Art Katz la fondation apostolique - Reveille-toi
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La Fondation Apostolique<br />
d'Aaron est toujours Dieu et s'Il a les gens sacerdotaux sur <strong>la</strong> terre aussi consacrés qu'étaient<br />
Aaron et ses fils, alors cette gloire tombera de nouveau .<br />
Les prêtres devaient enseigner <strong>la</strong> différence aux gens entre le profane et le sacré. Comment<br />
alors en tant que Corps de Christ pouvons-nous manifester cette distinction au monde ?<br />
Comment pouvons-nous exécuter le ministère sacerdotal avec un tel discernement quand une<br />
réalité sacerdotale est absente de nos propres vies ? Peut-être avons-nous négligé de monter <strong>la</strong><br />
montagne sainte, ou avons-nous perdu tout désir pour <strong>la</strong> gloire de <strong>la</strong> transfiguration. Nous<br />
n'avons pas reconnu qu'il y a un endroit saint où on se tient debout, seul en présence de Dieu,<br />
exerçant d'abord le ministère devant Lui. Nous sommes devenus contents de rester à<br />
l'extérieur de <strong>la</strong> tente de <strong>la</strong> rencontre où notre activité religieuse est devenue une sorte<br />
d'amusement, correcte techniquement, mais dépourvue de gloire, dépourvue du parfum du ciel<br />
et dépourvu de ministère sacerdotal.<br />
Jésus Lui-même est venu de l'endroit saint avec Dieu et c’est aussi ce qui doit être pour<br />
chaque ministre qui aspire à être sacerdotal. L’impétuosité et l'atmosphère humaine, terrestre<br />
de tant de ministère sont <strong>la</strong> preuve certaine que les hommes n'ont pas attendu dans l'endroit<br />
saint, ou qu’ils ne savent même pas qu'il y a un tel endroit où Dieu les appelle et où Il les<br />
attend. Nos voix, comme nos visages, sont une marque et une déc<strong>la</strong>ration d'un rapport<br />
conséquent avec le Dieu de toute grâce. Ils indiquent d'une façon indubitable <strong>la</strong> vérité et <strong>la</strong><br />
profondeur du rapport d'un croyant avec son Dieu. Quand cet éc<strong>la</strong>t vient, l'ironie est que nous<br />
ne le saurons même pas! Nous en serons arrivés à une telle inconsidération de nous-mêmes,<br />
que nous ne prendrons pas même conscience que nous brillons. Cet éc<strong>la</strong>t est obtenu dans un<br />
endroit seulement, à savoir, l'endroit sacerdotal, un endroit d'attente en présence de Dieu par<br />
ceux qui croient qu'il y a un tel endroit et qui ont <strong>la</strong> foi pour y entrer et qui vivent et qui se<br />
dép<strong>la</strong>cent et obtiennent leur existence de cet endroit. Alors le monde saura <strong>la</strong> différence entre<br />
le sacré et le profane.<br />
Il y a eu un tel échec du ministère sacerdotal à être exprimé dans notre milieu que nous avons<br />
perdu même le désir de connaître <strong>la</strong> gloire de Dieu. Nous sommes devenus contents avec si<br />
peu, le contenu avec de simplement 'bonnes' réunions et n’attentant pas plus. Une attente doit<br />
d'abord être ranimée dans nous, une attente que <strong>la</strong> gloire de Dieu peut vraiment tomber du ciel<br />
comme les hommes devant le feu renversés sur leurs visages, avec une crainte révérencielle,<br />
des halètements, les mains serrées sur leurs bouches et profondément brisés. Si nous désirons<br />
ce résultat pour les raisons fausses, alors nous pouvons oublier à jamais espérer le voir. Ceux<br />
de nous qui désirons voir les gens pour descendre dans une grande prostration peuvent même<br />
secrètement le désirer pour leur propre glorification : "regardez que ce que ma prédication a<br />
donné!" Combien de nous, qui nous tenons à <strong>la</strong> chaire, avons en arrière pensée que nous<br />
sommes ceux qui vont marquer un coup d’éc<strong>la</strong>t? Combien de ce<strong>la</strong> est inconscient, mais<br />
néanmoins présent ? Nous voulons voir <strong>la</strong> gloire de Dieu, mais nous voulons <strong>la</strong> voir pour<br />
notre glorification et donc nous ne <strong>la</strong> voyons pas. C'est une abomination et nous privons les<br />
gens de <strong>la</strong> gloire de Dieu parce que de telles subtilités de moi sont toujours inhérentes à nos<br />
cœurs ministériels charnels. Quand nous cherchons à encadrer un message pour impressionner<br />
notre audience, alors c’est <strong>la</strong> fin du message - ce n'est plus une parole sacerdotale.<br />
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