Art Katz la fondation apostolique - Reveille-toi

La Fondation 

Apostolique 

par Arthur Katz

La Fondation Apostolique 

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Le Défi De Vivre Une Vie Chrétienne Authentique 

Préface 

J'ai un respect très spécial pour le mot apostolique. 

Qu’il perde son sens menace la perte de la foi elle-même. Ce n'est pas un mot qui est facile à 

définir et pourtant il y a quelque chose à propos de ce mot et de son sens qui est au cœur de la 

foi. C'est un mot ultime et c'est un mot qui doit être réanimé et ne pas être pensé comme 

simplement une identification confessionnelle. C'est un mot qui palpite avec la gloire de Dieu 

et donc nous devons rechercher et sauver la fondation apostolique — ou nous n'aurons pas 

d'église digne de ce mot. 

Comme chaque grand mot biblique, nous ne trouverons pas sa définition dans un dictionnaire. 

Nous devons plutôt être saisis par le génie de ce que ce mot représente. C'est une recherche et 

une restauration de tout ce que c’était alors qu’il était authentique, tout ce qui a été chéri, tout 

ce à quoi on a cru, tout qui a été compris et tout qui était vital dans la première église. Il y a 

quelque chose de mordant à propos du mot apostolique qui fait penser au cœur, à l'esprit et au 

sens de l'église quand elle était à sa gloire. L'église était apostolique à son commencement et 

doit l’être aussi à sa conclusion. En fait, seule une église apostolique peut se tenir debout et 

triompher et par ce témoignage, faire la preuve et pénétrer un reste obstiné et résistant de 

l'Israël dans le mystère de Dieu à la fin de cet âge. 

Sans doute un des plus grands échecs de l'église est d'être satisfait de déclarations verbales et 

d’affirmations de credo, mais sans la réalité correspondante. Nous nous trompons et nous en 

tromperons d'autres si nous nous satisfaisons seulement avec de pures déclarations verbales. 

Dieu est existentiel — Il est le Dieu de la réalité; Il n'est pas satisfait avec la pure approbation 

d'une doctrine. Il attend l'appropriation et la réalité. 

Une église avec les fondations apostoliques est ce corps de gens dont l'impulsion centrale et le 

principe de vie, l’existence et le service sont seulement une chose, à savoir, une jalousie 

radicale et totale pour la gloire de Dieu. Que ces grands thèmes apostoliques fassent briller 

dans vos propres cœurs rien de moins ou d’autre que ce standard divin. Et que quelque chose 

entre dans votre esprit et jusqu’à la moelle de votre être qui désormais ne vous permettra 

jamais d'abandonner. 

Soyez assurés que les réflexions exprimées ici ne sont pas venues avec désinvolture ni sans 

que cela ne coûte, mais par les conditions de vie expérimentées corporellement et 

personnellement ; cela se rapproche dans une certaine mesure des réalités qui ont constitué le 

fondement de la première église. Je dédie ce livre à ceux qui ont souffert avec nous ces 

douleurs dans l'espoir de la gloire. 

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Introduction 

Il n'y a aucun mot qui devrait être plus vivant dans notre conscience que le mot apostolique. 

C'est un mot qui dit tout de la nature et du génie de l'église et de tout ce que Dieu en attend et 

lui destine. Comme tous les autres grands mots bibliques, nous ne pouvons pas lui trouver une 

définition dans un dictionnaire. C'est un mot que nous devons saisir et par lequel nous devons 

être saisis. C'est un mot qui a été abandonné et qui doit être restauré et cette restauration ne va 

pas être gratuite — mais ce mot vaut tout. 

Rien qui ait une conséquence éternelle ou une valeur immédiate ne peut être accompli sur 

cette terre indépendamment de lui. J'ai peut-être peu de patience pour ce que l'on appelle des 

ministères « para-église » et des choses provisoires qui ont été construites dans notre 

génération par le manque d'une église de cette sorte. Au mieux ils sont seulement la provision 

temporaire de Dieu. Son œuvre véritable, pourtant, doit émaner d'une véritable église et d'une 

église d'une sorte particulière, comme cela a été montré dans l'église d’Antioche (Actes 13). 

Dieu est jaloux à propos du mot apostolique. Le Seigneur se désigne lui-même comme le 

"Grand prêtre et l'Apôtre" de notre confession. Si l'église est construite sur la fondation des 

apôtres et des prophètes, alors nous devons nous approprier les profondeurs du sens de ce mot 

afin que nous puissions être part de ce qui le crée et de la configuration des choses 

apostoliques qui font de l'église réellement l'église. 

La racine grecque du mot apostolique est ‘apostolos’ qui signifie ‘celui qui est envoyé.’ Celui 

qui n'est pas envoyé de Dieu ne peut pas accomplir les buts de Dieu mais celui qu'Il envoie Il 

le mandate et nous allons examiner l'anatomie de l'envoi du point de vue du mandat et l'envoi 

de Moïse à partir du buisson ardent. Cet envoi par Dieu n’est pas spécifique avec l’époque 

dans tous les principes profonds de Dieu qui concernant la mission et donc, avec ce qui 

concerne l’apostolat. 

Moïse faisait paître le troupeau de Jéthro, son beau-père, sacrificateur de Madian; et 

il mena le troupeau derrière le désert, et vint à la montagne de Dieu, à Horeb. 

L’ange de l’Eternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d’un buisson. Moïse 

regarda; et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point. 

Moïse dit: Je veux me détourner pour voir quelle est cette grande vision, et pourquoi 

le buisson ne se consume point. L’Eternel vit qu’il se détournait pour voir; et Dieu 

l’appela du milieu du buisson, et dit: Moïse! Moïse! Et il répondit: Me voici! 

Dieu dit: N’approche pas d’ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te 

tiens est une terre sainte. Et il ajouta: Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, 

le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de 

regarder Dieu. 

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L’Eternel dit: J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et j’ai entendu les 

cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs. Je suis descendu 

pour le délivrer de la main des Egyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un 

bon et vaste pays, dans un pays où coulent le lait et le miel, dans les lieux qu’habitent 

les Cananéens, les Héthiens, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens et les 

Jébusiens. Voici, les cris d’Israël sont venus jusqu’à moi, et j’ai vu l’oppression que 

leur font souffrir les Egyptiens. Maintenant, va, je t’enverrai auprès de Pharaon, et tu 

feras sortir d’Egypte mon peuple, les enfants d’Israël. 

Moïse dit à Dieu: Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d’Egypte 

les enfants d’Israël? Dieu dit: Je serai avec toi; et ceci sera pour toi le signe que c’est 

moi qui t’envoie: quand tu auras fait sortir d’Egypte le peuple, vous servirez Dieu sur 

cette montagne. 

Moïse dit à Dieu: J’irai donc vers les enfants d’Israël, et je leur dirai: Le Dieu de vos 

pères m’envoie vers vous. Mais, s’ils me demandent quel est son nom, que leur 

répondrai-je? 

Dieu dit à Moïse: Je suis celui qui suis. Et il ajouta: C’est ainsi que tu répondras aux 

enfants d’Israël: Celui qui s’appelle ‘Je suis’ m’a envoyé vers vous. 

Dieu dit encore à Moïse: Tu parleras ainsi aux enfants d’Israël: L’Eternel, le Dieu de 

vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, m’envoie vers 

vous. Voilà mon nom pour l’éternité, voilà mon nom de génération en génération. 

(Exode 3 :1-15) 

Le verbe envoyer est utilisé cinq fois. Il y a quelques principes ici qui ont une validité 

éternelle et une application permanente, en nous donnant une perception de celui que Dieu 

envoie. Par exemple, pourquoi ceci est-il arrivé là où c’est arrivé, c'est-à-dire dans l’endroit 

reculé (le côté ouest) du désert et pourquoi avant cela, il y a eu là-bas une préparation de 

quarante ans dans cette région sauvage ? Pourquoi Dieu a-t-il attendu que Moïse se détourne 

et voie avant qu'Il ne l'appelle ? Et s'il ne s'était pas détourné ? Quand Dieu a vu que Moïse 

s'est détourné pour voir, c’est seulement alors qu'Il l’a appelé du milieu du buisson ardent. Ce 

détour pour voir est le tournant essentiel et déterminant. Tant de choses ont dépendus d'un 

simple moment d'obéissance, le simple moment d'un acte fait librement et qui ne pouvait pas 

être contraint. Dieu n'a pas dit à Moïse de se détourner pour voir, mais quelque chose dans 

l'homme lui-même était déterminant et si Dieu ne trouve pas cela en nous, alors nous pouvons 

oublier n'importe quel mandat apostolique, d'envoi, ou d'action. 

Y a-t-il un parallèle entre le fait de mandater Paul et le fait de mandater Moïse ? Ils étaient 

deux grands maîtres-bâtisseur, deux hommes qui étaient des clés pour les buts de Dieu de 

lever un peuple et de le sortir de l'esclavage et de le conduire dans un pays où coulent le lait et 

le miel. Ce n'est pas assez de le délivrer, mais aussi de le faire entrer. C'est non seulement le 

fait de sauver des gens des Égyptiens, mais aussi une confrontation ultime avec le Pharaon. 

C'était Moïse qui avait quarante ans plus tôt cherché à sa propre manière de faire 'du bien' à 

son peuple. Mais cela a mené à la mort d'un égyptien, enterré à la hâte dans le sable et Moïse 

a été tenu de fuir dans le désert. Quarante ans plus tard, le moment de confrontation est venu 

et le véritable accomplissement de son appel.


À quel point, donc, l'échec doit-il précéder une véritable affectation de l'appel de quelqu’un ? 

C'était vrai pour Paul et Moïse et ça doit l’être aussi pour nous. Est-ce que nous sommes prêts 

à l'humiliation de l'échec, qui est permise et établie par Dieu Lui-même, malgré nos 

meilleures intentions de bien-faire? 

C'est seulement hors des débris et de la mort de cet échec et de sa mortification, qu'un homme 

peut être formé et que Dieu peut l’envoyer. Un homme peut-il être formé d'une autre façon? Il 

y a quelque chose qui vient de l'échec, surtout quand cet échec est né des meilleures intentions 

de bien-faire pour servir Dieu, qui fait la profondeur du œuvre dans l'âme humaine comme 

rien d'autre ne peut le faire. Le fait que nous n'ayons pas connu d'échec est une déclaration 

que nous n'avons ni cherché, ni trouvé l'intention apostolique. Nous avons timidement joué 

‘mollo-mollo.’ En évitant l'humiliation de l'échec, nous avons plutôt cherché à 'nous 

débrouiller.’ 

Il y avait une grandeur d'âme qui devait être vue tant dans Paul que dans Moïse et c'est cette 

grandeur qui n'a pas été satisfaite, mais qui était issue de l'intensité de leur cœur pour Dieu. 

Quand Dieu trouve quelqu’un comme cela, alors il y a plus de potentiel pour lui même dans 

ses propres erreurs, que pour ceux qui prétendent être Ses amis, mais qui n’ont pas cette 

intensité, et qui dérivent et dont les vies sont peu brillantes et médiocres pour Dieu. Pierre a 

échoué d'une triste manière, mais de ce grand échec est né un grand apôtre. 

En ce temps-là, Moïse, devenu grand, se rendit vers ses frères, et fut témoin de leurs 

pénibles travaux. Il vit un Egyptien qui frappait un Hébreu d’entre ses frères. Il 

regarda de côté et d’autre, et, voyant qu’il n’y avait personne, il tua l’Egyptien, et le 

cacha dans le sable. (Ex. 2 :11-12) 

Bien que Moïse soit appelé de Dieu, il n'a pas été encore qualifié pour être un libérateur. Il lui 

manque la peur de Dieu et la conscience de Dieu. Sa posture entière était horizontale : Il a vu 

et il a agi, mais il n'y a aucune considération de la nécessité de regarder vers le haut. 

Simplement le fait que nous voyons quelque chose qui a besoin d’être rectifié n’est pas la 

justification pour le faire. Il n'y a rien de plus opposé des buts de Dieu que les actions des 

hommes bien intentionnés commises dans leur propre zèle humain et religieux. 

Il y a quelque chose à propos de la structure entière de la vie d'église et de la nécessité de 

réaliser quelque chose pour justifier son existence et sa perpétuation, qui la contraint à agir 

sans attente. Il n'y a aucune plus grande mort que l'attente, qui est au cœur même du 

sacerdoce. 

Les prêtres ne commençaient pas leur activité sacerdotale, ou ministère, avant que sept jours 

d'attente n'aient été réalisés. Sept est le nombre d'achèvement et l'achèvement était la mort 

finale de leurs intentions bien pensantes de faire pour Dieu. Jusqu'à ce que cela ne meure, il 

n'y a aucun vrai service sacerdotal et si ce n'est pas sacerdotal, alors ce n'est pas apostolique. 

Jésus est le Grand prêtre et l'Apôtre de notre confession. Le premier doit précéder le dernier. 

L'impatience, la volonté personnelle, l'ambition religieuse, la nécessité pour faire et être vu 

en faisant, pour être reconnu et accepté est la mort aux buts de Dieu. 

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Quand une église est impatiente pour exécuter et faire (comment d'autre se justifierait-t-elle?) 

et si elle ne fait pas ou n’agit pas et n’a pas de programme, comment apaisent-ils la 

congrégation ? Pourquoi devraient-ils continuer à venir ? Ils ont besoin, donc, de réaliser des 

programmes pour conduire et garder les gens. 

Dans sa quatre-vingtième année, quand Dieu confronte Moïse au buisson ardant et l’envoie, 

que répond Moïse ? Il dit : "qui suis-je que pour que Tu m'envoies ?" Il est un homme brisé, 

qui n'a aucune assurance de ses qualifications. Il a été complètement vidé de toutes ses 

qualifications humaines, qui étaient suprêmes et sublimes, tant généalogiquement, étant un 

Hébreu des Hébreux, de la tribu sacerdotale, qu'aussi un prince de l'Egypte et donc versé dans 

tout leur sagesse et connaissance. Mais c'est maintenant un homme vraiment vidé de lui et n'a 

pas une once de confiance qu'il peut faire quoi que ce soit, sans parler de délivrer un peuple 

entier de l’esclavage. Il n'y a aucun homme plus qualifié que celui qui croit au plus profond de 

son cœur qu'il est sans qualification. Tout le œuvre préliminaire de Dieu doit nous disqualifier 

avant que nous puissions être qualifiés. C'est complètement contraire à toute la façon de 

penser religieuse. C'est absolument un gaspillage à leurs yeux parce que voici un homme, 

qui, à l'âge de quarante ans et plein de vigueur, est prêt à faire de grandes choses pour Dieu. 

Combien de nous avons des démangeaisons pour aller et mettre notre marque pour Dieu ? Et 

encore Dieu ne croit pas qu'Il exagère, gaspille ou est extravagant pour donner à Moïse encore 

quarante ans d'attente dans le désert jusqu'à ce qu'il soit complètement vidé de lui-même — et 

ensuite Il l'appelle. 

Le simple fait que nous voyons quelque chose qui mérite d'être rectifié n'est pas 

nécessairement une justification pour l'exécuter. Nous ne pouvons pas agir en réponse au 

besoin. Moïse n’est pas envoyé parce qu'il voit le besoin, mais il est dit que, "le cri des fils de 

l'Israël est venu jusqu’à Moi." Dieu a vu leur affliction et nous ne devons pas aller sur base 

de notre vue, mais sur la base de Son mandat. C’est la différence avec toute la course ‘ici et 

là’ qui se passe actuellement dans la Chrétienté! 

Pendant que Dieu a attendu Moïse quarante ans supplémentaires, Israël a continué à être 

affligé de quarante ans supplémentaires et Dieu ne l'a pas compté comme étant un gaspillage, 

ou une extravagance. Il a permis à une nation entière de souffrir pour encore d’autres 

générations, en attendant le moment choisi par Dieu pour Sa propre action divine. Ce n'est pas 

seulement une révélation de l'homme, mais aussi une révélation de Dieu qui appelle et envoie 

l'homme. Connaissons-nous Dieu de cette façon ? Jusqu'à ce que nous le fassions, alors 

comment nous enverra-t-on, pour comment le représenterons-nous et le ferons nous connaitre 

si nous ne le connaissons pas comme Il est ? Un apôtre est envoyé à la place d'un autre. Il 

représente Dieu — pas ce qu’il pense de Lui — mais Celui qui est en fait en Lui. C'est une 

connaissance qui coûte quand on considère la quantité de souffrance qui est survenue dans 

l'attente et que Dieu a permis. La nature humaine est expéditive et utilitariste et veut que ce 

soit fait maintenant. Mais notre voie n'est pas Sa voie, ni nos pensées Ses pensées. L'église 

opère plus de l'humeur de choses modernes plus que de Dieu hors du temps et éternel, qui a 

une vue bien différente et à long terme de la souffrance que nous. 

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En ce moment nous nous centrons dans sur la racine du caractère apostolique et de la 

connaissance de Dieu. Dieu n'enverra pas quelqu'un qui est mal préparé dans la 

compréhension de Lui-même. Que va transmettre cette personne? Qu'est qu’un apôtre apporte 

quand il arrive ? Pourquoi l'apôtre est la fondation de l'église ? La simple caractéristique 

distinctive ou le trait distinctif d'un apôtre qui le rend fondationnel pour l'église est la 

connaissance de Dieu comme Il est en Lui-même et pas comme nous pensons qu’Il est. Cette 

connaissance n'est pas sans un coût, mais prend des années pour l’obtenir de la main de Dieu 

par des essais, en souffrant et par les échecs qui sont permis par les humiliations et les 

défaites. Si nous avons souscrit à une compréhension facile, intellectuelle de Dieu et n'avons 

pas lutté avec la droiture de Dieu, les jugements de Dieu et pourquoi Il permet de souffrir, 

alors nous ne serons pas envoyés. Nous devons plutôt creuser pour comprendre le mystère de 

Dieu et ne pas être satisfaits de pures déclarations de crédo. Dieu aime des hommes comme ça 

ceux qui lutteront avec Lui. Beaucoup d'entre nous ne sont pas été envoyés parce que nous 

n'avons pas lutté. Nous sommes satisfaits d'une fausse notion de Dieu, qui peut être 

techniquement correcte, mais qui en fait n'est pas juste. 

Nous pouvons savoir quelque chose et être appelés à quelque chose, ou avoir une révélation 

de quelque chose, mais ce n'est pas encore le moment du temps de Dieu pour l'exprimer. 

Pouvons-nous avec patience le garder jusqu'à ce moment ? Pourquoi alors Dieu donne-t-il 

l’appel et l’appelle ensuite à un moment bien ultérieur ? Pourquoi l'homme est placé dans 

toutes sortes de luttes intérieures et de combats ? Pourquoi ne donne-t-Il pas l'appel et le droit 

d'accomplissement en même temps ? A quoi ça sert d'appeler à l'avance, et ensuite d’être tenu 

de l’accomplir beaucoup plus tard ? Pourquoi Dieu le permet-il ? Qu’est ce qui se passe 

existentiellement et intérieurement qui sert d'une manière ou d'une autre les buts de Dieu ? 

Est-ce que c'est une coïncidence que Moïse passe quarante ans en arrière au désert ? Quarante 

signifie le test et la mise à l'épreuve. Nous devons respecter la préparation extraordinaire d'un 

homme pour le service, parce que si nous ne le respectons pas dans la personne de Moïse, 

alors nous ne le respecterons pas dans notre personne. Serons-nous disposés à nous soumettre 

à l'attente et aux conditions de test et de préparation pour le véritable service quand le monde 

religieux en entier exige l'action ? 

Il y a quelque chose dans le cœur de Dieu qui est tendrement disposé vis-à-vis de ceux qui 

regardent le troupeau la nuit, qui sont obéissants, fidèles et néanmoins peu avenants. Garder 

les moutons était la vocation la moins avenante en Egypte. 

Il n'y avait rien plus bas dans les valeurs égyptiennes que le fait de soigner des troupeaux et 

pendant quarante ans c’est ce que Moïse a fait. Quelque chose est utile dans la monotonie et la 

régularité, dans ce qui est prévisible, dans ce qui n'a aucune variation, qui manque de 

n'importe quelle sorte de flamboyant ou d'excitation charismatique, mais exige une patience 

dévouée et une exécution fidèle, jour après jour après jour. Si Moïse ne l'avait pas fait, il 

n'aurait pas été mandaté pour sortir le peuple de Dieu de l'Egypte. Le premier était un 

préliminaire nécessaire à l’autre et nous devons bâtir notre apprentissage dans les choses qui 

sont ordinaires, invisibles et médiocres et nous montrer fidèle dans celles-ci, pour être fidèle 

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dans les autres. C'est la sagesse sublime et l'exigence de Dieu. Pour Moïse, il est sorti des 

circonstances, fuyant de l'Egypte et se retrouvant en Madian et dans une économie qui avait à 

son cœur le fait de soigner les moutons. C'était la préparation parfaite et nécessaire de Dieu 

pour un homme qui était un prince en Egypte. 

