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Les électrons dans un potentiel périodique. Structure de bande - EPFL

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14 CHAPITRE 5. STRUCTURE DE BANDE<br />

On s’attend à ce que le 3 ème terme <strong>de</strong> (5.36) soit <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> U 2 , et on<br />

peut le négliger par rapport aux 2 premiers. On en tire,<br />

où le facteur multiplicatif <strong>de</strong> a˜ k−G1<br />

a˜ k−G ∼ = − UG1−G<br />

E 0 ˜k−G − E a˜ k−G1 + O(U 2 ) (5.37)<br />

est ≪ 1, en vertu <strong>de</strong> (5.34). En remplaçant<br />

(5.37) <strong>dans</strong> (5.35), et tenant compte <strong>de</strong> U0 = 0, il vient<br />

E ∼ = E 0 ˜k−G1<br />

où l’on a remplacé E par E 0 ˜k−G1<br />

+ <br />

G ′ E<br />

=G1<br />

0 k−G1 ˜<br />

|UG ′ −G1 |2<br />

− E 0 ˜ k−G ′<br />

(5.38)<br />

au dénominateur du terme correctif, ce qui<br />

introduit <strong>de</strong>s erreurs <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> U 3 .<br />

La relation (5.38) indique que la correction à l’énergie <strong>dans</strong> le cas non<br />

dégénéré est du second ordre <strong>dans</strong> le <strong>potentiel</strong> du réseau, elle est faible.<br />

Ce résultat aurait pu être obtenu <strong>de</strong> façon plus rigoureuse en développant<br />

l’énergie et la fonction d’on<strong>de</strong> en fonction d’<strong>un</strong> paramètre λ faible (voir cours<br />

<strong>de</strong> mécanique quantique : théorie <strong>de</strong>s perturbations d’états non dégénérés).<br />

On obtient les corrections les plus importantes à l’énergie lorsque les<br />

énergies <strong>de</strong>s états électroniques associés à 2 ou plusieurs valeurs G différentes<br />

sont proches, c’est <strong>un</strong>e situation analogue au cas dégénéré introduit au §<br />

5.4.3.<br />

5.4.2 Cas ”presque” dégénéré<br />

Nous faisons l’hypothèse que la valeur ˜k est telle qu’il existe <strong>de</strong>s vecteurs<br />

Gj du réseau réciproque tels que,<br />

<br />

<br />

E 0 ˜ k−Gi<br />

<br />

<br />

− E 0 ˜ k−Gj<br />

E 0 ˜ k−G − E 0 ˜ k−Gj<br />

<br />

<br />

≤ U pour i, j = 1, → m<br />

<br />

<br />

≫ U pour j = 1, → m<br />

G = G1 → Gm<br />

(5.39)<br />

C’est <strong>un</strong>e situation qui peut se produire lorsque ˜k est proche d’<strong>un</strong>e limite<br />

<strong>de</strong> zone (ou ˜k ∼ 0), ainsi que discuté au § 5.4. La condition stricte <strong>de</strong><br />

dégénérescence est donnée par<br />

E 0 ˜k−G1 = E0 ˜k−G2<br />

soit | ˜ k − G1| = | ˜ k − G2|<br />

Elle est illustrée <strong>dans</strong> le cas G1 = 0, G2 = G sur la Fig. 5.6. On remarque<br />

que k se trouve sur le plan bissecteur perpendiculaire à <strong>un</strong> vecteur du réseau<br />

réciproque G, soit <strong>un</strong> plan en limite <strong>de</strong> zone <strong>de</strong> Brillouin.

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