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qualité tout à fait inférieure —
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la contrée où l'illustre Sidi
Ech-Chikh comptait de nombreux khoddam. Sid El-Hadj El-
Arbi fut donc désigné pour aller prendre, à Figuig, avec le titre
de khalifa du kaïd d'Oudjda, le commandement des populations
sahriennes de la frontière orientale du Marok, les Oulad-Djerir,
les Eumour et les Ahl-Figuig. Ce
les Beni-Guil, les Douï-Mnia,
nouveau chef s'engageait solennellement à maintenir dans
l'obéissance les tribus que son gouvernement mettait à sa main,
et à s'opposer à tout mouvement offensif sur noire territoire, qui
serait tenté par les rebelles établis dans l'étendue de son com
mandement.
L'effet de cetle mesure ne tardait pas à se faire sentir avanta
geusement : les Beni-Guil entrent en relations avec l'autorité
française;
l'Ouest;
ils veulent vivre en paix désormais avec nos tribus de
les rebelles viennent se grouper autour de Sid Ben-Eth-
Thaïyeb et de son neveu Sid Sliman-ben-Kaddour, et Sid
Ahmed-ould-Hamza ne compte bientôt plus autour de lui que
quelques douars des Ar'oualh-Ksal. Sid Sliman,
qui a com
pris que son heure d'entrer en scène était arrivée, nous fait ses
premières ouvertures de soumission.
Vers le 10 octobre, Sid El-Hadj
El-Arbi-ben-Ech-Chikh arri
vait à Figuig et prenait possession de son commandement; sans
plus tarder, il faisait appel aux sentiments d'union et de con
corde des populations marokaines dont l'administration et le
gouvernement lui ont été confiés, et il cherchait à les grouper au
tour de lui. Mais, nous regrettons de le dire,
son appel est peu
écouté, et ses tribus y répondent on ne peut plus froidement et
sans le moindre enthousiasme, bien que, pourtant, il s'efforce de
faire ressortir à leurs yeux les avantages qu'ils doivent retirer
de vivre en paix avec nous. A vrai dire,
ces amateurs convain
cus du bien d'aulrui n'y ont qu'un médiocre intérêt, puisque, il
faut bien le reconnaître, ils ne vivent que de rapine et de
pillage,
tence.
et que ce sont là à peu près leurs seuls moyens d'exis
Quant à nos fractions rebelles, Sid El-Hadj El-Arbi les engage
à se tenir en repos, et à se dispenser de toute agression sur les
tribus soumises de notre territoire. Toute tentative de désordre