debatS et oRientationS PouR la filiale SPe - Sonelgaz

S O M M A I R E
N u m é r o
Août 2006
MENSUEL publié par le Secrétariat Général - Structure Communication
02 Bd Krim Belkacem Alger Tél.021 72 31 00 Poste. 2442 Fax. 021 72 31 61
RencontRe du Pdg du gRouPe Sonelgaz avec leS cadReS
de Sonelgaz PRoduction d’electRicité
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
Revue du cahier des charges relatif à la construction d’une centrale...P19
www.sonelgaz.dz
debatS et oRientationS PouR la filiale SPe
Les regroupements qu’a animé M.Noureddine Boutarfa à Oran Alger et Skikda, respectivement les
16, 18 et 22 Juillet 2006 ont constitué une occasion pour relancer le débat et la concertation autour
de problématiques importantes auxquelles est confrontée SPE. C’est donc un large spectre de sujets
qui a été rapporté par les responsables des unités de production et qui a permis à Mr Boutarfa de
partager avec l’encadrement de SPE des analyses au plan stratégique mais aussi et surtout des voies
de travail pour la prise en charge des problèmes soulevés ainsi que les démarches à privilégier, tout
en mettant en relief la place hautement stratégique de SPE dans le Groupe Sonelgaz.
Ces trois rencontres tenues à l’Ouest,
Centre et Est du pays, ont été donc
mises à profit pour présenter les bilans
d’activités 2005 des centrales de
production d’électricité ainsi que les
objectifs prévus pour l’année 2006.
Ces exposés ont permis de disposer
d’un point de situation relativement
clair et exhaustif sur l’état du parc de
production et de mesurer son niveau
de performance en termes de capacité
et de disponibilité.
Un zoom particulier a été opéré sur
les dysfonctionnements existants sur
le terrain.
Le débat qui s’en est suivi avait trait
à nombre d’aspects : l’efficacité des
politiques et des programmes de
maintenance des unités de production,
le rôle et les responsabilités des
équipes de direction de centrales, les
Résultats annuels 2005 / Conférence de Presse du 06 juin 2006 ...P4-5
Tournée d’information du PDG de Sonelgaz au niveau des
Entreprises Travaux ...P6-7
Organisation / L’Engineering en pôle stratégique...P8-9
Programme de développement électricité et gaz P10-11
Organisation de la SIE... P12
Prime d’encouragement au titre de l’exercice 2005...P13-14-15
Installation de quatre commissions paritaires...P16-17
Décentralisation et mise en place progressive d’antennes CNAS...P18
Regroupement d’Alger
moyens techniques, les contrats
O&M, la formation, l’amélioration
des conditions de vie du personnel
gérant les centrales éloignées, le
système de rémunération et de motivation…etc.
Face à une demande de plus en plus
croissante et une clientèle de plus
en plus exigeante : « Nous sommes
fortement interpellés et nous devons
agir pour assurer la continuité et
la sécurité d’alimentation.», soulignera
M.Boutarfa lors de chaque
rencontre.
A ce propos, il fera noter que les
capacités réellement utilisées ne sont
pas celles qui relèvent des puissances
nominales installées. En effet, des
incidents répétitifs sont relevés, affectant
considérablement le système
électrique et perturbant l’équilibre
entre l’offre et la demande.
Lancement du projet Opérateur marché ...P20
Coupe Qualité et Sécurité pour l’année 2005...P21-22
Formation des Administrateurs des filiales du Groupe...P23
Conférence sur l’énergie et le développement durable...P24-25
Exposition / portes ouvertes sur l’énergie et l’environnement...P26
Partenariat / joint-venture GE, Sonelgaz et Sonatrach...P27
Rencontre Creg/opérateurs...P27-28
Journée d’information sur les agences et autorités de régulation...P29-30
Opération « Eboueurs de la mer »...P31
Sonelgaz offre des vacances aux enfants nécessiteux...P31

Concernant la disponibilité du parc
de production, M.Boutarfa ajoutera
: « Il est capital de prévoir et
de mener à temps les opérations de
maintenance de nos centrales. Aussi
lourdes soient-elles, ces dernières
doivent être programmées et menées
au moment opportun. Appliquons
les principes économiques sans état
d’âme ! ».
Le Pdg du Groupe saisira également
l’occasion de ces rencontres pour
annoncer que l’option de déclassement
de certaines centrales qui ont
atteint les limites de durée de vie
est désormais retenue. En effet, la
réhabilitation de ce genre d’unité
coûterait à l’entreprise des sommes
colossales, lesquelles devraient être
investies dans la construction de
nouvelles entités. C’est le cas de
la centrale d’Alger Port qui ne sera
plus fonctionnelle à partir de 2007
et qui sera remplacée par une nouvelle
centrale Turbines Gaz.
S’adressant aux Directeurs d’unités,
M.Boutarfa les exhortera à prendre
leurs responsabilités en adoptant de
nouvelles méthodes de travail : « Je
vous invite à jouer pleinement votre
rôle de managers ; imposez-vous
plus, n’attendez plus que les décisions
soient prises par le niveau central mais
soyez-en plutôt, vous mêmes, les initiateurs.
», leur dira t-il avant d’ajouter :
« C’est dans cet esprit de transparence
dans la gestion et la prise de décision
que nous allons asseoir la nouvelle
organisation de SPE. ».
A ce propos, il rappellera l’intérêt qu’il
porte au système d’appel à candidature
interne et appellera les cadres à postuler
pour les postes publiés récemment.
Il mettra également l’accent sur les
nouvelles dispositions prises par la Direction
Générale du Groupe interdisant
1
Lors de ses déplacements
à
l ’ O u e s t e t à
l’Est du pays,
M.Boutarfa et
le staff qui l’a
accompagné se
sont rendus à la centrale thermique de Ravin Blanc à Oran (photos 1-2),
ainsi qu’au niveau de l’ancienne centrale de Skikda (photo 3) et de Sharikat
Kahraba Skikda (photo 4) où leur ont été fournies des explications
3
2 sur les causes des incidents survenus ces derniers temps – pour ce qui
est des anciennes
centrales – et sur
les problèmes de
qualité de l’eau
qui ont conduit
SKS à limiter
sa production
d’électricité.
4
Avis aux
lecteurs d’Echo Sonelgaz
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
Regroupements d’Oran et de Skikda
les mutations des agents vers les
centrales de production concurrentes
: « Je suis conscient de l’urgence
d’introduire, en contrepartie,
une motivation d’ordre salariale.
Sachez que nous sommes en train
de négocier une Convention de
Groupe. Le dossier relatif à la
rémunération des compétences est
sur la table. », a t-il annoncé.
Ainsi, après le « brainstorming
sur la Production d’Electricité»
tenue en Janvier à l’hôtel le Mas
des Planteurs et la tournée d’information
et d’explication menée
par Mr Kinane, Pdg de SPE, sur
la nouvelle organisation de cette
filiale, les rencontres avec le Pdg
du Groupe constituent un jalon
supplémentaire dans la dynamique
qui s’installe et prend, au fur et à
mesure, de plus en plus de vitalité
au sein de SPE.
S.Bellout.Sekhri
Nous portons à votre connaissance que, parallèlement à l’édition en langue Française
du bulletin Echo sonelgaz, des numéros de ce dernier totalement rédigés en langue
Arabe seront désormais également publiés
La structure communication

nominationS
M. Zoubir BOULKROUN,
Directeur Général de l’Engineering
M. Hocine ZEROUAL, Présidentdirecteur
général de Sonelgaz
– GRTE.
M. Abdelaziz OULD AMMAR,
Président-directeur général du
CREDEG.
M. Mebrouk BOUZEMBOUA,
Président-directeur général de la
filiale Travaux KANAGAZ
M. Omar TIAR, Présidentdirecteur
général de la filiale
Travaux KAHRAKIB.
M. Djilali SLIMANI, Directeur
Général de la SPAS.
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
M. Mohamed ARKAB, Présidentdirecteur
général de la filiale Travaux
ETTERKIB
M. Saâd BOUSRI, Président-directeur
général de la filiale Travaux KAHRIF.
M. Hocine RIZOU, Président-directeur
général de la filiale Travaux INERGA.
M. Farid KHADRI,
Coordonnateur du Pôle Travaux.
M. Kamel SID, Directeur de la
Production à la Direction Générale
de L’Engineering (DGE).

RéSultatS annuelS 2005 / conféRence de PReSSe du 06 juin 2006
inveStiSSement humain et financieR
PouR un gRouPe RobuSte et un RéSeau conSolidé
Le Président-directeur général du Groupe Sonelgaz a animé le 06 juin dernier la
désormais traditionnelle conférence de presse consacrée à la présentation du bilan 2005.
En présence du ministre de l’énergie et des mines, M. Boutarfa a lancé en cette occasion
des messages forts à l’adresse des journalistes et des clients de Sonelgaz en mettant en
évidence les efforts que continuent de prodiguer l’ensemble du personnel pour améliorer
la qualité de service en dépit des transformations charnières que vit le Groupe.
Une organisation pour une
meilleure rentabilité
Ces efforts sont illustrés par les
résultats de 2005. Dans son aspect
institutionnel, le bilan montre
bien que l’année 2005 confirme
le tracé organisationnel entamé il
y a quelques années pour faire de
Sonelgaz un Groupe suffisamment
bien établi pour non seulement
répondre à l’esprit de la loi sur
l’électricité et la distribution du gaz
par canalisations mais aussi pour
assurer son évolution et sa pérennité
dans un environnement ouvert. C’est
sans doute pourquoi le Président
du Groupe a beaucoup insisté dans
son allocution sur la transformation
du métier de la Distribution et sur
Présentation du bilan d’activités
2005 par M. Choual, directeur des
finances Groupe.
l’enjeu capital que sa filialisation a
constitué tout le long de cet exercice.
En effet, en 2005, Sonelgaz s’est
lancé le défi d’opérer des mutations
essentielles dans la gestion de la
distribution en séparant les deux
énergies « électricité et gaz » et en
séparant la gestion technique de la
gestion commerciale. M.
Boutarfa a ajouté justement que le
Groupe se devait de réunir tous les
outils de management pour donner
toute l’autonomie nécessaire au
bon fonctionnement des directions
régionales de distribution. Le
fonctionnement de ces dernières
est aujourd’hui grandement facilité
grâce à la mise en place des structures
finances et comptabilité régionales
et au renforcement de la fonction
commerciale en prévision de la reprise
imminente de l’activité de relève. A
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
ce propos, le Président a noté qu’un
« vaste plan de recrutement a été
lancé et plusieurs promotions sont
actuellement en cours de formation
dans nos écoles ».
Transformation et rigueur
technique
Sur le plan institutionnel également,
2005 est une année durant laquelle
Sonelgaz a du mettre tout en
œuvre pour filialiser l’Opréteur
Système Electrique et le séparer du
gestionnaire du réseau de transport.
Aux dires du Président du Groupe,
Sonelgaz devait surtout veiller à
rendre disponible préalablement
l’ensemble des règles techniques et
de sécurité mais aussi de délimiter
clairement les responsabilités « entre
l’OS et les autres opérateurs afin