Moïse a mené le troupeau dans le fond du désert où la Montagne de Dieu doit être trouvée — 

et seulement là. Nous pouvons aller à toutes nos conférences charismatiques et à tous les 

orateurs illustres pour nos ‘grandes expériences en Dieu,’ et revenir encore avec les cendres 

dans notre bouche, parce que nous ne sommes pas partis derrière au fond, mais en avant. 

Mais la Montagne de Dieu n'est pas trouvée là. Horeb signifie ‘sec, desséché, aride et ruiné.’ 

C'est la Montagne de Dieu et c'est elle qu'Il occupe. C'est là où Dieu doit être trouvé. Avonsnous 

l’estomac pour le chercher dans cet endroit ? La position en arrière est sans saveur, non 

réalisatrice et non spectaculaire. La position en avant est là où l'action est, là où ca brille, où 

sont les grandes étoiles, les grands noms et toute l'activité. Qui va chercher le coté en arrière 

là où est la Montagne de Dieu? Rien n'a changé. Avons-nous de l’estomac pour le coté en 

arrière et pouvons-nous être sevrés loin du coté en avant avec toutes les brochures quadricouleurs 

qui entrent dans la boîte aux lettres ? 

Tout cela est la qualification préliminaire pour la rencontre avec Dieu et son mandat. Le Mont 

Horeb en quelque sorte une humble montagne de néant, qui est pas seulement là où Dieu est 

trouvé, mais aussi ce que Dieu est en Lui-même. Pourquoi est-Il trouvé là ? Pour la même 

raison qu'Il est né dans une étable et a le commencement de Son royaume avec un homme qui 

a bavé dans sa barbe (le Roi David 1sam21 :13) et qui a été rejoint par Tous ceux qui se 

trouvaient dans la détresse, qui avaient des créanciers, ou qui étaient mécontents. C'est Dieu et 

si nous ne le savons pas, alors c’est ce que nous allons communiquer. C'est seulement cette 

connaissance de Dieu qui libère les hommes de l’esclavage. Finalement, qu’est ce que 

l'Egypte, sinon l'antithèse du désert. L'Egypte est la concupiscence luxuriante et la 

satisfaction charnelle. Dieu est l'Horeb-sécheresse, aride, le désappointement apparent et rien 

qui émoustille la chair. Il est Dieu d'humilité et c'est seulement Apocalypse de l'humilité de 

Dieu qui peut sauver des hommes hors de l'Egypte. La chose apparemment inférieure est 

seulement calculée pour détruire la chose qui semble ‘avoir tous les honneurs.’ La faiblesse de 

Dieu est plus grande que la force de l’homme et la folie de Dieu est plus grande que la sagesse 

de l'homme. L'Egypte était l’incarnation du bon sens humain et de la civilisation, mais Horeb 

est quelque chose complètement opposé. 

L'homme que Dieu réserve pour l'utilisation ultime, la délivrance ultime et la confrontation 

ultime, n'est pas celui qui va s'occuper de quelques Égyptiens, mais de Pharaon lui-même, 

dans une manifestation ultime. Dieu entend le cri et voit le besoin et nous devons avoir une 

confiance sublime, pas seulement dans Sa compassion et Sa clémence, mais aussi dans Sa 

souveraineté. Cela nous sauvera de l'activité mise en œuvre de notre propre initiative et de 

devenir 'des sauveurs' prématurés du monde. 

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L’ange de l’Eternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d’un buisson. Moïse 

regarda ; et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point.


Moïse dit : Je veux me détourner pour voir quelle est cette grande vision, et pourquoi 

le buisson ne se consume point. L’Eternel vit qu’il se détournait pour voir ; et Dieu 

l’appela du milieu du buisson, et dit : Moïse ! Moïse ! Et il répondit : Me voici ! 

Pourquoi Dieu a-t-il choisi un buisson et ne se révèle t-Il pas seulement comme Il a fait à 

Josué sous forme d'apparition ? Pourquoi Dieu se révèle-t-il dans ce contexte ? Qu'est que 

cela a à faire avec l'envoi particulier de Moïse ? Comment cela se rapporte-t-il à l'histoire de 

Moïse ? Qu’est-ce que Dieu veut impressionner sur nos esprits par cette sorte de révélation de 

Lui-même ? Qu’est ce qui se trouve présent dans un buisson ardant qui révèle Dieu ? Le 

détour de Moïse était pour voir son propre acte volontaire ? Était-ce de la pure curiosité ? 

Avec quelle sorte de regard a-t-il regardé ? Qu’est-ce qui a provoqué cette extrême 

consécration à Dieu, "Me voici" que nous ne voyons pas dans les multitudes du peuple 

charismatique et évangélique de Dieu ? Jusqu'à ce que Dieu n'ait l'homme entier, 100% de 

100%, "Me voici," alors il n'y a aucun mandat, aucun envoi. 

La préparation extraordinaire de l'homme apostolique doit seulement être comprise dans la 

perspective éternelle pas seulement dans ce temps, mais aussi dans les temps à venir. Si nous 

croyons que tout est du point de vue de l'appel de Moïse et du but de Dieu dans la délivrance 

de l'Israël, malgré la grandeur de ces choses, nous avons raté. Il y a quelque chose de plus que 

nous devons comprendre, ou nous ne serons pas disposés à nous soumettre avec patience à la 

préparation de notre caractère, à savoir, le contexte éternel. Notre appel est un appel éternel et 

notre service terrestre est seulement un aspect de cet accomplissement. Dieu voit tout dans le 

contexte éternel et nous devons le voir aussi. C'est pour pourquoi quarante et quatre-vingts 

ans ne sont rien! C'est une préparation pour les temps à venir et cette conscience a été 

complètement perdue par l'église moderne, à notre propre détriment. 

Permettez-nous de prendre le buisson lui-même. Pourquoi Dieu a-t-il utilisé un simple 

buisson? C'est la chose la plus ordinaire, broussailleuse qui peut être trouvée. Est-ce qu’Il ne 

pouvait pas se montrer au milieu d'un chêne brûlant ou d'un autre grand arbre massif imposant 

qui témoigne de la grandeur de Dieu? Qu’est qu’un buisson dans lequel Dieu habite? C'est la 

clé du caractère apostolique. Quand on se détournera pour voir cela, Dieu dans ce buisson, 

alors Dieu appelle. Si nous n'avons pas trouvé Dieu là où il doit être découvert le plus 

profondément, c’est parce que nous n'avons pas pensé à Le trouver dans les choses 

extrêmement improbables et ordinaires. Il y a une révélation de Dieu qui doit être donné dans 

cet endroit, ou nous ne pourrons pas être envoyé. Un apôtre est un homme qui voit la grandeur 

de Dieu dans les endroits ordinaires et les circonstances ordinaires. Nous avons tendance à 

chercher l'impressionnant, mais Dieu est dans les moments de la vie quotidienne, dans ses 

échecs, frustrations et tracas. Dieu est trouvé directement au milieu des tribulations de notre 

vie et si nous n'avons pas pensé à Le trouver là, nous ne L'avons pas encore trouvé en vérité. 

Moïse s'est détourné pour voir, mais beaucoup vont passer outre et c'est pour pourquoi nous 

avons un historique entier de mariages brisés. Le divorce est autant endémique dans l'église 

qu'il ne l’est dans le monde. Nous passons outre; nous le lançons sur le cimetière de voitures 

pour la chose ratée qu'il était. Nous ne nous détournons pas pour voir; nous n'y avons pas 

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creusé; nous ne l'avons pas examiné à fond; nous ne sommes pas entrés dans les entrailles; 

nous ne sommes pas disposés à nous investir dans le coté râpeux, collant, piquant, qui est 

l'élément constituant de toute notre vie. Nous cherchons quelque chose de grand, de 

magnifique, d'héroïque et de dramatique, mais Dieu ne peut pas être trouvé dans cet endroit. 

Une église qui languit dans sa superficialité, en cherchant quelque chose à l'extérieur d’ellemême 

pour épicer ses services, ne trouvera jamais Dieu. Les choses qui font les moments de 

sa vie de tous les jours sont cet endroit où Dieu demeure. Si nous examinerions ces choses et 

que nous nous y donnions, alors nous trouverons de tels royaumes indescriptibles de sens et 

de signification et Dieu Lui-même dans une profondeur que nous n'aurions pas trouvé 

autrement. Comment pouvons-nous être apostoliques quand nous n'avons pas même examiné 

le contenu de notre propre vie et en la traversant nous y avons glissé ? Nous aimons chercher 

la vérité de la fin des temps, mais nous négligeons les choses dont nous-mêmes nous sommes 

faits. 

Ce détour, ou recul pour examiner ce que nous aurions autrement écarté en le considérant 

terminé, est une clé de notre utilisation future entière en Dieu. Dans la façon de voir de Dieu, 

ce qui est passé est maintenant, et Dieu exige que qui est passé. C'est vraiment la chose, en 

parlant humainement, que nous voulons délaisser. Il est pénible d'examiner notre passé. Nous 

ne voulons pas nous souvenir des choses qui concernent l'échec, les divorces, les avortements 

et les amitiés perdues. Quand Moïse s'est détourné pour voir, ce n'était pas de la curiosité, 

mais c’était pour voir et demander pourquoi le buisson brûlait et n'était pas consumé. C'est le 

tournant apostolique, l'examen apostolique et la vision apostolique. Ce n'était pas la pure 

curiosité humaine voulant comprendre une aberration de la nature. C'est plutôt un homme se 

détournant pour entrer dans quelque chose. 

Si nous pouvions voir, mais par l'œil de Dieu, comme s’Il regardait en bas sur l'église 

moderne, remplie de 'Amens' et de 'Alléluias', de chœurs, d’homélies et de messages 

bibliques - tout comme une superposition sur un peuple rempli de batailles intérieures, 

d’échecs et d’actions maladroites - nous verrions une brume légère superficielle et un verni 

religieux. La véritable réalité spirituelle est en fait le peuple de Dieu dans leur condition dans 

la réalité de leur vie et situation - la chose même qui est ignorée et non traitée. L'église ne sera 

jamais une réalité apostolique jusqu'à ce qu'elle fasse demi-tour et s'occupe des difficultés de 

sa vie. Adopter simplement un nouveau vocabulaire à propos de l'apostolat c'est constituer 

l'erreur. Nous avons assez de matériel de base et de trésor dans le peuple de Dieu dans la 

constitution ordinaire de leur vie, leurs circonstances et leur histoire, qui si nous les 

examinons, mais surtout en en tenant compte, en fera une clé pour une gloire apostolique. 

Quand nous nous faisons le détour pour voir, nous pouvons dire au revoir à nos catégories et 

nos convictions. Nous avons été tous bâtis avec notre compréhension charismatique et 

convictions du Nouveau Testament, mais faire le détour pour voir signifie que quelque chose 

de fondamental a tourné, quelque chose a été arraché et il n’y a, nécessairement, aucun retour. 

Nous devons être disposés à prendre ce risque. Toute notre sécurité, religieuse et spirituelle, 

toutes les choses que nous avons comprises de la foi, ou de nous-mêmes dans la foi, pourrait 

bien être perdu — et en fait devrait être perdu. C’est comme vouloir intensément une 

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expérience dont personne ne sait quelle en sera la fin. À moins que nous ne soyons disposés à 

risquer cette expérience, il n’y a pas d’appel, ou de mandat. C'est une ouverture radicale à 

Dieu pour quoi que ce soit qu'Il révélera, et même de nous-mêmes. 

Dieu a appelé le nom de Moïse deux fois. Dans la plupart des cas dans les Saintes Écritures, 

les hommes que l'on appelle deux fois sont appelés à quelque chose de suprême. 

Ils sont appelés à quelque chose d’ultime avec de grandes conséquences qui exigera tout 

d’eux, peut-être même leur mort. Aussi absolu et aussi total qu’était l'appel de Dieu, était tout 

aussi la réponse de Moïse, "Me voici." C'est au cœur de l'apostolat, à savoir, aucun lien 

attaché, aucune barrière, aucune condition et aucune question. C'est ça la terre sainte, ce n’est 

pas un endroit géographique. La présence de Dieu, l'appel de Dieu et la réponse totale de 

l'homme rend cette terre sainte. 

Il doit y avoir une transition d'où que nous soyons, vers cette terre apostolique. Si ce livre est 

quoi que ce soit, son thème central est l'appel à cette terre et à cette connaissance, et cette 

fondation : Dieu comme Il est, et comme Il désire être annoncé. 

13


14


Chapitre 1 - le Service Apostolique : le 

Sacerdoce 

Le Mystère de la Prêtrise 

La Prêtrise est au cœur de tout et sans doute une des lacunes les plus lamentables dans le 

Christianisme moderne est l'absence du sens du sacerdoce. Si pendant mon adolescence à 

Brooklyn, New York, quelqu'un m'avait demandé« Quelle est ta vraie vocation? », alors que 

j’étais un gamin agité et confus, cherchant un sens à cet univers déroutant. « A quoi crois-tu 

être appelé ? » Je savais, même dans mon ignorance athée, que la réponse réelle, si j'avais eu 

le courage pour le dire, était, "Prêtre." Maintenant je peux mieux comprendre que mon cœur 

était déjà été au courant de l’importance centrale de la prêtrise. 

C’est particulièrement dangereux d'adopter encore un autre ‘vocabulaire religieux.’ De la 

même façon que nous ayons été introduits dans "le charismatique", nous pouvons facilement 

être conduits dans une façon de parler 'apostolique' et avoir encore une autre phraséologie 

grâce à laquelle, finalement, nous devenons des véritables techniciens. Prendre ces choses 

saintes et absolues et en faire encore un autre système, religieux et lassant est le plus horrible 

de tous les destins. Si nous voulons être une église décisive dans la parole, dans l'action et 

dans la présence et qui va réaliser les buts éternels de Dieu, alors quelque chose de critique est 

nécessaire, à savoir, la connaissance de la réalité de Dieu. C'est la seule chose qui nous 

sauvera d'être de purs techniciens. Il nous est donc recommandé de considérer Jésus en 

Hébreux 3:1 : 

C’est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez Jésus, 

l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons 

Il y a une connexion inexorable entre l'apostolat et le sacerdoce. Il ne manque rien dans notre 

façon de penser par rapport aux choses apostoliques, mais il y a un véritable manque de 

conscience des choses sacerdotales. Nous pourrions essayer d’accomplir d'autres ministères 

ou répondre à n’importe quel appel sans s’être impérativement centré sur la « grandeprêtrise 

», bien que j’en doute, mais en fait il y a quelque chose d'apostolique qui est 

éternellement joint au sacerdotal souverain. C’est ce qui est exprimé dans l'appel céleste de 

Jésus et c’est effectivement ce qui le rend céleste, et cela fait, nécessairement, partie de notre 

appel aussi. Jusqu'à ce que Dieu inspire et restaure en nous un véritable sens du sacerdoce, 

nous ne participerons pas à un appel qui soit céleste. Le mot 'céleste' ne fait pas allusion à 

quelque chose de spatial, mais à une façon de penser, une mentalité, ou une façon d'être. C'est 

le caractère particulier de quelque chose de difficile à définir, mais quand vous le rencontrez, 

quand quelque chose de cela vous est communiqué, ou insufflé, vous le saurez certainement. 

Si le terme sacerdoce est juste une désignation fantasque qui a un sens brumeux, alors cela 

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signifie que notre sens sacerdotal est tout aussi brumeux. Le monde est dénué du sens des 

choses célestes à cause du manque de prêtres qui sont en mesure d'apporter cette dimension 

de la réalité. En fait, un autre synonyme pour le ciel est la réalité. Quoi que soit la réalité, 

alors c’est le ciel. Il faut même une mentalité sacerdotale pour en être conscient et le chercher 

et un ministère sacerdotal pour l’amener dans un monde qui est inhospitalier au ciel. La terre 

s'oppose aux choses célestes et pourtant l'humanité languit pour le manque de prêtres. 

Depuis longtemps, je considérais l'enseignement sur les vêtements sacerdotaux et la 

nomenclature se rapportant à la prêtrise tout à fait ennuyeux. Mais je suis maintenant 

convaincu qu'il y a un poids éternel de gloire dans toutes les choses qui se rapportent à la 

prêtrise. Le fait d'être sacerdotal doit tant précéder qu’accompagner la marche apostolique. 

Nous avons d'urgence besoin de Dieu pour restaurer sur nous l'esprit de véritable sacerdoce et 

toucher et transformer chaque aspect de nos vies, de notre marche et de notre ministère. C’est 

nécessaire d’être ministre en Dieu avant d’exercer le ministère aux hommes. Si nous 

manquons du sens de la sacralité de Dieu, qui doit être trouvé seulement dans l'endroit saint, 

par ceux qui ont la posture du prêtre, c'est-à-dire prostré comme un mort devant Lui, alors il y 

aura là quelque chose de fragile, quelque chose qui manque, et quelque chose en toc dans le 

ministère que nous apportons. Il y a un cri de Dieu pour la restauration de la prêtrise qui seul 

nous sauvera des démonstrations superficielles qui sont exécutées soi-disant en Son Nom. 

La Consécration Lévitique 

Le Chapitre huit du Lévitique décrit la consécration des prêtres. Pendant qu’on le parcourt, on 

ne peut pas s’empêcher d’entendre un son étrange et ancien. Cela semble tellement loin de 

tout ce qui peut être considéré comme actuel, pour que l'on soit tenté d'en toute hâte de le 

délaisser comme quelque chose de légitimement enterré dans l'antiquité et n'ayant plus aucune 

droit sur notre attention. Cette attitude est complètement fausse, car tout dans ce chapitre est 

profondément pertinent pour notre époque; peut-être même plus pertinent pour nous 

maintenant que cela l’était pour la génération Biblique à laquelle cela a été dit. 

Ce chapitre commence par ces mots précieux : "alors le Seigneur a parlé à Moïse …" et 

continue avec, "Comme le Seigneur a ordonné à Moïse … Comme le Seigneur a ordonné à 

Moïse … Comme le Seigneur a ordonné à Moïse." Directement à partir de ce commencement, 

Dieu veut riveter nos esprits à l'origine Divine de tout ce qui doit suivre. Il n'y a pas une 

exigence qui soit donnée, pas une ordonnance dans cela, qui pourrait avoir eu son origine dans 

la réflexion humaine. Le concept entier est complètement Divin et contraire à la chair. C'est 

une attaque calculée de la sensibilité humaine et du bon goût. Elle a son origine dans le cœur 

de Dieu et contredit complètement tout ce qui est humain et elle a, donc, d'autant plus de 

valeur et elle est d’autant plus révélatrice. 

On ressent une certaine forme d'épuisement juste à la lecture de ce chapitre. Quel doit être 

alors l'effet du fait de participer vraiment à l'accomplissement de toutes ces exigences de 

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Dieu? Toute la coupure, l'aspersion du sang, l’holocauste et le fait de s'asseoir sept jours à la 

porte de la tente d’assignation est apparemment absurde et épuisant. Au moment où cela a été 

terminé et que ces hommes éclaboussés de sang attendaient à la porte de la tente 

d’assignation, tout ce qui a semblé séduisant et honorifique pour la chair à propos du rôle et 

du titre de prêtre aura pâli et sera éteint. Cela nous guérira des notions romantiques de ce que 

'sacerdotal' signifie. C’est plein de sang, de sang et d'épuisement. Les détails et les exigences 

sont si extraordinaires. 

