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SECRETARIAT GENERAL - DGDR - CNRS

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<strong>SECRETARIAT</strong> <strong>GENERAL</strong><br />

Direction des ressources humaines<br />

Service du développement social<br />

Validé en séance du 15 septembre 2008<br />

Paris, le<br />

COMPTE-RENDU DE LA COMMISSION NATIONALE DE RESTAURATION<br />

Étaient présents :<br />

Réunion du 28 novembre 2007<br />

- Muriel Sinanides, adjointe à la directrice des ressources humaines,<br />

- Rosemarie Cirotteau, responsable ressources humaines, délégation Centre Poitou-Charentes,<br />

- Martine Hacq, ingénieure prévention et sécurité, délégation Paris Michel-Ange,<br />

- Nadine Leludec, responsable du bureau de l'action sociale, délégation Bretagne et Pays de la Loire,<br />

- Jean-Jacques Rivy, chargé des affaires générales, délégation Ile-de-France Ouest et Nord,<br />

- Séverine Rollet, responsable ressources humaines, délégation Centre-Est,<br />

- Anne Marie Vaudeville, bureau des marchés, délégation Ile de France Ouest et Nord.<br />

- Marianne de Vernejoul, chargée de mission pour la restauration auprès du délégué régional Paris<br />

Michel-Ange,<br />

SGEN-CFDT : Alain Zerouki<br />

SNCS-FSU : Guy Levavasseur<br />

SNIRS-CGC: Chantal Menier<br />

SNPREES-FO : Christiane Faivre-Aubry<br />

SNPTES-UNSA : Sophie Collin<br />

SNTRS-CGT : Josiane Tack<br />

Annie Gutnic<br />

SUP’RECHERCHE EPST : Anna Mamfredos<br />

Secrétaire de séance adjointe : Annie Gutnic<br />

Assistaient également à la réunion :<br />

Ghislaine Bec, responsable du service du développement social,<br />

Mélanie Cartier, chargée d’études pour la restauration au sein du service du développement social.<br />

1


Ordre du jour :<br />

1. Approbation des comptes rendus des 8 juin 2007 et 20 septembre 2007<br />

2. Présentation des derniers éléments budgétaires 2007<br />

3. Présentation des indicateurs nationaux et des tableaux de reporting de chaque restaurant<br />

4. Point sur les travaux du groupe de travail sur la "restauration hébergée"<br />

5. Tarification 2008<br />

La séance est ouverte à 10h00.<br />

Mme Sinanides assure la présidence de la CNR. Elle présente l’ordre du jour et s’enquiert<br />

d’éventuelles questions diverses.<br />

1. Approbation des comptes rendus des 8 juin 2007 et 20 septembre 2007<br />

Sous réserve des demandes de modification présentées en page 4 et 6 par Mme Gutnic et Mme Tack,<br />

le compte rendu du 20 septembre 2007 est adopté.<br />

Mme Gutnic fera parvenir ses remarques sur le compte rendu du 20 juin 2007.<br />

2. Présentation des derniers éléments budgétaires 2007<br />

Mme Cartier présente la situation des dépenses en restauration (propre et hébergée) au 20/11/07 :<br />

1. Les dépenses de la restauration propre diminuent de 220 572 €. Elles incluent le versement de<br />

la subvention interministérielle, de la part patronale, ainsi que l'avance faite par le <strong>CNRS</strong> de la<br />

part supportée par l'agent. Elles se réfèrent uniquement aux dépenses liées à la fabrication des<br />

repas et ne comprennent ni l'infrastructure, ni le petit matériel.<br />

Du fait de la non contraction des dépenses et des recettes, celles-ci ne sont pas incluses et<br />

viennent en déduction des dépenses. Le montant estimé des remontées de recette est de 3 à 4<br />

millions de recettes.<br />

2. Les dépenses de la restauration hébergée correspondent au versement fait par le <strong>CNRS</strong> de la<br />

subvention interministérielle et du complément de prix correspondant à la part patronale<br />

employeur. Elles sont de 862 811 € plus élevées que l’an passé. Cette croissance inquiétante et<br />

désormais récurrente provient de la grande difficulté à effectuer un contrôle de gestion des<br />

dépenses efficientes. Elles obèrent une grande part des crédits sociaux.<br />

Ces chiffres seront affinés lors des bilans exhaustifs des délégations régionales.<br />

