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322 Chikh-ben-Eth-Thaïyeb et la branche cadette des Oulad-Sidi-Ech- Chikh (el-R'eraba) . des Hameïan. — Les jusqu'à l'ouad Guir. — la baraka. — Les — Sid Sliman-ben-Kaddour raze une fraction Hameïan reprennent l'offensive et poussent Sid Hamza-ould-Abou-Bekr, héritier de rebelles réclament la protection de Sid Sliman- ben-Kaddour contre les Marokains. — tionnelles. — Incursions Bilan des forces insurrec des rebelles campés près de Figuig. — Les ksour des Chellala et de Bou-Semr'oun razôs par les Eumiour et — les Beni-Guil. Les Hameïan razés à El-Aagueur par Sid Ahmed et Sid Sliman réunis. — Sid Ahmed abandonné par un grand nombre de ses adhérents. — Sid El-Hadj El-Arbi-ben-Ech-Chikh, nommé khalifa du kaïd d'Oudjda, est investi du commandement des tribus du Sud marokain. — Soumission de Sid Sliman-ben- Kaddour et des tribus rebelles réfugiées au Marok. — Les Ha - meïan-Chafâ et les Mahia razés par Sid Ahmed à Aïn-Ben-Khelil. Revanche des Hameïan à Dhay.et-Moula-Djemâa et à Dhayet-Bou- Gourin. — Le colonel Colonieu devant Figuig. — Ahmed-ould-Hamza à Tafîlala. — Hamza lui succède, nelles . — Trêve . Son Mort de Sid frère Sid Kaddour-ould- et prend la direction des forces insurrection Nous avons dit, dans le chapitre précédent, que le colonel de Colomb, jaloux de venger le sang répandu dans la journée de Ben-Alhlhab, était rentré sur ses magasins de Géryville, le 17 mars, pour y refaire ses approvisionnements, el se remettre sans relard à la poursuite du maraboulh Sid Ahmed-ould-Hamza. Quatre colonnes devaient coopérer, d'une manière plus ou moins aclive, à ce mouvement offensif, celles de Géryville, de Laghouath, de Bou-Sâada el d'El-Hadjira. Trois jours avaient suffi au colonel de Colomb pour réunir ses goums et ses moyens de transport, sa colonne, et donner un peu de repos à qu'il avait reconstituée solidement dans la prévision d'une campagne de quelque durée. Alignée à quarante jours de vivres, ,500 et suivie d'un goum de 1 chevaux, la colonne mobile quittait Géryville le 21 mars, et prenait une direction sud-ouest. Le colonel de Colomb élait le 26 sur les puils d'En-Nâama, où le rejoignaient les goums des Hameïan-el-R'eraba. Apprenant, sur ce point, que les rebelles avaient quitté El-Benoud, et s'é taient retirés vers l'ouest, le colonel modifiait sa direction et se portait, par El-Megroun et Taousra, vers El-Mader, avec l'intention
323 de se rabattre ensuite sur le sud, et de mettre ainsi, entre sa co lonne el celle du lieutenant-colonel de Sonis, le marabouth Sid Ahmed-ould-Hamza et les contingents marokains qui avaient pris part à l'affaire de Ben-Aththab. Le 30 mars, les goums du colonel de Colomb surprenaient, par une marche rapide, les campements de Sid Ech-Chikh-ben- Elh-Thaïyeb, établis à El-Menaouaral, au nord de Figuig : douze douars, dont cinq des Oulad-Sidi-Brahim el sept des Oulad-Sidi- El-Hadj-Ahmed, tribus groupées habituellement autour du chef des Oulad Sidi-Ech-Chikh-el-R'eraba, composaient l'ensemble des populations réunies, à ce moment, sur ce point du territoire marokain. La tribu des Oulad-Sidi-Brahim fut razée avec d'autant plus de facilité que ses cavaliers n'étaient point encore rentrés de leur expédition de Ben-Aththab. Ceux des Oulad-Sidi-El-Hadj- Ahmed, revenus de la veille seulement dans leurs campements, ont opposé une vive résistance à nos goums des Harar et du Djebel-el-Eumour; mais leurs douars n'en ont pas moins été enlevés après un combat des plus acharnés. Toutes les lentes, avec le butin qu'elles contenaient, 1,200 chameaux et 3,000 mou tons, sont restés au pouvoir de nos cavaliers. Les deux tribus attaquées avaient perdu, en outre, dans cette affaire, 27 hommes, parmi lesquels on comptait des chefs de tentes importantes. Nos perles n'avaient été que de quatre cava liers lues, deux des Harar el deux du Djebel-el-Eumour. Le colonel de Colomb continuait son mouvement vers le sud par l'ouad El-Hallouf, où il espérait trouver la Zaouïa de Sid Ahmed-ould-Hamza et le gros de ses partisans; mais le jeune marabouth s'était hâté de se porter plus au sud et de se réfugier sous les murs de Figuig, Ksal, avec les Oulad-Zyad et les Ar'ouath- qui purent se disperser et échapper ainsi à notre atteinte. Divisés en trois groupes, ces rebelles se fractionnèrent dans l'ordre suivant : une partie suivit Sid Ahmed dans sa fuite; une autre se dirigea sur Figuig par une roule plus à l'ouest; enfin, la troisième prenait la direction de l'est et allait s'établir sur l'ouad El-R'arbi ; mais, menacé par la colonne de Laghouath (lieutenant-colonel de Sonis), qui, prête à combiner son action
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