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8 Emploi : ils nous prennent en otage ! La parution des chiffres du chômage de l’I.N.S.E.E. montre encore une fois que la jeunesse est la variable d’ajustement de ceux qui nous gouvernent Le taux de chômage global est stable à 9,7%, mais il augmente encore pour les jeunes, de 0,9% sur les trois dernier mois. Environ 630 000 moins de 24 ans sont privés d’emploi ! Plus généralement, 1 jeune sur 5 vit sous le seuil de pauvreté, soit 1 million de personnes (Oct. 2010, Secours Populaire). La droite et le MEDEF nous expliquent à longueur de temps qu’ils s’occupent de nous, et ils le font : ils réalisent leur rêve d’un pays de galériens. A Pôle Emploi, l’offre d’emplois précaires prend le pas sur l’emploi stable. Un jeune salarié sur deux n’a pas de CDI ! Entre 2002 et 2005, le nombre de pauvres de moins de 25 ans a explosé de 27% ! Et ce n’est pas l’extension du RSA aux jeunes qui change quoi que ce soit, au contraire : il y a 3 400 allocataires CAVE DES VIGNERONS DE BAIXAS du RSA jeunes sur les 160 000 éligibles au dispositif (Le Parisien, 4/12), pour un montant de 460€. Une des mesures en « carton » du fumeux plan Jeunes. Les Jeunes communistes dénoncent les casseurs d’avenir, qui, d’un côté, affichent un coupable mépris de ce que les jeunes ont à dire, et, de l’autre, font de nous des précaires, tout en niant notre devoir à intervenir dans le débat pour notre avenir ! Nous n’avons aucune leçon à recevoir de ministres usés, liés au monde du fric et autres condamnés pour injures raciales. Les jeunes communistes 66 appellent la jeunesse à se saisir des prochaines élections cantonales pour poser la question de l’emploi des jeunes dans notre département qui reste l’un des plus sinistrés de France. JC66 PREMIER PRODUCTEUR DE MUSCAT DE RIVESALTES VENEZ DÉGUSTER ET DECOUVRIR TOUS LES GRANDS VINS DOM BRIAL MUSCAT DE RIVESALTES RIVESALTES TUILÉ, DORÉ HORS D’AGE COTES DU ROUSSILLON COTES DU ROUSSILLON VILLAGES VISITE DE NOS CHAIS DEGUSTATION - EXPEDITION 66390 BAIXAS Tél. 04 68 64 22 37 BONNES FÊTES Racistes ! Trois cent dix rabbins d’Israël ont signé un arrêté religieux appelant leurs ouailles à ne pas louer ou vendre de logements à des Arabes israéliens ou à des goyim (non-juifs). Ils demandent aussi que soient «dûment morigénés» les juifs qui louent et vendent des logements à des «étrangers». Il faut savoir que ces responsables religieux sont des fonctionnaires rémunérés par l’Etat israélien, bénéficiant d’un salaire de maire et d’une structure administrative; ils ont donc de réels pouvoirs dans la société israélienne. Et, pour l’instant, malgré quelques réactions d’indignation à Jérusalem dont celle du président Shimon Peres, le ministre de la Justice comme le Parquet général de Tel-Aviv n’ont rien trouvé à redire…Probablement que ceux-là qui portent plainte contre trois militants des Pyrénées Orientales et tous ceux qui soutiennent le mouvement de «boycott, désinvestissement et sanctions» contre Israël, ceux-là donc, vont m’accuser d’antisémitisme pour avoir osé dénoncer la position profondément raciste de ces rabbins. Mais, imaginons que de hauts fonctionnaires de l’Etat français, des préfets par exemple, appellent les citoyens non-juifs à ne pas louer ou vendre de logements à des juifs. Que diraient ces belles âmes ? Et cela ne vous rappelle-t-il rien ? Noah Flug, président de l’Association internationale des survivants de l’Holocauste a rappelé «les nazis ont fait la même chose aux juifs en Allemagne».[ René Granmont Rifle Organisée par les Amis du TC, en partenariat avec la section PCF de Cabestany. 04 Dimanche 9 janvier 2011 à 16h, au centre culturel de Cabestany. 11 25 36 37 49 Comité de soutien/ Collectif 66 paix et Justice en Palestine Mercredi 29 déc à Perpignan : 18h place Arago Rassemblement/Veillée pour Gaza. Deux ans après les massacres qu’il a perpétrés dans la bande de Gaza, l’Etat d’Israël continue à jouir de l’impunité totale en poursuivant pourtant une politique accrue de violation des droits des Palestiniens et du droit international. Ce rassemblement unitaire doit réaffirmer notre détermination à briser le siège de Gaza et à participer à l’affrètement du Bateau français pour Gaza. 54 Vingt-cinq parties (lots traditionnels, bons d'achat, nombreux lots surprises). Panneau lumineux. Démarrage surprise + seize quines + trois tombolas + trois parties spéciales «millionnaires» + une super-tombola + consolante. Bar, sandwichs, tombola. Vente souscription de cartons, au journal, 44 avenue de Prades à Perpignan.
