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systèmes d’attache <strong>des</strong> éléments qu’on<br />
se prépare à installer sur la plate-forme<br />
japonaise. Pour y arriver, elle devra manipuler<br />
quatre bras robotiques différents.<br />
Il s’agit de la dernière mission prévue<br />
pour la construction <strong>du</strong> laboratoire Kibo<br />
(espoir, en japonais). Une fois ce labo<br />
complété, l’équipe de Julie reviendra sur<br />
Terre pendant que se dérouleront les<br />
expériences dans l’espace. Kibo permettra<br />
de répondre à <strong>des</strong> questions concernant la<br />
microgravité, la biologie, l’aéronomie et les<br />
matériaux. Une fois la plate-forme externe<br />
— en partie pressurisée— installée, les<br />
expériences qui y auront lieu seront exposées<br />
au vide de l’espace. « En biologie, par<br />
exemple, certains phénomènes humains<br />
sont mieux compris placés dans un environnement<br />
sans gravité, note l’astronaute.<br />
Mais, comme tout le monde, je devrai<br />
me documenter sur les expériences qui<br />
doivent être réalisées. Moi, je vais installer<br />
la plate-forme. C’est tout ! »<br />
C’est tout. On reconnaît dans ces<br />
deux petits mots toute la sobriété de Julie<br />
Payette qui, avec humour, affi rme faire<br />
partie de la gang de la construction !<br />
« Concrètement, cela signifi e<br />
qu’à un certain moment, je serai dans<br />
la navette à manœuvrer le Canadarm,<br />
le fameux bras canadien, et cinq minutes<br />
i m a g i n e / p r i n t e m p s 2 0 0 9<br />
plus tard, je serai dans le mo<strong>du</strong>le japonais,<br />
en train de manipuler le système<br />
d’attaches <strong>du</strong> mo<strong>du</strong>le. Je me retrouverai<br />
alors avec le centre de contrôle <strong>du</strong> Japon,<br />
alors que cinq minutes plus tôt, j’aurai<br />
été avec le centre de Houston à discuter<br />
robotique ! Ce n’est pas une mission où<br />
l’on va s’ennuyer ! »<br />
« Pour une ingénieure, c’est un<br />
défi extraordinaire », ajoute Julie Payette.<br />
C’est que la philosophie de conception<br />
et de manipulation diffère d’un bras à<br />
l’autre. « Une partie <strong>du</strong> mo<strong>du</strong>le a été faite<br />
au Japon et une autre en Russie, explique<br />
l’astronaute. Les pièces ont donc <strong>des</strong> comportements<br />
différents. Le bras japonais<br />
fonctionne très différemment de la perche<br />
d’extension qui sert aux inspections de<br />
notre couverture thermique – la seule<br />
façon de s’assurer qu’il n’y a pas de<br />
brèche. Le secret, c’est de répéter nos ><br />
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