d’éviter des situations préjudiciables
à la conduite du réseau et
par conséquence à la sécurité
d’alimentation en énergie du pays ».
En effet, en 2005, des directives de
Groupe ont été émises pour régir
ces relations et ces activités dans
l’attente de la promulgation des
textes réglementaires.
La transparence…Une valeur
sûre.
Par ailleurs, poursuivant les efforts
pour faire de la transparence une
valeur absolue du Groupe, Sonelgaz
a fait de 2005 un tremplin en
instituant cette valeur comme une
exigence pour le pourvoi des postes
de responsabilité. Le management
a été ainsi ouvert aux forces vives
qualifiées et qui répondent aux
critères de sélection. M. Boutarfa a
d’ailleurs rappelé qu’au moment où
« la distribution vivait sans doute
les moments les plus importants de
son histoire et que nous préparions
en parallèle la filialisation de
l’Opérateur Système, le Groupe
a mis en place la direction de
l’audit de gestion régie par une
charte de l’audit et sous le contrôle
d’un comité d’audit totalement
indépendant du Groupe ». Le
Président a ajouté que Sonelgaz
aspire par ces nouvelles pratiques
« à gravir les échelons de la bonne
gouvernance en intégrant les notions
de contrôle et de risque ».
Des investissements lourds
pour le développement du
Groupe
Dans son aspect financier, les
résultats 2005 s’inscrivent dans la
continuité de celles enregistrées
en 2004 et démontrent ainsi que
les performances de Sonelgaz sont
étroitement liées aux changements
qui sont opérés en son sein et à
la vitesse de son développement.
Par ailleurs, l’importance des
investissements témoigne des
ambitions du Groupe en matière
de satisfaction de la demande et
d’amélioration
d u s e r v i c e .
Effectivement,
l e s d é p e n s e s
d’investissement
e t d e g r o s
e n t r e t i e n o n t
a t t e i n t 8 6 , 2 4
m i l l i a r d s d e
dinars tandis que
le chiffre d’affaires
du Groupe a atteint
100 milliards de
dinars. Nuançant le
taux d’investissement, M. Boutarfa
a en revanche signalé que 23%
seulement des dépenses ont été
effectuées en autofinancement ;
posant de ce fait la contrainte houleuse
du financement des investissements
et justifiant également la demande
d’augmentation des tarifs que
Sonelgaz a déposé auprès de la
CREG : « Autant dire, a-t-il ajouté,
que la disponibilité des ressources
financières est aujourd’hui une
problématique à laquelle il faut
répondre si nous voulons mener
à bien nos projets et régler
définitivement la question de la
satisfaction de la demande. Cette
problématique est d’autant plus
d’actualité si l’on veut surtout
éviter les déséquilibres financiers
issus d’une politique tarifaire très
éloignée des coûts de revient. ». Selon
lui, Sonelgaz doit impérativement
dégager un taux d’autofinancement
d’au moins 30% pour arriver à
mettre en œuvre l’ensemble de
son plan d’investissement : « Nous
oeuvrons, a-t-il ajouté, pour qu’un
équilibre soit trouvé entre les besoins
nécessaires de l’entreprise et le
pouvoir d’achat de nos clients. Pour
cela, la Commission de Régulation
de l’Electricité et du Gaz créée en
2005, ne manquera certainement
pas d’étudier les mécanismes et
les dispositifs prévus par la loi sur
l’électricité et la distribution du gaz
par canalisations et de proposer leur
mise en application. »
Les autres résultats du Groupe sont
venus également justifier le volet
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
Un bon nombre de journalistes
étaient présents lors de la tenue
de cette conférence de presse.
investissement en prévision d’une
demande croissante. En 2005, le
nombre total des clients électricité est
passé à plus de 5,6 millions abonnés en
croissance de 4,6% par rapport à 2004.
Tout autant, les ventes d’électricité
ont évolué de 5,4% par rapport à
2004. La production de l’électricité
a enregistré aussi une croissance de
près de 9%. A ce propos, le Président
du Groupe a observé qu’au au-delà
de la croissance de la demande liée
au nombre d’abonnés, « il y a ce
que nous appelons la croissance
en profondeur liée quant à elle au
degré d’équipement en appareils
électriques de nos abonnés. Ceci
explique notamment, a-t-il remarqué,
les contraintes de Sonelgaz en période
de pointe ». En effet, la puissance
maximale appelée en 2005 a atteint
5921 MW le 18 décembre 2005, en
croissance de 7% par rapport à celle
de 2004.
Pour finir, M. Boutarfa a tenu à
rendre hommage à la ressource
humaine de Sonelgaz qui exerce un
métier sujet à des pressions multiples
nées essentiellement du caractère
stratégique de la fourniture de
l’énergie et de la difficulté de toujours
assurer l’équilibre entre l’offre et la
demande pour préserver à tout moment
l’équilibre du système.
Manel Aît-Mekideche

touRnée d’infoRmation du Pdg
de Sonelgaz au niveau deS
entRePRiSeS tRavaux
Pour une association
fructueuse
Regroupement INERGA
« La réintégration des entreprises travaux au sein
de la Sonelgaz ne constitue pas un simple retour
administratif. L’objectif de ces déplacements est de
vous faire part du rôle qu’entend vous faire jouer le
Groupe, particulièrement dans le contexte actuel de
relance des investissements non seulement dans le
secteur de l’électricité et du gaz, mais aussi celui des
hydrocarbures. ». C’est en ces termes que s’est prononcé
le Président directeur général du Groupe Sonelgaz sur
l’«après réintégration» des entreprises travaux, lors
de la série de regroupements qu’il a animé durant la
semaine allant du 4 au 8 Mars 2006, avec les dirigeants
et représentants des travailleurs d’Inerga, Etterkib,
Kanaghaz, Kahrif et Kahrakib. Ces rencontres ont été une
occasion pour ces entreprises de prendre connaissance de
la restructuration de la Sonelgaz. Elles ont, également,
permis au Pdg du Groupe et au staff dirigeant qui
l’a accompagné de s’informer sur le développement
qu’ont connu ces entreprises durant les deux dernières
décennies.
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
Au vu des présentations
faites de ces cinq
nouvelles filiales de
Sonelgaz, il s’avère
que ces dernières ne sont plus ce
qu’elles étaient auparavant. D’ailleurs,
M.Boutarfa n’a pas manqué de rendre
hommage, dans ses discours, aux
collectifs de ces entreprises, pour avoir
surmonté la restructuration et être
devenus ce qu’ils sont aujourd’hui.
Il s’est également incliné devant la
mémoire de ceux qui ont été ravis
aux siens, durant la décennie noire, et
sans lesquels les entreprises travaux
n’auraient pas survécu.
Par ailleurs, la présentation du Groupe
Sonelgaz (historique, situation
actuelle et perspectives) a permis
aux responsables et représentants
syndicaux des filiales réintégrées de
prendre connaissance de l’évolution de
Sonelgaz depuis les années 70 jusqu’à
2005, les réformes institutionnelles
qu’elle a connues, la nouvelle
organisation du Groupe ainsi que le
programme d’investissement prévu
pour la période 2004 / 2009. Ce
dernier point a été particulièrement
abordé : « Pour pouvoir réaliser
ce programme de développement,
Sonelgaz a besoin de toutes les
compétences et du savoir-faire des
filiales travaux. Ce retour ne peut être
que bénéfique pour tout le monde. »,
notera M.Boutarfa.
La principale préoccupation des
responsables des cinq filiales était
la garantie d’un plan de charges de
la part de Sonelgaz. A ce propos, le
Pdg du Groupe fera remarquer que la
position de Sonelgaz par rapport aux
entreprises travaux, avant et après
leur réintégration, n’est pas la même.
Filiales de Sonelgaz aux expériences
avérées chacune dans son domaine,
elles auront certainement leur part
de marché. Ainsi, il les a assuré de
l’appui du maître d’ouvrage tout
en leur recommandant de mettre
à niveau leur mode de gestion, de

moderniser leurs outils de production
et ce en conformité avec les règles
et procédures de Sonelgaz. Par
ailleurs, l’industrie des hydrocarbures
connaissant un développement
important (des investissements de
l’ordre de 30 à 40 milliards de dollars
pour les dix prochaines années),
M.Boutarfa a invité les managers des
entreprises travaux à diversifier leurs
segments d’activités et à conquérir
les nouveaux créneaux porteurs qui
s’offrent à eux : « Les opérateurs
choisissent leurs partenaires selon des
critères d’excellence... Ils recherchent
un travail de qualité, des coûts de
revient concurrentiels ainsi que le
respect des délais de réalisation. »,
dira t-il avant d’ajouter : « A vous de
tracer un bon business plan et de vous
hisser à des niveaux de performance
et de compétitivité tels qu’ils vous
permettent de faire face à un marché
concurrentiel qui ne fera que s’ouvrir
davantage dans l’avenir. »
Débat lors du regroupement de ETTERKIB
D’autres aspects d’ordre technique
et financiers ont été également
abordés. Ceux-ci avaient trait à la
prise en charge de travaux clés-enmain,
à la politique
d’approvisionnement, à la
gestion par projet, au partenariat,
à l a c a u t i o n b a n c a i r e , a u x
immobilisations, aux créances…etc.
Par ailleurs, le volet rémunération a été
au cœur des débats. Les représentants
des travailleurs qui ont pris part à
ces rencontres ont à chaque fois
revendiqué l’harmonisation des
salaires. A ce propos, M.Boutarfa
a informé les assistances qu’une
convention de Groupe est en cours
d’élaboration. Celle-ci prendra en
considération les différents corps de
métiers : « La structure de la grille
de salaire sera similaire pour tous.
Mais, les montants des salaires de
base seront différents, du moins
dans un premier temps. Par ailleurs,
les primes seront différentes. Il y
a d’une part les métiers de base
inhérents au service public, et de
l’autre les métiers périphériques,
parmi lesquels les métiers des
entreprises travaux. Tout se jouera
au niveau du régime indemnitaire.
Que ceux qui prennent le plus de
risques soient le mieux payés.
De plus, le Groupe ne s’opposera
aucunement au partage des
dividendes récoltés. ». Dans ce cadre,
M.Telli, Président de la FNTIEG a
précisé que deux commissions sont
déjà installées et travaillent sur
cette convention de Groupe et sur
le règlement intérieur type.
Pour ce qui est de l’administration
de la ressource humaine, et vu le
nombre de contractuels parmi les
effectifs de ces filiales, le Pdg de
Sonelgaz a recommandé de mettre
des “gardes fous” et de privilégier
la permanisation de l’encadrement à
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
Regroupement KAHRAKIB
tous les niveaux ainsi que des agents
ayant des profils rares ou ayant
nécessité une longue formation :
« l’encadrement doit être conforté et
stabilisé. Et si le plan de charge est
garanti sur 4 à 5 ans, il faut stabiliser
également les contractuels en leur
offrant des contrats correspondants
à la même période. »,
Nombre d’autres aspects ont été
également abordés et notamment
le devenir de la médecine du travail
et les œuvres sociales. Concernant
ce dernier point, le Pdg du Groupe
parlera de solidarité et notera qu’il
y a lieu d’œuvrer pour un fonds
commun à tous. De même pour
la médecine du travail dont les
frais de fonctionnement seraient
comptabilisés au prorata des effectifs
de chaque filiale.
La collaboration avec les filiales
travaux s’annonce fructueuse. La
concertation avec le Groupe et la
mobilisation des effectifs autour
de projets importants permettront à
coup sûr à ces entreprises de gagner
en productivité et de réussir leur
réintégration au sein du Groupe
Sonelgaz.
S.Bellout Sekhri

oRganiSation
C
l’engineeRing en Pôle StRatégique
La fonction Engineering reprend son organisation initiale dans une nouvelle entité créée au
mois de mai dernier. Ainsi la Direction Générale de l’Engineering (DGE) a réintégré dans son
giron les activités qui étaient réparties au sein des trois filiales ( SPE, GRTE et GRTG).
ette décision est motivée par
la volonté de reconstituer
l’engineering et combler les
insuffisances d’organisation et de
fonctionnement constatées depuis
l’éclatement de cette fonction :
« Il faut reconstruire toute la
chaîne production – Transport
– Distribution et immobilier »,
déclarera M. Boutarfa Pdg du
Groupe lors de la cérémonie
d’installation du Directeur Général
de la DGE. Dans son allocution,
M. Boutarfa a résumé la situation
en déclarant qu’il n’était plus
possible d’assurer l’exploitation
et le développement du métier de
l’exploitation et de gérer en même
temps les projets d’investissements
avec toute leur complexité.
Pour rappel, il y a toujours eu dans
l’organisation de Sonelgaz une
direction de l’équipement appelée
KD avec quatre entités notamment :
KDM, KDL, KDG et KDI. En son
sein, des centaines d’ingénieurs ont
évolué et ont acquis de l’expérience
dans différentes spécialités, aussi
bien dans les études d’engineering et
le suivi des réalisations des ouvrages
que dans la conduite de projets et
gestion de contrats depuis l’appel
d’offre jusqu’à la clôture physique
et financière des affaires.
Aujourd’hui, la DGE s’attellera,
avec le concours des compétences
existantes, à reconstruire la pyramide
Ressources Humaines Engineering
par le recrutement et la formation.
Celle-ci nécessitera une longue
période pour l’accumulation et
le développement du métier de
l’engineering ( 5 années en moyenne
pour un cycle de projets de grosses
centrales).
Par ailleurs, les relations, entre cette
Direction Générale et les filiales
seront contractuelles, l’engineering
étant rémunéré pour ses services.
Ces relations seront basées sur les
principes directeurs suivants :
-L’Engineering est le maître
d’œuvre de toutes les installations
énergétiques. A ce titre, il a pour
mission principale la prise en charge
des programmes de développement,
notamment : pour les centrales
électriques (moyens de production),
pour le réseau haute tension et très
haute tension ( lignes et postes),
pour le réseau de transport gaz
(gazoducs et poste de détente), pour
les infrastructures immobilières
( bureaux et logements).
L’Engineering est chargé également:
d’établir les études techniques
et économiques de base des
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
ouvrages en projet, d’établir les
textes définissant la conception des
ouvrages en collaboration avec les
maîtres de l’ouvrage, de procéder
aux études de projet, aux études
de définition, à l’élaboration des
appels d’offres et la négociation
des contrats, de suivre l’exécution
des ouvrages, de procéder, sous
sa responsabilité, au contrôle et la
réception des ouvrages, de gérer les
crédits correspondants.
A ce titre, la Direction Générale de
l’Engineering sera dotée de quatre
postes de Cadres Dirigeants :
–le Directeur Général,
–le Directeur de l’engineering des
moyens de production,
–le Directeur de l’engineering
réseau haute tension
–le Directeur de l’engineering
réseau transport gaz.

