D - Santé Montérégie

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DES ACTIVITÉS POUR FAVORISER UNE SAINE ALIMENTATION Dans le questionnaire, on demandait aux employés d’identifier les changements qui pourraient être effectués dans leur milieu de travail pour favoriser et augmenter la consommation de fruits et légumes, ainsi que les activités auxquelles les employés aimeraient participer. VOTRE NIVEAU D’ACTIVITÉ PHYSIQUE EST-IL SUFFISANT? Dans la section sur l’activité physique, on questionnait les employés sur le nombre de jours par semaine qu’ils consacrent à la pratique d’une activité physique et sportive en dehors de leurs heures de travail, à raison de 30 minutes et plus. En ce sens, 47 % des répondants sont considérés comme étant actifs (plus de trois jours par semaine). Soulignons que 69 % de ceux qui ont répondu trois jours et moins, ont indiqué qu’ils aimeraient augmenter le nombre de jours à 30 minutes et plus d’activité physique. Selon l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2007-2008 (Statistique Canada), environ 35 % des adultes montérégiens sont considérés suffisamment actifs. À l’opposé, environ 27 % sont sédentaires (0 activité physique par semaine), le reste se répartissant presque également entre moyennement actifs (deux fois par semaine) et un peu actifs (une fois par semaine). La recommandation de <strong>Santé</strong> Canada pour retirer des bénéfices pour la santé est de 30 minutes d’activité physique d’intensité modérée tous les jours. Votre horaire est surchargé! Sachez qu’il est possible de découper les 30 minutes recommandées en deux périodes de 15 minutes ou trois de 10 minutes. Bouger au travail : essentiel pour la santé Une étude réalisée par des chercheurs de l'American Cancer Society a démontré que travailler assis plus de six heures derrière son ordinateur aurait des effets néfastes sur notre santé. Ces personnes sont deux fois plus sujettes à développer un cancer colorectal ou des maladies cardiovasculaires, sans compter les autres effets négatifs comme le diabète, le cholestérol, l'obésité etc. Il est donc important de saisir toutes les occasions de bouger durant votre journée de travail. Voici quelques trucs : étirez-vous à votre poste de travail, déplacez-vous jusqu'au bureau de votre collègue plutôt que lui envoyer un courriel, prenez l’escalier, allez marcher dehors durant vos pauses ou utilisez le transport actif pour vous rendre au travail (vélo, marche, patins à roues alignées). DES ACTIVITÉS POUR ÊTRE ACTIF DANS VOTRE MILIEU DE TRAVAIL Une section du questionnaire portait sur les changements qui pourraient être effectués dans le milieu de travail, afin d’inciter les gens à être plus actifs, ainsi que sur l’identification des activités auxquelles ceux-ci aimeraient participer. CHANGEMENTS CHANGEMENTS Avoir accès à un incitatif financier (ex. : rabais dans un centre de conditionnement physique, remboursement des frais d’inscription) (55 %). Avoir accès à une programmation d’activités physiques variées (47 %). Avoir accès à des lieux favorisant la pratique d’activités physiques (ex. : casier, douche, salle d’exercice) (40 %). Avoir accès à des consultations individuelles avec un professionnel de l’activité physique (34 %). Rendre disponibles occasionnellement des paniers de fruits et de légumes (61 %). Offrir des fruits et légumes à moindre prix (44 %). Accroître la variété, la qualité et la présentation des fruits et légumes offerts à la cafétéria ou aux services alimentaires (34 %). Accroître la variété des fruits et légumes dans les machines distributrices (26 %). ACTIVITÉS ACTIVITÉS Conditionnement physique en groupe (ex. : step, musculation) (45 %). Gymnastique alternative (ex. : tai chi, yoga...) (41 %). Exercices légers et relaxation (ex. : étirements au poste de travail, pause-exercice) (39 %). Marche (ex. : groupe de marche, etc.) (39 %). Danse (ex. : sociale, baladi, aérobie) (35 %). Ateliers pratiques sur l’alimentation (52 %). Activités d’éducation à la nutrition (39 %). Avoir accès à des consultations individuelles avec une nutritionniste (39 %). Afin que les activités répondent le plus possible aux intérêts et aux besoins des employés, nous conservons seulement les résultats supérieurs à 25 %. Toutefois, d’autres activités peuvent être proposées et insérées dans les futurs plans d’action. Portrait des habitudes de vie-CSSS Richelieu-Yamaska | Décembre 2011 2