L’Eternel parla à Moïse, et dit: « Prends Aaron et ses fils avec lui, les vêtements, 

l’huile d’onction, le taureau expiatoire, les deux béliers et la corbeille de pains sans 

levain ; et convoque toute l’assemblée à l’entrée de la tente d’assignation. » 

(Lévitique 8 :1 – 3) 

Nous devons prendre note que les gens étaient tenus d'observer le processus entier comme une 

instruction vivante. La déclaration de Dieu à la congrégation entière de l'Israël n'était pas ce 

que les prêtres ont dit, mais ce qu'ils ont fait et ce qui leur a été fait et ce qui a été fait pour 

eux. Ils avaient un avantage nous n'avons pas. Nous ne voyons pas des animaux être coupés 

en deux et l'absurdité de recueillir le sang dans les cuvettes et d’asperger l’autel et les 

ustensiles et les vêtements des prêtres et leur oreille, leur pouce et leur gros orteil. Quelque 

chose doit arriver à celui qui regarde cela. Quelque chose doit s'inscrire sur sa conscience la 

plus profonde à propos du sens de péché, et ce qu’il faut pour l’expier. Quelqu'un a dû se tenir 

debout entre Dieu et l’homme, et la mort a dû d'une manière ou d'une autre être exécutée pour 

obtenir la chose donnant la vie, car la vie est dans le sang. 

Et donc, s'il y a une prêtrise du Nouveau Testament, nous ne l'apprécierons jamais vraiment 

dans la profondeur que Dieu a prévue à moins que nous ne comprenions ce qui l'a précédé et 

ce qui l'a annoncé. Il y a, donc, certaines choses essentielles de la prêtrise elle-même qui ont 

été données et décrites en premier, puis amenées et incluses dans le Nouveau Testament, la 

prêtrise de Melchisédek; ce n'est pas que ceci ait remplacé l’ancien. Dans un sens c'est vrai, 

mais cela a aussi été inclus et a pris en lui le sens le plus profond donnés à la prêtrise au tout 

début. 

Moïse fit ce que l’Eternel lui avait ordonné ; et l’assemblée se réunit à l’entrée de la 

tente d’assignation. Moïse dit à l’assemblée : Voici ce que l’Eternel a ordonné de 

faire. Moïse fit approcher Aaron et ses fils, et il les lava avec de l’eau. Il mit à Aaron 

la tunique, il le ceignit de la ceinture, il le revêtit de la robe, et il plaça sur lui l’éphod, 

qu’il serra avec la ceinture de l’éphod dont il le revêtit. Il lui mit le pectoral, et il 

joignit au pectoral l’urim et le thummim. 

(Lévitique 8 :4-8) 

Dans combien sont nous disposé à être décapés et lavés dans l'eau de la Parole ? Comment 

sommes-nous disposé à endurer l'humiliation de la nudité devant les hommes, avant que 

même le premier vêtement sacerdotal puisse être mis ? Moïses a lavé Aaron et ses fils avant 

que les vêtements soient revêtus. C'était une humiliation publique et tout l'Israël regardait les 

préliminaires de leur consécration. L'humiliation est, donc, au cœur du sens de la prêtrise de 

mot. Les vêtements étaient attachés aux prêtres avec des cordes habilement tissées. Là il n’y 

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avait pas de changement rapide « clic-clac » de costume derrière la scène. La prêtrise n'est pas 

un rôle pour être exécuté derrière la chaire, et ensuite retiré pour le retour à la maison. Ce n'est 

pas un appel qu'un homme choisit parce qu'il croit qu'il y a un appel. C'est une préparation 

astreignante, pas une chose teintée de légèreté, ni une exécution mêlée d’indifférence. 

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Il posa la tiare sur sa tête, et il plaça sur le devant de la tiare la lame d’or, diadème 

sacré, comme l’Eternel l’avait ordonné à Moïse. 

(Lévitique 8 :9) 

Aaron a porté une lame d'or qui a été posée sur son front et qui a inscrit sa présence dans 

chaque pas qu'il a pris. Nous ferions bien de ressentir le même bouclier d'or sur lequel sont 

inscrits les mots, "la Sainteté à Dieu." Avec chaque pas et mouvement de notre corps, là serait 

imprimé sur nous, "la Sainteté à Dieu … la Sainteté à Dieu … la Sainteté à Dieu." Vous ne 

pourriez pas vous décaper pour l’enlever, vous ne pourriez faire non plus un geste sans que 

cela soit appuyé sur votre tête, "la Sainteté au Seigneur." Nous devons être rappelés de cela 

tout le temps, parce que notre tête veut toujours des opportunités, si nous lui accordons, pour 

avoir ses propres déplacements, ses propres joies, ses propres activités et ses propres pensées. 

L'esprit doit constamment être amené à la connaissance de la "Sainteté au Seigneur." Il y 

aurait beaucoup moins de ministères tape-à- et charnels et beaucoup moins de ruée pour 

monter à la chaire, si ce poids d'or appuyait carrément entre nos yeux. Sentons à nouveau ce 

poids avec chaque pas que nous faisons. Seulement à ce moment, et seulement après être ainsi 

revêtu, et ainsi préparé, le sacrificateur reçoit l’huile d’onction. 

L’Huile d’Onction 

Moïse prit l’huile d’onction, il oignit le sanctuaire et toutes les choses qui y étaient, et 

le sanctifia. (Lévitique 8:10) 

Si Dieu a exigé que les ustensiles et mobiliers soient oints, alors combien l'exige-t-Il encore 

plus pour les vaisseaux de chair et de sang, que sont vraiment Ses ministres? Estimons-nous 

correctement l’onction de Dieu ? Si jamais un sujet mérite l'examen, c'est le phénomène du 

fait d'oindre et nous devons avoir le respect le plus profond pour cela. Des ingrédients très 

chers, finement trempés ensemble, sont nécessaires pour cela et Dieu a ordonné qu'il ne soit 

pas versé sur la chair d'homme. Il y avait aussi une sanction extrême pour quelqu'un qui ferai 

quoi que ce soit comme cela. Vous n'oseriez pas concocter quelque chose ce qui se rapproche, 

ou qui est l'équivalent de l’huile sainte d’onction. Les ingrédients ou les épices utilisées 

étaient d'habitude associés au fait d'oindre d'un corps pour l'ensevelissement. Ils avaient une 

fragrance très particulière et ne devaient pas être employés pour les choses qui concernent les 

buts d'hommes, mais seulement pour ceux de Dieu. 

Combien de fois avons-nous été coupables de faire notre propre huile? Nous pouvons dire 

beaucoup à propos de l’onction fictive, des choses qui semblent y ressembler, et qui ne le sont 

pas, mais qui sont vraiment plus de l'aura de la personnalité humaine. Combien peuvent faire 

la distinction entre leur propre personnalité humaine et le l’onction sainte de Dieu? Il y a tant


'de cracks' qui opèrent aujourd'hui et qui ont le don d’orateur et une capacité exécutive et qui 

savent comment accomplir et performer, mais ce n'est pas l'opération de l’onction du tout. 

Dieu ne forcera pas sur nous le parfait si nous sommes trop satisfaits du produit de 

substitution. Quand la chose artificielle est repoussée et que nous nous reposons entièrement 

sur que Dieu donne, alors nous sommes des candidats pour le recevoir. A chaque fois que 

nous augmentons les amplificateurs, ou que donnons un peu de tremolo à nos voix ou 

ajoutons un peu de tape à l’œil pour apporter un effet, ou faisons une invitation ou un appel 

que nous savons calculé pour jouer sur les réponses émotionnelles de nos auditeurs, alors cela 

c’est la fausse onction. Cela fait quelque chose qui lui ressemble. Ce n'est pas une confiance 

absolue dans la puissance elle-même d’onction pour obtenir les conséquences que Dieu désire 

à travers Sa parole. 

Watchman Nee nous a avertis au cours des années 1920 que la tromperie la plus mortelle des 

Derniers Jours serait la substitution charnelle dans le domaine de l'Esprit qui viendrait à 

travers la technologie. Nous devons être tous prudents par rapport à cela et y faire attention, 

de peur que nous ne nous trouvions dépendant d’une puissance charnelle plutôt que de la 

puissance de l'Esprit. Nous avons fait tout ce qui est imaginable au cours des années passées 

pour simuler l'onction de Dieu, par exemple, en effectuant des tonalités dévotes, avec 

l'amplification de son, mais la différence se montre toujours. Nous savons comment produire 

de bons services et prêcher de bons sermons, mais nous ne pouvons jamais produire la gloire 

du ciel. Nous devons être prudents, pas seulement avec la technologie, mais aussi avec notre 

propre voix comme un instrument technologique employé avec ruse pour obtenir une certaine 

réponse. 

Le Sacrifice 

Il en fit sept fois l’aspersion sur l’autel, et il oignit l’autel et tous ses ustensiles, et la 

cuve avec sa base, afin de les sanctifier. Il répandit de l’huile d’onction sur la tête 

d’Aaron, et l’oignit, afin de la sanctifier. Moïse fit aussi approcher les fils d’Aaron ; il 

les revêtit de tuniques, les ceignit de ceintures, et leur attacha des bonnets, comme 

l’Eternel l’avait ordonné à Moïse. Il fit approcher le taureau expiatoire, et Aaron et 

ses fils posèrent leurs mains sur la tête du taureau expiatoire. Moïse l’égorgea …. 

(Lévitique 8 :11-15a) 

Nous devons comprendre ce qui est impliqué en Moïse égorgeant le taureau. C'était un 

phénomène horrible d'apporter la mort cela là où devrait être la vie et cela était fait devant la 

congrégation entière. Ils regardaient le couteau entrer et le jaillissement du sang. Ils ont 

regardé l'affaissement de l'animal, d’abord chanceler et puis s’affaisser et être ensuite être 

coupé complètement. C'était une scène vivante devant eux. Le fait de tailler en pièces des 

animaux, en les regardant tressaillir pendant que leurs gorges étaient fendues, était un acte de 

folie totale, et il n'y avait rien dans l'acte qui pourrait être expliqué par la raison. 

.. il prit du sang, et en mit avec son doigt sur les cornes de l’autel tout autour, et 

purifia l’autel ; il répandit le sang au pied de l’autel, et le sanctifia pour y faire 

19


20 

l’expiation. Il prit toute la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie, et 

les deux rognons avec leur graisse, et il brûla cela sur l’autel. Mais il brûla au feu 

hors du camp le taureau, sa peau, sa chair et ses excréments, comme l’Eternel l’avait 

ordonné à Moïse. (Lévitique 8 :15b-17) 

C'est l'opposé de que l'homme ferait, ce qui montre combien de ciel est antithétique à 

l'estimation et à la considération terrestre. Nous aurions sauvé la chose que Dieu détruit et les 

choses que nous aurions rejetées comme dégoûtant et vain sont les mêmes choses que Dieu 

appelle le sacrifice. La chair et le caché, que nous aurions savouré comme de grande valeur, 

ont été brûlés avec les excréments. Ils ne devaient pas seulement être brûlés, mais brûlés à 

l'extérieur du camp; tel est le dégoût de Dieu pour la chair. Ce que l'hommes estime est une 

abomination dans la vue de Dieu. 

Les choses qui ont une saveur douce pour Dieu sont vers l'intérieur, les parties intérieures — 

pas les choses extérieures. Dieu ne s'intéresse pas à la peau extérieure et à la chair; Il les 

compte avec les excréments. L'intérieur, dans l'homme intérieur, travaillé par Lui dans les 

endroits cachés, nés du combat intérieur est comme un bonbon et ayant la saveur devant Dieu. 

Nous sommes coupables en tant que chrétiens contemporains d'offrir nos personnalités, notre 

charme et nos capacités charnelles à Dieu, simplement parce que nous n'avons pas les choses 

intérieures à offrir, n'ayant jamais appris à nous rester tranquille ou à attendre devant Dieu. 

Nous avons méprisé la souffrance, le reproche et l'obscurité dans laquelle seul le sacrifice de 

bonne odeur est formé profondément en nous. Nous n'avons pas estimé de telles choses 

comme Dieu les estime et nous avons préféré nous en passer. Nous avons besoin de 

l'obéissance et de la vision qui nous permettront de prendre notre peau et notre chair à 

l'extérieur du camp et l'exclure de l'endroit saint, ainsi que de la chaire. 

Vous ne pouvez pas dire où finit le sacrificateur et où le sacrifice commence, car le 

sacrificateur et le sacrifice sont un. Et le sacrificateur qui est effectivement un sacrificateur et 

qui est lui-même un sacrifice, est celui qui a 'la graisse', une accumulation ou le résidu, ou les 

œuvres intérieurs de Dieu dans l'endroit caché. Il connaît Dieu dans l'endroit caché derrière le 

voile de circonstances et de sentiments extérieurs. Dieu s'est occupé de lui des façons qui ne 

peuvent pas être expliquées aux hommes, dans des voies qui sont scandaleuses et que les 

hommes considèrent comme le reproche, les voies qui laissent quelqu’un complètement seul 

pour subir et endurer. Ils y a des humiliations, des choses que Dieu a travaillées en vous dans 

la tranquillité et le silence, des choses qui sont calculées pour vous conduire vers Lui. Peu se 

sont ouverts à Dieu pour ce œuvre en cet endroit intérieur, où quelque chose peut être 

construit à partir d'une odeur agréable. La plupart d'entre nous sont protecteurs et nous ne 

permettons pas Dieu ou quelqu’un autre dans cet endroit. Nous nous sommes protégés de la 

souffrance et de la douleur qui en découlerait et donc, notre vie entière est basée sur 

l'extérieur.

L’Identification 


Il y avait aussi une identification avec le sacrifice, où Aaron et ses fils mettaient la main sur 

les têtes des animaux. Il y a quelque chose d'inhérent dans la sacrificature dans le fait de 

transmettre par l’imposition des mains, l'identification symbolique avec quelque chose ce qui 

va le droit avec l’apostolat. Nous voyons le même principe en Hébreux 2:17, 

En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’il 

fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour 

faire l’expiation des péchés du peuple ; (Hébreux 2 :17) 

Cela correspond exactement à Aaron et ses fils imposant les mains sur les animaux. C'est 

l’identification avec la chose qui est sacrifiée de quelque chose qui a besoin de mourir comme 

un substitut pour le péché de l'homme. Le sacrificateur admet sa propre culpabilité et les 

péchés de la nation par l’imposition des mains sur celui qui est offert comme un produit de 

substitution pour eux. C'est comme le dit Job, " C’est pourquoi je me condamne et je me 

repens sur la poussière et sur la cendre. " Autrement dit, il disait qu'il devait descendre dans 

la mort, et que le seul endroit pour lui, devant un Dieu saint, était comme un homme mort. 

Ce principe de l’imposition des mains confère vraiment quelque chose ce qui est venu de 

Dieu, parce que vous vous êtes déjà aussi identifiés comme un sacrificateur avec l'homme 

dans son péché, ses faiblesses et défauts comme Jésus Lui-même a fait. Le véritable sens de 

que cela veut dire d'être homme était l'expérience de Jésus — cette identification totale, non 

seulement par l’imposition des mains, mais en l'étant véritablement. Ce n'est pas une 

considération théorique de la nouveauté et de pratiques ésotériques de prêtrise d'Ancien 

testament, mais Dieu se frottant nos visages dans le sable et la réalité de ce qui doit être 

attaché à l’apostolat, à savoir, le sacerdotal. Le sacerdotal est trempé dans le sang, le sang et le 

sacrifice, directement jusqu'à nos coudes — et vous devez le manger! 

L’Obéissance 

Il (Moïse) fit approcher l’autre bélier, le bélier de consécration, et Aaron et ses fils 

posèrent leurs mains sur la tête du bélier. Moïse égorgea le bélier, prit de son sang, et 

en mit sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron, sur le pouce de sa main droite et sur le 

gros orteil de son pied droit. 

« Ecoute, O Israël ! » est le début de tous les commandements de Dieu. Entendre c’est obéir, 

et obéir c’est faire. De l'oreille à la main, de l'audition à l'action, il doit y avoir une réponse 

sans obstacles. Jusqu'à ce que Dieu ne nous ait tout entier dans chaque sorte d'acte, peut 

importe combien il contredit nos dispositions naturelles, alors Il n'a pas encore de 

sacrificateur. Le sang sur l'orteil suggère le contrôle Divin sur la direction de nos vies. Jusqu'à 

ce que nous soyons disposés à rester dans ces situations assommantes et exigeantes dans 

lesquelles Dieu nous a placés, alors le sang de consécration n'est pas sur notre orteil. Nos 

21


'départs' aussi bien que nos 'rester' doivent procéder d'une mort à tout autre chose que la 

parole du Seigneur. 

Combien de nous fondons nos décisions sur la pure logique, plutôt qu'être conduits par 

l'Esprit du Dieu Vivant ? Je ne suis pas opposé à la logique ou à l'utilité, aussi longtemps que 

c'est la logique de Dieu et Son utilité et aussi longtemps que ce n'est pas au détriment de 

l'audition de la voix de l'Esprit. Nous sommes entièrement capables de tirer des conclusions 

raisonnables de comment ceci ou cela aidera dans le service de Dieu, ou comment cela servira 

davantage Ses intérêts, sans jamais avoir entendu de Lui concernant Ses intentions. 

Combien de vrais œuvres de Dieu ont été suscités prématurément, ou sont mort-nés et mort, 

parce que quelque chose dans nous était toujours non-touché par le sang de sacrifice ? Nous 

ne pouvons pas entrer dans l’appel élevé, céleste sans l’huile et le sang. Nous ne pouvons pas 

satisfaire ses demandes dans notre propre moi. Nous pouvons seulement entrer dans le 

pouvoir d'une Autre Vie. Quand nous sommes devenus mécontents avec tout ce qui est moins, 

quand nous avons chancelé et avons titubé avant les demandes de son appel, alors nous 

venons pour voir que pour entrer dans cette prêtrise, nous devons entrer dans le Grand prêtre 

Lui-même. Le livre d'Hébreux nous conduit à la réalité que la prêtrise Lévitique n'était pas 

qu'un type et une ombre. Il y a un ordre de prêtrise plus élevé, plus sublime, plus exalté et de 

plus exigeant : l'ordre de Melchisédek, le roi de droiture et de paix. 

La plupart d'entre nous ont une notion assez glamour de ce qu'est un prêtre de Dieu; une 

notion provenait de notre propre humanité, née de la terre au lieu d’être transmis du ciel. Le 

fait que notre compréhension soit charnelle est reflété dans notre manque de confort et notre 

manque de compréhension de ces exigences lévitiques. Malheureusement il est reflété aussi 

dans notre conduite et dans notre ministère dans la maison de Dieu, où il y a peu de 

manifestations de nettoyage et de consécration, les choses même que Dieu exige pour 

administrer ce qui est céleste. 

Attendre en Silence 

Après que tous ces sacrifices avaient été faits pour la consécration des prêtres, il y avait 

encore une dernière chose, 

22 

« Vous resterez donc sept jours à l’entrée de la tente d’assignation, jour et nuit, et 

vous observerez les commandements de l’Eternel, afin que vous ne mouriez pas ; car 

c’est là ce qui m’a été ordonné. » Aaron et ses fils firent toutes les choses que 

l’Eternel avait ordonnées par Moïse. (Lévitique 8 :35-36) 

Il y a quelque chose si humain en nous qui est compétent pour créer des écoles de disciples 

dans le but de former des hommes en trois mois et de les envoyer pour changer le monde. Où 

est l'attente? Il y a une démangeaison humaine, où se cache le dernier refuge du moi, soidisant 

en faisant le œuvre de Dieu, mais en fait cela le corrompt et l’empêche d'être un œuvre 

pur et sacerdotal. Ce n'est pas et cela ne pourra jamais être, un œuvre de conséquence


éternelle. Cette attente finale apporte d'une manière ou d'une autre la mort à cette dernière 

chose. Nous ne devons pas nous ruer dehors et faire notre 'ministère'. Il y a une saison 

d'attente qui est une attente ultime. Sept est le nombre d'achèvement. On peut faire beaucoup 

'de bonnes' choses, mais les choses ultimes, les choses sacerdotales, les choses apostoliques, 

exigent l'attente de sept jours à la porte de la tente d’assignation. Beaucoup d'entre nous ont 

été courts à cet endroit même et bien qu’ils aient permis la coupure et le dégraissage, mais 

nous nous sommes rués prématurément sans d’abord attendre que les derniers processus de 

Dieu prennent place. 

Le livre des actes, au chapitre 13, commence avec un groupe des gens qui exercent le 

ministère pour le Seigneur. Dans cette façon d’être, l'Esprit Saint pourrait dire, "Mettez-moi à 

part Barnabas et Saul pour le œuvre pour lequel je les ai appelés." 

Ces hommes étaient mis à part, ou consacrés, dans une séparation tellement ultime qu'ils 

auraient été aussi contents de rester au lieu de culte à Antioche qu’être envoyés pour les buts 

de Dieu. Ils en étaient à un endroit de mort à eux-mêmes, et au désir religieux de servir Dieu 

et d’en voir le fruit et d’être utilisés, à tel point que c'était le même pour eux de rester ou de 

partir. C'était une séparation complète avec tout élément le plus profond et le plus subtil 

d'ambition qui se cache dans le dernier endroit où il peut trouver refuge, à savoir, une 

ambition religieuse et spirituelle de faire pour Dieu. 