Marchés restauration 2007-2008<br />

Mme Cartier fait un point sur les passages de marché de restauration à Gif, Ivry, Pouchet, Thiais et<br />

Villejuif. Elle explique que la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la<br />

Répression des Fraudes (DGCCRF) est invitée systématiquement lors de chaque nouvel appel d'offres.<br />

En l'occurrence, leurs représentants ont assistés à celui de Gif, ce qui s'est révélé très constructif.<br />

Mme Bec souhaite que la DRH intervienne au niveau national en amont des négociations des passages<br />

de marché.<br />

2


Mme Faivre-Aubry fait état de difficultés croissantes au restaurant d'Ivry : manque de personnels,<br />

longueur de la file d'attente et faible qualité de la prestation.<br />

Mme Cartier indique qu'à Villejuif, "Sodexho" n'a pas postulé à l'appel d'offres, ce qui sous-entend<br />

un problème de rentabilité.<br />

Les marchés à venir concernent Talence, Toulouse, Villeurbanne et Orléans, avec notamment un gros<br />

travail à venir sur le cahier des charges de Talence.<br />

Prévisions opérations immobilières<br />

Toulouse : réhabilitation de la cuisine centrale. Un agrément provisoire a été accordé par les<br />

services vétérinaires. Leur accord doit être sollicité tous les 3 mois avec preuve à<br />

l'appui.<br />

Talence : restructuration du restaurant et agrandissement de la salle des convives<br />

Provence : réhabilitation de la cuisine, équipement et peinture. La notification est déjà versée.<br />

Montpellier : projet de construction RIO (CROUS et Inserm). La DFI planifie les travaux pour<br />

2009.<br />

Gif : rénovation et réorganisation du self. Les locaux des réserves se dégradent. Après<br />

arbitrage du Secrétaire général, une rallonge de 100.000 € a été octroyée. Une<br />

réunion DFI/DRH a statué que la DFI prendra en charge les frais liés au bâtiment et<br />

que la DRH créditera ceux de l'équipement.<br />

3. Présentation des indicateurs nationaux et des tableaux de reporting de chaque restaurant<br />

Mme Cartier rappelle que le but est de mettre en réseau un outil de contrôle de gestion du<br />

fonctionnement des restaurants propres.<br />

3 objectifs sont à atteindre :<br />

permettre aux délégations de repérer les anomalies de leurs restaurants et de formaliser le<br />

suivi des actions correctives ;<br />

permettre à la DRH d'avoir une vision globale des restaurants grâce à des indicateurs<br />

comparables ;<br />

permettre aux prestataires grands comptes d'être informé du fonctionnement des restaurants.<br />

Mme Bec ajoute que l'enjeu est d'élaborer des tableaux de bord pour mettre en place une démarche<br />

qualité et un système de suivi. De plus, cette procédure va de surcroît recentrer la mission de Mélanie<br />

Cartier. La prochaine étape sera de structurer les caisses en réseau. Ainsi, chaque prestataire régional,<br />

chaque délégation et la DRH en national va disposer d'une vision globale des activités. L'ensemble des<br />

informations recueillies servira à consolider le bilan annuel de la restauration au <strong>CNRS</strong>.<br />

Dans un premier temps, un système de 5 fiches de suivi des restaurants est proposé afin que les<br />

prestataires restituent les informations suivantes :<br />

informations générales prestataires<br />

suivi état des locaux et matériels<br />

suivi du budget<br />

relevés de conclusion des réunions<br />

contrôles qualité<br />

Ces documents sont ouverts à toutes propositions et des items peuvent y être ajoutés.<br />

