat du nf;à Tien-Tsin, qui a abouti à la prisé de laville indigène.. .*** .Gênes, iy juillet.Le croiseur Garibaldi sortait duport, hier matin, à 8 heures, pourfuire des mande vélocité et detirage naturel etforcé, ayantà sonbord la commission gouvernementalecomposée du.futurcommandant dece bateau, le capitaine Viotti,d'uncapitaine defrégate, de l'ingénieuren chef Schialpi, de capitaines ma¬chinistes etde nombreux invités . Toutà coup, à hauteur de. Verazze, tes tu¬bes des chaudières numéros i3 et 16volèrent en éclat;un charbonnier,Arturo Giovanelli , Jut tué sur lecoup et deux chauffeurs, Galliano etGiunalli, furent grièvement blessés.Les manuvres furent interrompueset le croiseur rentra au port avec sondrapeau en berne. Une enquête estouverte afin d'établir les responsabi¬lités.*,@ * *Paris, iy juillet.Le congrès interparlementaire pourlapaix et l'arbitrage,qui se réunira,comme on sait, le 3i juilletà Paris,au palais du Sénat, sous la présiden¬ce de M. Fallières, sera, cette année,particulièrementnombreux et impor¬tant. Il comprendra aussi, parmi sesmembres, un des trois délégués boers,M. Wessels, qui est président du Par¬lement de l'État libre d'Orange. Lestrois envoyés des Républiques sudafricainespréparent, du reste, unmémoire qui sera soumis au congrèset sur lequelcelui-ci sera appelé àstatuer.*Londres,1y juillet.Suivantla Press Association onsaurait, de source officielle, que lesChinois disposentd'aumpins 900.000fusils Mauser ët-qnLe dans plusieursarsenaux de la Chine on.peut fabri¬quer des fusils presque aussi bienqu'en Angleterre ; les indigènes sontd'ailleurs d'habiles ouvriers en men¬taux. ' , 'L'A '"".Paris, ij juillet.Un journal du..niatih a publié untélégramme de Constantinople, danslequel il était dit que des sentimentsde sympathie" envers les Chinois semanifestaient en Turquie. L'ambasLsade de Turquie à Paris nous prie dédéclarer qu'il résulte detoutes lescommunications qu'elle a reçues deConstantinople. et ,dela lecture; desjournaux de 'Turquie, dont elle a euconnaissanceV qn'au contraire les évé¬nements deChine sont sévèrementjugés et l'attitudedes Chinois unani¬mement condamnée par lesjïômhiespolitiques de l'Empire ottoman-.Lire en 3e page : "DER'MÈÉLE ÎIEURJE.Ies ministres se soiiC réunis "hier!j matin, àF-Elysée,sous'la prési-'dence de M. Loubet. M. W'aldeek-Roùsseau,président du ; conseil absent,s'était excusé.Le ministre de la justice "âfait signerdeux décrets relatifs.au conseil d'Etat' etaux dispositionsnécessitées par le dé¬doublement de la section temporaire,* .' '""..*'"''.'',' .* *Le ministre "de - l'Instruction publi¬que' a offert, avant-Mer soir, mnégrande 'fête, de gala dansMâ. salle, del'Opéra; Toutes les personnalités ;dèl'Exposition,du haut . commerce pari¬sien, de l'Institut, -de l'Université,de lapresse, etc, avaitété invitées,. Le. pro¬gramme comportait plusieurs actes em¬pruntés aux^i'épërtoires^dé .l'Opéra etdu Théâtre-Français. La soirée aetetrès brillante.** *M de Lanessan, ministre delà marine,ancien gouverneur géné¬ral de l'Indo Chine, a reçu avant-hier,à déjeuner, à Ecouen, les hauts digni¬taires annamites envoyés en mission enFrance par M. Paul Doumer,à l'occa¬sion de l'Exposition universelle,Le ministre des affaires étrangèresa entretenu le conseil des affairesde Chine. Le seul télégramme reçu deChine est arrivé hier matin, à 7 h. 5o etétait daté de Shanghaï, 9 juillet, 8 heu¬res. Notre consul général dit que letao-taï de Shanghai vientde recevoircommunication d'un décret impérialordonnant aux autoritésd'exécuter lesBoxers et de protéger les légations.Ledécret ajoute que toutes les affaires dansles provinces avec les étrangers doiventse traiter comme par le passé.Les ministres de la guerre, de la ma¬rine et des colonies ont renseigné leconseil sur l'envoi des renforts en Chi¬ne, qui s'effectue avec régularité, sui¬vant le plan antérieurement adopté.***Un très important mouvement pré¬fectoral est en préparation au "mi¬nistère de l'Intérieur.Des renseigne¬ments de source sûre nous autorisent àindiquer que ce mouvement porteraitsur des préfectures importantes, no¬tamment les Bouches-du-Rhône, leRhône, la Loire et Alger.Parmi les préfets déplacés,deux en¬treraient dans l'administration desFinances ;un serait remplacé sans com¬pensation.** *Le résident général, M, Millet, s'estembarqué hier après-midi , à.Tunis, pour Marseille sur le paquebotRhône ; une délégation des ouvriersfrançais de la Régence envoyés par legouvernement tunisien,est partie au¬jourd'hui visiter l'Exposition.Deuxdes manifestants arrêtés same¬di dernier pour avoir proféré descris injurieuxsur le passage du prési¬dent de la République,au moment oùil se rendaità la revue, ont comparu,hier après-midi, devant le tribunal cor¬rectionnel. Le Ycomtnis yperçepteurdeRoubaix, ;;M. Sand, qui a prétendun'avoir proféré que le cri de : «A bas !»,sans ajouter autre chose, a été condam¬né à six semaines de prison avec appli¬cation- de la loi.de sursis. Un concierge,nommé' Lafargue, inculpé d'avoir pous¬sé le cri de : « A bas Loubet ! » au mo¬ment où le président, de la Républiquepassait devant la cascade, et qui a affir¬mé n'avoir crié que : «Vive l'armée ! »s'est vu infliger quinze jours de prison.k TftâVËRSLâ PRESSEDe la Lqfiterne :; L'inévitaMe est arrivé. Il fallait,en effet, lYfeyinçible optimisme quiest auionâ||îe toute nature humainepour pensée qu'une poignée d'hom¬mes pourrait éternellement résisteraux hordes qui l'assiégeaient. A da¬ter du moment où les amirauxcommandant-àYTien-Tsinavaient procla-.méjeur impuissance à atteindre Pé¬kin, il heippuyait plus faire douté queles, Ijurôp&fens étaient perdus. /; p)pnc,.....jf-en est fait. L'insurrectionva maintenant gagner lé sud de laChine.G'ipst' tout l'Extrême-Orientqui -s'embrase et qui se dressé contrei'Qccicîént-, Il y alà quelque chosede plu£ qjîe l'agression d'une nationcontre ung ou plusieurs autres :c'estune.Mice.erui s'insurge contre la civi¬lisation modernepu,Y plus exacte¬ment,, eoâtre la civilisation présentéecomme éffe l'a été jusqu'ici sous Ta.triple espèce du missionnaire, du papjtjilisteA;du soldat..,,.' v Y Y ., -, Gertië,|utt.e. se terminera-t-ellé; aussifacilement qu'on semble le croire?&ufîir.a-tjîl de quelque deux cent îiullehornmefpour mettre à là ., raison * les4op . înitlions de. célesté^r^ plus duquart ,d,éJlY humani té ?jBién hardi quioserait; j|Jafiirmer. Ên.tôut cas. nous.v.oilà deijiouveau engagés, dans unesanglante affaire, carquelque senti¬ment qu'on puisse avoir sur la guer¬re, iL nggsaurait entrer dans la penséede. personne que le massacre puisserester iiùp uni. . . -s,Ge massacre et.la campagne entre¬prise.pour le venger ont, d'ailleurséveilié^p curieux sentiments. dans, laeonscieiice européenne,- ïl n'est pasdouteux; qu'à leur récit, la conceptiond'unpaïtriotisme. européen se soit faitjour dans tous les esprits. La préoc¬cupation de nationalités'estompe;c'est bien plus l'Européen, que leFrançais, l'Anglais ou l'Allemandqui se sent atteint en nous par les lu¬gubres ..nouvelles d'Extrême-Orient.' Ce sont les Européens,. -et non pasdes Anglais, desAllemands ou desFrançais, que les troupes internatio¬nales vont venger là-bas.Etat d'esprit intéressant et bien di¬gne d'être noté, car ilmarque uneétape nouvelle dans la voie de la ré¬conciliation internationale ! >Ce sont,à n'en pas douter, les prodromes dela formation des Etats-Unisd'Euro¬pe. Hélas ! nous n'y sommes pasencore. Cela durera ce que durera cepéril, et après les chancelleries sechargeront bien de rebrouillerles al¬liés delà veille ; mais il en resteratoujours quelque chose et ce senti¬ment ne disparaîtra plus complète¬ment.Quelle tristesse qu'il faille des ca¬tastrophes pour faire le moindre pasen avant !De l'Intransigeant :Voilàun gouvernant bien rensei¬gné, s'il est sincère,et. s'il ne l'estpas, singulièrement crapule. PourDelcassé, Pichon, n'ayant pas ledroit d'être mort, ne peut être quedes plus vivants. Après la cravate decommandeur, on lui octroiera la pla¬quede grand-officier de la Légiond'honneur, puis le cordon de grand'croix ; et quand ïes pouilleux dudreyfusisme parlementaire revien¬dront souiller le Palais-Bourbon deleurs microbes infectueux,Delcasséleur diradans un discours dont ilsréclameront certainement l'impres¬sion :« Vous voyez, messieurs, que no¬tre République sait récompenser sesbons serviteurs! »Et on aura beau lui apporter d'Ex¬trême-Orient les informations lesplus certaines : Pichon ne sera ja¬mais mort. C'est ainsi qu'en i83o,après la Révolution de Juillet, beau¬coup