Kuerr! M h,2é?ta,lt.le ministre de la - Bibliothèque de Toulouse

MERCREDI 8 AOUT 192*
Nouvelles Religieuses
r,rr SMNT DOMINUJUÊ. - lundi *
ffiTE ?hœar de l'égii-e Salnt-Exupèrç était
t.e r~,*nt déc< ri'. Au-dessus de l'autel,
S?bWa 0 o ï£7ûe Heurs lumineuses respi^û-
»' n-s un' °- l aai.ifique statue du fondateur
tfssat»ÏÏ>récr*uf» AUsfl le* offices on'-il*
d« ^ [ris comme aux vieux jours des fet*s
^hô-f* 6 *- cm i'Aïlise était pleine ; le choeur du
l ' préparé ses pltf* beaux fflWffifcl
p wire av , tntis exermés, avec Cette maëstri -i
% pfftnt tou» °**. (.iWtuiiiés le 'aient de sa
^V^^/
S /Jpa1hlque Smi Cachés ;
• d'akonmatmement, tenu av.>c
r."i. . '„ T.er-ninip «rtiitp
fhàrn"" ru,I ;'t «ûfeté par Mine Ucoflte, soute
%»W**fl ira"lu tait -ans 1M gêner. Le
p,&%-ra«d salua saint Dfuniniqu*.
% pie" l'ardeur de sa charité, sa
t B
c,nPère e . r r»nnêlle cVïle des célestes cohcr-
Srtr* ^°^./ T A P atnatle faite de confiance et
t «t *a pité M Prrvideuce du Bon Dieu
«m^T- me intime A W. h. eut lieu la
fit »« ^l/débrée par les RB PP. capucins.
6P cv.nbolisée par la .n
*i*-* y TZ saint D0 5 V ?(-«T» iai'euseinent ses restes glorieux
I" 1 5 v «?le\ éioffe du saint, un Paint très
A;> MB1 » clôturé cette magnifique cérémonie
^'Œ We» fes prévisions pessimistes, te»
"ï nM «ont imfticrtel*. la rage de nos enne
n'einvMu'ra pas-'eurs pacifique^ cohqi'.è^
S «i las cra-es présents ne pourront enlever
If mm de ndS c#t** qui disent un. mera
%$gimm aux ulitneux oui avaient si
cet** belle solennité. - Félix D...
. ——
La Saint-Fiacre
Un ancien délégué du comité de Î983, îkràÉ
COTimunwïite l'appel suivant, qu'il adresse, aux
jeûnas gens maraîchers de la ville de Tou-
lêusë.
< SejnWeraiit-il q?ue cette joyeuse fête de
SBint-Fiacre perde son entrain habituel.
« Jeunes gens, détrompez-VOus !
. Depuis eombien de temps existe-l-ell© T
On ne saurait trop se rappeler du début de
fstts vieille tradition, seul le grand suGcès an-
nuel noue reste en souvenir.
« Donc, comme autrefois, né manquons pas
d'organisation. Fraternisons tous, tant, d'amis,
Collègues du* nous sommes. N'ayons que
ce seul but, qu'une seule entente.
« En comptant sur ta bonné foi de tous, je
prie les jeûnes gens maraîchers de la ville de
T Miteuse d'assister a la réunion qui aura.lieu,
s-aioerd'hui mercredi, 6 août courant, à 81 h..
Café Èaiht-Roch, avenue dés Minime». Orga-
nisation définitive de la fet*. Nomination du
Qemué 1324.
Chez les Chasseurs
MM. les chasseurs faisant partie de la Fédé-
ration de la Haute-Garonne et du Sud-Ouest,
sont priés d'assister à la réunion générale,
prévue par les statuts, qui aura lieu le ven-
dredi, 8 août courant, à 20 h. 45, au siège
social, 3, place du Capitule (1er értage au fond
de la cour).
. Ordre du jour .— Compte rendu de là ges-
tion administrative pour 1923-1924.
D'autre part .aujourd'hui mercredi, à 9 h.
du soir, réunion minérale des membres de la
Usue des Chasse s des quartiers de Toulouse
e-aprte : Mareng-j, Matabiau, Bonnefoy, Ray
Wli Croix-Daurade et quartiers environnants,
M Café de l'Harmonie .avenue de Lyon.
