La quantification freudienne - Dimpsy

Et Freud est amené à caractériser variablement la position du sujet, selon que domine
l’objet (que vise la position érotique du sujet) ou le narcissisme. Dans les deux cas, c’est
question de sublimation des pulsions, selon que le sujet accepte de se rendre à leurs
revendications, directement ou non, vers l’objet, ou à compter avec leur origine. Névrose ou
psychose sont à mettre au compte des positions possibles – comme la toxicomanie ou la
religion. Dans tous les cas le sujet est mis en demeure de renoncer à l’objet – à défaut que ce
soit l’Autre qui n’assume pas (Versagung) l’opération fonctionnelle.
2.3. Idéals et gain de jouissance : malaise de la quantification /
quantification du malaise 37
Sur le versant du monde, les registres du réel, de l’imaginaire et du symbolique sont
occupés respectivement par le plus-de-jouir et les idéals : le sujet idéal et l’idéal du sujet.
narcissisme
idéal du sujet
positif
Ces « objets » du monde servent d’assise quantifiée au malaise de la culture. En quelque
sorte, la culture commence avec le meurtre et l’incorporation du Père et son passage
d’intensionnel qu’il est comme fonction Père aux extensions constitutives du monde. Ce
monde est le malaise même de la culture : il vient en opposition extensionnelle à la fonction
Père. C’est ce que Freud explique ici selon son mode particulier de parler de quantification.
Sublimations et facticités sont en effet deux concepts psychanalytiques et deux
manières de faire avec la quantification,
(1) en ce qui concerne les sublimations, elles ont pour raison d’être de lier l’Un au
Tout en changeant de réalisation (et donc d’objet) du Tout (c’est-à-dire en changeant de
praticable),
(2) en ce qui concerne les facticités, elles correspondent à ne pas tenir compte des
rapports possibles de l’Un au Tout (en ne créant donc que des objets factices).
37 Rédaction du 3 août 2011.
objet
plus-de-jouir
sujet idéal
négatif
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