Interview de M. Zoubir
Boulkroun, Directeur Général
de la DGE
La DGE a pour mission principale
la réalisation pour le compte des
filiales métiers et les sociétés à prise
de participation majoritaire (SH et
Sonelgaz), les ouvrages de production,
de réseaux électriques et de réseaux
gaziers ainsi que les infrastructures
technico-administratives dans
toutes les phases de conception, de
réalisation jusqu’à la mise en service.
Dans l’entretien qui suit le Directeur
Général de l’Engineering nous
expose le mode d’organisation et de
fonctionnement que mettra en place
cette direction ainsi que les grandes
lignes de son plan d’action.
Q : Quel est le profil de la DGE dans
le schéma organisationnel du Groupe
Sonelgaz ?
M. Zoubir Boulkroun : Sur le plan
organisationnel, le projet d’organisation
est en cours d’élaboration, une première
mouture a été soumise pour avis et
enrichissement au groupe de travail le
26 juin dernier. Le projet d’organisation
pour les fonctions métiers (Moyen de
Production, Gaz, Lignes et Postes,
Télécommunication et Immobilier)
s’articule autour de trois entités qui
seront chargées respectivement du
volet développement, c’est- à-dire
cordonner et conduire l’ensemble
des études de site, de servitudes,
de couloirs de lignes, des études
générales et de la mise en place des
contrats; du volet étude c’est- à-dire
coordonner l’ensemble des études dans
les meilleures conditions de coûts,
de délais et de qualité. La troisième
entité sera chargée de coordonner et
de conduire les projets tout en veillant
au contrôle de coût de qualité et de
délais.
Nous retrouvons également les
fonctions support classiques à
savoir ; RH, Marchés, Finances
Comptabilité, Moyens au niveau de
la Direction Générale Engineering
et au niveau des Directions métiers
(moyens de production, postes,
lignes, télécommunications, gaz,
immobilier).
Sur le plan fonctionnel, des mandats
portant gestion de la maîtrise d’œuvre
des projets de réalisation des ouvrages
énergétiques ont été élaborés par les
représentants de DG/S, DGE, DFCG
et les filiales métiers, arrêtés et signés
respectivement entre l’Engineering et
les filiales SPE, GRTE et GRTG.
Les mandats définissent et arrêtent les
relations entre le mandant (maître de
l’ouvrage) et le mandataire (maître
d’oeuvre ou DGE) pour la gestion
de l’ensemble de la maîtrise d’œuvre
relative à la réalisation des ouvrages
énergétiques dont la propriété
appartiendra à la filiale.
Q : Quelles seront les relations de
la DGE avec les filiales du Groupe
Sonelgaz ?
Z. B. : L’ensemble de ces relations
avec les maîtres d’ouvrages ( les
filiales) sera basé sur des procédures
contractuelles. Un mandat général
sera donné à cette Direction pour
étudier, lancer les cahiers des charges,
évaluer, négocier, conclure des contrats
et réaliser les ouvrages pour le compte
du maître d’ouvrages. Ces contrats de
réalisation seront conclus aux noms des
maîtres d’ouvrages mais signés et gérés
exclusivement par l’Engineering.
Q : Quelle est la consistance du plan
de charge des filiales ?
Z. B. : Le plan de charge prévu
jusqu’à 2010 est arrêté dans le plan
d’équipement approuvé par le Comité
Investissement et validé par le COPEG,
il se compose essentiellement, pour les
moyens de production, des centrales
cycle combiné de TERGA (2x400
MW) et de KOUDIAT EDDRAOUCH
(2X400 MW) et de deux Centrales
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
turbine à Gaz 2x150 MW.
S’agissant du réseau de transport, on
prévoit la réalisation de 50 nouveaux
postes 400kV et 400 Km de lignes
haute tension. La DGE interviendra
également dans la réalisation du Plan
National gaz.
Il faut savoir qu’un taux de 2% pour
la rémunération de la Direction
Générale de l’Engineering permet de
dégager un montant annuel de 1,28
milliards de dinars couvrant les charges
d’exploitation de la Direction Générale
de l’Engineering.
Q : Un plan de charge est déjà établi
à horizons 2010, mais quelles sont les
actions prioritaires ?
Z. B. : Pour commencer, notre action
majeure est dédiée à la communication
et à la sensibilisation du personnel
sur les raisons du regroupement de
la fonction Engineering et sur les
conditions de fonctionnement vis-à-vis
du Groupe et vis-à-vis des filiales. Nous
devrons, à travers ces regroupements,
clarifier les attentes, définir les objectifs
et les moyens mis à notre disposition
pour leur réalisation. Les modalités de
fonctionnement et surtout le nouveau
contexte ( relations maître d’œuvre
– maître de l’ouvrage ) feront l’objet
de communications.
La seconde action , d ’ o r d r e
organisationnel, consistera à présenter
le projet d’organisation de la DGE
et son approbation par le Comité de
suivi.
Sur le plan Ressources Humaines,
notre stratégie visera la mise en
place du personnel déjà existant, le
lancement des appels à candidatures
pour les postes de responsables et
l’identification et l’intégration de
jeunes cadres.
Au volet Fonctionnement, la DGE
mettra en place des procédures de
travail, notamment l’uniformisation
et la modernisation des contrats de
réalisation et le renforcement des
moyens de contrôle sur les ouvrages
en réalisation tout en redynamisant les
procédures et leur mise en œuvre.
H. Issad

PRogRamme de déveloPPement électRicité et gaz
L’Algérie est aujourd’hui électrifiée à
plus de 96% grâce aux efforts déployés
depuis des décennies. La pénétration en
gaz naturel reste toutefois à améliorer et
un effort supplémentaire doit être fait
pour que les clients électricité bénéficient
également du gaz. Dans ce cadre les
pouvoirs publics lancent aujourd’hui
à Sonelgaz un défi à relever à horizons
2006- 2009. Sonelgaz doit réaliser
plus de 25 000 Km en canalisations de
gaz naturel dont prés de 3000 km en
réseaux de transport. Sonelgaz doit en
parallèle réaliser prés de l’équivalent
en électrification rurale et qui touchera
désormais les régions urbaines et suburbaines.
L
’ampleur de ces programmes
et essentiellement les délais
impartis exige organisation,
rigueur et diligence. Sonelgaz sera
aussi bien maître d’ouvrage que
maître d’œuvre. Leur réalisation
est la condition sine qua none pour
le développement des secteurs de
l’industrie et de l’agriculture dans
ces régions du pays.
Pour ce faire, un conclave présidé
par M. Boutarfa a été décidé
pour examiner tous les segments
du processus de prise en charge
des programmes publics gaz et
électricité et arrêter toutes les
mesures appropriées pour réussir leur
réalisation. Il a regroupé l’ensemble
des intervenants des différentes
filiales métiers ainsi que Cameg et les
entreprises travaux Kanagaz, Kahrif
et Karhrakib.
Durant ce conclave quatre ateliers de
travail ont été mis en place pour traiter
des thèmes de l’approvisionnement
en matériel, de la maîtrise d’œuvre
objectifS 2006 - 2009
des travaux, de la réglementation (
projet de cahier des charges, type
de convention..), des modalités de
prise en charge des programmes
et affectation des moyens de
réalisation.
Les axes d’investigation dégagés
durant ce conclave ont permis de
faire la lumière sur les points forts et
ceux à améliorer et de réfléchir à des
procédures de travail plus efficaces
pour lever les contraintes, rattraper
les retards et juger des capacités
réelles du Groupe.
Il s’agit de :
·La nouvelle répartition des
programmes DP Gaz et ER.
·La délimitation des frontières entre
les différents intervenants dans le
processus de prise en charge des
programmes..
·La création des comités de suivi
à tous les niveaux de coordination
et de suivi avec la définition des
missions et des responsabilités de
chaque comité
0
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
·L’écriture d’un ensemble de règles
générales permettant aux différents
intervenants d’évoluer dans un cadre
réglementaire
·Les impacts de la réintégration des
filiales travaux au groupe Sonelgaz,
et les dispositions particulières à
mettre en œuvre pour leur assurer un
plan de charge conséquent à même
de leur assurer un développement
rapide.
· La maîtrise d’œuvre nécessaire par le
développement de l’aspect ressource
humaine (recrutement, formation..)
et la mise à leur disposition des
moyens matériels indispensables.
Les recommandations les plus
pertinentes issues des quatre ateliers
constituent un préalable au lancement
effectif de la prise en charge des
programmes ER et DP gaz pour la
période 2006/2009. Pour ce faire,
Sonelgaz a procédé à l’installation
d’une instance chargée du contrôle et
du suivi de ce programme ambitieux.
Ainsi, le « Comité National de suivi
de la réalisation des programmes

nationaux de distribution publique et
du gaz et de l’électrification » suivra
et validera les processus de mise en
œuvre des recommandations issues
du conclave.
Examen des consistances du
programme 2006/2009.
Outre les programmes antérieurs, ce
dernier intègre plusieurs programmes
dont le programme de soutien à la
croissance, les programmes des 16
wilayas des hauts Plateaux et des 10
wilayas du sud et les programmes
spéciaux pour les wilayas de
Tlemcen et d’Alger. L’objectif est
de réaliser 3000 Km et 25 0000
Km respectivement en transport et
distribution gaz et près de 25 000 Km
en électrification rurale.
L’accroissement attendu de la
clientèle devrait atteindre 1 250 000
abonnés pour l’électricité et 700 000
pour le gaz naturel. Ce qui porterait
respectivement pour l’électricité et
le gaz naturel le nombre total de la
clientèle à plus de 7 millions et 2,8n
millions en 2009.
1.DP GAZ
S’agissant du programme des DP Gaz,
le volume et le rythme des réalisations
attendus annuellement sont nettement
plus importants comparativement
aux programmes antérieurs. Ainsi,
il est attendu la mise en service
de 387 nouvelles DP gaz
dont la plus grande partie sera réalisée
en 2006 et 2008. ces réalisations
devraient se matérialiser par un
taux de pénétration de gaz naturel
par canalisations d’environ 40% en
2009.
2.Programme Electrification Rurale
Pour le programme ER, il s’agit de
réaliser 24 918 Km. La nouveauté
dans ce volet est l’introduction
d’un programme complémentaire
de soutien à la croissance mis en
place par les pouvoirs publics. Il
permettra le raccordement de pas
moins de 500 000 nouveaux clients
sur le territoire national.
Le tiers des projets sera confié
aux entreprises travaux Kahrif,
kahrakib. Les autres seront réalisés
par les entreprises sous-traitantes
sélectionnées par le biais des appels
d’offres.
Disponibilité des capacités de
réalisation
En dépit de l’augmentation des
capacités de réalisation enregistrées
ces dernières années, générée par
l’introduction du clé-en-main
et l’ouverture du marché à la
concurrence, la concrétisation du
programme 2006/2009 dans les
délais impartis nécessite des moyens
de réalisation additionnels. Ils se
traduisent par des réajustements
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
apportés aux clauses des cahiers
des charges et qui tiendront compte
du niveau d’encadrement ainsi que
des moyens matériels à assurer par
chaque entreprise soumissionnaire.
Examen de la disponibilité de
matériel
Malgré des améliorations notables
dans l’approvisionnement en matériel
« élec. et gaz » enregistrées depuis
la création de la filiale CAMEG et
son extension à travers le territoire
national ainsi que la multiplication
de fournisseurs homologués, de
nouvelles dispositions s’imposent
pour Cameg et les filiales Distribution
pour garantir l’approvisionnement
régulier des différentes demandes
des entreprises de réalisation.
Les plus importantes se basent
sur l’établissement de contrats
d’achat pluriannuels avec des coûts
préférentiels et l’instauration d’un
contrôle dynamique pour le suivi de
l’homologation.
Les dispositions prises depuis la tenue
du conclave font partie de la phase
de préparation avant le lancement
effectif des projets d’alimentation en
gaz et d’électrification. Ces projets
atteindront leur vitesse de croisière
à partir du deuxième trimestre 2006
pour réaliser annuellement prés de
4000 Km en réseau électricité et 500
Km en réseau gaz.
H. Issad

ReoRganiSation
la Sie confoRtee danS l’oRganiSation du
gRouPe Sonelgaz
L’organisation de la Fonction Sûreté Interne des Etablissements vient d’être
validée en Comité exécutif du Groupe Sonelgaz.
Cette fonction nouvelle sera désormais présente
à tous les niveaux d’organisation du Groupe,
maison mère, filiales et directions régionales. Elle
développera au niveau de chaque palier de décision
des entités chargées du suivi en temps réel et
d’autres chargées des inspections et du contrôle.
La SIE aura pour mission :
· La préservation des infrastructures,
les équipements, les personnels et
le déroulement normal des activités
professionnelles sur les lieux de travail
contre toute action délictuelle ou
criminelle.
· De faire échec à toute tentative
d’exaction, de sabotage, d’agression
ou de perturbation subversive.
· De prendre les dispositions d’urgence
en matière d’alerte et de secours.
Outre le conseiller du PDG Groupe chargé de la
SIE, cette fonction mobilisera pour sa mise en
œuvre 8 directeurs SIE, et 95 assistants.
H. Issad
Au sommaire de notre prochain numéro :
- L’Assemblée Générale Ordinaire du 27 juillet 2006.
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
Regroupement des responsables et des coordinateurs
SIE le 19 mars 2006.
- La signature du package contractuel pour la réalisation de la Centrale Hadjret Ennouss.
- Le cahier d’appel à condidature numéro 1.
- Le programme de formation 2006-2007.
- Le personnel de GRTE et de l’OS occupent leurs nouveaux locaux.
- La 3ème édition de la semaine de l’énergie en Algérie :
. Les 7èmes journées scientifiques et techniques (JST7)
. La 5ème conférence stratégique internationale sur les opportunités d’investissement (CSI5)
. La 3ème exposition internationale sur le pétrole et le gaz (Aloge 3)
- Symposium Communication.
- Réunion de la commission GRH du COMELEC.
- Et autres...