Orclre du Jour. — Compte rendu at'inmistra-
W, renouvellement des cartes de 1923, admis-
sion de nouveaux adhérents. Présence tndis-
P*asable.
,
Toulou3e-Mmime«-Sport8. Jîlmânôlie dernier,
le T, M. S. taisait courir sa Jsurnée d'Athlètisiûe
Saiut-Dlzicr. tant attendu» de ses membres. A ces
épreuvês plus de 40 concurrents ont participé aux
diverses courses qui sont suiUes de plusieurs prix.
Voici le résultat de la Journée :
100 mètres : 1. Hetrnm ; 2. Charles Saùx. 900
mètres : Georges Escrlbe ; 8. Slvwrao. 400 mètres :
1. Boùrrel ; 3. Vedeau. 1.S0O mètre* . ». Bonrrel ;
2. Sieurac ; 3. Vedeau. 5.009 mèire» : t. Bourrai ;
2. Vedeau ; 3. Escrlbe. Saut en hauteur : 1. Ve-
deau ; 2. Escrlbe ; 3. Bourrel. Saut en longueur :
I. Vedeau, Marquet. Disques : 1. Éscîibe ; 2. ve-
deau ; 3. Maraval. Poids : 1. Alexandre ; i. Ber-
nard : 3. Hlppolyte Jarlter. Atnlète complet : ».
(îeorg«9 fiserlbe ; s. Vèdeatt.
nistributlon des prix aujourd'hui B. août ainsi
que l'êlc-Gtlon de la Commission de Rugby pour
la saison 19Si-25. Réunion de toils les membres à
21 heures, au siège ; présence Indispensable.
Sports Féminins, — Intime Sportive Toulou-
»ain»i — Aujourd'hui à 19 heuïes, réunion géné-
rale ; décisions à prendre corwernanT. l'élection
du Bureau.
AVIS ET CONVOCATIONS
La Ï Fratofnêlle 8ee Minimes à Informe ses
sdhéreùts et les camai-ades mutilfe des Associa-
tions que, ftanis sa réuflioô du 2 août, le conseil
d'administration a âéoidé de s'abstenir a l'o«éa«
.HOU du CoutLies régional du 1S août.
Cette attitude est ainsi réglée en ralsaa de la
non participation de la Fédération dêpartetnen-
tale et des sections groupées dans le sein de
l'Union Fédérale. L« coosell, regrettant ces dé-
tections, souhaite néanmoins que le congrès ne
soit pas sans eHet peia* les Intérêts sacrés qui y
feront détendus.
Chez les Cheminots retraités, ~ La Fédération
nationale des retraités dss enemins de fer (groupe
de Toulouse) lntortne ses adhérents que le nou-
veau statut concernant les facilités de circulation
est entré en vigueur.
Elle leur rappelle qu'étant donné l'uniformité de
càttê mesure sur touS les réseaux ilâ ont la facul-
té sans un délai de trois mois pour le réseau de
ieuf résidence actuelle.
Syndicat du Personnel Municipal. — Réunion
générale vendredi s août a SI Ueures.
Artlstlc Toulousain — Ce soir réunion générale :
nouveau bureau ; prochain concert.
L'Etoile d'Orient. ~ Réunion du Conseil d'admi-
nistration demain jeudi café Dupuy place Dupuy,
a 21 heures.
Fête du quartier Maubeo (Lardenne). — Réunion
des jeunes gens et hommes mariés, ce soir a
0 heures, salle Dubois.
Trouvailles. — Réclamer : à M. Badia, place
Intérieure Salnt-Cyprlèn 14, un sac à tûaln conte-
nant une petite somme et divers objets -, à M
Jongla, pension Fênelon A Pamiers, un stylo -, à
M. Dupuy, rue de Cugnaux 35 plusieurs agneaux;
à M. Arnillastre, rue Comminges allée St-Agne,
une pompe de bicyclette -, au bureau des épaves
un sac à main vide ; à l'administration des Tram-
ways, un sac & main de fillette, un gant, deux
paires de gants, une écharpe, un col fourrure,
Une ombrelle, un toUet. cinq parapluies, une
ombrelle.
