La lettre de D&DF - Weblet

La BCE indépendante jurait qu’il fallait partout la rigueur budgétaire pour éviter
l’inflation..
En vérité, l’oubli de la question sociale est au cœur de la crise actuelle
Il est utile de rappeler que tout cela devient possible quand le politique s’efface et cède
le primat à l’économique et à la finance ; alors les intérêts d’une oligarchie l’emportent
sur le bien commun, une minorité s’accapare les profits et les pertes sont mises à la
charge des contribuables.
L’intervention de l’Etat en elle-même, ne suffit pas à définir un retour de la puissance
publique démocratique.
Il faut se poser la question : qui dirige, au profit de qui, au nom de quoi ?
Même s’agissant de la régulation qu’on nous vend aujourd’hui comme la panacée : qui
régule, au profit de qui, au nom de quoi ?
En l’occurrence, j’observe que ce sont les financiers qui continuent de décider, en
fonction de leurs intérêts, au nom du libre-échange et de la concurrence libre et non
faussée.
Le jour où ce seront les représentants légitimes du peuple souverain, réellement
détenteurs du pouvoir politique, qui décideront, au profit du plus grand nombre et au
nom de l’intérêt général, alors peut-être que la crise, la vraie, celle qui est le lot
quotidien d’une majorité de nos concitoyens depuis tant d’années, ne sera plus qu’un
mauvais souvenir.
34