3


M. Levavasseur demande si les prestataires "grands comptes" auront accès aux informations de leurs<br />

concurrents.<br />

Sur ce point, Mme Cartier confirme l’attention portée par la DRH sur le respect des obligations de<br />

confidentialité et de non-discrimination vis-à-vis de prestataires susceptibles de répondre aux appels<br />

d’offre. Les informations à reporter sur les fiches de suivi ne sont évidemment pas de nature à remettre<br />

en cause ce principe. Il s’agit toujours d’informations connues du prestataire en place, voire même<br />

directement issues de ses propres documents (par exemple, le coût global des repas servis, le montant<br />

des recettes afférentes aux parts versées directement par les agents figure en toutes lettres sur les<br />

factures qu’il produit). Ces fiches sont à usage exclusif des prestataires en place et permettent juste<br />

d’améliorer le suivi de la gestion des restaurants du <strong>CNRS</strong> sur le plan technique, administratif et<br />

financier<br />

Mme Bec assure que l'objectif est de mutualiser un certain nombre d'informations. Les fiches ne sont<br />

qu'un moyen de formaliser l'information. A terme, il est envisagé d'élargir le système de fiches aux<br />

prestataires de la restauration hébergée.<br />

Mme Cartier garantit que les prestataires sont très intéressés par cette démarche.<br />

fiche n° 1 : données générales sur le marché<br />

Montants : l'acte d'engagement stipule le minimum de repas du marché, lorsqu'il n'est pas<br />

atteint, le prestataire est en mesure de demander une indemnité au <strong>CNRS</strong>, c'est d'ailleurs ce<br />

qui s'est produit sur le restaurant de Pouchet .<br />

Tarifs : une révision est effectuée tous les ans, à date anniversaire du marché.<br />

Contrat analyses microbiologiques : Mme Cartier signale qu'elle n'est pas toujours alertée<br />

lorsque les analyses sont infructueuses. En effet, les analyses sont transmises en délégation,<br />

mais pourrait être également envoyée à la DRH.<br />

Qualification des personnels : il est à noter que le remplacement des personnels n'est pas<br />

toujours effectué à compétences égales.<br />

fiche n° 2 : état des locaux et du matériel <strong>CNRS</strong><br />

Gros matériel : cette fiche inventorie notamment le gros matériel en fonction des dates de<br />

mise en service de chaque appareil. Cette action permettra de mieux planifier la<br />

programmation budgétaire en cas de rachat de matériel. De plus, ces indicateurs mettront en<br />

évidence des problèmes de maintenance si la date d'achat est récente et le matériel mal<br />

entretenu. Les informations seront ainsi consolidées au niveau national.<br />

Coût des travaux : la DRH et la DFI n'ont pas toujours connaissance des projets des<br />

délégation.<br />

Suite à la question de Mme Sinanidès, Mme Cartier stipule que la fiche n° 2 sera remplie par la<br />

délégation.<br />

fiche n° 3 : suivi budgétaire<br />

suivi des dépenses par restaurant et par délégation,<br />

suivi des recettes par restaurant et par délégation.<br />

Ainsi, ce suivi exhaustif permettra de coordonner une cohérence nationale du suivi budgétaire et un<br />

ajustement au plus juste durant l'année.<br />

fiche n° 4 : formalisation des réunions de suivi<br />

Cette fiche concerne :<br />

les réunions de travail en interne avec les prestataires,<br />

les réunions entre la délégation et les prestataires,<br />

4


les rencontres entra la DRH et les prestataires "grands comptes".<br />

Cette fiche servira de support pour synthétiser tous types de réunions concernant la restauration.<br />

Mme Cartier attire l’attention de la CNR sur le fait que la DRH n’a pas vocation à se substituer aux<br />

délégations régionales dans leurs relations au niveau local. L’objectif poursuivi consiste seulement à<br />

faire en sorte pour la DRH de disposer d’éléments de gestion de tous les restaurants pour obtenir une<br />

vision d’ensemble sur le fonctionnement de la restauration propre du <strong>CNRS</strong>. Actualisée chaque mois,<br />

la consolidation nationale des informations servira aussi bien au partenaire, à la DRH qu’aux services<br />

de proximité des délégations dans la limite du périmètre d’intervention de chacun.<br />

fiche n° 5 : suivi qualité<br />

contrôles prestation<br />

réunions du comité paritaire de gestion (CPG) : remarques des usagers<br />

contrôles effectués par le prestataire<br />

enquêtes de satisfaction <strong>CNRS</strong> et prestataire<br />

Suite à la question de Mme Gutnic, Mme Cartier rappelle que la mission du CPG ne se limite pas à la<br />

surveillance de la qualité de la prestation repas. Conformément à la circulaire qui le constitue et aux<br />