PRImE D’ENCOuRAGEmENT Au TITRE DE L’ExERCICE 2005
« Cette double indexation, aux résultats des différentes filiales
et à la PRi de chaque agent, va donner du sens à la prime
d’encouragement »
En application des décisions adoptées par le Conseil d’Administration de l’entreprise, une nouvelle répartition
de la prime annuelle d’encouragement octroyé au personnel du Groupe Sonelgaz a été mise en œuvre cette
année. L’objectif recherché à travers cette forme d’octroi est de rémunérer la performance. Déterminée sur
la base des résultats économiques du Groupe, elle repose désormais sur le principe d’une distribution
différenciée selon la contribution de chacune des filiales aux résultats globaux d’une part, et tient compte,
d’autre part, pour une partie de la prime, de la contribution individuelle de chacun des employés.
Ainsi, et afin que la distribution de la prime d’encouragement soit en relation avec les résultats escomptés
de chaque filiale d’une part, et avec la notation du rendement de chacun des agents d’autre part, il est défini
une nouvelle méthodologie de détermination de cette prime.
M.Djouabri, Secrétaire Général du Groupe Sonelgaz, nous livre dans cet entretien le sousbassement
philosophique de cette méthodologie, la nouvelle méthode de calcul de cette prime ainsi que les perspectives
tracées pour cette dernière.
Quand l’idée de changer de
méthode de calcul de la prime
d’encouragement a-t-elle germé ?
C ’ e s t l o r s q u ’ o n a d é c i d é
de l’attribution de la prime
d’encouragement pour l’exercice
clos 2004, lors de la tenue d’un
Conseil d’Administration en 2005,
que le problème s’est posé. Selon la
convention collective, « La prime
d’encouragement sanctionne les
résultats économiques de l’entreprise
dans tout ce qu’ils revêtent comme
signification de surplus ou de gain
de productivité et d’amélioration
de la gestion. L’appréciation des
résultats se fait annuellement à
travers des paramètres physiques et
économiques (…) ». Mais, jusque-là,
on avait toujours raisonné en termes
de paramètres globaux, chiffres
d’affaires de l’entreprise, son résultat
brut d’exploitation…Or, le fait
que Sonelgaz s’est déverticalisée,
qu’elle est devenue une société de
sociétés, nous a conduit à aller plus
loin dans la réflexion et à se doter
d’une méthodologie, sur laquelle
on devait se mettre d’accord avec
le partenaire social et qui devait
servir à déterminer, exercice par
exercice des filiales, le niveau de
cette prime.
Quels sont les objectifs
recherchés à travers cette
nouvelle méthodologie de calcul
de cette prime ?
Toute prime d’encouragement rentre
dans une stratégie de gestion de la
ressource humaine, dans le but de
trouver un levier de mobilisation et
assurer une rétribution conséquente.
Dans les pratiques de rémunération
que Sonelgaz a eu jusque-là, on
a peu utilisé des mécanismes
discriminatoires entre les différents
collectifs. Les décisions prises
attribuaient toujours la même prime
à l’ensemble du personnel. Le seul
critère qui permettait de calculer la
prime et de différencier les agents
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
était la présence.
Ce sont toutes ces limites qui nous
ont amené à définir une nouvelle
méthodologie qui servirait à calculer
cette prime.
Quelles sont les étapes qui ont
ponctué la réflexion autour de la
refonte de la méthode de calcul de
cette prime ?
La réflexion a été relativement
simple : le groupe de travail mis en
place pour travailler sur ce dossier a
fait ressortir tous les paramètres de
performance des différents segments
d’activités de base du Groupe. Un
travail de sélection a été opéré sur ces
critères qui allaient servir au calcul
de la prime d’encouragement et être
intégrés dans la méthodologie. Des
simulations ont été faites avec pour
soucis de restituer réellement un
niveau de performance, de conserver
une certaine solidarité entre les
différents collectifs de l’entreprise
et de garantir la transparence totale
dans le mode de calcul de cette
prime, cad que l’information qui
a servi au calcul de cette prime est
d’ordre public et non confidentiel
et qu’elle est accessible à tout le
monde.

Quelle méthode de détermination
de la prime a été retenue ?
Les itérations successives ont permis
de définir un calcul qui se fait en
deux temps :
- Le premier calcul est basé sur
les résultats du Groupe. Comme
le signale la circulaire et note de
service y afférentes, il
s’agit de faire jouer un
des paramètres pertinents
et synthétiques que sont les
résultats bruts à l’échelle
du Groupe et ce pour arrêter
le niveau maximum de la
prime. Donc, au préalable,
une première phase de
consolidation des bilans
au niveau du Groupe a eu
lieu. Celle-ci a consisté en la
détermination de la prime sur la
base de l’évaluation du résultat
brut que pourrait dégager le
Groupe au titre de l’exercice de
cette année et à partir duquel un
montant maximum a été arrêté.
On a donc établi une échelle qui
permet de faire correspondre tel
résultat du Groupe à tel niveau
de prime. On a essayé d’avoir
une progression dans le montant
de la prime (maximum, minimum)
cohérente avec les résultats bruts
d’exploitation. Ainsi, à partir du
montant maximum de la prime, et
toujours par souci de cohésion et
de solidarité entre les différentes
filiales du groupe, on a défini, dans
la méthodologie, la possibilité de
fixer un niveau minimum. Pour le
cas particulier de 2005, on est parti
d’un niveau de 2,5 mois maximum
et un mois minimum. On a établi
ainsi une proportion de 1/3 entre le
maximum et le minimum.
- Par la suite, une seconde phase
d’indexation sur la performance
de chacune des filiales est opérée.
Il s’agit d’évaluer les objectifs
physiques de chacune des entités du
Groupe, sur la base de paramètres
qui nous semblaient les plus
pertinents et qui, pour l’exercice
2005, sont : la disponibilité
du parc et la consommation
spécifique pour la Production,
les dépenses investissements et
l’énergie non distribuée pour le
Transport d’Electricité, les dépenses
investissements et les DP Gaz mises
en service pour le Transport Gaz,
les pertes électricité et le niveau de
créances pour la Distribution.
Ces paramètres qui permettent
d’évaluer la performance de
chacune des filiales sont-ils
arrêtés définitivement ?
Non, ces derniers peuvent être
différents d’une année à une autre,
dans le mesure ou ils correspondent
à des objectifs qui sont eux-mêmes
liés à un contexte. Ces paramètres
d’évaluation seront donc revisités
chaque année et seront ramenés aux
objectifs stratégiques qui ont été
arrêtés pour chacun des exercices,
dans les budgets de ces filiales.
Cela veut dire que les paramètres
d’évaluation pour l’année 2006
seront différents de ceux retenus
pour l’exercice 2005. Qu’en est-il
exactement ?
Malheureusement, comme la
méthodologie de calcul de la prime
d’encouragement n’a été arrêtée
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
qu’en mai 2006, les budgets 2006
des filiales étaient déjà montés. La
sélection des paramètres sera opérée
parmi ceux jugés les plus pertinents.
Je pense qu’en 2007, ce nouveau
système de calcul de la prime
d’encouragement sera déjà rôdé
et les paramètres de performance
seront choisis à l’avance.
Ceci pour les collectifs des
filiales faisant partie des
métiers de base. Qu’en
est-il pour le reste du
personnel du Groupe ?
Pour ce qui est des filiales
périphériques, vu la diversité
des métiers, l’évaluation de
la performance porte sur
l’évolution du paramètre
‘résultat brut’ durant les
deux derniers exercices
(2004/2005).
Par ailleurs, le personnel
relevant de la maison
mère (personnel du siège,
du FOSC, de la Société
Médecine du Travail et
du CREDEG) perçoit
la moyenne des primes
des filiales de métiers
de base.
D’autres critères entrent
également en ligne de compte
lors du calcul de la prime
d’encouragement : l’IEP, la PRI,
…
Effectivement, le montant de la
prime d’encouragement est exprimé
en nombre de mois de salaire
de base de l’agent, auquel il est
intégré l’indemnité d’expérience
professionnelle (IEP) ainsi que
la prime de rendement collective
(PRC). Le salaire de base de
référence est le salaire de base
annuel moyen perçu par l’agent
durant l’exercice 2005.
Par ailleurs, le montant de cette
prime comprend une partie uniforme
égale à 80% du montant global de
la prime, calculée sur le salaire
de base de l’agent au prorata des
présences, et une partie variable

égale à 20% du montant global de
cette prime, déterminée sur la base
de la moyenne annuelle de la PRI.
Est-ce que ces taux de 80% et
20% sont révisables ?
Cette mesure qui stipule qu’au moins
20% du montant de cette prime
soit indexé sur le taux de PRI des
agents figure déjà dans la convention
collective. Ces taux sont donc
officiellement arrêtés et ne peuvent
être révisés que dans le cadre de la
négociation collective.
C’est la première fois qu’au
niveau de la distribution de la
prime d’encouragement, Sonelgaz
fait cette double indexation :
la contribution de chacune des
filiales aux résultats globaux
d’une part, et la contribution
individuelle de chacun des
employés d’autre part. Avez-vous
des échos sur la manière avec
laquelle cette nouvelle méthode de
calcul a été accueillie ?
Cette double indexation va donner du
sens à la prime d’encouragement, un
sens que comprend notre personnel
puisqu’elle préserve la solidarité et
la cohésion globale du groupe.
A travers cette méthodologie, on aura
réussi à faire de la discrimination
entre les différents collectifs, par
rapport aux résultats de chacune
des sociétés et introduit un certain
niveau de discrimination entre les
agents, par rapport à la prise en
considération de la PRI.
C’est un premier pas, un premier
jalon posé, extrêmement intéressant
dans le mesure où c’est un signal fort
pour les collectifs pour s’investir
plus dans la réalisation des objectifs
de leurs sociétés .
Le syndicat va nous faire un feed
back intéressant. Il nous en a déjà
livré une partie : entre une société
qui a eu le maximum en 2005 et
une autre qui a eu beaucoup moins,
l’impact est aussi important pour les
deux. Ceux qui ont eu le maximum
feront en sorte que ce soit toujours le
même cas et ceux qui ont eu moins,
Tenant compte des paramètres
arrêtés et des objectifs fixés
de chaque filiale, la prime
d’encouragement pour
l’exercice 2005 a été évaluée
comme suit :
SPE 2,46
GRTE 2,38
GRTG 2,50
SDA 2,01
SDC 2,24
SDE 2,22
SDO 1,93
MEI 2,50
TRANSMEX 2,50
SKMK 2,10
MPV 1,37
SAT INFO 1,58
SPAS 1,62
HMP 2,50
CAMEG 1,80
vont faire en sorte que cet exercice
soit meilleur que celui de 2005.
Par ailleurs, il y a une certaine
souscription du personnel par rapport
à l’indexation de la prime par rapport
au rendement individuel. L’ancienne
définition du niveau de la prime
a déjà touché ses limite en 2003
et en 2004. Je pense aussi que du
fait de cette indexation, les salariés
feront probablement l’exercice
de comparer leur taux de prime
d’encouragement ramenée à leur
taux de PRI et de voir que celui qui
a une PRI importante dans l’année
perçoit beaucoup plus que celui qui
a eu un faible rendement. Cet aspect
en particulier est un signal fort dans
le sens ou les collectifs, au sens
des agents mais aussi de la ligne
hiérarchique, verront que la PRI est
un levier de discrimination qui va au
delà de la prime mensuelle attribuée
à un agent pendant un trimestre mais
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
que ça a un impact sur le montant de
la prime octroyée en fin d’année.
Quelles sont les perspectives
tracées pour cette nouvelle
méthodologie ?
Maintenant que le Groupe Sonelgaz
s’est doté d’une méthodologie de
calcul de la prime d’encouragement
annuelle, il se donne pour objectif
de l’améliorer et de la rendre la plus
juste et la plus pertinente possible
afin de rémunérer et récompenser les
efforts collectifs et individuels. Elle
escompte un impact sur la mobilisation
et l’adhésion du personnel puisque
la prime d’encouragement n’a pas
d’autre objectif que celui de mobiliser
et faire adhérer le personnel.
Une dernière question concernant
les entreprises travaux qui, cette
année, n’ont pas été concernées
par l’application de cette nouvelle
méthodologie. Qu’en sera-t-il pour
l’exercice 2006 ?
Il faudra que les sociétés travaux
intègrent le processus du système de
rémunération dans sa globalité et non
pas seulement par le biais de la prime
d’encouragement. A ce propos, il y a
lieu de signaler que des actions sont
déjà engagées. Les sociétés travaux
seront amenées progressivement,
selon les capacités des unes et des
autres - financièrement j’entends -,
tant sur le plan de la structure que
sur celui du montant, à se rapprocher
au fur et à mesure de Sonelgaz. Les
négociations collectives que nous
allons engager dès ce mois de juillet
seront très importantes dans la mesure
où elles permettront d’amorcer la
manière dont on va traiter la question
du système de rémunération des
sociétés travaux. Quant à la prime
d’encouragement, il est anticipé d’en
parler.
Entretien réalisé par
S.Bellout.Sekhri