de vieux soldats attendaientavec une confiance aveugle le débar¬quement de Napoléon, enterré depuis1821.SeulementDelcassé, qui, au moyende ses croix de cinquième acte, jouedevant la France une infâme et hon¬teuse comédie, ne tient tant à pro¬clamer Pichon en vie que parce que,le jour où ilsera indiscutablementétabli qu'il ne l'est plus, il faudra aumoins feindre d'avoir le désir de levenger.Le cabinet Dreyfus, décidé à toutessuyer et atout subir, étant la lâ¬cheté en même temps que la trahison,laissera les os de notre ministre enChine pourrir dans les rues, commeen 187 1 ceux des assassinés de laSemaine sanglante. Et, dans un cer¬tain nombre de mois, quand la ques¬tion Pichon reviendrasur le tapis,Delcassé répondra d'un air distrait :«Pichon! Ah, oui! Un ancienjournalistequi écrivait dans un jour¬nal commandité par Cornélius Herz .Oh ! tant d'événements se sont pas¬sés depuis !»Du Rappel :Nous voudrions douter encore, etnous en aurions presque le droit,puisque malgré l'horrible récit deGheng, recueilli par les journauxanglais .et reproduit par nous un peu"plus loin, malgré lès renseignementscirconstanciésarrivés par d'autres.sources, nous voyonsque des télé¬grammes de notre consul généralà Shanghaï, datés du 10 juilletledernier à 5 h. 45 du soiraffirmentencore d'après Cheng lui-même,di¬recteur des chemins de fer chinois,les ministres étrangers à Pékinétaient saufsle 5 juillet.On sait qued'après les récits chinois, et en te¬nant cpïnptede leurs indécisionspour: la traduction de leurs datesindigènes enfilâtes descalendrierseuropéens,, le crime international dePékin aurait eu lieu le 3o juin ou auplus tard le ier juillet.Attendons encore quelquesheu¬res .ne serait-ce que pour les famil¬les que nos fortunés, compatriotesont ici, doutons, tant qu'il reste un.prétexte de douter.Ce qui -est grave, c'est que les forcesalliées réunies à Tien-Tsinsontobligées encore de se tenir sur ladéfensive, ce qui permet aux Chi¬nois l'illusiond'avoir le dessus nonseulement pour lé quart d'heure,mais plus tard. Ils seront détrompésprochainement, c'est un fait quinous paraît dé. toute certitude, maisl'état d'ès'prit'ôù doit les mettre leursuccès devant Tien-Tsinest de na¬ture àY rendre la suite de la guer¬re plus difficile.Les troupes euro¬péennes qui avaient mis la main surles forts de l'ouest de la ville, ont dûles abondonner,la position né leurparaisant pas tenable/et les derniè¬res dépêches annoncent qu'eSlesviennent de subir un échec assez sé:rieux;Quoiqu'il en soit une vingtaine demille hommes,nous recueillonsici le chiffre donné hier aux Commu¬nes par le cabinet anglais,vien^nentde débarquer là^bas ;et' ce ren¬fort contribuera à changer la facedes choses.On pourrait se montrer surpris,pour le dire en passant, que le plusrécent télégramme dé nôtre agent àShanghaï soit du 10 juillet, alorsque les ministres anglais peuventproduire de leur agent dans la mêmeville une dépêchedaté du i5. Lesintérêts enjeu sont trop importantspour que nos représentants sur leterrain de la lutte se montrent ava¬res de télégrammes." :l'égoïsme européenAujourd'huides dépêches inquié¬tantes, demain des dépêches rassu¬rantes.Tantôt on nous avoue que fous lesétrangers ont été massacrés à Pékin,et tantôt on nous, affirme qu'ilssedéfendent encore. .Non seulement ils se défendent,mais ils sont protégés par un généralchinois qui, avec un corps de troupesrégulières, tient tête au Boxers et auprince Tuan, lequel a profité de l'in¬surrection pour seproclamer empe¬reur.VLa semaine dernière, le souverainlégitime était mort, empoisonné,etl'impératrice régente avait failli suc¬comber au poison.YEt voilà qu'on publie un, édit de cesouverain qui, paraît-il,est ressus¬cité tout exprès pour envoyer auxpuissances étrangères de bonnes pa¬roles.Pendant ce temps-là, près de centmille Chinois bombardent les troupesalliées à Tien-Tsin, et la situationdeces troupes, trop peu nombreuses,devient déplus en plus difficile, carelles ont subi de grosses pertes, et lésrenforts n'arrivent pas. -Voilà ce dont on est sûr. .Mais que se passe-t-il à Pékin? Envérité, nqus n'en pouvons rien savoir,et il est évident que les Chinois,quienvoient à nos consuls des nouvellesd'ailleurs contradictoires, se moquentdu monde.Ge qu'il y a de plus probable malheureusement, c'estles sinistres sont lesEt devant cetled'agir, les puissances négocient,nonpas avec la Chine, dont le gouverne¬ment responsableest insaisissable,mais entré elles, à cause de rivalitéspossibles..Celles qui étaient plusprêtes queles autresont hésité, elles hésitentencore par crainte de contrarierdesintérêts ou des convoitises.Et c'est ainsi que, lorsque cent mil¬le soldats étrangers devraient . êtredéjà en marche sur Pékin,les ren¬forts insuffisants sont à peine en rou¬te pour Takou.L'Europe aura donc laissé, assas¬siner les siens, à cause de la luttedeségoïsmes.Et le sang versé éclabousse tousles gouvernements, et peut-être celuide Paris plu& que les autres, cary pré¬venu un des premiers, c'est lui quis'est mis le plus en retard pourse¬courir nos infortunés compatriotes.''JEAN-LOUIS ,LE THOLONETTEMPSIVIODERN.ESII. XVIIme ET X'Vïnm


hélas;sféude labientôt se réperdansAix et rallumer ladislapeste de 1650, le baronpremiereonsul-procuetprésident de Galliffet,en. 1651 à Paris, l'un pour laet l'autre, pour le parlement,sedu côté des Princes,lesquelsorganisaient alors là guerre civile etl'intervention ,u étrangère contre laCour." Revenus" à Àix, de Saint-Marcet de Galliffet eurent bientôt fait demettre la population eh îïïo.uvement-Deux partis -se formèrent :celui desPrinces, dit dés Sûhrew*s, ayant deGalliffet à leur tête; et celui de,la paix,dit des Ganivets ou Mazarinistes.La'lutte fut vive, il y eut même du sangversé. Mais onse calma pourtant;en1652 un traité de pacification fut signé,le roi accorda une amnistie généraleetchacuneut ses libertés sauvées.Cependant, nous dit de Haitze, «le(( jeune président du Tholonet, aussi« vif et aussi hardi qu'il était, ne pou-« vait manquer de se replonger dans« les engagements qu'il avait pris avec« les Princes ». Et, en effet, il entre¬tenait depuis l'amnistie des liaisonsavec eux. Aussi le dimanche, 2 dumois de mars 1653, le gouverneur ducde'Mercur, sur les" ordres du roi, lefit arrêter et;- pendant l'instruction deson affaire, ordre vint de le traduireen la citadelle de Sisteron, ce qui futfait. ,Ayant tenté de s'évader dans le cou¬rant du mois de septembre le prison¬nier tpmba,..dans .un précipice et secassa un bras, n'ayant ainsi réussiqu'à amener autour de lui une plusétroite surveillance.Il fut cependant gracié en 1654, versle milieu d'octobre, grâce au princede Conti, celui dont il avait seul sou¬tenu le parti dans la Provinceet quis'était réconcilié; avec le Roi.Maisson père aussi, le vieux président deGalliffet, dont l'influence était, paraitil,encore puissante, avait intercédépour son fils, "léjeune président dontil déplorait les actes.Et, c'est même- grâce -av. père que le fils obtint saliberté -sans, conditionsJacques de Ôaîliffet rentra à Aix versla fin d-octob're et sa compagnie, bienloin de l'humilier,l'admit au serment,avant même d'en avoir reçu l'ordre duRoi. «Dès ce' moment, il parut tout« autre qu'on ne l'avait vu... ne respi-« rant que les choses spirituelles et« célestes . . . accompagnant avec un« grand recueillement le Saint-Sacre-« ment porté en viatique aux malades« de sa paroisse... Ce qui fit dire au« public, qu'il lui avait été utile d'avoir« été humilié, puis qu'il en avait appris« ce qui pouvait le rendre agréable à« Dieu et aux hommes. »Nous Verrons, parlasuite, combiende temps dura cette conversion. Enattendant , disons que sa premièrefemme, Lucrèce de Ballon, était morte,ne lui laissant qu'une fille, et qu'ilaraitépousé en secondes noces, en1656, demoiselle Marguerite d'Augustine,fille de noble Marc d'Àugustine,seigneur de Septèmes, gouverneuretpremier consul de Marseille, et Maré¬chal de batailledans les armées duRoy, veuve elle-même de noble An¬toine de Villages. (Il aura de ce secondmariage une nombreuse progéniture.:dix enfants, dont cinq mâles).Disons encore qu'en 1659, à l'occa¬sion du grand soulèvement qui éclatacontre M. d'Oppède. premier Prési¬dent du Parlement, c'est le présidentJacques do Galliffetqui fut député auRoy, pour l'informersur cette sédition,« que le premier Président n'avait pu« prévoir, ni prévenir. »Le,s événements que nous venons deraconter ici en quelques lignes for¬ment des volumes dans les différentsouvrages traitant de notre histoirelocale*;et nous n'avons pu donnerqu'une bien faible idée des piressi¬tuations -dans lesquelles jetaient laville d'Aix ces troubles presque per¬manents. Mais l'histoiredu Tholonetn'en comporte pas davantage.Et maintenant nous allons voir lemagistratsoldat, le présiderrt batail¬leur, monteur de barricades, portersur d'autres champs delutte son acti¬vité prodigieuse, et y" développer àTaise et de toute autf&îfâçonles res¬sources multiplesde«'©nl esprit inven¬tif et, disons le mot, de son caractèretracassier.