Caisse de Crédit Municipal
ta inereredi "20 août 1984, à 13 h. 30, vante,
Y 'les Lois, 29 des nantissements du mois
d8 ;«m 1923 et antérieurs.
MJ borne doivent être réclamés avant l'ex-
piration de 3 ans de la date des reconnais-
•WçeB.
si,», Caii36 d« Crédit Municipal reçoit des
yPws de fonds productifs d'intérêt, savoir :
Ptçt&eftt» à 1 aïi, 5 * %; a 6 mois, 5 %; à 3
SÏT' * * \. 611 comote-courant remboursa-
'iÛpo-i
C(n iùiax 4cmt neU ^ toua
r ans
UME IVftËSSE TAPAGÈIES6
tit*£ ^ï 1 ' & 8 h. 43, k nommé Stmos Péitral-
îr. ig* de 48 ans, ajusteur mécanicien, su-
v iwae, demeui-ant rue du Rempart-Saint-
tiÏÏ^ 6 ', 6e trouvait a l'Epargne qui est si-
?î'p.Jï Vari Sl(> des rues du Moulin-Bayard
dn^r^r**» **» état d'ivresse. Il occasionnai:
lui * : ' an |?a!' !î parce que le patron refusait de
ce * n ' r , a boire. Après avoir été expulsé
IW^l ê i al) lissemeut, non sans difficulté, par
iï! ^ du ^osqfue-vigte d,e la place Beifort,
il V* Urt>. jé a la geOle â la disposition de
«ointniasaire de police du 4" arrondi*'*-
De Jolis Meubles
solides x bien faits
SAUBESTRE-FOURCADE
39, Rue des Paradaux, 39
TOULOUSE
Depuis un demi-siècle
f abrication sérieuse et prix imbattables
SAUBESTRE ENTBÊE
«iBRlcirn LIBRE
a Ca2êres-sur-Garoûne R. C T. 961 B.
Dar,s le DêpaFten)ej)t
Circuit autûmCblle. — Ciroult oyolUte, — L»
ayiidicat d'initiative d* Saint-Gaudehs et. dd
Conunin?es pouirsuit i* série de ses inaïuies-
tations avec une activité Inlassable. Apres
le concours foire, la Kermesse et Je c h ail* ni*
K. Cazassus, Voici le circuit du Coimningcô
automobile* et motocyclettes qui aura lien
le 16 août. Les engagements s'élèvent deja
au «niftre de ssi ; parmi les marques repré-
sentées, nous aurons un lot important de QM-
drilletfes Peugeot, Math la, des Amilcar, d««
g il. G., des Saxx, des fipe.chal, etc., ««•
C'est 1© succès du ajaatirw brUJwmnent a*»*
ré. Déjà ïc Loho des Spoits » a consacre
article à cette manifesiatlon, nul doute au»
la grande presse na continue le mouvement
commencé. „ ,
1^ syndicat d'mitlatlve aura ainsi atteint
sion bat qui set d'attirer l'attentiqû sur M*
beautés touristiques du Conmiinses
D'autr* part, on annonce pour le lundi 1er
É*ptembre, deuxième jour dé la fêté locale,
un très important circuit cyclist» d'environ
SQO Kilomètres pour la première catégorie, S«J
kilomètres pour la deuxième catégorie ta
somme des prix & répartir s'élèvera à 8.000
francs eh espèces ; de nombreux prix e«
nature i montres, Ghronometres, maillots et
divers articles de sport cycliste sont offerts
par les grandes marques de cycles, toute la
jeunesse locale et régionale répond avec en-
thousiasme à l'appel dos organisateurs ; les
listes de souscriptions plàeées dans les divers
établissements de la ville sont rapidement
couvertes te qui est la meilleure preuve du
prochain succès de cette manifestation.
LliCHON. — Chronique Mu»ioale. — Le con-
cert classique de la première soirée d'août a
attesté, par lê nombre des auditeurs et des ap.
plaudissements, l'intérêt toujours croissant
que pôrtè à ce genre de manifestation artisti-
que la clientèle de la Heine des Pyrénées.
