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un nouveau commandant un nouveau commandant - Journal Adsum

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ZOOM!<br />

844-2056<br />

Le ministre<br />

de la Défense<br />

nationale<br />

s’arrête à<br />

Valcartier<br />

Lire l’article en p. 2<br />

Des plongeurs<br />

testent la<br />

température<br />

de l’eau du lac<br />

Saint-Joseph<br />

P. 13<br />

<strong>Adsum</strong>, Garnison Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. N o convention : 40012192<br />

La brigade a<br />

<strong>un</strong> <strong>nouveau</strong><br />

NOTRE CPE SE DOTE<br />

D’UNE BELLE COURS<br />

P. 3<br />

LE MERCREDI 12 JUILLET 2006<br />

<strong>commandant</strong><br />

Le colonel Guy Laroche succède au colonel Marquis<br />

Hainse à titre de <strong>commandant</strong> du 5 e Groupe-brigade<br />

mécanisé du Canada. Le changement de commandement<br />

a été officialisé lors d’<strong>un</strong>e prise d’armes qui s’est tenue<br />

vendredi après-midi sur la Garnison Valcartier. ARTICLE<br />

ET AUTRES PHOTOS EN PAGE 3.<br />

Photo : Cpl B. Turcotte, Imagerie Grn Va<br />

CAHIER SPÉCIAL<br />

à l’intérieur<br />

Les principaux services de<br />

bien-être et développement<br />

offerts aux soldats<br />

sont répertoriés sans <strong>un</strong><br />

cahier spécial inséré dans<br />

cette édition.<br />

SUPPLÉMENT<br />

C’est les vacances!<br />

Prenez note que votre journal<br />

fait relâche de publication<br />

pour la période des vacances<br />

estivales. Nos bureaux seront<br />

fermés du 17 juillet au<br />

4 août inclusivement.<br />

Prochaine publication : 17 août<br />

Bon été à tous!<br />

M e HUBERT ST-ONGE avocat<br />

(ex-militaire)<br />

• Divorce<br />

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• Garde d’enfants et<br />

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DES RECRUES À VALCARTIER<br />

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P. 10


Page 2 / <strong>Adsum</strong> / 12 juillet 2006 17,1<br />

milliards $ en <strong>nouveau</strong>x équipements militaires<br />

Par Yan Bélanger<br />

<strong>Journal</strong> <strong>Adsum</strong><br />

Dans le cadre d’<strong>un</strong>e tournée canadienne<br />

du gouvernement placée sous le thème de<br />

l’achat d’équipement militaire, le ministre<br />

de la Défense nationale, Gordon O’Connor,<br />

s’est arrêté le mardi 27 juin sur la Garnison<br />

Valcartier pour y annoncer l’achat, au coût<br />

de 1,2 milliard de dollars, de 2300 <strong>nouveau</strong>x<br />

camions logistiques.<br />

Dans <strong>un</strong>e offensive médiatique sans pareille, entreprise<br />

le 25 juin, le ministre O’Connor s’est arrêté<br />

dans quatre villes canadiennes pour y annoncer<br />

l’achat d’importants équipements militaires.<br />

La liste est longue : avions de transport<br />

stratégique et tactique, hélicoptères de transport,<br />

camions logistiques et navires de soutien.<br />

Total de la facture : 17,1 milliards de dollars, soit<br />

l’équi-valent du budget annuel du ministère de<br />

la Défense. Autant la Marine que l’Aviation et<br />

l’Armée de terre recevront leur part du gâteau.<br />

Le gouvernement donne ainsi suite à son engagement<br />

de doter le pays de forces mobiles,<br />

polyvalentes, flexibles et aptes au combat grâce<br />

à <strong>un</strong>e stratégie d’acquisition d’équipements.<br />

«Dans le cadre de la nouvelle stratégie de défense<br />

Le Canada d’abord, notre gouvernement s’engage<br />

à rebâtir les Forces canadiennes (FC)<br />

qui, depuis plus d’<strong>un</strong>e décennie, n’ont pas obtenu<br />

suffisamment de financement, d’effectifs et<br />

d’équipement», a répété, dans l’essentiel, le ministre<br />

de la Défense à chaque endroit où il s’est<br />

arrêté.<br />

DES ÉQUIPEMENTS CRUCIAUX POUR<br />

LE MAINTIEN DE LA CAPACITÉ MILITAIRE<br />

Les annonces portent avant tout sur la mise<br />

à neuf d’équipements qui ont déjà dépassé<br />

leur durée de vie utile et qui s’avèrent cruciaux<br />

pour le maintien de la présente capacité militaire<br />

et pour relever les défis du <strong>nouveau</strong> contexte<br />

de sécurité. Les investissements permettront<br />

notamment au Canada d’être plus autonome<br />

lorsque des troupes devront être déployées pour<br />

des missions militaires et humanitaires.<br />

Les FC feront l’acquisition de 1500 véhicules militaires<br />

pour remplacer sa flotte vieillissante de<br />

VLMR.<br />

Devant cette multitude d’annonces d’investissements,<br />

le chef d’état-major de la Défense, le<br />

général Rick Hillier, a parlé de «la fin d’<strong>un</strong>e<br />

décennie de noirceur».<br />

DES CAMIONS<br />

Devant <strong>un</strong>e centaine de militaires de Valcartier<br />

rassemblés dans l’édifice abritant le 5e Bataillon<br />

des services du Canada, le ministre O’Connor a<br />

confirmé l’acquisition de 2300 <strong>nouveau</strong>x camions<br />

logistiques de taille moyenne. Constituant <strong>un</strong><br />

Photo : MDN<br />

Le ministre O’Connor lors de son passage à<br />

Valcartier.<br />

«besoin urgent», les <strong>nouveau</strong>x camions remplaceront<br />

la flotte des VLMR (véhicule logistique<br />

moyen à roues) de 2,5 tonnes, vieille<br />

déjà de 24 ans et construite au début des années<br />

1980.<br />

Plus précisément, le carnet de commande<br />

comprend l’achat de 1500 véhicules conçus à<br />

des fins militaires (modèle militaire normalisé)<br />

et de 800 véhicules commerciaux spécialement<br />

adaptés pour l’armée. À cela s’ajoute l’acquisition<br />

de 300 remorques m<strong>un</strong>ies d’<strong>un</strong> système de<br />

chargement et de 1000 ensembles d’équipements<br />

spécialisés qui permettront d’adapter les véhicules<br />

pour répondre à divers besoins opérationnels<br />

(cuisines et postes sanitaires de campagne notamment).<br />

Alors que les 800 véhicules commerciaux<br />

adaptés seront utilisés exclusivement en<br />

sol canadien, jusqu’à 300 des 1500 <strong>nouveau</strong>x<br />

camions militaires pourront être utilisés dans<br />

des missions à l’étranger, notamment en<br />

Afghanistan, car ils seront blindés.<br />

Plus gros (5 tonnes), équipés à la fine pointe<br />

de la technologie militaire du XXIe siècle, la<br />

prochaine génération de véhicules logistiques<br />

permettra de réduire les coûts de transport et le<br />

temps perdu lors des déplacements. Les premiers<br />

véhicules à être livrés sont attendus pour<br />

2008.<br />

Rappelons que le VLMR est l’épine dorsale<br />

du parc de véhicules de soutien logistique de<br />

l’armée. Il peut transporter des troupes et des<br />

équipements, des pièces de rechange ou remorquer<br />

des canons d’artillerie.<br />

DES NAVIRES<br />

Depuis le pont de la frégate NCSM St. John’s<br />

amarrée au port d’Halifax, le ministre O’Connor<br />

a fait l’annonce de l’acquisition de trois navires<br />

de soutien interarmées qui doivent fournir aux<br />

FC <strong>un</strong>e capacité nettement supérieure à celle<br />

des deux pétroliers ravitailleurs d’escadre, vieux<br />

de 35 ans, que possède le Canada (NCSM Protecteur<br />

et le NCSM Preserver).<br />

Les <strong>nouveau</strong>x bâtiments auront des coques<br />

renforcées leur permettant de voyager dans<br />

l’Arctique. Outre le transport de mazout,<br />

d’équipement et de véhicules, les <strong>nouveau</strong>x<br />

navires pourront aussi faire office de quartier<br />

général flottant ou d’hôpital pour des <strong>un</strong>ités de<br />

l’armée stationnées à terre et accueillir sur son<br />

pont les hélicoptères maritimes. Conformément<br />

à la politique canadienne sur la construction<br />

navale, les <strong>nouveau</strong>x navires seront construits<br />

au Canada.<br />

DES AVIONS ET DES HÉLICOPTÈRES<br />

Finalement, avec <strong>un</strong> montant total de 13 milliards<br />

de dollars, le gros des dépenses annoncées<br />

sera consacré à l’Aviation.<br />

Les FC feront notamment l’acquisition de quatre<br />

avions de transport stratégique pour trans-<br />

porter rapidement <strong>un</strong> grand nombre de pas-<br />

sagers ou <strong>un</strong>e grande quantité de matériel sur<br />

de grandes distances, dont l’Équipe d’intervention<br />

en cas de catastrophe (DART). Bien que le<br />

gouvernement n’ait pas encore arrêté son choix,<br />

l’appareil C-17 Globemaster de la compagnie<br />

Boeing serait le seul à répondre aux exigences<br />

fixées par les FC.<br />

Le C-17 offre <strong>un</strong>e capacité de transport équivalente<br />

à celle de quatre appareils Hercules et<br />

est deux fois plus rapide. On se souvient qu’en<br />

décembre 2004, lors du ts<strong>un</strong>ami qui a ravagé les<br />

côtes de l’océan Indien, la force d’intervention<br />

d’urgence canadienne DART a mis 10 jours pour<br />

se rendre sur place, le temps que les autorités<br />

affrètent <strong>un</strong> gros-porteur russe.<br />

Les FC feront également l’acquisition de<br />

17 avions de transport tactique en vue de renouveler<br />

sa flotte vieillissante d’Hercules. Cette<br />

dernière a enregistré plus d’heures de vol que<br />

toute autre flotte militaire au monde du même<br />

appareil.<br />

Puis, 16 hélicoptères de transport seront<br />

achetés. Le nouvel appareil devra être en mesure<br />

de transporter 30 soldats armés ou <strong>un</strong>e pièce<br />

d’artillerie légère et évoluer par temps chaud et<br />

en haute altitude. Il s’agit d’<strong>un</strong>e capacité 10 fois<br />

supérieure à celle du Griffon, l’actuel hélicoptère<br />

du Canada.<br />

Le modèle CH-47 Chinook de nouvelle génération,<br />

encore là, de la compagnie Boeing, serait<br />

le grand favoris. Le Canada a déjà disposé de<br />

tels hélicoptères, mais les a vendus lors de compressions<br />

budgétaires dans les années 90.<br />

Jusqu’ici, le pays a dû compter sur ses alliés<br />

ou ses partenaires des forces de coalition pour<br />

lui fournir ce type d’hélicoptère de transport<br />

pendant ses missions à l’étranger, comme en<br />

Afghanistan. Lorsqu’auc<strong>un</strong> hélicoptère n’est<br />

LES FUTURES ACQUISITIONS DES FORCES CANADIENNES<br />

Équipement Quantité Achat Entretien* Livraison prévue<br />

à partir de...<br />

Véhicules de patrouille blindés (<strong>un</strong>e<br />

version du RG-31 Nyala construit par<br />

BAE Land System OMC, de la<br />

République sud-africaine)<br />

Hélicoptères maritimes (modèle H-92<br />

de Sikorsky)<br />

Commentaire<br />

25 31 M $ (Information non disponible) 2006 S’ajouteront à <strong>un</strong>e flotte semblable de 50<br />

véhicules livrés en mai 2006 en<br />

Afghanistan expressément pour l’Op<br />

ARCHER.<br />

28 3,2 G $ (Information non disponible) 2008 Remplaceront la flotte de CH-124 Sea<br />

King en service depuis les années 1960.<br />

Camions logistiques de taille moyenne 2300 1,1 G $ 100 M $ 2008 Remplaceront les 2762 véhicules logistiques<br />

moyen à roues (VLMR) acquis de<br />

Bombardier en 1982.<br />

Avions de transport stratégique (l’appareil<br />

C-17 Globemaster de Boeing a la<br />

cote auprès des autorités militaires et<br />

gouvernementales)<br />

4 1,8 G $ 1,6 G $ 2008 À titre informatif, le seul appareil qui<br />

offre <strong>un</strong>e certaine capacité de transport<br />

aérien stratégique que détiennent les FC<br />

est le CC-150 Polaris (Airbus A310).<br />

Avions de transport tactique 17 3,2 G $ 1,7 G $ 2009 Remplaceront en partie ou en totalité la<br />

flotte des 32 Hercules dont certains ont<br />

été acquis au milieu des années 1960.<br />

Hélicoptères de transport moyen à<br />

lourd (le modèle CH-47F Chinook de<br />

nouvelle génération de la compagnie<br />

Boeing aurait <strong>un</strong>e longueur d’avance<br />

sur ses concurrents)<br />

Photo : MDN<br />

Un appareil Chinook utilisé par les Américains en<br />

Afghanistan.<br />

disponible, nos troupes doivent opter pour des<br />

moyens de transport terrestres, ce qui les expose<br />

davantage aux dangers d’<strong>un</strong>e embuscade, des<br />

mines terrestres ou d’engins explosifs.<br />

Considérant leur petit nombre, la nouvelle<br />

flotte d’hélicoptères serait répartie sur deux bases<br />

militaires. Puisque ce type d’hélicoptère sert essentiellement<br />

à l’appui des troupes terrestres,<br />

certains membres et pilotes du 430e Escadron<br />

tactique d’hélicoptères espèrent grandement<br />

que Valcartier sera l’<strong>un</strong>e d’elle.<br />

D’AUTRES ANNONCES À PRÉVOIR<br />

Le ministre O’Connor a indiqué que cette série<br />

d’achats n’était qu’<strong>un</strong>e première étape pour<br />

redonner du lustre aux FC. D’autres projets d’acquisition<br />

ou de modernisation, annoncés par le<br />

précédant gouvernement libéral, sont actuellement<br />

en cours de révision afin de s’assurer qu’ils<br />

concordent avec la politique de défense du gouvernement<br />

conservateur.<br />

Rappelons que l’Armée de terre avait annoncé<br />

en novembre 2005, l’achat, au coût de 234 millions<br />

de dollars, de nouvel équipement afin de<br />

répondre à des besoins spécifiques pour l’opération<br />

ARCHER en Afghanistan. Ces achats comprennent<br />

de l’équipement conçu pour améliorer<br />

la protection des troupes, des m<strong>un</strong>itions à guidage<br />

de précision, des véhicules, du matériel de soutien<br />

ainsi que des systèmes de surveillance, de<br />

sécurité et de comm<strong>un</strong>ications à la fine pointe<br />

de la technologie, notamment des véhicules<br />

aériens tactiques sans pilote. La livraison du<br />

matériel est toujours en cours et doit être complétée<br />

avant la fin de 2006.<br />

16 2 G $ 2,7 G $ 2009 S’ajouteront à la flotte actuelle des 98<br />

Griffon toujours opérationnels. Leur<br />

nombre pourrait cependant être réduit<br />

en raison de l’achat des <strong>nouveau</strong>x<br />

appareils.<br />

Navires de soutien interarmées 3 2,1 G $ 800 M $ 2012 Remplaceront les pétroliers ravitailleurs<br />

NCSM Protecteur et Preserver vieux de<br />

35 ans.<br />

*Généralement les différents contrats d’entretien et de service sont attribués pour <strong>un</strong>e période de 20 ans sauf quelques exceptions selon<br />

l’équipement dont il est question.<br />

RABAIS MILITAIRE<br />

500$ ADDITIONNEL


Le colonel Guy Laroche devient le<br />

22 e <strong>commandant</strong> du 5 GBMC<br />

Par Yan Bélanger<br />

<strong>Journal</strong> <strong>Adsum</strong><br />

C’est à l’intérieur du CSEM-3 qu’a eu<br />

lieu, le vendredi 7 juillet, la passation<br />

de commandement au 5 e Groupebrigade<br />

mécanisé du Canada entre les<br />

colonels Marquis Hainse et Guy<br />

Laroche. L’événement a été officialisé<br />

lors d’<strong>un</strong>e parade de prise d’armes<br />

à laquelle ont assisté le brigadiergénéral<br />

Christian Barabé, <strong>commandant</strong><br />

du Secteur du Québec de la Force<br />

terrestre et de la Force opérationnelle<br />

interarmées (Est), plusieurs dignitaires<br />

et <strong>un</strong> public qui s’était déplacé<br />

en grand nombre pour l’occasion.<br />

Photos : MDN<br />

BIOGRAPHIE<br />

DU NOUVEAU COMMANDANT<br />

Le colonel Guy Laroche s’enrôle au sein des<br />

Forces canadiennes en 1979 et complète son<br />

entraînement comme officier d’infanterie en<br />

1980. À la suite de son entraînement, il se<br />

joint au Royal 22 e Régiment (R22 e R) à<br />

Valcartier.<br />

Au cours de sa carrière, il sert au sein des<br />

trois bataillons d’infanterie du R22 e R dans<br />

divers postes et commande le 1 er Bataillon,<br />

Royal 22 e Régiment. Il sert également en tant<br />

que <strong>commandant</strong> d’escadron au Collège<br />

militaire royal à Saint-Jean, comme officier<br />

des services au personnel et G3 du<br />

5 e Groupe-brigade mécanisé du Canada<br />

(5 GBMC), ici à Valcartier, comme officier d’état-major<br />

au sein du Directorat des<br />

ressources d’information terrestres, à Ottawa,<br />

et à titre de directeur de groupe d’étude au<br />

Collège de commandement et d’état-major<br />

de la Force terrestre à Kingston.<br />

Le colonel Laroche sert à deux reprises sous<br />

les auspices de l’ONU à Chypre (1981 et<br />

1992). Il participe également à deux opérations<br />

en Bosnie-Herzégovine (1997 et 1999)<br />

en tant que chef d’état-major de la 5 e Brigade<br />

multinationale canadienne et <strong>commandant</strong><br />

de groupement tactique. Il prend part, en<br />

1990, à la crise d’Oka en tant que <strong>commandant</strong><br />

de compagnie, et au Sommet des<br />

Amériques, en avril 2001, comme <strong>commandant</strong><br />

de l’élément terrestre.<br />

Le colonel Laroche est diplômé du Collège de<br />

commandement et d’état-major de la Force<br />

terrestre (Kingston), du Collège des FC à<br />

Toronto et du College of the Armed Forces<br />

(Washington, D.C.) Il détient <strong>un</strong> baccalauréat<br />

en administration des affaires de l’Université<br />

Laval et <strong>un</strong>e maîtrise en sciences du National<br />

Defence University (Wash., D.C.). Promu<br />

colonel en juillet 2004, il assume ensuite<br />

et jusqu’à aujourd’hui les fonctions de J3<br />

International au Quartier général de la<br />

Défense nationale avant de prendre le commandement<br />

du 5 GMBC.<br />

Au cours d’<strong>un</strong>e allocution, le <strong>commandant</strong><br />

sortant, le colonel Hainse, qui s’est vu remettre<br />

officiellement lors de la même cérémonie<br />

ses grades de brigadier-général, a<br />

adressé <strong>un</strong> «merci» tout particulier aux<br />

familles, aux membres de la brigade et à<br />

ses officiers d’état-major. Après presque<br />

deux ans à la tête de la formation militaire,<br />

c’était à son tour de passer le flambeau à<br />

l’<strong>un</strong> de ses confrères d’armes.<br />

«L’enthousiasme et l’engagement que<br />

vous avez démontrés face à vos tâches et<br />

à vos responsabilités, et surtout face à vos<br />

collègues militaires et civils, sont tout à<br />

fait dignes de la réputation qui vous précède.<br />

J’ai eu la chance et le privilège d’être le<br />

21e <strong>commandant</strong> de cette valeureuse brigade<br />

et de mettre à l’épreuve la profondeur de<br />

cette enviable réputation. À <strong>un</strong>e époque<br />

que j’avais qualifiée, très tôt en début de<br />

mandat, être «à l’heure de la reconstitution»,<br />

sachez que j’ai été témoin de vos ef-<br />

forts et de vos sacrifices, et c’est sans au-<br />

c<strong>un</strong>e hésitation que j’affirme avoir côtoyé<br />

des gens tout à fait remarquables, capables<br />

de faire face à l’adversité et aux tribulations<br />

du cycle de reconstitution», indiquet-il<br />

dans le livret de cérémonie.<br />

Le colonel Hainse occupait le poste de<br />

<strong>commandant</strong> de la brigade depuis le 2 septembre<br />

2004. Il quitte Valcartier pour Ottawa<br />

où il est muté. Il y assumera les fonctions<br />

de chef d’état-major de Commandement<br />

Canada, l’organisation responsable des<br />

opérations domestiques. Soulignons que<br />

le colonel Hainse a reçu récemment la médaille<br />

de l’Ordre du Mérite militaire en reconnaissance<br />

du mérite particulier et du<br />

service exceptionnel qu’il a démontrés dans<br />

l’accomplissement de fonctions comportant<br />

de grandes responsabilités.<br />

L’adjudant-chef Gilles Arcand (à droite) succède à<br />

l’adjuc Camil Samson. Sur la photo, le colonel<br />

Hainse remet la badine au <strong>nouveau</strong> sergent-major<br />

de brigade.<br />

L’ADJUDANT-CHEF GILLES ARCAND :<br />

NOUVEAU SERGENT-MAJOR DE BRIGADE<br />

Par ailleurs, l’événement a été l’occasion<br />

également de procéder à du changement<br />

dans la position de sergent-major de brigade<br />

entre les adjudants-chefs Camil Samson<br />

(sortant) et Gilles Arcand (entrant). L’adjuc<br />

Samson, qui occupait cette fonction depuis<br />

août 2004, assumera dorénavant les tâches<br />

de sergent-major du SQFT/FOI(Est), en<br />

plus de celles de sergent-major du Royal<br />

22 e Régiment.<br />

Bonne chance à chac<strong>un</strong> dans vos nouvelles<br />

affectations respectives.<br />

NNee mmaannqquueezz ppaass,, ddaannss ll’’u<strong>un</strong>nee ddee nnooss pprroocchhaaiinneess<br />

ééddiittiioonnss,, llaa pphhiilloossoopphhiiee ddee ccoommmmaannddeemmeenntt eett lleess<br />

pprriioorriittééss dduu nnoouuvveeaauu ccoommmmaannddaanntt dduu<br />

55 GGBBMMCC..<br />

Photos : cpl. B. Turcotte, Imagerie Grn Va<br />

Le <strong>commandant</strong> sortant, le colonel Marquis Hainse, qui occupait le poste de <strong>commandant</strong> de la brigade<br />

depuis le 2 septembre 2004, s’est vu remettre lors de la cérémonie, ses grades de brigadier-général. Il est<br />

muté à Ottawa où il assumera les fonctions de chef d’état-major de Commandement Canada.<br />

Photos : Y. Bélanger, <strong>Journal</strong> <strong>Adsum</strong><br />

UNE NOUVELLE COUR EXTÉRIEURE<br />

POUR LES TOUT-PETITS DU CPE<br />

Sarah-Kim Boucher, Lukas Corriveau et Gabriel De Gagné, tous du groupe des Hirondelles (3-4 ans),<br />

posent dans <strong>un</strong> des <strong>nouveau</strong>x modules de jeux.<br />

Par Yan Bélanger<br />

<strong>Journal</strong> <strong>Adsum</strong><br />

Le Centre de la petite enfance La Sentinelle des<br />

petits, localisé dans le Centre comm<strong>un</strong>autaire de<br />

la garnison, a procédé le 22 juin à l’ouverture officielle<br />

de sa cour extérieure qui a été complètement<br />

réaménagée récemment. Malheureusement,<br />

les sautes d’humeur de Dame nature ont<br />

forcé les organisateurs à tenir l’événement à l’intérieur<br />

où de petites surprises attendaient les<br />

enfants rassemblés pour l’inauguration. Chac<strong>un</strong> à<br />

eu droit à <strong>un</strong> délicieux cornet de crème molle<br />

dans <strong>un</strong>e main et aux cabrioles de Pirouettot le<br />

clown venu les divertir.<br />

Le projet de réaménagement de la cour<br />

extérieure a nécessité <strong>un</strong> investissement de<br />

105 000$ qui a été entièrement financé par le CPE<br />

lui-même. Grâce à la collaboration des autorités<br />

militaires de la garnison, la cour a pu être<br />

agrandie afin d’y accueillir plus de je<strong>un</strong>es. Les<br />

Résidants des logements familiaux<br />

modules de jeux qui étaient en place ont, quant à<br />

eux, tous été remplacés par des <strong>nouveau</strong>x. Les<br />

anciens étaient rendus désuets avec le temps et<br />

ne respectaient plus les normes après que cellesci<br />

aient été revues par le gouvernement provincial<br />

il y a trois ans déjà.<br />

Les je<strong>un</strong>es peuvent maintenant s’exercer dans<br />

des modules de grimpe ou de glisse et dans des<br />

jeux psychomoteurs qui ont été expressément<br />

sélectionnés pour leur potentiel à stimuler le<br />

développement chez l’enfant, comme l’indique<br />

Patrick Bourdeau, directeur général du CPE :<br />

«Notre objectif était de créer <strong>un</strong> environnement<br />

propice pour chaque enfant afin qu’il puisse<br />

s’identifier et se retrouver avec <strong>un</strong> défi personnel<br />

à atteindre. Je tiens à remercier l’apport du personnel<br />

du CPE pour leurs idées dans ce projet».<br />

Le CPE La Sentinelle des petits offre actuellement<br />

78 places en garderie.<br />

Un mercredi sur deux, nos camelots livrent la dernière édition du journal <strong>Adsum</strong> à la porte de<br />

votre résidence. Si vous ne recevez pas votre copie du journal <strong>Adsum</strong> ou si vous désirez nous<br />

signaler <strong>un</strong> problème en ce qui à trait à notre service de livraison, faites-le sans tarder.<br />