(A suivre).P. GHEI<strong>LA</strong>N.{Reproduction interdiie.)(1) Voir le Mémorial d'Aix des 7, 14; 21et 28 juin et 5 et 15 juillet 1900.(2) JJn fait raconté par l'historien P. J. de.Haitze, nous,montre jusqu'où àflait pette ininvitié. En 1642, lors de la fête dite desBout'gutts, parce qu'on y distribuait des bouquets-*l des boîtes de confitures à tous les.membresdu Parlement, et qui se célébrait chaque anjnéeraupalaw le 9ème'du mois de mai, on enayait' préjjpré pour ceux des Requêtes. .. .«^Dç'-quoi, ceux des Enquêtes ayant eu vent.«' comme la distribution fut parvenue jusqu'à,o eux inclusivement, ils semèrent sur ce qui" v Testait des fleurs et de ta confiture, l'enletvèrent et furent le sacrifier en même« temps à leurs maîtresses avec autant d'em-« phase et de pompe quesi ces bouquets eta confitures eussent été dépouilles prises sur- les ennemis de l'Etat ».AU FRUITIERvoir exposé 1 économie decette recette, contrôléed'une façontrès satisfaisante par M. Nanot,di¬recteur de cet établissement scienti¬fique, nous en avons conclu que - detous les procédés connus pour la«conservation des raisins» particuliè-srement celui des émanations alcooli¬ques était le plusscientifique et leplus précis dans ses résultats.Il est bon d'ajouterque l'essai decette méthode que nousexposeronstout au long dans un prochain articlepeut être expérimenté à très peu defrais par les particuliers,puisqu'ilsuffit de disposer intelligemmentsaprovision de raisins pour l'hiver,près de bocaux ouverts d'alcool, soitdans une grande caisse, soit simple¬ment même dans une malle quelcon¬que.Mais pour les autres fruits il existed'autresprocédésde conservation quine sont pas tous connus.Les fruits enveloppés de« papierde soie», par exemple, peuvent êtreainsi conservés sans dommage si onne les fait pas trop voyager.Un autre procédé consiste àmet¬tre les fruits en réserve dans de la«Paillede bois», produit nouveaucomposé de minces copeaux de peu¬plier et de sapin.. On recommande ainsi la « pailled'Orge» où les fruits se conserventassez bien sans taches nisaveur dé¬sagréable, mais qui présente parfoisl'inconvénient de leur enlever deleur fraîcheur.Certains préconisentles « regainsde fourrages »pour cette conserva¬tion. Mais ces regains étant toujoursun peu humides ont le désavantagede donner aux fruits un arrière goûtde foin assez prononcé. Ils s'y ta¬chent aussi et s'y pourrissent.Quant à ïa « Sciure de Bois »tantpréconisée, elle donne fréquemmentde forts mauvais résultats, piquantet flétrissant les fruits avec odeur debois prononcée, les rendant à peinemangeables et, en tout cas invenda¬bles.On a aussi recommandé la «Menuepaille» où la moissisure apparaît ;les«feuilles sèches» où le fruit se flétritvite;«l'abandon pur et simple» surles tablettes du fruitier qu'il faut y segarder alors de chauffer pour éviterune rapide flétrissure .Reste une excellente méthode deconservation dans un« Sable biensec ».Ce procédé expérimenté . par desprofessionnels a donné les meilleursrésultats, surtout si on la précautiond'envelopper préalablement les fruitsd'un papier de soie. Et nous le tenonscomme devant occuper la ae place,après la conservation par les émana¬tions alcooliques .DUTRANOIS.Nous reproduison de notre confrè¬re D. Jalûre au, dû Ravard de Mar¬seille, l'article suivant qui intéresserasûrement nos lecteurs .L'Europe et la ChinePetite Conversationpart)fond, dit tfaudrapeut-être subJapon pour faire touteLà Chine (s'en allantCette Europe est suave.!.-.,:*..11 r il detéD directeur duacondamné auxD. JALUÎtEAU.*fl«ç)*~La Conservation des fruits. M-Nous avons déjà eu l'occasion de trai¬ter cette- question dif "plus -intérêtpour l'alimentation publiqûe,_et no¬tamment la conservation clës raisins{>ar le procédé des émanations alcooiques,dû à M. Petit, professeur àLa Chine. Vous êtes presquesuave, ma chère Europe.L'Europe. Que voulez-vousdire?La Chine.Eh oui, vous dépen¬sez des millions et des millions pourentretenir des armées aussi formida¬bles que permanentes. . ... L'Europe. En effet.La Chine.- Et lorsqu'il s'agit demettre les Chinoisà la raison. ..carc'est bien votre intention, n'est-cepas? Y '-"'L'Europe.Je te crois...La Chine. C'est à grand'peineque Vous pouvez mettre sur piedunpetit corps d'armée...L'Europe (à part). Mais elle araison. . . (Haut) Vous Vous moquezde moi.La Chine. Pas du tout! Voyezvous-même. ..Entre l'Allemagne, laFrance et l'Angleterrevous n'arrivezpas à envoyer chez moi plus de vingtmille hommes...L'Europe (à part). Ce n'est,malheureusement que trop vrai...La Chine.Si c'est là tout l'effortdont vous êtes capable, je ne vous enfait pas mes compliments...L'Europe. C'est qu'aussi bienvous êtes au diable... et que ça coûtecher d'envoyer des soldats si loin...La Chine.Vous préférez laissermassacrer vos compatriotes, vos con¬suls, vus ambassadeurs, incendier voshabitations !L'Europe. Certes non !Là Chine; En attendant vousêtes obligée d'avoir recours au Japon,ce qui n'est pas flatteur pour vous..!L'Europe.Mais^ne vous en dé¬plaise, nous prendrons Pékin ...La Chine.' C?ëst possible ! Seule¬ment il vous faudra près de 200.000hommespour occuper une faible par¬tie delà Chine... ;"J ;;^' yyL'EtJROPEVVôùs7croyëz%^ '''-LaChine. J'en suisy certaine-..;:EffdNâïï-Vnt-àfar"s5 je le répète, que'vous vous imposez des sacrifices énôr-"" pouf posséder dës~ârméës~nôTnabreuseset puissantes; ..L'Europe, Attendez la fin ! (àÛS. WIÏfliiESA vous parler bien franchement jen'ai pu retenir un long éclat de rireen m'arrêtant cette semaine devantune toile qui est exposée chez M.Michel, papetier. Bien que non si¬gnée j'ai deviné au premier coupd'ilqu'elle était due au',pinceau deM. Gondran. Cène sont pas, vous lecomprenez, les mêmes raisons quipermettent de reconnaître les pro¬ductions de cet artiste que celles quifont attribuer un chef-d'uvreà Rem¬brandt à Franz Halls ou à tout autresgrands maîtres. Cette peinture quiest le portraitd'une femme endor¬mie est d'une faiblesse77 "extrême.C'est mal dessiné, et, surtout trèsmal peint. L'arrangement7;en est dé¬fectueux et, l'interprétationdes plusmauvaises.Les tons en sont telle¬ment sales que c'est atroce de cou¬leur. Si l'onétait obligé de faire uncompliment on serait diablement embarassé;car, aucune partie, si petitesoit-elle, de cette toile n' à-été traitéed'une manière satisfaisante.Sans jamais nous gâter, cet artistenous avait habitué à mieux que cela.Il s'est relâché depuis quelques tempsau point qu'il en est tombé bien audessousde lui-même. Cela sérait-il dûà ce qu'il aurait ciu que lé^legs Lou¬bon lui était décerné cimmè au. plusméritantet au plus fort, et; y aaraitilvu là comme qui dirait la Consécra¬tion officielle de son talent? ;Il ne suffit pas de payer d^es festinsà ses amis en l'honneur deYLoubon,de se faire sacrer grand maître en sefaisant nommer par un petit céna¬cle d'admirateurs chef de Vécole delaPalette d'or (sic),pour produiresans efforts et sans travail des uvresdignes d'être appréciées des connais¬seurs et du public.Ces critiques ne sont pas destinéesà décourager M;.Gondran r si. elleslui sont adressées, c'est pour l'enga^ger, bien au contraire, à travailler;avec plus d"ardeur afin de tâcher déréaliser une partie des espérancesqu'à un moment donné certainsavaient fondées sur lui.Castigoix- ressev eCASINO D'ETENous avions préditun succès etnous avons à enregistrer un vériiabletriomphe. La pièce locale des Trois-Ex-Oies, surpassant toutes les prévi¬sions, a donné les résultats les plusinattendus. Le public sélect et intel¬lectuel, les familles sont venus enfoule applaudir cette spirituelle fan¬taisie, dont le retentissement resteralengtemps présent à la mémoire desspectateurs :Les amateurs de gauloi¬series, ceux qui recherchent la cri¬tique mordante sans méchanceté, sesont divertisfollement aux gais re¬frains et bons mots,, qu'interprètentavec beaucoup de talent,MM. F. deNeirac, P. Leturc, les Untell et toutela pléiade d'artistes, que M. Grangera engagé spécialement pour Aix-Press'-Revue. * 'Nos compliments à l'orchestre qui,sous la direction deM. Gautier, arendu trèâ, fidèlement la musique lé¬gère du maestro anti-wagnérien.7 Les ,' salles combles , composéesd'un public d'élite, sont Une récouirpense pour le sympthique directeurqui a su grouper dans son établisse¬ment les distractions les plus diver¬ses, chaque soir la foule envahit le dé¬licieux jardinet merveilleusement ins¬tallé à la fraîcheur des grands arbresles auditeurs sont gagnés par le rireet la jovialité qui ne cessent deré¬gner pendant les deux actes.De nouvelles scènesvont renouvellerle spectacle, on nous annoncepour vendredi les Assises du Casino,le palais, les membres du barreaureconnaîtront, que sur la scène, lesdivers procès en cours, obtiennentune facile solution au gré de tous lesplaideurs, sans entrer dans les détailsqui seraient prématurés, nous pou¬vons, (sans être extra-lucides), prédi¬re un nouveau succès àla pièce lo¬cale Aix-Press'-Revue qui tiendralongtemps encore l'affiche à la gran¬de satisfaction des spectateurs quisuivent1 avec intérêtces représenta¬tions, que la gaîté n'abandonnera ja¬mais. '-' ;' --A- ' - '-.