11 a débuté sur une chaleureuse ovation au
chef d'orchestre : M. Louis Cahuïac. Manifes-
tation de sympathie à l'égard de celui dont le
nom a été étroitement lié aux progrès artis-
tiques du Casino depuis la guerre; admiration
pour la direction sûre et enflammée de l'or
chestre.
L'auditoire a souvent applaudi les musi-
ciens, notamment M Jean Barrau, trompetiste
et le 1er violoncelliste, M. Michel Navarra,
soliste des concerts Colonne, au style d'une
sobriété charmeuse, d'une séduisante sonorité.
Tout d'abord, l'ouverture d' t Obéron », de
Weber (un chef-d'œuvre de l'école romanti-
que) a charmé les auditeurs par la vaporeuse
féérie des thèmes suaves et pénétrants, aux
habiles constrastes.
Aussi purs mais plus émofionhants, aussi
éthérés et plus humains, l'Adagletito et le Mt-
nuetto de Y « Artésienne • ont permis à l'au-
ditoire de reprendre conscience du génie de
sa race.
« BiSèt, a écrit avec Juste raison Nietzsche
a découvert une terre nouvelle, lé Midi de la
musique. » Sa musique est en harmonie avec
notre soleil pyrénéen. La Suite d'orchestre de
V t Arlésietthe », notamment, est diebe de fi
gttrer .sur lé programme d'un concert classi-
que Elle est toujours si pittoresque, si déli-
cieuse Ou poignante l II est regrettable que le
drame nrofondémFnt français, humain, de
Daudet-Bizet, ne figure pas au répertoire ac-
tuel du théâtre du CaSino.
Après ces deux morceaux, l'impression de
Charpentier « Sur les rîmes d'Italie » a paru
un peu pale dans sa fraîcheur (affaire de
composition êf de place). La première partie
du concert s'ést terminée avec le prélude de
Tristan et Yseult » et la a Mort d'Yseult ».
Il est de tradition de les enchaîner ; que le
sens musical accepte cette succession, conve-
nons-en, mais & force de vouloir sacrifier au
dieu Wagner, on finit par le sacrifier. Quoi-
qu'effeetlvernent la Voix humaine ne soit dans
le drame wâgnérien qu'Un instrument princi-
pal dé soft inimitable orchestration, une mort
d'Yseult sans YseUlt (incamée par une artis-
te) cesse d'être émouvante, cesse même d'être
une mort, pour le publie peu averti. Surtout
lorsque le programme ne contient pâs de no-
tice explicative comment peut-Il comprendre
que « par-delà les tristes harmonies du thème
de la mort exprimé à l'orchestre et auquel se
mêlent les motifs du Destn et du Désir, le
thème de l'Amour victorieux plane radieux
et s'élève dans un immense crescendo, tandis
qu'expife la plainte du Désir » î La musique
de ces pièces ne produit son plein effet qu'au
théâtre, réalisant le désir du maître qui la
Voulait entièrement unie au poème et à tout
le Spectacle.
Sur le prélude de < Fervaal » s'est ouverte la
seconde partie du concert, l'œuvre d'un noble
lyrisme, da l'ancien élève de César Frank :
M. Vincent d'Indy, actuellement le composi-
teur le plus en vue de l'école française par
sa haute (personnalité d'artiste, par son admi-
rable science musicale, et par ses profondes
doctrines esthétiques.
Une après-midi chaude et lumineuse, un
jardin âfi végétation exotique, Fervaa] dor-
mant à l'Ombre d'un olivier, ont été évoqués
par ce Prélude. Pour la première fois apparaît
le motif d'amour ; le violon doublé de l'alto
s'esquisse timidement, t'exalte un instant,
grandit au quatuor, s'atténue bientôt, s'effa-
ce et disparaît. Fervaal fait un mouvement
comme en rêve, puis son sommeil redevient
calme...