844-5000, poste 5598<br />

12 juillet 2006 / <strong>Adsum</strong> / Page 3


Page 4 / <strong>Adsum</strong> / 12 juillet 2006<br />

Dans sa constante quête d’amélioration du service à la<br />

clientèle, le 5e <br />

À VOTRE SERVICE<br />

Groupe de soutien de secteur (5 GSS) vous offre,<br />

par l’entremise de ses journaux militaires, <strong>un</strong>e liste de services<br />

offerts aux gestionnaires, au personnel civil ainsi qu’à la<br />

comm<strong>un</strong>auté militaire sur les garnisons.<br />

SERVICES POUR LES GESTIONNAIRES<br />

Personnel de service<br />

(418) 844-5777<br />

Officier des opérations de la garnison<br />

(418) 844-5000, poste 5638<br />

Sergent-major de la garnison<br />

(418) 844-5000, poste 5460<br />

Section Imagerie<br />

(418) 844-5000, poste 5455<br />

<strong>Journal</strong> <strong>Adsum</strong><br />

(418) 844-5000, poste 5672<br />

Ligne d’information de la garnison<br />

(418) 844-5000, poste 7717<br />

Catalogue des services du 5 GSS<br />

http://armyonline.kingston.mil.ca/SQFT/1430004<br />

40002413/CATALOGUE_DES_SERVIC0.DOC<br />

Service de l’Ombudsman des FC<br />

1-888-828-3626<br />

Centre de résolution des conflits (CRC)<br />

(819) 844-5000, poste 5416<br />

Centre de transition de carrières<br />

militaires (CTCM)<br />

(418) 844-7705<br />

Bureau des enquêteurs en harcèlement<br />

(418) 844-5000, poste 4455<br />

Clinique médicale<br />

(418) 844-5000, poste 5705<br />

Services psychosociaux du Centre de<br />

santé<br />

(418) 844-5000, poste 5802<br />

Centre de soutien pour trauma et<br />

stress opérationnels (CSTSO)<br />

(418) 844-5000, poste 7373<br />

Aumônerie<br />

(418) 844-5000, poste 5473<br />

(418) 844-5000, poste 5777<br />

Cellulaire : (418) 655-7601<br />

Promotion de la santé<br />

(418) 844-5000, poste 4677<br />

SERVICES POUR LES EMPLOYÉS CIVILS<br />

Programmes pour les employés civils<br />

http://hr.dwan.dnd.ca/hrciv/programs/fr/home_f.asp?id=17<br />

Coordonnatrice locale des programmes<br />

de ressources humaines<br />

(418) 844-5000, poste 5357<br />

SERVICES POUR LA COMMUNAUTÉ<br />

MILITAIRE<br />

Centre de la famille Valcartier (CFV)<br />

(418) 844-6060<br />

Groupe de soutien aux déploiements<br />

1-877-844-5607<br />

Centre de la petite enfance - Sentinelle<br />

des Petits<br />

(418) 844-3700<br />

Centre des sports<br />

(418) 844-5000, poste 5226<br />

Loisirs comm<strong>un</strong>autaires<br />

(418) 844-5000, poste 5085<br />

Régime d’assurance-revenu militaire<br />

(RARM)<br />

(418) 844-0111<br />

Mess Officiers Valcartier<br />

(418) 844-5000, poste 6395<br />

Mes Adj/Sgt Valcartier<br />

(418) 844-5000, poste 6393<br />

Mess Cplc Valcartier<br />

(418) 844-5000, poste 7693<br />

Club Kaeble Valcartier (Sdt/Cpl)<br />

(418) 844-5000, poste 6396<br />

Mess Officiers Citadelle<br />

(418) 694-2800, poste 2846<br />

Mess Adj/Sgt Citadelle<br />

(418) 694-2800, poste 2869<br />

Mess Cplc Citadelle<br />

(418) 694-2800, poste 2858<br />

Club Patenaude (Mess Sdt/Cpl Citadelle)<br />

(418) 692-3391<br />

CANEX<br />

(418) 844-5000, poste 5321<br />

Agence de logements des FC (ALFC)<br />

(418) 844-5000, poste 6804<br />

Ligne d’information sur les missions<br />

1-800-866-4546<br />

Consultez le GUIDE VALCARTIER, disponible<br />

à la réception du bâtiment 513 et au Centre<br />

de la famille (bât. 93), pour en connaître<br />

davantage sur les services énumérés.<br />

L’ARMÉE DE TERRE A<br />

UN NOUVEAU CHEF<br />

Le lieutenant-général Andrew Leslie, 49 ans, a pris<br />

le commandement de l’Armée de terre le 15 juin<br />

lors d’<strong>un</strong>e cérémonie présidée par le chef d’étatmajor<br />

de la Défense, le général Rick Hillier, tenue<br />

au Musée canadien de la guerre à Ottawa.<br />

Il succède au lieutenant-général Marc Caron qui<br />

occupait depuis février 2005 le poste de chef d’étatmajor<br />

de l’Armée de terre (CÉMAT) et de <strong>commandant</strong><br />

du Commandement de la Force terrestre. Le<br />

lgén Caron prend sa retraite après 35 ans de<br />

service.<br />

Le lieutenant-général Andrew Leslie<br />

En devenant CÉMAT, le lgén Leslie occupe le poste<br />

qu’avait occupé son grand-père, le général Andrew<br />

McNaughton, pendant la Deuxième Guerre mondiale.<br />

Le lgén Leslie est issu d’<strong>un</strong>e famille aux traditions<br />

militaires solides; ses deux grands-pères ont<br />

été ministres de la Défense nationale. Son éducation<br />

s’est déroulée dans des écoles au Canada, aux<br />

États-Unis, en France, à Chypre et en Suisse. Il a<br />

notamment servi en ex-Yougoslavie et en<br />

Afghanistan, où il a occupé le poste de <strong>commandant</strong><br />

de la Force opérationnelle Kaboul et de <strong>commandant</strong><br />

adjoint de la Force internationale d’assistance<br />

à la sécurité de l’OTAN en 2003.<br />

Le lgén Leslie occupait jusqu’à tout récemment le<br />

poste de Directeur général - Planification stratégique,<br />

au Quartier général de la Défense nationale.<br />

(Y.B.)<br />

Notaire<br />

Autorisée par le programme<br />

de relogement des Forces canadiennes<br />

Le journal<br />

<strong>Adsum</strong> :<br />

<strong>un</strong>e porte<br />

d’entrée<br />

sur votre<br />

comm<strong>un</strong>auté!<br />

Me Marlène<br />

Plamondon<br />

Médiation familiale<br />

• Partage du temps de vie parents/enfants<br />

• Partage de la contribution alimentaire<br />

• Partage des biens<br />

• Rédaction de la convention des ententes<br />

séparation - divorce à l’amiable<br />

GRATUITÉ DE 6 SÉANCES<br />

pour couple avec enfant(s)<br />

• Testament<br />

• Procuration<br />

• Union de fait<br />

844-1414<br />

Médiatrice<br />

familiale<br />

accréditée<br />

• Succession<br />

• Mandat d’inaptitude<br />

• Contrat de mariage<br />

C A N E X<br />

Photos : sgt D. Bernier, Imagerie Grn Va<br />

Conduit à son<br />

dernier repos<br />

Des f<strong>un</strong>érailles militaires ont été réservées au soldat Gérald Corbeil décédé le<br />

17 juin, en Alberta. Âgé de 23 ans, le je<strong>un</strong>e militaire, impliqué dans <strong>un</strong> accident<br />

nautique, est mort noyé. Originaire de Val-Bélair, il était en restriction imposée<br />

avec le 1 er Bataillon des services du Canada à Edmonton (1 Bn S du C). Ses obsèques<br />

ont eu lieu le 26 juin à la petite chapelle Sainte-Jeanne d’Arc de la Garnison<br />

Valcartier. Une garde d’honneur formée de militaires du 1 Bn S du C et du 5 Bn<br />

S du C a conduit le soldat Corbeil à son dernier repos. Il laisse dans le deuil sa conjointe<br />

Tammy, sa fille Ashanty, 1 an, et son fils à naître. Les membres de la comm<strong>un</strong>auté<br />

militaire tiennent à exprimer leurs condoléances à la famille ainsi qu’aux<br />

proches du disparu.<br />

«J’ai serré la main du diable»<br />

porté au grand écran<br />

Ceux et celles qui ont lu le livre du<br />

lieutenant-général à la retraite et sénateur<br />

Roméo Dallaire, «J’ai serré la main du<br />

diable», seront heureux d’apprendre que<br />

celui-ci sera<br />

porté au<br />

grand écran<br />

prochainement.<br />

C’est<br />

l’acteur bien<br />

connu Roy<br />

Dupuis qui<br />

incarnera le<br />

rôle du<br />

général<br />

Dallaire dans<br />

sa tragique<br />

mission à<br />

Kigali.<br />

Le tournagedébutait<br />

à la mi-<br />

L’histoire du génocide au Rwanda<br />

racontée par le lieutenantgénéral<br />

Dallaire dans «J’ai serré<br />

la main du diable» sera porté au<br />

grand écran prochainement.<br />

juin au<br />

Rwanda où a<br />

eu lieu en<br />

1994 <strong>un</strong><br />

génocide au<br />

cours duquel<br />

quelque 800 000 personnes ont été tuées.<br />

C’est à la suite de l’initiative du général<br />

Dallaire que cette histoire marquante sera<br />

Le lieutenant-général à la retraite et sénateur<br />

Roméo Dallaire sera incarné par Roy Dupuis dans<br />

le film «J’ai serré la main du diable».<br />

finalement transformée en film. Le long<br />

métrage sera réalisé par Roger Spottiswoode,<br />

auteur de plusieurs films hollywoodiens à<br />

succès. Le film sera produit au coût de<br />

10 millions $ par Michael Donovan, qui<br />

a aussi produit «Bowling for Columbine»<br />

de Michael Moore.<br />

La plus importante compagnie de sécurité privée au Canada<br />

La mission du Corps canadien des commissionnaires est de créer des<br />

possibilités attrayantes d’emploi pour les anciens membres des<br />

Forces canadiennes et de la Gendarmerie Royale<br />

VOUS ENVISAGEZ UNE DEUXIÈME CARRIÈRE ET DE NOUVEAUX<br />

DÉFIS.<br />

APPELEZ - NOUS DÈS AUJOURD’HUI.<br />

681-0609 courrier@cccque.ca


L’INFO<br />

en accéléré<br />

VOUS AIMERIEZ VOUS IMPLIQUER<br />

EN PROMOTION DE LA SANTÉ?<br />

L’équipe de la Promotion de la santé<br />

recherche présentement des bénévoles pour<br />

collaborer à la journée de la santé du<br />

25 août prochain afin d’assurer le bon fonctionnement<br />

de cet événement. Plusieurs<br />

tâches sont à combler, telles qu’accueillir<br />

les participants sur le site, assurer le déroulement<br />

des activités sportives et des jeux, et<br />

procéder au ravitaillement des différents<br />

points de services. Si vous êtes intéressé à<br />

vous joindre à nous pour cette belle journée,<br />

veuillez comm<strong>un</strong>iquer avec Mme Sylvie<br />

Heintz au 844-5000, poste 4677 ou à<br />

PromoSante.Valc@forces.gc.ca.<br />

MODIFICATION DES HEURES DE FERMETURE<br />

À LA CUISINE 505<br />

Les services d’Alimentation de Valcartier<br />

désirent vous informer que la cuisine de<br />

la troupe (édifice 505) fermera 30 minutes<br />

plus tôt durant la période estivale. Ainsi,<br />

jusqu’au 4 septembre inclusivement, le<br />

service du souper sera offert jusqu’à 18 h<br />

au lieu de 18 h 30. Le retour à l’horaire<br />

habituel se fera dès le 5 septembre. Le but<br />

de cette modification temporaire est de<br />

permettre au personnel des services<br />

d’alimentation de profiter d’<strong>un</strong> peu plus<br />

de temps de qualité avec leur famille durant<br />

la saison estivale. Notez que la cuisine de<br />

la Citadelle n’est pas affectée par ce changement<br />

d’horaire.<br />

NOUVELLES EXPRESS<br />

Cette rubrique vous présente différentes<br />

nouvelles concernant la<br />

Défense nationale qui sont, à notre<br />

avis, d’intérêt pour nos lecteurs.<br />

LE CANADA SE JOINT À SEPT AUTRES<br />

NATIONS POUR UN EXERCICE DES PAYS<br />

DU PACIFIQUE<br />

Pour <strong>un</strong>e vingtième fois depuis 1971, des<br />

navires et des avions militaires canadiens<br />

participent actuellement à l’exercice international<br />

RIMPAC au large d’Hawaï. Au<br />

nombre des participants, on compte le<br />

Canada, l’Australie, le Chili, le Japon, le<br />

Pérou, la République de Corée, le Royaume-<br />

Uni et les États-Unis. Les pays observateurs<br />

comprennent l’Équateur, la Malaisie,<br />

le Mexique, les Philippines, la Russie,<br />

Singapour et la Thaïlande.<br />

Le commodore Bruce Donaldson, <strong>commandant</strong><br />

de la Flotte canadienne du<br />

Pacifique, prend part à l’exercice à titre de<br />

<strong>commandant</strong> en second de la Force opérationnelle<br />

interarmées, <strong>un</strong>e force internationale<br />

composée d’<strong>un</strong>ités navales, aériennes<br />

et terrestres.<br />

Les exercices RIMPAC, qui ont vu le jour<br />

en 1971, se tiennent maintenant aux deux<br />

ans. RIMPAC vise à améliorer la performance<br />

tactique des participants dans <strong>un</strong><br />

large éventail d’opérations combinées en<br />

mer et sur le littoral. Cette année, l’exercice<br />

ré<strong>un</strong>it plus de 35 navires, six sous-marins,<br />

plus de 160 avions et 18 000 marins, fusiliers<br />

marins, soldats et aviateurs. Le Canada y<br />

compte pour sa part environ 1000 militaires,<br />

en mer et à terre.<br />

BISTR<br />

* Salon privé *<br />

Espaces disponibles pouvant<br />

accueillir de 15 à 125 personnes<br />

CONCERT SUR LE SITE DE LA CITADELLE<br />

La Musique officielle de l’État et de la Ville<br />

de Fribourg, en Suisse, la Landwehr de<br />

Fribourg, présentera <strong>un</strong> concert le samedi<br />

15 juillet à 11 h sur le site de la Citadelle<br />

de Québec. Forte d’environ 80 musiciens,<br />

la Landwehr captive et enthousiasme tous<br />

les publics. Elle sait équilibrer ses programmes<br />

entre musique classique et contemporaine,<br />

en puisant dans la variété d’<strong>un</strong><br />

répertoire qui prend ses racines dans la<br />

grande tradition historique. Le concert<br />

sera accessible à tous les visiteurs qui se<br />

présenteront pour la cérémonie du<br />

Changement de la garde ou pour la visite<br />

de la Citadelle. Le coût pour la visite est<br />

de 8$ par adulte.<br />

RAPPEL POUR LES DÉTENTEURS<br />

DE VIGNETTES DU 5 GSS<br />

Un petit rappel s’impose pour les détenteurs<br />

de vignettes du 5 e Groupe de soutien<br />

de secteur et plus particulièrement à ceux<br />

qui ont récemment changé leur plaque<br />

d’immatriculation sur leur véhicule pour<br />

celle des Anciens combattants. La vignette<br />

a été conçue pour <strong>un</strong> usage <strong>un</strong>ique seulement.<br />

Elle ne peut pas être réutilisée, ni<br />

altérée d’auc<strong>un</strong>e façon. La sous-section<br />

des passes et vignettes doit être avisée de<br />

tout changement de numéro de plaque sur<br />

<strong>un</strong> véhicule détenant <strong>un</strong>e vignette du<br />

5 GSS. Le requérant doit également retourner<br />

la vignette à la sous-section des<br />

passes et vignettes lors d’<strong>un</strong> changement<br />

de pare-brise, d’<strong>un</strong>e vente de véhicule, d’<strong>un</strong>e<br />

mutation hors du 5 GSS, d’<strong>un</strong>e libération,<br />

de la fin d’<strong>un</strong> contrat ou lorsque la vignette<br />

se décolle par elle-même. Les agents ont<br />

le mandat de faire des vérifications sporadiques<br />

des détenteurs de vignettes afin<br />

d’exercer <strong>un</strong> contrôle rapide et plus efficace<br />

sur les personnes qui accèdent à la<br />

garnison advenant <strong>un</strong> niveau d’alerte plus<br />

élevé.<br />

LE LIEUTENANT-GÉNÉRAL WALTER<br />

NATYNCZYK ASSUME LES FONCTIONS DE<br />

VICE-CHEF D’ÉTAT-MAJOR DE LA DÉFENSE<br />

Le lieutenant-général Walter Natynczyk<br />

est devenu officiellement le 28 juin le <strong>nouveau</strong><br />

vice-chef d’état-major de la Défense<br />

(VCEMD) au Quartier général de la Défense<br />

nationale en remplacement du vice-amiral<br />

Ron Buck qui prend sa retraite après<br />

39 années dans les Forces canadiennes.<br />

Le rôle du VCEMD consiste à coordonner<br />

et à diriger au besoin les activités nécessaires<br />

à la mise en œuvre de la politique<br />

de défense et à réaliser les objectifs<br />

stratégiques du Ministère. Compte tenu<br />

de l’évolution actuelle et de la transformation<br />

du Quartier général de la Défense<br />

en centre stratégique, la volonté d’apporter<br />

des changements structurels qui permettent<br />

de mettre l’accent sur les opérations,<br />

de soutenir efficacement les prises de décision<br />

avec souplesse et efficacité et d’harmoniser<br />

pouvoirs d’autorité, responsabilisation<br />

et obligation de rendre compte,<br />

est primordiale. Le VCEMD est chargé<br />

de veiller à ce que les FC produisent des<br />

forces militaires stratégiquement pertinentes,<br />

tout en gérant la réalisation des<br />

objectifs de défense et l’affectation des<br />

ressources à l’aide d’<strong>un</strong> <strong>un</strong>ique plan de gestion<br />

intégré à long terme des ressources<br />

ministérielles.<br />

L’ASPFC ET TIM HORTONS OFFRE UN GOÛT<br />

BIEN CANADIEN AUX MILITAIRES<br />

À KANDAHAR<br />

Les militaires déployés à Kandahar, en<br />

Afghanistan, ont vécu <strong>un</strong>e expérience bien<br />

canadienne le matin de la fête du Canada<br />

lorsque l’Agence de soutien du personnel<br />

des Forces canadiennes (ASPFC) a procédé<br />

Au retour des vacances,<br />

surveillez la journée de la santé !<br />

Par Cathia Huot et Sylvie Roy<br />

Gestionnaires de la Promotion de la santé<br />

Le 25 août prochain se tiendra la journée<br />

de la santé sous le thème «Célébrons la<br />

santé». Celle-ci aura lieu au Centre Myriam-<br />

Bédard où <strong>un</strong>e panoplie d’activités vous<br />

attend : défi sportif, randonnée, jeux gonflables,<br />

kiosques d’information, Starlab,<br />

détente et démonstration d’arts martiaux<br />

et de danse. De plus, de nombreux prix<br />

de présence seront au rendez-vous, dont<br />

<strong>un</strong> magnifique voyage!<br />

à l’ouverture officielle du premier Tim<br />

Hortons dans <strong>un</strong> théâtre d’opérations.<br />

À 10 h, heure de Kandahar, les hommes<br />

et les femmes des FC, de même que des<br />

militaires d’autres pays, se sont joints au<br />

chef de la direction de l’ASPFC, le majorgénéral<br />

Doug Langton, au <strong>commandant</strong><br />

de la Force opérationnelle en Afghanistan<br />

(FOA), le brigadier-général David Fraser,<br />

et au directeur de l’expansion des secteurs<br />

d’activité de Tim Hortons, Doug Anthony,<br />

sur la promenade du terrain d’aviation<br />

de Kandahar pour les cérémonies<br />

d’ouverture.<br />

Ré<strong>un</strong>ies autour de la remorque de douze<br />

mètres de Tim Hortons pour l’inauguration<br />

officielle, les militaires ont reçu des<br />

mots d’encouragement et de reconnaissance<br />

et des souhaits pour la fête du Canada<br />

en savourant du café et des beignes.<br />

Situé sur la promenade du terrain d’aviation<br />

à côté des autres concessions américaines,<br />

le Tim Hortons est géré par du personnel<br />

de l’ASPFC. Une équipe de Tim<br />

Hortons sera sur place pendant les deux à<br />

quatre premières semaines pour assurer<br />

la bonne marche du commerce et pour<br />

veiller à ce que les produits et le service<br />

soient conformes aux normes de Tim<br />

Hortons.<br />

Le restaurant servira des boissons chaudes<br />

et froides de même que des pâtisseries à<br />

environ 2300 membres des FC et 5000 militaires<br />

venant d’ailleurs. Ils payeront <strong>un</strong><br />

prix comparable à ceux au Canada, et les<br />

profits réalisés seront réinvestis dans les<br />

programmes de bien-être et de maintien<br />

du moral destinés aux membres des FC.<br />

Depuis août 2000, l’ASPFC fournit du<br />

personnel civil pour gérer des programmes<br />

SPÉCIAL ESTIVAL<br />

20% de réduction<br />

*Détails sur place.<br />

sur le menu à la carte<br />

TERRASSE EXTÉRIEURE • 64 PLACES<br />

*<br />

à compter de 17h • du l<strong>un</strong>di au jeudi<br />

Valide jusqu’au 31 août 2006<br />

Tous les militaires, leurs familles, les<br />

<strong>nouveau</strong>x arrivants ainsi que le personnel<br />

civil du MDN et des FNP sont invités<br />

à participer à la journée de la santé. C’est<br />

<strong>un</strong> événement à ne pas manquer. Toute<br />

l’équipe de la Promotion de la santé,<br />

qui organise cette journée, vous attend<br />

en grand nombre!<br />

Surveillez la publicité qui paraîtra dans<br />

les prochaines semaines pour obtenir<br />

plus de détails sur le déroulement de la<br />

journée.<br />

et des services visant à rehausser le moral<br />

des FC. Depuis le début de la mission des<br />

FC à Kaboul, en Afghanistan, en juillet<br />

2003, l’ASPFC a déployé environ 50 employés<br />

civils pour chaque rotation de six mois avec<br />

les FC.<br />

NOUVEAU JUGE MILITAIRE EN CHEF<br />

Le colonel Mario Dutil, originaire de<br />

Québec, est le <strong>nouveau</strong> Juge militaire en<br />

chef (JMC) des Forces canadiennes (FC).<br />

Entré en fonction le 2 juin, il remplace ainsi<br />

le colonel Kim Carter, qui vient de quitter<br />

les FC pour devenir l’Ombudsman de<br />

la Colombie-Britannique.<br />

Le colonel Dutil a été reçu au barreau<br />

du Québec en 1983, et il s’est enrôlé dans<br />

les FC comme avocat militaire en 1984.<br />

Il a fait fonction de procureur, d’avocat de<br />

la défense, et de conseiller devant la Cour<br />

d’appel de la cour martiale. Le colonel Dutil<br />

a notamment fait partie, en tant que conseiller<br />

principal, de l’équipe chargée de<br />

la révision de la Loi sur la défense nationale<br />

(LDN), qui a élaboré, rédigé et mis en oeuvre<br />

des modifications à la LDN et des règlements<br />

connexes en 1998. Le colonel Dutil,<br />

qui détient <strong>un</strong>e maîtrise en droit de<br />

l’Université d’Ottawa, est juge militaire<br />

depuis janvier 2001. En plus de diriger le<br />

Bureau du JMC, il désignera les juges militaires<br />

chargés de présider les cours<br />

martiales.<br />

Par ailleurs, le lieutenant-colonel Jean-<br />

Guy Perron, de Earlton, en Ontario, est<br />

devenu au même moment le quatrième<br />

juge militaire à être nommé.<br />

1250, ave du Golf de Bélair, Québec<br />

POUR RÉSERVATION<br />

847-1112<br />

12 juillet 2006 / <strong>Adsum</strong> / Page 5


Page 6 / <strong>Adsum</strong> / 12 juillet 2006<br />

35 e année, N o 4, mercredi 12 juillet 2006<br />

Le journal <strong>Adsum</strong> est <strong>un</strong>e publication non officielle<br />

publiée <strong>un</strong> mercredi sur deux avec la permission<br />

du Commandant du 5 e Groupe de soutien de<br />

secteur. Les opinions et les points de vue exprimés<br />

dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux<br />

du MDN, des FC et de l’ASPFC / Personnel des<br />

FNP.<br />

Le journal <strong>Adsum</strong> informe la comm<strong>un</strong>auté<br />

militaire de la garnison et de la grande région de<br />

Québec depuis 1972. Notre publication constitue<br />

l’<strong>un</strong> des principaux outils de comm<strong>un</strong>ication<br />

interne de l’Armée au Québec. C’est <strong>un</strong> moyen<br />

privilégié pour le Secteur du Québec de la Force<br />

terrestre (SQFT) de comm<strong>un</strong>iquer avec son personnel<br />

et les familles. Les succès, les intérêts et<br />

les préoccupations de la grande équipe du SQFT,<br />

voilà la matière avec laquelle est bâti l’<strong>Adsum</strong>.<br />

Tirage : 5500 copies<br />

Éditeur<br />

Col Gerry Champagne, cmdt 5 GSS<br />

Rédactrice en chef<br />

Caroline Charest, poste 5672<br />

charest.c@forces.gc.ca<br />

<strong>Journal</strong>iste<br />

Yan Bélanger, poste 6656<br />

belanger.y3@forces.gc.ca<br />

Conseiller militaire<br />

Capt Jocelyn Laroche, poste 7641<br />

laroche.jgj@forces.gc.ca<br />

Conseillère en publicité<br />

Ginette Demers, poste 6081<br />

journalvalcartier@dnd.ca<br />

Responsable petites annonces et comptabilité<br />

Nancy Goguin poste 5598<br />

goguin.n@forces.gc.ca<br />

Infographe<br />

Josée Lessard poste 6656<br />

production_journalvalcartier@videotron.ca<br />

Imprimerie<br />

Les Presses du Fleuve<br />

Toute correspondance doit être adressée à la<br />

rédactrice en chef. Les demandes de publication<br />

doivent être acheminées par courrier électronique<br />

à +adsum@forces.gc.ca. Soumettre les textes en<br />

format Word et les photos en jpg. La rédactrice en<br />

chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier<br />

tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les<br />

auteurs des textes ne seront pas nécessairement<br />

avisés des modifications apportées à leurs textes.<br />

Les articles publiés dans ce journal sont la<br />

propriété de l’<strong>Adsum</strong> et ne pourront être publiés,<br />

utilisés ou reproduits sans l’autorisation de la<br />

rédactrice en chef ou de l’auteur.<br />

Le journal <strong>Adsum</strong> est <strong>un</strong>e entité des Programmes<br />

de soutien du personnel (PSP) et est financé en<br />

grande partie par les fonds non publics. Les<br />

revenus générés par les annonces publicitaires<br />

contribuent en majeure partie au financement du<br />

journal. Nous vous remercions d’encourager nos<br />

annonceurs.<br />

Abonnement: 25,00 $ par année<br />

(22 éditions), taxes en sus<br />

ISSN 0705-0992<br />

ADRESSE :<br />

JOURNAL ADSUM<br />

GARNISON VALCARTIER, BÂT. 200<br />

C.P. 1000, SUCC. FORCES<br />

COURCELETTE (QUÉBEC)<br />

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(418) 844-5000, POSTE 5598<br />