-.Recherchant sans cesse des typesnouveaux àblaguer, les Trois Ex-Oies tout en respectant l'honneur desfamilles couronnées1 oùtrônent lesabre et la cravache ont découvertdes figures qu'il sera facile derëcon^ïiàîtrë et comnië l'annoncentsi bienles auteurs. Tout Aix y passera, c'estune excellente devise pour le Casinod'Eté.AUTOUR DU14 JUILLETNon, la fêté Nationale n'a pas étécomme on pourraitle supposer, ratée,non, bien loin de là, si nous encroyons l'appréciation du public ,elle a été pleine d'entrain.Et toutfd'àbordle FaubourgMme Canadèle (qui a toujours eules goûts distingués).Ma bouenoavèn agu un fuè d'artiûci que té disièmanjo-mé !Perqué té siès couchado?Mlle Crinoline.Aï agu la tuffî...et puis fau té dire qu'aï rèn douna àla quèto.YMme Canadèle. ' Pèr isèmplé ! Tuque as d'argent côùrno un chin a dénièro, que siès damizèlo et souleto...Mlle Crinoline. Iou m'agradopas que la Municipalita agué dé préférènçopèr un quartier.Couma vaqu'eissito an douna cent francs et quelèis autre se soun fréta ?Mme Canadèle.Ma boueno avènagu dé péno...Mlle Crinoline. Tu ? voués rire ?Mme Canadèle.Ses pas iou, esmoun omé. Couro akynâvb lèi mècho,se s'èro brûla lou naz déguen lil'aurié remplaça ! Et puis au Fau¬bourg sian dé gens dévoua !Misé Brouquéto (au quartier deSaint-Jean). Vé, Crénolino ! Vènéémé iou au bain, vau à Meyno.Mlle Crinoline. *Té vas lava lèipèd ? Et aquèlèi festo ?! Misé Brouquéto. Pas bèlo ! pasbélô !Avèn jus agu à San-Jean unma dé côcagno émé quatre saucissopèndù.Mme Canadèle.- Et lèis aluminacienlei countas pèr rèn? et laCaserno ?Misé Brouquéto.Bougre qu'aquoes bèu !s'èro pas esta lou ma de cô¬cagno, you diou, avian rèn àSan-Jean.Tanto Bénido (montant au cou¬vent).Bonjour. Que dé mounde,qu'arribo, qu'es tout eisso ?Misé Brouquéto.Tu que siès déla Madaleno, avès fa dé bru pèr louquatorgé ?Tanto Bénido. Que quatorgé ?Misé Brouquéto.Dé juillet anèn,la fèsto.Tanto Bénido.- Siou pas sourtidode l'oustau, aï fa la partido èi cartoémé Suzoun la goïo., rèsto su mounpalié. Avènt jus vist lou juè dau baquéet entendu canta « leis Enfantsdé Prouvenço. »Mlle Crinoline et Mme Canadèle .Ah ! que cantoun bèn !Misé Brouquéto. A San-Sauvaïré,lia rèn agu du tout. Se sounfréta.Mlle Crinoline.Mai élèi soundécendu su lou cous, an vist la revu,lou fuè d'artifici.Misé Brouquéto.Parlan n'en enpau dau fuè d'artifici !Ero plus pi¬choun que l'an passa, lia vie mèn degari.(A ce moment, une voiture arrive àune allure rapide et les quatre bravesfemmes se dispersent en faisant signeque cette conversation pourrait se re¬prendre l'année prochaine.José COUTER.Boîte du JournalMonsieur le Directeur,Je serais très honorée si vous dai¬gniez m'accorder une petite placedans les colonnes de votre estimablefeuille, toujours dévouée aux justesréclamations, pour signaler à l'auto¬rité municipale l'état de malpropretédans laquelle se trouve la Place auxHerbes.A une époque pas bien reculée onarrosait journellement cette place ;aujourd'hui on la délaisse complète¬ment et, détail à noter, deux bou¬ches à eau sont établies en cet en¬droit,mais seulement elles sont en¬tièrement délabrées, en somme, ellesne servent pas du tout à rafraîchir laplace ce qui occasionne une infectiondangereuse des rigoles et un essaimd'insectes bien désagréables.En conséquence, nous espéronsque la municipalitéprendra des me¬sures pour satisfaire ces justes reven¬dications qui contribueront à la bon¬ne hygiène de la ville.Veuillez, . Monsieur le Directeur,agréer avec tous mes remerciements,l'assurance de mes meilleurssenti¬ments de considération., Une Jardinière«#ODVELLES LOL'Officielpublie un décret parlequel les conseils d'arrondissementse réuniront le 23 juillet courant,pour la première.partie de leur ses¬sion, et le 24 septembre pour la se¬conde partie., La durée de chacunene pourra excéder cinq jours .y ~ risssïsK - ' -.4e Chambre.Le jugement dutribun^yde^ce iquimettaithors decause nôtre confrère M. Hardy Gal-Faculfé de Droit. Ont étéadmis :ir« année, MM. Fabre, Giquaux,Bertrand, Vannier, deMorelli,Cézanne, Deiss ;2e année (iie partie,MM. Euzet, Bec, Fieschi, Vincent,Constant, Séjalon, Maurin, RoùbionErnest, Maurel, Lecuyer, Baratièr,Estrangin, Hubert, Raynaud; 3* an¬née (impartie), MM. Pinelli, Poilleux,Muterse, Martini,Marcaggi, ÀyroutSelîm, Authosserre, Bonin, Bosc, Capdevielle,Chamontin,Fardeau, Vias,Roche, Pourtal, Piollenc, Mingardon,Gros, Bouchet, Blanc, Jalifié.Ensuite la Faculté de droit a ad¬mis :licence (2* partie), MM. Juery,Garnier, Caillol, Vias, Pourtal, Ja¬lifié, Gros, Blanc, Bouchet, Mingar¬don, Martini, Bosc, Fardeau, Cha¬montin, Poilleux, Muterse, Marcaggi,Authosserre, Pinelli, Ayrout,Selim;(i« année), MM. Bonnaud, Mignucci,Petit, Sibille, Rouard, de Rive, Tasson;(2e année, ae partie), MM. Cail¬lât, Vincent, Séjalon, Roubion Ernest,:Maurin,Maurel, Fieschi, Euzet,Constant, Bec, Baratièr, Bernard,Billon, Estrangin, Lecuyer, Stalla,Bourdillon,Pacaud et Jean Léon./V/VX/».Examen du Brevet supérieurjeunes filles). Les examens ont eulieu en notre villesur le programmesuivant :Composition scientifique: î0 Uncylindre en bois de densité 0,6", setient verticalement dans un liquidede densité i,5. On demande la hau¬teur de la partie immergée. On fixeensuite à la partie inférieure de cecylindre un cylindreen fer de mêmebase. Quelle hauteur faudrâ-t-il don¬ner à ce dernier pour que le cylindre:total se tienneen équilibre au seindu liquide? Densité du fer, ^,8; hau¬teur du cylindre de bois, om 21 ; dia¬mètre, o8.20 Loi de Mario tte.3° Les crucifères; description d'uneplante de cette famille :énumérationdes principales espèces, leurs usa¬ges.Dessin^ Motif de décorationpour un éventail;et boutonsde rose. Diamètre de la grande cir¬conférence.: 3,4o; espace entre lesdeux ip circonférences, 0,12 centi¬mètres.Ce matin, à 8 heures, compositionfrançaise. Ces/nr langues vivantes.Les aspirantes ont eu à traitgr, com¬me composition française, lé sujetci-après :'.-.'La tragédie de Britannicusfut, onle sait assez mal accuillie. Deuxpoints surtout le personnage de Né¬ron et l'action dramatique, étaientl'objet de. vives critiques : les unsestimaient que Racine avait faitNé¬ron trop cruel ;d'autres qu'il l'avaitfait trop bon. Quant à" l'action on lajugeait trop simple,trop pauvre enincidents, en un mot peu intéres¬sante,Vous supposerez qu'au momentoù Racine, découragé commençait àdouter de son il reçut, deBoileau une lettre dans laquelle ilétait répondu aux deux critiquesdont il vient d'être parlé et où l'ex¬cellence de la pièce était démontréeet hautement proclamée.Faites la lettre de Boileau,Sur les 29 aspirantes qui se sontprésentées à Aix, 16 ont été déclaréesadmissibles par la commission d'Aix.Ce sont :Mlles Albertini, d'Argenee, Asquier,Aurely, Borel, Buis Joséphine,Chabaud Blanche, Claret,Compte,Demouche, Nelly,Devaux, Flayol,Fruchier, Gautier Clara, Géllée,Jacquème Lapostolle, Meynier, Molino,Perrissol, Plan, Platel, Pons,Siès, Silve et Tarral./x/x/x/x ' -Concours pour le surnumérariat des postes et télégraphes.Un concours pour l'admission ausurnumérariat des Postes et Télégra¬phes aura lieu, les jeudi ô et vendredi'j septembre 1900, au chef-lieu de cha¬que département.Peuvent y prendre part les jeunesgens âgés de 17 ans au moins et de 25ans au plus àù ier janvier 1900, sansinfirmités, ayant une taille de im54au minimum.Par exception, peuvent concouriraprès 25 ans, et jusqu'à 28 ans, lescandidats qui justifient detrois