Après un des chef-d' œuvres de Beethoven ':
l'Ahdante de la 5* Symphonie, pour arracher
l'auditoire aux rêveries des « parents de l'en-
fant prodigue > (Wormser), et de « La Troyen-
ne regrettant sa patrie » (Massenet ), il n'a
pas fallu moins que la « Marche héroïque », de
Saint-Saëns. — Henry d'ABCILIXOX
A VENDRE, pour cause de départ : maga-
sin de bonneterie, confection, situé quartier
très fréquenté ; 4 pièces, loyer S00 fr. avec
bail. Ecrire : M. î 14. bureau du journal.
ACCIDENT 06 VOITURE
tà&em^ 1 '* 1 '" ù 17 heures, M. Roger Soulier,
te»
w rue Fontalne-Lestang. conduisait
SWie 6 " 1 attelée à une jardinière sur la-
iW11' également pris place le nommé
tr:.-.Ir lf,,,, ai 'ati. demeurant même adresse. Au
!Tv, °" la voiture passait avenue de MM-
»V4t 1J laUer ' r ^n eimetiène, la aous-ventrière
«nh-^nipue. Le cheval ayant pris peur s'est
*E R'„ f 1 *at parti à fond de train, mais
"toi dft: K r avftnt la place du Fer-à-Cheval,
_^ r *n«ards s'étant brisé. M. Samaran,
a>yri d» lu u sauter de la voiture, a reçu un
6wès «v 6 ?^ ^u cheval au pied gauche.
P&py « "» reçu des soins a la pharmacie
• 1 11 a pu regagner son domicile.
, FEU DS CHEMINEE
s'est rt^i 12 h(?ure«. un feu de ohemi-
ï ar Mn\a i? , aré dUjni l'appartement occupé
^Bt«r» ii alai1cl - route d» Balma, 28. Les
„ f!< îus '„ ' mm édiatement prévenus se sont
fi^luueii , ¥ ux 01,1 4'eint 1* f«« avec
'*«ek r*,; , 1 '* (, ' »
Laiuw : tendance, «dîne-. ?oat, ;r>3ii . sep-.ejubre,
t-'W ; ectol>ro. novembre. t&W ; décwubre Junvlu',
twa ; in reste lncot*.
MARCHE DES VINS
Londres, 6 août.
Il s'est produit, hier, à la Chambre des Corn-
m-unes, une ttmiVt&uaù de H. Llovd ''.«orge,
"ul coïncid* avec l'arrivée des Allemands" i
ondws.
LA OOliPÉREUCE ET LË PLAN DAWES
M. Lloyd George commença par déciaief
qu'il était certain que tous les membres de
l'Assemblée se rendaient bien compte que ia
conférence- n'était pas terminée et que persoh-
ne ne devait dire quoi que ce soit susceptible
d'embarrasser M. Macdonald dans s^s délica-
tes négociations.
t Je parlerai, clit-iL, dans ce que je pourrais
appeler un esprit, de réininiscente sympathie.
Tout d'abord, tna première impression en
quittant le premier ministre a été que ï'ac-
cewd qui étal; intervenu était des plus minu-
tieux et des plus compliqués. Les recoThman-
dations du plan Dawes, elles-mêmes très mi-
nutieuses, et les rapports des comités ont évi-
demment superposé a ce plan un certain nom-
bre d'actions compliquées et de sativegairde
qu'il serait très difficile de mettre en pratique.
L'ÉVACUATION DE LA RUHR
« Notre opinion à noUs est que l'occupation
de la Ruhr est illégale et le plan Dawes â
évité d'exprimer une opinion à ce sujet. Jè
parle en ce moment de la question aii point
die vue militaire, car le plan des experts A
fait connaître son avis sur l'évacuation civile
et économique de cette région. M. Poincaré,
lorsque l'occupation fuit décidée, fit connaître
clairement que les troupes franco-belges se
rendaient danj 'a Ruhr uniquement pour pro-
téger 14 population civile ; donc, à partir du
moment de l'évacuation éconrnlque, li n'y aû-
rati plus aucun prétexte pour motiver la pré-
sence de troupes dans la Ruhr.