Dieu a dit que nous 'mourrons' si nous allons avant le temps et nombreux sont ceux qui l'ont 

fait et qui sont morts - un court jet, une petite rafale d'activité et de reconnaissance, et ensuite 

perdu dans l'obscurité. Les sept jours d'attente sont la mort finale à cette dernière impulsion de 

faire pour Dieu, et d’être vu agissant. Quand nous avons passé ces sept jours, alors nous 

sommes sans danger pour faire le ministère d'une façon sacerdotale pour Dieu, libre de 

n'importe quelle considération d'effet et d'avantage pour nous. S'il y a encore quelque chose 

en nous qui veut être entendu, alors notre service n'est pas sacerdotal. Nous sommes une 

génération qui a tellement l’esprit « orienté ministère », « orienté action » que nous n'avons 

aucune conception et aucune disposition pour voir l'investissement extraordinaire que Dieu 

exige dans la préparation de Ses serviteurs. Dieu met Sa prééminence sur ce que nous 

sommes, pas sur ce que nous faisons. Si le faire ne coule pas de l'être, alors ce n'est pas 

apostolique. 

L'église au sens large voit plus ou moins le service sacerdotal à peine un peu plus qu'une 

prestation pour laquelle ils paient et donc ils reçoivent juste ce pour quoi ils paient : des 

services bon marché, peu profonds, et non célestes. Ils peuvent être bibliquement corrects, 

mais ils sont incapables de transformer les vies. Les gens n'ont pas été portés à un endroit 

céleste. Nous n’avons pas connu l'atmosphère divine et respiré le parfum qui vient du Trône 

parce que nous n'étions pas disposés à attendre devant Dieu dans le silence. 

Même les services du dimanche ont été tellement structurés pour convenir d’une façon 

optimale aux gens, pour nous permettre un temps suffisant pour dormir et qu’ils se terminent 

et encore qu’ils ne durent pas trop longtemps afin de ne pas perdre la journée. Nous laissons 

un temps libre suffisant disponible pour le football, ou quel que soit notre bon plaisir. Nous 

devons voir le Christianisme moderne comme la religion de commodité, plutôt que celle 

23


conduite entièrement par le sacerdoce. Nous devenons facilement distraits, nerveux, 

démangés et impatients. Nous reflétons l'esprit et l'humeur du monde par notre incapacité 

d'attendre dans le silence. 

Il n'est pas question d’un homme, ou d’un taureau, mais de nous qui sommes posés sur l'autel. 

Dans l'attente, chaque chose charnelle, chaque artifice ou dispositif humain, chaque désir de 

performer et de gagner un peu de gloire pour nous, chaque tendance à l’indolence, chaque 

tendance effrayée de prendre la voie facile et bon marché, remonte à la surface. C'est une 

sorte de bataille de l'esprit quand on s’engage vraiment à attendre. Des pensées viennent à 

l’esprit à propos des choses qui doivent être faites et comment le temps devrait vraiment être 

employé. Être en mesure d'écarter cela et de conduire nos esprits à un endroit de calme dans la 

présence de Dieu, libre de distraction des pensées, n'est pas une petite chose. Nous n'allons 

pas y venir sans tout un processus qui prend du temps et de l'expérience dans l'attente, pour 

arriver à apporter nos esprits à la véritable soumission à Christ et ne pas nous permettre d'être 

sous l'influence de chaque pensée égarée. 

Les disciples ont une fois demandé à Jésus, "A quoi bon cette perte ?" Ils faisaient référence à 

la femme qui a fracassé le vase couteux en albâtre et Jésus leur a dit de ne pas l’en empêcher 

car elle faisait une bonne action. C'était le seul moment dans les Évangiles où Jésus 

considérait quelque chose fait par l'homme comme étant une bonne action. Ce qu’elle a fait 

n'était pas seulement bon, mais partout où l'Évangile allait être proclamé dans le monde, on 

raconterait en la mémoire de cette femme ce qu’elle avait fait. C'était une reconnaissance 

extraordinaire du caractère unique de qu'elle avait fait. Pourtant la même action vue par les 

disciples les a conduits à l'indignation par rapport au gaspillage. 

L'attente n'est pas entrer dans l'espoir d'une percée. Mais plutôt savoir que Dieu est Dieu et 

qu’Il mérite ce dû. Nous ne devons pas espérer dans l’attente une quelconque conséquence à 

notre attente, parce que l’attente à laquelle sont attachées des conditions, même des conditions 

spirituelles, qui attendent la bénédiction, n'est pas la vraie attente sacerdotale. L'attente attend 

seulement quand nous ne demandons rien, ne désirons rien et ne nous attendons à rien. Nous 

ne faisons aucune revendication, nous n'exigeons pas, nous sommes Sa création et Il est le 

Créateur. Ca c'est sacerdotal. 

Les besoins sont partout autour de nous, et ils crient à notre attention. Mais c’est seulement un 

'Fils de Dieu’ sacerdotal qui pouvait avoir attendu deux jours de plus alors qu’Il (Jésus) 

entendait que Son ami Lazare, qu'Il aimait, était malade à la mort. C'est le véritable cœur du 

sacerdoce. Il n'y avait pas d’allégeance à la chair, aux sentiments, aux besoins humains ou à 

une attente humaine, mais au Père seul. La véritable attente a une plus douce saveur pour le 

Seigneur que même le sacrifice consumé, d'autant plus quand on doit subir le reproche pour 

cette attente par ceux qui sont des activistes et qui vous disent, "Et bien, que faites-vous ?" Et 

que vous ne pouvez pas leur répondre un mot! 

Dans notre action pour Dieu, il est possible d'être secrètement, ou même inconsciemment, en 

train d’obtenir quelque chose pour nous ce qui disqualifie donc cette action d'être sacerdotale. 

Le ministère sacerdotal pur n'apporte rien au ministre pour lui-même. C'est complètement et 

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exclusivement pour Dieu. Paul écrit souvent, "Pour l’amour de vous" et "Pour l'amour de 

dieu" mais jamais pour l’amour de Paul. Paul est un exemple de sacerdoce du Nouveau 

Testament et il ne pourrait donc pas refuser la totalité du but et du conseil de Dieu. Il n'a pas 

réfléchi s'il serait approuvé, ni si les hommes l'apprécierait, comment ils réagiraient, ou même 

si c'était approprié. Un prêtre est complètement altruiste, n'ayant aucun égard pour lui. 

C'est coûteux, mais au final glorieux, d’attendre Dieu jusqu’au bout des sept jours. Nous 

avons besoin de venir à cet endroit sacerdotal et à sa réalité, ayant vécu une telle attente. Si 

Dieu exige l'action ou l'activité, alors celle-ci doit toujours couler à partir de l'endroit de 

l'attente. L'attente est devenue si intégrée dans la vie sacerdotale, que même les actes de Dieu 

qui émanent de nous, quand ils nous sont demandés, viennent toujours de ce temps d’attente. 

Je suis convaincu que les plus grands exploits des Derniers Jours viendront de l’attente devant 

Dieu, de ceux qui connaissent cette attente, ce repos et qui, par le gaspillage de trouver le 

temps pour cela, en ont fait un aspect habituel de leur vie sacerdotale. 

L'attente inaugure le ministère sacerdotal, mais ce n'est pas sa finalité. L'attente doit être 

caractéristique de notre entière façon de penser et de notre disposition devant Dieu, pas 

seulement pour le temps de ministère, mais même dans le processus du ministère. Pouvezvous 

croire que l'on peut attendre, même au milieu du fait de parler ? Pendant que vous 

parlez, vous attendez de Dieu la déclaration suivante. C'est la disposition remarquable d'une 

intériorité, même pendant que l'on est actif. Cette sorte d'attente est pratiquement inconnue à 

nos considérations modernes, mais doit être restaurée. Il y a une conjonction entre la volonté 

et la capacité d'être invisible et non entendu et l’attente, qui a tout à voir avec le pouvoir, la 

gloire et l'autorité qui est manifestée quand nous sommes appelés pour être utilisés. On ne sait 

jamais quand cet appel viendra, ou même s'il viendra, mais on doit venir à cet endroit 

sacerdotal où cela ne fait aucune différence. Attendre devant Dieu en silence est autant pour 

lui rendre un service sacerdotal que aller et parler et le service sacerdotal est le seul service 

efficace. 

Cette chose humaine, cette corruption qui s’exprime dans le témoignage et dans le ministère, 

malgré qu’il puisse être compatible avec 'de bonnes' réunions, empêche et contrecarre 

l'expérience de la gloire de Dieu tombant dans le feu du ciel. Être jaloux pour la gloire de 

Dieu et pour le feu du ciel, est un stimulant pour l'attente. Si notre motivation est seulement le 

succès, les bons messages et les bons services, alors nous n'aurons pas la persévérance et la 

stimulation pour cette attente finale, qui est la mort nécessaire qui doit précéder le feu qui 

tombe. Le feu qui tombe du ciel peut s'exprimer dans un silence saint devant Dieu, un 

moment d'une telle sorte que vous arrêtez pratiquement de respirer. Dieu est là! Et nous avons 

besoin de beaucoup plus de ces moments et Dieu veut que nous en ayons beaucoup plus, pas 

parce que nous sommes des ‘chercheurs de gloire’ dans le sens que notre chair veut être 

titillée, mais parce que la terre entière devrait être remplie de Sa gloire. Sa gloire est le 

témoignage de Lui-même, que nous nous interdisons souvent nous-mêmes et dont nous nous 

excluons par nos propres actions religieuses et ministérielles, parce que nous ne savons pas et 

ne sommes pas disposés à attendre. Les hommes peuvent accomplir la religion avec réussite, 

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mais seulement le ministère sacerdotal peut faire tomber le feu du ciel, la gloire de Dieu. La 

gloire de Dieu et le feu de Dieu sont attachés tout autant et exclusivement aux ministères 

sacerdotaux. La gloire manque dans la maison de Dieu et c'est la gloire qui enflamme et 

donne la puissance à la parole et transforme la doctrine et les purs services religieux en 

convictions qui changent les vies et les événements célestes. 

La Véritable Bénédiction 

Après le dernier sacrifice, et après la dernière attente, et après avoir finalement agité les 

poitrines et l’épaule droite devant l’Eternel, alors 

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…Aaron leva ses mains vers le peuple, et il le bénit… (Lévitique 9 :22a) 

Pouvez-vous imaginer à quoi ces mains ressemblaient ? Elles ont été trempées et imprégnées 

avec le sang et les entrailles, jusque sous les ongles et dans chaque pore. Il ressemblait plus à 

un boucher qu'à un prêtre. Quand ils avaient façonné un veau d'or, Dieu a demandé au peuple 

d'Israël qui d'entre eux étaient du côté du Seigneur et c'étaient les Lévites qui s'étaient séparés 

du reste des Israélites profanes et qui étaient venu vers Moïse, se tenant ainsi du côté du 

Seigneur. Il leur a été demandé ensuite de prendre leurs épées et d’entrer dans le camp et 

chaque homme devait faire périr son ami, son père et son voisin. Par cet acte les prêtres ont 

été consacrés à Dieu et en fait, le mot 'consacré' signifie ‘les mains pleines de sang.’ 

Ainsi voici Aaron qui lève ses mains pour bénir le peuple. Les prêtres seulement peuvent 

lever des mains saintes au-dessus des hommes et ordonner la bénédiction du ciel. C’est 

seulement le prêtre qui a l'autorité, c’est seulement lui qui a été en présence du Plus Haut. Une 

des raisons pourquoi nos essais de bénédiction ne transmettent pas de bénédiction est parce 

qu'ils ne sont pas sacerdotaux et ils ne sont pas sacerdotaux parce qu'ils ne sont pas 

ensanglantés. Ils n'ont rien coûté, il n'y a eu aucun sacrifice. C'était facile et aisé, la pure 

intonation de mots qui parlent de la bénédiction, mais qui ne constituent pas la bénédiction. 

Ce n'était pas une main qui a été trempée dans le sang. Un prêtre n'est pas un prêtre s'il ne 

peut pas prononcer la bénédiction et quelle est sa bénédiction si c'est seulement une pure 

verbalisation sans en fait apporter la bénédiction palpable? 

En fait, il n'y a eu aucun mot qui soit plus galvaudé que le mot bénédiction – Soit béni frère, 

soit bénie sœur … bénit soit le Seigneur, etc. Il a été dit et utilisé comme un 'substitut' et 

quelque chose qui sonne bien pour ponctuer le silence. Nous avons besoin, donc, de nous 

battre, et de ramener de la mort, ce mot 'bénis'. C'est devenu un cliché pitoyable pour les gens 

qui ne s'attendent pas même à ce que quelque chose soit conféré par le fait de dire ce mot. La 

vraie bénédiction est une bénédiction sacerdotale qui réalise quelque chose. Quelque chose 

d'une substance palpable et tangible est transmise. Quelque chose se manifeste du ciel et qui 

est apporté dans la profondeur des hommes et la bénédiction est expérimentée, et son absence 

est connue par le mot, malédiction.

La Gloire de Dieu 


…Puis il descendit, après avoir offert le sacrifice d’expiation, l’holocauste et le 

sacrifice d’actions de grâces. 

Moïse et Aaron entrèrent dans la tente d’assignation. Lorsqu’ils en sortirent, ils 

bénirent le peuple. Et la gloire de l’Eternel apparut à tout le peuple. 

Le feu sortit de devant l’Eternel, et consuma sur l’autel l’holocauste et les graisses. 

Tout le peuple le vit ; et ils poussèrent des cris de joie, et se jetèrent sur leur face. 

(Lévitique 9 :22b-24) 

Tout avait été fait selon ce qui avait été commandé et ensuite Dieu Lui-même a enflammé le 

sacrifice surnaturellement. Il est intéressant que le septième jour d'attente est suivi du 

huitième jour de libération. Le numéro huit représente la vie de résurrection et le pouvoir. 

Sept jours de mort complète et le huitième jour de pouvoir, qui est la vie de Dieu Lui-même. 

Si nous n'avons pas vu cette gloire, c’est parce que nous n'avons pas complété tout que le 

Seigneur nous a commandé de faire. S'il y a un seul signe distinctif qui est au cœur de 

l'apostolat, c'est la jalousie singulière pour la gloire de Dieu. C’est ce qui fait de nous des fous 

pour l’amour de Christ, à savoir, une foi qui croit à cette gloire et une jalousie pour la 

démonstration de cette gloire. Avoir n'importe quel critère en-dessous de cela pour définir le 

succès c'est voler le peuple de Dieu et frustrer le Seigneur Lui-même et nous fixer à un niveau 

inférieur. Quand la gloire de Dieu apparaît, alors le Seigneur apparaît, car le Seigneur est Sa 

gloire. C'est cette manifestation dont l'église a si désespérément besoin. Sa gloire n'est pas une 

chose éthérée, mais un phénomène important qui peut être vu et connu. 

Nous avons vécu si longtemps sans elle que nous sommes satisfaits simplement en en parlant 

sans aucune réelle attente pour elle. "À Lui soit la gloire dans l'église …" est le récapitulatif 

de l'église par Paul dans Ephésiens 3:21a. 

Il doit y avoir la gloire dans l'église, ou ce n'est pas vraiment l'église et elle a échoué dans son 

but. Si la gloire ne se manifeste pas à l'église, alors elle ne se manifeste pas du tout et si elle 

n'est pas manifestée dans l'église, alors comment sera-t-elle communiquée autre part dans le 

monde ? 

… et quand tout le peuple le vit ; et ils poussèrent des cris de joie, et se jetèrent sur 

leur face. (v24b) 

Voici l'effet de l'apparence de la gloire de Dieu sur les hommes, malgré leur résistance, leur 

volonté personnelle et leur manque de profondeur. Votre visage est ce que vous êtes. Tout est 

abaissé devant Dieu quand ils ont vu cela. Et seul cela est la vraie bénédiction. Il n'y avait pas 

de ces ‘Amen’ et ces trucs 'd'Alléluia' qui ponctuent nos services charismatiques, mais une 

prostration qui est si profonde et si prononcée que quand vous en remontez, vous ne remontez 

jamais de la même façon que celle où vous êtes descendus. Toute votre vision, votre entière 

perspective, toute votre estimation, vos évaluations et vos plans sont affectés par cette 

descente. Vous ne pouvez pas de nouveau continuer comme auparavant. C’est ce qui arrive 

quand vous tombez devant la démonstration de la gloire de Dieu. Le Dieu de Moïse et 

27


d'Aaron est toujours Dieu et s'Il a les gens sacerdotaux sur la terre aussi consacrés qu'étaient 

Aaron et ses fils, alors cette gloire tombera de nouveau . 

Les prêtres devaient enseigner la différence aux gens entre le profane et le sacré. Comment 

alors en tant que Corps de Christ pouvons-nous manifester cette distinction au monde ? 

Comment pouvons-nous exécuter le ministère sacerdotal avec un tel discernement quand une 

réalité sacerdotale est absente de nos propres vies ? Peut-être avons-nous négligé de monter la 

montagne sainte, ou avons-nous perdu tout désir pour la gloire de la transfiguration. Nous 

n'avons pas reconnu qu'il y a un endroit saint où on se tient debout, seul en présence de Dieu, 

exerçant d'abord le ministère devant Lui. Nous sommes devenus contents de rester à 

l'extérieur de la tente de la rencontre où notre activité religieuse est devenue une sorte 

d'amusement, correcte techniquement, mais dépourvue de gloire, dépourvue du parfum du ciel 

et dépourvu de ministère sacerdotal. 

Jésus Lui-même est venu de l'endroit saint avec Dieu et c’est aussi ce qui doit être pour 

chaque ministre qui aspire à être sacerdotal. L’impétuosité et l'atmosphère humaine, terrestre 

de tant de ministère sont la preuve certaine que les hommes n'ont pas attendu dans l'endroit 

saint, ou qu’ils ne savent même pas qu'il y a un tel endroit où Dieu les appelle et où Il les 

attend. Nos voix, comme nos visages, sont une marque et une déclaration d'un rapport 

conséquent avec le Dieu de toute grâce. Ils indiquent d'une façon indubitable la vérité et la 

profondeur du rapport d'un croyant avec son Dieu. Quand cet éclat vient, l'ironie est que nous 

ne le saurons même pas! Nous en serons arrivés à une telle inconsidération de nous-mêmes, 

que nous ne prendrons pas même conscience que nous brillons. Cet éclat est obtenu dans un 

endroit seulement, à savoir, l'endroit sacerdotal, un endroit d'attente en présence de Dieu par 

ceux qui croient qu'il y a un tel endroit et qui ont la foi pour y entrer et qui vivent et qui se 

déplacent et obtiennent leur existence de cet endroit. Alors le monde saura la différence entre 

le sacré et le profane. 

Il y a eu un tel échec du ministère sacerdotal à être exprimé dans notre milieu que nous avons 

perdu même le désir de connaître la gloire de Dieu. Nous sommes devenus contents avec si 

peu, le contenu avec de simplement 'bonnes' réunions et n’attentant pas plus. Une attente doit 

d'abord être ranimée dans nous, une attente que la gloire de Dieu peut vraiment tomber du ciel 

comme les hommes devant le feu renversés sur leurs visages, avec une crainte révérencielle, 

des halètements, les mains serrées sur leurs bouches et profondément brisés. Si nous désirons 

ce résultat pour les raisons fausses, alors nous pouvons oublier à jamais espérer le voir. Ceux 

de nous qui désirons voir les gens pour descendre dans une grande prostration peuvent même 

secrètement le désirer pour leur propre glorification : "regardez que ce que ma prédication a 

donné!" Combien de nous, qui nous tenons à la chaire, avons en arrière pensée que nous 

sommes ceux qui vont marquer un coup d’éclat? Combien de cela est inconscient, mais 

néanmoins présent ? Nous voulons voir la gloire de Dieu, mais nous voulons la voir pour 

notre glorification et donc nous ne la voyons pas. C'est une abomination et nous privons les 

gens de la gloire de Dieu parce que de telles subtilités de moi sont toujours inhérentes à nos 

cœurs ministériels charnels. Quand nous cherchons à encadrer un message pour impressionner 

notre audience, alors c’est la fin du message - ce n'est plus une parole sacerdotale. 