an-,nées au moins de présenceso® lesdrapeaux.Pour les candidats comptant moinsde trois années de service dans l'ar¬mée etplusde25ans d'âge, la limited'âge de 25 ans est reculée d'unë'duréeégale à celle des services.Les candidats devront se présenteren personne et sans retard.au Direc¬teur des Postes et Télégraphes deleur département, chargé de l'instruc¬tion des candidatures.Ce fonctionnaire leur remettra leprogramme du concours.La liste sera èlôAe le 11 août 1900.Cour d'Assises des Bouchesdu-Rhône.Le 14 juillet 1899, dansla soirée, Te nommé Simoïs Julien.s'introduisait dans les appartementsdu sieur Lami Ferdinand,cordonnier,rue Rameau, fe 6, et/ en l'abminùtieiusetous les meu-Après avoir fait màin-basse surun pôrtemoniiàiecontenant une somdetyj francs, il se disposait à re¬gagner la rue lorsque des voisins survinrentetl'arrêtèrentdansle corridor.Simoïs leur opposa une vive résis¬tance, mais il fut néanmoins main¬tenu et conduit au poste de police leplus voisin. Là, il fut trouvé porteurdu produit de son larcin, d'une fausseclef fraîchement limée, àl'aide delaquelle il avait pu ouvrir la porte dulogement de sa victime, et d'un longcouteau.Devant la matérialité des faits quilui étaient reprochés, Simoïs simulala folie et répondit par des phrasesincohérentes à l'interrogatoire ducommissaire. Durant de longs moisil fut soumis à l'examen d'un docteuralièniste, M. Maunier, lequel, aprèsune longue observation, n'a pas hésitéà conclure à l'entière responsabilitéde l'accusé . Les débats ont établi queSimoïs avait un complice qu'iln'a,d'ailleurs,pas voulu désigner.Malgréles efforts de son défen¬seur, Si' PauChard, Simoïs a été dé¬claré coupable par le jury et con¬damné à 5 ans de réclusion et 10 ansd'interdiction de séjour. ,L'audience du soir a été occupéepar les débats d'une affaire d'attentatà la pudeurqui amenait sur lé bancdes accusés le nommé FortunéBar¬bier. Me Charloy, du barreau deMarseille, assistait cet inculpé,quia été acquitté. Le siège du ministèrepublic était occupé dans ces deuxaffaires par M. l'avocat général Lafondu Cluzeau.Le jury a eu à connaître, mardi,d'un crime passionnel .qui amenaitsur la sellette, sous l'inculpationdetentative d'assassinat, le nommé X.. .,chargeur, âgé de 27 ans. L'affaire estdes plus simples et peut être résuméeen quelques rhôts : - :« Depuis deux ans environ X: . .était en pension chezTes époux Z...Vers la fin: de Tannée 1899, Z... lemari, tomba malade et décéda dansle courant de janvier dernier. A par¬tir de ce moment la veuve fit connaî¬tre à son pensionnaire qu'elle ne pou¬vait plus le garder chez elle en l'étatde la situation qui lui était faite parla mort de son mari. X...fut fâchédecette décision et il insista pourque Mme Z.-.consentit à le garderchez elle, lui offrant de l'épouser,malgré la différence d'âge qui existaitentre eux. MmeZ...refusa et pourse soustraire aux assiduités de X...,elle alla habiter chez une tante, ruede la Darse, 23.Mais X... la décou¬vrit et, à plusieurs reprises, lui fit desscènes très violentes, menaçant de latuer si elle ne consentait pas à vivreavec lui. MmeZ... revint. alors à sonancien domicile, rue de Romev34, ety vécut quelque temps avec sa set ses de.ux enfants, toujours en butteaux. poursuites de Pelissier. Celui-ci,le 6 février dernier, dans un momentde désespoir tenta de se donner lamorten.se portant deux coups depoignard qui nécessitèrent son trans¬port à l'hôpital, d'où il sortit quel¬ques semaines après pour recom¬mencer de plus belle à harceler laveuve Z.;. Enfin, le 18 avril dernier,profitant du moment où la malheu¬reuse femme se trouvait seule, il pé¬nétra chez elle et presque à boutportant déchargea sur elle deux coupsde revolver.Les blessures de la vic¬time étaient heureusement sans gra¬vité aucune, à peine ont-elles causéune incapacité dé travail d'une di¬zaine dé jours. »Les débats de cette affaire ont étéintéressants et conduits avec beau¬coup d'habileté par M. le présidentJourdan.Comme excuse à son acte,TaGcusé, qui a des antécédents irré¬prochables, donne la passion trèsvive qu'il éprouvait pour sa victime.Son avocat,Me Pascal, du barreaude Marseille, a plaidé avec éloquencece système. ...-.M. le substitut Fontanille occupaitle siège du ministère public.Déclaré coupable, avec admissionde circonstances atténuantes, X... aété condamné à 5 années: de réclu¬sion et 5 ans d'interdictionde sé¬jour. 77' ' /X/X/X/XMax-Régis à Draguignan.Iln'est bruit depuis lundi à la caserne,que du prochain départ d'unbatail¬lon pour une destinationinconnuedes soldats. Nous sommes enmêmed'informer nos lecteurs, que nostroupiers, vont se rendre à Dragui¬gnan pour organiser le service d'or¬dre pendant la comparution de Max-Régis devant le jury du Var.En raison du grand nombre de per¬missionnaires il paraît que Ton ren¬forcera le premier .bataillon, qui estdésigné pour ce service, parles hom¬mes disponibles du troisième, de fa¬çon à avoir 4°o hommes sur lesrangs." ,... ...,,>::-.- 'X/X/X/X 7Société de secours mutuelsSainte-Madeleine-Là Commis¬sion âTnoùnëùr dTnforïnër ses mem¬bres que la fête de la Société sera cé¬lébrée;; lé tdimànchë 22 juillet couïant,,d-e la-façon suivante: ? 7 .,Programmey. A,8 heures, départdu-la. -société , (café; du Commerce)ppur se rendre à la messe dite à l'é¬glise de la Madeleine.hélas;sféude labientôt se réperdansAix et rallumer ladislapeste de 1650, le baronpremiereonsul-procuetprésident de Galliffet,en. 1651 à Paris, l'un pour laet l'autre, pour le parlement,sedu côté des Princes,lesquelsorganisaient alors là guerre civile etl'intervention ,u étrangère contre laCour." Revenus" à Àix, de Saint-Marcet de Galliffet eurent bientôt fait demettre la population eh îïïo.uvement-Deux partis -se formèrent :celui desPrinces, dit dés Sûhrew*s, ayant deGalliffet à leur tête; et celui de,la paix,dit des Ganivets ou Mazarinistes.La'lutte fut vive, il y eut même du sangversé. Mais onse calma pourtant;en1652 un traité de pacification fut signé,le roi accorda une amnistie généraleetchacuneut ses libertés sauvées.Cependant, nous dit de Haitze, «le(( jeune président du Tholonet, aussi« vif et aussi hardi qu'il était, ne pou-« vait manquer de se replonger dans« les engagements qu'il avait pris avec« les Princes ». Et, en effet, il entre¬tenait depuis l'amnistie des liaisonsavec eux. Aussi le dimanche, 2 dumois de mars 1653, le gouverneur ducde'Mercur, sur les" ordres du roi, lefit arrêter et;- pendant l'instruction deson affaire, ordre vint de le traduireen la citadelle de Sisteron, ce qui futfait. ,Ayant tenté de s'évader dans le cou¬rant du mois de septembre le prison¬nier tpmba,..dans .un précipice et secassa un bras, n'ayant ainsi réussiqu'à amener autour de lui une plusétroite surveillance.Il fut cependant gracié en 1654, versle milieu d'octobre, grâce au princede Conti, celui dont il avait seul sou¬tenu le parti dans la Provinceet quis'était réconcilié; avec le Roi.Maisson père aussi, le vieux président deGalliffet, dont l'influence était, paraitil,encore puissante, avait intercédépour son fils, "léjeune président dontil déplorait les actes.Et, c'est même- grâce -av. père que le fils obtint saliberté -sans, conditionsJacques de Ôaîliffet rentra à Aix versla fin d-octob're et sa compagnie, bienloin de l'humilier,l'admit au serment,avant même d'en avoir reçu l'ordre duRoi. «Dès ce' moment, il parut tout« autre qu'on ne l'avait vu... ne respi-« rant que les choses spirituelles et« célestes . . . accompagnant avec un« grand recueillement le Saint-Sacre-« ment porté en viatique aux malades« de sa paroisse... Ce qui fit dire au« public, qu'il lui avait été utile d'avoir« été humilié, puis qu'il en avait appris« ce qui pouvait le rendre agréable à« Dieu et aux hommes. »Nous Verrons, parlasuite, combiende temps dura cette conversion. Enattendant , disons que sa premièrefemme, Lucrèce de Ballon, était morte,ne lui laissant qu'une fille, et qu'ilaraitépousé en secondes noces, en1656, demoiselle Marguerite d'Augustine,fille de noble Marc d'Àugustine,seigneur de Septèmes, gouverneuretpremier consul de Marseille, et Maré¬chal de batailledans les armées duRoy, veuve elle-même de noble An¬toine de Villages. (Il aura de ce secondmariage une nombreuse progéniture.:dix enfants, dont cinq mâles).Disons encore qu'en 1659, à l'occa¬sion du grand soulèvement qui éclatacontre M. d'Oppède. premier Prési¬dent du Parlement, c'est le présidentJacques do Galliffetqui fut député auRoy, pour l'informersur cette sédition,« que le premier Président n'avait pu« prévoir, ni prévenir. »Le,s événements que nous venons deraconter ici en quelques lignes for¬ment des volumes dans les différentsouvrages traitant de notre histoirelocale*;et nous n'avons pu donnerqu'une bien faible idée des piressi¬tuations -dans lesquelles jetaient laville d'Aix ces troubles presque per¬manents. Mais l'histoiredu Tholonetn'en comporte pas davantage.Et maintenant nous allons voir lemagistratsoldat, le présiderrt batail¬leur, monteur de barricades, portersur d'autres champs delutte son acti¬vité prodigieuse, et y" développer àTaise et de toute autf&îfâçonles res¬sources multiplesde«'©nl esprit inven¬tif et, disons le mot, de son caractèretracassier.