La quantification freudienne - Dimpsy
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certitude acquise par anticipation – ce qui ne saurait l’être). Cette existence fonde une<br />
axiomatique toute empreinte d’hypothétique. Aussi comprend-on que la récursivité<br />
fonctionnelle de l’existentielle rende celle-ci imprédicable – à ne pas s’asseoir sur un objet –<br />
et imprédicative – à ne s’étayer cependant que d’un objet qui soit son extension propre.<br />
Au travers de la <strong>quantification</strong> universelle, c’est la construction syntaxique du monde<br />
qui se révèle en cette fonction qu’elle met en œuvre en lien avec tout individu qui s’en<br />
chargerait possiblement, quand, dans les termes de la <strong>quantification</strong> existentielle, c’est la<br />
vérité attenante à son existence d’individu qui est produite, cette fois sémantiquement. Ce<br />
faisant, syntaxe et sémantique sont donc variablement modalisées dans leur articulation<br />
schématique d’ensemble. En termes ontiques (et aléthiques) cela donne le carré modal, ouvert<br />
afin de permettre d’en suivre les chemins constitutifs d’une manière eulérienne.<br />
nécessaire impossible<br />
possible<br />
Avec la syntaxe de l’universel se profile son fondement de signifiance. Avec la<br />
sémantique de l’existence s’articule la vérité de la signification.<br />
vérité standard<br />
(sens)<br />
Mais ces deux abords croisent leurs axes de façon que l’existence ait un devenir de<br />
signifiance, quand l’universel assure la relation signifiante à l’objet.<br />
existence<br />
signifiance<br />
signifiant<br />
universel<br />
contingent<br />
vérité de la signifiance signification<br />
sujet<br />
objet<br />
sujet<br />
Ce faisant, objets et mises en formes modélisées de cette logique échappent à ces liens<br />
signifiants structurés tout comme le lien de la signifiance (S1) au signifiant proprement dit<br />
(S2). 9<br />
9<br />
Je laisse ici de côté le lien de la <strong>quantification</strong> au dit paradoxe de Russell. C’est à lire dans R. L., Équivocités –<br />
récursivité et imprédicativité (2012), Lysimaque, à paraître.<br />
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