oRganiSation
Quatre commissions paritaires ont été créées au sein du
groupe Sonelgaz. Leur installation officielle le 2 juin dernier
parachève le fonctionnement de la maison mère et de ses
filiales. Leur mise en place est l’une des conséquences de
la transformation de Sonelgaz, d’entreprise verticalement
intégrée en un Groupe industriel. Ainsi des adaptations au
plan des dispositions réglementaires en vigueur au niveau
de la maison mère et des filiales seront opérées.
L
inStallation de quatRe commiSSionS PaRitaiReS
’installation de ces quatre commissions soulignera M. Boutarfa a
pour objectif le renforcement de l’activité syndicale et de négociation
collective
ainsi que la fonction Hygiène et de Sécurité au niveau de toutes les entités du
Groupe y compris la Maison Mère.
Abordant le volet Convention M. Boutarfa a déclaré, qu’à terme, chaque
filiale aura sa propre convention collective mais tout en se référant à une
convention collective de rang supérieur qui édictera les règles de gestion et
de fonctionnement communes à tout le Groupe avec quelques spécificités,
notamment le système de rémunération dont l’objectif est « d’aller vers
l’harmonisation de la structure des classes socioprofessionnelles sans aller
vers l’alignement des salaires » expliquera M. Boutarfa.
Pour sa part, Le Secrétaire Général de la FNTIEG, M. Telli, est revenu au
volet des salaires en déclarant qu’une action de benchmark a été engagée pour
avoir une vision sur les systèmes de rémunération existant sur le territoire
national. Il a par ailleurs demandé aux filiales travaux récemment réintégrées au
Groupe Sonelgaz de structurer et proposer leurs grilles de salaires et d’évaluer
l’impact financier de ce réajustement et ainsi pouvoir lancer les négociations
des salaires et des indemnisations.
Abondant dans ce sens, M. Boutarfa a abordé la question des métiers rares
en se déclarant favorable pour ce type de dispositif et a désigné la DRH pour
prendre en charge cet aspect et en évaluer l’impact financier.
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
En matière de
négociation collective
Dans le cadre de la négociation
collective la loi 90-11 du 21 avril
1990, relative aux relations de
travail, et notamment ses articles
121, 122, 124 et suivants, il est
prévu un organe approprié chargé
de mener les négociations de
convention ou accord collectif de
rang supérieur .
A cet effet, il est mis en place
une Commission Paritaire de
Négociation de la Convention
Collective, de rang supérieur qui
a pour mission la négociation
collective en vue de parvenir à
la conclusion de la convention
collective ou d’accords collectifs
de rang supérieur.
La Commission Paritaire de
Négociation de la Convention
collective de rang supérieur est
composé de cinq membres pour
chaque délégation, en l’occurrence,
la Présidence du Groupe à la
négociation de la Convention de
rang supérieur et la FNTIEG.
En matière
des conditions
d’organisation des
élections des délégués
du personnel
Pour garantir toutes les chances de
succès des élections des délégués
du personnel et des comités de
participation au sein des filiales
du Groupe SONELGAZ, première
opération du genre, et de disposer
d’une bonne visibilité sur tout le
processus électoral, un accord a été
conclu avec la fédération portant
sur la mise en place d’un dispositif

de supervision et de coordination à
l’échelle du Groupe.
Ce dispositif a pour but d’assurer
une cohérence d’ensemble de
conformité à la législation et à la
réglementation en vigueur et éviter
des applications inappropriées dans
chaque filiale.
Ce dispositif est représenté par la
Commission de Supervision et de
Coordination des Elections des
Délégués du Personnel qui a pour
objectifs :
· Elaborer et valider les règles
et conditions générales des
élections communes à toutes
les filiales,
· Garder un niveau
d’interprétation unique pour
toutes les questions relatives
aux élections,
· Fixer les plannings, plages et
dates des élections,
· Etablir un bilan des
opérations électorales à
l’échelle du Groupe,
· Convenir du découpage
électoral global pour
l’ensemble des filiales du
Groupe,
· Convenir du planning,
· Vérifier la répartition des
sièges pour chaque groupe
socioprofessionnel.
Cette commission est composée
de cinq membres représentants le
Groupe et désignés par le Président
Directeur Général du Groupe et
de cinq membres représentants
des travailleurs désignés par la
Fédération des Travailleurs des
Industries Électriques et gazières.
La Commission Paritaire de
Supervision et de Coordination
établit son règlement intérieur.
La présidence est assurée par un
membre désigné par le Président
Directeur Général du Groupe
SONELGAZ.
Commission électorale
d’entreprise du siège
Groupe
La Commission Electorale de la
maison mère est chargée:
· de convenir du découpage
électoral,
· d’arrêter le mode de
recueil et d’affichage des
candidatures
· de répartir les sièges par
groupe socioprofessionnel,
· d’arrêter le mode de
supervision des bureaux de
vote,
· de vérifier le déroulement
du scrutin et en consigner
les résultats,
· de recueillir les
réclamations relatives au
scrutin et les traiter,
· de valider les résultats
définitifs du vote,
· d’organiser les élections du
coordinateur participation
siège,
· d’installer le coordinateur
participation siège.
Elle est composée d’un nombre
égal de représentants de la filiale
et de représentants du syndicat
d’Entreprise. Le nombre de
représentants pour chacune des
parties est fixé à 3 membres.
Echo Sonelgaz - Août 2006
Comité d’Hygiène
et de Sécurité HSE
L a n a t u r e d e s a c t i v i t é s
des entreprises du Groupe
SONELGAZ impose la mise en
place de conditions importantes au
plan de l’hygiène et de la sécurité
dans l’ensemble des installations
et ouvrages des entreprises dans
le but de préserver la santé et
l’intégrité physique et mentale
du personnel.
Structure Communication
Une organisation appropriée
est nécessaire constituée par
les commissions paritaires
d’hygiène et de sécurité à instituer
obligatoirement dans toutes les
filiales du Groupe tant au niveau des
unités qu’au niveau central.
Au regard de la complexité des
activités énergétiques et du service
public et leur impact sur la sécurité
des personnes et des équipements,
une étude est menée actuellement
au niveau de la structure sécurité
afin de mettre en place au sein du
Groupe Sonelgaz et de ses filiales
le management HSE.
En attendant les résultats de ces
travaux et à titre transitoire, pour
assurer une coordination des
actions menées dans le domaine
de l’hygiène et la sécurité, il est
institué un Comité d’Hygiène et de
Sécurité au niveau de Sonelgaz.
Le Comité d’Hygiène et de Sécurité
a pour mission de définir la politique
en matière d’hygiène et sécurité et
d’assurer la coordination inter
filiales.
Ce Comité établit son règlement
intérieur définissant les modalités
de son fonctionnement ainsi que
la périodicité de la tenue de ses
réunions.
Il est composé de 9 membres
représentants les fonctions
Production,Transport Electricité,
Transport Gaz, Distribution,
Travaux, Périphériques, Siège
du Groupe et de 9 membres
représentants les travailleurs.
H. Issad

aSSuRanceS SocialeS
décentRaliSation et miSe en Place
PRogReSSive d’antenneS cnaS
Le Président directeur général de Sonelgaz et
le Directeur général de la Caisse Nationale
d’Assurance Sociale ont procédé, le lundi 19
Juin 2006 au siège de la direction générale du
Groupe, à la signature d’une convention cadre
régissant les relations entre la Sonelgaz et la
CNAS.
« Nous ne pouvions pas continuer à fonctionner
avec une seule antenne ; mais intégrer le
dispositif de la CNAS pouvait poser problème
à notre personnel. Il convenait donc de trouver
une solution satisfaisante qui réunisse stabilité
et épanouissement aux trente mille travailleurs que compte le Groupe – sans compter les milliers
de contractuels – », dira M.Boutarfa en cette occasion. « Cette décentralisation permettra de
rapprocher nos agents des prestataires. Pour cela, Sonelgaz mettra à la disposition de la CNAS
tous les moyens nécessaires. », ajoutera-t-il.
s
oucieuses de préserver le
cadre relationnel existant
entre elles, la Sonelgaz et
la CNAS ont convenu de
pérenniser cet aspect social au service
des travailleurs, à travers un cadre
conventionnel. Ce dernier a pour
objet de définir les nouvelles règles
régissant les relations entre les deux
organismes, pour le paiement des
prestations en matière d’assurances
sociales.
A ce titre, il est convenu que le siège
de l’actuelle antenne d’administration
de la CNAS, sis à la rue Khelifa
Boukhalfa, Alger, continuera
d’abriter l’antenne d’Alger. Et pour
ce qui est des autres circonscriptions,
l’on procédera à la création et à la
mise en place progressive de 14
nouvelles antennes CNAS au niveau
des sièges des wilayas suivantes :
Chlef, Laghouat, Béjaia, Béchar,
Blida, Jijel, Sétif, Skikda, Annaba,
Constantine, M’Sila, Ouargla, Oran
et Boumerdès.
Les filiales de Sonelgaz se trouvant
dans des lieux non couverts par ces
antennes de wilayas désigneront des
correspondants chargés des relations
avec l’antenne CNAS la plus
proche de la wilaya d’implantation.
Des locaux et moyens matériels,
propriété de Sonelgaz, seront mis
à la disposition de la CNAS pour
servir aux besoins des antennes
de wilayas chargées de la gestion
des prestations des travailleurs de
Sonelgaz qui y sont affiliés. A noter
que les antennes de Boumerdès,
Blida et Oran sont déjà en cours de
mise en place.
Les prestations assurées par ces
nouvelles antennes sont identiques
à celles assurées par l’antenne
d’Alger. Ainsi, l’antenne CNAS sera
dotée d’un contrôle médical chargé
des prestations de sécurité sociale au
profit des travailleurs de Sonelgaz
exerçant dans la circonscription de
la wilaya couverte. Elle prend en
charge le remboursement des frais
médicaux.
Pour ce qui est des indemnités
journalières, les filiales du Groupe
Sonelgaz continueront à assurer
leur paiement, pour le compte de la
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
CNAS, aux travailleurs en arrêt de
travail pour maladie. Par ailleurs,
et à titre transitoire, les filiales
Sonelgaz sont habilitées à assurer le
paiement des allocations familiales à
leurs travailleurs, , mensuellement,
lors du versement des salaires, pour
le compte de la CNAS.
Les agences CNAS procéderont
au remboursement, aux filiales de
Sonelgaz, des sommes dues au titre
des prestations en espèce et des
allocations familiales, payées pour
compte.
Il y a lieu de relever que les agences
CNAS appliqueront, également,
la convention CNAS/MUTEG
portant sur le paiement du ticket
modérateur au profit des assurés
sociaux adhérents à la mutuelle,
pour le compte de cette dernière, à
l’occasion du remboursement des
prestations en nature des assurances
sociales.
S.Bellout.Sekhri

cahieR deS chaRgeS Relatif à la conStRuction
d’une centRale électRique
Ce conclave a regroupé des
intervenants de différents
p r o f i l s : l e s c a d r e s
dirigeants de SPE et de
GRTE, l’Administrateur délégué
chargé du pôle Production, le
Directeur d’études chargé des
affaires juridiques, les Pdg de
Sharikat Kahraba Skikda (SKS),
Berouaguia (SKB) et Cherchell
(SKH), des directeurs de centrales,
des cadres des filiales SPE, GRTE
et GRTG ainsi que des représentants
de Sonatrach et du Ministère de
l’Energie et des Mines.
Ces trois journées de travail ont
consisté en l’examen et la validation
des pièces constitutives d’un
appel d’offres pour la réalisation
d’une centrale électrique en cycle
combiné. Elles ont ainsi permis
de faire le point, de mettre à
jour et d’enrichir les instruments
juridiques et contractuels existants,
qui composaient l’ancien cahier
une revue diligente
Le Président directeur général de Sonelgaz a présidé
personnellement un atelier de trois jours qui a eu lieu du
20 au 22 Mars 2006, à l’hôtel Samitel et qui a pour objet
la revue de l’appel d’offres pour la réalisation d’une
centrale électrique.
des charges pour la réalisation
d’une centrale de production et
qui accusaient un certain nombre
d’insuffisances vu l’évolution de
la situation, l’avènement de la
loi, l’intervention de nouveaux
opérateurs …etc. « Un cahier
des charges réfléchi fait la force
d’un contrat. », dira M. Boutarfa
à l’ouverture des travaux de cet
atelier. « La pièce I, qu’est la
convention, est la matrice d’un
cahier des charges. Elle permet
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
de se repérer dans l’architecture
d’un contrat et représente une clé
de gestion du chef de projet. »,
ajoutera t-il.
Cette mise à jour s’avère donc
nécessaire et vient également à
point nommé en prévision du
lancement prochain d’appels
d’offres internationaux pour la
construction de nouvelles centrales
de production et notamment les
centrales en Cycle Combiné de Terga
et de Koudiat Draouch de 2 X 400
MW chacune. A ce propos, le Pdg
du Groupe Sonelgaz soulignera :
« L’enjeu est de taille. Ces deux
premières centrales coûteront à
elles seules près d’un milliard deux
cents millions de dollars. Ceci sans
compter les deux centrales Turbines
Gaz à venir. » .
A noter qu’à l’issue de cette
validation, les documents communs
à tout appel d’offres peuvent servir
de référence pour l’ensemble
des filiales du Groupe Sonelgaz
moyennant certaines adaptations
relatives au projet en question.
S.Bellout.Sekhri