règles sur la fiscalité, le CPG doit participer au contrôle du fonctionnement du restaurant et vérifier le<br />

bon respect de l’ensemble du cahier des charges.<br />

Mme Tack s'interroge sur la pertinence de l’utilisation des termes "client et consommateur" s’agissant<br />

de la restauration collective (bas de la fiche n° 5). Cette restauration étant située sur le lieu de travail,<br />

la référence à un processus de consommation lui semble plus que déplacée.<br />

Mme Cartier en convient. Il s’agit d’une utilisation impropre de termes utilisés de façon générale par<br />

les prestataires privés. Ils seront modifiés.<br />

Le démarrage de cette procédure est prévu pour janvier 2008. Sur la demande de M. Zérouki, Mme<br />

Cartier affirme que ces fiches seront présentées et utilisées au sein des CORAS et des CPG.<br />

Mme Sinanides le confirme. Ces fiches de reporting devraient être présentées en CORAS dans le<br />

cadre d'une mise en place d'objectifs de meilleure gestion administrative et budgétaire.<br />

Sur le plan technique et informatique, elle propose qu'un espace de travail partagé avec l'ensemble des<br />

acteurs concernés soit mis en place dans les délégations. Cela permettra notamment de déposer<br />

facilement des comptes-rendus de réunions et tout autre document. Une vision interactive entre le<br />

national et le local sera effective.<br />

4. Point sur les travaux du groupe de travail sur la "restauration hébergée"<br />

En préambule, Mme Bec fait un rapide historique du contexte de la restauration sociale. Elle rappelle<br />

la modification intervenue sur la fiscalité qui avait induit le <strong>CNRS</strong> en 2002 à effectuer une remise à<br />

plat complète des règles administratives et financières applicables dans la restauration propre.<br />

Elle rappelle également que la circulaire interne au <strong>CNRS</strong>, qui réglemente toujours l'organisation de la<br />

restauration hébergée date du 15 janvier 1997, s’inspire très directement des termes de la circulaire<br />

interministérielle de la même date qui précise les règles d’application de la TVA dans les RIA<br />

(restaurants interadministratifs). Ces deux circulaires, qui ne reprennent pas les dispositions du décret<br />

précisant les nouvelles règles fiscales, sont devenues obsolètes tout en n’étant pas supprimées. Le<br />

travail de réécriture d'une nouvelle circulaire sur la restauration hébergée entamé par la DGAFP avait<br />

été entamé en 2002 mais n’est toujours pas achevé.<br />

5


En dépit de cette absence d’actualisation de la circulaire interministérielle, mais compte tenu de la<br />

dérive croissante des coûts de la restauration hébergée, la direction du <strong>CNRS</strong> a décidé de réexaminer<br />

les conditions de son partenariat en s’inspirant des règles et des principes qu’elle a instauré pour ses<br />

propres restaurants (application du taux réduit, contrôle de l’accès des badges, négociation des tarifs),<br />

définis en 2002 suite à la parution du nouveau décret.<br />

Mme Bec rappelle également la recommandation de la DRH, soutenue par le secrétaire général, que<br />

l’expertise du SDS soit utilisée plus systématiquement par les délégations régionales au moment de<br />

leurs négociations avec les prestataires et partenaires locaux. La restauration hébergée représente à ce<br />

jour près de 38 % de la restauration sociale et cela ne fait qu’augmenter !<br />

Le secteur de Paris est celui dont les coûts sont les plus élevés, avec une moyenne de subvention par le<br />

<strong>CNRS</strong> de 7,76 € par repas, pour un plafond national fixé à 7,72 €. On constate aussi que des agents<br />

<strong>CNRS</strong> déjeunant dans certains CROUS continuent de payer moins que la part minimale fixée par<br />

l’URSSAF, ce qui rend le <strong>CNRS</strong> fautif en cas de contrôle.<br />

Mme Faivre-Aubry suggère que ce sujet délicat soit évoqué directement avec les délégués régionaux.<br />

Mme Sinanides pense nécessaire de disposer rapidement d’une circulaire cadre précisant les<br />

conditions des partenariats avec les restaurants hébergés et rappelant les règles de base qui encadrent<br />

la restauration sociale. C’est un domaine qui utilise des processus complexes et fait appel à des<br />

compétences spécifiques qui ne sont pas toujours présentes dans les délégations.<br />