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Comme est le Prêtre, sera aussi le Peuple 


C'est une des raisons pour laquelle nous avons besoin les uns des autres. Il n'y a aucun 

homme, aussi pur que soit son désir sacerdotal, qui un jour ne glissera pas dans une sorte de 

mélange et dans un désir pour la glorification personnelle s'il n'est pas impliqué dans une 

relation quotidienne avec d’autres, ces autres qui en découvriront les premiers signes et le 

signaleront à son attention. Nous ne pouvons pas maintenir seuls cette jalousie de ministère 

sacerdotal. C'était Aaron et ses fils. La congrégation entière de l'Israël a été rassemblée pour 

être témoin de la consécration d'Aaron et ses fils, parce que tous ont été intimement impliqués 

et raccordés ensemble profondément. Le prêtre n’était pas seulement un fonctionnaire 

religieux qui recevait paiement pour les services rendus. Il y avait un lien vital. Comme est le 

prêtre, sera aussi le peuple. Nous voyons dans l'histoire d'Israël le déclin de la prêtrise, la 

perte de leur but, leur transformation en une classe professionnelle et l'horreur finale consiste 

en ce que Caïphe est devenu comme le tortionnaire et le persécuteur de Jésus. Nous voyons 

comment même l'appel le plus haut peut conduire si bas. C'était un engagement d'Israël luimême. 

Quand les prêtres sont venus à cet endroit, alors la nation était aussi dans cet endroit. 

Si vous voulez étudier l'histoire d'Israël, alors étudiez l'histoire de sa prêtrise. 

Quand la classe sacerdotale d'Israël était pleine de zèle et avait un respect céleste pour son 

appel, alors l'Israël était à son zénith. 

Quand ils ont commencé à être séduits profondément et qu’ils ont été attirés par la culture 

Helléniste qui envahissait alors le monde et qui était l'exaltation de l'homme, alors Israël a 

décliné et s'est finalement effondré. On pourrait dire aujourd'hui la même chose de l'église en 

général. Nous, aussi, sommes un peu embarrassés et choqués par le fait de trancher et par 

l’effusion de sang qui est inséparable du ministère sacerdotal. Nous sommes aussi entrainés 

par la culture d’aujourd’hui, en trouvant le divertissement, les méthodes, la psychologie et le 

bon sens de notre temps plus éclairé et captivant que l'insistance brute pour une purge radicale 

et un nettoyage complet. Nous nous sommes détournés de la question sacerdotale du sacrifice 

et du sang. C'est une autre façon de dire que nous nous sommes détournés du 'scandale de la 

Croix.’ 

Nous sommes devenus des professionnels mielleux et particulièrement cette génération. Il y a 

tant de jeunes hommes dans des situations, pas seulement de ministère et d'influence, mais 

dans des situations suprêmes. Ils sont à peine dans la trentaine et ils ont déjà des 

congrégations de milliers d'âmes. Ils sont des succès de jeunes-prodigues, avec tout le 'savoir 

faire,’ et dans ces occasions rares où je les entrevois sur la télé de quelqu'un d’autre, mon 

estomac est écœuré. C'est si désinvolte, onctueux et professionnel, parce que la recherche de 

Dieu, le sang et l'attente est inconnue aux ministres de cette sorte. Trop de nos ministres 

viennent pour ressembler aux Rabbins modernes plutôt qu’aux prêtres bibliques et donc trop 

de nos congrégations viennent pour ressembler aux rassemblements simplement aimables, 

religieuse, plutôt qu’être le peuple particulier de Dieu. Nous n’en ressortons pas, parce que 

nous savons intuitivement que cela entrainerait une répercussion pour nous. Nous 

29


ressemblons trop au monde, parce que c’est aussi le cas de nos ministres. Ils sont eux-mêmes 

les images d'accomplissement de ce monde, dans la façon dont ils s'habillent, dans leurs 

anneaux, dans leurs bracelets et dans la manière dont ils scintillent, et montrent ainsi ce dans 

quoi le monde les a entrainés. 

Dieu, pourtant, a établi Son ordre. Les couches extérieures, acceptables pour le monde, 

doivent être enlevées. La Parole doit laver notre nudité. Alors les vêtements sacerdotaux sont 

mis, un par un, dans l'ordre prescrit et il devait n'y avoir seulement que le lin fin de la justice 

— aucune laine, car les prêtres de Dieu ne sueront pas. Ils sont montés sur une rampe, pas par 

des degrés. Ils ne pouvaient pas se permettre de soulever leurs jambes au pas suivant de peur 

que n'importe quelle chair puisse être entrevue (Ex 20 :26). Aucune chair ne devait se tenir en 

Sa présence et aucune sueur, toutes deux déclarations d'effort religieux, humain, plutôt que le 

ministère sacerdotal qui vient de cet endroit secret avec Dieu. Avec tout ce que cela comporte 

du fait de tailler, d'assassiner, et de permettre que le sang coule, on pourrait croire que ca nous 

rendrait trempés par la sueur. Mais quand nous ferons la chose prescrite et donnée par Dieu, 

dans une obéissance exacte par la Vie de Dieu, ce ne sera pas fait avec la sueur. Le fait que 

nos dimanches sont si remplis de sueur est un témoignage au fait qu'ils ne sont plus 

sacerdotaux. Une des grandes ironies de notre temps est que plus de sueur est exsudée le 

dimanche qu'autre jour de la semaine. Il y a plus de fébrilité, plus d'anxiété, plus 

d'appréhension et épuisement nerveux, plus d'effort charnel pour produire la religion réussie 

que nous voulons l’admettre. Si nous étions plus jaloux pour Sa gloire que pour notre propre 

honneur et réputation, alors nous ne suerions pas tellement. La transpiration montre qu'il y a 

quelque chose dans cela pour nous, c'est-à-dire nous ne voulons pas prendre le risque 

d’échouer devant le peuple de Dieu. 

Être sacerdotal c'est être non souillé par l’inquiétude humaine, les dispositions humaines et 

l'effort humain. Il y a quelque chose dans toutes les exigences laborieuses, les sacrifices et les 

aspersions, si plongé dans le sang et les entrailles des bouts de doigt aux coudes, qui exclut là 

d’être n'importe quoi de soi-même pour réaliser quelque chose de sacerdotal. C'est le cœur du 

mystère de la prêtrise. Il doit être exécuté dans la puissance de Sa vie éternelle, pas dans un 

peu de gonflage improvisé de nous même dans une représentation de que nous croyons que le 

ministère sacerdotal doit être. Les prêtres de Dieu sont si affaiblis, dévastés et épuisés de toute 

bravade et de toute confiance en soi et si remplis de compréhension de la sainteté des choses 

qui ont été mises devant eux, qu'ils ne pouvaient pas même se permettre de commencer, ou de 

faire n'importe quoi à partir de leur propre humanité. 

L’appel à la prêtrise 

Nous sommes tombés si loin du sens du sacerdoce que nous considérons le service aux 

hommes pour être la plus haute expression de ce que nous pouvons faire, ou de ce à quoi nous 

pouvons parvenir. Nous considérons la sueur de nos efforts dans ce service comme la preuve 

de notre approbation, mais Dieu le voit autrement. Le prêtre céleste vient de l'endroit le plus 

saint, de l'attente de Dieu, là où il est vidé de toutes ses propres bonnes idées, bonnes 

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intentions et méthodes. Il laisse aller son propre ordre de service, son propre message, sa 

propre sélection de chants et s’avance avec ce qui est donné par Dieu. Nous devons voir plus 

de tels gens, disposés à renoncer à leurs propres intentions. 

Il semble y avoir une conspiration, une campagne calculée, pour chasser la conscience de 

prêtrise de l'église. Nous sommes inondés avec le son et le bruit, les étalages multimédias, les 

concerts — les choses sensuelles pour l'œil et l'oreille— qui ne doivent pas seulement être 

entendues, mais aussi être ressenties. Dans ce milieu, Dieu nous appelle néanmoins pour être 

les prêtres de l'endroit saint. Si ce que nous disons a quelque chose à voir avec la libération de 

la parole de Dieu qui vient du ciel, alors cela peut seulement venir d'avoir entendu ce qu'Il 

nous a commandé d’amener dans l'endroit le plus saint d'entre tous, qui est un endroit de 

silence. 

Ironiquement, quand un tel ministère vient, après avoir attendu dans l'endroit de silence, nous 

ne sommes pas toujours heureux de lui. Nous sommes intimidés parce que nous pensions que 

nous avions tout. Nous nous voyons comme les anciens bien intentionnés et industrieux, qui 

sont en mesure de citer les Saintes Écritures et qui ont une prise ferme sur les doctrines de la 

foi et savent comment donner du conseil aux hommes. Alors vient un visiteur du ciel, un 

prêtre de Dieu et nous sommes dévastés. Il apporte une aura, une fragrance et un esprit qui 

nous défie et nous révèle à nous-mêmes. Subitement, nous nous sentons manquants 

d'imagination, lourd et bien trop humain. Nous reconnaissons qu'une si grande partie de que 

nous avons fait et dit est devenu vieux, terrestre et éventé. 

Nous avons besoin de plus d'invasions du ciel, et de prêtres qui viendront et exercerons le 

ministère devant les hommes seulement après qu'ils avaient d'abord exercé leur ministère 

devant Dieu dans l'endroit saint. Nous avons besoin du ministère sacerdotal, le ministère des 

hommes qui ont d'abord fait le sacrifice pour eux, qui ont d'abord offert en haut leur chair, 

leurs propres ambitions, leur propre vanité et leur malhonnêteté, leur propre peur et avarice et 

complaisance d'homme. Nous avons besoin des hommes qui ont un cœur pour endurer les 

exigences 'fastidieuses' de Dieu et qui se soumettront aux transactions pénibles. Nous avons 

besoin des hommes qui sont disposés à voir le jaillissement de sang et la chair blessée qui se 

tortille et qui se débat en agonisant. Nous avons besoin d’hommes qui se tiendront debout 

dévoué et immobile, qui permettra à la mort d'être travaillée en eux jusqu’à la fin, qui sont 

disposés à subir les reproches et l'embarras des parties intérieures qui sont exposées. De tels 

hommes sont rares. Ils sont les prêtres de Dieu, qui seul sont autorisés pour brandir l'épée de 

Dieu, sanctifiée par le sang. Eux seul ont la disposition et l'intrépidité totale exigée pour 

couper dans la chair du peuple de Dieu et exposer les parties cachées intérieures de notre être, 

blesser la chair et faire sortir son écoulement de sève. 

La Prêtrise selon l’ordre de Melchisédek 

Bien que ces pratiques Lévitiques ne soient plus requises, la vérité de celles-ci l’est. Nous 

avons besoin que notre compréhension soit modifiée, parce que Dieu a dit de Son Fils : 

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32 

Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l’ordre de Melchisédek. (Hébreux 5 :6b) 

C'est un nouvel ordre, pas l'ordre d'Aaron, qui disparu. Le vieil ordre sacerdotal est répandu et 

perdu. Le nouvel ordre est, en fait, plus ancien que l'ordre d'Aaron. Quand Abraham est 

revenu d’avoir vaincu les rois de Sodome, il a rencontré une figure mystique et lui a donné un 

dixième de tout qu'il avait. Il s'est incliné devant lui, car le moindre est bénit par le plus grand. 

Ce grand prêtre lui a servi le pain et le vin et son nom était Melchisédek. C'était une vision 

fugitive de l'Ancien testament, un éclat pré-incarné de ce qui doit être la gloire permanente et 

éternelle du Fils de l'Homme, qui demeure prêtre pour toujours. Abraham, tout grand homme 

de foi qu'il soit, a reconnu l'autorité et la supériorité de cette prêtrise. Elle précède même 

l'établissement de l'ordre d'Aaron, qui était seulement lui-même une ombre des choses plus 

grandes à venir. 

Non seulement il y a une connexion entre apostolique et prêtrise, mais il y a aussi une 

connexion entre les fils et les prêtres. Ce grand prêtre mystérieux, ce Melchisédek, n'est pas 

descendu de la généalogie d'Aaron, mais un roi de droiture et de paix, de qui il dit dans les 

Saintes Écritures : 

Qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n’a ni commencement de jours ni 

fin de vie, –mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu, – ce Melchisédek demeure 

sacrificateur à perpétuité. (Hébreux 7 :3) 

C'est une antithèse remarquable à la prêtrise première, qui était exactement opposée à cela. 

L'ordre de Melchisédek est au-delà de la culture, du temps et de la nationalité. Il est sans 

commencement de jours ou fin de vie. En fait, n'importe quoi de terrestre le contredit. La 

prêtrise d’Aaron a requis la généalogie, l'ascendance et l'identification terrestre. La nouvelle 

prêtrise ressemble au Fils de Dieu, un prêtre sans interruption et qui demeure éternellement. 

Quelle est la source de Son mouvement, de Son énergie et de Sa vie ? Dieu nous a appelés 

pour être de tels gens pour réaliser Son but éternel et être représentants d’un Royaume qui 

doit venir. Quelle sorte de prêtrise est-ce ? C’est autre chose qu'une posture professionnelle, 

ministérielle qui est si rampante un peu partout. C'est la vraie prêtrise, une prêtrise sans 

interruption. Est-ce que nous sommes jaloux pour être cette sorte de prêtre ? Cette prêtrise 

nous incombe et aussi est exigée de nous, pas sur la base de la qualification naturelle, mais 

dans la proportion exacte où nous sommes au-dessus du temps, de la culture et la nationalité, 

sans mère ou père ou ascendance, sans commencement de jours ou fin de vie. Cela doit être 

fait dans un écoulement continuel, du Trône de Dieu Lui-même, sur la base de la puissance 

d'une vie sans fin et indestructible. 

La plus haute et plus véritable identité est celle en Dieu qui demeure comme prêtre pour 

toujours. Il faudra arracher, parce que comment pourront votre père et mère apprécier cela ? 

Renoncer à votre identification physique sera une claque dans leur visage. Vous devez être 

coupés de ces choses qui veulent vous obséder et établir votre identification dans les termes 

terrestres. Cela fait partie du prix et on ne peut pas l'expliquer aux hommes. "Qui est Ma 

mère?" a dit Jésus, en réponse à ce qu’on lui dise que Sa mère et Ses frères attendaient à 

l'extérieur. Par une évaluation terrestre cela semble cruel, mais c'est parce que nous ne


sommes pas entrés dans Son sacerdoce et que nous n'avons pas compris le détachement 

profond qu'un prêtre doit avoir de chaque connexion charnelle ici sur la terre. Ironiquement, 

nous ne serons jamais un meilleur fils ou une fille que quand nous viendrons à ce détachement 

sacerdotal. Il y a une relation de vie charnelle, animale, maladive entre les parents et les 

enfants, où ils se gardent dans un type de rapport 'vampirisant' de suceurs de sang. 

Nous devons arriver à une identité au-delà de ce que nous sommes de la façon terrestre et 

naturelle et encore ne pas diffuser ou éliminer le mâle, ou la femelle, le Juif, ni le Gentil. Le 

truc de Satan est d'obscurcir et d’éliminer les distinctions que Dieu compte comme très 

importantes. Ce n'est pas qu'elles doivent être abolies, mais plutôt que quelque chose de 

transcendant vient de l'union de ces entités distinctes qui crée un 'nouvel homme.’ C'est un 

paradoxe étrange d'être un Juif ou un Gentil, un mâle ou une femelle et de ne pas annuler cette 

chose évidente, mais de l'estimer comme venant de Dieu qui l'a donné pour Ses propres buts. 

Et encore, nous ne devons pas le célébrer dans une façon qui forme une sorte de membrane 

entre nous et ceux qui ne nous ressemblent pas. Partout où le temps, la culture, les facteurs 

ethniques, terrestres et temporels sont invoqués, consciemment ou inconsciemment, nous 

sortons de ce sacerdoce et nous perdons la terre sacerdotale du Nouveau Testament et sa 

puissance. Un prêtre est détaché des lignes de race, ethniques et culturelles aussi bien que du 

temps et de l'endroit. Il est celui qui occupe le paradis avec Dieu. Il n'est pas du tout affecté ou 

limité par le présent, la culture contemporaine. En étant debout au-dessus de cela, il est 

transcendant et donc il est pertinent partout et à tout moment. 

Abraham a seulement obéi à l'appel de Dieu de venir d'Ur de Chaldée après que son père soit 

mort. Il y a eu une attente dans la ville de Charan, où il n'a pas écouté l'appel de Dieu, qui était 

de sortir de la nation, de la famille et de la maison de son père, et de suivre le Seigneur dans le 

pays qui lui serait montré. Il a amassé beaucoup de biens et beaucoup d'âmes dans Charan, 

mais ce n'était pas l'endroit de la bénédiction. Combien de saints Charismatiques, 

Pentecôtistes et Évangéliques sont dans cet endroit aujourd'hui ? Combien ont mal interprété 

les biens et les âmes comme s'il s’agissait de la bénédiction? Ce n’en est pas. Vous êtes dans 

un endroit d’attente, toujours attaché à la chair, toujours attaché à la famille et à la maison de 

votre père et vous n'êtes pas sortis pour commencer la marche sacerdotale où la vraie 

bénédiction commence. 

Si vous voulez opérer de cet endroit inférieur, c’est possible, mais ce ne sera pas sacerdotal. 

Vous en entrez dans cet appel parce que vous êtes entrés dans le Fils, qui est le Roi de Justice 

aussi bien que le Roi de Paix, le Grand prêtre de Dieu. Si vous êtes dans le Fils d'Homme en 

vertu de l'union avec Lui dans Sa mort par le pouvoir de la Croix, par le baptême, vous êtes 

aussi avec Lui demeurant prêtre pour toujours. Vous êtes dans la prêtrise selon Melchisédek 

dans la mesure exacte où vous demeurez dans le Fils, ni plus et ni moins. Cela n'a rien en 

commun avec les facteurs naturels, mais seulement avec la vie de résurrection, une vie offerte 

dans le sacrifice et élevée dans la gloire. Nous sommes conduits à un endroit transcendant 

d'identification avec Lui par lequel chaque distinction naturelle, de race, religieuse, ethnique 

et autre est transcendée. 

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34 

Cela devient plus évident encore, quand il paraît un autre sacrificateur à la 

ressemblance de Melchisédek, institué, non d’après la loi d’une ordonnance charnelle, 

mais selon la puissance d’une vie impérissable. (Hébreux 7:15–16) 

C'est la même vie, qui explose de la mort dans la gloire resplendissante et qui est maintenant 

disponible pour chacun qui lui donnera l'opportunité d'être exprimée à partir de leur propre 

mort. C'est la fondation de la prêtrise royale et de la communauté de Dieu. Cette sorte de 

prêtrise, qui est continue et qui ressemble au Fils de Dieu, a aussi besoin comme fondation et 

comme source la vie sans fin et indestructible du Fils. Nous n'allons pas jouer à être des 

prêtres en construisant en vertu de nos propres expertises, capacités, connaissances, 

ingéniosités religieuses et même de nos propres intentions bien pensantes. La prêtrise selon 

Melchisédek n'est pas fondée sur l’héritage qui est venu par le sang et l'ascendance. Elle est 

fondée sur l’héritage qui est venu par le sang de l'Agneau, pour ceux qui sont entrés dans la 

Vie de ce Sang et ont mis de côté le leur, pour qu'ils puissent exprimer, par ce Sang et par 

cette Vie, ces choses sacerdotales. 

C'est ma conviction que la question de la résurrection va être la question de la fin des temps la 

plus féroce pour les gens de Dieu. Il va être le fil à plomb de Dieu qui va séparer l'église 

fausse de la vraie. L'église fausse applaudira, sans doute, la doctrine de la résurrection; mais 

ils refuseront de vivre en elle et par elle. Ce sera la grande division, entre ceux qui ont la pure 

profession de foi verbale, et ceux qui sont dans la Vie. 

