SECRETARIAT GENERAL - DGDR - CNRS
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En dépit de cette absence d’actualisation de la circulaire interministérielle, mais compte tenu de la<br />
dérive croissante des coûts de la restauration hébergée, la direction du <strong>CNRS</strong> a décidé de réexaminer<br />
les conditions de son partenariat en s’inspirant des règles et des principes qu’elle a instauré pour ses<br />
propres restaurants (application du taux réduit, contrôle de l’accès des badges, négociation des tarifs),<br />
définis en 2002 suite à la parution du nouveau décret.<br />
Mme Bec rappelle également la recommandation de la DRH, soutenue par le secrétaire général, que<br />
l’expertise du SDS soit utilisée plus systématiquement par les délégations régionales au moment de<br />
leurs négociations avec les prestataires et partenaires locaux. La restauration hébergée représente à ce<br />
jour près de 38 % de la restauration sociale et cela ne fait qu’augmenter !<br />
Le secteur de Paris est celui dont les coûts sont les plus élevés, avec une moyenne de subvention par le<br />
<strong>CNRS</strong> de 7,76 € par repas, pour un plafond national fixé à 7,72 €. On constate aussi que des agents<br />
<strong>CNRS</strong> déjeunant dans certains CROUS continuent de payer moins que la part minimale fixée par<br />
l’URSSAF, ce qui rend le <strong>CNRS</strong> fautif en cas de contrôle.<br />
Mme Faivre-Aubry suggère que ce sujet délicat soit évoqué directement avec les délégués régionaux.<br />
Mme Sinanides pense nécessaire de disposer rapidement d’une circulaire cadre précisant les<br />
conditions des partenariats avec les restaurants hébergés et rappelant les règles de base qui encadrent<br />
la restauration sociale. C’est un domaine qui utilise des processus complexes et fait appel à des<br />
compétences spécifiques qui ne sont pas toujours présentes dans les délégations.<br />
M. Levavasseur souligne qu'il est logique que les étudiants bénéficient des tarifs pratiqués par les<br />
CROUS, mais qu’il est de la responsabilité des directions de faire respecter les règles URSSAF en<br />
vigueur pour le personnel enseignant, comme a du le faire le <strong>CNRS</strong>.<br />
Mme Gutnic ne comprend pas cette obligation imposée par l’URSSAF qui s’oppose aux termes de la<br />
circulaire interministérielle commune sur l’action sociale qui excluent les prestations sociales<br />
interministérielles du champ de l'URSSAF.<br />
Mme Bec en convient mais fait remarquer que les inspecteurs de URSSAF n’ont visiblement pas la<br />
même interprétation. Lorsqu’ils sont intervenus dans plusieurs délégations du <strong>CNRS</strong> et au siège en<br />
2006, ils ont affirmé le contraire notamment lorsqu’il a été question la restauration sur le lieu de<br />
travail. Qui plus est et au terme de leur analyse, la DRH a été aussi informée que le <strong>CNRS</strong> n'était pas<br />
en règle au sujet des titres repas, des boursiers et des aides exceptionnelles. Autrement dit et pour<br />
réponde à Mme Gutnic, la référence à l’affirmation de la circulaire interministérielle a été signalée à<br />
l'URSSAF par la direction du <strong>CNRS</strong> dans une réponse très argumentée, mais elle est apparue sans<br />
fondement.<br />
Mme Gutnic s'en indigne. Depuis la signature du "protocole Jacob" sur l’évolution de l’action sociale,<br />
l'équité des prestations sociales est de plus en plus menacée pour les personnels des EPST, dont ceux<br />
du <strong>CNRS</strong>. Lors de la construction du budget primitif, il serait bon que le <strong>CNRS</strong> évalue et intègre le<br />
poids de ces prestations supplémentaires à la charge de l'établissement.<br />
Mme Bec reconnaît la difficulté de ces choix pour les EPST. L’URSSAF a confirmé qu’elle<br />
considérait comme un avantage en nature toutes dérogations à la règle qu’elle a fixée. Il convient donc<br />
de l’appliquer stricto sensu. En ce qui concerne les titres repas et les aides exceptionnelles pour<br />
lesquelles le <strong>CNRS</strong> a aussi été interrogé, les échanges ont permis une solution plus conciliante.<br />
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