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PROCHAINE PARUTION :<br />

JEUDI 17 AOÛT<br />

DATE DE TOMBÉE : MARDI 8 AOÛT<br />

Fondé par le 12 e Régiment blindé du Canada<br />

Le virus du Nil occidental<br />

Par Robert Werbiski<br />

Officier de l’environnement-3, Grns Mtl/St-Jean<br />

Qu’est-ce que le virus du Nil occidental<br />

(VNO) et d’où provident-il? Indigène à<br />

l’Afrique, il y a eu des épidémies en Asie,<br />

en Australie et en Europe et, depuis quelques<br />

années, en Amérique du Nord. La façon<br />

dont le VNO est arrivé en Amérique du<br />

Nord n’est pas connue, mais certaines<br />

hypothèses ont été discutées. La plus probable<br />

serait le commerce illégal d’oiseaux.<br />

Le virus est présent au Québec depuis 2002.<br />

LES HÔTES<br />

Les hôtes du virus sont nombreux: les<br />

mammifères, les reptiles et les aviens.<br />

Cependant, chez les mammifères (humains,<br />

chevaux ou écureuils), ces hôtes sont considérés<br />

accidentels. Chez les oiseaux, les<br />

risques sont assez élevés pour permettre<br />

la transmission de l’infection.<br />

LE RISQUÉ ASSOCIÉ AU VNO<br />

Le risque associé au VNO est accru chez<br />

les enfants de moins de cinq ans et chez<br />

les gens du 3e âge souffrant de déficiences<br />

imm<strong>un</strong>itaires. Les symptômes ressemblent<br />

à ceux d’<strong>un</strong>e pseudo-grippe. La plupart des<br />

infections sont qualifiées de bénignes à<br />

modérées, avec des symptômes comme le<br />

malaise, l’anorexie, les nausées, les vomissements,<br />

les douleurs aux yeux, la céphalée<br />

(mal de tête), la myalgie (douleur musculaire),<br />

les éruptions et l’adénopathie<br />

(affection des ganglions lymphatiques).<br />

Bien qu’elles soient rares, les infections<br />

MOURIR SANS AVOIR<br />

FAIT DE TESTAMENT<br />

À votre décès, si vous n’avez pas fait de<br />

testament, notarié, olographe ou devant<br />

témoins, vos héritiers seront désignés selon<br />

les règles prévues au Code civil du Québec.<br />

Cette désignation ne sera pas forcément en<br />

accord avec vos désirs. Elle peut même se<br />

révéler carrément injuste envers certains de<br />

vos proches. Par exemple, votre conjoint de<br />

fait ne peut hériter de vous autrement que<br />

par testament. Ainsi, les vingt ans que vous<br />

avez passés avec lui ne compterons pas aux<br />

yeux de la Loi après votre décès, si vous<br />

avez négligé d’en faire <strong>un</strong>.<br />

Ne laissez donc pas la Loi décider pour vous :<br />

le testament, c’est <strong>un</strong>e forme de police<br />

d’assurance répartition.<br />

Pour obtenir plus d’information<br />

Ste-Catherine 875-1671<br />

Valcartier 842-4448<br />

Par internet<br />

mboilard@notarius.net<br />

Mario Boilard<br />

Notaire<br />

plus graves entraînent la méningite à<br />

liquide clair ou l’encéphalite, et les symptômes<br />

peuvent inclure le méningisme, des<br />

changements dans l’état mental, des crises<br />

occasionnelles et le coma.<br />

MODE DE TRANSMISSION<br />

La transmission pourrait se faire de personne<br />

à personne par transmission sanguine<br />

ou d’<strong>un</strong> animal à <strong>un</strong>e personne au<br />

moyen d’<strong>un</strong>e coupure ou poncture. Le VNO<br />

peut aussi se transmettre par <strong>un</strong>e transplantation<br />

d’organe ou par <strong>un</strong>e transfusion<br />

sanguine. Le virus ne se transmet pas<br />

par contact d’<strong>un</strong>e personne à l’autre. Le<br />

virus se transmet principalement par les<br />

piqûres de maringouins infectés. L’incubation<br />

est de 3 à 14 jours. Les vecteurs sont des<br />

moustiques comme le maringouin dont la<br />

principale espèce est le Culex. Il existe <strong>un</strong>e<br />

cinquantaine d’espèces de maringouins<br />

dont trois dans l’espèce Culex. Pour <strong>un</strong>e<br />

personne non spécialisée, il est très difficile<br />

de différencier à l’œil nu les marques<br />

qui distinguent les maringouins Culex.<br />

TRAITEMENT DE L’INFECTION<br />

Présentement, il n’existe ni traitement,<br />

ni remède, ni vaccin contre l’infection du<br />

VNO. Les personnes assez malades pour<br />

être hospitalisées reçoivent des soins pour<br />

stabiliser et améliorer leur état, soit le traitement<br />

des symptômes.<br />

PROTECTION<br />

Le meilleur moyen d’éviter d’être piqué<br />

est la protection personnelle. L’utilisation<br />

d’insectifuge avec du DEET est conseillée,<br />

avec le port de vêtements pâles à manches<br />

longues. Il existe plusieurs produits sur le<br />

marché contenant du DEET et il serait bon<br />

de bien lire les étiquettes lors de l’achat<br />

de ces produits<br />

pour connaître<br />

la meilleure<br />

façon de les<br />

utiliser. Les<br />

maringouins<br />

sortent principalement<br />

en<br />

début de soirée.<br />

Le Culex est plutôt actif à des températures<br />

au-dessus de 16-18 degrés Celsius.<br />

LES RISQUES POTENTIELS<br />

Les techniciens de médecine préventive<br />

reçoivent des mises à jour concernant le<br />

risque associé au VNO à partir de leur<br />

chaîne de commandement et des sources<br />

gouvernementales. Les officiers d’environnement<br />

doivent aussi maintenir les<br />

comm<strong>un</strong>ications avec eux ainsi qu’avec<br />

tous les autres organismes susceptibles<br />

de pouvoir fournir de l’information sur ce<br />

qui se passe dans les différentes garnisons.<br />

Ainsi, il est probable, dans les garnisons,<br />

que les employés de routes et terrains trouvent<br />

en premier des indices de VNO par<br />

la découverte d’oiseaux morts. Des consignes<br />

précises leur ont été données quant<br />

au risque de manipuler des oiseaux morts.<br />

Ils devraient donc en aviser les O<br />

Environnement de la garnison ainsi que<br />

les techniciens en médecine préventive.<br />

Les techniciens en médecine préventive<br />

dirigent <strong>un</strong> programme de prévention de<br />

la maladie et maintiennent <strong>un</strong>e vigilance<br />

accrue durant la période critique de la fin<br />

du printemps jusqu’à la fin de l’été. Le personnel<br />

devrait être régulièrement informé<br />

sur les consignes de protection personnelle<br />

suggérées par les techniciens en<br />

médecine préventive.


Geste d’encouragement pour Richard Petit<br />

Par le major David Preaux<br />

5 e Régiment d’artillerie légère du Canada<br />

Le 6 juin dernier, trois membres du<br />

5e Groupe-brigade mécanisé du Canada,<br />

le bombardier D’Anjou, l’adjudant-maître<br />

Turcotte et le major Préaux, se sont rendus<br />

à la résidence de M. Richard Petit à<br />

Montréal afin de lui remettre <strong>un</strong>e carte de<br />

prompt rétablissement au nom des membres<br />

de la brigade et particulièrement<br />

de ceux qui l’ont vu se produire en spectacle<br />

à Kaboul au prin-temps 2004, lors<br />

d’<strong>un</strong> des meilleurs CANCON Show jamais<br />

organisés dans l’histoire de nos missions<br />

à l’étranger.<br />

Le chanteur populaire, plusieurs fois vétéran<br />

des CANCON Show (Bosnie-OP PALLADIUM,<br />

Timor-OP TOUCAN et Afghanistan-OP ATHENA),<br />

n’a jamais hésité a donner de son temps et à<br />

partir à l’étranger pour soutenir le moral des<br />

troupes, le temps de quelques spectacles. À de<br />

nombreuses occasions, le chanteur a donné<br />

diverses interviews à propos de ses expériences<br />

en appui aux Forces canadiennes déployées et<br />

chaque fois, M. Petit est apparu comme <strong>un</strong><br />

ambassadeur inconditionnel du travail des militaires<br />

en mission.<br />

Lorsque les membres de la brigade ont appris<br />

que M. Petit souffrait d’<strong>un</strong> cancer, l’idée de lui<br />

offrir <strong>un</strong>e gigantesque carte (environ 6’ X 4’)<br />

de prompt rétablissement s’est rapidement concrétisée.<br />

L’artiste, qui s’occupait de notre moral<br />

en théâtre, avait à son tour besoin de notre appui<br />

moral au pays. À la demande de l’artiste, auc<strong>un</strong>e<br />

photo n’a été prise lors de la remise de la carte,<br />

mais ce dernier fut fortement touché par<br />

cette attention et les mots lui manquaient pour<br />

La Transformation expliquée<br />

J9 ou la coopération civilo-militaire<br />

Depuis la transformation, le QG SQFT/FOI(Est)<br />

a dû mettre l’accent sur plusieurs composantes<br />

de l’organisation. Parmi celles-ci, on compte<br />

la branche du J9 qui est axée sur <strong>un</strong> «réseautage»<br />

humain efficace et efficient ainsi que<br />

sur l’acquisition d’outils de connectivité interagences<br />

à la fine pointe de la technologie. Un<br />

des objectifs de la transformation était donc<br />

de rehausser le profil inter-agences, c’est-àdire<br />

mieux comm<strong>un</strong>iquer dans <strong>un</strong> cadre formel<br />

d’échanges avec les autorités et les agences<br />

civiles au Québec.<br />

Pour ce faire, certains liens ont été créés et<br />

d’autres renforcés avec les états-majors aériens,<br />

About the Transformation<br />

J9 or civil-military cooperation<br />

Since the transformation, LFQA/JTF (East)<br />

HQ has of necessity emphasized several elements<br />

of the organization. These include the<br />

J9 branch, which is focused on effective, efficient<br />

human networking and on the acquisition<br />

of inter-agency connectivity tools using<br />

cutting edge technology. One of the objectives<br />

of the transformation was thus to raise<br />

the inter-agency profile, i.e., to comm<strong>un</strong>icate<br />

more effectively within a formal framework<br />

of exchanges with the civilian authorities<br />

and agencies in Quebec.<br />

To achieve this, a number of links have<br />

been created and others strengthened with<br />

the air, maritime, land and civilian staffs with<br />

a view to enhancing our ability to comm<strong>un</strong>icate<br />

(connectivity) and improving mutual<br />

<strong>un</strong>derstanding of our respective organizations.<br />

The J9 branch continues to direct<br />

its energy and resources specifically to civilmilitary<br />

liaison in the context of its domestic<br />

mandate. It also maintains a form of sponsorship<br />

of the Civil-Military Cooperation<br />

(CIMIC) Company of the Command Support<br />

Capability (CSC) with force generation as its<br />

objective.<br />

With the transformation, several of the<br />

<strong>un</strong>its of JTF (East) now rely on «9» cells within<br />

the Land Force, but also within Navy and<br />

Air Force elements with specially designated<br />

personnel. The creation of these cells<br />

enhances human networking and knowledge<br />

of the civilian situation in Quebec. The G9<br />

branches of the formations can also co<strong>un</strong>t<br />

on a network of Regional Liaison Officers<br />

«Body surfing» avec Richard Petit lors d’<strong>un</strong> spectacle du CANCON Show à Kaboul, en Afghanistan,<br />

en 2004.<br />

nous remercier de ce geste simple, mais fort<br />

apprécié.<br />

Sa santé va maintenant beaucoup mieux et<br />

le cancer devrait être complètement guéri, ce<br />

qui laisse entrevoir <strong>un</strong> retour éventuel de<br />

M. Petit sur les planches d’<strong>un</strong> futur CANCON<br />

show. Richard Petit se porterait volontaire <strong>un</strong>e<br />

nouvelle fois, mais à <strong>un</strong>e seule condition, c’est<br />

que sa conjointe Hélène Bourgeois-Leclerc<br />

(mieux connue dans le rôle de Dolorès Bougon)<br />

présente lors de la remise de la carte, l’accompagne<br />

comme membre de la troupe CANCON,<br />

ce qui serait d’emblée accepté par la troupe, j’en<br />

suis sûr.<br />

maritimes, terrestres et civils afin d’améliorer<br />

notre capacité à comm<strong>un</strong>iquer (connectivité)<br />

et la compréhension mutuelle de nos<br />

organisations respectives. La branche J9 continue<br />

quant à elle de consacrer plus spécifiquement<br />

son énergie et certaines ressources<br />

à la liaison civilo-militaire dans le cadre du<br />

mandat domestique. Elle maintient également<br />

<strong>un</strong>e forme de parrainage de la compagnie<br />

de Coopération civilo-militaire (COCIM)<br />

de la Capacité de soutien au commandement<br />

(CSC) avec comme objectif la génération de<br />

forces.<br />

(RLOs) to complement the picture of the situation,<br />

the regional footprint of which already<br />

exists in the form of the Reserve <strong>un</strong>its in<br />

Quebec.<br />

INTER-AGENCY INTEGRATION<br />

The success of the transformation of LFQA<br />

HQ into JTF (East) HQ is inevitably dependent<br />

on its ability to integrate inter-agency<br />

f<strong>un</strong>ctionalities at a physical location within<br />

the HQ. This integration process will begin<br />

in July 2006, the date on which the representative<br />

of Public Safety and Emergency<br />

Preparedness Canada (PSEPC) will move<br />

into the Longue-Pointe Garrison HQ. The<br />

arrival of PSEPC will provide permanent federal<br />

connectivity with JTF (East) and will<br />

participate actively in the development of<br />

our contingency plans and our operational<br />

readiness.<br />

In addition to welcoming the Director of<br />

Operations, the Comd LFQA/JTF (East) has<br />

also reached an agreement, the purpose of<br />

which is to provide facilities for housing the<br />

PSEPC Montreal Federal Coordination Centre<br />

(FCC), which can be activated in an emergency<br />

to accommodate, where required, the<br />

coordinators of the various federal departments<br />

and agencies responsible for managing<br />

support to the provincial authorities.<br />

CONCLUSION<br />

Once again, LFQA is displaying leadership<br />

in the transformation efforts of the Canadian<br />

Forces, specifically through the relations we<br />

maintain with our security partners.<br />

L’ intérieur de la carte, parsemé d’environ 500<br />

dédicaces des membres de toutes les <strong>un</strong>ités<br />

de la brigade, pouvait se lire comme suit:<br />

«À l’hiver 2004, après plusieurs mois de préparation,<br />

nous entreprenions <strong>un</strong>e nouvelle mission<br />

en Afghanistan. Entraînés, équipés et<br />

motivés, nous avons effectué notre travail jusqu’à<br />

terme, malgré les dangers.<br />

Évidemment, en cours de route, certains<br />

moments ont été plus difficiles à vivre que<br />

d’autres. À ce sujet, la période de mi-mission,<br />

aussi près du début que de la fin, a été particulièrement<br />

exigeante pour bon nombre<br />

d’entre nous.<br />

Un des effets de la transformation est que<br />

plusieurs des <strong>un</strong>ités de la FOI(Est) comptent<br />

maintenant sur des cellules «9» au sein de la<br />

Force terrestre, mais également au sein des<br />

éléments de la marine et de l’aviation avec du<br />

personnel désigné à cette fin. La création de<br />

ces cellules permet d’améliorer le «réseautage»<br />

humain et la connaissance de la situation<br />

civile au Québec. Les branches G9 des<br />

formations peuvent aussi compter sur <strong>un</strong><br />

réseau d’officiers de liaison régionaux (OLR)<br />

pour compléter l’image de la situation et dont<br />

l’empreinte régionale est déjà existante à partir<br />

des <strong>un</strong>ités de réserve au Québec.<br />

L’INTÉGRATION INTER-AGENCES<br />

Le succès de la transformation du QG SQFT<br />

en QG FOI (Est) passe inévitablement par sa<br />

capacité à intégrer les fonctionnalités interagences<br />

et ce, à même les locaux du QG. Cette<br />

intégration débutera en juillet 2006, date à<br />

laquelle <strong>un</strong> représentant de la direction<br />

régionale de Sécurité publique et de la protection<br />

civile Canada (SPPCC) élira domicile<br />

Les professionnels<br />

de l’optométrie<br />

CENTRE CANEX<br />

192, RUE DUBÉ<br />

844-2520<br />

LUNETTES<br />

À PARTIR DE<br />

16, 67 $<br />

PAR MOIS<br />

50 %<br />

Fort heureusement, des congés et de nombreux<br />

divertissements avaient été planifiés pour<br />

nous changer les idées. Notamment grâce aux<br />

formidables spectacles que tu nous as offerts,<br />

remplis d’airs du pays, plusieurs ont retrouvé<br />

le courage pour continuer.<br />

Aujourd’hui, alors que tu traverses à ton tour<br />

<strong>un</strong>e épreuve difficile, nous, membres du<br />

5e Carte géante remise en mains propres à Richard<br />

Petit.<br />

Groupe-brigade mécanisé du Canada et militaires<br />

de la Garnison Valcartier, t’encourageons<br />

à combattre. Lâche pas! On est avec toi.»<br />

au QG de la Garnison de Montréal. L’arrivée<br />

de SPPCC assurera <strong>un</strong>e connectivité fédérale<br />

permanente auprès de la FOI (Est) et participera<br />

activement au développement de nos<br />

plans de contingence et à notre état de préparation<br />

opérationnelle.<br />

En plus d’accueillir le directeur des opérations,<br />

le général <strong>commandant</strong> du SQFT/FOI<br />

(Est) a aussi conclu <strong>un</strong>e entente visant à offrir<br />

le gîte au Centre de coordination fédéral de<br />

Montréal de SPPCC (CCF) <strong>un</strong> centre qui s’active<br />

en situation d’urgence afin de regrouper,<br />

le cas échéant, les coordonnateurs des divers<br />

ministères et agences fédérales responsables<br />

de la gestion du soutien aux intervenants<br />

provinciaux.<br />

Une fois de plus, le SQFT démontre qu’il<br />

est <strong>un</strong> chef de file dans les efforts de transformation<br />

des Forces canadiennes, particulièrement<br />

grâce aux relations que nous<br />

entretenons avec nos partenaires en matière<br />

de sécurité.<br />

L<strong>un</strong>ettes et<br />

lentilles de contact<br />

Dr KARINE GADOURY, O.D.<br />

optométriste<br />

L<strong>un</strong>ettes • Examen de la vue<br />

Lentilles de contact<br />

pour toute<br />

la famille<br />

d’escompte sur nos<br />

collections de montures<br />

sélectionnées<br />

12 juillet 2006 / <strong>Adsum</strong> / Page 7


Page 8 / <strong>Adsum</strong> / 12 juillet 2006 L’aventure<br />

LES PARA DANS LE CIEL DU<br />

SAGUENAY ET DE LA BEAUCE<br />

Par le sergent Stéphane Grenier<br />

Sergent des opérations de parachutisme<br />

Les membres de la compagnie A du 3 e Bataillon,<br />

Royal 22 e Régiment ont effectué des sauts<br />

en parachute du 12 au 16 juin à Saint-Honoré<br />

dans la région du bleuet et à Saint-Georges de<br />

Beauce à partir d`<strong>un</strong> appareil CC 130 Hercule.<br />

Le but principal de l’activité était de maintenir<br />

la qualification du 436 e Escadron tactique de<br />

Trenton, et du même coup, nos membres en<br />

ont profité pour rafraîchir leur qualification<br />

de parachutiste afin de maintenir <strong>un</strong> haut<br />

degré de professionnalisme.<br />

La semaine a été bien remplie; nous avons<br />

effectué cinq sauts à déploiement automatique<br />

à <strong>un</strong>e altitude de 300 mètres (1000 pi)<br />

ainsi qu’<strong>un</strong> saut en chute libre à <strong>un</strong>e altitude<br />

de 3000 mètres (10 000 pi).<br />

La semaine a débuté avec <strong>un</strong> traditionnel<br />

saut double porte de nuit. Par la suite, nous<br />

avons effectué <strong>un</strong> habillement en vol, ce qui<br />

Photo : cpl J. Barrette, Imagerie Grn Va<br />

gaspésienne<br />

Par le bombardier Francis Gingras<br />

5 e Régiment d’artillerie légère du Canada<br />

C’est dans le décor enchanteur de Sainte-<br />

Anne-des-Monts en Gaspésie que s’est<br />

déroulé cette année l’exercice aventurier<br />

du 5 e Régiment d’artillerie légère du Canada<br />

(5 RALC). Une semaine sous le signe de la<br />

bonne humeur et de la camaraderie. L’accueil<br />

plus que chaleureux de la population<br />

n’était assurément pas étranger à cet état<br />

de fait.<br />

Lors de cette semaine, nous avons eu<br />

le plaisir de disputer <strong>un</strong>e partie amicale de<br />

soccer contre <strong>un</strong>e équipe locale, qui s’est<br />

terminée à l’arraché par la marque de 2 à<br />

2. Soulignons l’apport exceptionnel du gardien<br />

de but Benoît Dallaire.<br />

Outre cette compétition amicale, nous<br />

avons eu l’occasion d’expérimenter le kayak<br />

de mer. Cette randonnée, qui constituait<br />

<strong>un</strong>e première expérience de kayak pour<br />

plusieurs, nous a permis de contempler les<br />

paysages à couper le souffle de ce très beau<br />

coin de la Gaspésie. Quelques chanceux<br />

ont pu observer de petits rorquals bleus,<br />

des phoques et des bélugas.<br />

Une autre activité, l’ascension des monts<br />

Richardson et Albert, a permis aux membres<br />

du 5 RALC de se délier les jambes. Ces<br />

monts, auxquels on a attribué la mention<br />

difficile, représentent <strong>un</strong> grand défi pour<br />

tout marcheur. Plusieurs de nos membres<br />

ont d’ailleurs trouvé la montée douleureuse<br />

Photo : bdr Gingras et cplc Joly<br />

signifie que c’est à partir de l’appareil en vol<br />

que nous mettons tout notre équipement pour<br />

le saut, ce qui accroît le défi. Les trois jours<br />

qui ont suivi ont été concentrés sur l’aviation<br />

afin de leur permettre de larguer de l’équipement<br />

cargo. Nos membres ont quand même réussi<br />

à effectuer trois sauts de la rampe.<br />

Nous avons également profité de la disponibilité<br />

de l’appareil pour faire <strong>un</strong> baptême de<br />

l’air à nos <strong>nouveau</strong>x arrivés à l’<strong>un</strong>ité et ainsi<br />

leur faire vivre l’expérience d’<strong>un</strong>e route de<br />

montagne (vol tactique) dans le parc des<br />

Laurentides. Ce fut <strong>un</strong> vol <strong>un</strong> peu turbulent<br />

pour certains, mais la majorité a été enchantée<br />

par le vol à basse altitude de nos confrères<br />

du 436e Va<br />

Grn<br />

Escadron tactique.<br />

Imagerie<br />

Notre prochain rendez-vous pour les sauts<br />

sera dans la semaine du 20 août. Les sauts<br />

se feront à partir d’<strong>un</strong> appareil CH-146 Griffon Barrette, J.<br />

dans le lac Saint-Joseph. D’ici ce temps, lacpl<br />

:<br />

majorité de nos para prendront leur congé<br />

estival bien mérité. Photo<br />

De gauche à droite, les majors Many et Taylor, le capitaine Southwood et le caporal Beauchamps-<br />