oPéRateuR maRché
Po u r r a p p e l , l a m i s e
en œuvre du
marché de l’électricité
parachèvera l’opération de
restructuration
du secteur, la finalité de la Loi du
5 février 2002 étant de mettre en place
les mécanismes devant permettre
l’exercice d’un marché de l’électricité
libre et concurrentiel animé par un
opérateur indépendant : l’Opérateur
Marché. Aux termes de la loi, c’est
à GRTE qu’échoit la responsabilité
de mettre en place l’OM. Ce dernier
projet a été lancé dés la création
de cette filiale en 2004. Un travail
d’approche a été initié. Un premier
cahier des charges a été rédigé et une
consultation restreinte a été lancée.
Cinq consultants ont été sélectionnés
sur la base de leur expérience dans
le domaine. Néanmoins, les offres
proposées présentaient une grande
disparité dans l’approche et de ce fait
le choix était difficile à faire. D’où
le besoin de clarifier les termes de
la loi en ce qui concerne l’approche
Marché de l’électricité pour une
compréhension meilleure et surtout
uniforme par les consultants.
De hauts cadres de Sonelgaz, du
Ministère de l’Energie et des Mines
et de la Commission de Régulation de
l’Electricité et du Gaz - qui ont, pour
le Projet de
mise en Place de l’om lancé
Un contrat de mise en place de l’opérateur marché a été signé le 24 Juillet 2006
avec le groupement (RTE, Cap Gemini et CESI) dont RTE est chef de file.
la majorité, participé à la rédaction de
la loi sur l’électricité et la distribution
du gaz par canalisations – étaient
présents lors de la tenue d’un atelier sur
le projet Opérateur Marché, organisé
le lundi 21 février 2006, par Sonelgaz
Transport de l’électricité (GRTE), à
l’hôtel Samitel. L’objectif de cette
réunion était de clarifier certains
concepts de la loi de février 2002 et
de définir les termes de références qui
permettront la rédaction du nouveau
cahier des charges pour le montage du
projet OM. Au terme de cette séance
de travail, les questions relatives au
type de marché à mettre en place, à
la position des Distributeurs vis-à-vis
de l’éligibilité et de la commercialité
ont trouvé des réponses. Concernant
le type de marché de l’électricité, il
existe une grande variété de par le
monde. Cependant, même si les choses
ne sont pas totalement tranchées, on
distingue deux classes particulières
: le marché type bourse, cad un
marché volontaire et non obligatoire
et d’autre part le marché type pool,
cad un marché obligatoire par lequel
toute l’énergie transite. Après examen
de la Loi, un consensus s’est établi
autour du type de marché algérien de
l’électricité à mettre en place, à savoir
une bourse. Quant à la position des
Distributeurs, les participants à cet
atelier considèrent que ces derniers
peuvent contracter des contrats
0
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
bilatéraux même s’ils ne sont pas
libres par rapport au prix.
Après présentation du dossier en
Comité Exécutif, recommandation
a été faite de relancer le projet OM
en deux étapes. Désormais, une
première phase concernera les règles
du marché et une seconde verra la
mise en place proprement dite de
l’Opérateur Marché. Aussi, un appel
d’offres pour la phase 1 a été lancé
début avril 2006. Après ouverture
des plis de l’offre technique, quatre
soumissionnaires ont été retenus. Et
le 17 juillet 2006, à l’issue de l’offre
commerciale, le marché a été attribué
au groupement (RTE, Cap Gemini
et CESI). Ce dernier est chargé de
l’élaboration des règles et procédures
de marché et de la formation d’agents
Sonelgaz sur cet aspect. Il est chargé,
également, de l’élaboration du cahier
des charges relatif à la mise en place
de l’opérateur marché (phase 2) et de
l’organisation de ce dernier. De plus,
il assistera l’équipe projet jusqu’à la
mise en place effective de l’OM quel
que soit le soumissionnaire retenu
pour la phase 2 dont l’appel d’offres
sera lancé dans près de six mois.
Néanmoins, d’autres interrogations
subsistent encore et méritent
d’être attentivement examinées.
Elles concernent notamment la
responsabilité d’équilibre entre l’offre
et la demande, la zonalité ou comment
gérer le principe de la péréquation
des prix, la gestion commerciale des
interconnexions, l’importance des IPP
et leurs incidences sur la conception
et le fonctionnement du futur marché
de l’électricité, etc…
S.Bellout.Sekhri

couPe qualité et SécuRité PouR l’année 2005
Comme de coutume depuis quelques années, en période
de fin d’année sociale, Sonelgaz Transport de l’Electricité
(GRTE) a organisé la Coupe Qualité 2005, le 25 Juillet
2006 à l’hôtel Mas des Planteurs. Conçu pour reconnaître
le mérite individuel et collectif et soutenir l’approche de
la démarche qualité, cet événement a permis d’honorer
les meilleurs agents de la filiale GRTE, toutes activités
confondues, qu’ils soient du niveau central ou régional.
Et pour la deuxième année consécutive, la Coupe Sécurité
Groupe a été jumelée à cet événement et a permis d’honorer
les unités n’ayant enregistré aucun incident ni accident
mortel. Cette année, dix unités de la Distribution et deux
unités de la production sont lauréates.
D
PouR une qualité et une SécuRité accRueS
danS leS lieux de tRavail
ans son discours d’ouverture,
M . Z e r o u a l , P d g d u
GRTE, a rappelé que des
investissements i m p o r t a n t s
sont consentis dans des projets
de développement du réseau, de
réhabilitation des ouvrages de
transport, d’introduction du palier
400 kV, de généralisation de la
télécommande … et ce dans le but
d’améliorer la qualité de service
rendue à ses clients. Et afin d’assurer
un développement cohérent de
son activité, le GRTE s’est doté
d’un plan stratégique 2005/2009,
a-t-il souligné. Outre, les axes de
progrès liés aux aspects techniques,
M.Zeroual citera la mise en œuvre
de la dérégulation ainsi que le
développement et la mobilisation de
la ressource humaine. Concernant ce
dernier aspect, le Pdg du GRTE a
noté que l’année 2006 verra la mise
en place de la nouvelle organisation
de la filiale. Par ailleurs, la formation
sera mise à contribution pour une
meilleure maîtrise des technologies.
A ce propos, il citera la formation des
équipes de maintenance en travaux
sous tension 400 kV et sept autres
pôles d’expertise. L’amélioration
des conditions de travail et la
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
rémunération du personnel GRTE
figure également parmi les axes de
développement de la RH. Enfin,
un contrat management qualité,
environnement, hygiène et sécurité
sera mis en place en 2006.
Clôturant cette manifestation, le
Pdg du Groupe Sonelgaz notera que
: « Des trois pôles Production /
Transport / Distribution, le maillon
Transport est prioritaire. Il faut le
mettre à niveau et redonner à sa
mission d’exploitation sa place
première. », dira-t-il en expliquant
les principes ayant conduit à la
séparation de l’Engineering du
Transport, non sans souligner que ce
dernier reste le maître d’ouvrage.
M.Boutarfa notera également que
Sonelgaz investit beaucoup dans la
construction d’ouvrages mais les
hommes restent la première source de
richesse de l’entreprise. Il exhortera
les responsables présents à initier la
création d’espaces de concertation
afin de favoriser l’expression
et l’échange d’expériences et à
animer des cercles de qualité au
niveau de leurs unités : « C’est une
responsabilité des managers que de
favoriser ces cercles de qualité, de
discuter des problèmes au niveau
de la base avant de faire remonter
les appréciations à la Direction
Générale. »
Le Pdg du Groupe insistera sur
l’aspect Sécurité et précisera qu’il
n’accordera aucune concession en
matière de sécurité des agents, des
ouvrages, mais aussi de l’alimentation
de nos clients. Il relèvera que le plus
grand nombre d’incidents sont dus
à un non respect des procédures et
que, malheureusement, on ne sévit
pas assez : « On doit sanctionner à
chaque fois que les règles sont

lauReatS couPe qualite
1 Meilleur cadre : M. BENZERROUG Lyès, Ingénieur d’études
(Département Essais et Contrôles).
2 Meilleur agent de maîtrise: M. HARBOUCHE Yacine, Technicien
Principal Méthodes de maintenance lignes (Région de Sétif).
3 Meilleur Poste THT/HT : Poste 220 kV de Tébessa (Région de
Annaba). M. GUEBLI Noureddine, Chef de poste.
4 Meilleure équipe de maintenance lignes : Base de Biskra (Région de
Sétif). M. AMOURI Chafei, Chef de subdivision.
5 Meilleure équipe de maintenance postes : Base de H.Messaoud
(Région de H.Messaoud). M. BELAOUDMOU Adel, Chef de subdivision
6 Meilleure équipe de maintenance contrôle électrique : Base d’El
Hassi (Région de Sétif). M. AHGOUN Messaoud, Chef de subdivision.
7 Meilleure équipe de maintenance téléconduite : Base de H.Messaoud.
M. OUBEKA Ali, Chef de subdivision.
8 Meilleure Equipe TST postes : Equipe de la Région d’Oran.
M. METIDJI, Chef de travaux.
9 Meilleure Equipe TST lignes : Equipe de la Région de Hassi
Messaoud. M. ZEGHNI Amar, Chef de subdivision.
10 Meilleur projet investissement poste : Poste Blindé 400 kV de Hassi
Ameur (Oran). Mme RAOULI, Chef de service études génie civil.
11 Meilleur projet investissement ligne : ligne 400 kV Ramdane Djamel
- Skikda (Annaba). M. ZERROUKI Samir, Chef de projet .
12 Concours interentreprises : Meilleure équipe travaux lignes THT/
HT: Equipe de KAHRAKIB. M.KHATAR Aissa, Chef de chantier.
lauReatS couPe SecuRite
1 DRD Tamenrasset (4 ème fois) M.MERINE Directeur Unité
2 DRD Tissemsilt (3 ème fois) M. MERIR Directeur Unité
3 DRD M’sila (2 ème fois) M. ZEDAM Directeur Unité
4 DRD Souk Ahras M. MAAMOUN Directeur Unité
5DRD Adrar M. FARHATI Directeur Unité
6 DRD Mascara M. BOUTOUIL Directeur Unité
7 DRD Ain Temouchent M. BOUKRAM Directeur Unité
8 DRD Es-Sénia M. DAGHOR Directeur Unité
9 DRD Djelfa M. BRAHIMI Directeur Unité
10 DRD Ghardaïa M. DRIDI Directeur Unité
11 SPE Annaba M. BOUNOUR Directeur Unité
12 SPE Jijel M. REDJIL Directeur Unité
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
bafouées. On sanctionne pour
préserver la vie …c’est une sanction
de survie. », dira- t-il.
Par ailleurs, M.Boutarfa posera
le problème de la sécurité de
l’alimentation et de la conduite du
réseau : « les Centres Régionaux de
Conduite sont-ils tous fonctionnels et
accessibles ? Le Centre National de
Conduite est-il prêt à être inauguré ? »,
s’est-il interrogé avant d’appeler à
la tenue d’un brainstorming sur le
triptyque ( CNC / CRC / Opérateur
Système).
Il a enfin félicité les lauréats et
souhaité bons congés aux agents.
S.Bellout.Sekhri
Cette 7 ème édition de la Coupe Qualité a
réuni des agents de l’ensemble du Groupe
Sonelgaz. Des médailles et diplômes
ont été remis aux lauréats GRTE ainsi qu’à
ceux des unités de la Distribution et de la
Production.