N°3393 - Semaine du 17 au 23 décembre 2010 Pourquoi ont-ils touché à Cassanyes ? Perpignan: L’inauguration de la nouvelle place Cassanyes a eu lieu le 18 décembre. Pour la mairie, tout va bien. Mais, qu’en est-il exactement? Depuis 2008, les perpignanais savaient qu’un jour les baraques de la place Cassanyes seraient rasées.Après la stupeur des premiers jours, puis la mobilisation des commerçants sédentaires et non sédentaires et de la clientèle de la Place, les perpignanais ont été provisoirement rassurés. Le projet de l’architecte Bernard Cabannes, commandité par la mairie, prévoyait la reconstruction des baraques. Il s’agissait en fait d’une simple opération de salubrité, plutôt bien vue par les habitants du quartier. La place Cassanyes devait donc rester le marché le plus populaire, le plus coloré et le plus touristique de Perpignan. Mais le nouveau maire est arrivé, a licencié l’architecte et est revenu sur la promesse de reconstruction. Le seul but revendiqué étant de récupérer la place comme parking les après-midi. Depuis les années trente, avec l’arrivée des premiers Les dernières baraques de la Place Cassanyes ont été rasées le 8 novembre dernier. Nous sommes allés demander à Monique, qui y vend des fruits et légumes depuis près de trente ans, comment se passait sa reconversion. Souriants, dans la baraque… Que pensez-vous de vos nouvelles conditions de travail ? Elles sont déplorables ! J’ai l’impression de régresser. Nous n’avons plus qu’un simple étal, avec un parasol. Quant il pleut ou quand la tramontane souffle, ce n’est pas tenable. On n’a vraiment plus le confort qu’on avait dans la baraque. Et puis on ne peut plus laisser la marchandise dans le frigo. Il faut tout monter et démonter chaque jour. C’est vous qui le faites ? En semaine oui. Obligée, mon mari travaille. Mais je me fais aider pour installer le parasol. Le samedi et le dimanche, c’est mon mari. Il se lève à quatre heures du matin ! gitans et leur sédentarisation dans un quartier bourgeois à l’origine, puis l’arrivée des maghrébins dans les années soixante, le quartier Cassanyes est un lieu de rencontres et de cohabitation, même si ce n’est pas toujours facile. Les perpignanais font leur marché à la place Cassanyes depuis quarante-sept ans, depuis 1963, date de l’installation des deux premiers étals. Alors pourquoi casser tout cela ? L’urbanisation de Perpignan est de plus en plus impersonnelle, de plus en plus minérale. On sait l’échec du marché de la République ! Quel espace de socialisation et de partages restera-t-il si Cassanyes meurt ? On voudrait obliger les communautés arabes et gitanes à cohabiter dans Avant, quand on avait la baraque, c’était à 6h. Votre clientèle vous a-t-elle suivie ? Pour la mairie tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ce que vivent les gens On nous as bernés ! Je suis revenue pour mes clients. On a une clientèle exceptionnelle qui nous a beaucoup soutenus, qui a signé les pétitions, qui ne voulait pas de la destruction. Mais on a quand même perdu 20% de notre clientèle. Avez-vous eu des compensations ? Aucune subvention. On nous a accordé trois mois de loyer. Et comme vient de me dire Mme Queralt: « on vous a payé votre parasol ». Mais on ne connaît toujours pas le montant du nouveau loyer. Ah bon, Mme Queralt est là ? Elle vient sûrement préparer le terrain pour l’inauguration qui aura lieu samedi 11 à 10h. Moi je n’irai pas. Et l’avenir ? Il y a deux jours, je ne me sentais plus le courage. Je ne suis pas bien comme ça. Je ne suis plus chez moi. Disons que je suis à l’essai. Pendant les mois d’hiver. Après, pour l’été, si on ne peut pas acheter un camion frigo, on fait comment ? Est-ce-que certains commerçants ne se sont pas réinstallés ? Oh oui ! Le tripier ! Le seul tripier de Perpignan. Il n’a pas pu s’acheter le camion frigo. Et Guy l’épicier. Si gentil avec 9 un endroit sans vie, avec les risques de tension qu’on connaît, qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Et comment ne pas voir qu’au-delà de ce risque, le réaménagement de la place aura des incidences sur le commerce populaire? Les non-sédentaires commenceront par ne plus revenir, puis ce sont les sédentaires de la place, et même à terme ceux de la rue Lucia qui seront menacés. Faut-il voir là une volonté de favoriser les grandes surfaces ? On casse un lieu de vie et on tue le commerce populaire. Belle opération ! Le simple bon sens voudrait que l’on reprenne le projet initial de Bernard Cabannes, en construisant une halle centrale. Dédier la place Cassanyes à un marché populaire, serait relancer le commerce de proximité et maintenir l’attractivité touristique de la place. Visiblement, c’est un autre choix politique qui a été fait. Anne Marie Delcamp les mémés dont il portait les courses jusqu’à la voiture. Et d’autres. Sans compter ceux qui se posent la question comme mon voisin le traiteur qui est là depuis 35 ans. Que pensez-vous de cette transformation ? On n’était pas contre la démolition, au contraire. Certaines baraques étaient insalubres. On a pensé qu’on s’occupait enfin de nous. Mais on était contre une disparition pure et simple. On nous avait promis la reconstruction. On avait accepté le projet de Bernard Cabannes. Puis le nouveau maire a licencié Bernard Cabannes et a mis le projet dans le placard. Plus de reconstruction. On nous a bernés. Entretien réalisé par Anne marie Delcamp … inquiets, sous le parasol.
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