Beaupré avant leur saut en parachute.<br />

La section du caporal-chef Joly au sommet du mont Albert.<br />

comme en ont fait foi les ampoules et les<br />

mollets éprouvés. Toutefois, les panomaras<br />

majestueux ont vite fait oublier les douleurs<br />

du moment. Encore <strong>un</strong>e fois, quelques<br />

chanceux ont pu voir <strong>un</strong> troupeau de caribous<br />

au sommet du mont Albert.<br />

Notre séjour en Gaspésie s’est finalement<br />

terminé par <strong>un</strong> souper organisé spécialement<br />

pour souligner l’accueil chaleureux<br />

des gens de ce coin de pays. Le conseiller<br />

100 sauts<br />

en parachute<br />

pour le 5 RGC<br />

Par le major Walter Taylor<br />

Commandant, 53 e Escadron du génie léger<br />

Le mercredi 14 juin, les sapeurs du<br />

5 e Régiment du génie de combat (5 RGC)<br />

ont atteint leur 100 e saut en parachute en<br />

appui au 3 e Bataillon, Royal 22 e Régiment<br />

depuis que le régiment a commencé à<br />

développer sa capacité parachutiste en<br />

août 2005. Le <strong>commandant</strong> du 5 RGC<br />

croit fermement que tant que l’infanterie<br />

gardera <strong>un</strong>e capacité parachutiste, le<br />

ré-giment doit être en mesure de l’appuyer.<br />

Depuis ce temps, les sapeurs aéroportés<br />

ont pratiqué leurs habilités en<br />

parachutisme et leurs connaissances du<br />

génie léger. L’appui exceptionnel du<br />

3 R22 e R dans cet accomplissement est<br />

digne de mention.<br />

m<strong>un</strong>icipal et le responsable des loisirs ainsi<br />

que quelques invités de marque étaient<br />

conviés à partager ce repas composé des<br />

spécialités locales telles que le crabe et le<br />

homard. C’est riches de ces expériences<br />

mémorables que nous retournons la larme<br />

à l’oeil vers Valcartier. Nous sommes maintenant<br />

ressourcés et prêts à entreprendre<br />

de <strong>nouveau</strong>x défis.<br />

Photo : Affaires publiques, 35 GBC<br />

36 ANNÉES DE SERVICE<br />

Un honneur bien mérité<br />

pour le capitaine<br />

Florian Asselin<br />

Par le lieutenant Paul Saccà<br />

OAP, 35 e Groupe-brigade du Canada<br />

Le quartier général du 35 e Groupe-brigade<br />

du Canada a tenu à souligner le départ<br />

dans la dignité du capitaine Florian Asselin,<br />

le 24 mai dernier lors d’<strong>un</strong> dîner organisé<br />

à Valcartier.<br />

Le lieutenant-colonel Serge Jean a procédé à la<br />

remise de plusieurs certificats de distinction au<br />

capitaine Florian Asselin lors de son dîner le<br />

départ tenu le 24 mai dernier à Valcartier.<br />

Pour l’occasion, le chef d’état-major, le<br />

lieutenant-colonel Serge Jean, a fait l’éloge<br />

du travail exemplaire réalisé par le capitaine<br />

Asselin au cours de ses 36 années<br />

de service au sein des Forces canadiennes.<br />

Originaire de Saint-Fidèle dans la région<br />

de Charlevoix, le capitaine Asselin a occupé<br />

de multiples fonctions qui l’ont conduit<br />

dans quelques pays dont Chypre et<br />

l’Allemagne où il fait la rencontre de son<br />

épouse, Sieglinde, qui était présente aux<br />

côtés de son époux.<br />

Au terme du repas auquel participaient<br />

plusieurs membres du QG 35 GBC, le capitaine<br />

Asselin a été invité à prendre la<br />

parole dans <strong>un</strong>e allocution où il a particulièrement<br />

insisté sur la nécessité de bien<br />

préparer son après-carrière.<br />

«Je suis heureux des années que j’ai<br />

passées dans les Forces canadiennes, a<br />

mentionné le capitaine Asselin. J’ai eu l’occasion<br />

de vivre de multiples expériences<br />

dans des contextes passionnants. L’heure<br />

est cependant venue de passer à <strong>un</strong>e autre<br />

étape de ma vie.»<br />

Dans son dernier mandat, le capitaine<br />

Asselin occupait le poste de G3 Ressources<br />

au QG 35 GBC.


Le COMSOCAN accueille ses <strong>nouveau</strong>x membres<br />

Le 16 juin, au NCSM Carleton (Ottawa),<br />

la Musique centrale des Forces canadiennes<br />

jouant Vive la Canadienne en<br />

arrière-plan, les troupes du Régiment<br />

des transmissions interarmées des<br />

Forces canadiennes se tiennent fièrement<br />

au garde-à-vous pendant le premier<br />

défilé du Commandement du<br />

soutien opérationnel du Canada. Pour<br />

la première fois, le major-général<br />

Daniel Benjamin, <strong>commandant</strong> du<br />

COMSOCAN, a l’occasion de souligner<br />

officiellement les réussites de<br />

son personnel lors de l’élaboration<br />

et de l’expansion du Commandement<br />

depuis sa mise sur pied, le 1 er février.<br />

Cet événement marque le transfert du J4<br />

Matériel/Directeur général - Logistique au<br />

COMSOCAN et l’intégration du Groupe de<br />

soutien en matériel du Canada, du Groupe<br />

de soutien interarmées des Forces canadiennes<br />

et du Régiment des transmissions<br />

interarmées des Forces canadiennes au sein<br />

de ce <strong>nouveau</strong> commandement. De plus, le<br />

mgén Benjamin a nommé l’adjudant-chef<br />

Stéphane Richard premier adjudant-chef<br />

du Commandement et remis <strong>un</strong> certificat<br />

de mérite à M. Gilbert Couture de la Garnison<br />

Valcartier. Il a également décerné la men-<br />

Monsieur Gilbert Couture reçoit du major-général<br />

Benjamin <strong>un</strong> certificat de mérite du <strong>commandant</strong><br />

en raison de son excellent travail lors de l’élaboration<br />

du logo et de l’insigne du Commandement.<br />

Il a sacrifié <strong>un</strong>e partie importante de son temps<br />

libre pour créer <strong>un</strong> modèle qui représente<br />

adéquatement le Commandement. M. Couture est<br />

conseiller-inspecteur en matière de systèmes électroniques<br />

de détection d’intrusion et de protection<br />

au 5 e Peloton de police militaire de garnison.<br />

tion élogieuse du <strong>commandant</strong> à l’adjudantmaître<br />

Shawn Patterson du GSI de Kingston<br />

(Ontario).<br />

Les travaux visant à créer <strong>un</strong> commandement<br />

de soutien opérationnel ont réellement<br />

débuté vers la fin de l’automne 2005.<br />

Le vice-chef d’état-major de la Défense, le<br />

vice-amiral Ron Buck, ainsi que le sousministre<br />

adjoint (Matériels), M. Dan Ross,<br />

ont veillé à ce que le COMSOCAN soit mis<br />

sur pied avant la date limite, soit la mi-hiver.<br />

Il était donc naturel que le Vam Buck et<br />

M. Ross président la cérémonie. Dans son<br />

discours aux troupes, le VCEMD a remercié<br />

le personnel du COMSOCAN d’avoir<br />

participé à la transformation des FC, qui<br />

se poursuit encore à l’heure actuelle. «Nous<br />

vivons bel et bien des moments exceptionnels<br />

au COMSOCAN et dans l’ensemble des<br />

Forces canadiennes. J’espère que vous vous<br />

rendez compte du rôle important que joue<br />

votre organisation pour faire des FC <strong>un</strong>e<br />

force militaire plus souple, plus efficace et<br />

plus pertinente», a-t-il expliqué.<br />

UNE TRANSITION SANS HEURT POUR<br />

LE PERSONNEL EN OPÉRATION<br />

En raison du transfert du J4 Mat/DG Log<br />

du SMA(Mat) au COMSOCAN, de nombreuses<br />

organisations d’appui tactique et<br />

de soutien logistique du combat relèvent<br />

maintenant de ce <strong>nouveau</strong> commandement.<br />

Lors de son mot d’ouverture, le mgén<br />

Benjamin a souligné que la transition de<br />

ces <strong>un</strong>ités et formations s’est déroulée de<br />

façon relativement transparente. «Je tiens<br />

à vous dire que le passage à <strong>un</strong>e structure<br />

de commandements s’est effectué sans heurt<br />

pour le personnel en opérations, a-t-il ajouté.<br />

Je viens tout juste de rendre visite aux membres<br />

de la Force opérationnelle en<br />

Afghanistan... et son personnel est très<br />

satisfait du système d’approvisionnement<br />

automatique que nous avons mis en place<br />

ainsi que des répercussions positives que<br />

notre soutien a sur la FOA.»<br />

Au cours de la cérémonie, le mgén<br />

Benjamin a remercié le brigadier-général<br />

Denis Bouchard, anciennement le J4 Mat/DG<br />

Log, d’avoir assuré <strong>un</strong>e transition aussi harmonieuse<br />

des <strong>un</strong>ités et formations. Il lui<br />

a également souhaité la bienvenue au COM-<br />

SOCAN à titre de <strong>commandant</strong> adjoint. Il<br />

a profité de l’occasion pour remercier le<br />

Un déserteur fait face à la musique<br />

Par le major Jean Caron<br />

Procureur militaire - Région de l’Est,<br />

Garnison Valcartier.<br />

Un changement de dernière minute dans<br />

l’horaire du trib<strong>un</strong>al militaire a fait en sorte<br />

qu’<strong>un</strong> ex-militaire de Valcartier a eu droit<br />

à son procès devant la Cour martiale le<br />

mardi 13 juin. L’ex-soldat de la Force régulière<br />

faisait face à deux accusations, dont <strong>un</strong>e<br />

pour désertion et <strong>un</strong>e pour <strong>un</strong>e absence<br />

sans permission.<br />

Les cas répertoriés de désertion sont rares<br />

mais possibles comme nous l’a démontré<br />

ce procès. L’accusé dans cette affaire avait<br />

quitté son <strong>un</strong>ité en octobre 2004 pour ne<br />

jamais revenir avant sa libération qui fut<br />

prononcée en juin 2005, soit <strong>un</strong> peu plus<br />

de six mois après sa dernière présence à<br />

l’<strong>un</strong>ité. C’est en toute connaissance de cause<br />

qu’il est revenu à son <strong>un</strong>ité en octobre 2005<br />

pour reprendre possession des objets personnels<br />

qu’il y avait laissés. À cette occasion,<br />

il fut arrêté, accusé, puis relâché sous<br />

promesse de comparaître devant la justice<br />

militaire.<br />

À la suite du retrait du chef d’accusation<br />

pour absence sans permission, l’ex-soldat<br />

a plaidé coupable au chef d’accusation<br />

d’avoir déserté, devant le <strong>nouveau</strong> Juge en<br />

chef de la Cour martiale, le colonel Mario<br />

Dutil.<br />

La désertion diffère de l’absence sans permission<br />

en ce que dans ce dernier cas, l’intention<br />

d’être absent n’a pas à être démontrée.<br />

Pour être trouvé coupable de désertion,<br />

il faut que la poursuite démontre non seulement<br />

l’absence sans permission, mais l’intention<br />

de demeurer absent de son lieu de<br />

service. Fait à noter, la loi prévoit <strong>un</strong>e<br />

présomption de cette intention dans le cas<br />

d’<strong>un</strong>e absence de plus de six mois. Cette<br />

présomption peut toutefois être écartée par<br />

l’accusé par <strong>un</strong>e preuve contraire<br />

prépondérante. La désertion est <strong>un</strong>e infraction<br />

grave, p<strong>un</strong>issable au maximum de l’emprisonnement<br />

à perpétuité dans le cas d’<strong>un</strong>e<br />

désertion alors qu’on est en service actif,<br />

ou à <strong>un</strong> maximum de cinq ans de prison<br />

dans le cas contraire.<br />

Rappelant la gravité objective de l’infraction<br />

et tenant compte des facteurs particuliers<br />

de la cause, le Juge en chef militaire<br />

a condamné l’ex-militaire à 15 jours d’emprisonnement<br />

et 1000$ d’amende, suivant<br />

ainsi <strong>un</strong>e suggestion comm<strong>un</strong>e des parties.<br />

Dans son jugement, le Juge en chef n’a<br />

pas manqué de rappeler que la désertion<br />

n’était pas <strong>un</strong>e alternative acceptable au<br />

processus de libération et qu’il importe de<br />

protéger le système contre l’abandon inopiné<br />

de ses membres.<br />

L’adjudant-chef Stéphane Richard est le premier adjudant-chef du Commandement soutien opérationnel<br />

du Canada. Il possède <strong>un</strong>e vaste expérience de travail dans des <strong>un</strong>ités de soutien opérationnel et il était<br />

jusqu’à tout récemment l’adjudant-chef du 5 e Groupe de soutien de secteur et le sergent-major régimentaire<br />

du 5 e Bataillon des services du Canada. À sa gauche, le major-général Daniel Benjamin, <strong>commandant</strong><br />

de COMSOCAN.<br />

Vam Buck et M. Ross pour le rôle qu’ils ont<br />

joué dans la mise sur pied du<br />

Commandement. Il a aussi fait l’éloge du<br />

capitaine de vaisseau Louise Siew, du colonel<br />

Christopher Thurrott et du lieutenantcolonel<br />

Rick Fawcett, qui dirigeront respectivement<br />

le GSMC, le GSI et le RTI. Il a aussi<br />

remercié l’adjuc Richard de s’être joint à<br />

son équipe et de devenir le premier adjuc<br />

à représenter les militaires du rang au<br />

COMSOCAN.<br />

Le <strong>commandant</strong> n’a pas manqué de<br />

souligner le travail extraordinaire de<br />

l’adjum Patterson. En effet, grâce à son leadership<br />

et à son soutien, l’équipe de fermeture<br />

du camp en Afghanistan a pu organiser<br />

plusieurs collectes de fonds pour <strong>un</strong><br />

orphelinat à Kaboul. En se remémorant<br />

son expérience au Camp Julien, l’adjum<br />

Patterson explique que «le succès de nos<br />

collectes de fonds est attribuable à l’enthousiasme<br />

des membres de l’équipe de fermeture<br />

du camp. Nous sommes rapidement<br />

devenus très proches les <strong>un</strong>s des autres,<br />

bien que nous venions de différentes régions<br />

du Canada. Nous avons amassé pour l’orphelinat<br />

4000 dollars américains en trois<br />

semaines.»<br />

LOGO CRÉÉ PAR UN EMPLOYÉ<br />

DE VALCARTIER<br />

Le mgén Benjamin a aussi remercié<br />

M. Gilbert Couture d’avoir consacré <strong>un</strong>e<br />

partie de son temps libre en soirée à la création<br />

du logo du Commandement et de s’être<br />

assuré qu’il représente bien la mission du<br />

Visitez RDDC Valcartier<br />

Recevez votre<br />

copie du journal<br />

<strong>Adsum</strong> par la<br />

poste !<br />

COMSOCAN. M. Couture, ainsi que sa fille,<br />

sont venus de Valcartier pour recevoir le<br />

certificat de mérite. Il en a profité pour<br />

expliquer la signification du logo. «Le <strong>commandant</strong><br />

voulait que le logo représente <strong>un</strong><br />

véritable commandement interarmées pouvant<br />

se rendre partout dans le monde afin<br />

d’appuyer les trois autres commandements<br />

opérationnels (Commandement Canada,<br />

Commandement de la Force expéditionnaire<br />

du Canada et Commandement - Forces<br />

d’opérations spéciales du Canada), de dire<br />

M. Couture. Nous avons utilisé le pourpre<br />

pour représenter <strong>un</strong> commandement<br />

interarmées et trois branches d’érable pour<br />

illustrer le soutien du COMSOCAN aux trois<br />

commandements interarmées. Nous avons<br />

ajouté le logo des FC sous l’arbre pour<br />

souligner que le soutien vise les membres<br />

des Forces maritimes, terrestres et<br />

aériennes.»<br />

À la fin de la cérémonie, le mgén Benjamin<br />

a demandé à la Musique de jouer Heart of<br />

Oak en l’honneur du Vam Buck, non seulement<br />

pour le remercier de l’appui qu’il a<br />

accordé au COMSOCAN, mais aussi pour<br />

le leadership et le discernement dont il a<br />

fait preuve à titre de VCEMD. Quand la<br />

musique s’est tue, les participants sont partis<br />

avec le sentiment que le COMSOCAN<br />

avait franchi avec succès la première étape<br />

de son histoire en tant que premier commandement<br />

de soutien opérationnel au<br />

Canada.<br />

Saisissez l’occasion de visiter les laboratoires à la fine pointe<br />

de la technologie de ce centre de recherche et développement<br />

et découvrez ses travaux d’avant-garde. Les visites de groupes,<br />

entre 5 et 15 personnes, seront organisées selon l’intérêt des<br />

participants.<br />

Pour faire <strong>un</strong>e réservation ou obtenir de plus amples précisions,<br />

comm<strong>un</strong>iquez avec l’adjudant-maître Danielle St-Pierre, (418) 844-<br />

4000, poste 4638 ou par courriel DWAN : St-pierre.d3@forces.gc.ca<br />

OU : Danielle.St-Pierre@drdc-rddc.gc.ca<br />

Abonnez-vous<br />

dès maintenant!<br />

844-5000, poste 5598<br />

12 juillet 2006 / <strong>Adsum</strong> / Page 9


LE RECRUTEMENT, ÇA NOUS CONCERNE TOUS<br />

Des recrues à Valcartier?<br />

Par Yan Bélanger<br />

<strong>Journal</strong> <strong>Adsum</strong><br />

Du jamais vu! Les efforts de recrutement<br />

réalisés par les Forces canadiennes<br />

en vue d’amener leurs effectifs<br />

de la Régulière à 75 000 militaires se<br />

répercutent jusqu’à Valcartier. En<br />

effet, <strong>un</strong>e centaine de recrues sont<br />

dans la garnison depuis la fin de mai<br />

pour y suivre leur qualification militaire<br />

de base (QMB), <strong>un</strong>e formation<br />

normalement dispensée à l’École de<br />

leadership et de recrues des Forces<br />

canadiennes située à Saint-Jean-sur-<br />

Richelieu.<br />

Au cours des derniers mois, le nombre<br />

d’enrôlements a connu <strong>un</strong> véritable essor,<br />

au point tel que les installations de la<br />

Garnison Saint-Jean ne suffisent plus à la<br />

demande. La situation devrait demeurer<br />

ainsi pour au moins les deux prochaines<br />

années, selon nos sources.<br />

Pendant leur cours, d’<strong>un</strong>e durée de<br />

11 semaines, les recrues font de l’endoctrinement<br />

de la vie civile à la vie militaire.<br />

Une dizaine d’instructeurs de la compagnie<br />

B du Centre d’instruction du SQFT<br />

sont responsables des deux cours donnés<br />

à Valcartier. Ils leur enseignent le maniement<br />

de l’arme C-7 et les initient à la «drill» (exercice<br />

élémentaire) ainsi qu’aux lois et direc-<br />

Cours QMB 0602/R0269F<br />

La poussière se disperse et monte, le<br />

jour se pointe à l’horizon et les recrues,<br />

debout depuis 5 heures déjà, s’avancent<br />

au pas cadencé en réfléchissant<br />

à ce qu’ils ont réussi et à ce qu’ils<br />

accompliront.<br />

Un bon entraînement matinal les a déjà<br />

bien réveillés. Ils se dirigent maintenant<br />

vers la cuisine pour faire le plein d’énergie<br />

Recrutement à Sherbrooke<br />

Par le sapeur Pilon<br />

51 e Escadron, 5 e Régiment du génie de combat<br />

Le 1er juin, neuf ingénieurs de combat<br />

du 5e Régiment du génie de combat<br />

sont allés à Sherbrooke pour y<br />

faire du recrutement.<br />

L’opération visait à sensibiliser la population<br />

à la tâche accomplie par les Forces<br />

canadiennes. Trois éléments ont permis<br />

d’atteindre l’objectif : plusieurs <strong>un</strong>ités y<br />

avaient envoyé des représentants, le VBL<br />

III a été employé pour gagner les cœurs et<br />

beaucoup de matériel intéressant a été<br />

présenté aux visiteurs. Les gens de la région<br />

ont tout simplement été emballés.<br />

Au cours de la fin de semaine, <strong>un</strong>e grande<br />

variété de métiers pouvant être exercés à<br />

l’intérieur des Forces était présentée.<br />

Membres de la Régulière et de la Réserve<br />

Page 10 / <strong>Adsum</strong> / 12 juillet 2006 Par les soldats (R) Ellement et Labbé<br />

tives administratives militaires. Les recrues<br />

doivent également suivre et réussir leur<br />

cours de premiers soins et celui portant<br />

sur la prévention du harcèlement.<br />

Les soldats Joanie Lemieux, 19 ans, originaire<br />

de Charny, et Yann Gingras, 25 ans<br />

de Bécancourt, sont tous deux à Valcartier<br />

pour leur QMB. Ils sont rendus à leur<br />

huitième semaine de cours et jusqu’à maintenant<br />

l’expérience se déroule très bien<br />

pour eux.<br />

Joanie, qui ne se cache pas qu’elle trouve<br />

l’expérience très exigeante physiquement,<br />

a joint l’armée pour voyager et pour<br />

l’esprit d’équipe qui y règne. Elle a aussi<br />

été influencée par son frère, lui-même mi-<br />

litaire. Elle a été conquise par les défis que<br />

lui offriront les Forces canadiennes! Quant<br />

à Yann, c’est le côté entraide et travail<br />

humanitaire, qui fait souvent la réputation<br />

de notre armée, qui l’a attiré.<br />

Joanie et Yann, tout comme l’<strong>un</strong> des<br />

instructeurs du cours, l’adjudant Mario<br />

Courcy, voient des avantages comme des<br />

inconvénients au fait de devoir suivre leur<br />

cours de recrue ailleurs qu’à Saint-Jean.<br />

Mais dans l’ensemble, l’expérience est concluante.<br />

«C’est à la fois stimulant et motivant<br />

de se retrouver ici, sur <strong>un</strong>e base opérationnelle<br />

et d’y côtoyer des réguliers. Leur<br />

exemple peut nous inspirer. Pour quelques-<br />

De la vie civile à la vie militaire<br />

avant leur journée qui s’annonce bien<br />

chargée. Entre les cours, les «PT», la piscine,<br />

le parcours du combattant et les exercices<br />

élémentaires, ils n’ont guère le temps<br />

de s’ennuyer. Bien vite, le souper arrive,<br />

la recrue exécutera ses tâches comm<strong>un</strong>es<br />

et personnelles pour enfin terminer sa<br />

journée à 23 heures.<br />

Devenir <strong>un</strong> membre intègre des Forces<br />

canadiennes est sûrement l’<strong>un</strong> des plus<br />

importants défis de notre vie. Nous allons<br />

ont travaillé ensemble pour ces quatre<br />

jours de recrutement. Chac<strong>un</strong> avait son<br />

kiosque : les infirmiers avec leur mannequin<br />

vivant, les signaleurs, les artilleurs<br />

avec <strong>un</strong> de leurs canons, les fantassins avec<br />

leurs fusils de tireur d’élite, les mécaniciens<br />

et les marins. Il y avait même <strong>un</strong><br />

pilote de «Snowbird» qui faisait rêver<br />

les enfants de loopings audacieux en<br />

exposant l’habitacle de son avion. Cette<br />

illustration de la grande variété d’emplois<br />

et d’expertises pouvant être acquises et<br />

développées au sein des Forces a sans l’ombre<br />

d’<strong>un</strong> doute piqué la curiosité de nombre<br />

d’adolescents et de leurs parents.<br />

Le VBL III a récolté <strong>un</strong> succès monstre.<br />

Malgré le mauvais temps, beaucoup de<br />

familles sont venues le visiter. La proximité<br />

d’<strong>un</strong> si gros véhicule et la quantité<br />

d’équipement qu’il contient impression-<br />

Photo : Y. Bélanger, journal <strong>Adsum</strong><br />

À droite, les soldats Joanie Lemieux et Yann Gingras. Ils sont à Valcartier pour y suivre leur cours<br />