Assis dans les Cieux 

Maintenant S’il était sur la terre, il ne serait pas même sacrificateur. (Hébreux 8:4a) 

Autrement dit, Il est dans une autre dimension, à savoir, l'endroit céleste. N'importe quoi 

moins que cela infirmerait Son sacerdoce. Il a Sa véritable existence et réalité dans le 

sanctuaire céleste. S'Il demeure sur la terre, ce qui revient à dire, si Ses valeurs et façon de 

penser étaient terrestres, alors Il ne serait pas un Prêtre du tout. L'intention de Dieu est que 

ceux-là qui sont fait à Son image vivent dans la réalité des cieux, même pendant qu’ils sont 

sur la terre. Ils y sont présents mais ils n'y demeurent pas. Quand la fumée s'éclaircit à la 

véritable fin des temps, dans l’apogée eschatologique, il y aura seulement deux espèces 

d'humanité qui puisse être trouvé sur la terre et cela n'a rien en commun avec la compétition, 

mais avec la terre ou le ciel. Ceux qui demeurent sur la terre, dont les cœurs les font échouer 

en craignant des choses qui arriveront sur la terre et parce que c’est tout ce qu'ils savent et tout 

ce qu'ils cherchent et tout ce à quoi ils s'attendent. Toutes leurs valeurs y sont établies. Ils sont 

terrestres et l'autre groupe est ceux qui demeurent dans le ciel. Ils peuvent être sur la terre, 

mais ce n'est pas leur endroit d'habitation. La terre n'est pas où ils résident, mais l'endroit où 

ils servent. La plupart d'entre nous en tant que Chrétiens sont des terriens, amarrés dans la 

terre, si liés par sa force gravitationnelle, si connectés selon les liens naturels, charnels 

d'affection et d'investissement dans la terre. Il faudra un retournement d'âme complet pour 

s'élever en haut dans l'endroit céleste.

Le Saint des Saints 


Seulement le Grand prêtre pourrait venir devant Dieu dans l'endroit le plus saint d'entre tous. 

Dieu a éternellement fixé cette voie. Donc, dans l'Exode 25, il est intéressant de lire la 

description de l'endroit le plus saint. Dieu nous le donne dans un détail extraordinaire. Nous 

savons que le Tabernacle de Dieu, comme le Temple qui est venu plus tard, a le même dessin 

architectural essentiel et le même parvis extérieur. C'était ouvert à la lumière du jour sans 

aucune couverture. L'endroit d'entrée est l'autel de bronze pour le sacrifice et la cuvette pour 

la lessive, symbolique de notre entrée dans la maison de Dieu par l’expiation du Sang de 

l'Agneau. Comme nous procédons alors plus loin, il y a un deuxième parvis, couvert par les 

peaux et il y a un voile par lequel les prêtres entraient tous les jours. Là il n'y a pas eu autant 

de trafic que dans le premier parvis, dans le lourd œuvre de sacrifice et dans le feu et 

l’abattage. Seulement ces prêtres dont la fonction était d’allumer, tant matin que soir, l'encens 

sur l’autel saint et de placer les pains de proposition sur la table du Seigneur, sont entrés dans 

ce deuxième parvis. C'était une pièce qui a été fermée à la lumière naturelle du jour. Elle a 

reçu son illumination d'un bougeoir à sept branches, une lumière beaucoup plus brillante, pas 

sujette aux variations des éléments naturels du temps et de la lumière du soleil. C'était clair 

d'une certaine façon, mais il y a encore un endroit final et ultime et il y en a peu qui sont 

entrés là. C'est l'endroit le plus saint d'entre tous! Le Saint des Saints et il n'y a aucun 

mouvement quotidien à cet endroit. Il n’y avait seulement que celui qui pouvait entrer là au 

cours d'une année entière et seulement sur la base du sang d'un sacrifice pur. Il n'y avait aucun 

bougeoir à sept branches et pourtant il y avait là la lumière la plus brillante et la plus glorieuse 

qui soit. C'est la gloire Shekinah de Dieu Lui-même. C'est Sa Présence, au-dessus du siège de 

la miséricorde et sur l'arche de la Loi. 

Tu feras un propitiatoire d’or pur ; sa longueur sera de deux coudées et demie, et sa 

largeur d’une coudée et demie. Tu feras deux chérubins d’or, tu les feras d’or battu, 

aux deux extrémités du propitiatoire ; fais un chérubin à l’une des extrémités et un 

chérubin à l’autre extrémité ; vous ferez les chérubins sortant du propitiatoire à ses 

deux extrémités. Les chérubins étendront les ailes par–dessus, couvrant de leurs ailes 

le propitiatoire, et se faisant face l’un à l’autre ; les chérubins auront la face tournée 

vers le propitiatoire. Tu mettras le propitiatoire sur l’arche, et tu mettras dans l’arche 

le témoignage, que je te donnerai. C’est là que je me rencontrerai avec toi ; du haut 

du propitiatoire, entre les deux chérubins placés sur l’arche du témoignage, je te 

donnerai tous mes ordres pour les enfants d’Israël. (Exode 25 :17-22) 

Peut-être certains d'entre nous émettent déjà un gémissement en devenant de plus en plus 

conscients de la portée de ce qu’est l'appel apostolique et sacerdotal. Comment allons-nous 

nous mouvoir d'un âge institutionnel vers la restauration de la gloire apostolique dans l'église? 

Comment communiquer la dimension de ces choses qui ont étés perdues dans notre 

expérience d'église moderne ? Comment devons-nous restituer le sens d'urgence et 

d'imminence de ces choses qui vont bientôt passer ? Comment avertirons-nous notre 

génération que Dieu a prévu un Jour dans lequel Il jugera toutes les nations par Celui qu'Il a 

élevé des morts ? Comment devons-nous être ajustés pour une telle confrontation 

apostolique? Où est notre courage, notre audace, notre compréhension et notre sensibilité ? 

35


Nous devons conduire notre voie par tous ces ajustements pénibles et nous détourner du 

pouvoir de la tradition, des voies établies et institutionnelles des hommes, pour venir à la 

formation de cette église de vie dans son témoignage prophétique. Où devons-nous trouver 

nos réponses ? 

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C’est là que je me rencontrerai avec toi … je te donnerai tous mes ordres pour les 

enfants d’Israël. (v22) 

C'est l'alternative à devenir de purs techniciens et d'adopter encore une autre phraséologie 

cassante. Dieu nous offre d’entrer dans l'endroit le plus saint d'entre tous, l'endroit du haut 

sacerdoce, qui est ouvert à ceux qui viennent dans la forme du Fils de Dieu, sans père ou 

mère, ou commencement ou fin de jours. C'est la source de la vie indestructible, une source 

d'inspiration et d’onction, la source des mots qu'Il nous donnera, si effectivement nous 

désirons remplir le mandat de Dieu. Il y a un endroit saint au-delà et il y a une entrée dans ce 

voile par l'Esprit Saint, symbolisé par l'encens brûlant sur l'autel qui s'élève constamment 

jusqu'à Dieu. Il y a une vision dans une lumière plus brillante de choses nouvelles au-delà de 

la question initiale du salut vers les choses plus sérieuses et déterminées de Dieu. C'est un 

endroit plus profond qui admet seulement ‘les grands prêtres.’ Nous n'entreverrons jamais les 

choses apostoliques et véritables sauf dans cette lumière. Nous ne remplirons jamais le 

mandat apostolique excepté par les mots qui sont donnés avec l'inspiration et communiqués 

avec l'intensité de la Vie transmise dans l'endroit le plus saint d'entre tous. Dieu nous offre 

d’entrer dans cet endroit et de demeurer dans cette Présence, car là Il nous rencontrera et nous 

donnera tout ses commandements pour les fils d'Israël. 

Au-delà du Voile 

J'avais attendu longtemps une telle entrée. J'ai cru que je devais être qualifié spirituellement. 

Malgré que je sois en guerre avec le monde séculier, quelque chose de son concept 

d'évolution s'est quand même attardée avec moi, pour que j'aie cru que j'ai doive 'évoluer' dans 

un état spirituel plus élevé, en vertu duquel je serais alors en mesure d'entrer dans cet endroit 

le plus saint. J'ai trébuché, pourtant, sur une série d'enseignements qui avaient comme titre : 

"au-delà du Voile" et quelque chose dans mon homme intérieur a basculé et je ne pouvais pas 

aller assez vite pour les entendre. J'ai mis la première bande avec de grandes attentes. Quelque 

chose dans mon esprit grandissait vers le mystère contenu dans cela et aussitôt que j'ai 

entendu un peu des premières déclarations, j'ai été tenté d'arrêter la machine. Un 'péquenaud' 

américain parlait. Il était grossier et non grammatical, pas mon style du tout, mais comme 

mon doigt était sur le bouton d'arrêt, j'ai hésité, parce que quelque chose avait maintenant 

commencé à m'atteindre malgré son accent. C’était au-delà de la nationalité, au-delà de la 

culture, au-delà du temps, au-delà de père ou de mère ou du commencement ou de la fin des 

jours. J'ai continué à écouter, enregistrement par enregistrement, d'un homme dont la 

frustration ressemblait beaucoup à la mienne. Il avait les même hauts et bas de la vie 

spirituelle, les bonnes journées et les jours mauvais, qui nous rendent incapable de dire avec 

Paul, "Vous savez de quelle manière je me suis conduit envers vous tout le temps, depuis le


premier jour que je suis entré en Asie" (Actes 20:18b). Comme je l'ai suivi dans les Saintes 

Écritures dans le livre d'Hébreux, il a montré que la Loi était seulement une ombre des bonnes 

choses à venir et pas la véritable forme de ces choses et qu'elle ne pouvait pas rendre parfait 

ceux qui s’en approchaient. Il a continué à expliquer qu'il y en avait Un qui est venu moment 

donné qui puisse. Son sang était meilleur que le sang de taureaux et des chèvres et des 

sacrifices. Il était entré par Son propre sang dans l'endroit céleste et était entré une bonne fois 

pour toutes. 

Dans toute notre ‘sophistication’ spirituelle impressionnante, nous n'avons pas permis que ces 

mots impactent nos âmes. Il est entré une bonne fois pour toutes et Il nous offre d’entrer aussi 

et d’entrer avec vigueur. Ce n'est pas sur la base de notre qualification naturelle. Nous devons 

entrer dans l'endroit le plus saint par le sang de Jésus. Nous en sommes venus à penser à Son 

sang seulement du point de vue de notre rédemption et effectivement il est suffisant pour 

emporter le péché et la culpabilité, mais Son sang a fait quelque chose de plus. Il a ouvert une 

voie nouvelle et vivante, inaugurée pour nous à travers le voile, c'est-à-dire Sa chair. Depuis, 

donc, puisque nous avons un si Grand prêtre, permettons-nous d'approcher avec un vrai cœur 

dans l'assurance complète de la foi. 

Je me souviens de la nuit j'ai entendu la dernière bande. J'étais dans le lit, ma Bible ouverte à 

ces Saintes Écritures dans le livre d'Hébreux et il a décrit dans la dernière bande comment il 

est arrivé à un service de dimanche matin en tant que ministre, las et vaincu, dans ce genre de 

monotonie terrible et de prévisibilité à laquelle nos églises peuvent si facilement venir. Mais il 

y avait une femme ce matin dans le service qui était une lumière très brillante. Elle pouvait à 

peine se contenir et elle agitait son bras en l'air, en voulant donner un témoignage. 

"Oui sœur," a-t-il dit. Et elle a répondu, 

"je veux juste dire que je suis entré dans l'endroit le plus saint d'entre tous." Il avait été très 

rapide pour la corriger, 

"Vous voulez dire que vous espérez entrer." (Enfin elle était seulement une ménagère, il a 

pensé.) 

"non," elle a dit, "je suis entrée." 

"Par quel moyens ?" il a dit. 

"Par la foi dans le sang de Jésus, et du voile qui était déchiré par Sa chair! J'ai simplement 

approché avec un vrai cœur de foi et j'ai confessé qu'en ce moment, dans le nom de Jésus, 

sans aucune reconnaissance de qualification en moi-même que j'entre vraiment dans l'endroit 

le plus saint d'entre tous par le sang de Jésus," a-t-elle répondu. 

Elle a dit que quelque chose lui était arrivé et qu'elle était entrée dans un 'nouvel endroit ’—et 

c'était visiblement vrai pour elle. 

Avant que ce service se termine, en file, les gens se levaient dans la congrégation et faisaient 

une confession simple de leur ‘entrée en ce moment même’ sur la base du sang de Jésus dans 

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une voie nouvelle et vivante. Le pasteur lui-même est entré, raison pour laquelle j'entendais 

maintenant ses bandes. Une nouvelle sorte d’habilitation lui était venue d'une foi apostolique 

améliorée et approfondie. Il y avait une source fraîche de créativité et d'originalité que l'on 

reçoit dans un endroit de communion avec Dieu dans l'endroit le plus saint d'entre tous. À ce 

point j'ai fermé mon lecteur de bande. J'ai enlevé mes lunettes et j’ai pensé pendant un 

moment, en réfléchissant sur mes années dans Christ — la frustration, le fait de monter et le 

fait de tomber et j'ai juste simplement respiré une prière, couché sur le dos. 

J'ai dit, "Seigneur, en ce moment, sur la base d’aucune qualification, j'entre vraiment dans 

l'endroit le plus saint d'entre tous par le sang de Jésus et du voile déchiré par Sa chair. Amen." 

Quelque chose dans mon homme intérieur au plus profond a été déclenché et je crois que je 

suis dans cet endroit depuis, en gardant la confession de la foi. Une nouvelle sorte de liberté 

du tourment de combat avec la chair a commencé. Quelque chose est arrivé quand je suis 

entré dans par le voile de Sa chair déchirée qui s'est occupée de ma chair dans une façon que 

je peux à peine comprendre ou communiquer. Il est certain que chaque pouvoir d'Enfer 

cherchera à nous le voler: "oh, c'est seulement un jeu sur les mots, juste une sorte de 

rhétorique Biblique. Il n'y a aucun endroit réel, une réelle entrée. Cette chose céleste est 

seulement une vapeur. C'est une chose impalpable. Vous avez tout que vous avez besoin en 

vertu de votre nouvelle naissance. C'est seulement un concept de votre part. Regarde, vous 

êtes toujours le même! "Gardez bien la confession de votre foi. C'est loin au-delà de la pure 

respectabilité chrétienne, loin au-delà de n'importe quelle manière d’être des 'types sympa.’ 

C’est avoir une conscience dénuée d'offense entre Dieu et l'homme. 

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Approchons nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir 

miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. (Hébreux 4:16) 

Si nous ne le recevrons pas et si nous ne le trouverons pas, alors comment le donnerons-nous? 

Nous sommes donc tenus d’entrer. C'est le repos du Sabbat que Dieu a préparé à Son peuple. 

Les actes religieux et les œuvres qui proviennent d'une mauvaise conscience, c'est-à-dire les 

choses que vous vous sentez obligés de faire, sont appelés par Dieu les œuvres mortes. 

L’œuvre de Dieu vient toujours et éminemment du repos de Dieu et est toujours exécuté le 

jour du Sabbat et pas un autre. C’est seulement cet acte qui apporte la vue à l'aveugle. Quand 

les Juifs du temps de Jésus ont été contrariés et stupéfiés face à cet Homme déroutant, qui a 

exécuté ces choses glorieuses le mauvais jour, Il pouvait leur dire dans la simplicité totale que 

c'était le Père qui faisait les œuvres. Vous saurez quand vous êtes dans le repos de Dieu quand 

vous êtes en paix. Cela ne signifie pas qu'il y aura une absence d'épreuve ou de tension. Même 

au milieu de cette agitation, vous êtes dans l'endroit de la Shekinah, l'endroit le plus saint 

d'entre tous, indépendants des circonstances qui tourbillonnent autour de vous. 

Dieu n'est pas cruel de mettre avant nous un tel appel, et de penser que nous serons en mesure 

de le remplir sur la pénurie de notre propre capacité humaine. Il y a encore un endroit plus 

profond, un endroit ultime et un endroit absolu. C'est l'endroit le plus saint d'entre tous et c'est 

pour tous ceux qui sont appelés à ce qui est apostolique et hautement sacerdotal. Considérez 

Jésus comme vous ne l'avez jamais auparavant considéré — le Fils dans l'image de qui nous 

sommes aussi appelés. Celui qui est uni avec Lui est un seul esprit avec Lui. Nous pouvons


mieux comprendre Paul quand il dit en Lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être. Où 

sommes nous et où désirons-nous être, et où avons nous la foi d’être? Désirons-nous une 

participation apostolique dans les buts éternels de Dieu ? Serons-nous en mesure de nous tenir 

contre la persécution apostolique et la souffrance? Nous devons venir dans un certain endroit 

sacerdotal sans lequel il ne peut pas y avoir un accomplissement apostolique. Jésus a déchiré 

le voile et nous offre de venir, non pas sur la base de notre qualification, mais sur la base de 

Son sang. 

Dieu nous appelle à un rôle inhabituel et à une participation. Il y a un endroit haut-sacerdotal 

disponible pour nous comme une vie qui coule et qui est indestructible. La foi vient en 

entendant et en entendant par la Parole de Dieu. Ce n'est pas un peu de jeu fantasque sur les 

mots, mais quelque chose qui doit être sérieusement considéré. La foi est maintenant et l'heure 

a sonné et le temps est court et Dieu exige un accomplissement qui peut seulement venir de 

cet endroit au-delà du voile. Ayez la foi pour entrer avec un cœur véritable et sincère dans 

l'assurance complète de la foi. 

Sauvé à la Perfection! 

Le sacerdoce auquel on nous appelle est éternel. Il est écrit dans notre vie. Nous en faisons 

partie intégrante, étant capturé dans le Grand prêtre. Nous sommes un avec Lui, qui signifie 

que tout doit être sanctifié. Cette prêtrise est destinée à entrer et à pénétrer dans chaque aspect 

de notre vie, même le plus banal. En fait, c'est dans les endroits les plus les banaux que c'est le 

plus précieux. Les choses les plus ordinaires deviennent saintes. Toute la vie devient un 

sacrement. Le fait de manger n'est plus une activité gastronomique. Le sexe n’est pas juste 

votre distraction. Nous n’osons plus nous approcher de nos chambres à coucher, de nos 

cuisines, de nos conversations accidentelles sans sentir que la sanctification affecte ce Grand 

prêtre, que nous avons endossé. Il n'y a plus de conversation banale, négligente. Tout est 

significatif, consacré, en ayant un poids éternel de gloire. C'est une transfiguration de la vie 

elle-même en y apportant une dimension céleste. 

C'est le véritable sacerdoce et on peut en mesurer l'absence par l'absence d'une connaissance 

réelle de la vie de résurrection. Les deux sont intimement liés. Le nôtre n'est pas un héritage 

physique comme celui d'Aaron, mais un héritage spirituel en vertu du fait d'entrer dans la vie 

de résurrection. Nous ne pouvons pas changer ou adapter les vêtements sacerdotaux pour 

qu’ils nous aillent. Il y avait un vêtement du haut-sacerdoce pour Aaron et il n'était pas coupé 

pour accommoder la taille d'un homme. Les successeurs d'Aaron ont dû grandir pour le 

remplir et c’est aussi pour nous aujourd'hui. Il y a un vêtement saint, un Prêtre saint de l’ordre 

de Melchisédek à revêtir et dans lequel nous devons grandir. Faire moins et exercer le 

ministère à partir de n'importe quoi d’autre que la vie de résurrection, c'est être au-dessous du 

ministère sacerdotal. Quelqu'un avec le discernement devrait reconnaître la différence. Les 

fardeaux qui sont inhérents à cette prêtrise sont bien plus grands et les demandes sont plus 

drastiques que celles de la prêtrise Lévitique, mais la puissance pour les rencontrer et les 

remplir est également plus grande. Mettre ce vêtement c'est mettre la vie de résurrection. 

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Nous avons entendu de bons messages, de bons enseignements et de bons ministères, mais il y 

a une différence entre ce qui est bon et ce qui est a la puissance de la 'vie ressuscitée.’ Sans 

mort il n'y a aucune vie de résurrection. Sans entrer dans cette mort dans l'attente, dans 

l'humiliation, l'obéissance et la consécration, il n'y a pas d'entrée dans la vie et l’appel du 

Grand prêtre. 

C’est mieux que nous restions insensibles et non déplacé et être disposés à attendre ces 

fardeaux qui viennent comme les expressions de la Vie indestructible du ciel, plutôt que nous 

façonner des fardeaux qui nous viennent de notre culpabilité, ou de nos propres idées de ce 

qui est approprié et spirituel. De tels fardeaux auto-fabriqués et convenables éclateront 

comme des bulles d'air devant le premier défi et la première pression et qu’il faudra sacrifier 

l'intérêt personnel. Le fardeau doit venir de l'indestructible, de la Vie de résurrection du Roi 

de Justice dans le ciel. Cela doit venir de la Vie du Véritable Prêtre, qui n'a, ni les désirs, ni 

aucun héritage terrestre, qui n'est pas attaché à la terre et sur qui rien de ce monde n'a une 

prise et ne peut le retenir. Quand nous revêtons ce vêtement sacerdotal, attaché avec les 

cordes qui s'élèvent au ciel, nous sommes reliés aux réalités célestes et pas aux contraintes de 

cette terre. 

