Prairies traditionnelles d'ardenne - Portail de l'Agriculture wallonne
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• la prairie <strong>de</strong> fauche montagnar<strong>de</strong> située à<br />
une altitu<strong>de</strong> supérieure à 550 m,<br />
• la prairie <strong>de</strong> fauche sub-montagnar<strong>de</strong> située<br />
entre 300 et 550 m d’altitu<strong>de</strong> ;<br />
– au fond <strong>de</strong> la vallée se trouvaient les prairies<br />
alluviales* humi<strong>de</strong>s, influencées par les crues <strong>de</strong><br />
la rivière ainsi que parfois par les eaux d’abissage qui<br />
apportaient <strong>de</strong>s éléments fertilisants. Elles étaient fauchées<br />
et le regain* était éventuellement pâturé.<br />
De nos jours, ces quatre types <strong>de</strong> prairies <strong>traditionnelles</strong><br />
constituent <strong>de</strong> véritables écrins <strong>de</strong> biodiversité*. En<br />
Ar<strong>de</strong>nne, ces milieux exceptionnels s’observent aussi en<br />
<strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s vallées, c’est-à-dire sur <strong>de</strong>s plateaux ou <strong>de</strong>s<br />
versants peu pentus. Ces milieux sont cependant plus<br />
récents et sont issus <strong>de</strong> prairies artificielles semées et<br />
fertilisées. Grâce au manque <strong>de</strong> « bon entretien agronomique<br />
», elles ont évolué naturellement vers <strong>de</strong>s prairies<br />
à flore plus diversifiée, assez semblables à celle <strong>de</strong>s prairies<br />
anciennement abissées.<br />
Dans la suite <strong>de</strong> ce chapitre, la physionomie générale<br />
<strong>de</strong>s quatre types <strong>de</strong> prairies <strong>traditionnelles</strong> ainsi que<br />
quelques plantes caractéristiques <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong> ces<br />
milieux sont présentées, souvent avec leur usage traditionnel.<br />
En effet, l’homme a nommé les plantes qui l’intéressaient,<br />
qui lui étaient utiles ou qui le frappaient par leur<br />
aspect particulier. Avant qu’il ne cultive <strong>de</strong>s plantes pour<br />
son alimentation, il consommait celles qui poussaient<br />
naturellement dans son environnement. Ce principe n’a<br />
pas changé du jour au len<strong>de</strong>main : plantes sauvages et<br />
cultivées ont longtemps participé à notre alimentation<br />
<strong>de</strong> manière complémentaire. Aujourd’hui encore, même<br />
si elles ne sont plus nécessaires à notre équilibre<br />
alimentaire, certaines plantes sauvages arrivent dans<br />
nos assiettes pour varier le menu et marquer les saisons<br />
( fraises sauvages, orties en soupe, pissenlits en sala<strong>de</strong>,<br />
mûres, … ).<br />
AGRINATURE N° 2 I <strong>Prairies</strong> <strong>traditionnelles</strong> d’Ar<strong>de</strong>nne