de recrue.<br />

<strong>un</strong>s, toutefois, c’est intimidant. On se fait<br />

remarquer davantage, c’est certain! À Saint-<br />

Jean, il y a seulement des recrues et tout<br />

est pensé pour eux. Mais être à Valcartier,<br />

c’est aussi <strong>un</strong>e bonne occasion de se familiariser<br />

avec <strong>un</strong>e garnison qui sera probablement<br />

la nôtre <strong>un</strong>e fois notre cours de<br />

métier terminé et notre <strong>un</strong>ité assignée»,<br />

expliquent-ils.<br />

L’adjudant Courcy y voit <strong>un</strong> autre avantage.<br />

«Contrairement à Saint-Jean où les<br />

devoir changer notre mode de vie et<br />

d’identité, pour endosser <strong>un</strong>e identité différente<br />

de celle du reste de la société canadienne.<br />

Tous et chac<strong>un</strong>, nous nous sommes<br />

enrôlés pour plusieurs raisons différentes.<br />

Certains rêvent d’aventures, de défis et<br />

d’autres d’<strong>un</strong>e carrière complètement différente<br />

de la vie civile. Au début de notre<br />

cours, nous étions 53 stagiaires; 16 nous<br />

ont quittés pour différentes raisons. Ce<br />

qui prouve qu’il faut absolument avoir le<br />

feu sacré pour réussir ce cours.<br />

APPRENDRE LA COHÉSION<br />

Nous achevons maintenant la période<br />

d’endoctrinement. Elle n’aura pas été de<br />

tout repos. Sous le commandement de nos<br />

instructeurs, nous apprenons que l’<strong>un</strong> des<br />

principes fondamental de l’armée est la<br />

cohésion entre ses membres. Nous<br />

apprenons plus que jamais à travailler en<br />

équipe, à nous soutenir et à créer <strong>un</strong>e<br />

chaîne où les maillons faibles sont compensés<br />

par d’autres plus forts.<br />

Ici nous apprenons que nos limites ne<br />

sont pas que des barrières psychologiques.<br />

Nos instructeurs nous ont vite fait comprendre<br />

que le corps humain peut être très<br />

surprenant. Lors de nos entraînements,<br />

nous apprenons à nous soutenir et à laisser<br />

de côté nos pensées qui pourraient<br />

nous faire abandonner. L’autorité et la discipline<br />

dominent notre environnement,<br />

ce qui rend notre liberté d’agir pratiquement<br />

nulle. L’avantage est que nous n’avons<br />

nent énormément. Les je<strong>un</strong>es étaient épatés<br />

de voir tout son armement et de pouvoir<br />

s’asseoir à l’intérieur du véhicule. Mais le<br />

moment qui a gagné tous les cœurs est<br />

celui où les visiteurs, assis dans la tourelle,<br />

ont pu la faire tourner eux-mêmes.<br />

Nous, les ingénieurs, avions en notre<br />

possession, entre autres, <strong>un</strong>e trentaine de<br />

mines antichars et antipersonnelles, le<br />

robot pour la neutralisation de colis suspects<br />

et d’engins improvisés, et l’ensemble<br />

de caméras et de miroirs pour la détection<br />

de bombes. De plus, nous avions <strong>un</strong>e<br />

démonstration de démolition de réserve,<br />

de méthodes de neutralisation pour m<strong>un</strong>itions<br />

non explosées et de méthode de démolition<br />

d’armes.<br />

Les gens étaient contents de voir les<br />

Forces venir chez eux et plusieurs étaient<br />

déçus de nous voir partir si tôt parce qu’ils<br />

instructeurs ont chac<strong>un</strong> leur spécialité à<br />

enseigner, les instructeurs à Valcartier<br />

enseignent plusieurs matières. Cela favorise<br />

<strong>un</strong> plus grand rapprochement entre les<br />

instructeurs et les recrues.» C’est ce qui<br />

expliquerait d’ailleurs pourquoi le taux de<br />

rétention pour ce cours est légèrement<br />

plus élevé à Valcartier qu’à Saint-Jean.<br />

plus auc<strong>un</strong>e décision à prendre. Sauf pour<br />

ce qui est de se demander : à quelle heure<br />

on se lave et à quelle heure on cire nos<br />

bottes?<br />

Pour certains individus, ce que nous<br />

vivons présentement peut sembler banal.<br />

Mais pour nous, le simple fait d’avoir reçu<br />

notre emblème pour notre troisième<br />

semaine complétée a procuré au groupe<br />

<strong>un</strong> sentiment de valorisation et du devoir<br />

accompli. Chaque matin que nous portons<br />

l’<strong>un</strong>iforme ou que nous chantons<br />

l’hymne national en peloton, nous ressentons<br />

de la fierté et de l’appartenance. Nous<br />

développons <strong>un</strong>e incroyable complicité<br />

entre nous, comme si cela faisait plusieurs<br />

mois que nous nous connaissions. Nous<br />

apprenons aussi à comm<strong>un</strong>iquer avec différents<br />

types de personne, ce qui sera très<br />

bénéfique tout au long de notre carrière.<br />

Pour conclure, le fait d’avoir visité la<br />

Citadelle et d’apprendre son histoire a consolidé<br />

notre patriotisme. À partir du moment<br />

où le patriotisme se réveille en nous, il<br />

grandit et prend <strong>un</strong>e place de plus en plus<br />

importante dans notre cœur. Voilà pourquoi<br />

certains hommes avant nous se sont complètement<br />

dévoués et ont sacrifié leur<br />

vie pour protéger les convictions et les<br />

valeurs de notre pays. Nous autres, recrues,<br />

défendrons avec honneur l’héritage qu’ils<br />

nous ont légué.<br />

Le robot servant à la neutralisation des colis<br />

suspects et des engins improvisés est l’<strong>un</strong> des<br />

équipements que le public a pu observer en<br />

démonstration.<br />

n’avaient pas eu assez de temps pour tout<br />

visiter. Somme toute, cette fin de semaine<br />

a suscité beaucoup d’intérêt. Selon la<br />

dernière rumeur, le centre de recrutement<br />

local aurait déjà demandé du renfort.


Par Yan Bélanger<br />

<strong>Journal</strong> <strong>Adsum</strong><br />

Le site Internet du Royal 22e Régiment<br />

(R22eR) vient de subir <strong>un</strong>e transformation<br />

considérable. Depuis le 1er juillet,<br />

les gens qui le consultent naviguent dans<br />

<strong>un</strong> environnement qui a été entièrement<br />

renouvelé, des textes jusqu’à la présentation<br />

visuelle. Les responsables veulent<br />

faire du site <strong>un</strong>e plate-forme privilégiée<br />

portant sur l’histoire, les coutumes<br />

et les traditions du régiment et <strong>un</strong>e<br />

référence en matière d’histoire militaire<br />

canadienne-française.<br />

Depuis son activation en 1999, le site Web<br />

du R22eR (www.r22er.com) a subi quelques<br />

actualisations, surtout technologiques et<br />

visuelles, afin de le rendre plus attrayant pour<br />

les visiteurs. Les dernières modifications<br />

majeures datent cependant de quatre ans.<br />

Mais cette fois, les responsables du site<br />

Internet, le major Jean-François Lacombe et<br />

le webmestre, le caporal-chef Sylvain Dubé,<br />

se sont attardés davantage sur le contenu du<br />

site. «La vision que nous nous étions donnée<br />

était d’en faire <strong>un</strong> site de référence pour tous<br />

les membres du régiment, actuels et anciens,<br />

qui sont dispersés à travers le Canada et le<br />

monde», précise le major Lacombe.<br />

UN TRAVAIL COLOSSAL DE RECHERCHE<br />

ET DE RÉDACTION<br />

Jean-François Lacombe s’est d’ailleurs<br />

porter volontaire pour effectuer le travail de<br />

recherche et de rédaction des textes pu-bliés<br />

LE RECRUTEMENT, ÇA NOUS CONCERNE TOUS<br />

Recruteur d’<strong>un</strong> jour au Grand Prix<br />

Par le caporal-chef Véronique Dumont<br />

Recruteur d’<strong>un</strong> jour<br />

À droite, le caporal-chef Véronique Dumont, recruteur d’<strong>un</strong> jour.<br />

Un plus grand nombre de réservistes<br />

cet été au Camp Vimy<br />

Les activités sur le Camp Vimy, situé sur la garnison,<br />

battent leur plein depuis quelques semaines<br />

déjà. Débarqués au lendemain de la fête de la<br />

Saint-Jean-Baptiste, les quelques 1200 réservistes,<br />

essentiellement des étudiants de niveau secondaire<br />

et collégial en provenance des quatre<br />

coins de la province, sont venus pour y obtenir<br />

leur qualification de soldat, comme recrues, ou<br />

de militaire de base (QMB). D’autres sont là pour<br />

y suivre leur cours de métier (artillerie, infanterie,<br />

blindé, commis et police militaire) ou de leadership.<br />

En fait, tous participent, jusqu’à la mi-août,<br />

au Trimestre estival d’instruction individuelle<br />

(TEII) de la Réserve.<br />

En raison des efforts de recrutement mis de<br />

l’avant par les Forces canadiennes pour augmenter<br />

leurs effectifs, <strong>un</strong> plus grand nombre<br />

d’«étudiants» animent le site cette année; entre<br />

200 et 300 de plus qu’à l’habitude.<br />

En opération depuis 1997, le Camp Vimy a été<br />

pensé et mis sur pied afin de former les miliciens<br />

qui, pour la plupart, sont nouvellement enrôlés.<br />

Ces miliciens – souvent appelés citoyens-soldats –<br />

appartiennent à l’<strong>un</strong>e des nombreuses <strong>un</strong>ités des 34 e<br />

et 35 e Groupes-brigades du Canada.<br />

De la formation théorique aux exercices dans les<br />

champs de tir et secteurs d’entraînement, nos<br />

réservistes apprennent, entre autres, le maniement<br />

des armes, la lecture de cartes, les tactiques de combat<br />

et la conduite de véhicules militaires. Des<br />

vacances de rêve, quoi! Surtout lorsqu’on doit se<br />

lever chaque matin à 5 h 30 et troquer, pour<br />

quelques semaines, le confort de la maison pour <strong>un</strong><br />

lit de camp.<br />

En plus d’y acquérir de nouvelles connaissances et<br />

de se familiariser avec la discipline, nos citoyenssoldats<br />

y trouvent également la camaraderie, le<br />

plaisir d’être ensemble et de former <strong>un</strong>e équipe,<br />

bref l’esprit de corps essentiel dans toute bonne<br />

armée!<br />

Au total, <strong>un</strong>e soixantaine de cours seront dispensés<br />

durant l’été aux quelques 1200 candidats, et ce, par<br />

près de 255 instructeurs. Environ 560 employés, militaires<br />

et civils confondus, sont aussi affectés au<br />

soutien logistique. «Une grosse machine» qui est<br />

sous la responsabilité du Centre d’instruction du<br />

Secteur du Québec de la Force terrestre. (Y.B.)<br />

Photo : cpl F. Charest, CI SQFT<br />

Depuis que je suis recruteur d’<strong>un</strong> jour, je vis<br />

chaque activité de recrutement avec le même<br />

dynamisme et la même intensité. Toute <strong>un</strong>e<br />

journée à discuter avec les gens, à répondre à<br />

leurs questions, à susciter leur intérêt pour <strong>un</strong>e<br />

éventuelle carrière au sein des Forces canadiennes,<br />

voilà qui me passionne! J’adore ce que<br />

je fais et les gens le ressentent.<br />

Je n’aurais jamais cru par contre qu’on demanderait<br />

ma présence à <strong>un</strong> événement d’envergure<br />

international, comme le Grand Prix du<br />

Canada, où étaient attendus des centaines de<br />

milliers de visiteurs de tous les coins du monde.<br />

Je dois même admettre que j’appréhendais <strong>un</strong><br />

peu le déroulement de la fin de semaine de la<br />

Saint-Jean-Baptiste. Quelle serait la réaction<br />

des gens qui déboursent des sommes importantes<br />

d’argent pour voir <strong>un</strong>e course de Formule<br />

1 face à notre présence?<br />

Je suis donc partie en direction de Montréal<br />

avec <strong>un</strong> défi personnel : faire de la place aux<br />

Nouvelle image pour le site Web du R22 e R<br />

Photo : Y. Bélanger, journal <strong>Adsum</strong><br />

sur le site. Il a été assisté, dans ce travail colossal,<br />

par Mme Marcelle Saint-Mars, archiviste,<br />

qui a donné de son temps pour effectuer <strong>un</strong>e<br />

révision critique de tous les textes. «On voulait<br />

qu’il soit le plus informatif possible pour le<br />

grand public, mais aussi pour les chercheurs.<br />

Fait à noter, le R22e Les artisans derrière la dernière actualisation du<br />

site Internet du R22<br />

R est le seul régiment francophone<br />

d’infanterie de la Force régulière au<br />

eR, le caporal-chef Sylvain<br />

Dubé (à gauche) et le major Jean-François<br />

Lacombe. À titre de webmestre, le cplc Dubé a dû<br />

effectuer <strong>un</strong> travail colossal pour la concrétisation<br />

du projet.<br />

sein des Forces canadiennes», souligne le<br />

major Lacombe.<br />

Selon lui, auc<strong>un</strong> autre site Web régimentaire<br />

canadien ne se compare à celui du R22eR. «Certains sites régimentaires sont peut-être<br />

plus raffinés sur le plan visuel, mais ils n’offrent<br />

certainement pas autant d’information<br />

et de références historiques.»<br />

Le site Web du R22eR dépasse aujourd’hui<br />

les 115 000 visiteurs. Sa popularité découle<br />

de sa diversité. Avec ses quelques 2800 pages<br />

de contenu, largement agrémentées de photos,<br />

il contient les dernières nouvelles du<br />

régiment et les activités de ses bataillons<br />

grâce à <strong>un</strong> réseau de collaborateurs militaires.<br />

On peut également y faire <strong>un</strong> petit «tour guidé»<br />

de la Citadelle ou encore découvrir l’histoire<br />

du régiment. «Soixante-quinze pour cent des<br />

textes historiques ont été renouvelés de même<br />

que les photos», indique le major pour illustrer<br />

la transformation qu’a subie le site Web<br />

du régiment.<br />

LES NOUVEAUTÉS<br />

Parmi les <strong>nouveau</strong>tés apportées au site, se<br />

trouve <strong>un</strong>e section intitulée «Gouvernance».<br />

Cette section présente sommairement la structure<br />

et le fonctionnement hiérarchique du<br />

système régimentaire au Canada. Un onglet<br />

portant sur le 100e anniversaire du régiment,<br />

qui aura lieu en 2014, a aussi été ajouté. En<br />

plus d’informer le public sur le mandat du<br />

comité organisateur, la section présentera,<br />

au compte-gouttes, la programmation des<br />

festivités au fur et à mesure qu’elle sera connue.<br />

La section «In Memoriam», quant à elle,<br />

FC durant l’événement. N’étant pas amatrice<br />

de F1, j’avais donc <strong>un</strong>e longueur d’avance. Certes<br />

les différentes écuries présentaient des bolides<br />

assez impressionnants, mais nous, en plus de<br />

présenter notre VBL (tout aussi impressionnant<br />

selon moi), invitions les visiteurs à monter<br />

dessus et à prendre place à l’intérieur, et<br />

répondions à leurs mille et <strong>un</strong>e questions.<br />

Les gens ont réellement apprécié notre présence<br />

et nous l’ont clairement manifesté en nous<br />

remerciant, en se faisant poser avec nous et en<br />

nous envoyant la main.<br />

Je crois que nous avons occupé <strong>un</strong>e place de<br />

choix durant le Grand Prix. Les ingénieurs qui<br />

ont conçu le VBL se sont même rendus à notre<br />

kiosque pour voir le véhicule. Une fin de semaine<br />

exigeante mais passionnante parmi <strong>un</strong>e foule<br />

de gens intéressants qui s’est terminée avec <strong>un</strong><br />

défi que je m’étais lancé : rencontrer personnellement<br />

le gérant des Budweiser Girls et faire<br />

monter les filles sur le VBL pour prendre des<br />

photos... mission accomplie! Merci à toute<br />

l’équipe du CRFC Montréal de m’avoir permis<br />

de participer à cet événement inoubliable.<br />

Le contenu du site Web du R22<br />

a été bonifiée. Les gens peuvent y trouver<br />

maintenant davantage d’information sur nos<br />

soldats qui ont donné leur vie sur <strong>un</strong> champ<br />

d’honneur ou lors des plus récentes missions<br />

sous l’égide de l’ONU ou de l’OTAN.<br />

Autre <strong>nouveau</strong>té intéressante, <strong>un</strong>e section<br />

multimédia a été créée. Les internautes peu-<br />

eR a été longuement<br />

bonifié.<br />

vent visionner de courtes séquences vidéos<br />

d’archives ou de plus récentes portant sur<br />

l’entraînement militaire par exemple. «La<br />

plus lointaine image date de mars 1915.On<br />

y voit le régiment à Saint-Jean», souligne le<br />

major Lacombe qui est convaincu, qu’avec<br />

cette section, plusieurs seront intéressés à<br />

s’enrôler dans l’armée.<br />

Le major Lacombe invite ceux et celles qui<br />

voudraient contribuer à l’amélioration constante<br />

du site Web du R22 e R à lui donner leur<br />

nom. Les projets ne manquent pas, dit-il,<br />

mais le temps et les ressources, oui!<br />

12 juillet 2006 / <strong>Adsum</strong> / Page 11


Page 12 / <strong>Adsum</strong> / 12 juillet 2006<br />

ASSURER LA PROTECTION<br />

DU PERSONNEL, DES BIENS<br />

ET DES RENSEIGNEMENTS<br />

Le peloton de la<br />

sécurité régionale<br />

veille sur nous!<br />

Par Claude Courbron et Yves Lord<br />

5 e Compagnie de police militaire de garnisons<br />

Afin d’assurer la protection du personnel,<br />

des biens et des renseignements<br />

au sein des <strong>un</strong>ités, il importe<br />

que les politiques de sécurité de la<br />

Défense nationale (PSDN) soient<br />

appliquées. C’est à la section de sécurité<br />

matérielle du peloton de la sécurité<br />

régionale que revient cette tâche.<br />

Le rôle de la section de sécurité matérielle<br />

consiste à fournir aux <strong>commandant</strong>s des<br />

<strong>un</strong>ités du Secteur du Québec de la Force<br />

terrestre (SQFT) les conseils techniques<br />

en matière de sécurité matérielle afin que<br />

les <strong>un</strong>ités puissent atteindre les normes<br />

minimales de sécurité énoncées dans les<br />

PSDN. Pour atteindre cet objectif, deux<br />

équipes d’inspecteurs, <strong>un</strong>e pour la région<br />

Montréal et l’autre pour la région Québec,<br />

procèdent à des inspections dans chac<strong>un</strong>e<br />

des <strong>un</strong>ités. Le travail des inspecteurs est<br />

effectué à la fois par du personnel de la<br />

Réserve et des membres du Corps canadien<br />

des commissionnaires.<br />

La sécurité des renseignements est <strong>un</strong> des quatre<br />

aspects que les inspecteurs de la section de<br />

sécurité matérielle du peloton de la sécurité<br />

régionale évaluent.<br />

Au cours des inspections, quatre domaines<br />

de la sécurité font l’objet d’<strong>un</strong>e évaluation:<br />

La sécurité administrative et<br />

organisationnelle<br />

Nous évaluons le contenu des consignes<br />

de sécurité de l’<strong>un</strong>ité, l’organisation de<br />

la sécurité au sein de l’<strong>un</strong>ité et le programme<br />

de sensibilisation.<br />

La sécurité du personnel<br />

Nous vérifions de quelle manière l’<strong>un</strong>ité<br />

procède au contrôle des attestations de<br />

sécurité de son personnel.<br />

La sécurité des renseignements<br />

Nous évaluons tout ce qui implique la<br />

protection, le contrôle, la distribution, le<br />

transport ainsi que la destruction des documents<br />

classifiés et protégés.<br />

La sécurité du matériel<br />

Nous évaluons ce qui traite de l’aspect<br />

physique des biens sous contrôle de<br />

l’<strong>un</strong>ité. Par exemple, les bâtiments, selon<br />

leur contenu à protéger, font l’objet de<br />

mesures de protection, comme le contrôle<br />

des zones protégées, le système d’alarme,<br />

l’équipement spécial pour la protection<br />

des fenêtres et des ouvertures diverses, et<br />

le contrôle des clefs. La sécurité des fonds<br />

publics et des aires d’entreposage d’armes<br />

fait également partie de ce domaine.<br />

Votre <strong>commandant</strong> est responsable de<br />

la sécurité matérielle pour votre <strong>un</strong>ité et<br />

ce dernier délègue ces tâches au superviseur<br />

de sécurité de votre <strong>un</strong>ité (SSU). Il<br />

est important pour vous de pouvoir contacter,<br />

à travers votre chaîne de commandement,<br />

votre SSU afin de rapporter toute<br />

situation ou événement relatif à la sécurité<br />

matérielle. De même, il est nécessaire<br />

de vous familiariser avec les consignes de<br />

sécurité de votre <strong>un</strong>ité.<br />

Pour de plus amples renseignements,<br />

vous pouvez rejoindre Claude Courbron<br />

à la Garnison Saint-Jean au poste 6727 ou<br />

Yves Lord à la Garnison Valcartier au poste<br />

5536.


Plongeurs de combat dans<br />

les eaux du lac Saint-Joseph<br />

Par le sapeur Poirier<br />

5 e Régiment du génie de combat<br />

Avant de devenir plongeur de combat,<br />

il y a plusieurs étapes de sélection à suivre.<br />

Premièrement, il faut être ingénieur<br />

de combat, ensuite il faut répondre aux<br />

strictes exigences médicales (à ces étapes,<br />

normalement, la moitié des volontaires<br />

sont éliminés) et pour aller sur le cours,<br />

il faut réussir le pré-cours de plongeur<br />

de combat.<br />

Le pré-cours sert à enseigner les bases<br />

du métier de plongeur, les nages,<br />

les patrouilles de reconnaissance sur<br />

l’eau, le travail sous l’eau avec oxygène<br />

et les insertions à l’eau par bateau ou<br />

hélicoptère.<br />

JUSQU’À 6 000$<br />

EN ALLOCATION<br />

DE LIVRAISON<br />

Les futurs plongeurs de combat ont sauté le 21 juin dans le lac St-Joseph.<br />

hauteur de 6 mètres au-dessus de l’eau,<br />

de sauter à l’eau à partir d’<strong>un</strong> hélicoptère<br />

et d’effectuer <strong>un</strong>e patrouille de reconnaissance<br />

sur l’eau sur <strong>un</strong>e distance de<br />

plusieurs kilomètres. Après la première<br />

semaine, deux candidats sont partis, et<br />

la deuxième semaine, <strong>un</strong> seul est tombé.<br />

Chaque candidat a mis beaucoup de<br />

détermination pour finir le pré-plongeur.<br />

La prochaine destination est Halifax et<br />

Gagetown pour y suivre le cours d’<strong>un</strong>e<br />

durée de trois mois et pour enfin rejoindre<br />

l’élite du génie.<br />

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2 244$<br />

1 700$<br />

21 771$<br />

Cette année, sur environ 13 candidats,<br />

cinq ont réussi le pré-plongeur, le lieutenant<br />

Noël ainsi que les sapeurs<br />

Bellavance, Mongrain, Bastarache, et<br />

moi-même, le sapeur Poirier.<br />

Au début de la première journée, après<br />

des coupures médicales, huit candidats<br />

se sont présentés. Pendant deux semaine,<br />

à l’horaire, il y a eu des kilomètres de<br />

course, de nage en rivière et de nage<br />

en piscine. Au cours du préliminaire,<br />

plusieurs épreuves physiques et personnelles<br />

sont prévues, comme de monter<br />

<strong>un</strong>e corde accrochée après <strong>un</strong> pont d’<strong>un</strong>e<br />

www.st-raymondchrysler.qc.ca<br />

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PRIX DE L’ANNÉE :<br />

36 300$<br />

3 201$<br />

6 000$<br />

27 099$<br />

2006<br />

2007<br />

0%<br />

DE FINANCEMENT À L’ACHAT<br />

JUSQU’À 36 MOMIS<br />

* *<br />

*Transport et taxes en sus.<br />

12 juillet 2006 / <strong>Adsum</strong> / Page 13


Page 14 / <strong>Adsum</strong> / 12 juillet 2006<br />

POUR DES MESURES DE SÉCURITÉ ADÉQUATES<br />

L’évaluation de la menace et du risque<br />

Par Mike Tracey et Daniel Garant<br />

Section analyse - Peloton de sécurité régionale<br />

L’évaluation de la menace et du risque<br />

(ÉMR) est le tout dernier-né des services<br />

de sécurité offerts par le peloton<br />

de sécurité régional. Ce dernier est<br />

maintenant en mesure de réaliser des<br />

ÉMR pour des activités ou des événements<br />

particuliers, des établissements,<br />

des installations, des fonctions, des<br />

secteurs ou des systèmes, y compris<br />

les systèmes informatiques.<br />

L’ÉMR est <strong>un</strong> mécanisme interactif qui<br />

réduit les risques au minimum grâce à<br />

la sélection de mesures de sécurité fondées<br />

sur <strong>un</strong>e analyse des renseignements, des<br />

biens, des menaces, des vulnérabilités et<br />

LA CHIROPRATIQUE<br />

LE STRESS MET LE SYSTÈME<br />

NERVEUX À DURE ÉPREUVE<br />

Dr Vincent Robert<br />

Chiropraticien<br />

On en parle sans cesse.<br />

Depuis plusieurs décennies,<br />

on en a fait le responsable<br />

d’<strong>un</strong> grand<br />

nombre de nos problèmes<br />

de santé. Mais<br />

qu’en est-il exactement?<br />

Le stress, faut-il le dire,<br />

n’est pas <strong>un</strong>e maladie<br />

en soi, et il existe du<br />

bon et du mauvais<br />

stress. C’est <strong>un</strong>e réponse<br />

de l’organisme aux<br />

tensions et aux émotions<br />

que nous vivons.<br />

Le bon stress, nous<br />

l’éprouvons lors d’<strong>un</strong>e grande joie. Ce n’est pas<br />

celui qui nous cause des problèmes, c’est le mauvais<br />

stress. Il peut être le résultat d’agressions psychologiques<br />

sur notre organisme comme <strong>un</strong> deuil,<br />

<strong>un</strong>e frustration, <strong>un</strong>e séparation, <strong>un</strong>e colère, du ressentiment<br />