(A suivre).P. GHEI<strong>LA</strong>N.{Reproduction interdiie.)(1) Voir le Mémorial d'Aix des 7, 14; 21et 28 juin et 5 et 15 juillet 1900.(2) JJn fait raconté par l'historien P. J. de.Haitze, nous,montre jusqu'où àflait pette ininvitié. En 1642, lors de la fête dite desBout'gutts, parce qu'on y distribuait des bouquets-*l des boîtes de confitures à tous les.membresdu Parlement, et qui se célébrait chaque anjnéeraupalaw le 9ème'du mois de mai, on enayait' préjjpré pour ceux des Requêtes. .. .«^Dç'-quoi, ceux des Enquêtes ayant eu vent.«' comme la distribution fut parvenue jusqu'à,o eux inclusivement, ils semèrent sur ce qui" v Testait des fleurs et de ta confiture, l'enletvèrent et furent le sacrifier en même« temps à leurs maîtresses avec autant d'em-« phase et de pompe quesi ces bouquets eta confitures eussent été dépouilles prises sur- les ennemis de l'Etat ».AU FRUITIERvoir exposé 1 économie decette recette, contrôléed'une façontrès satisfaisante par M. Nanot,di¬recteur de cet établissement scienti¬fique, nous en avons conclu que - detous les procédés connus pour la«conservation des raisins» particuliè-srement celui des émanations alcooli¬ques était le plusscientifique et leplus précis dans ses résultats.Il est bon d'ajouterque l'essai decette méthode que nousexposeronstout au long dans un prochain articlepeut être expérimenté à très peu defrais par les particuliers,puisqu'ilsuffit de disposer intelligemmentsaprovision de raisins pour l'hiver,près de bocaux ouverts d'alcool, soitdans une grande caisse, soit simple¬ment même dans une malle quelcon¬que.Mais pour les autres fruits il existed'autresprocédésde conservation quine sont pas tous connus.Les fruits enveloppés de« papierde soie», par exemple, peuvent êtreainsi conservés sans dommage si onne les fait pas trop voyager.Un autre procédé consiste àmet¬tre les fruits en réserve dans de la«Paillede bois», produit nouveaucomposé de minces copeaux de peu¬plier et de sapin.. On recommande ainsi la « pailled'Orge» où les fruits se conserventassez bien sans taches nisaveur dé¬sagréable, mais qui présente parfoisl'inconvénient de leur enlever deleur fraîcheur.Certains préconisentles « regainsde fourrages »pour cette conserva¬tion. Mais ces regains étant toujoursun peu humides ont le désavantagede donner aux fruits un arrière goûtde foin assez prononcé. Ils s'y ta¬chent aussi et s'y pourrissent.Quant à ïa « Sciure de Bois »tantpréconisée, elle donne fréquemmentde forts mauvais résultats, piquantet flétrissant les fruits avec odeur debois prononcée, les rendant à peinemangeables et, en tout cas invenda¬bles.On a aussi recommandé la «Menuepaille» où la moissisure apparaît ;les«feuilles sèches» où le fruit se flétritvite;«l'abandon pur et simple» surles tablettes du fruitier qu'il faut y segarder alors de chauffer pour éviterune rapide flétrissure .Reste une excellente méthode deconservation dans un« Sable biensec ».Ce procédé expérimenté . par desprofessionnels a donné les meilleursrésultats, surtout si on la précautiond'envelopper préalablement les fruitsd'un papier de soie. Et nous le tenonscomme devant occuper la ae place,après la conservation par les émana¬tions alcooliques .DUTRANOIS.Nous reproduison de notre confrè¬re D. Jalûre au, dû Ravard de Mar¬seille, l'article suivant qui intéresserasûrement nos lecteurs .L'Europe et la ChinePetite Conversationpart)fond, dit tfaudrapeut-être subJapon pour faire touteLà Chine (s'en allantCette Europe est suave.!.-.,:*..11 r il detéD directeur duacondamné auxD. JALUÎtEAU.*fl«ç)*~La Conservation des fruits. M-Nous avons déjà eu l'occasion de trai¬ter cette- question dif "plus -intérêtpour l'alimentation publiqûe,_et no¬tamment la conservation clës raisins{>ar le procédé des émanations alcooiques,dû à M. Petit, professeur àLa Chine. Vous êtes presquesuave, ma chère Europe.L'Europe. Que voulez-vousdire?La Chine.Eh oui, vous dépen¬sez des millions et des millions pourentretenir des armées aussi formida¬bles que permanentes. . ... L'Europe. En effet.La Chine.- Et lorsqu'il s'agit demettre les Chinoisà la raison. ..carc'est bien votre intention, n'est-cepas? Y '-"'L'Europe.Je te crois...La Chine. C'est à grand'peineque Vous pouvez mettre sur piedunpetit corps d'armée...L'Europe (à part). Mais elle araison. . . (Haut) Vous Vous moquezde moi.La Chine. Pas du tout! Voyezvous-même. ..Entre l'Allemagne, laFrance et l'Angleterrevous n'arrivezpas à envoyer chez moi plus de vingtmille hommes...L'Europe (à part). Ce n'est,malheureusement que trop vrai...La Chine.Si c'est là tout l'effortdont vous êtes capable, je ne vous enfait pas mes compliments...L'Europe. C'est qu'aussi bienvous êtes au diable... et que ça coûtecher d'envoyer des soldats si loin...La Chine.Vous préférez laissermassacrer vos compatriotes, vos con¬suls, vus ambassadeurs, incendier voshabitations !L'Europe. Certes non !Là Chine; En attendant vousêtes obligée d'avoir recours au Japon,ce qui n'est pas flatteur pour vous..!L'Europe.Mais^ne vous en dé¬plaise, nous prendrons Pékin ...La Chine.' C?ëst possible ! Seule¬ment il vous faudra près de 200.000hommespour occuper une faible par¬tie delà Chine... ;"J ;;^' yyL'EtJROPEVVôùs7croyëz%^ '''-LaChine. J'en suisy certaine-..;:EffdNâïï-Vnt-àfar"s5 je le répète, que'vous vous imposez des sacrifices énôr-"" pouf posséder dës~ârméës~nôTnabreuseset puissantes; ..L'Europe, Attendez la fin ! (àÛS. WIÏfliiESA vous parler bien franchement jen'ai pu retenir un long éclat de rireen m'arrêtant cette semaine devantune toile qui est exposée chez M.Michel, papetier. Bien que non si¬gnée j'ai deviné au premier coupd'ilqu'elle était due au',pinceau deM. Gondran. Cène sont pas, vous lecomprenez, les mêmes raisons quipermettent de reconnaître les pro¬ductions de cet artiste que celles quifont attribuer un chef-d'uvreà Rem¬brandt à Franz Halls ou à tout autresgrands maîtres. Cette peinture quiest le portraitd'une femme endor¬mie est d'une faiblesse77 "extrême.C'est mal dessiné, et, surtout trèsmal peint. L'arrangement7;en est dé¬fectueux et, l'interprétationdes plusmauvaises.Les tons en sont telle¬ment sales que c'est atroce de cou¬leur. Si l'onétait obligé de faire uncompliment on serait diablement embarassé;car, aucune partie, si petitesoit-elle, de cette toile n' à-été traitéed'une manière satisfaisante.Sans jamais nous gâter, cet artistenous avait habitué à mieux que cela.Il s'est relâché depuis quelques tempsau point qu'il en est tombé bien audessousde lui-même. Cela sérait-il dûà ce qu'il aurait ciu que lé^legs Lou¬bon lui était décerné cimmè au. plusméritantet au plus fort, et; y aaraitilvu là comme qui dirait la Consécra¬tion officielle de son talent? ;Il ne suffit pas de payer d^es festinsà ses amis en l'honneur deYLoubon,de se faire sacrer grand maître en sefaisant nommer par un petit céna¬cle d'admirateurs chef de Vécole delaPalette d'or (sic),pour produiresans efforts et sans travail des uvresdignes d'être appréciées des connais¬seurs et du public.Ces critiques ne sont pas destinéesà décourager M;.Gondran r si. elleslui sont adressées, c'est pour l'enga^ger, bien au contraire, à travailler;avec plus d"ardeur afin de tâcher déréaliser une partie des espérancesqu'à un moment donné certainsavaient fondées sur lui.Castigoix- ressev eCASINO D'ETENous avions préditun succès etnous avons à enregistrer un vériiabletriomphe. La pièce locale des Trois-Ex-Oies, surpassant toutes les prévi¬sions, a donné les résultats les plusinattendus. Le public sélect et intel¬lectuel, les familles sont venus enfoule applaudir cette spirituelle fan¬taisie, dont le retentissement resteralengtemps présent à la mémoire desspectateurs :Les amateurs de gauloi¬series, ceux qui recherchent la cri¬tique mordante sans méchanceté, sesont divertisfollement aux gais re¬frains et bons mots,, qu'interprètentavec beaucoup de talent,MM. F. deNeirac, P. Leturc, les Untell et toutela pléiade d'artistes, que M. Grangera engagé spécialement pour Aix-Press'-Revue. * 'Nos compliments à l'orchestre qui,sous la direction deM. Gautier, arendu trèâ, fidèlement la musique lé¬gère du maestro anti-wagnérien.7 Les ,' salles combles , composéesd'un public d'élite, sont Une récouirpense pour le sympthique directeurqui a su grouper dans son établisse¬ment les distractions les plus diver¬ses, chaque soir la foule envahit le dé¬licieux jardinet merveilleusement ins¬tallé à la fraîcheur des grands arbresles auditeurs sont gagnés par le rireet la jovialité qui ne cessent deré¬gner pendant les deux actes.De nouvelles scènesvont renouvellerle spectacle, on nous annoncepour vendredi les Assises du Casino,le palais, les membres du barreaureconnaîtront, que sur la scène, lesdivers procès en cours, obtiennentune facile solution au gré de tous lesplaideurs, sans entrer dans les détailsqui seraient prématurés, nous pou¬vons, (sans être extra-lucides), prédi¬re un nouveau succès àla pièce lo¬cale Aix-Press'-Revue qui tiendralongtemps encore l'affiche à la gran¬de satisfaction des spectateurs quisuivent1 avec intérêtces représenta¬tions, que la gaîté n'abandonnera ja¬mais. '-' ;' --A- ' - '-.