Jésus est un prêtre pour toujours selon l'ordre de Melchisédek. Il est capable, donc, de sauver 

à la perfection, complètement, tout à fait et éternellement tous ceux qui s’approchent de Dieu 

par Lui. Nous avons besoin de plus de cette sorte de salut et beaucoup moins de cette sorte 

misérable qui produit un nombre incalculable de dizaines de milliers que l'on appelle 'sauvés', 

mais qui ne sont pas 'convertis'. Ceux-là dont les vies sont une longue lutte pour faire pour 

Dieu et qui essaient de tenir jusqu'à la fin pour trouver au moins une petite niche dans le ciel, 

n'ont pas sûrement été conduits au salut par un prêtre de l’ordre de Melchisédek, parce que 

celui conduit à Dieu par lui est sauvé à la perfection! 

Nous avons besoin de plus de ce salut 'à la perfection' et de moins de techniques évangéliques 

pré-emballées. Nous avons besoin de plus de prêtres apportant la conviction et la clémence de 

Dieu de Son trône dans le ciel et moins d'hommes bien intentionnés apportant leurs propres 

artifices et systèmes venant de leurs propres têtes. Nous avons besoin de plus d’élévation de 

Dieu et moins qui cède aux exigences et à l'intérêt personnel de l'homme. Nous devons arrêter 

d’appeler les hommes sur la base de tous les avantages qui vont s'accumuler pour eux s'ils 

'acceptent' seulement Jésus. Un vrai prêtre aurait un haut-le-cœur et s'étoufferait sur une telle 

terminologie et sur un tel appel égocentrique, basés sur les avantages pour soi-même pour 

'accepter' Jésus. Il serait repoussé par cela, parce que c'est une contradiction dans les termes. 

Ce n'est pas le salut dans le sens Biblique du mot. Le vrai salut signifie être soi-même sauvé 

et être sauvé doit être, être sauvé à la perfection. Comment pouvons-nous apporter aux 

hommes le vrai salut quand nous nous-mêmes n'avons pas été vraiment convertis, quand nous 

nous-mêmes sommes toujours attachés à l'intérêt personnel, quand nous n'avons pas connu 

l'échange de notre vieille vie charnelle pour la vie de résurrection ? La Semence Sainte de 

Dieu est destinée de se reproduire après sa propre sorte, mais tous autour de nous nous voyons 

la reproduction de l'image de nous-mêmes, de notre inachèvement et de notre concupiscence 

charnelle. Nous avons besoin de plus de prêtres pour être les instruments de salut d'hommes 

40


sur la base de la puissance de la vie indestructible et pas sur la base de leurs propres idées, 

sentiments ou appels de la chair. Ces choses sont si désespérément nécessaires sur la terre, 

parce que les hommes périssent, même pendant qu'ils vivent. Nos problèmes mentaux et 

désordres émotionnels, ulcères et cancers sont le plus fréquemment induits de vies qui sont 

vécues dans la non réalité. Le corps n'a pas été conçu par Dieu pour vivre dans la contrevérité. 

Le ciel est la réalité et la justice, et nous sommes appelé pour être les prêtres de cette réalité. 

Résumé 

L’accomplissement final du 'mystère de l'Israël et l'église’ à la fin des temps sera que les fils 

naturels d'Abraham (les Juifs) rencontrent de nouveau, comme Abraham l’ancien, 'celui' qui 

est plus grand, celui qui peut conférer la bénédiction, celui qui rayonne du ciel. Cette 

rencontre sera une révélation de Dieu de qui les prêtres sont. Le ministère final de l'église 

pour Israël, à savoir, qu’ils viennent à la jalousie, ne sera jamais accompli sur la base de nos 

services charismatiques, mais sur la base de notre prêtrise. Quelle chose stupéfiante pour un 

Juif de trouver dans un Gentil le véritable sacerdoce qui excède même celui qui est d’Aaron, 

qui vient exactement du trône de Dieu et qui vient des cieux des cieux. Si cela ne les conduit 

pas à la jalousie alors cela brillera de nos visages, alors il n'y a aura aucun autre salut pour 

eux. Ils doivent rencontrer celui qu’Abraham a rencontré il y a des milliers d’années et que 

quand il l'a vu, il a immédiatement reconnu Melchisédek comme étant le prêtre du Plus haut 

Dieu. Il a payé des dîmes à Melchisédek, bien qu'il doive devenir le père des nations, comme 

l'Israël doit devenir. Abraham devait toujours trouver dans cette rencontre un prêtre dont la 

qualification et la connaissance du ciel dépassait la sienne. C'est comme cela que cela finira 

pour l'église du reste, appelée à vivre et à se mouvoir dans cette réalité. 

41


42


Chapitre 2 – La Perception Apostolique : 

L’Éternité 

C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur 

se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. 

Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute 

mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses 

visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et 

les invisibles sont éternelles. (2 Corinthiens 4:16–18) 

Il y a un danger que nous écarterons cela comme une sorte de rhétorique biblique, une sorte 

de manière fantasque de parler particulière à Paul et fassions un signe de tête avec une sorte 

de consentement que c’est doux à entendre, mais en perdant complètement ce qui est dit. La 

fondation de la façon de penser apostolique, cependant, est une vraie appréhension des choses 

qui sont éternelles, pas anticipativement à une jouissance future, mais dans une appropriation 

présente et c’est ce qui rend l'église particulière. Nous n'avons aucune idée combien important 

est le sujet de l'éternité. Perdre le sens de ce mot est perdre tout et cela condamnera l'église à 

être mondaine et ordinaire, institutionnelle et mécanique, une lassitude de la chair, au lieu 

d'une joie et d'une puissance. En d'autres termes, l'absence d'éternité dans la conscience de 

l'église la défigure et l’invalide d’être l'église. Nous allons devoir affronter pour cette réalité, 

parce que le monde ne lui est pas hospitalier. Paul n’a pas seulement trouvé cette dimension 

éternelle, il y est demeuré aussi et néanmoins cela ne l'a pas condamné à l'inconséquence. Au 

contraire, il l'a rendu d'autant plus pertinent et c’est ce que nous devons faire aussi. 

Dans la citation ci-dessus des Saintes Écritures, nous trouvons deux références au mot éternel. 

L'éternité était quelque chose qui était devenue si puissamment réel à Paul qu'elle a affecté ses 

considérations présentes et a eu des conséquences pratiques pour sa vie. "Cette affliction du 

moment présent, légère" doit être la déclaration d'un homme qui a jeté tout critère raisonnable 

et même la rationalité au vent (Paul était un homme qui avait été naufragé, avait été battu de 

verges, laissé pour mort, défoncé, injurié, persécuté et diffamé, etc.), à moins qu’il ait une 

norme ou une mesure de choses dont nous ne savons rien. La vue apostolique perçoit des 

choses que d'autres ne voient pas et mesure par une mesure que d'autres ne comprennent pas. 

Il voit la souffrance rédemptrice dans cette vie comme étant simplement momentané et légère. 

L'église doit venir à cette vue, car cette vue est la réalité apostolique et la vérité. Ce que Paul 

est, l'église doit l’être. 

Paul ne s'est jamais demeuré dans ses souffrances de quelque façon morbide, mais il les écarte 

comme étant momentanées et légères et il a pu le faire seulement sur la base d'une chose, à 

savoir, la capacité d'entrevoir le poids éternel de gloire. Ce n'est pas un luxe que nous pouvons 

considérer 'd'avoir' ou ‘de ne pas avoir.’ C'est une exigence totale, apostolique pour quelqu'un 

qui a des intentions sérieuses avec Dieu. Le fait que nous n'avons pas encore connu de 

souffrance indique où nous avons été jusqu'à maintenant, à savoir, là où nous exerçons une 

sorte de foi moindre s’il s’agit de foi qui n'a pas excité la haine du monde contre nous. 

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Je parle des ‘rouages’ les plus pratiques de la réalité qui nous gardera comme les gens 

apostoliques — pour autant que nous soyons en cours d’affrontement avec la souffrance. Si 

nous ne voyons pas l'éternel et le poids éternel de gloire, alors ce qui est une affliction légère 

devient pour nous lourde. Ce qui est momentané devient long et même continu. Tout dépend 

de notre connaissance réelle de l'éternel. Nous pouvons savoir que l'éternité est là et lointaine 

et quelque chose que nous obtiendrons après cette vie, mais alors nous n'avons pas amené la 

dimension éternelle dans le présent maintenant et pour cette raison nous nous sommes 

trompés cruellement et à ce niveau nous ne sommes pas apostoliques. 

Voir l'Invisible 

La provision de Dieu pour porter les choses qui doivent venir dans cette vie considère les 

choses qui sont éternelles, non vues et invisibles. La question de la vision est essentielle et je 

sais que ca va demander un effort conscient et concerté pour nous conduire à cette sorte de 

vision. Tout conspire actuellement contre cela. Le monde veut remplir nos yeux de toutes ses 

images voluptueuses. Tout exige l'attention de nos sentiments. Nous sommes continuellement 

inviter à regarder en bas sur les choses. Cela demande une détermination apostolique de briser 

cela, pour liquider les choses qui sont visibles et pour se concentrer et s'étendre sur les choses 

qui sont invisibles et éternelles. Cela produira une chose remarquable en nous, à savoir, une 

indifférence grandissante envers les choses qui sont du monde. Paul n'a pas regardé les choses 

qui sont vues. Il a arraché ses globes oculaires loin des choses visibles, sensuelles qui auraient 

été une satisfaction pour sa vie charnelle, physique. Par son insistance pour ne pas voir les 

choses qui étaient visibles, Dieu lui a donné de voir les choses qui étaient invisibles et 

éternelles. 

Être appelé à cette façon de voir est un autre nom pour la souffrance. Les choses qui sont vues 

nous donnent l'assurance et la confiance, mais tourner nos yeux sur les choses qui sont 

invisibles et éternelles produira un arrachement en nous. Cela va exiger un effort et une 

énergie morale de détourner nos yeux des choses sensuelles qui sont à jamais et toujours 

devant nous et apprendre à les diriger et à les fixer sur les choses qui sont invisibles et 

éternelles. Faire de cela la base pour toute notre vision est au cœur de l'apostolat! Voyonsnous 

ce monde comme sous le jugement ? Le voyons-nous comme prévu pour passer bientôt? 

Ou sommes-nous éblouis et impressionnés par les choses qui sont visibles ? 

44 

Si alors vous avez été élevés avec Christ, continuez à chercher les choses d’en haut, 

où Christ est, assis à la droite de Dieu. Dirigez votre esprit sur les choses d’en haut, 

pas sur les choses qui sont sur la terre. Car vous êtes morts et votre vie est cachée 

avec Christ en Dieu. Quand Christ, qui est notre vie, est élevé, alors vous serez aussi 

élevés avec Lui dans la gloire. (Colossiens 3:1–4) 

Nous avons besoin de régler notre entière façon de penser et notre attitude complète. Nous 

pouvons 'croire' dans l'éternité, mais nous sommes d’accord avec le monde que cela ne 

devient pas essentiel jusqu'après cette vie. En d'autres termes, cela ne devient applicable que 

quand cette vie a fini. Avoir cette attitude garanti que nous ne serons pas trouvés désagréables 

ou controversés par rapport au monde. Le monde veut reléguer l'éternité à une considération 

future qui n'a aucune application présente. L'éternité n’est, cependant, pas une autre sorte de 

délai imparti; ce n'est pas simplement le temps sans fin ou une chose quantitative, mais 

profondément et essentiellement une chose qualitative. Cette chose qualitative est disponible


maintenant c'est l'éternité maintenant. Quand nous commençons à voir tous nos moments 

dans le contexte de l'éternité, nous apporterons à ces moments une intensité, un soin, une 

solennité et un sérieux que nous n'aurions pas eu autrement. Le ciel est la réalité et il descend 

sur la terre. C'est cette nouvelle Ville dont le Fondateur et l'Entrepreneur est Dieu et Dieu 

nous a appelés à la tâche apostolique d'apporter l'éternité dans ce temps. 

La Façon de penser Éternelle 

Le livre de l’Apocalypse commence par Jean parlant des choses qui doivent venir bientôt pour 

passer. Il y a une certaine immédiateté et une urgence dans son écriture apostolique et encore 

nous sommes presque deux mille ans plus tard et ce n'est pas encore arrivé. Il n'a pas menti, 

mais il a plutôt écrit et parlé d'une façon de penser que Dieu a l'intention typiquement d'être 

celle des saints dans chaque génération. Nous avons besoin de développer un sens pour les 

choses qui sont ‘à portée de la main,’ les choses qui sont imminentes et sur le point d'arriver, 

par exemple, l'apparition du Seigneur, l'établissement de Son Royaume millénaire et la 

conclusion apocalyptique des âges. 

Nous n'avons pas impressionné le monde ou en d’autres mots, nous ne lui avons communiqué 

le sens de l'urgence de ce qui est au-delà de la mort. En fait, nous ne pouvons pas commencer 

à le faire si nous nous-mêmes ne sommes pas actuellement dans cette dimension. Nous 

pouvons, alors, seulement communiquer l'éternité comme une vérité technique et théologique. 

Nous savons que le monde entier est sous le pouvoir du méchant et du père du mensonge. Les 

mensonges sont partout autour de nous et même dans l’air que nous respirons et le plus grand 

mensonge est le refus et la renonciation à l'éternité. Même la pensée de l’éternité n'entre pas 

dans la conscience des hommes. Les hommes mènent leurs vies dans le monde comme si 

vivre cette vie est le but absolu de l’être et nous le leur permettons. Si, en tant que croyants 

nous souscrivons à l'éternité en donnant l'acceptation à cette doctrine qui considère que la 

réalité de l'éternité nous concerne après la mort, alors nous nous sommes consacrés au 

mensonge. L'église est l'église quand son existence même, sa présence et son caractère sont 

une réfutation du mensonge, parce qu'elle montre que la question de l'éternité et des choses 

qui sont ultimes et qui se rapportent à Dieu sont en fait les vraies questions de vie. L'église est 

l'église quand elle vit comme si elle croit cela. 

Nous avons besoin de venir vers le monde comme les gens qui sont actuellement dans cette 

dimension, où les choses qui sont éternelles sont apportées dans nos considérations 

quotidiennes, banales et ordinaires. Quand nous le faisons, alors ces choses ne continuent plus 

à être banales et ordinaires. Tout devient chargé de ce qui est éternel. Quand vous vous tenez 

debout avant les gens, c'est non seulement la livraison d'un message, mais une question de vie 

ou de mort. Les choses qui sont en jeu affecteront tant le temps que l'éternité. Les 

conséquences, donc, sont capitales. Tout devient chargé d'un sens derrière ce que chacun peut 

définir. L'éternité a été apportée dans le maintenant et c'est la dimension entière dans laquelle 

Dieu Lui-même demeure. C'est pourquoi Paul peut parler du poids éternel de gloire, parce que 

c'est là où le royaume de gloire doit être entrevu et manifesté. 

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Un Distinctif Apostolique 

C'est intrinsèque à ce qui est apostolique et c'est une des façons de dire le vrai au lieu du faux. 

Les faux apôtres donnent les déclarations correctes, mais manquent du sens de l'éternel dans 

de ce qu’ils sont et communiquent. Ils sont des hommes temporels et vous n'en recevez pas le 

sens qui est au-delà du temps. Ils n'ont pas été dans ce royaume et donc ils ne peuvent pas le 

communiquer. Il ne fait pas partie de leur être conscient. Je ne crois pas que la pleine 

compréhension de l'éternité puisse être obtenue dans un jour, mais est plutôt quelque chose 

qui est façonnée dans un processus progressif. 

Paul est l'apôtre par excellence et ce sont des éléments intrinsèques et centraux de l’apostolat 

– la façon de penser apostolique. Il va falloir un plan choisi, entêté et calculé pour commencer 

à tourner notre vue et notre attention des choses qui sont devant nous vers les choses qui ne 

peuvent pas être vues. Nous avons besoin de faire du royaume de l'invisible et de l’éternité 

notre royaume et la fondation de tout notre être. Cela doit devenir la condition normative pour 

toute notre vue. Quand nous nous trouvons dans une culture ou une société, comment 

sommes-nous affectés et impressionnés par cela ? Voyons-nous au-delà, dans l'éternel ? Cette 

vue change tout. Paul est intemporel et quand il a dit qu'il était un citoyen du ciel, ce n'était 

pas une petite expression fortuite, désinvolte, mais c’était un état de fait. C'est où il avait son 

existence effective et où nous devons avoir la nôtre aussi. Être apostolique, c’est être céleste, 

rien de plus et rien de moins. Nous ne devons pas être les perroquets qui répètent d’une façon 

désinvoltes les expressions que d'autres hommes ont dites. Il va falloir un déplacement calculé 

de notre entière orbite sensuelle et terrestre pour en casser le pouvoir et nous déplacer dans 

une autre dimension où est le poids de gloire. Une fois là, nous avons besoin de vivre et de 

nous mouvoir et d’y avoir notre existence. Nous serons un autre genre de personnes. Nous ne 

serons plus les victimes de péché — nous ne pourrons pas l’être. Car ce sont les symptômes 

du fait que nous sommes dans le mauvais endroit. 

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Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous 

avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point 

faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur 

d’être revêtus de notre domicile du ciel … (2 Corinthiens 5:1–2) 

'La connaissance' apostolique est quelque chose qui est enregistrée dans nos tripes par lequel 

nous languissons et nous gémissons. Sentons-nous ainsi le poids de notre mortalité dont notre 

esprit a très envie d'être libéré hors de cette boîte et entrer en possession de ce qui doit être la 

chose ultime donnée par Dieu, par laquelle nous serons éternellement habillés ? Pour le 

moment, aussi longtemps que nous devons endurer nos corps mortels, nous les endurons avec 

des gémissements et pas avec des sèche-cheveux, des petits soins et des parfums ni avec les 

modes et les engouements. Notre corps est juste un engin nécessaire et une commodité qui 

loge notre esprit, mais nous gémissons aussi longtemps que nous sommes coincés, en 

attendant pour être habillés avec ce qui est éternel. C'est l’ultime santé d'esprit et nous avons 

besoin d'y entrer. Je ne dénigre pas le corpsPaul ne le fait pas non plus, mais il y a quelque 

chose qui est exprimée ici comme un grand désir et un gémissement qui est au cœur de 

l'apostolat. Il peut seulement être exprimé par celui qui a traversé cette étape et qui est dans le 

royaume éternel — et qui le sait. Nous sommes bien trop à la maison dans ce corps. Nous 

sommes trop conscient du corps— comment nous paraissons, comment nous l'habillons, 

comment nous le nourrissons, à quoi il ressemble — et nous ne réalisons pas à quel point la 

conscience du corps nous vole de la vraie réalité en Dieu.


Le monde entier est calculé pour nous conformer à ses valeurs. Aussi longtemps que nous 

sommes dans le royaume qui est temporel et terrestre, nous serons ses victimes. Si nous 

regardons seulement aux choses qui sont vues et ne fixons pas nos yeux sur les choses qui 

sont invisibles et éternelles, nous serons balayés dans les choses qui se rapportent à la mode et 

aux engouements. Si nous nous habillons dans la mode, l’impressionnant et le coloré, nous 

avons une conscience du corps. Personne ne va jamais nous le reprocher, mais elle nous 

privera d'une conscience de Dieu dans le royaume qui est éternel. Être absent du corps, même 

dans notre attention et conscience, à ce degré, est être présent avec le Seigneur. C'est un 

principe apostolique contre lequel le monde lutte comme un chien fou pour nous en garder 

loin. 

Étrangers dans le Monde 

Vivre, se mouvoir et avoir notre existence effective dans l'éternité nous fera devenir étranges 

et un peu particuliers à tous ceux qui sont à l'extérieur de nous. Nous semblons d'une façon ou 

d'une autre continuellement ailleurs, voyant des choses qui n'occupent pas leur attention. Nous 

nous trouverons devenant de plus en plus des 'pèlerins' et des ‘voyageurs’ dans le monde, 

cherchant une Cité non faite de mains d’hommes. Ce n'est pas de la poésie biblique, mais la 

norme que Dieu veut pour tous les saints véritables et une fondation de la foi. Nous sommes 

ceux qui cherchent toujours quelque chose qui n'est pas visible, mais en fait, c’est notre 

anticipation même de cela qui l'accomplit. 

Puisque tout cela est en voie de dissolution, combien votre conduite et votre piété 

doivent être saintes. Attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu, jour à cause 

duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront! 

