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Livre.book Page 174 Jeudi, 26. février 2009 3:40 15<br />

de crises convulsives ou de signes déficitaires spontanément<br />

régressifs ; enfin, un angiome choroïdien objectivé par<br />

l’angiographie, parfois associé à un angiome rétinien ou<br />

conjonctival. Le glaucome, homolatéral par rapport à<br />

l’angiome cutané, apparaît précocement et peut entraîner une<br />

buphtalmie. Il est dû au lacis capillaire qui infiltre tous les tissus<br />

oculaires, en particulier l’angle, et à l’inflation liquidienne<br />

qui en résulte, a fortiori lorsque l’angiome choroïdien est présent.<br />

Le rôle de l’élévation de la pression veineuse épisclérale<br />

paraît probable mais est discuté. La trabéculectomie externe,<br />

ou perforante d’évidence hémorragique, est efficace mais<br />

requiert souvent un traitement médical d’appoint.<br />

Fig. 11-24 – Syndrome de Sturge-Weber-Krabbe bilatéral.<br />

Maladie de Leber-Coats (sporadique),<br />

maladie de von Hippel-Lindau (DA)<br />

L’angiomatose miliaire de Leber-Coats (cf. chapitre 23) et<br />

l’angiomatose rétino-cérébelleuse de von Hippel-Lindau (cf.<br />

chapitre 33) peuvent se compliquer d’un glaucome ayant les<br />

mêmes caractères cliniques et obéissant aux mêmes mécanismes<br />

physiopathogéniques que la maladie de Sturge-Weber-<br />

Krabbe. En revanche leurs angiomes, du fait de leur localisation<br />

rétinienne, sont efficacement traités par la photocoagulation<br />

au laser et par la cryothérapie qui peuvent éviter ou<br />

retarder l’apparition du glaucome.<br />

Étude génétique. — Cf. chapitres 23 et 33.<br />

Syndrome de Pierre Robin (sporadique)<br />

Décrit en 1923, il désigne une neurocristopathie constituée,<br />

en proportions variables, d’un rétrognathisme avec division<br />

vélopalatine, glossoptose et détresse respiratoire, permettant<br />

de distinguer trois types de gravité croissante. La myopie<br />

forte y est très <strong>fr</strong>équente mais, exceptionnellement, l’aspect<br />

de gros œil peut être en rapport avec un authentique glaucome<br />

congénital (fig. 11-25). Le traitement chirurgical doit<br />

tenir compte des problèmes anesthésiques liés à la glossoptose<br />

et aux troubles cardiorespiratoires.<br />

174 ANNEXES PALPÉBRO-CONJONCTIVALES ET SEGMENT ANTÉRIEUR<br />

Fig. 11-25 – Syndrome de Pierre Robin.<br />

Syndrome oculo-cérébro-rénal de Lowe (LX)<br />

Décrit en 1952, ce syndrome est dû à une anomalie du métabolisme<br />

des acides aminés. Il se caractérise par une dysmorphie<br />

faciale très caractéristique (fig. 11-26), un sévère retard<br />

psychomoteur et staturo-pondéral, un rachitisme vitaminorésistant,<br />

une insuffisance rénale avec protéinurie, une hyperaminoacidurie<br />

et un déséquilibre phosphocalcique (cf. chapitre<br />

35). La cataracte congénitale partielle ou totale quasi constante<br />

s’associe dans 40 % des cas à un glaucome infantile par<br />

anomalie de l’angle. Les femmes conductrices peuvent être<br />

expressives et présenter des opacités cristalliniennes congénitales<br />

minimes (cf. chapitre 4).<br />

Fig. 11-26 – Dysmorphie du syndrome de Lowe.<br />

Étude génétique. — Le syndrome de Lowe est dû à une<br />

mutation dans le gène OCRL1 situé en Xq26.1 codant la<br />

phosphatidyl-inositol 4,5-biphosphate-5-phosphatase impli-

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