-.Recherchant sans cesse des typesnouveaux àblaguer, les Trois Ex-Oies tout en respectant l'honneur desfamilles couronnées1 oùtrônent lesabre et la cravache ont découvertdes figures qu'il sera facile derëcon^ïiàîtrë et comnië l'annoncentsi bienles auteurs. Tout Aix y passera, c'estune excellente devise pour le Casinod'Eté.AUTOUR DU14 JUILLETNon, la fêté Nationale n'a pas étécomme on pourraitle supposer, ratée,non, bien loin de là, si nous encroyons l'appréciation du public ,elle a été pleine d'entrain.Et toutfd'àbordle FaubourgMme Canadèle (qui a toujours eules goûts distingués).Ma bouenoavèn agu un fuè d'artiûci que té disièmanjo-mé !Perqué té siès couchado?Mlle Crinoline.Aï agu la tuffî...et puis fau té dire qu'aï rèn douna àla quèto.YMme Canadèle. ' Pèr isèmplé ! Tuque as d'argent côùrno un chin a dénièro, que siès damizèlo et souleto...Mlle Crinoline. Iou m'agradopas que la Municipalita agué dé préférènçopèr un quartier.Couma vaqu'eissito an douna cent francs et quelèis autre se soun fréta ?Mme Canadèle.Ma boueno avènagu dé péno...Mlle Crinoline. Tu ? voués rire ?Mme Canadèle.Ses pas iou, esmoun omé. Couro akynâvb lèi mècho,se s'èro brûla lou naz déguen lil'aurié remplaça ! Et puis au Fau¬bourg sian dé gens dévoua !Misé Brouquéto (au quartier deSaint-Jean). Vé, Crénolino ! Vènéémé iou au bain, vau à Meyno.Mlle Crinoline. *Té vas lava lèipèd ? Et aquèlèi festo ?! Misé Brouquéto. Pas bèlo ! pasbélô !Avèn jus agu à San-Jean unma dé côcagno émé quatre saucissopèndù.Mme Canadèle.- Et lèis aluminacienlei countas pèr rèn? et laCaserno ?Misé Brouquéto.Bougre qu'aquoes bèu !s'èro pas esta lou ma de cô¬cagno, you diou, avian rèn àSan-Jean.Tanto Bénido (montant au cou¬vent).Bonjour. Que dé mounde,qu'arribo, qu'es tout eisso ?Misé Brouquéto.Tu que siès déla Madaleno, avès fa dé bru pèr louquatorgé ?Tanto Bénido. Que quatorgé ?Misé Brouquéto.Dé juillet anèn,la fèsto.Tanto Bénido.- Siou pas sourtidode l'oustau, aï fa la partido èi cartoémé Suzoun la goïo., rèsto su mounpalié. Avènt jus vist lou juè dau baquéet entendu canta « leis Enfantsdé Prouvenço. »Mlle Crinoline et Mme Canadèle .Ah ! que cantoun bèn !Misé Brouquéto. A San-Sauvaïré,lia rèn agu du tout. Se sounfréta.Mlle Crinoline.Mai élèi soundécendu su lou cous, an vist la revu,lou fuè d'artifici.Misé Brouquéto.Parlan n'en enpau dau fuè d'artifici !Ero plus pi¬choun que l'an passa, lia vie mèn degari.(A ce moment, une voiture arrive àune allure rapide et les quatre bravesfemmes se dispersent en faisant signeque cette conversation pourrait se re¬prendre l'année prochaine.José COUTER.Boîte du JournalMonsieur le Directeur,Je serais très honorée si vous dai¬gniez m'accorder une petite placedans les colonnes de votre estimablefeuille, toujours dévouée aux justesréclamations, pour signaler à l'auto¬rité municipale l'état de malpropretédans laquelle se trouve la Place auxHerbes.A une époque pas bien reculée onarrosait journellement cette place ;aujourd'hui on la délaisse complète¬ment et, détail à noter, deux bou¬ches à eau sont établies en cet en¬droit,mais seulement elles sont en¬tièrement délabrées, en somme, ellesne servent pas du tout à rafraîchir laplace ce qui occasionne une infectiondangereuse des rigoles et un essaimd'insectes bien désagréables.En conséquence, nous espéronsque la municipalitéprendra des me¬sures pour satisfaire ces justes reven¬dications qui contribueront à la bon¬ne hygiène de la ville.Veuillez, . Monsieur le Directeur,agréer avec tous mes remerciements,l'assurance de mes meilleurssenti¬ments de considération., Une Jardinière«#ODVELLES LOL'Officielpublie un décret parlequel les conseils d'arrondissementse réuniront le 23 juillet courant,pour la première.partie de leur ses¬sion, et le 24 septembre pour la se¬conde partie., La durée de chacunene pourra excéder cinq jours .y ~ risssïsK - ' -.4e Chambre.Le jugement dutribun^yde^ce iquimettaithors decause nôtre confrère M. Hardy Gal-Faculfé de Droit. Ont étéadmis :ir« année, MM. Fabre, Giquaux,Bertrand, Vannier, deMorelli,Cézanne, Deiss ;2e année (iie partie,MM. Euzet, Bec, Fieschi, Vincent,Constant, Séjalon, Maurin, RoùbionErnest, Maurel, Lecuyer, Baratièr,Estrangin, Hubert, Raynaud; 3* an¬née (impartie), MM. Pinelli, Poilleux,Muterse, Martini,Marcaggi, ÀyroutSelîm, Authosserre, Bonin, Bosc, Capdevielle,Chamontin,Fardeau, Vias,Roche, Pourtal, Piollenc, Mingardon,Gros, Bouchet, Blanc, Jalifié.Ensuite la Faculté de droit a ad¬mis :licence (2* partie), MM. Juery,Garnier, Caillol, Vias, Pourtal, Ja¬lifié, Gros, Blanc, Bouchet, Mingar¬don, Martini, Bosc, Fardeau, Cha¬montin, Poilleux, Muterse, Marcaggi,Authosserre, Pinelli, Ayrout,Selim;(i« année), MM. Bonnaud, Mignucci,Petit, Sibille, Rouard, de Rive, Tasson;(2e année, ae partie), MM. Cail¬lât, Vincent, Séjalon, Roubion Ernest,:Maurin,Maurel, Fieschi, Euzet,Constant, Bec, Baratièr, Bernard,Billon, Estrangin, Lecuyer, Stalla,Bourdillon,Pacaud et Jean Léon./V/VX/».Examen du Brevet supérieurjeunes filles). Les examens ont eulieu en notre villesur le programmesuivant :Composition scientifique: î0 Uncylindre en bois de densité 0,6", setient verticalement dans un liquidede densité i,5. On demande la hau¬teur de la partie immergée. On fixeensuite à la partie inférieure de cecylindre un cylindreen fer de mêmebase. Quelle hauteur faudrâ-t-il don¬ner à ce dernier pour que le cylindre:total se tienneen équilibre au seindu liquide? Densité du fer, ^,8; hau¬teur du cylindre de bois, om 21 ; dia¬mètre, o8.20 Loi de Mario tte.3° Les crucifères; description d'uneplante de cette famille :énumérationdes principales espèces, leurs usa¬ges.Dessin^ Motif de décorationpour un éventail;et boutonsde rose. Diamètre de la grande cir¬conférence.: 3,4o; espace entre lesdeux ip circonférences, 0,12 centi¬mètres.Ce matin, à 8 heures, compositionfrançaise. Ces/nr langues vivantes.Les aspirantes ont eu à traitgr, com¬me composition française, lé sujetci-après :'.-.'La tragédie de Britannicusfut, onle sait assez mal accuillie. Deuxpoints surtout le personnage de Né¬ron et l'action dramatique, étaientl'objet de. vives critiques : les unsestimaient que Racine avait faitNé¬ron trop cruel ;d'autres qu'il l'avaitfait trop bon. Quant à" l'action on lajugeait trop simple,trop pauvre enincidents, en un mot peu intéres¬sante,Vous supposerez qu'au momentoù Racine, découragé commençait àdouter de son il reçut, deBoileau une lettre dans laquelle ilétait répondu aux deux critiquesdont il vient d'être parlé et où l'ex¬cellence de la pièce était démontréeet hautement proclamée.Faites la lettre de Boileau,Sur les 29 aspirantes qui se sontprésentées à Aix, 16 ont été déclaréesadmissibles par la commission d'Aix.Ce sont :Mlles Albertini, d'Argenee, Asquier,Aurely, Borel, Buis Joséphine,Chabaud Blanche, Claret,Compte,Demouche, Nelly,Devaux, Flayol,Fruchier, Gautier Clara, Géllée,Jacquème Lapostolle, Meynier, Molino,Perrissol, Plan, Platel, Pons,Siès, Silve et Tarral./x/x/x/x ' -Concours pour le surnumérariat des postes et télégraphes.Un concours pour l'admission ausurnumérariat des Postes et Télégra¬phes aura lieu, les jeudi ô et vendredi'j septembre 1900, au chef-lieu de cha¬que département.Peuvent y prendre part les jeunesgens âgés de 17 ans au moins et de 25ans au plus àù ier janvier 