M. Levavasseur souligne qu'il est logique que les étudiants bénéficient des tarifs pratiqués par les<br />

CROUS, mais qu’il est de la responsabilité des directions de faire respecter les règles URSSAF en<br />

vigueur pour le personnel enseignant, comme a du le faire le <strong>CNRS</strong>.<br />

Mme Gutnic ne comprend pas cette obligation imposée par l’URSSAF qui s’oppose aux termes de la<br />

circulaire interministérielle commune sur l’action sociale qui excluent les prestations sociales<br />

interministérielles du champ de l'URSSAF.<br />

Mme Bec en convient mais fait remarquer que les inspecteurs de URSSAF n’ont visiblement pas la<br />

même interprétation. Lorsqu’ils sont intervenus dans plusieurs délégations du <strong>CNRS</strong> et au siège en<br />

2006, ils ont affirmé le contraire notamment lorsqu’il a été question la restauration sur le lieu de<br />

travail. Qui plus est et au terme de leur analyse, la DRH a été aussi informée que le <strong>CNRS</strong> n'était pas<br />

en règle au sujet des titres repas, des boursiers et des aides exceptionnelles. Autrement dit et pour<br />

réponde à Mme Gutnic, la référence à l’affirmation de la circulaire interministérielle a été signalée à<br />

l'URSSAF par la direction du <strong>CNRS</strong> dans une réponse très argumentée, mais elle est apparue sans<br />

fondement.<br />

Mme Gutnic s'en indigne. Depuis la signature du "protocole Jacob" sur l’évolution de l’action sociale,<br />

l'équité des prestations sociales est de plus en plus menacée pour les personnels des EPST, dont ceux<br />

du <strong>CNRS</strong>. Lors de la construction du budget primitif, il serait bon que le <strong>CNRS</strong> évalue et intègre le<br />

poids de ces prestations supplémentaires à la charge de l'établissement.<br />

Mme Bec reconnaît la difficulté de ces choix pour les EPST. L’URSSAF a confirmé qu’elle<br />

considérait comme un avantage en nature toutes dérogations à la règle qu’elle a fixée. Il convient donc<br />

de l’appliquer stricto sensu. En ce qui concerne les titres repas et les aides exceptionnelles pour<br />

lesquelles le <strong>CNRS</strong> a aussi été interrogé, les échanges ont permis une solution plus conciliante.<br />

6


Mme Sinanides confirme l’obligation du <strong>CNRS</strong> de se conformer à la législation en vigueur.<br />

Suite à la question de Mme Tack sur l'opportunité de l'URSSAF à contrôler aussi les universités, Mme<br />

Cartier affirme son habilitation à inspecter tous types d'organismes.<br />

Mme Bec passe à un autre point, en signalant la décision du CAES de ne plus être associé à partir du<br />

1 er janvier 2008 à la vente de titres repas au plan local. Les restaurants du CROUS sont les plus<br />

concernés. Toutefois et dans la mesure où la majorité va se doter d’un système de badge, la procédure<br />

de substitution devrait en être simplifiée.<br />

Mme Leludec remarque que le restaurant du CROUS de Rennes n'est pas opérationnel. Il négocie<br />

actuellement avec un régisseur externe.<br />

En conclusion, Mme Bec informe les membres de la CNR que le SDS devrait mettre en place<br />

rapidement le travail de réécriture de la circulaire sur la restauration hébergée. Le groupe de travail qui<br />

va travailler à cette rédaction sera composé de membres de la CNR et d'experts invités en fonction des<br />

domaines de compétences, dont Denis Guédon et Anne-Marie Vaudeville.<br />

S’agissant de l’actualité des autres groupes de travail, le canevas type du nouveau cahier des charges a<br />

été transmis à l'ensemble des délégations. La réflexion sur la mise en réseau des caisses se poursuit,<br />

conformément à l'arbitrage positif du secrétaire général en 2007 pour la mise en œuvre effective et un<br />

financement progressif par 2 ou 3 tranches.<br />

5. Tarification 2008<br />

Mme Bec présente la proposition de tarification pour 2008 établie par la DRH aux membres de la<br />