à l’égard de quelqu’<strong>un</strong>, la perte d’<strong>un</strong><br />

emploi ou même <strong>un</strong> déménagement.<br />

Les gens qui sont aux prises avec le mauvais stress<br />

vivent souvent dans <strong>un</strong> environnement physique ou<br />

psychologique agressif, et celui-ci produit alors <strong>un</strong>e<br />

tension excessive sur le système nerveux, ce qui a<br />

pour effet de le déséquilibrer.<br />

Le problème avec le mauvais stress, c’est qu’il provoque<br />

souvent de l’hypertension artérielle, des ulcères<br />

d’estomac ou de la tension musculaire, par<br />

exemple, au cou, au dos ou à la tête. Certains<br />

chercheurs scientifiques ont même établi <strong>un</strong> lien<br />

entre certains cancers et <strong>un</strong> stress prolongé.<br />

Tous ces symptômes surviennent lorsqu’il se produit<br />

<strong>un</strong> déséquilibre entre le système nerveux sympathique<br />

et le système nerveux parasympathique qui forment<br />

ensemble le système nerveux autonome, principalement<br />

responsable du bon fonctionnement<br />

des organes.<br />

Ce déséquilibre fait en sorte que le système nerveux<br />

sympathique devient dominant alors que normalement<br />

il doit être en équilibre avec le système<br />

nerveux parasympathique. Ainsi, c’est le système<br />

nerveux qui accélère le fonctionnement des organes<br />

qui prend le dessus sur celui qui les ralentit.<br />

Avec <strong>un</strong> stress prononcé, ont peut se retrouver en<br />

dépression nerveuse, souffrir d’insomnie<br />

ou être aux prises avec <strong>un</strong> burnout. Négliger <strong>un</strong><br />

problème de stress, c’est nourrir en soi <strong>un</strong>e bombe<br />

à retardement qui causera à court ou à moyen<br />

terme des problèmes de santé qui pourront parfois<br />

devenir graves.<br />

Quand le stress vous tenaille, le Dr Robert peut<br />

sûrement vous aider, car il s’agit d’<strong>un</strong> problème qui<br />

souvent a des répercussions sur l’<strong>un</strong>e ou l’autre des<br />

parties du système neuro-musculo-squelettique.<br />

Pour ceux et celles qui veulent éviter, dans la mesure<br />

du possible les médicaments et la chirurgie, la<br />

chiropratique est <strong>un</strong> choix tout naturel.<br />

Chiropratiquement vôtre !<br />

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Dr Vincent Robert<br />

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de la rentabilité des mesures de sécurité.<br />

Les ÉMR peuvent être effectuées au sein<br />

du 5e Groupe de soutien de secteur (5 GSS),<br />

incluant toute <strong>un</strong>ité intégrée et hébergée.<br />

Pour exécuter leurs opérations, le ministère<br />

de la Défense nationale (MDN) et<br />

les Forces canadiennes comptent sur<br />

des renseignements et des biens classifiés<br />

ou désignés. Ces derniers prennent la forme<br />

de rapports d’experts-conseils, d’immobilisations,<br />

de systèmes de technologie<br />

d’information (TI) et d’autres systèmes de<br />

soutien ainsi que de relations essentielles<br />

avec des ressources externes. Par conséquent,<br />

les <strong>commandant</strong>s et les cadres<br />

supérieurs doivent recourir à l’ÉMR pour<br />

établir des mesures de sécurité appropriées<br />

visant ces renseignements et les biens<br />

du Ministère.<br />

Des mesures de sécurité inappropriées<br />

peuvent faire en sorte que les biens<br />

demeurent vulnérables à des menaces susceptibles<br />

de miner l’efficacité et le potentiel<br />

opérationnel d’<strong>un</strong>e <strong>un</strong>ité. Il importe<br />

toutefois de souligner que la surprotection<br />

d’<strong>un</strong> bien gaspille des ressources<br />

humaines, financières et matérielles déjà<br />

rares de nos jours.<br />

COMMENT RÉALISE-T-ON UNE ÉMR?<br />

La méthodologie adoptée par le QG FOI<br />

(Est) est celle proposée par la Gendarmerie<br />

royale du Canada (GRC). Celle-ci offre<br />

deux méthodologies dans l’élaboration<br />

des ÉMR, <strong>un</strong>e méthodologie propre au<br />

milieu physique et <strong>un</strong>e autre concentrée<br />

sur les TI. La différence entre les deux<br />

réside principalement dans la terminologie<br />

et les points reliés à la recherche. Les<br />

aspects du milieu physique ainsi que les<br />

aspects reliés aux TI doivent être considérés,<br />

peu importe le type d’ÉMR effectuée.<br />

Afin de simplifier le processus, <strong>un</strong>e<br />

méthodologie d’ÉMR à approche combinée,<br />

au milieu physique et aux TI, sera<br />

employée en tout temps.<br />

Deux outils sont utilisés afin d’assister<br />

l’ÉMR. Il s’agit, dans <strong>un</strong> premier temps,<br />

du processus d’évaluation autonome<br />

CARVER par lequel on procède au classement<br />

rapide d’<strong>un</strong>e série de points vitaux<br />

Le 5 RALC forme des comm<strong>un</strong>icateurs aguerris<br />

Par le bombardier J. Hudon<br />

Batterie X, 5 e Régiment d’artillerie légère du Canada<br />

Du 10 avril au 9 juin s’est déroulé au «b<strong>un</strong>ker»<br />

le premier cours de comm<strong>un</strong>icateur de l’année<br />

2006 pour le 5 e Régiment d’artillerie<br />

légère du Canada.<br />

Le cours était composé d’instructeurs tant<br />

de l’artillerie que du métier des transmissions.<br />

La première partie du cours portait<br />

sur les différents systèmes de comm<strong>un</strong>ication<br />

tels que les radios avec et sans amplificateurs,<br />

les téléphones de campagne, les<br />

ACRV, les câbles de fibre optique, les systèmes<br />

pour crypter les radios, les moyens de<br />

fabriquer des antennes de fort<strong>un</strong>e, etc.<br />

Pendant la deuxième partie du cours, nous<br />

avons appris le lien entre les radios et le mé-<br />

Le Plan <strong>un</strong>iversitaire des Forces canadiennes de la<br />

Télé-Université (UQAM) est toujours en vigueur<br />

Bien que le ministère de la Défense ait<br />

mis fin récemment à son soutien financier<br />

au Plan <strong>un</strong>iversitaire des Forces<br />

canadiennes de la Télé-<strong>un</strong>iversité (UQAM),<br />

ce programme demeure toujours en<br />

vigueur, et la plupart des services et avantages<br />

de ce programme continuent d’être<br />

offerts aux militaires, à leurs conjoint(e)s<br />

et aux employé(e)s civil(e)s du MDN<br />

comme auparavant.<br />

Ainsi, la Télé-<strong>un</strong>iversité (UQAM) continue<br />

de fournir les même services d’en-<br />

Photo : cpl J. Barrette, Imagerie Grn Va<br />

désignés pour identifier leurs vulnérabilités<br />

en vue d’en assurer la protection. L’outil<br />

MSHARPP, quant à lui, sert à déterminer<br />

la valeur des points vitaux identifiés par<br />

le processus CARVER du point de vue de<br />

l’adversaire. L’outil sert également à mieux<br />

cerner et classer par ordre de priorité les<br />

centres de masse ainsi que les cibles de<br />

violence potentielles.<br />

OÙ S’ADRESSER POUR UNE ÉMR?<br />

Les <strong>commandant</strong>s sont responsables de<br />

la sécurité de leur <strong>un</strong>ité respective et doivent<br />

prendre les mesures nécessaires afin de<br />

les protéger. Ils doivent prendre leurs décisions<br />

en se basant sur l’ÉMR et sur les conseils<br />

formulés par la section locale du<br />

détachement de sécurité régional 5 GSS.<br />

Toute demande pour <strong>un</strong>e ÉMR doit être<br />

envoyée au chef de sûreté police militaire<br />

(CS PM), 5 GSS. Le service d’ÉMR est<br />

maintenant disponible pour tout événement<br />

particulier, activité, établissement,<br />

installation, fonction, secteur ou système<br />

précis.<br />

Pour obtenir davantage d’information,<br />

composer le (450) 358-7911.<br />

tier d’artilleur pour qui les comm<strong>un</strong>ications<br />

sont vitales et primordiales. Nous avons<br />

dû nous rappeler la discipline de tir que nous<br />

avions apprise sur notre cours d’artilleur<br />

et apprendre d’autres termes d’artillerie plus<br />

avancés. La manière de comm<strong>un</strong>iquer sur<br />

les réseaux d’artillerie nous a également été<br />

enseignée, et nous avons dû apprendre comment<br />

tout noter ce que nous transmettions<br />

sur les ondes radio, ce qui est difficile à faire<br />

lorsqu’on parle en même temps.<br />

Tous les membres du cours ont su démontrer<br />

qu’ils étaient assidus et flexibles comme<br />

le bambou. Ils ont maintenu <strong>un</strong> rendement<br />

élevé malgré le fait que le cours ait été plusieurs<br />

fois retardé en raison du fait que certains<br />

cadrement académique et administratif<br />

spécialisés et le même service d’accréditation,<br />

à cette clientèle, tout comme elle<br />

le faisait antérieurement. Elle maintient<br />

également son bureau d’accueil dédié à<br />

l’encadrement de cette clientèle aux besoins<br />

très spéciaux.<br />

Les étudiants du PUFC demeurent toujours<br />

des étudiants de la Télé-<strong>un</strong>iversité<br />

(UQAM) à part entière tout comme auparavant,<br />

et les crédits qu’ils ont acquis à la<br />

Téluq dans le passé, tant par le biais de<br />

LES SEPT PHASES D’UNE ÉMR<br />

1-La cueillette des informations existantes au sein<br />

de l’<strong>un</strong>ité, les demandes d’évaluation de la menace<br />

(ÉM) et les demandes d’informations (DI)<br />

pertinentes.<br />

2-La première ré<strong>un</strong>ion où le processus de l’ÉMR<br />

est défini aux responsables de la table de travail.<br />

3-La préparation de l’énoncé de la nature délicate<br />

(ÉND) et l’identification des points vitaux (PV) et<br />

des centres de masse (CDM).<br />

4-La deuxième ré<strong>un</strong>ion où est confirmé et vérifié<br />

l’ÉND et où les PV et les CDM sont priorisés.<br />

5-L’évaluation et l’analyse de la menace, des<br />

risques et des vulnérabilités concernant les PV et<br />

CDM. Ceci permet d’identifier des faiblesses au<br />

niveau de la sécurité et d’établir des recommandations<br />

qui sont ensuite transférées sur la<br />

matrice d’évaluation et d’analyse afin d’obtenir<br />

<strong>un</strong> pointage sur le risque actuel et le risque<br />

résiduel recommandé.<br />

6-La ré<strong>un</strong>ion finale où est présenté <strong>un</strong> synopsis<br />

portant sur les résultats de l’ÉMR.<br />

7-La rédaction du rapport final. Celui-ci est rédigé<br />

par l’analyste de l’ÉMR et approuvé par le grand<br />

prévôt du secteur (GPS). Le rapport final devient<br />

alors <strong>un</strong> document classifié et contrôlé.<br />

candidats et instructeurs étaient mobilisés<br />

par l’équipe de tir régimentaire.<br />

La dernière semaine du cours a été consacrée<br />

à la mise en pratique de l’apprentissage.<br />

Un exercice de comm<strong>un</strong>ication très<br />

bien organisé a su nous faire vivre ce que les<br />

comm<strong>un</strong>icateurs dans les postes de commandement<br />

et d’observation avancés ont<br />

comme boulot lors des missions de tir et des<br />

exercices. Les candidats ont encore <strong>un</strong>e fois<br />

démontré qu’ils étaient prêt à relever de <strong>nouveau</strong>x<br />

défis en tant que comm<strong>un</strong>icateurs d’artillerie<br />

si le besoin s’en fait sentir et ont<br />

fixé la barre très haute pour les cours à venir.<br />

Demander à nos instructeurs les meilleurs,<br />

ils vous le diront...<br />

leurs études que par la reconnaissance<br />

de leurs acquis militaires et <strong>un</strong>iversitaires,<br />

demeurent valides.<br />

Les militaires et leurs conjoints, ainsi<br />

que les employés civils du MDN qui considéreront<br />

la possibilité d’entreprendre<br />

des études à la Télé-<strong>un</strong>iversité (UQAM)<br />

dans le futur, pourront continuer de profiter<br />

des services et des bénéfices du<br />

PUFC et de l’accréditation militaire et<br />

<strong>un</strong>iversitaire.


NOS TROUPES EN AFGHANISTAN<br />

La troupe 7 en Afghanistan roule à <strong>un</strong> train d’enfer<br />

Par le sergent Yvan Masson<br />

Chef de patrouille 7E<br />

La troupe 7 du 12 e Régiment blindé<br />

du Canada, qui est présentement<br />

déployée avec la Force opérationnelle<br />

ORION du 1 er Bataillon, Princess<br />

Patricia’s Canadian Light Infantry,<br />

roule à <strong>un</strong> train d’enfer.<br />

Le début du mois de mai a été très occupé,<br />

car la troupe a eu la tâche d’escorter les<br />

convois de ravitaillement pour les compagnies<br />

déployées dans le nord de Kandahar.<br />

Lors de la visite du <strong>commandant</strong> et du<br />

sergent-major du régiment à la fin mai, la<br />

troupe a reçu l’ordre d’appuyer les opérations<br />

offensives des compagnies A et B<br />

dans le district de Panjwayi. Au menu,<br />

reconnaissance de secteur, reconnaissance<br />

de route et postes d’observation électroniques.<br />

Au même moment, le chef de troupe<br />

a pu salir ses <strong>nouveau</strong>x grades de capitaine<br />

pendant cette opération. Félicitations<br />

capitaine!<br />

Le mois de juin s’annonçait tout aussi<br />

occupé au moment d’écrire ces lignes, car<br />

nous serons employés aux escortes de convois<br />

de ravitaillement. Nous avons aussi<br />

toujours <strong>un</strong> équipage qui fait de la surveillance<br />

à la maison de peloton de Gumbad.<br />

Nous n’avons pas le temps de chômer, car<br />

les opérations doivent continuer même<br />

s’il y a <strong>un</strong> manque de personnel causé par<br />

les vacances (HLTA).<br />

UN MORAL DUREMENT ÉPROUVÉ<br />

Le moral de la troupe a souvent été mis<br />

à l’épreuve surtout lorsque le sergent Serge<br />

Le colonel <strong>commandant</strong> de l’Artillerie, le major-général (ret.) MacInnis (à gauche), discute avec le capitaine<br />

Claveau (à droite) accompagné du sergent Migneault.<br />

Par le capitaine JF Claveau<br />

Commandant adjoint, Escadron UAV, Kandahar<br />

Le colonel <strong>commandant</strong> de l’Artillerie,<br />

le colonel MacInnis, était de passage<br />

en Afghanistan au début de juin pour<br />

visiter ses troupes à l’œuvre. De passage<br />

à Kandahar, il s’est entretenu<br />

avec les membres la troupe UAV du<br />

5 e Régiment d’artillerie légère du<br />

Canada et a visité les installations.<br />

«Nous sommes très fiers de vous!» ont été<br />

les premières paroles qu’il a prononcées<br />

en faisant référence au nombre de vols<br />

effectués en théâtre depuis la mi-mars.<br />

«En plus de surpasser les attentes que nous<br />

avions de vous, vous avez en trois mois<br />

fait plus de vols que ce qui avait été fait à<br />

Kaboul en deux rotations.» Le colonel<br />

<strong>commandant</strong> s’est ensuite entretenu avec<br />

Charrette est passé avec son véhicule RG-<br />

31 sur <strong>un</strong>e bombe artisanale (4 mines<br />

antichars) en se rendant à la maison de<br />

peloton de Gumbad. Le sergent Charrette<br />

n’a subi que des blessures mineures ainsi<br />

que son chauffeur, mais a dû être rapatrié<br />

Le colonel <strong>commandant</strong><br />

de l’Artillerie impressionné<br />

par la troupe UAV à Kandahar<br />

chac<strong>un</strong> des membres leur rappelant à quel<br />

point la branche de l’Artillerie était impressionnée<br />

du travail accompli.<br />

Le colonel <strong>commandant</strong> s’est par la suite<br />

dirigé vers le site d’opération de la troupe<br />

pour entendre <strong>un</strong> bref exposé portant sur<br />

l’équipement utilisé pour la mission.<br />

Intéressé par la technologie, il a eu la chance<br />

de voir des images vidéo prises lors d’opérations<br />

au nord de Kandahar et montrant le<br />

lanceur utilisé pour catapulter le VATG et<br />

le CU 161 SPERWER.<br />

La troupe UAV du 5 e Régiment d’artillerie<br />

légère du Canada est à Kandahar Air Field<br />

depuis le 1 er février 2006. Depuis son premier<br />

vol le 9 mars, le TUAV Flight a accompli<br />

102 missions en appui à la Force opérationnelle<br />

ORION.<br />

chez lui après <strong>un</strong> séjour à l’hôpital de<br />

la Coalition en Allemagne. Il ne faut pas<br />

passer sous silence l’excellent travail et le<br />

sang-froid des caporaux Francis Pelchat,<br />

Christian Lavallée et du cavalier Martin<br />

Pelletier qui sont accourus pour porter les<br />

premiers soins au sergent Charrette.<br />

La fin du tour approche. Dans quelques<br />

semaines, nos bagages non-accompagnés<br />

SOYEZ PRÉVENANT<br />

PRÉPAREZ VOTRE<br />

VÉHICULE POUR LES<br />

VACANCES!<br />

Prenez la route<br />

en toute sécurité<br />

• VÉRIFICATION •<br />

DES FREINS<br />

• CHANGEMENT •<br />

D’HUILE<br />

• ETC.•<br />

partiront pour Valcartier. Ensuite les RCD<br />

se pointeront le nez au début du mois d’août<br />

pour nous remplacer. Le changement<br />

devrait prendre environ deux semaine et<br />

ensuite nous nous envolerons vers Chypre<br />

pour <strong>un</strong> séjour de trois jours de décompression.<br />

Après quoi nous retournerons à<br />

Valcartier retrouver nos familles.<br />

132 $<br />

195 70 R14<br />

Atelier de PNEUS HOUDE 1935, boul. Hamel, Québec<br />

527-5770<br />

12 juillet 2006 / <strong>Adsum</strong> / Page 15


Page 16 / <strong>Adsum</strong> / 12 juillet 2006<br />

Le QGET à Montréal<br />

Par le soldat Yannick Laje<strong>un</strong>esse<br />

Troupe B, adjoint au transport<br />

Du 12 au 16 juin, l’escadron des transmissions<br />

du 5 GBMC s’est déployé<br />

dans la région de Montréal pour y<br />

tenir l’exercice urbain MERCURE<br />

DÉBROUILLEUR. Cet exercice visait<br />

à préparer le Quartier général et<br />

escadron des transmissions (QGET)<br />

pour <strong>un</strong>e opération domestique dans<br />

<strong>un</strong> milieu urbain.<br />

L’exercice était dirigé par le centre d’opérations<br />

tactique (COT) sur la Garnison<br />

Montréal. Des détachements ont été<br />

déployés en plusieurs points stratégiques<br />

dans la grande région de Montréal : au<br />

sommet de la Place Victoria, sur le mont<br />

Saint-Br<strong>un</strong>o, à Longueil, sur le mât du<br />

stade olympique, à Blainville, à Varenne,<br />

à l’Oratoire Saint-Joseph, à l’hôpital des<br />

anciens combattants à Sainte-Anne de<br />

Bellevue, à Saint-Eustache, et pour terminer<br />

sur le Mont-Royal. Ces détachements<br />

ont assuré <strong>un</strong>e couverture de comm<strong>un</strong>ications<br />

complète de l’île de Montréal.<br />

Sous les feux du combat<br />

Par le caporal Walsh<br />

Compagnie B, peloton 4,<br />

2e Bataillon, Royal 22e Régiment<br />

Du 24 avril au 17 mai, la compagnie<br />

B du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment<br />

(2 R22eR) s’est vu confier la tâche de<br />

former <strong>un</strong> peloton de force opposante<br />

d’<strong>un</strong> effectif de 34 personnes. L’objectif<br />

premier de cette organisation spontanée<br />

était d’appuyer le Cours de <strong>commandant</strong><br />

d’équipe de combat tactique<br />

(CATCC 0601), à Gagetown.<br />

Afin d’arriver à rencontrer les exigences<br />

humaines de la tâche, la compagnie B a<br />

dû assembler les effectifs résiduels de ses<br />

quatre pelotons pour ainsi reconstituer le<br />

peloton 4 qui allait se porter à l’attaque de<br />

nos futurs <strong>commandant</strong>s de compagnie.<br />

Une fois le peloton 4 reformé selon les<br />

demandes exprimées par les instances de<br />

l’école de tactique, <strong>un</strong> autre défi s’annonçait:<br />

celui de trouver des VBL III. Défi de taille,<br />

puisque la compagnie B du 2 R22eR constitue <strong>un</strong>e compagnie de véhicules de<br />

patrouille légers (VPL). Tout est possible<br />

dans l’infanterie, sauf l’infanterie méca-<br />

ATTRIBUTION DE LA RECONNAISSANCE<br />

«DISTINCTION FNP»<br />

Mario Leclerc, <strong>un</strong> employé du magasin de détail CANEX, a reçu le 14 juin dernier la Distinction FNP,<br />

<strong>un</strong>e reconnaissance offerte afin de remercier les employés qui ont à cœur l’excellence de l’organisation.<br />

M. Leclerc a conçu et monté <strong>un</strong> système, sur informatique, pour suivre les commandes des<br />

clients. Cette réalisation, accomplie bénévolement, a rehaussé la qualité du service à la clientèle, en<br />

permettant au magasin d’enregistrer les commandes plus rapidement et d’en faire le suivi plus efficacement.<br />

Un certificat, ainsi qu’<strong>un</strong> bon d’achat de 50 $ de CANEX, ont été remis à M. Leclerc par<br />

Michel Dostie de CANEX à l’occasion du party des employés FNP qui s’est tenu au mess des officiers.<br />