foRmation deStinee aux adminiStRateuRS
deS filialeS du gRouPe Sonelgaz
C
ette formation qui concerne
une centaine de participants
- répartis en quatre groupes
de vingt cinq - a eu lieu au niveau
de l’hôtel Mas des Planteurs.
D’une durée de douze jours, elle
s’est déroulée en mode alterné à
raison – pour chaque groupe de
participants – d’un séminaire de
trois jours par mois. Les thèmes
assurés concernent plusieurs points.
Citons entre autres : les attributions
du Groupe et de la filiale et les
relations juridiques, financières et
sociales entre eux, les mécanismes
de coordination et d’évaluation des
filiales par le Groupe, les missions
et prérogatives des organes de la
société par action et les différentes
PréParation au rôle
d’administrateur
L’objectif général de cette formation est de donner aux administrateurs des filiales du
Groupe Sonelgaz les connaissances et outils qui leur permettront de contribuer d’une
manière efficace et responsable dans les Conseils d’Administration.
relations qui existent entre eux, les
éléments fondamentaux du droit
social algérien, les fondements de
la comptabilité et de la structure
financière, la fiscalité d’entreprise, les
responsabilités des administrateurs
…etc.
Au terme de ce cycle de formation,
les administrateurs seront en mesure
de maîtriser les instruments de
lecture et d’analyse des documents
comptables et financiers, de connaître
les points clés de la législation du
travail et de la fiscalité d’entreprise,
et d’avoir une idée plus globale
des missions et prérogatives des
différents organes ainsi que des
responsabilités pénale et civile liées
à la qualité d’Administrateur.
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
« Les filiales ne fonctionnent
pas en électrons libres mais
sont responsables de leurs actes
devant la Maison Mère. Le
Conseil d’Administration est
l’organe central de gestion et
les administrateurs ont un rôle
fondamental à jouer. », dira
M.Boutarfa à l’occasion de la
cérémonie de lancement de ce
cycle de formation à laquelle
étaient également présents les
cadres dirigeants de Sonelgaz et
de ses filiales, les administrateurs
concernés ainsi que le Directeur
Général de l’organisme chargé
de dispenser cette formation, à
savoir : l’ISGP.
« La composante des CA est
diversifiée. C’est pour cela
qu’il importe d’être au même
niveau d’information et d’avoir
le même niveau de prise de
conscience pour prendre soin
d’un bien commun et défendre
ses intérêts. », ajoutera le
Président Directeur Général
du Groupe Sonelgaz avant de
conclure : « Je n’ai qu’une seule
directive de travail à donner :
c’est d’apporter plus de richesse
pour le bénéfice de tous. ».
Notons que ce cycle de formation
n’est qu’un premier pas et que
des compléments sont à venir.
La Direction des Ressources
Humaines compte, par ailleurs,
en faire une tradition et former
à chaque fois les nouveaux
administrateurs.
S.Bellout.Sekhri

conféRence SuR l’éneRgie
et le déveloPPement duRable
PouR un déveloPPement en coRRélation
avec la PRéSeRvation de l’enviRonnement
Le secteur de l’énergie a marqué sa participation à la célébration officielle de la journée mondiale de
l’environnement, par l’organisation d’actions qui lui sont spécifiques. La conférence sur l’énergie
et le développement durable qui a eu lieu le 4 juin 2006 à la salle Khouani (Siège DG/Sonatrach)
a permis de faire connaître la stratégie des entreprises du secteur en la matière, de mesurer le
degré d’engagement de ces dernières dans la protection de l’environnement et la préservation des
ressources naturelles et de focaliser sur les efforts consentis dans ce domaine, particulièrement au
profit des populations vivant dans les zones enclavées du grand sud.
Après les Etats Unis
d ’ A m é r i q u e ( S a n
Francisco), l’Algérie
(Alger) a été choisie
par
le programme des Nations Unies
pour l’Environnement (PNUE),
comme pays hôte pour la célébration
officielle de la journée mondiale de
l’environnement, le 5 juin 2006. Le
thème retenu pour l’année 2006
est centré sur la problématique
des déserts et de la désertification,
avec comme slogan officiel : « Ne
désertez pas les zones arides ».
« Dans le train des réformes
engagées par notre pays et plus
particulièrement par le secteur de
l’énergie, un des grands principes
qui a présidé à notre démarche est
l’évolution vers un développement
durable ; un développement
qui se veut respectueux de
l’environnement, qui puise son
potentiel énergétique de la nature,
sans l’agresser, sans altérer sa
propreté ni porter préjudice à
l’intégrité de son équilibre ; bien
plus, un processus qui conforte
et consolide les écosystèmes qui
constituent l’essence même de notre
survie. Le développement propre :
un concept noble et fondamental,
qui vise la conciliation entre l’essor
socio-économique permanent et la
protection de l’environnement. »,
a signalé M. Chakib Khelil – par
la voix du Secrétaire Général du
Ministère de l’Energie et des Mines
–, dans son allocution d’ouverture
de cette conférence. « Aujourd’hui,
nul n’ignore que les efforts entrepris
par le secteur de l’énergie et des
mines sont couronnées de résultats
dont les conséquences utiles
vont au profit des populations
vivant dans les zones arides et
désertiques. L’expérience tirée
des opérations pilotes pour la
production d’électricité au moyen
de cellules photovoltaïques ou
d’éoliennes nous encourage à
élargir notre champ de vision pour
la réalisation, à moyen terme, de
projets à plus grande échelle (…) »,
a t-il ajouté avant d’en citer certains,
tels : l’élimination du torchage, la
séquestration du gaz carbonique,
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
le traitement des eaux huileuses,
l’alimentation de nouveaux villages
du grand sud en énergie électrique
à partir du solaire et de l’éolien, la
construction d’une centrale hybride
solaire / gaz à Hassi R’mel …etc.
L’objectif recherché à travers
l’organisation de cette conférence
est d’engager un débat autour des
expériences du secteur de l’énergie
dans le domaine du développement
durable et de la protection de
l’environnement. Le déroulement
de la journée s’est caractérisé par
des présentations classées selon
trois sessions : une première traitant
des actions et perspectives pour
une démarche environnementale
cohérente, la seconde concernant
la promotion et le développement
des énergies propres et la troisième

session portant sur la responsabilité
sociétale du secteur : actions et
impacts.
Ainsi, la première session a permis
de faire connaître la stratégie des
Groupes Sonelgaz et Sonatrach en
matière de développement durable
et de protection de l’environnement.
Les actions entreprises dans ce sens
ont été passées en revue telles : la
maîtrise des processus internes, la
promotion des énergies propres et
renouvelables, le développement des
actions de recherche, la préservation
des ressources naturelles et l’initiation
d’actions éco-citoyennes …
Les actions engagées par Sonelgaz, en
interne et à l’externe, ont été présentées
à l’assistance. Il s’agit, entre autres :
du développement de l’utilisation
du gaz naturel, de la promotion des
énergies renouvelables et de la cogénération,
du développement des
îlots propanés (GPL en réseau), de
l’expérimentation de la climatisation
au gaz naturel, de la promotion du
Gaz Naturel Carburant ainsi que
l’implication de Sonelgaz dans les
différents mécanismes et mesures
prévues notamment en matière de
quantification des émissions de gaz à
effet de serre, et l’initiation d’actions
citoyennes.
Par ailleurs, le portefeuille d’idées de
projets inscrits dans le cadre du projet
Plan National de Maîtrise de l’Energie
(PNME 2006-2010), dont l’APRUE est
en charge, a été également exposé. Les
points saillants de cette présentation
ont permis de définir le concept
de maîtrise de l’énergie comme
vecteur du développement durable, les
priorités de ce programme ainsi que
les principaux axes d’intervention.
La deuxième session qui a pour
t h é m a t i q u e l a p r o m o t i o n e t
développement des énergies propres
a permis de mettre en exergue les
énergies renouvelables comme
énergies alternatives pour les
générations futures. La communication
de NEAL a permis de dégager les
objectifs de l’Algérie en la matière,
les opportunités, les atouts et les points
Photo poste détente gaz
d’amélioration.
La communication sur le programme
d’électrification photovoltaïque, déjà
réalisé par Sonelgaz au profit de prés
de 1000 foyers habitant vingt villages
situés dans le sud, a démontré l’impact
de cette filière sur l’environnement
(pas d’émission de gaz à effet de
serre, dynamique de sédentarisation
de la population caractérisée par la
construction en dur de plus de 90
% des ménages…), sur les activités
socio-économiques (plus de 54 %
des ménages éteignent les lumières
après 22 heures, effets positifs sur les
résultats scolaires des enfants …).
L’entreprise Naftal a également
a p p o r t é s a c o n t r i b u t i o n à
l’enrichissement du thème de cette
cession en traitant de l’évolution
du marché des carburants et
l’introduction de carburants de
substitution tels le Gaz Naturel
Véhicule, les bio-carburants, les
GTL ainsi que le projet hydrogène.
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
Deux communications ont été
présentées lors de la troisième
session. La première est une
rétrospective (de 1962 à 2005)
sur l’impact socio-économique de
l’électrification et de la distribution
du gaz par canalisations ; ce qui a
permis de mettre en exergue le rôle
de l’énergie dans le développement
économique et social du pays et de
situer la responsabilité sociétale du
secteur en général et de Sonelgaz
en particulier.
La deuxième communication est un
exposé du projet d’investissement
social de Sonatrach. Celui-ci s’inscrit
dans le cadre de sa stratégie de lutte
contre la pauvreté et l’exclusion.
C’est un projet qu’elle place en tant
que trait d’union entre l’entreprise et
la société civile et comme préalable
au développement durable.
Les débats qui ont suivi les
présentations de chaque session ont
tourné autour de la problématique
de réduction de l’impact du
système énergétique en général
sur l’environnement. L’assistance
a insisté sur la nécessité d’étudier
l’éventualité de fabriquer les lampes
à basse consommation (LBC) en
Algérie au lieu de les importer ;
ce qui permettrait de faire baisser
leur prix et de rendre massive leur
utilisation. Par ailleurs, l’importance
du rôle des pouvoirs publics dans
le soutien et le développement du
GNC a été relevé, et ce par le biais
de sa contribution à la baisse du prix
de ce carburant afin de permettre
sa généralisation. De même pour
l’importance de réduire l’impact
énergétique sur l’environnement et
minimiser les coûts, en adoptant une
nouvelle politique énergétique et en
utilisant le cycle combiné solaire /
gaz.
S.Bellout.Sekhri

exPoSition / PoRteS ouveRteS
SuR l’éneRgie et l’enviRonnement
entRe
PeRfoRmance
et PRotection
de la natuRe
Sous l’égide du Ministère de l’Energie et des Mines et à l’occasion de la
célébration de la journée mondiale de l’environnement, une exposition / portes
ouvertes sur le secteur de l’énergie a été organisée du 31 Mai au 05 Juin 2006
au théâtre de verdure. Placées sous le thème ‘‘Energie, environnement et
investissement social’’, ces journées ont regroupé des entreprises du secteur telles
le Groupe Sonelgaz, Sonatrach, Naftal, Naftec, …, les agences de régulation du
secteur ainsi que l’Agence de Protection et de Rationalisation de l’Utilisation de
l’Energie. Tous ces organismes sont venus exposer leurs réalisations et projets
en cours, en relation avec la protection de l’environnement.
Le Groupe Sonelgaz, - à travers des affiches, photos et films - a saisi cette
occasion pour rappeler que nous sommes des professionnels proches de la
nature puisque plus de 90% de l’électricité produite est générée à base de gaz
naturel. Le réflexe environnement est également prouvé à travers le projet de
climatisation au gaz naturel initié par Sonelgaz et qui était également présenté
à cette manifestation pour signifier que la fraîcheur peut rimer avec protection
de l’environnement. Par ailleurs, le programme d’électrification en énergie
solaire tracé par le MEM et que Sonelgaz a réalisé au profit de mille foyers
répartis sur vingt villages du grand sud a été exposé à travers des photos attestant
le bienfait qu’a eu cette énergie renouvelable, disponible et propre sur cette
population : introduction de la télévision, travaux de couture…etc. Le taux
de pénétration du gaz, qui est de 34% en Algérie, et l’important programme
de DP Gaz qui est tracé pour les prochaines années prouvent que nous avons
l’énergie d’aller plus loin. Le Gaz Naturel Carburant et ses répercussions
positives sur l’environnement ont été également vantés, mérites pour lesquelles
nous devrions rouler propre. Enfin, la distribution publique de propane a été
également présenté durant cette exposition.
Pour exemples et entre autres, Naftal a présenté son projet de sauvegarde
et de valorisation du patrimoine culturel du Tassili à travers le financement
de l’installation d’un atelier de tissage au profit de jeunes filles de la région.
Sonatrach était présente à cette manifestation à travers son projet Management
de l’Investissement Social et la Fondation Sonatrach – Tassili.
S.Bellout.Sekhri
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication

PaRtenaRiat
ge, Sonelgaz et SonatRach élaRgiSSent leuRjoint-ventuRe
SPécialiSée danS leS SeRviceS de tuRbineS à gaz.
Le 22 mars dernier, Sonelgaz, Sonatrach et General Electric ont annoncé leur
projet d’élargir Algesco SA, leur joint-venture spécialisée dans les services de
turbines à gaz basée à Hassi R’Mel, qui sert les industries du pétrole et du gaz et de
la production d’électricité.
Les signataires de la joint-venture, en présence
des PDG de Sonelgaz et de Sonatrach.
C’est à l’occasion d’une cérémonie, en présence du
ministre de l’énergie et des mines que les entreprises ont
annoncé leur décision sur le plan de développement qui
envisage aussi l’augmentation de 48% à 52% des parts
de GE dans Algesco, fondé en 1993.
RencontRe cReg / oPéRateuRS
Conformément aux dispositions de la loi de février 2005 relative à l’électricité et à la
distribution du gaz par canalisations, la CREG a organisé, le 15 Avril 2006 au siège du
Ministère de l’Energie et des Mines, une rencontre avec l’ensemble de ses partenaires
du secteur de l’électricité et du gaz afin de leur présenter le rapport d’activité 2005 de
la Commission, ses perspectives pour l’année 2006 ainsi que les programmes indicatifs
2006 – 2015 des besoins en moyens de production et d’approvisionnement du marché
national en gaz naturel.
n vous présentant ce
« E premier rapport qui rend
compte de ses activités
durant sa première années
d’existence, la commission entend
respecter le principe de transparence
indissociable du concept de la
régulation. », dira de prime abord
un PRemieR bilan
Echo Sonelgaz - Août 2006
Cet accord vise à accroître les capacités de fourniture
d’Algesco avec, notamment, la construction d’un centre
à Hassi Messaoud, permettant d’offrir de nouveaux
services, tels que le reconditionnement et l’extension
de la durée de vie des composants de turbines à gaz. Ce
nouveau centre permettra également d’intervenir sur les
compresseurs, pompes et autres équipements utilisés
dans la production de pétrole, de gaz et d’électricité.
Sonelgaz et Sonatrach continueront à jouer un rôle clé
dans Algesco en conservant 24% des parts chacune.
M.Otmane, Président de la CREG.
« Ce principe constitue une des
valeurs de notre institution et
nous souhaitons le partager avec
l’ensemble de nos partenaires. »,
ajoutera-t-il.
Après avoir rappelé les dispositions
Structure Communication
H. Issad
du cadre légal et institutionnel
qui ont conduit à la création de
la Commission de régulation,
M.Otmane s’est attardé sur les
activités de la CREG depuis
l’installation de son comité de
direction en janvier 2005 : la
mise en place de ses structures,