CNR. Elle précise que cette proposition se limite à répercuter sur les tarifs 2008 du <strong>CNRS</strong><br />

l’augmentation du forfait fixé par l’URSSAF au 1 er janvier 2007.<br />

Mme Gutnic fait part à la direction du <strong>CNRS</strong> de son étonnement face à cette nouvelle proposition<br />

d’augmentation. Lors de la précédente séance, il lui semblait que la direction souhaitait faire une pause<br />

en ce qui concerne la tarification. Cette décision de la direction lui semble d’autant plus regrettable<br />

que la revalorisation des tarifs sur la base du forfait URSSAF pénalise les agents de petites catégories.<br />

En outre, elle contrevient gravement au principe de solidarité décidé il y a longtemps entre les<br />

partenaires sociaux et la direction du <strong>CNRS</strong> qui consistait à ce que les personnels les mieux rémunérés<br />

de l’établissement paient plus que les personnels les moins bien rémunérés.<br />

Mme Bec rappelle que le <strong>CNRS</strong> est soumis à la réglementation URSSAF et qu’il ne peut que<br />

l’appliquer, sauf à subir des représailles financières qui ne sont pas souhaitables. L’URSSAF actualise<br />

son forfait restauration à chaque début d’année. En réalité, la direction du <strong>CNRS</strong> propose au 1 er janvier<br />

en 2008 de rattraper le montant fixé par l’URSSAF en 2007, d’où un décalage systématique d’un an<br />

chaque fois. Très précisément, la proposition de la DRH est d’augmenter tous les tarifs de 0,07 € pour<br />

faire en sorte que le minimum de coût payé par les agents de la plus petite catégorie (B), pour un repas<br />

complet, soit au plus égal au forfait fixé par l'URSSAF en 2007 (2,10 €).<br />

Mme Cartier confirme que le montant revalorisé par l’URSSAF pour 2008 n’est toujours pas paru,<br />

d’où l’incapacité technique du <strong>CNRS</strong> de le mettre en vigueur dès le 1 er janvier.<br />

M. Levavasseur fait remarquer que l’augmentation égale pour toutes les catégories tarifaires revient à<br />

ne plus respecter le principe de solidarité. En pourcentage, l'augmentation de 0,07 € est moins<br />

importante pour la catégorie F qui concerne les agents les mieux rémunérés (+ 1,46 %) par rapport aux<br />

agents des catégories moins élevés (+ 2,39 %). Il aurait préféré que l’augmentation rendue obligatoire<br />

pour les petites catégories du fait de l’URSSAF soit répartie entre les catégories plus élevées au nom<br />

du principe de solidarité.<br />

Mme Tack est d’accord avec cette observation. L’application du principe d’égalité par la direction<br />

revient à pénaliser les petites catégories pour lesquels l’augmentation de 0,07 € pèse davantage dans<br />

leur pouvoir d’achat.<br />

7


Mme Bec en prend acte mais fait remarquer que le principe de solidarité se heurte de plein fouet à<br />

l’application des règles de l'URSSAF qui porte sur chacune des catégories tarifaires et notamment sur<br />

les plus petits indices. Comme il était difficile de n’augmenter que les catégories concernées, la DRH a<br />

décidé d‘appliquer l’augmentation sur l’ensemble des usagers.<br />

M. Rivy propose d'attendre la publication du nouveau forfait en 2008 pour l’appliquer dès cette année<br />

et faire coïncider la revalorisation du <strong>CNRS</strong> avec celle du forfait URSSAF.<br />

Mme Cartier lui répond que ce n’est pas possible sur le plan technique. En effet, les nouveaux tarifs<br />

applicables en année N doivent être pris en compte dès le mois de décembre de l’année N-1 par toutes<br />

les caisses enregistreuses. Le paramétrage s’effectue obligatoirement dès le mois de décembre.<br />

En absence d’autres observations, Mme Sinanidès soumet au vote des membres de la commission la<br />

proposition de tarification 2008 de la DRH :<br />

CONTRE : 4 (SNTRS-CGT, SGEN-CFDT, SUP RECHERCHE UNSA)<br />

ABSTENTION : 3 (SNCS-FSU, SNIRS-CGC, SNPTES-UNSA)<br />

POUR : 8 ADM<br />

La séance est levée à 11h45.<br />

8

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