photographies "carnets de voyages de jacques majorelle" - Tajan

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3 ANONYME ET STUDIO FÉLIX - MARRAKECH
REPRODUCTIONS D’ŒUVRES DE JACQUES MAJORELLE :
DESSINS, TABLEAUX - VERS 1930
45 tirages argentiques d’époque, légendes au dos.
8 x 11,5 cm et 11,5 x 15,5 cm
On y joint quatre tirages modernes.
3 000 / 3 500 €
4 ATTRIBUÉ À JACQUES MAJORELLE ET STUDIO FÉLIX - MARRAKECH
ÉTUDES D’ORNEMENTS ET ÉLÉMENTS D’ARCHITECTURE MAROCAINS - VERS 1930
80 tirages d’époque sur papier argentique.
En moyenne : 18 x 24 cm - plusieurs épreuves avec défauts.
12 000 / 15 000 €
Certaines photographies lui ayant servi de modèles pour des peintures ou des œuvres décoratives : architecture intérieure et extérieure, poignées de
porte , moucharabiehs, mosaïques, colonnades, art islamique… deux photographies de motifs géométriques de pièces de cuir brodées créées par
Jacques Majorelle.
Si la découverte de cet album personnel nous apprend que Jacques Majorelle pratique la photographie en amateur dès 1905, elle vient confirmer ce
que nous savions déjà : lors de ses voyages dans l’atlas marocain et sur le continent noir il photographie les paysages et les habitants qu’il rencontre,
certaines de ces photos lui serviront plus tard, de retour à Marrakech à réaliser de nombreux tableaux . C’est le cas des 21 tirages que nous
présentons, il s’agit d’agrandissements d’époque réalisés sur papier argentique, d’après des négatifs de vues prises lors de voyages faits dans les
années 1945/1950.
Concernant les multiples voyages faits par Jacques Majorelle en Afrique noire de 1931 à 1952 et la source d’inspiration qu’ils furent dans l’œuvre du
peintre, on consultera utilement les ouvrages : Jacques Majorelle - Félix Marcilhac -1988 et : Jacques Majorelle - Musée des Beaux Arts Nancy -
2001.
On trouvera dans ce même ouvrage quelques indices sur sa pratique de la photographie : p. 179 une illustration le montre en train de photographier
un modèle ; p.175, on peut y lire cet extrait d’une lettre envoyée de Marrakech à sa cousine Suzanne en 1946 à propos de son appareil photo qui,
devant être réparé, lui a manqué lors de son voyage en Afrique et qu’il retrouve au retour : “L’appareil m’attendait, pas depuis longtemps. Je lui ai
sauté à la gorge, je l’ai ausculté et fait fonctionner. Il rend un son sympathique, un peu gélatineux. Les épreuves sont satisfaisantes et me font regretter
de ne pas l’avoir eu devant “notre empire d’outremer” ; que Dieu soit loué, au moins pour la bonne arrivée de cet appareil photo, que j’ai bien cru
disparu à jamais… ”.
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