l’élaboration des instruments
réglementaires nécessaires à son
fonctionnement, ses contributions à
l’élaboration de projets de décrets et
textes d’application, - sur la régulation
des tarifs et rémunération des activités
de transport, de distribution et de
commercialisation de l’électricité
et du gaz notamment - , ainsi que
les travaux menés dans le cadre
du Comité de Programmation des
investissements Electricité et Gaz
(COPEG).
Les perspectives de travail de
la CREG pour l’année 2006
sont : poursuivre la mise en
place de ses structures par le
renforcement du potentiel humain
et l’implémentation de systèmes
d’informations, de référentiels de
gestion et de moyens logistiques,
continuer à contribuer à la mise en
place du dispositif réglementaire
et poursuivre les contacts entrepris
avec les agences de régulation
homologues au niveau national
et international, dans un cadre
bilatéral ou dans le contexte
plus large de la coopération
euro-méditerranéenne et latinoaméricaine.
« D a n s l e d o m a i n e d e l a
communication, un plan d’action
est également tracé à l’attention
des opérateurs du secteur ainsi que
les consommateurs », conclura le
Président de la CREG.
Les études entreprises dans le
cadre des travaux du COPEG
(organe de concertation créé par
décision ministérielle n°68 du
16 Mai 2004, pour une période
transitoire de trois ans et dont
Sonelgaz fait partie) concernent
la planification du système
de production / transport de
l’électricité, de transport du gaz
ainsi que de la distribution de
l’électricité et du gaz.
Le plan indicatif des besoins en
moyens de production d’électricité
(2006 – 2015) élaboré dans ce
cadre et présenté lors de cette
rencontre fait ressortir la nécessité
d’une puissance additionnelle,
sur les dix années à venir, de
5 600 MW selon un scénario
moyen d’évolution de la demande
nationale en électricité et de 7300
MW selon un scénario fort.
D’où l’obligation, pour atteindre
cet objectif d’augmentation
de puissance, d’accélérer le
développement des capacités de
production par le renforcement du
potentiel en place et la construction
de nouvelles centrales. Les
technologies de production
retenues pour ce dernier cas sont
celles de la filière gaz : les turbines
à gaz (pour la période de pointe)
et les cycles combinés (comme
m o y e n s d e p r o d u c t i o n d e
base) : « Ce choix est approprié
tant pour des considérations
techniques et économiques
qu’environnementales. », dira
M.Chakib Khellil qui était présent
à cette rencontre et qui signalera
qu’il est préconisé une contribution
des énergies renouvelables ou des
systèmes de co-génération, à
hauteur de 5%, dans la satisfaction
des besoins en énergie à l’horizon
2015.
Invités à cette rencontre, les
journalistes n’ont pas manqué de
poser la question de l’incidence
qu’a l’ouverture du secteur
de la production d’électricité
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
à l’investissement privé sur les
tarifs de l’électricité. Le Ministre
de l’Energie et des Mines précisera
que la concurrence s’exerce entre
producteurs mais cela n’entraînera
pas de baisse des tarifs.
Pour ce qui est du gaz, le taux de
couverture national est de l’ordre de
34% ; un taux des plus ‘respectables’,
comparativement à des pays plus
développés et eux-mêmes producteurs
de gaz, selon M.Chakib Khellil
qui réagissait à la remarque d’un
journaliste selon qui ce taux est
relativement bas par rapport aux
ressources dont dispose l’Algérie.
Sur la période 1995/2004, le taux
de croissance annuel enregistré est
de 5,4%. La consommation gaz a
atteint 16,8 milliards de m 3 en 2005
et la demande pour l’année 2006 est
de 17.43 milliards de m 3 . Les besoins
gaz pour la période 2006 – 2015
sont de 199,3 milliards m 3 selon un
scénario moyen, et de 212,2 milliards
m 3 selon un scénario fort.
S.Bellout.Sekhri

jouRnée d’infoRmation SuR leS agenceS
et autoRitéS de Régulation
réformes et redéfinition
du rôle de l’état
Les communications présentées lors de cette journée ont
permis à l’assistance de prendre connaissance des missions,
organisation, gestion, fonctionnement et rapports avec le
public, des agences et autorités de régulation du secteur
de l’énergie et des mines.
Le débat suscité a tourné essentiellement autour du
rôle de ces organes de l’état dans l’organisation de la
concurrence tout en préservant les exigences de service
public ainsi qu’autour de la question de l’autonomie
de ces derniers.
Elles sont en tout cinq
agences de régulation qui
opèrent dans les domaines
d’activités de l’électricité
et
distribution du gaz, des hydrocarbures
et des mines. Il s’agit de la Commission
de Régulation de l’Electricité et du
Gaz (CREG), l’Agence Nationale
pour la valorisation des ressources
en hydrocarbures (ALNAFT),
l’Agence de Régulation des
Hydrocarbures (ARH), l’Agence
Nationale du Patrimoine Minier
(ANPM) et l’Agence Nationale de
la Géologie et du Contrôle Minier
(ANGCM). Installées en janvier
et en novembre 2005, ces agences
de régulation du secteur Energie et
Mines sont nées suite au processus
de réformes économiques, légales
et institutionnelles engagé par le
Ministère de tutelle dés le début
des années 2000. Le désengagement
progressif de l’Etat de la sphère du
financement des réalisations, de
l’exploitation et de la gestion des
services impliquait une redéfinition
de son rôle et de ses moyens d’action.
C’est ainsi que différentes études
ont permis de définir les missions,
prérogatives, organisation, moyens
et processus de travail de ces
organes de l’Etat en charge de la
gestion du domaine public minier
et de la régulation dans le secteur
de l’électricité et du gaz ainsi que
celui des hydrocarbures.
« Le recours à des agences et autorités
de régulation indépendantes
marque un tournant décisif dans
la gouvernance économique de
notre pays. », dira le Ministre
de l’Energie et des Mines, par la
voix de son Secrétaire Général
qui le représentait lors de cette
rencontre. Pour expliquer cette
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
nouvelle configuration des formes
d’intervention de l’Etat dans la
sphère économique, il est noté,
dans l’allocution d’ouverture de
cette journée d’information, que
« Le cadre institutionnel a ainsi été
conçu avec un rôle du Ministère
de l’énergie et des mines recentré
sur la formulation des politiques
sectorielles, de législation et de
la réglementation avec le contrôle
et la régulation des activités du
secteur à la charge des nouvelles
agences et autorités de régulation,
les activités d’exploitation des
services étant entièrement assurées

par des entreprises publiques et des
opérateurs privés. ». A ce propos,
il rappellera qu’ « A travers la
séparation des rôles institués par
le nouveau cadre législatif, les
opérateurs économiques nationaux
ou étrangers, qu’ils soient publics
ou privés, interviennent dans les
différentes activités du secteur
de l’énergie et des mines, selon
les moyens et compétences dont
ils disposent, sans discrimination
aucune.»
En introduction aux communications
des responsables des cinq agences de
régulation du secteur, M.Belmihoub,
professeur de gestion publique à
l’Ecole Nationale d’Administration,
plantera le décor de cette journée :
Quelles régulations mettre en place
pour organiser et promouvoir la
concurrence dans les activités
de réseaux ? Comment concilier
les mécanismes de marché et les
exigences de service public ? Quel
rôle doit jouer l’Etat dans ces
processus de transformation, surtout
après leur aboutissement ? Telles
sont les questions qu’il a posées dans
sa communication sur les autorités
de régulation. Ce chercheur associé
au Centre de Recherche en Economie
Appliquée pour le Développement,
s’est particulièrement penché sur
la démonopolisation des activités
dites de réseaux qui ont une grande
dimension de service public et
signalera que les modalités de
mise en place de la concurrence et
de la régulation devront en tenir
compte : « Les spécificités sont à
la fois techniques, quant à la nature
des réseaux, économiques, quant
à la structure de la demande et de
l’offre et au mode de financement
et d’intervention des pouvoirs
publics, et sociopolitiques, quant à
la dimension de ‘service public’ de
chaque secteur. », notera t-il tout
en insistant sur ce dernier point
car : « (…) autant l’Etat a des
responsabilités envers les citoyens
qui sont sa raison d’être, autant
le marché est sans état d’âme. »,
dira t-il. M.Belmihoub s’étalera
par la suite sur les missions
de la régulation et notamment
celles liées à l’organisation de
la concurrence, la protection des
consommateurs et l’aménagement
du territoire avant d’inviter à une
réflexion sur la courte expérience
algérienne dans le domaine de
la déréglementation du service
public en réseaux ainsi que
sur l’approche institutionnelle
de la régulation qui en a été
0
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
définie et ce, afin d’éviter tout
dysfonctionnement.
Invité à cette rencontre, le Président
de l’Agence de Régulation de la
Poste et des Télécommunications
a contribué au débat en relatant
l’expérience de l’ARPT dans le
domaine de la régulation d’autant
plus qu’il s’agit d’un secteur
similaire (activité de réseaux)
ouvert à la concurrence plus tôt
que celui de l’électricité et du
gaz et qui compte actuellement
plusieurs opérateurs publics et
privés, nationaux et étrangers. Il
notera que l’Agence de Régulation
est un espace intermédiaire entre
l’Etat et les opérateurs, qu’elle a
un caractère de puissance publique
et qu’elle possède un pouvoir
quasi juridictionnel qui lui permet
l’organisation de la concurrence
et le règlement des conflits y
afférents. Il insistera par ailleurs
sur l’indépendance de l’Agence
de Régulation et sur l’importance
de la surveillance des positions
dominantes sur le marché pour que
cette concurrence ne se transforme
pas en monopole .
En marge de cette
journée d’information,
une exposition regroupant
les cinq agences et
autorités de régulation a
été organisée. Le but de
cette manifestation est de
mieux faire connaître ces
nouveaux organes.
S.Bellout.Sekhri

enviRonnement
l’oPéRation « eboueuRS de la
meR » fête Sa tRoiSième édition.
Pour la troisième année consécutive, les enfants
des travailleurs de Sonelgaz étaient au rendez-vous
pour participer à une action environnementale.
Cette manifestation a été organisée par Sonelgaz
en partenariat avec la Radio Algérienne et le
FOSC. L’opération a été médiatisée par les
différentes radio locales et nationales.
Munis de gants, râteaux, pelles et sacs en plastique, les
enfants et les adultes aussi, ont sillonné les rivages pour
ramasser et trier les déchets collectés.
Certaines plages
d’Alger, d’Annaba,
Skikda, Bejaia et
Oran ont connu,
tôt le matin, un
mouvement
particulier.
L’opération initiée par
la Sonelgaz a été perçue
très favorablement par
la délégation officielle
présidée par Madame le
Wali d’Oran, qui était venue
inaugurer ce même jour la
saison estivale 2006. Prés de
200 personnes ont participé
à ce volontariat.
Pour marquer cet événement
et récompenser ce geste
citoyen, le Fonds ces Œuvres
Sociales et Culturelles
de Sonelgaz a organisé
des spectacles et des jeux
pour les enfants qui ont
montré,encore une fois, ce
dont il sont capables.
Echo Sonelgaz - Août 2006
H. Issad
mécénat
Prés de trois cents enfants ont bénéficié,
cet été, de séjours en colonie de
vacances, dans des centres Sonelgaz
situés en bord de mer.
Une ambiance particulièrement chaleureuse,
animée par les piaillements et cris de joie des
enfants, régnait le 4 juillet 2006 au niveau de la
direction générale du Fonds des Œuvres Sociales
et Culturelles (FOSC) sise à Ben Aknoun, d’où
devaient prendre le départ deux cents enfants
prévus dans une première session de vacances
qui doit se dérouler à Ténès. Des bus affrétés
pour l’occasion étaient stationnés à l’entrée du
siège du FOSC et attendaient l’embarquement
et le sifflet du départ qui devait être donné par
les responsables du FOSC, en présence du
M.Boutarfa, PDG du Groupe.
Troisième du genre, cette opération entre dans
le cadre de la solidarité avec les associations
de bienfaisance telles celles des victimes du
terrorisme, des sourds et muets, des non-voyants,
Ibtissama, SOS enfance de Draria …etc. Présents
sur les lieux, les responsables des associations
concernées n’ont pas tari d’éloges à l’égard
de Sonelgaz et ont vivement remercié ses
responsables pour avoir initié cette opération et
permis à leurs chérubins de se retrouver ensemble
et de goûter aux plaisirs de la mer. En prenant
en charge cette opération, Sonelgaz renforce
encore plus sa réputation d’entreprise citoyenne
et solidaire.
Structure Communication
Sonelgaz offRe deS
vacanceS aux enfantS
néceSSiteux
S.Bellout.Sekhri

Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication