debatS et oRientationS PouR la filiale SPe - Sonelgaz

l’élaboration des instruments
réglementaires nécessaires à son
fonctionnement, ses contributions à
l’élaboration de projets de décrets et
textes d’application, - sur la régulation
des tarifs et rémunération des activités
de transport, de distribution et de
commercialisation de l’électricité
et du gaz notamment - , ainsi que
les travaux menés dans le cadre
du Comité de Programmation des
investissements Electricité et Gaz
(COPEG).
Les perspectives de travail de
la CREG pour l’année 2006
sont : poursuivre la mise en
place de ses structures par le
renforcement du potentiel humain
et l’implémentation de systèmes
d’informations, de référentiels de
gestion et de moyens logistiques,
continuer à contribuer à la mise en
place du dispositif réglementaire
et poursuivre les contacts entrepris
avec les agences de régulation
homologues au niveau national
et international, dans un cadre
bilatéral ou dans le contexte
plus large de la coopération
euro-méditerranéenne et latinoaméricaine.
« D a n s l e d o m a i n e d e l a
communication, un plan d’action
est également tracé à l’attention
des opérateurs du secteur ainsi que
les consommateurs », conclura le
Président de la CREG.
Les études entreprises dans le
cadre des travaux du COPEG
(organe de concertation créé par
décision ministérielle n°68 du
16 Mai 2004, pour une période
transitoire de trois ans et dont
Sonelgaz fait partie) concernent
la planification du système
de production / transport de
l’électricité, de transport du gaz
ainsi que de la distribution de
l’électricité et du gaz.
Le plan indicatif des besoins en
moyens de production d’électricité
(2006 – 2015) élaboré dans ce
cadre et présenté lors de cette
rencontre fait ressortir la nécessité
d’une puissance additionnelle,
sur les dix années à venir, de
5 600 MW selon un scénario
moyen d’évolution de la demande
nationale en électricité et de 7300
MW selon un scénario fort.
D’où l’obligation, pour atteindre
cet objectif d’augmentation
de puissance, d’accélérer le
développement des capacités de
production par le renforcement du
potentiel en place et la construction
de nouvelles centrales. Les
technologies de production
retenues pour ce dernier cas sont
celles de la filière gaz : les turbines
à gaz (pour la période de pointe)
et les cycles combinés (comme
m o y e n s d e p r o d u c t i o n d e
base) : « Ce choix est approprié
tant pour des considérations
techniques et économiques
qu’environnementales. », dira
M.Chakib Khellil qui était présent
à cette rencontre et qui signalera
qu’il est préconisé une contribution
des énergies renouvelables ou des
systèmes de co-génération, à
hauteur de 5%, dans la satisfaction
des besoins en énergie à l’horizon
2015.
Invités à cette rencontre, les
journalistes n’ont pas manqué de
poser la question de l’incidence
qu’a l’ouverture du secteur
de la production d’électricité
Echo Sonelgaz - Août 2006
Structure Communication
à l’investissement privé sur les
tarifs de l’électricité. Le Ministre
de l’Energie et des Mines précisera
que la concurrence s’exerce entre
producteurs mais cela n’entraînera
pas de baisse des tarifs.
Pour ce qui est du gaz, le taux de
couverture national est de l’ordre de
34% ; un taux des plus ‘respectables’,
comparativement à des pays plus
développés et eux-mêmes producteurs
de gaz, selon M.Chakib Khellil
qui réagissait à la remarque d’un
journaliste selon qui ce taux est
relativement bas par rapport aux
ressources dont dispose l’Algérie.
Sur la période 1995/2004, le taux
de croissance annuel enregistré est
de 5,4%. La consommation gaz a
atteint 16,8 milliards de m 3 en 2005
et la demande pour l’année 2006 est
de 17.43 milliards de m 3 . Les besoins
gaz pour la période 2006 – 2015
sont de 199,3 milliards m 3 selon un
scénario moyen, et de 212,2 milliards
m 3 selon un scénario fort.
S.Bellout.Sekhri