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Evénement
d'électricité en vue de renforcer la
fiabilité et la sécurité de son fonctionnement
et d'augmenter les
échanges tant avec les pays voisins
du continent africain qu'avec ceux
de la rive nord de la Méditerranée.
Pour sa part, le P-DG du
Groupe Sonelgaz, M. Noureddine
Boutarfa, a affirmé que l'Algérie est
en mesure d'«exporter de l'électricité
vers l'Europe», ajoutant que le
«programme algérien d'interconnexion
de l'électricité est ambitieux»,
que plusieurs projets ont
été réalisés jusque-là, alors que
d'autres sont en cours de réalisation
ou à l'étude. Au sujet de l'interconnexion
intermaghrébine,
M. Boutarfa a indiqué que «le
marché maghrébin sera renforcé
par de nouveaux projets». Un
projet , celui de l’artère Est-Ouest
n° 6 - Mars 2007
de 400 KV, qui permettra l’interconnexion
entre l’Algérie et le
Maroc, d’une part, et d’autre part
entre l’Algérie et la Tunisie. Un
autre projet est actuellement à
l’étude, qui consiste dans la réalisation
d’un câble sous-marin
reliant directement l’Algérie à
l’Espagne.
Ces projets seront renforcés
par plusieurs autres reliant
l'Algérie aux cinq pays du
Maghreb. L'entrée en service du
projet de Hadjret Ennouss qui desservira
l'est et l'ouest du pays,
prévue en 2008, permettra, elle,
«une interconnexion intermaghrébine
encore plus dense», a affirmé
Le Comelec a été créé par l'UMA en 1989. Cependant, les échanges
entre les entreprises remontent aux années cinquante. Le
fonctionnement des premières interconnexions a permis aux
trois entreprises partenaires (Algérie, Maroc et Tunisie) une
meilleure sûreté de fonctionnement du réseau et une réduction
sensible d'exploitation bien que le volume des échanges soit très
minime. Ces échanges ont surtout permis aux pays du Maghreb
de développer des relations étroites de travail et de coopération.
Le Comelec réunit, au titre d'un accord préliminaire entre les
sociétés d'électricité et de gaz, les trois pays du Maghreb. Son
élargissement à la Libye et à la Mauritanie, deux pays qui rejoignent
l'Algérie, le Maroc et la Tunisie, s'est effectué en vertu du
traité de Marrakech qui a consacré l'institutionnalisation de
l'UMA. Le Comelec regroupe les entreprises maghrébines :
Sonelgaz (Algérie), Steg (Tunisie), l'ONE (Maroc), Somelec
(Mauritanie) et Gecol (Libye). Il s'intéresse aux questions du
développement du secteur de l'électricité dans la sous-région
maghrébine et se donne un objectif central, à savoir la promotion
des réseaux d'échange régulier des informations entre ses membres,
la coordination des programmes de formation professionnelle,
la prise en charge du suivi de l'interconnexion des réseaux
et le développement de l'intégration industrielle des pays
maghrébins
le P-DG de Sonelgaz. Cet ensemble
de projets devrait permettre à
l'Algérie d'exporter de l'électricité
vers l'ensemble des pays de l'Union
maghrébine, ce qui nécessitera,
bien sûr, d'importants investissements.
M. Noureddine Boutarfa a,
à ce dernier titre, tenu à souligner
que tous les pays maghrébins font
face à des programmes «d'investissements
importants» avec, en
perspective, l'émergence de marchés
maghrébin et euro-méditerranéen
pour lesquels les projets
d'interconnexion des réseaux électriques
«sont en partie en cours de
réalisation». Et l'intervenant d'estimer,
en outre, que le thème choisi
pour cette troisième conférence du
Comelec met en évidence l'«enjeu
capital et stratégique» pour les
compagnies d'électricité, dans la
mesure où les pouvoirs publics et
les sociétés d'électricité ont la
«lourde responsabilité», en compagnie
d'autres acteurs, de satisfaire
le marché national et de
promouvoir l'amélioration de la
qualité du service public