« F.n ce qui concerne l'évacuation de la zone
de Cologne, notre action se termine, si je suis
bien informé, le 10 janvier prochain et dans
ces conditions si nous évacuons la zone de
Cologne est-il bien entendu qu'aucune autre
puissance n'enverra des troupes dans cette ré-
gion î
LA QUESTION DES MANQUEMENTS
t Voici maintenant un second peint sur le-
quel je voudrais quelques éclaircissements
Le rapport Dawes est un compromis, mais il
ne faut pas en déduire qu'il feoit final et c'est
pourquoi la question des manquements est
d'une grosse importance. Je voudrais sa-
voir pourquoi on s'est écarté du traité dé Ver-
sailles en laissant de côté le mot « volontai-
rement » qui fut cependant inséré dans le
texte du traité à la demande de la délégation
britannique ; cette dernière avait proposé
alors que les sanctions ne soient appliquées à
l'Allemagne que dans le ©as de défaut volon-
taire et que cette question de défaut volon-
taire soit soumise en temps utile à la C.D.R
à laquelle l'Allemagne aurait le droit d'en ap
péler. C'était, d'autre part, à la- C.D.R. de
décider la capacité de paiment de TAliema
ghe. »
UM£ ATTAQUE CONTRE LA C. D, R.
Poursuivant son discours, M. Lîovd Georg
attaqua avec violence la C.D.R. et déclara
que le premier ministre n'avait pas parlé en
termes assez énergiques lorsqu'il avait dit
Que la. C.D.R. avait perdu la confiance du
mande.
RÉPONSE DE M. MACDONALD
M. Macdonald monta, ensuite â la tribune
pour répondre « M. Lloyd George
11 dié.ciara qu'en sa qualité de président de
la Conféi-ancs iteraiiiée. U a à exercer à cha-
que séance la plus, grande vigilance pour em-
pêcher le débat dé s'égarer.
« La Conférence a pour unique objet de re-
chercher '.es moynes de mettre à exécution
le rapport Dawes. Ce rapport n'est pas par-
fait, mais nous ls prenons en bloc avec toutes
ses défectuosités. Si l'on Voulait én discuter
chaque détail sujet a controverse, la Confé-
rence durerait plusieurs années
« Demain ,nous pourrons, je l'espère, arriver
à un travail continu, e tarant la fin de la se-
maine, je pense, nous peurrons voir exacte-
ment quelles sont les perspectives de la Con-
férence..
« Autant qu'il pourrait être question de l'éva-
cuation économique de la Ruhr, le protocole
très minutieux a été dressé par les experts qui
connaissent la situation de la Ruhr et celle
d-c l'Allemagne
« La Conférence a adopté ce protocole.
« La Fronce a accepté le rapport Dawes.
Elle a accepté ce nouvel organisme, et ses
nouvelles méthodes pour l'obtention des ré-
parations.
« Je nie pense pas qu'il serait sage pour le
gouvernement de mêler la question de notre
occupation de la zone de Cologne à oeUe 'de
la Ruhr.
« Il semait peu saige que nous discutions
certains sujets traités a la Conférence et de
donner des garanties sur ceci ou sur cela.
« Le problème des réparations n'eat pas
dans la question : combien un pays peut-il
payer ? Mais la question est : da quelle façon
ce pays peut-il payer t
» La forme du paiement fixe la capacité
da paiement.
« La troisième question était : c-oihbieu un
pays qui doit recevoir des paiements peut-il
en absorber sans déswdre économique ? Lors-
que l'Allemagne aura rétalbli son change,
dans quelque forme que ce soit et sous le>s
contrôles divers du nappe** Dawes, ce eea-a
là le bout de nos obli gâtions. Ce sena dans
un réservoir central que noue paturons tirer.
« J'espère qu'avant longtemps nous aurons
un orgaoism» d'arbitrage de créé qui déci-
dera des points contestés du nraité âi* .Ver-
sailles. »
MM. HERRIOT ET CLÊMENTEL
DINENT AUX COMMUNES
Londres, 15 août
MM. Herriot et démentiel ont dîné hier soir
au restaurant de la Chambre des communes,
en compagnie de M. Macdonald, de pftv
sieurs ministres britanniques et