L’organisation des Fonds non publics (FNP) tient à reconnaître les employés qui se démarquent de<br />

façon toute particulière, car le succès d’<strong>un</strong>e organisation est étroitement lié à la performance de son<br />

personnel.<br />

Une fois encore, la troupe Bravo a prouvé<br />

l’efficacité du Système étendu de l’armée<br />

de terre (SEAT) en réussissant à établir<br />

des liens à travers toute l’île et ses environs,<br />

prouvant ainsi son potentiel en milieu<br />

urbain. Le QGET a aussi maintenu <strong>un</strong> lien<br />

radio haute fréquence (HF) avec Valcartier<br />

tout au long de l’exercice grâce à son système<br />

Terminal de télécomm<strong>un</strong>ication<br />

moyen (TTM). Les comm<strong>un</strong>ications THF<br />

à travers Montréal ont aussi été maintenues<br />

avec l’aide des postes de retransmission<br />

automatique (PRA).<br />

Ce type d’exercice a permis au personnel<br />

de maîtriser les différents types<br />

d’équipements qui deviennent de plus<br />

en plus complexes. Cet exercice démontre<br />

aussi que malgré les difficultés associées<br />

avec les milieux urbains, le QGET<br />

n’a perdu flexibilité en remplissant ses<br />

tâches.<br />

Il faut mentionner que la participation<br />

des réservistes du 714 e Régiment des<br />

comm<strong>un</strong>ications de Sherbrooke a grandement<br />

été appréciée de tous. Un détachement sur le mât du stade olympique.<br />

nisée sans VBL III! C’est ainsi qu’<strong>un</strong> appel<br />

de soutien a été fait au 1 R22 e R. Ce dernier<br />

a accepté volontiers non seulement de nous<br />

fournir les quatre VBL III manquants, mais<br />

également quatre chauffeurs qualifiés et<br />

expérimentés.<br />

À notre arrivée au Camp Petersville, la<br />

logistique du 2 e Bataillon, Royal Canadian<br />

Regiment (2 RCR) nous attendait aimablement<br />

avec quelques tentes modulaires à<br />

notre disposition et bien décidée à combler<br />

nos dernières demandes administratives.<br />

Tous voulaient s’assurer que nous allions<br />

constituer <strong>un</strong> ennemi de taille.<br />

Nos journées au front, sans être la répétition<br />

de la précédente, étaient sensiblement<br />

les mêmes dans leur déroulement particulier...<br />

Dans <strong>un</strong> contexte rappelant celui<br />

d’<strong>un</strong> tour UN, ou encore celui d’<strong>un</strong>e mission<br />

de l’OTAN, notre horaire était divisé<br />

en segments temporels de quatre jours.<br />

Entre chaque segment, nous avions <strong>un</strong><br />

congé variant entre 24 heures et 48 heures.<br />

Les deux premières journées des segments<br />

étaient consacrées à l’avance au contact<br />

et aux attaques rapides de l’équipe de<br />

combat. Suivant ces deux jours de manœuvres,<br />

venait le temps des escortes de convoi.<br />

Nous laissions alors nos véhicules de<br />

côté et sautions dans nos vêtements civils<br />

afin de jouer les rôles de terroristes et de<br />

réfugiés. Certains d’entre nous ont même<br />

eu la chance de tenir des rôles plus poussés,<br />

moins accessoires, tels qu’<strong>un</strong> père de famille<br />

récalcitrant, <strong>un</strong> marchand de drogues et<br />

d’armes, <strong>un</strong> seigneur de guerre, <strong>un</strong> maire<br />

de village, etc.<br />

Ainsi, revêtus d’habits étrangers, notre<br />

rôle était de tester les capacités d’adaptation,<br />

de diplomatie, de persuasion des <strong>commandant</strong>s<br />

d’équipe de combat en devenir.<br />

Le quatrième jour, nous avions à faire<br />

de l’avance au contact, telle qu’<strong>un</strong>e armée<br />

très peu organisée aurait pu le faire, pour<br />

finir cette même journée avec <strong>un</strong>e attaque<br />

plus musclée. Nous étions donc condamnés<br />

à nous lancer dans les différentes zones<br />

d’abattage des positions défensives hâtives<br />

de la force bleue. Par chance, nous avions<br />

plusieurs vies et arrivions donc à simuler<br />

<strong>un</strong> semblant d’offensive.<br />

Comme tout bon cours militaire, celuici<br />

s’est terminé par <strong>un</strong> exercice final, afin<br />

Les policiers militaires et artilleurs réservistes<br />

font leurs devoirs annuels<br />

Par le caporal Mathieu Brodeur<br />

55 e Peloton de police militaire<br />

Ce sont les 13 et 14 mai dernier que se<br />

tenaient, au centre d’entraînement de<br />

Farnham, les formations et évaluations<br />

annuelles des Normes individuelles d’aptitudes<br />

au combat (NIAC) pour les policiers<br />

militaires réservistes des 51 e et 55 e Pelotons<br />

de police militaire et leurs collègues artilleurs<br />

des régiments d’artillerie de campagne de<br />

Lévis, Montmagny, Shawinigan et Montréal.<br />

L’atteinte de ces normes, sur <strong>un</strong>e base<br />

annuelle, est impérative pour l’ensemble<br />

des militaires canadiens, puisque sans ces<br />

objectifs atteints, ils ne peuvent être déployés<br />

outre-mer ou ne peuvent être pleinement<br />

employés sur des tâches qui exigent la réussite<br />

des NIAC. Les techniques revues<br />

constituent <strong>un</strong>e base, que le militaire, en<br />

tant que soldat d’abord et avant tout, doit<br />

maîtriser.<br />

La fin de semaine s’est bien déroulée.<br />

Les militaires étaient divisés en plusieurs<br />

groupes égaux et se relayaient successivement<br />

aux différents points d’enseignement.<br />

La formation a été dispensée par plusieurs<br />

de nos collègues, oeuvrant dans divers<br />

métiers tels que l’artillerie, le génie, les<br />

comm<strong>un</strong>ications et la police militaire.<br />

Ceux-ci ont partagé leur expertise avec<br />

nous et répondu adéquatement à nos questions.<br />

Pour chac<strong>un</strong>e des formations, il y<br />

avait <strong>un</strong>e partie théorique interactive, sou-<br />

de vérifier et de mettre à l’épreuve les nouvelles<br />

habiletés acquises par les stagiaires<br />

formés. Ce scénario final consistait en la<br />

planification, l’exécution et la coordination<br />

de l’évacuation de ressortissants canadiens<br />

d’<strong>un</strong>e zone chaude. Encore <strong>un</strong>e fois,<br />

nous avons adopté <strong>un</strong>e multitude de rôles<br />

afin de s’immiscer dans les contrôles<br />

d’identités ou encore de tenter de forcer<br />

les différents cordons de sécurité.<br />

Heureusement, tous les Canadiens ont<br />

quitté la zone conflictuelle sans trop de<br />

complications et les arnaqueurs ont été<br />

laissés derrière.<br />

Durant ces trois semaines et demie qu’a<br />

duré le cours, plusieurs défis nous<br />

attendaient. Le premier étant de combattre<br />

du mieux possible la compagnie I du<br />

2 RCR qui formait le peloton de démo,<br />

mais nous avons également dû combattre<br />

les feux de Gagetown, provoqués par la<br />

pyrotechnie militaire, et le soleil plombant<br />

qui nous permis d’acquérir <strong>un</strong> teint<br />

foncé très bénéfique à notre retour sur les<br />

terrasses de Québec.<br />

vent agrémentée de vidéos, d’anecdotes<br />

ou de supports visuels, suivie d’<strong>un</strong>e partie<br />

pratique, confirmant la maîtrise des<br />

acquis, à laquelle on ajoutait, parfois, <strong>un</strong>e<br />

compétition. Tous ces éléments ont rendu<br />

l’activité enrichissante, stimulante et<br />

dynamique. En ce qui a trait à l’épreuve<br />

de tir sur l’arme personnelle C-7, <strong>un</strong> autobus<br />

faisait la navette régulière entre la garnison<br />

et le champ de tir, afin d’assurer <strong>un</strong>e<br />

rotation efficace des relèves qui devaient<br />

effectuer, tour à tour, leur qualification.<br />

De plus, l’ensemble du groupe a bénéficié<br />

des installations électroniques modernes<br />

que possède le champ de tir de Farnham,<br />

pour le calcul du pointage. La plupart a<br />

ainsi pu avoir <strong>un</strong>e bonne idée du score<br />

obtenu.<br />

Durant cette fin de semaine d’entraînement,<br />

tous les membres présents se sont<br />

acquittés des mises à jour nécessaires pour<br />

l’année qui suit, et par le fait même, ont<br />

consolidé la base de leur formation de<br />

combat. Par ailleurs, c’était la deuxième<br />

année consécutive que les policiers militaires<br />

et les artilleurs travaillaient ensemble<br />

sur les NIAC et ils ont beaucoup apprécié<br />

cette opport<strong>un</strong>ité. C’est donc avec <strong>un</strong><br />

plaisir renouvelé, beaucoup de succès et<br />

de satisfaction que les militaires ont ponctué<br />

ces deux jours de qualifications. Les<br />

NIAC nous redonnent rendez-vous dans<br />

<strong>un</strong> an!


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Page 18 / <strong>Adsum</strong> / 12 juillet 2006<br />

Analysez-moi ce conflit<br />

P PAR<br />

arler pour s’entendre<br />

ALBERT TRANQUILLE<br />

Médiateur sénior, CRC St-Jean<br />

Au fil de nos rencontres dans les garnisons,<br />

nous avons pu constater qu’<strong>un</strong> nombre<br />

élevé de militaires et de civils procèdent à<br />

l’analyse d’<strong>un</strong> conflit sans tenir compte<br />

des émotions et des perceptions qui pourtant<br />

colorent les seuls faits pris en considération.<br />

Faire l’analyse d’<strong>un</strong> conflit ne se limite<br />

pas à entendre l’historique du conflit. Il<br />

est utile de tenter de saisir la dynamique<br />

de l’interaction conflictuelle ainsi que ses<br />

implications. L’analyse vise à établir des<br />

pistes possibles de dénouement en vue<br />

d’ouvrir <strong>un</strong>e porte à la résolution du<br />

conflit.<br />

Entre autres choses, il s’agit de saisir<br />

quels sont précisément les buts, les croyances<br />

et les valeurs ainsi que de comprendre<br />

le style de comm<strong>un</strong>ication utilisé<br />

par les parties en conflit.<br />

Des analyses surprenantes parviennent<br />

parfois à être articulées par les parties,<br />

même si elles relèvent d’<strong>un</strong> mode tout à<br />

fait interprétatif de ce qu’est le monde privé<br />

de son vis-à-vis. Pour illustrer ce qui précède,<br />

pensons seulement aux intentions, motivations,<br />

peurs et autres sentiments qui<br />

sont attribués à l’autre. En réalité, personne<br />

n’a la compétence ni la capacité de connaître<br />

avec certitude ce qui se vit chez<br />

l’autre sans avoir à le lui demander. Cette<br />

inférence (ce que l’on pense que l’autre<br />

pense) se traduit souvent par des énoncés<br />

tels que : «Je sais pourquoi il fait ça; c’est<br />

tout simplement pour m’embêter qu’il<br />

m’empêche de ... »; «Son but est de tout<br />

contrôler; il s’amuse à m’inquiéter», etc.<br />

L’IMPORTANCE DE LA COMPOSANTE ÉMOTIVE<br />

L’analyse d’<strong>un</strong> conflit requiert souvent<br />

d’évaluer l’importance de la composante<br />

émotive. Pour ce faire, des réponses doivent<br />

être trouvées à des questions comme les<br />

suivantes :<br />

– Quand je suis en présence de l’autre<br />

ou que j’y pense, m’arrive t-il de me sentir<br />

mal ou stressé?<br />

– M’arrive t-il, même en dehors du travail,<br />

de penser à l’autre ou encore au dernier<br />

incident?<br />

– En sa présence, est-ce que je perds mes<br />

moyens ou est-ce que je reste bloqué ou<br />

encore m’arrive t-il de m’emporter?<br />

Par la suite, il faut dépasser ces émotions<br />

qui portent le blâme sur l’autre.<br />

On peut y parvenir en écrivant toutes les<br />

indélicatesses, les remarques, les expressions<br />

non verbales qui nous amènent à<br />

croire que le blâme doit être porté sur<br />

l’autre. Cette méthode a habituellement<br />

la capacité de révéler les émotions qui<br />

habitent la partie qui blâme l’autre et de<br />

mettre à jour les émotions qui se cachent<br />

derrière les accusations. Par la suite, il<br />

faut décider de ce qui relève de soi, de ce<br />

qui doit être exprimé à l’autre et ce qu’il<br />

est inutile de mentionner.<br />

Une autre étape d’analyse est de reconnaître<br />

les effets négatifs du conflit, que ce<br />

soit sur les personnes, le travail ou le climat<br />

de travail. Parfois, le conflit porte<br />

atteinte non seulement à la qualité de vie<br />

au travail, mais entraîne également des<br />

répercussions sur la vie privée.<br />

L’INVENTAIRE DES TENTATIVES<br />

DE RÉSOLUTION<br />

L’analyse d’<strong>un</strong> conflit consiste également<br />

à faire l’inventaire des tentatives de<br />

résolution s’il y en a eues. Bien sûr, les parties<br />

auront tendance à croire qu’ils ont<br />

tout essayé, en vain. Mais tel est rarement<br />

le cas vu leur implication émotive dans le<br />

conflit. Cette impression d’avoir tout essayé<br />

ne fait que traduire l’exaspération ressentie<br />

face au constat d’échec dans la recherche<br />

d’<strong>un</strong>e solution satisfaisante. La recherche<br />

de solutions ne doit pas se limiter à la<br />

recherche des causes comme nous sommes<br />

habitués à le faire dans l’approche tradi-<br />

DEUX JOURNAUX, UN SEUL BUT :<br />

MIEUX VOUS INFORMER<br />

Aux commandes de l’<strong>Adsum</strong> et du Servir, vos deux journaux bimensuels de la comm<strong>un</strong>auté<br />

militaire, se trouve <strong>un</strong>e petite équipe de neuf personnes. Cinq travaillent à l’<strong>Adsum</strong> à partir de<br />

Valcartier pour couvrir la Région Québec du SQFT et quatre au Servir, à partir de Saint-Jean, pour la<br />

Région Montréal/Saint-Jean. C’est peu de monde quand on pense qu’en 2005 seulement, cette vaillante<br />

petite équipe – tout de même aidée, précisons-le, par <strong>un</strong> solide réseau de collaborateurs au sein<br />

de la comm<strong>un</strong>auté militaire – a réussi à vous livrer 44 éditions renfermant 1056 pages de contenu au<br />

total. Faire plus serait difficile, mais faire mieux est toujours possible : mieux informer nos lecteurs,<br />

plus rapidement et plus efficacement, et mieux les divertir, en diversifiant nos contenus. C’est ce qui<br />

a motivé le personnel de l’<strong>Adsum</strong> et du Servir à se ré<strong>un</strong>ir à Drummondville le 20 juin dernier pour<br />

échanger sur leurs meilleures pratiques ainsi que pour trouver des façons d’accroître le partage des<br />

articles entre les deux journaux et d’éliminer certaines tâches faites en double. C’était la première fois<br />

que les deux journaux tenaient ce genre d’activité et les deux équipes espèrent bientôt mettre en<br />

place quelques mécanismes qui les aideront à optimiser leurs ressources. Et ce sont nos lecteurs qui<br />

en ressortiront gagnants! C.C.<br />

tionnelle de résolution de problèmes. L’<strong>un</strong>e<br />

des façons de sortir de l’impasse n’est pas<br />

tant d’analyser les causes du conflit que<br />

de changer la manière d’agir qui maintient<br />

la situation conflictuelle.<br />

Enfin, il faut sortir du cercle de l’interaction<br />

conflictuelle, c’est-à-dire du cercle<br />

où chaque partie agit de sorte à maintenir<br />

le conflit, souvent à son insu. Les parties<br />

jouent donc à <strong>un</strong> «jeu conflictuel» dont ils<br />

(...) il se peut que votre subordonné<br />

évite de vous confronter<br />

parce qu’il croit que vous ne<br />

répondez pas à ses attentes et<br />

vous, parce qu’elles ne sont<br />

pas formulées, et ne répondez<br />

pas aux attentes de<br />

votre employé.<br />

n’ont pas connaissance. Ce «jeu conflictuel»<br />

est aussi connu sous le terme «scénario<br />

de vie».<br />

Ces scénarios s’écrivent tous à partir de<br />

la même logique et donnent souvent l’impression<br />

de se retrouver face à des situations<br />

semblables. Par exemple, il se peut<br />

TRUCS & ASTUCES<br />

informatiques<br />

Une chronique de l'équipe de la Gestion de l'information<br />

Compresser et décompresser des fichiers<br />

De plus en plus souvent, pour raccourcir<br />

les temps de téléchargement ou bien pour<br />

l’envoi par messagerie, les fichiers sont<br />

proposés en format compressé. Pour les<br />

lire, il faut donc <strong>un</strong> logiciel capable de<br />

décompresser les fichiers reçus. Les logiciels<br />

qui proposent cette fonction sont<br />

aussi capables de compresser les données.<br />

QU’EST-CE QUE LA COMPRESSION<br />

DE FICHIERS?<br />

La compression de fichiers consiste à<br />

créer <strong>un</strong> <strong>nouveau</strong> fichier plus petit à partir<br />

d’<strong>un</strong> ou de plusieurs fichiers. Nous parlons<br />

alors de «fichiers archives», car ils<br />

sont souvent destinés à servir de<br />

sauvegarde.<br />

Image 1<br />

L’opération de compression s’effectue<br />

grâce à des algorithmes (méthodes mathématiques)<br />

de compression. Celui dont<br />

l’extension est «.zip», constitue aujourd’hui<br />

le format le plus courant sur Internet.<br />

Il est important de se rappeler que quel<br />

que soit l’algorithme utilisé, le taux de<br />

compression dépend du type de fichier.<br />

Une image sera généralement peu compressée<br />

alors qu’<strong>un</strong> fichier texte sera souvent<br />

très compressé, car les informations<br />

redondantes sont beaucoup plus nombreuses<br />

dans <strong>un</strong> texte que dans <strong>un</strong>e image.<br />

Il est possible d’effectuer plusieurs actions<br />

à partir de cette interface.<br />

COMPRESSER UN FICHIER AVEC WINZIP /<br />

POWERARCHIVER<br />

Dans l’explorateur Windows, sélectionnez<br />

le fichier désiré et appuyez sur le bou-<br />

que votre subordonné évite de vous confronter<br />

parce qu’il croit que vous ne répondez<br />

pas à ses attentes et vous, parce qu’elles<br />

ne sont pas formulées, ne répondez pas<br />

aux attentes de votre employé.<br />

Cette dynamique interactive mène souvent<br />

les parties à croire que le problème<br />

c’est l’autre. Prendre conscience du «jeu<br />

conflictuel» permet de déterminer notre<br />

contribution au conflit. Il se peut que vous<br />

n’y partici-piez qu’à 10% et l’autre à 90%,<br />

mais il est certain que l’existence même<br />

du conflit implique <strong>un</strong>e certaine contribution<br />

qu’on évite la plupart du temps de<br />

s’attribuer. Reconnaître cette contribution<br />

est le pas essentiel à la dissolution du<br />

conflit et au chemin qui conduit à sa résolution.<br />

L’analyse du conflit est donc le premier<br />

geste à poser avant de tirer des conclusions<br />

sur la situation et sur les personnes<br />

en conflit.<br />

Vous pouvez visiter le CRC Valcartier<br />

et région à l’Académie (bât. 534) au<br />

bureau 141 ou encore nous téléphoner<br />

au poste 5416.<br />

Inspiré du livre «Dénouer les conflits relationnels<br />

en milieu de travail» de Solange<br />

Cormier, Presse de l’Université du Québec,<br />

2003.<br />

ton droit de la souris et choisissez «Compress<br />

to - nom du fichier» (voir image 1). Votre<br />

fichier apparaîtra accompagné d’<strong>un</strong>e nouvelle<br />

icône. Remarquez alors la taille du<br />

fichier compressé comparativement à celui<br />

qui n’est pas compressé.<br />

DÉCOMPRESSER UN FICHIER AVEC WINZIP /<br />

POWERACHIVER<br />

Lorsque vous recevez <strong>un</strong> fichier en pièce<br />

jointe dans <strong>un</strong> message qui a été compressé,<br />

vous devez le décompresser. Pointez<br />

la pièce jointe du message, appuyez sur le<br />

bouton droit de la souris et choisissez la<br />

commande «Save As». Une boîte de dialogue<br />

apparaîtra. Enregistrez la pièce jointe<br />

dans le dossier désiré de votre structure<br />

de classement. Ensuite, dans l’explorateur<br />

Windows, sélectionnez le fichier compressé,<br />

appuyez sur le bouton droit de la souris<br />

et choisissez «Extract Here» (voir image<br />

2). Le fichier se décompressa et s’installera<br />

dans la structure de classement de votre<br />

Explorateur. Une fois décompressé, vous<br />

pourrez l’utiliser.<br />

Image 2<br />

Pour obtenir des informations supplémentaires,<br />

consulter la page de Gestion<br />

de l’information sur votre Intranet (Armée<br />

en Direct) sous la rubrique «Trucs et astuces<br />

de la semaine». Vous pouvez aussi contacter<br />

les membres de l’équipe de la Gestion<br />

de l’information (capt A. Boulianne RCCC<br />

621-4509 et France Poliquin RCCC 621-<br />

2420).


CAMP ESTIVAL DES CADETS<br />

À 18 ans, Pascal Paradis est sergent-major de compagnie<br />

Par Yan Bélanger<br />

<strong>Journal</strong> <strong>Adsum</strong><br />

Plus de 1500 je<strong>un</strong>es, âgés entre 12 et<br />

18 ans, venus des quatre coins de la<br />

province, sont arrivés le 3 juillet sur<br />

la Garnison Valcartier pour participer<br />

jusqu’à la fin d’août au camp estival<br />

des cadets de l’Armée. Au total, ils<br />

seront plus de 2200 à y prendre part<br />

cet été. Parmi le groupe, le cadetcadre<br />

Pascal Paradis, 18 ans, originaire<br />

de Jonquière. Il en est à sa<br />

cinquième participation au camp.<br />

Aujourd’hui, il porte fièrement le<br />

grade d’adjudant-maître et agit comme<br />

sergent-major de la compagnie R qui<br />

compte, dans ses rangs, <strong>un</strong>e centaine<br />

de cadets plus je<strong>un</strong>es que lui.<br />

À 18 ans, Pascal Paradis en est rendu<br />

déjà à son dernier camp d’été avec les<br />

cadets. Il devra également quitter à l’au-<br />

tomne prochain son corps de cadets à<br />

Jonquière dont l’<strong>un</strong>ité d’affiliation est la<br />

police militaire. C’est la deuxième fois qu’il<br />

se retrouve à Valcartier; il passait généralement<br />

ses étés au camp de Cap-Chat avant<br />

que celui-ci ne ferme.<br />

Pascal se souvient que c’est son désir<br />

d’apprendre à tirer d’<strong>un</strong>e arme qui l’a motivé<br />

à joindre les cadets. Aujourd’hui, il en va<br />

tout autrement. «Au fil des années, j’ai pris<br />

conscience que je pouvais me développer<br />

davantage personnellement en devenant<br />

chef, en perfectionnant mes capacités<br />

de leadership et en relevant constamment<br />

de <strong>nouveau</strong>x défis», indique-t-il, avec des<br />

yeux qui ne trompent pas; ce je<strong>un</strong>e a le feu<br />

sacré!<br />

DEVENIR DE MEILLEURS PERSONNES<br />

Aujourd’hui, sa position et ses responsabilités<br />

lui permettent de transmettre<br />

cette passion aux plus je<strong>un</strong>es. «J’essaie de<br />

leur montrer les beaux côtés de l’expérience<br />

d’<strong>un</strong> camp d’été comme celui des<br />

cadets. Je les amène à devenir de meilleures<br />

personnes et à s’améliorer dans ce qu’ils<br />

font comme cela a été le cas pour moi.<br />

J’étais quelqu’<strong>un</strong> de renfermé et je ne parlais<br />

pas beaucoup aux autres. Maintenant,<br />

j’ai plusieurs amis, surtout des cadets<br />

comme moi», explique-t-il, modestement.<br />

Chaque jour, comme sergent-major de<br />

compagnie, il voit à la discipline, inspecte<br />

les baraques et supervise l’entraînement<br />

physique et militaire de son groupe. Et le<br />

respect des siens, il l’obtient sans s’imposer.<br />

«Oui, j’ai le poste qui les oblige à m’écouter.<br />

Mais je préfère prêcher par l’exemple.<br />

En tout temps, je me considère<br />

comme <strong>un</strong>e personne droite et juste. Et<br />

lorsque je leur déplais, je leur demande<br />

pourquoi et leur explique mes décisions.»<br />

La Honda Civic SI 2006 : enfin <strong>un</strong>e vraie SI!<br />

A uto PAR<br />

JEAN-FRANÇOIS ROSS<br />

Chroniqueur automobile<br />

Lors de ma visite au Salon de l’Auto de<br />

Détroit au début de janvier 2006, j’ai eu<br />

l’opport<strong>un</strong>ité de faire l’essai routier de la<br />

toute nouvelle Honda Civic SI 2006. La<br />

génération précédente (2001 à 2005) n’avait<br />

de SI que le nom, car les performances<br />

n’étaient vraiment pas à la hauteur. Cette<br />

nouvelle Civic SI a subi <strong>un</strong>e métamorphose<br />

complète. Enfin, <strong>un</strong>e vraie SI!<br />

Que vous soyez en conduite urbaine ou<br />

sur l’autoroute, ce coupé sport compact<br />

a démontré <strong>un</strong>e excellente maniabilité et<br />

<strong>un</strong>e impressionnante tenue de route. M<strong>un</strong>ie<br />

d’<strong>un</strong> moteur 2,0 litres très performant,<br />

suffisamment pour vous permettre d’atteindre<br />

le double de la vitesse permise sur<br />

nos autoroutes, la Civic SI a <strong>un</strong>e consommation<br />

d’essence des plus raisonnables :<br />

10,2 L / 100 km (28 mi / gal) en ville et 6,8<br />

L / 100 km (42 mi / gal) sur l’autoroute.<br />

Parlons plus en détail du groupe motopropulseur;<br />

au menu, <strong>un</strong> seul moteur et<br />

Photo : Y. Bélanger, journal <strong>Adsum</strong><br />

L’adjudant-maître cadet Pascal Paradis passe ses points d’ordre à ses <strong>commandant</strong>s adjoints de peloton.<br />

