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La communication - Institut National de la Recherche Agronomique

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associés au fenugrec sont les mineuses et les pucerons. Les ma<strong>la</strong>dies les plus<br />

fréquemment rencontrées sont <strong>la</strong> fusariose, <strong>la</strong> rouille et l’oïdium. Les pourritures<br />

racinaires constituent les principales ma<strong>la</strong>dies <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture du cumin. Les<br />

charançons ont été par ailleurs signalés comme les principaux ravageurs<br />

affectant <strong>la</strong> production au stockage. Au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture <strong>de</strong> l’absinthe, <strong>de</strong>s<br />

attaques peu signifiantes <strong>de</strong> pucerons et d’escargots ont été notées dans <strong>la</strong><br />

région <strong>de</strong> Khemisset Chaouia. <strong>La</strong> culture du cresson, limitée à <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> Ouled<br />

Saïd, a été affectée par les ma<strong>la</strong>dies <strong>de</strong> <strong>la</strong> rouille b<strong>la</strong>nche et <strong>la</strong> pourriture apicale.<br />

D’autres ma<strong>la</strong>dies et ravageurs ont été observés au niveau <strong>de</strong>s essais PAM dans<br />

les domaines expérimentaux notamment <strong>de</strong>s attaques <strong>de</strong> H. armigera sur <strong>la</strong><br />

nigelle, <strong>de</strong>s coléoptères et rouilles sur <strong>la</strong> culture <strong>de</strong> moutar<strong>de</strong>.<br />

MISE EN ÉVIDENCE DE LA RÉSISTANCE<br />

AUX PESTICIDES DANS LES LUZERNIÈRES<br />

Des recherches sont actuellement en cours pour mettre au point une lutte<br />

intégrée contre Spodoptera littoralis associée à <strong>la</strong> culture <strong>de</strong> <strong>la</strong> luzerne dans le<br />

Tad<strong>la</strong>. Les premiers résultats obtenus montrent que <strong>la</strong> lutte pratiquée par les<br />

agriculteurs est non raisonnée, ce qui explique le nombre élevé<br />

d’interventions chimiques généralement observées. L’étu<strong>de</strong> révèle également<br />

que les doses utilisées sont souvent différentes <strong>de</strong>s normes établies.<br />

L’évaluation, au niveau du <strong>la</strong>boratoire, du phénomène <strong>de</strong> <strong>la</strong> résistance chez<br />

les popu<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> S. littoralis a révélé <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> <strong>la</strong> résistance envers <strong>la</strong><br />

Deltaméthrine et le <strong>La</strong>mbda-cyhalothrine pour toutes les exploitations visitées<br />

ainsi que les sta<strong>de</strong>s <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s imagos. Le lufénuron et le<br />

chlorpyriphos éthyl se sont montrés efficaces sur toutes les popu<strong>la</strong>tions<br />

étudiées. <strong>La</strong> gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> résistance chez S. littoralis semble être un élément clé<br />

pour parvenir à un contrôle efficace.<br />

DÉSHERBAGE DE LA CULTURE<br />

DE BETTERAVE<br />

L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> compétition entre <strong>la</strong> betterave à sucre et les mauvaises herbes<br />

montre que <strong>la</strong> culture est très sensible à <strong>la</strong> concurrence <strong>de</strong>s adventices et les<br />

pertes <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment peuvent aller jusqu’à 97% en absence <strong>de</strong> tout<br />

désherbage. <strong>La</strong> pério<strong>de</strong> critique <strong>de</strong> compétition a été située entre le 35ème et le<br />

100ème jour après levée, dépendant <strong>de</strong>s conditions climatiques et culturales et<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> flore adventice présente. Une stratégie <strong>de</strong> désherbage chimique adaptée<br />

à <strong>la</strong> nature <strong>de</strong> <strong>la</strong> flore adventice présente au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> parcelle a été<br />

développée suite aux essais <strong>de</strong> désherbage chimique menés pendant trois<br />

années. Le traitement <strong>de</strong> pré-levée avec un mé<strong>la</strong>nge à base d’éthofumesate et<br />

<strong>de</strong> lénacile a permis <strong>de</strong> protéger <strong>la</strong> culture jusqu’à trois mois après levée<br />

assurant <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments al<strong>la</strong>nt jusqu’à 90 t/ha. En traitements <strong>de</strong> post levée,<br />

l’association d’herbici<strong>de</strong>s à base <strong>de</strong> mé<strong>la</strong>nges (<strong>de</strong>smediphame,<br />

phénmédiphame, éthofumesate, métamitrone, triflusulfuron méthyle et<br />

lénacile) a donné les résultats escomptés.<br />

Dégât d’Heliotis armigera<br />

sur Nigelle<br />

Rouille sur origan (collection en<br />

évaluation au Guich)<br />

Pourriture racinaire sur cumin<br />

<strong>Recherche</strong>, <strong>la</strong> moisson <strong>de</strong> l’année<br />

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