Couverture (Page 1) - Ville de Reims

eXPRESSION POLIT
Majorité SUBVENTION
DE L’ETAT AU TRAMWAY : L’ARLESIENNE.
Le 5 mars dernier, à quelques jours des élections municipales, le Ministre des Transports annonçait la signature de la déclaration
d’utilité publique du tramway et un financement de l’ordre de 70 millions d’euros, en complément des 8 millions déjà perçus.
Aussitôt Catherine Vautrin commentait : « Une fois élue, je m’appliquerai à ce que les financements arrivent comme promis
». Aujourd’hui Mme Vautrin est conseillère municipale, conseillère communautaire à Reims Métropole, députée et vice-présidente
de l’Assemblée Nationale mais aucun euro de financement d’Etat n’a été versé. Le dossier semble même tombé aux
oubliettes. Aujourd’hui l’Etat annonce la création d’un “concours” mettant en compétition les villes réalisant des infrastructures de
transport en site propre. Reims pourrait “gagner” 45 millions. Mais ce concours est une seconde arnaque car il n’est ouvert
qu’aux villes pour lesquelles les travaux ne sont pas commencés et qui n’ont bénéficié d’aucune subvention !
Dans son rapport sur Reims Métropole (disponible sur notre site), le cabinet Klopfer décrit la situation financière actuelle comme
« très saine » et indique que pour l’avenir « la réalisation du tramway pèse en investissement mais aussi et surtout en fonctionnement,…
la rémunération de MAR SAS passant de 34 M€ en 2010 à 57 M€ en 2012 ». Les promoteurs du tramway
avaient bien annoncé ce coût élevé des investissements mais toujours au nom d’économies à venir ! Pour que Reims Métropole
puisse maintenir sa situation financière saine tout en répondant aux besoins des habitants, l’exigence du respect des promesses de
l’Etat est essentielle. Si cette promesse de 70 millions d’euros n’était pas tenue, la facture risquerait fort d’être pour notre… pomme.
46 Novembre 2008
Nadia ABID, Saïda BERTHELOT, Michel GUILLAUDEAU, Cédric LATTUADA, Pascale MARTIN, Karim MELLOUKI
GROUPE COMMUNISTE : 06 11 13 36 25 - eluscommunistes.reims@laposte.net - www.pcfreims.org
BA 112, construisons une éco-ville en 2014
A l’heure où notre ville et le pays s’inquiètent du devenir de la BA-112, notre société subit la crise écologique et financière. Profitons-en pour
y favoriser le développement de projets socialement et écologiquement soutenables.
Il y a dix ans, Fribourg-en-Brisgau expérimentait la fermeture d’une garnison militaire et le dépeuplement du quartier Vauban. Aujourd’hui et
grâce à la mobilisation des habitant-e-s et de la ville, le quartier Vauban est devenu un modèle du développement durable.
C’est en mobilisant l’intelligence et la responsabilité collectives qu’on avance.
La reconversion du quartier a été pensée avec l’ensemble des habitant-e-s et des acteurs locaux. C’est en valorisation la participation du plus
grand nombre que la collectivité a pris conscience des besoins prioritaires de la population… et suscité l’appropriation du projet par les habitant-e-s
du quartier. Une raison de plus pour investir dans les futurs conseils de quartier !
C’est aussi le souci de protéger la ville contre les chocs des crises énergétique (sobriété et utilisation des énergies renouvelables locales),
sociale (mixité sociale et soutien apporté aux coopératives de quartier) et biologique (maintien de la biodiversité et gestion durable de la ressource
en eau) qui a placé la question de l’environnement au cœur de la politique dans le quartier et qui s’étend maintenant au reste de la
ville.
En dix ans, l’ex-garnison est devenue un modèle de l’urbanisme durable vers lequel de nombreuses villes européennes se tournent.
Aujourd’hui, nous avons-nous aussi l’opportunité de faire de notre territoire un modèle du développement durable. Ne la manquons pas !
Pour le groupe des Verts,
Mireille WOJNAROWSKI, Corinne BERRIOT, Serge ESCOUTE, Raymond JOANNESSE, Stéphane JOLY, Marie-Françoise MILLET, Thierry WIPPLER
NOUS, C’EST SERVICE MAXIMUM POUR LES FAMILLES
Nous nous refusons à organiser le service minimum dans les écoles les jours de grève pour compenser les défaillances gouvernementales.
Pourquoi les communes devraient-elles servir de “bras armé” de l’Etat quand celui-ci a échoué dans ses relations sociales
avec les personnels de l’Education Nationale ?
La mesure, imposée sans concertation, soulève d’ailleurs de graves questions sur la sécurité des écoliers et la responsabilité de la
collectivité. En effet, la ville ne dispose pas en nombre suffisant des personnels qualifiés pour encadrer les élèves. Nous ne pouvons
faire courir quelque risque que ce soit aux enfants.
Le gouvernement serait mieux inspiré de garantir le remplacement immédiat des enseignants absents pour maladie. Or, les suppressions
de postes qu’il a décidées provoquent une pénurie dans les effectifs de remplaçants, ce qui s’avère bien plus pénalisant
pour les familles que les jours de grève justifiés par la défense de la qualité de l’enseignement.
Il y a mieux à faire que de monter des catégories de Français les unes contre les autres, comme le fait Sarkozy. Dans l’intérêt de
toute la communauté scolaire, des enfants ainsi que des familles, notre équipe municipale prend très à cœur de satisfaire chaque
jour aux attentes véritables des Rémois. En témoigne le succès du service municipal d’accueil mis en place depuis la rentrée à partir
de 7 h 30…
A chacun sa méthode !
GROUPE SOCIALISTE ET DIVERS GAUCHE