Quant à savoir ce qu’il envisage de faire<br />

de son avenir, après son long passage dans<br />

les cadets, Pascal se dit intéressé par <strong>un</strong>e<br />

carrière militaire; mais si cela se concrétise,<br />

ce sera en tant que médecin.<br />

UN CAMP RICHE EN NOUVELLES<br />

EXPÉRIENCES<br />

Le Camp de cadets offre aux je<strong>un</strong>es la<br />

possibilité de relever des défis, d’acquérir<br />

des expériences nouvelles, de développer<br />

des qualités de leadership tout en favorisant<br />

l’esprit d’équipe, le civisme, l’entraide, la<br />

camaraderie et la bonne forme physique.<br />

Il permet indirectement aussi de les sensibiliser<br />

à la vie militaire. Dépendamment<br />

de l’intérêt du je<strong>un</strong>e, ce dernier peut être<br />

initié aux activités navales, aériennes et<br />

terrestres des Forces canadiennes.<br />

Cette expérience constitue le point culminant<br />

d’<strong>un</strong> programme d’activités qui<br />

s’étend sur toute <strong>un</strong>e année à l’intérieur<br />

de chaque corps de cadets. Une pléiade<br />

d’activités les attend au cours de l’été, et<br />

tout cela, gratuitement, tout comme<br />

plusieurs cours de formation dont la durée<br />

varie de deux à six semaines. Les je<strong>un</strong>es y<br />

suivent le cours élémentaire, celui de chef<br />

ou de chef et instructeur dans différents<br />

domaines : aventure, éducation physique<br />

et loisirs, exercice militaire et cérémonial,<br />

moniteur de tir et musique.<br />

Question de se détendre <strong>un</strong> peu après<br />

les classes, <strong>un</strong> bon nombre d’activités sont<br />

également intégrées à la routine quotidienne<br />

comme la natation, l’art oratoire,<br />

le canot, le kayak, des compétitions sportives,<br />

des exercices d’orientation ou de secourisme.<br />

<strong>un</strong>e seule transmission. Le moteur quatre<br />

cylindres en ligne I-VTEC de 2,0 litres<br />

est très vitaminé et offre des performances<br />

étonnantes avec ses 197 chevaux à 7800<br />

tours/minute et de ses 139 livres-pieds de<br />

couple à 6200 tours/minute.<br />

Croyez-moi, ce petit moteur n’a rien à<br />

envier à la concurrence. La transmission<br />

manuelle est m<strong>un</strong>ie de six vitesses<br />

qui se manient du bout des doigts. On<br />

réalise dès les premiers instants que Honda<br />

est passé maître au niveau de la conception<br />

des boîtes manuelles.<br />

Lorsqu’on prend place à bord, la finition<br />

intérieure, de belle facture, est remarquable;<br />

les sièges avant épousent fortement<br />

le conducteur et le passager, ce qui<br />

permet <strong>un</strong>e conduite plus sportive.<br />

L’instrumentation (il faut bien le redire)<br />

se manipule sur le bout des doigts et la disposition<br />

est vraiment ergonomique, à l’exception<br />

du frein à main qui est placé près<br />

de la jambe du conducteur, ce qui est <strong>un</strong><br />

peu gênant pour les personnes de grande<br />

taille.<br />

Bien que la Honda Civic SI de la génération<br />

précédente ait eu des ratés au plan de<br />

la suspension, cette toute nouvelle Civic<br />

Environ 600 officiers, cadets-cadres,<br />

civils et militaires s’assurent de la bonne<br />

marche des opérations de l’organisation.<br />

Sur la garnison, les cadets sont présents<br />

depuis 1968. C’est à Valcartier qu’est situé<br />

le plus grand Centre d’instruction d’été<br />

des cadets au Canada. L’année 2006 fut<br />

marquée, entre autres, par le rapatriement<br />

des activités du camp de Cap-Chat, fermé<br />

depuis, ce qui a eu comme incidence d’augmenter<br />

le nombre de cadets accueillis ici.<br />

Ces cadets s’apprêtent à vivre <strong>un</strong> été très<br />

formateur.<br />

Honda Civic Si 2006<br />

SI 2006 n’est pas du réchauffé. Les problèmes<br />

rencontrés sont maintenant choses<br />

du passé et ce petit coupé sport mérite <strong>un</strong><br />

Le fleuve<br />

redonné aux<br />

Québécois<br />

Par Yan Bélanger, journal <strong>Adsum</strong><br />

D’après <strong>un</strong> comm<strong>un</strong>iqué de presse<br />

La mise en chantier de la promenade Samuel-<br />

De Champlain a été lancée le l<strong>un</strong>di 12 juin<br />

par le ministre des Transports et ministre<br />

responsable de la région de la Capitale-<br />

Nationale, Michel Després en présence notamment<br />

de la mairesse de Québec, Andrée<br />

Boucher.<br />

La Commission de la capitale nationale<br />

du Québec, qui s’était vu confier le mandat<br />

de «Redonner le fleuve aux Québécois» pour<br />

2008, a entrepris de réhabiliter l’<strong>un</strong> des<br />

secteurs les plus dégradés des berges du<br />

fleuve Saint-Laurent, en l’occurrence le<br />

secteur du boulevard Champlain. C’est dans<br />

le secteur compris entre la côte de l’Église<br />

et le quai Irving que la Commission y réalisera<br />

le projet de la promenade Samuel-De<br />

Champlain, évalué à 70 millions de dollars.<br />

Les travaux, financés par le gouvernement<br />

du Québec, doivent être complétés pour<br />

le 400 e anniversaire de la Ville de Québec,<br />

le 3 juillet 2008.<br />

«Aujourd’hui, nous concrétisons notre<br />

engagement de manière durable en entreprenant<br />

la transformation d’<strong>un</strong>e voie rapide<br />

en <strong>un</strong> grand boulevard urbain doublé d’<strong>un</strong><br />

parc linéaire exceptionnel. Celui-ci donnera<br />

aux générations futures <strong>un</strong> accès de qualité<br />

au fleuve et à de grands espaces verts», a rappelé<br />

le ministre Després.<br />

L’état actuel du secteur révèle toujours de<br />

nombreuses cicatrices laissées par les réservoirs<br />

pétroliers installés à partir des années<br />

1930 et par les remblais successifs qui ont<br />

défini la ligne actuelle de son littoral.<br />

UN BOULEVARD TRANSFORMÉ<br />

EN PROMENADE URBAINE<br />

Le projet d’aménagement, qui s’étend<br />

sur 2,5 km des berges nord du fleuve Saint-<br />

Laurent, prévoit notamment la transformation<br />

du boulevard Champlain en <strong>un</strong>e promenade<br />

urbaine, la construction de pistes<br />

polyvalentes, d’aires de détente, d’équipements<br />

sportifs, la réfection d’<strong>un</strong> quai vétuste ainsi<br />

que la construction d’<strong>un</strong> centre d’accueil et<br />

de places publiques. Le projet sera jalonné<br />

de clins d’œil au passé rappelant les activités<br />

des campements amérindiens, l’époque du<br />

commerce du bois au 19 e siècle et les activités<br />

de pêche et de promenade d’alors. On<br />

y soulignera également la trace des anciens<br />

quais de bois. Des sites d’interprétation<br />

informeront sur les vestiges archéologiques,<br />

mais aussi sur les techniques de pêche à l’anguille<br />

toujours présente sur les berges.<br />

arrêt chez votre concessionnaire si vous<br />

êtes en période de magasinage pour ce<br />

type de véhicule.<br />

12 juillet 2006 / <strong>Adsum</strong> / Page 19


Page 20 / <strong>Adsum</strong> / 12 juillet 2006


LES<br />

SPORTS<br />

OP NIMÈGUE 06<br />

L’équipe du SQFT poursuit son entraînement<br />

Par le sergent Vincent Gagnon<br />

Responsable adjoint de l’équipe du SQFT pour<br />

l’Op Nimègue 06<br />

La sélection finale des participants<br />

à l’Op Nimègue 06 a été complétée le<br />

12 juin et les membres de l’équipe<br />

poursuivront l’entraînement jusqu’à<br />

leur départ le 14 juillet.<br />

«La marche des quatre jours» est <strong>un</strong> événement<br />

qui se déroule annuellement dans la<br />

ville de Nimègue (Nijmegen) aux Pays-<br />

Bas. À l’origine, cette épreuve avait pour<br />

but de promouvoir le leadership, l’endurance<br />

et l’esprit d’équipe des militaires<br />

hollandais. L’épreuve qui aura lieu du<br />

18 au 21 juillet en sera à sa 90e édition cette<br />

année et les organisateurs attendent plus<br />

de 48 000 participants militaires et civils.<br />

Les marcheurs parcourront plus de 160<br />

kilomètres en quatre jours lestés d’<strong>un</strong> sac<br />

à dos d’au moins 10 kilogrammes.<br />

Nos Lions et Lionnes invaincus au championnat<br />

régional de hockey balle de Bagotville!<br />

Par le caporal Stéphane Demers (1 R22eR) Entraîneur de l’équipe homme et femme<br />

de hockey balle<br />

Le dernier championnat de hockey<br />

balle à Bagotville a été toute <strong>un</strong>e fin<br />

de semaine pour nos Lions et Lionnes!<br />

En effet, nos deux équipes représentatives<br />

ont remporté, <strong>un</strong>e fois de plus<br />

cette année, les deux bannières du<br />

régional, démontrant encore la suprématie<br />

de Valcartier dans ce sport.<br />

Débutons par nos Lionnes qui, à plein<br />

régime, ont affronté Montréal et Bagotville<br />

lors des parties préliminaires. L’équipe de<br />

Montréal était toutefois très bien préparée!<br />

Malgré tout, nos Lionnes ont réussi à livrer<br />

<strong>un</strong> verdict nul de 1 à 1 dans ce premier<br />

match.<br />

Pour passer directement en finale, elles<br />

devaient l’emporter par pas moins de 11<br />

buts contre Bagotville. Ce fut, <strong>un</strong>e fois de<br />

plus, <strong>un</strong>e mission accomplie pour nos<br />

Lionnes qui ont gagné la partie par la marque<br />

de 12 à 0. Une fois cette marque atteinte,<br />

elles ont diminué la cadence, tout en demeurant<br />

très défensives, pour laisser jouer<br />

davantage leurs adversaires. Ce fut donc<br />

<strong>un</strong>e très belle preuve d’esprit sportif de la<br />

part de Valcartier.<br />

En attente de la grande finale, nos Lionnes<br />

attendaient de pied ferme l’équipe de<br />

Montréal. Le match fut d’ailleurs excellent<br />

et excitant du début à la fin. En fin de<br />

période, le caporal Érica Oliver (5 RGC)<br />

a débordé la défensive adverse et a déjoué<br />

la gardienne de Montréal pour permettre<br />

à son équipe de revenir avec la médaille<br />

d’or par la marque finale de 3 à 2.<br />

LES LIONNES ONT TOUT DONNÉ<br />

JUSQU’À LA FIN<br />

L’équipe en entier a travaillé très fort<br />

pendant ce tournoi et ce, malgré la canicule.<br />

Avec seulement 11 joueuses sur le banc,<br />

elles n’ont eu d’autres choix que de tout<br />

donner jusqu’à la dernière minute! Leurs<br />

entraîneurs ont souligné tous les efforts<br />

et l’esprit d’équipe qui a régné au cours de<br />

la fin de semaine... Tout <strong>un</strong> travail de la<br />

part du trio composé du caporal Isabelle<br />

Rouleau (12 RBC), de l’adjudant Linda<br />

Chassé (5 Bn S du C) et du caporal Oliver!<br />

Mentionnons également le travail tout<br />

aussi important de la nouvelle paire en<br />

défense constituée du bombardier-chef<br />

Isabel Anctil (5 RALC) et du caporal<br />

Chantale Robitaille (1 R22eR). Le deuxième trio, constitué du caporal<br />

Isabelle Demers (2 R22eR), du capitaine<br />

Andréanne L’Écuyer (Sn Pers), du caporal<br />

Mireille Poulin (5 Amb C), du caporal<br />

Stéphanie Dupont (5 Amb C), du caporal<br />

Macha Khoudja-Poirier (5 Amb C) et<br />

Le voyage offre également l’occasion de<br />

visiter le cimetière de guerre canadien de<br />

Groesbeek, où sont inhumés plus de 2300<br />

de nos compatriotes ayant participé à la<br />

libération des Pays-Bas durant la Deuxième<br />

guerre mondiale.<br />

BEAUCOUP D’APPELÉS, PEU D’ÉLUS<br />

Pour les membres de l’équipe du Secteur<br />

du Québec de la Force terrestre, l’entraînement<br />

a débuté le 5 avril dernier. Sous la<br />

tutelle du lieutenant Sophie Drolet (5 Bn<br />

S du C), <strong>un</strong>e trentaine de candidats des<br />

<strong>un</strong>ités hébergées à Valcartier se sont disputés<br />

les neuf places disponibles sur l’équipe.<br />

La distance des marches d’entraînement<br />

a progressivement augmenté pour culminer<br />

au test de 44 km et de 40 km en deux<br />

jours. La sélection finale a été très difficile,<br />

vu la qualité des marcheurs. Ceux qui<br />

ont été retenus auront accumulé plus de<br />

700 km d’entraînement avant de s’envoler<br />

pour les Pays-Bas.<br />

du caporal Sabryna Côté (5 Amb C) en<br />

défensive a été tout aussi performant.<br />

Enfin, l’équipe tient à souligner la prestation<br />

de la gardienne recrue, le capitaine<br />

Marie-Ève Bégin (5 RALC), à qui elle doit<br />

<strong>un</strong>e grosse partie de cette médaille. Il faut<br />

dire qu’elle a dû apprendre rapidement les<br />

rudiments d’<strong>un</strong>e bonne gardienne de buts,<br />

mais elle a appris à la bonne école, celle<br />

de son entraîneur! Merci à toutes les nouvelles<br />

recrues qui se sont données à 100%<br />

ainsi qu’à nos habituées. C’est <strong>un</strong> rendezvous<br />

l’an prochain!<br />

CHEZ LES HOMMES<br />

Du côté masculin, nos Lions ont débuté<br />

la ronde préliminaire avec <strong>un</strong>e victoire de<br />

6 à 3 contre l’équipe d’Ottawa. Ensuite, ce<br />

fut <strong>un</strong> match plutôt similaire contre<br />

Bagotville qui s’est conclu par <strong>un</strong>e marque<br />

de 6 à 2. Montréal, qui s’était formé<br />

<strong>un</strong>e équipe d’étoiles à ce tournoi, a subi le<br />

même sort en obtenant <strong>un</strong>e défaite de 5 à<br />

2 face à nos Lions déchaînés. Lors de la<br />

demi-finale, l’équipe de Bagotville croisait<br />

de <strong>nouveau</strong> le fer avec Valcartier.<br />

Auc<strong>un</strong>e, mais auc<strong>un</strong>e chance ne lui a été<br />

laissée de la part de nos Lions qui l’a détruite<br />

par <strong>un</strong>e marque de 8 à 0.<br />

En finale, Montréal, qui venait d’obtenir<br />

<strong>un</strong>e victoire difficile contre Ottawa (3 à<br />

2), espérait mettre fin au règne de Valcartier.<br />

Dirigée par l’ex-Lion de la 5 Amb C, le sergent<br />

Patrice D’Aoust récemment muté à<br />

Saint-Jean, cette équipe d’étoiles comptait<br />

dompter nos valeureux Lions. Ce fut<br />

peine perdue, car ceux-ci ont dominé le<br />

match et se sont approprié encore <strong>un</strong>e fois<br />

la médaille d’or par <strong>un</strong>e marque finale de<br />

6 à 4.<br />

L’artilleur Carl Labrecque (5 RALC) a<br />

connu tout <strong>un</strong> tournoi! Fait à noter, le capitaine<br />

de l’équipe, le caporal Carl Marcotte<br />

(1 R22eR), avait oublié ses chandails à<br />

Valcartier. De plus, le caporal Nicolas<br />

(Spike) Couture (CI SQFT), qui avait oublié<br />

ses espadrilles à Québec, n’a pas été ennuyé<br />

par les espadrilles bon marché qu’il a dû<br />

s’acheter, car il a produit plusieurs points!<br />

Reconnaissons également le travail de<br />

l’«Energy line», composée de ce même<br />

caporal Couture, du soldat Alexandre<br />

Demers (2 R22eR) et du soldat Francis<br />

Lemieux (2 R22eR), qui a surpris toutes<br />

les équipes avec son talent offensif.<br />

Avec <strong>un</strong>e telle équipe, on voyait bien que<br />

la forme était au rendez-vous dans ce<br />

tournoi. Maintenant, nos Lions vont s’entraîner<br />

pour essayer de mettre la main sur<br />

la médaille d’or au prochain championnat<br />

national qui se tiendra à la base navale<br />

d’Halifax. Avec cette équipe, leurs chances<br />

sont très bonnes!<br />

Les membres de l’équipe<br />

représentative du SQFT<br />

pour l’Op Nimègue 06. De<br />

gauche à droite en partant<br />

du haut, les caporaux<br />

Plourde (12 RBC) et Savard<br />

(12 RBC) - tous deux remplaçants<br />

-, le soldat Paquin<br />

(3 R22 e R), les caporaux<br />

Bergeron (QGET) - également<br />

remplaçant -, Rose<br />

(5 Bn S du C), Bélanger<br />

(2 R22 e R), Ferland (5 Bn S du<br />

C) et Thivièrge (12 RBC), le<br />

soldat Renauld (2 R22 e R),<br />

les caporaux Morin<br />

(2 R22 e R), et Rusk (5 Bn S du<br />

C), le soldat Smith<br />

(2 R22 e R), le lieutenant<br />

Drolet (5 Bn S du C) (capitaine<br />

d’équipe), et finalement,<br />

le sergent Gagnon<br />

(3 R22 e R) (adjoint de<br />

l’équipe).<br />

Les Lionnes ont remporté le régional de hockey balle.<br />

Les Lions ont remporté le régional de hockey balle.<br />

12 juillet 2006 / <strong>Adsum</strong> / Page 21


Page 22 / <strong>Adsum</strong> / 12 juillet 2006<br />

LES<br />

SPORTS<br />

RAID AVENTURE ABEMASIC 2006<br />

Trois pilotes du 430 ETAH décrochent l’or<br />

Par Yan Bélanger<br />

<strong>Journal</strong> <strong>Adsum</strong><br />

Les différents parcours de la 7 e édition<br />

du Raid Aventure ABEMASIC ont<br />

tenu les spectateurs en haleine du<br />

début jusqu’à la fin. S’échangeant les<br />

victoires d’étapes à tour de rôle, c’est<br />

l’équipe The Lost and the Delirious,<br />

formée de deux pilotes et d’<strong>un</strong> expilote<br />

du 430 e Escadron tactique d’hélicoptères,<br />

qui a eu le meilleur sur<br />

l’Équipe Mégane - Pour <strong>un</strong> souffle de<br />

vie! au terme de ce défi de 177 kilomètres,<br />

avec <strong>un</strong> temps cumulatif de<br />

37 heures et 47 secondes.<br />

Compétition<br />

Québec Métro<br />

Par le caporal-chef Sylvain Doyon<br />

5 e Bataillon des services du Canada<br />

Le 17 juin, au cégep de Limoilou à<br />

Québec, avait lieu le championnat<br />

régional de Monsieur Québec. Le caporal<br />

Jack Poirier, membre du 5e Bataillon<br />

des services du Canada a fièrement<br />

représenté les Forces canadiennes en<br />

étant le seul militaire compétiteur<br />

parmi de nombreux participants.<br />

Atlhète dans la catégorie<br />

des Maîtres,<br />

soit 40 ans et plus,<br />

il s’est vivement<br />

démarqué auprès<br />

des juges avec d’impressionnantes<br />

poses et <strong>un</strong>e routine<br />

spectaculaire<br />

d’<strong>un</strong>e minute, ce<br />

qui lui a permis de<br />

se classer parmis<br />

les trois premiers.<br />

Il s’est par la suite<br />

débattu dans <strong>un</strong><br />

«posedown» de 30<br />

secondes pour finir<br />

en deuxième place,<br />

lui permettant ainsi<br />

de participer à la<br />

compétition de<br />

niveau provincial<br />

prochainement. Jack Poirier<br />

Bravo Jack!<br />

C’est finalement l’équipe The Lost and<br />

the Delirious, formée des coureurs Jeff<br />

Beaudry et Michel Poulin, tous deux pilotes<br />

d’hélicoptère ici à Valcartier, et de Jonathan<br />

Bishop (ex-pilote), qui s’est emparée des<br />

Boussoles d’or. Elle devient ainsi la sixième<br />

équipe victorieuse du Raid en sept<br />

ans. L’Équipe Mégane - Pour <strong>un</strong> souffle de<br />

vie! , composée du major Robin Lessard,<br />

de sa conjointe, Chantal Paquette, et de<br />

Gilles Nédelec a mis la main, quant à elle,<br />

sur les Boussoles d’argent. Il s’agit du<br />

cinquième podium en sept ans pour cette<br />

formation.<br />

177 KILOMÈTRES EN FORÊT<br />

L’édition 2006 de l’événement a eu lieu<br />

du 8 au 11 juin à Saint-Félicien ainsi que<br />

dans la Réserve fa<strong>un</strong>ique Ashuapmushuan<br />

dans la région du Saguenay Lac-Saint-<br />

Jean. Cette année, seulement cinq équipes,<br />

composées de trois coureurs et de deux<br />

ravitailleurs, ont pris part à cette course<br />

aventure multisports extrême. M<strong>un</strong>is de<br />

cartes topographiques, d’<strong>un</strong> carnet de route<br />

et d’<strong>un</strong>e boussole pour s’orienter, les coureurs<br />

se sont dépassés durant les quatre jours<br />

que durait la compétition en parcourant<br />

plus de 177 kilomètres en forêt, confrontés<br />

à des épreuves de vélo de montagne,<br />

de trekking, de canot et de bike & r<strong>un</strong> (deux<br />

vélos pour trois personnes).<br />

L’équipe The Lost and the Delirious en<br />

était à sa 2 e participation au Raid Aventure<br />

ABEMASIC. Après ne pas avoir complété<br />

le parcours dans les temps limites en 2004,<br />

les membres de l’équipe sont revenus en<br />

force cette année et savourent maintenant<br />

leur victoire. Mais jamais ils n’avaient<br />

espéré si bien performer. «On s’était donné<br />

comme objectif de terminer le parcours»,<br />

indique le capitaine Jonathan Bishop.<br />

POUR NE PAS SE PERDRE,<br />

DES DÉCISIONS DÉTERMINANTES<br />

Sa participation au Raid lui a permis de<br />

mettre à rude épreuve tant ses capacités<br />

physiques que mentales. En outre, l’aventure<br />

était également <strong>un</strong>e belle occasion<br />

pour lui et ses confrères de s’éloigner <strong>un</strong><br />

peu de la ville pour y découvrir d’autres<br />

coins de pays. «Les raids aventures sont<br />

relativement <strong>nouveau</strong>x si on les compare<br />

à d’autres sports plus traditionnels. L’élément<br />

qui distingue cette activité sportive est certainement<br />

la prise de décision. Le parcours<br />

n’est pas prédéterminé. C’est à chaque<br />

L’équipe formée de deux pilotes et d’<strong>un</strong> ex-pilote<br />

du 430 ETAH basé à Valcartier a remporté le Raid<br />

Aventure Abemasic.<br />

équipe de choisir son propre chemin, de<br />

décider quels obstacles elle veut franchir<br />

et ceux qu’elle veut éviter. Tout cela rend<br />

le défi d’autant plus intéressant et stimulant»,<br />

explique le capitaine Bishop.<br />

Et à l’entendre parler, les sensations<br />

vécues tout le long du parcours de la compétition<br />

ne seraient pas si différentes de<br />

celles que peut ressentir, dans certaines<br />

conditions, <strong>un</strong> pilote dans sa cabine de<br />

pilotage : «La pire de toute, celle de s’imaginer<br />

être perdu. Il ne suffit parfois que<br />

de dévier de 5 km de sa route dans <strong>un</strong>e<br />

forêt très dense et dans la pluie. La panique<br />

s’installe et chaque geste ou décision subséquent<br />

est déterminant.»<br />

UN ÉVÉNEMENT ASSOCIÉ<br />

À UNE BELLE CAUSE<br />

Pour <strong>un</strong>e deuxième année, le Raid ABE-<br />

MASIC s’est associé à l’Équipe Mégane -<br />

Pour <strong>un</strong> souffle de vie dans sa collecte de<br />

fonds annuelle pour la recherche sur la<br />

fibrose kystique. Déjà plus de 4000 dollars<br />

ont été amassés.<br />

Gagnant de deux Boussoles d’or, le capitaine<br />

de l’équipe, le major Robin Lessard,<br />

originaire de Notre-Dame-du-Rosaire, est<br />

le père d’<strong>un</strong>e petite fille âgée de 1 an et<br />

demi, Mégane, malheureusement atteinte<br />

de la maladie.<br />

Actuellement posté au QGDN à Ottawa<br />

à titre chef de cabinet du chef d’état-major<br />

adjoint de l’Armée de terre, le major Lessard<br />

a déjà servi ici à Valcartier, entre autres,<br />

comme <strong>commandant</strong> de la compagnie A<br />

du 1 er Bataillon, Royal 22 e Régiment.<br />

«Le Raid ABEMASIC est <strong>un</strong>ique en son<br />

genre au Québec. L’édition de cette année<br />

était à la hauteur des précédentes et nous<br />

a réservé quelques surprises. La difficulté<br />

du parcours nous met constamment au<br />

défi et nous oblige à nous dépasser, à redoubler<br />

d’efforts et à puiser <strong>un</strong> souffle de plus<br />

pour le compléter. C’est la raison pour<br />

laquelle nous avons décidé de ré<strong>un</strong>ir nos<br />

efforts avec la recherche pour la fibrose<br />

kystique», a souligné <strong>un</strong> Robin Lessard<br />

tout de même heureux d’avoir monté sur<br />

la deuxième marche du podium. Son équipe<br />

et The Lost and the Delirious se sont talonnées<br />

de très près tout le long du parcours,<br />

étant souvent nez à nez. Mais deux pénalités<br />

sont venues changer la donne et ont<br />

décidé autrement du sort de l’équipe du<br />

major Lessard. «L’équipe n’avait jamais<br />

goûté à la Boussole d’argent. Maintenant,<br />

on a la collection. L’or nous attend l’an<br />

prochain.»<br />

Le major Robin Lessard, à droite, et sa fille Mégane,<br />

âgée de 1 an et demi, atteinte de la fibrose kystique.<br />

Le Raid Abemasic s’est associé à la collecte de fonds<br />

annuelle dédiée à la recherche sur cette maladie.<br />

Bien que le Raid soit terminé, les personnes<br />

intéressées à appuyer la cause de<br />

l’Équipe Mégane peuvent encore le faire<br />

en complétant <strong>un</strong> formulaire de don<br />

disponible sur le site Internet du raid au<br />

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12 juillet 2006 / <strong>Adsum</strong> / Page 23


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