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Evénement
Cette place et ce rôle, de
plus en plus importants,
de notre pays
sur la scène énergétique
mondiale, à l'interne comme à
l'international, le premier responsable
du secteur de l'énergie et des
mines, M. Chakib Khelil, n'a pas
manqué d'en évoquer les étapes et
les enjeux, dans son discours inaugural
à la cérémonie d'ouverture de
la SEA3. Dans ce contexte de
mutations majeures, cet évènement
prend une dimension internationale
alors que sa notoriété, à
l'aune de la qualité de la participation
et des intervenants, est bel et
bien établie. A ce titre, M. Chakib
Khelil a mis en exergue la diversité
et la richesse de cette manifestation
qui «nous donne l'opportunité
de rassembler, en un même lieu
et au même moment, trois
événements interdépendants : les
Septièmes journées scientifiques
et techniques, la Troisième
Exposition internationale sur le
pétrole et le gaz, et la Cinquième
Conférence stratégique internationale
sur les opportunités d'investissement
dans le secteur de
l'énergie et des mines en Algérie».
Le ministre de l'Energie et des
Mines a également attiré l'attention
sur le fait que la SEA a vocation
de consolider et de renforcer
les liens qu'entretiennent les
Groupes Sonatrach et Sonelgaz
avec leurs partenaires étrangers.
Une manière, pour l'orateur, de
signifier que les nouvelles dispositions
législatives qui régulent
le fonctionnement du secteur
n'entravent en rien les élans d'ouverture
de l'Algérie à l'économie
de marché. Bien au contraire, «si
la construction d'une industrie
pétrolière a constitué, dans le
n° 6 - Mars 2007
passé, un défi pour notre pays,
l'heure est à la compétitivité dans
un environnement de plus en plus
exigeant en termes de qualité et de
prix», devait préciser M. Khelil.
La Conférence stratégique
internationale-CSI5
La cérémonie d'ouverture de la
CSI5 a été l'espace de deux interventions
de qualité qui ont permis
d'énoncer, des deux côtés de la
Méditerranée, les enjeux d'un partenariat
stratégique entre l'Algérie
et l'Europe. M. Chakib Khelil
comme M. Andris Pielbags,
Commissaire européen à l'énergie,
ont passé en revue les raisons
respectives qui plaident, d'une
part, pour l'investissement dans le
secteur de l'énergie et des mines et
en Algérie, et qui rendent, d'autre
part, nécessaire et mutuellement
profitable un partenariat stratégique
entre notre pays et l'Union
européenne. C'est dans cette perspective
que le ministre de l'Energie
et des Mines a tenu à préciser que
«le partenariat alliant l'investissement
national aux investissements
directs étrangers (IDE) est un
facteur déterminant de notre stratégie
de croissance qui commence
déjà à porter ses fruits en matière
d'investissements productifs en
particulier». M. Pielbags, pour sa
part, a abondé dans le sens d'une
mise en exergue des opportunités
présentes et futures qui justifient
et donnent toute sa raison d'être à
un partenariat énergétique stratégique
entre l'UE et l'Algérie. Pour le
Commissaire européen à l'énergie,
«il existe un énorme potentiel pour
le développement des relations
énergétiques entre l'UE en tant que
plus grand marché mondial intégré
de l'énergie et l'Algérie en tant que
l'un des plus grands producteurs
d'énergie». Le même intervenant,
comme pour faire écho à son
homologue algérien, n'a pas
manqué de noter qu'«il y a un
besoin en investissement dans ce
pays, dans les années à venir, pour
augmenter la capacité de production
et d'exportation des hydrocarbures
et pour promouvoir les infrastructures
de transport d'énergie. Il y a
également de grandes possibilités
d'investissements dans les sources
d'énergie renouvelable et d'amélioration
de l'efficacité de production
et d'utilisation de l'énergie».
Les deux interventions ayant
eu le mérite d'aborder à la fois les
grands projets en cours, les atouts
et les opportunités ainsi que les
attentes et les perceptions des uns
et des autres, cela ne pouvait que
mieux enrichir les débats autour
des sessions du programme de la
CSI5.
Une plate-forme de réflexion
Il s'agissait, pour les animateurs
des six sessions inscrites au programme
de la CSI5, autant que
pour les participants, de poser les
bonnes questions en relation avec
les enjeux qui les sous-tendent,
d'entrevoir les perspectives d'action
et d'application à la lumière
des mutations qui se sont produites
et celles qui restent à dérouler dans
le cadre du processus déjà défini.
L'activité de régulation dans le
secteur en tant que nouveauté en
Algérie était à l'ordre du jour de la
Session une. A ce titre, les explications
des experts ont porté sur le
démarrage effectif des activités des
agences de régulation, à l'instar de
la CREG, d'Alnaft et de l'ARH, des