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LA REVUE SPIRITE - Allan Kardec Spiritist Center

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milieu de la nature qui sommeille. Examinons alors la<br />

quiétude qui nous entoure et le silence qui se fait sur la<br />

terre assoupie. Cette situation peu ou prou impressionne<br />

et émeut à la fois. L’ambiance nous fait entrer en nousmêmes.<br />

C’est l’appel mystérieux au recueillement, à la<br />

vue de la voûte céleste. Les myriades d’étoiles aident à<br />

nous inspirer en se demandant qui peut bien vivre dans<br />

ces mondes semblables au nôtre? Qui donne vie et énergie<br />

à cette incroyable unité? Face à ces profondeurs infinies,<br />

sans limites, nous sentons tout le mystère de cet océan<br />

cosmique et l’on se rend compte qu’il est bien minuscule<br />

notre îlot terrestre, cet atome qui nous transporte dans<br />

ces espaces sans bornes. Alors, l’Esprit qui est en nous<br />

est pris d’un désir impérieux, d’une soif de savoir, de<br />

comprendre la finalité de la création.<br />

On aimerait que les cieux puissent<br />

répondre à nos interrogations, au<br />

sondage de notre regard, sur ces<br />

étendues sans fin. Résoudre l’énigme<br />

des mondes, l’énigme de cette<br />

immensité. Est-elle limitée, et si elle<br />

est limitée, qu’y a-t-il après cette<br />

limite? Alors on souhaiterait que la<br />

science, l’astronomie, ou<br />

l’astrophysique nous démontrent que<br />

ces astres qui brillent sont l’œuvre<br />

savamment créée par un ordre et une<br />

volonté supérieurs. Quel est donc le<br />

projet précis dont l’homme est l’objet<br />

central, car il pense, il a des<br />

sentiments qui échappent à tout ce<br />

qui tombe sous les projecteurs de la<br />

science officielle? Toutes ces<br />

lumières qui scintillent dans le ciel<br />

pour arriver jusqu’à l’homme, parcourent des étendues<br />

sans limites à des vitesses que l’imagination de l’homme<br />

ne peut encore percevoir. S’il porte son regard sur l’étoile<br />

alpha du Centaure, il s’aperçoit que le rayon de lumière<br />

perçu à ce moment est parti de cet astre il y a 4 ans et 138<br />

jours déjà. Et pourtant ces vibrations lumineuses arrivent<br />

dans une course incessante à raison de 300000 Kms par<br />

seconde. S’il cherche de surcroît à identifier un ordre dans<br />

le ciel par des figures comme la Grande Ourse, la plus<br />

célèbre des constellations de l’hémisphère nord, ou la<br />

Croix du Sud, ce ne sont que des images arbitraires. En<br />

effet, la Grande Ourse, la Croix du Sud et toutes les<br />

constellations ressemblent aux devoirs que font les enfants<br />

en reliant des points. Elles permettent de retenir la position<br />

des étoiles. D’ailleurs, elles changent de forme ou de nom<br />

d’une civilisation à une autre. La Grande Ourse en était<br />

34<br />

<strong>LA</strong> <strong>REVUE</strong> <strong>SPIRITE</strong><br />

bien une pour les Romains, en latin Ursa Major son nom<br />

officiel, mais il est courant de l’appeler la Charrue ou la<br />

Casserole. Les Romains ont hérité des Grecs cette vision<br />

de figures mythologiques et légendaires dans le ciel et<br />

elles se retrouvent dans la nomenclature latine des<br />

constellations. Les scientifiques savent depuis le XVII<br />

➜<br />

e<br />

siècle que ce ne sont que des illusions d’optique. Les<br />

signes du zodiaque ont une signification seulement pour<br />

l’hérésie de l’astrologie. Il y a 200 000 ans, la Grande<br />

Ourse n’existait pas et dans 200 000 ans elle n’existera<br />

plus. Mieux encore, vu d’une éventuelle planète gravitant<br />

autour de l’étoile la plus proche, elle accueillerait un point<br />

supplémentaire, notre soleil. On attribue aux étoiles une<br />

lettre ou un numéro dans leur constellation, par exemple<br />

61, du signe ou gamma du dragon. Il<br />

faut aussi savoir que la plus grande<br />

partie de notre archipel cosmique est<br />

cachée par des nuages de poussière,<br />

et l’astronome n’a pu en voir que des<br />

fragments. Les vraies dimensions de<br />

notre environnement stellaire n’ont<br />

été révélées qu’au 20e siècle grâce à<br />

de puissants télescopes détectant les<br />

infrarouges et les ultraviolets. Rien<br />

que pour notre galaxie, elle<br />

contiendrait 100 milliards d’étoiles,<br />

soit 20 fois plus qu’il y a d’êtres<br />

vivants sur la planète Terre. Son<br />

diamètre est de 100 000 années de<br />

lumière, soit 25 000 fois la distance<br />

comprise entre le soleil et l’étoile la<br />

plus proche. Notre galaxie est épaisse<br />

de 2000 années de lumière, sauf en<br />

son centre gonflé comme un œuf sur<br />

le plat, soit 10 000 années de lumière. L’ensemble fait<br />

penser à une roue de feu d’artifice aux bras<br />

tourbillonnants, tournant sur lui-même en quelque 250<br />

millions d’années. Le soleil et son cortège de planètes se<br />

situent dans la banlieue galactique, à un tiers du bord. La<br />

galaxie est un ensemble dynamique, ce qui est<br />

indispensable à la formation d’étoiles nouvelles, comme<br />

le fut notre soleil. L’univers est un îlot de vie. Les galaxies,<br />

toutes proportions gardées, sont assez proches les unes<br />

des autres, espacées d’environ 100 fois leur diamètre. La<br />

gravité les regroupe en amas et réunit les amas en<br />

superamas. Un superamas de galaxies, le grand mur,<br />

s’étend sur 500 millions d’années de lumière (l’année<br />

lumière est une unité astronomique de distance qui<br />

correspond à la distance parcourue par la lumière en une<br />

année, soit environ 9 461 000 000 000 de Kms. Ces<br />

3 e trimestre 2003

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