1900, sansinfirmités, ayant une taille de im54au minimum.Par exception, peuvent concouriraprès 25 ans, et jusqu'à 28 ans, lescandidats qui justifient detrois an-,nées au moins de présenceso® lesdrapeaux.Pour les candidats comptant moinsde trois années de service dans l'ar¬mée etplusde25ans d'âge, la limited'âge de 25 ans est reculée d'unë'duréeégale à celle des services.Les candidats devront se présenteren personne et sans retard.au Direc¬teur des Postes et Télégraphes deleur département, chargé de l'instruc¬tion des candidatures.Ce fonctionnaire leur remettra leprogramme du concours.La liste sera èlôAe le 11 août 1900.Cour d'Assises des Bouchesdu-Rhône.Le 14 juillet 1899, dansla soirée, Te nommé Simoïs Julien.s'introduisait dans les appartementsdu sieur Lami Ferdinand,cordonnier,rue Rameau, fe 6, et/ en l'abminùtieiusetous les meu-Après avoir fait màin-basse surun pôrtemoniiàiecontenant une somdetyj francs, il se disposait à re¬gagner la rue lorsque des voisins survinrentetl'arrêtèrentdansle corridor.Simoïs leur opposa une vive résis¬tance, mais il fut néanmoins main¬tenu et conduit au poste de police leplus voisin. Là, il fut trouvé porteurdu produit de son larcin, d'une fausseclef fraîchement limée, àl'aide delaquelle il avait pu ouvrir la porte dulogement de sa victime, et d'un longcouteau.Devant la matérialité des faits quilui étaient reprochés, Simoïs simulala folie et répondit par des phrasesincohérentes à l'interrogatoire ducommissaire. Durant de longs moisil fut soumis à l'examen d'un docteuralièniste, M. Maunier, lequel, aprèsune longue observation, n'a pas hésitéà conclure à l'entière responsabilitéde l'accusé . Les débats ont établi queSimoïs avait un complice qu'iln'a,d'ailleurs,pas voulu désigner.Malgréles efforts de son défen¬seur, Si' PauChard, Simoïs a été dé¬claré coupable par le jury et con¬damné à 5 ans de réclusion et 10 ansd'interdiction de séjour. ,L'audience du soir a été occupéepar les débats d'une affaire d'attentatà la pudeurqui amenait sur lé bancdes accusés le nommé FortunéBar¬bier. Me Charloy, du barreau deMarseille, assistait cet inculpé,quia été acquitté. Le siège du ministèrepublic était occupé dans ces deuxaffaires par M. l'avocat général Lafondu Cluzeau.Le jury a eu à connaître, mardi,d'un crime passionnel .qui amenaitsur la sellette, sous l'inculpationdetentative d'assassinat, le nommé X.. .,chargeur, âgé de 27 ans. L'affaire estdes plus simples et peut être résuméeen quelques rhôts : - :« Depuis deux ans environ X: . .était en pension chezTes époux Z...Vers la fin: de Tannée 1899, Z... lemari, tomba malade et décéda dansle courant de janvier dernier. A par¬tir de ce moment la veuve fit connaî¬tre à son pensionnaire qu'elle ne pou¬vait plus le garder chez elle en l'étatde la situation qui lui était faite parla mort de son mari. X...fut fâchédecette décision et il insista pourque Mme Z.-.consentit à le garderchez elle, lui offrant de l'épouser,malgré la différence d'âge qui existaitentre eux. MmeZ...refusa et pourse soustraire aux assiduités de X...,elle alla habiter chez une tante, ruede la Darse, 23.Mais X... la décou¬vrit et, à plusieurs reprises, lui fit desscènes très violentes, menaçant de latuer si elle ne consentait pas à vivreavec lui. MmeZ... revint. alors à sonancien domicile, rue de Romev34, ety vécut quelque temps avec sa set ses de.ux enfants, toujours en butteaux. poursuites de Pelissier. Celui-ci,le 6 février dernier, dans un momentde désespoir tenta de se donner lamorten.se portant deux coups depoignard qui nécessitèrent son trans¬port à l'hôpital, d'où il sortit quel¬ques semaines après pour recom¬mencer de plus belle à harceler laveuve Z.;. Enfin, le 18 avril dernier,profitant du moment où la malheu¬reuse femme se trouvait seule, il pé¬nétra chez elle et presque à boutportant déchargea sur elle deux coupsde revolver.Les blessures de la vic¬time étaient heureusement sans gra¬vité aucune, à peine ont-elles causéune incapacité dé travail d'une di¬zaine dé jours. »Les débats de cette affaire ont étéintéressants et conduits avec beau¬coup d'habileté par M. le présidentJourdan.Comme excuse à son acte,TaGcusé, qui a des antécédents irré¬prochables, donne la passion trèsvive qu'il éprouvait pour sa victime.Son avocat,Me Pascal, du barreaude Marseille, a plaidé avec éloquencece système. ...-.M. le substitut Fontanille occupaitle siège du ministère public.Déclaré coupable, avec admissionde circonstances atténuantes, X... aété condamné à 5 années: de réclu¬sion et 5 ans d'interdictionde sé¬jour. 77' ' /X/X/X/XMax-Régis à Draguignan.Iln'est bruit depuis lundi à la caserne,que du prochain départ d'unbatail¬lon pour une destinationinconnuedes soldats. Nous sommes enmêmed'informer nos lecteurs, que nostroupiers, vont se rendre à Dragui¬gnan pour organiser le service d'or¬dre pendant la comparution de Max-Régis devant le jury du Var.En raison du grand nombre de per¬missionnaires il paraît que Ton ren¬forcera le premier .bataillon, qui estdésigné pour ce service, parles hom¬mes disponibles du troisième, de fa¬çon à avoir 4°o hommes sur lesrangs." ,... ...,,>::-.- 'X/X/X/X 7Société de secours mutuelsSainte-Madeleine-Là Commis¬sion âTnoùnëùr dTnforïnër ses mem¬bres que la fête de la Société sera cé¬lébrée;; lé tdimànchë 22 juillet couïant,,d-e la-façon suivante: ? 7 .,Programmey. A,8 heures, départdu-la. -société , (café; du Commerce)ppur se rendre à la messe dite à l'é¬glise de la Madeleine.


A l'issue de la messe, visite au cime¬tière. La sociétésera accompagnéemusique des « Touristes de l'Union »A 9 heures du soir, bal dans le jar¬din du café Leydet. Les cartes sontpersonnelles. Les sociétaires sontpriés d'y inscrire leur nom, ainsi quecelui dé leur invité.La Commission vous prie d'assis¬ter et de prendre part à ces diversesmanifestations de la Société.Vol, ruo Fermée.Lundi, dansl'après-midi, entre 2 et 3 heures, desmalfaiteurs inconnus se sont intro¬duits, à l'aide de fausses clefs, dansle domicile de M. Paul, laitier,rueFermée. Profitant de l'absence dupropriétaire et de sa famille, les ma¬landrins ont mis à sac l'appartementet se sont retirés en emportant unesomme de 53o francs. La police aouvert une enquête.Au Pont de l'Arc.M. AchilleGrangier informe le public aixoisque le bal aura lieu, comme de cou¬tume, dimanche à 2 h. après-midi.Le soir, à h. 1x2,bal de famille.Pour terminercette charmante soi¬rée, un feu d'artifice sera tiré dans lelocal.Les personnes désirant passer lajournée entière dens ce champêtreétablissement, trouveront chez M.Grangier le menu suivant à des prixtrès modérés.Pieds et paquets, b•ufen daube,friture de poisson de la rivière, pou¬let rôtis, etc., etc./x/X/x/xPolice. Procès-Verbal a étédressé contre le nommé X. . .de Fu¬veau, pour avoir passé en machinesur les allées latérales du cours.Avis aux amateurs./x-x/x/*A Célony. M. Suzanne , lenouveau propriétaire du café Célonyfait connaître au public que pour sa¬tisfaire aux désirs de sa nombreuseclientèle il donnera les bals gratuits.Fonds de Coiffeur à remettrepour maladie. S'adresser aux bu¬reaux du journal./en£w*&t!WW*0èPurl atWe- *si"lui(.Z nlBiEN SUPERIEURE_^, ., 3£- aux AUTRES i(rtaUil|ni


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POURCEL.Bureaux du MEMORIALd'AIX.7 Fondée le «eptembr» 1881tiltSTIII, UPITli, l£»BTK IT V1IM11,506,000 de''ftaaWSIÈp;SOCIALi%C*l»cèSt-Férrlol,mm, BEILtEYFONDATEUR,ASSURANCES COSTOR LES ACCIDENTS GOKPO&ELS4 MATÉRIELS DE l '"* 'Chevaux et Voitures, Voitures Automobiles,-- . 7Çycles,T:Motoçycles, -Individuelles,Chasse,Sports, Voyages, Collectives, TravauxSapeurs- t'ompiers, Pharmaciens,Bris des Glaces, Verres et Vitraux,Ascenseurs,- Incendie, Chômage, Chute de . laFoudre, Explosion du,Gaz et de la Vapeur,.Y etc. etc. ; *''''%*mt afeidttisB \®u'm Si à«te'.is9§ ls V? t réglé -10.715 Mûmadame LIE li.Rue Ancienne - Madeleine , 7Prévient -sonaimable clientèle quene voulant garder que la MODE , elleliquide son commerce de mercerie ettous les articles pour tailleuses qui se¬ront vendus prix de fabrique, tels que :Velours , Soieries , Passementeries ,Dentelles ,tous les Articles pour Robeset Confections.Premier jour de Vente2 JUILLET.y is 11 à et*EN TOTALITÉou en 3P A. rt/r i eMAGASIN, CAVE ET :REMISES'adresser- aux Bureaux du JournalninimmmAVEC CHAMBRES, REMISES ET EGIUIESA Louerà Saint-MichelS'adresser : boulevard Zola^ n- 4-MAISON de CAMPAGNE dela Guiberte près le Tholonet-:cuisine,salon, trois chambres, débarras.S'adresser àM. 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