LA PRÉVALENCE DU TABAGISME Dans le questionnaire, on demandait si les gens fument présentement. Parmi les participants, 15 % ont indiqué fumer régulièrement avec une moyenne de 11 cigarettes par jour. Ce résultat est inférieur aux données montérégiennes de 2008 qui mentionnaient qu’il y a environ 23 % de fumeurs chez les personnes de 18 ans et plus. Il est par contre important de souligner que 98 % des participants au sondage ont indiqué que l’exposition à la fumée du tabac peut certainement nuire à la santé. Parmi les consommateurs de tabac, 74 % pensent ou ont déjà pensé arrêter de fumer. On apprend aussi que 66 % des fumeurs ne connaissent pas les services offerts dans la région pour les aider à cesser de fumer (ex. : Centre d’abandon du tabagisme); 53 % indiquent aussi qu’ils aimeraient connaître les moyens qui pourraient les aider vers la cessation tabagique. SURPLUS DE POIDS : SURVEILLEZ VOTRE TOUR DE TAILLE L’indice de masse corporelle (IMC) permet d’évaluer le risque de maladies liées à un excès ou à une insuffisance de poids. En ce sens, un IMC situé entre 18,5 et 24,9 est associé à un poids normal, tandis qu’un IMC situé entre 25,0 et 29,9 prédispose aux problèmes de santé. S’il est supérieur à 30,0, on l’associe à de l’obésité et un risque élevé de problèmes de santé. Il est à noter que l’IMC ne devrait pas être utilisé comme seule mesure de la composition corporelle. On obtient de meilleurs résultats si nous comparons l’IMC avec la mesure de la circonférence de la taille, le ratio taille/hanche ainsi que le pourcentage de graisse corporelle. Qu’en est-il de votre ratio taille/hanche? Différentes études récentes ont révélé que la mesure du ratio taille/ hanche est un meilleur indicateur du risque de maladie du cœur que l'indice de masse corporelle (IMC). Les résultats ont démontré que le rapport taille/hanche est une mesure efficace parce qu'il reflète la forme de votre corps et par conséquent, la répartition des graisses. Ce ratio s’obtient en divisant la circonférence de votre taille par la circonférence de vos hanches. Le risque de maladie du cœur est proportionnel au rapport taille/hanche. Le rapport taille/hanche sain s'établit généralement à 0,80 ou moins pour les femmes et à 1,0 ou moins pour les hommes. Circonférence de la taille LE STRESS ET LES OBSTACLES QUI EMPÊCHENT D’AGIR La mesure de la circonférence de la taille s'avère un indicateur aussi exact du risque de maladie du cœur que le rapport taille/hanche. Pour les femmes, une circonférence de 88 cm (35 po) ou plus indique un risque accru de développer une maladie cardiovasculaire ou le diabète. Pour les hommes, le risque s'accroît lorsque la circonférence de la taille s'établit à 102 cm (40 po) ou plus. Vous désirez perdre du poids, optez pour une approche santé : bougez plus et mangez mieux. Cesser de prendre du poids constitue déjà un grand pas. Par la suite, une perte de 5 à 10 % vous apportera de nombreux bienfaits, comme un meilleur contrôle de l’hypertension artérielle, du cholestérol et du diabète. Lorsque vient le temps de mettre en pratique de saines habitudes de vie, de nombreux obstacles se présentent à nous. Les embûches principales identifiées par les participants sont : Manque de temps (63 %); Manque d’énergie (46 %); Responsabilités familiales (39 %); Faible motivation personnelle (31 %). Concernant le manque de temps, le rapport de Statistique Canada de 2007 indique que 28,3 % des <strong>Montérégie</strong>ns âgés de 20 ans ou plus regardent la télévision plus de 15 heures par semaine et que 9,3 % utilisent l'ordinateur 11 heures ou plus par semaine. Le stress : le mal de notre société? Notre société moderne est imprégnée de stress : une vie effrénée, un emploi du temps surchargé, des objectifs de résultats, l’incertitude socioéconomique, le bruit, etc. En ce sens, des études récentes indiquent que les travailleurs québécois sont parmi les plus stressés au pays, car 7 % d’entre eux souffrent de dépression associée à leur travail. Dans les dernières années, le taux de travailleurs qui consultent leur médecin en raison de problèmes reliés au stress a augmenté de 26 %. Pourtant, apprendre à diminuer son stress aide à rester en santé et réduit considérablement les risques de maladies cardiovasculaires. L’Association canadienne pour la santé mentale mentionne que la pratique régulière d’une activité physique est l’un des meilleurs moyens de combattre le stress. Quant à leur intérêt comme moyens de cessation tabagique, les fumeurs aimeraient apprendre à mieux utiliser les aides pharmacologiques (60 %) et avoir accès à des rencontres individuelles avec un professionnel de la santé (48 %). Selon l’OMS, 20 % des décès dans les pays industrialisés comme le Canada sont reliés au tabagisme. Mentionnons que 13 000 québécois meurent chaque année de maladies causées par le tabac dont 400 décès sont liés à la fumée de tabac secondaire (F.T.S.). Portrait des habitudes de vie-CSSS Richelieu-Yamaska | Décembre 2011 3
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