(2 Pi 3:11–12) 

Le ‘Jour de Dieu’ ou le ‘Jour de l'avènement du Seigneur’ n'est pas un événement fixé 

chronologiquement. Il ne surviendra pas indépendant de notre condition, mais plutôt c'est 

notre même condition qui l’amènera. Nous pouvons accélérer le Jour de l'avènement du 

Seigneur étant la sorte de personne que nous devons être, en cherchant c'est-à-dire, en hâtant 

la venue du Jour de Dieu. Ce n'est pas un sujet ésotérique, mais une réalité totale. La question 

de l'éternité est la question de Sa venue et de l'établissement de Son Royaume. 

Quand Paul a parlé aux philosophes grecs d’un Dieu qui a fixé un Jour où Il doit juger toutes 

les nations par Celui qu'Il a ressuscité des morts, cela lui était aussi naturel que sa respiration. 

Il n'a été pas du tout embarrassé pour aller de la philosophie à la théologie dans la même 

respiration. Pour Paul ce n'était pas une affaire d’aller du séculaire au sacré. C'était 

complètement sacré, complètement éternel, complètement céleste et complètement réel : un 

Jour de Jugement et de Dieu en tant que juge. Ce n’était pas juste des pensées religieuses, 

mais les fondations mêmes de toute la réalité. Paul demeurait dans cette dimension éternelle et 

l'a exercée dans toutes ses considérations terrestres. L'éternité est la question du Ciel ou de 

l'Enfer et nous serons remarquablement mal équipés pour en parler à moins que la conscience 

de l'éternité n'affecte notre marche de chaque heure. 

Nous avons besoin de plisser des yeux juste un peu pour détecter la tromperie massive dans 

laquelle le monde entier est. Je le vois surtout dans mon propre peuple juif. Ils sont brillants 

intellectuels, remarquables dans leurs carrières et professions, de la physique aux ordinateurs, 

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sociologues, historiens, hommes d'affaires, financiers; mais ils sont complètement abrutis en 

ce qui concerne l'éternité. C'est une catégorie qui n'a aucun poids pour eux. C'est une vapeur, 

une chose inerte, mais Paul a permis aux philosophes de la Grèce de savoir que le but entier 

de l'existence humaine est de rechercher Dieu. Cela paraît si embarrassant, si simpliste et 

intellectuellement sans intérêt, alors que c'est le véritable but de toute notre existence. Nous 

avons à établir dans cette vie un rapport avec Dieu qui affectera toute l'éternité. 

La Tâche Apostolique 

Pourquoi ne parlons nous pas avec cette même simplicité, cette même urgence et ce même 

absolu ? Peut-être nous ne le croyons pas d’une façon si absolue que Paul l’a fait, nous ne 

vivons pas non plus comme si nous le croyons vraiment. Nous sommes simplement pas si 

occupé avec les choses qui sont éternelles et donc nous sommes incapables de persuader les 

hommes. Nous avons besoin de presser l'humanité de traiter avec l'éternité, même s'ils nous 

accusent d'être dogmatiques, d’avoir la vue étroite et d’être intolérant et néanmoins ce sera 

assez pour intimider beaucoup d'entre nous au silence. Il n'y a rien de plus embarrassant et 

intimidant pour le chrétien moderne que d'être considéré comme étant étroit et dogmatique. 

Cependant cela n'a pas intimidé Paul. L'éternité n'est pas un concept étroit et le monde a 

besoin d'être dérangé par des gens qui ne peuvent pas se contenir, qui sont au-delà des 

questions de goût, de politesse et de bonnes manières, qui brûlent avec la réalité de l'éternité 

et qui profitent de chaque occasion pour exprimer les choses qui sont Divines. 

Notre absolu est la hauteur même de l'offense à un monde qui est relativiste et pluraliste. Ils 

ne veulent pas qu’on leur dise qu'il y a n'importe quoi qui soit absolu, qu'il y a seulement deux 

alternatives éternelles, mais ils ont besoin qu’on leur dise, et pas par les gens qui apportent la 

doctrine correcte, mais par ceux qui viennent avec une conviction brûlante. Croyons-nous 

vraiment que Dieu a fixé un Jour dans lequel Il jugera le monde dans la justice? Notre tâche 

apostolique est d'apporter un message qui n’est pas désiré et qui n’est pas bienvenu à un 

monde indifférent et c'est un message nous pouvons communiquer seulement dans la mesure 

où nous pouvons le démontrer. Il ne suffit pas d'être 'correct'. Nous devons venir à eux, 

comme c'était, de l'endroit éternel. 

Le Sens de l'Éternité 

Paul a écrit à Timothée, 

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Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé ... 

(1 Timothée 6:12a) 

Il est évident que Paul ne parle pas de quelque temps futur, mais de maintenant! C'est quelque 

chose de donné par la vie de Dieu-une sorte de sagesse particulière, une façon de penser et 

une perception. Celui qui croit en Lui, aura la vie éternelle, non seulement future, mais 

actuelle. C'est un état très particulier d'existence, une dimension qui est simultanée avec le 

temps et en fait, c'est une dimension qu’il faut conquérir, si nous voulons entrer dans Sa vie. 

"Combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes" est plus que juste


une injonction pour embrasser leurs doctrines, mais l’invitation d’entrer dans une certaine 

dimension d'être. Cela ne va pas vous rendre éthéré ou hors de propos. Vous n'allez pas 

devenir un doux rêveur ou un illuminé, car si l'éternité est quoi que ce soit, c'est l’essence 

même de ce qui est réel. 

Il faut amener l'éternité dans le temps et l'église est la seule agence sur la terre donnée par 

Dieu par qui cela peut arriver. Mais c'est une église apostolique qui vit et qui se meut et qui a 

son existence dans la dimension éternelle et qui demeure en Lui, qui réside dans l'éternité. 

Notre problème consiste en ce que nous convoitons secrètement l'admiration du monde. Nous 

voulons réussir dans les termes du monde, si pas d’une façon académique, alors 

théologiquement. Nous trouvons des façons d'être polis et d’adresser nos convictions 

chrétiennes d’une manière où le monde peut les recevoir. Nous avons perdu la vue 

apostolique, qui est destinée à affronter le monde dans son cadre entier de pensée, car toute la 

pensée non-chrétienne est un mensonge, car elle ne considère pas l'éternité. Elle n'a pas inclus 

les choses invisibles dans sa considération et donc toutes ses autres considérations sont de 

travers. 

Le monde a besoin d'être confronté par les choses qui sont éternelles. Paul lui-même l'a 

démontré sur la Colline de l’Aréopage. Il a attaqué le cœur même du monde et de ses 

mensonges. Il est remarquable qu'il soit descendu vivant de cette colline, alors qu’il pouvait 

être aussi facilement la cible d'hommes qui ferment leurs oreilles et se précipitent sur lui avec 

les dents grinçantes. Sommes-nous désireux de prêcher Christ et Christ crucifié, Christ 

ressuscité, le Roi et juge qui vient bientôt? Nous ne pouvons pas diviser ces réalités. Paul a été 

déterminé de ne rien connaître, sinon Christ et Christ crucifiéet cela demande une 

détermination! Tout dans le monde, la chair et le Démon conspire contre cela. Il veut 

diminuer cette vérité et la mettre dans de pures catégories religieuses et dogmatiques, mais 

nous sommes enjoints de prêcher cet Évangile à chaque créature, spécialement. 

… Il a fixé un jour où Il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’Il a désigné, 

ce dont Il a donné à tous une preuve certaine en Le ressuscitant des morts. 

(Actes 17:31)… 

Dieu a fourni la preuve à tous les hommes en mettant un ‘Paul’ devant eux, qui ne proclame 

pas seulement la doctrine de la résurrection et du jugement, mais qui est lui-même une 

démonstration de la vie de résurrection, un goût de la puissance des temps à venir. La 

question de la résurrection est déjà la question de l'éternité, car c'est la vie à venir. Et quand 

un homme se tient debout devant les Grecs non croyants et leur parle d’une voix pénétrante de 

cette vie, alors Dieu a fourni la preuve à ces hommes. 

L’Éternité en tant que Vie de Résurrection 

Il y a une porte d’entrée dans la dimension éternelle par la réalité de la vie de résurrection. 

Simplement l'approbation de la doctrine n'est pas suffisante, nous avons besoin de vivre et 

nous mouvoir et d’avoir ce que nous sommes en Jésus Christ, ou ce que nous disons du 

jugement imminent est sans valeur. Il ne peut pas y avoir de prédication de la résurrection, ou 

du jugement éternel à moins que le cadre entier de notre vie ne soit changé. Voulons-nous 

vraiment voir tous les hommes partout se repentir ? Ils ont besoin de voir l'éternité qui est déjà 

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en nous et ils seront éternellement condamnés sauf s'ils reçoivent Celui au nom de qui nous 

venons. 

Nous avançons vers une confrontation finale et ultime avec l'esprit philosophique du monde. 

Quelque chose hors du temps et éternel doit être présenté aux hommes par une église 

apostolique, par un peuple qui se sont emparés de ce qui est éternel et qui n’attendent pas 

seulement un état futur. Ils se l'approprient déjà et l'apportent dans leur considération 

présente. La question de la résurrection en nous est la question de l'éternité pour eux. Dieu est 

désireux d'une façon de penser apostolique, car c’est la fondation de l’églisepas les 

questions mécaniques du gouvernement de l'église, aussi important que cela puisse être en soi. 

Une église sans la dimension éternelle, cependant correcte dans toute autre forme, n'est pas 

une église apostolique ou authentique. 

C'est une position loin au-delà de la doctrine correcte. Quelque chose doit venir de nouveau 

dans l'atmosphère du peuple du corps de Dieu, un sentiment d'urgence que nous nous-mêmes 

ne pouvons pas calculer ou établir. Nous devons être des pourvoyeurs d'un sens d'imminence 

et des choses qui doivent venir bientôt pour passer. Nous devons apporter le sens éternel des 

choses et les enjeux éternels du ciel ou de l'enfer, parce que nous avons déjà détecté le poids 

éternel de gloire comme étant si actuellement réel pour nous maintenant. Le refus, l'abus, le 

reproche et la persécution qui viendra chez nous parce que nous apportons une parole 

importune à un monde qui ne veut pas entendre, est pour nous, seulement une affliction 

momentanée et légère. Mais ce sera vrai seulement au point où nous voyons ce qui est 

invisible. 

La Véritable Foi Biblique 

Les géants de la foi de Hébreux 11 avaient tous cette vue éternelle. Quelle étaient la fondation 

et la racine de leur foi qui surmonte tout? Pourquoi appelle-t-on Abraham ‘le père de la foi’ ? 

Nous devons lutter pour le sens de ces grands mots, bibliques. Même le mot 'la foi' elle-même 

a subi un assaut terrible dans cette génération Charismatique récente et donc je suis si heureux 

que Dieu nous en donne la déclaration définitive : 

50 

Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de 

celles qu’on ne voit pas. Pour l’avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage 

favorable. C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la 

parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles. C’est 

par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn ; c’est par 

elle qu’il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes ; et c’est par elle qu’il parle 

encore, quoique mort. C’est par la foi qu’Enoch fut enlevé pour qu’il ne vît point la 

mort, et qu’il ne parut plus parce que Dieu l’avait enlevé ; car, avant son enlèvement, 

il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu. Or sans la foi il est impossible 

de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu 

existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. (Hébreux 11:1–6) 

Je vais montrer que la récompense que Dieu offre n’est essentiellement pas dans cette vie, 

mais dans la vie à venir. La vraie foi est une foi qui ne s'attend pas à sa récompense dans cette


vie, mais plus tard. Les hommes d’antan ont gagné l’approbation par leur foi, mais ils n'ont 

pas obtenu la promesse. Par exemple, 

Par la foi, Abraham a obéi à l’appel de Dieu qui lui ordonnait de partir pour un pays 

qu’il devait recevoir plus tard en héritage. Il est parti sans savoir où il allait. (v.8 

SEM) 

L’expression plus tard est une expression critique, une clé dans la définition de la foi biblique. 

En d'autres termes, il y a quelque chose de très particulier de la foi biblique, qui n'attend pas 

ou ne cherche pas sa récompense, sa réponse, sa consommation, son accomplissement ou sa 

satisfaction maintenant, mais plus tard. C'est complètement contrairement au ton du monde 

qui cherche sa satisfaction maintenant. C'est un conflit de deux sagesses, une qui est basée sur 

la satisfaction immédiate, instantanée maintenant et l'autre est fondée sur ce qui vient plus 

tard. Tout qui est naturel, humain, et charnel, s'attend, mérite et veut sa satisfaction 

maintenant. En un mot, la vraie foi nous appelle à une posture qui est contraire à ce qui est 

'naturel'. 

C'est pourquoi nous avons besoin d'être sevrés de la gratification naturelle et trouver notre 

orientation et notre existence dans ce qui est 'détaché de ce monde' et au-delà de cette vie. 

Nous avons besoin de devenir des citoyens du ciel. Toutes ces choses sont opposées à la façon 

dont l'homme est constitué naturellement. C'est pourquoi l'homme fonde sa vie sur la raison, 

plutôt que sur la foi. La foi est invisible, mais l'homme veut voir, il veut être satisfait; 

l'homme veut maintenant. 

Abraham, le patriarche de la foi, n’a pas été appelé seulement à sortir, mais aussi appelé à 

entrer. Il y a une conjonction entre ces deux mots. L'Israël a été conduit hors de l'Egypte pour 

être conduit dans la Terre Promise. Abraham devait entrer dans un endroit qu'il devait 

recevoir plus tard comme héritage. Les mots 'l'héritage' et 'héritier' sont un thème qui est 

répété partout dans les Saintes Écritures, l’Ancien et le Nouveau Testament. L'héritage 

implique quelque chose qui vient plus tard, d'habitude après une mort. 

Par la foi, il a séjourné en étranger dans le pays qui lui avait été promis, vivant sous 

des tentes, de même que Isaac et Jacob qui sont héritiers avec lui de la même 

promesse. (v9) 

C'est la fondation de foi Abrahamique, pas seulement pour Abraham, mais aussi pour ceux 

qui sont demeurés avec lui. Isaac et Jacob et tous les saints d’antan, avaient cela comme leur 

fondation. Ils avaient la confiance inébranlable qu'ils seraient les héritiers de la promesse. 

Tout est fondé sur ce que Dieu a dit. Le vers 13 dit que, " Tous ceux-là sont morts dans la foi, 

sans avoir reçu les choses promises." Il ne s’agit pas d’une quelconque erreur typographique, 

mais du sens le plus profond du mot 'foi'. Les promesses ne devaient pas être réalisées dans 

leur propre vie. Ils tous sont morts, sans exception, sans avoir reçu les promesses. Pas un 

d'entre eux n’a reçu la récompense de leur vie de foi et de sacrifice dans cette vie, mais l'a 

reçu comme un héritage plus tard. Je ne crois pas que n'importe lequel d'entre eux ait été 

amèrement déçu. Ils connaissaient plus que le fait de s'y attendre dans cette vie présente, mais 

ils étaient assurés de la récompense, de la promesse et de l'héritage. Cette vie, donc, s'est 

caractérisée par une marche de foi en tant que pèlerins et étrangers, qui ont embrassé l'espoir 

et l'héritage, bien que ce soit au loin. 

51


Abraham a été appelé hors d'Ur du Chaldée à la Terre Promise, mais quand il était dans cet 

appel, c’est à dire, quand il était dans le bon endroit, c'était étrange et cela lui était étranger. Il 

était inconfortable, parce que ce n'était pas encore le temps de l'hériter. Le temps vient 

seulement plus tard — après cette vie, dans la résurrection qui nous fait entrer dans 

l'accomplissement éternel de la promesse. Cela signifie que la récompense entière de la foi 

biblique repose sur l'assurance de la résurrection. Abraham s'attendait à un héritage éternel, 

c’est pourquoi Paul pourrait dire que s'il n'y avait aucune résurrection pour nous, alors, de 

tous les hommes nous sommes les plus misérables. La 'foi' comme elle nous a été promulgué 

aujourd'hui est presque invariablement située dans le maintenant. Elle dit, "Vous recevrez la 

santé, vous recevrez un petit ami, une petite amie, un appartement, un travail, une Mercedesmaintenant." 

L'accent est sur le maintenant. Il a un résultat maintenant, sinon vous êtes hors 

de la foi! Pour les grands pères de la foi, c'était un héritage pour lequel ils sont des héritiers 

plus tard. Même s'ils étaient physiquement dans la Terre Promise, ce n'était pas encore 

l'accomplissement pour eux. 

Si nous nous sentons confortables dans ce monde présent, alors nous ne sommes pas encore 

dans la seule vraie foi. Réciter certains versets et s'attendre à leur accomplissement matériel, 

ne signifient pas que nous sommes dans la foi. Nous sommes dans la foi d'Abraham quand, 

comme lui, nous sommes des étrangers et des étrangers, pas seulement dans le monde, mais 

aussi dans la Terre Promise. Nous avons besoin de chercher la venue du Seigneur, pour avoir 

une grande envie de Son avènement, de la venue de cet accomplissement total millénaire et 

futur qui est éternel. C'est pourquoi l'éternité a besoin d'entrer dans notre conscience 

maintenant. Le paradoxe remarquable consiste en ce en étant préoccupé des choses qui sont 

futures et éternelles vous persuaderait il y aurait peu d'effet et de conséquence dans le présent. 

En fait, c’est ce que le monde dit, "Si vous avez l’esprit orienté vers le ciel (vers l’éternité) 

vous n'avez aucun bien terrestre." C'est un mensonge, parce que l'opposé est vrai, "Sauf si 

vous avez l’esprit orienté vers les choses célestes, sauf vous avez l’esprit orienté vers les 

choses éternelles, vous n'avez d'aucun bien terrestre." Chaque valeur que le monde célèbre 

comme le droit et véritable est incontestablement un mensonge. Ce que la terre a besoin n'est 

pas plus de terre, mais plus de ciel. L'éternité doit entrer en possession de ces temps, le saint 

dans le profane, le sacré dans le quotidien, par les gens qui marchent déjà dans le ciel comme 

si c'est la fondation même de leur vie et leur être. C'est la seule vraie foi. 

Une promesse est quelque chose de dit par Dieu, en dépit de chaque apparence du contraire 

pour son accomplissement, fondé entièrement sur Son honneur, sur la vérité de Sa Parole et 

sur Sa capacité de le réaliser. Pouvez-vous mourir avec confiance en croyant que vous 

recevrez la promesse, bien que vous ne l'ayez pas vu dans votre vie ? Pouvez-vous le croire 

avec une telle qualité de conviction que cela affecte, non seulement comment vous vivez, 

mais aussi comment vous mourez? C'est-à-dire, nous ne nous promenons pas déçu, déprimé, 

ou renfrogné. Cela nous donne une compréhension beaucoup plus réaliste de ce qu’est le but 

pour cette présente vie et aussi bien que la nature de la récompense dans la vie à venir. La 

chose que Dieu donne en puissance pour nous libérer de la séduction de ce monde présent est 

l'assurance de la chose qui vient plus tard, à savoir, une Ville dont le Créateur et 

l'Entrepreneur sont Dieu. 

J'ai entendu les gens dire, "Si Paul avait seulement la foi, il n'aurait pas subi tout ce qu'il a 

subi et qu'il a souffert parce qu'il avait une foi 'inadéquate' et qu’il ne savait pas que Jésus 

avait ‘déjà fait tout cela,’ et que toutes les souffrances ont été portées sur lui et par lui-même; 

et cela il n'avait pas la foi pour connaitre ses privilèges du Royaume et donc il a souffert." 

Cette déclaration révèle juste combien est déformée notre compréhension de ce qui constitue 

52


la foi biblique. Tout semble suggérer que nous ne devons pas nous attendre à 

l'accomplissement maintenant. Pouvons-nous vivre comme ça? L'école et le collège nous ontils 

préparés pour vivre avec la remise d'une satisfaction et d'un accomplissement maintenant 

dans l'attente qu'il viendra plus tard? Sommes-nous si confiants qu'il va y avoir une 

résurrection des morts ? Et ne mourrons-nous pas déçus si la promesse ne vient pas 

maintenant, parce que nous sommes superbement assurés qu'elle viendra plus tard? Cela vaut 

la peine d'attendre et cela affectera pas seulement comment nous mourons, mais aussi 

comment nous vivons. Nous savons que nous sommes dans cette foi par comment nous 

vivons maintenant. 

Les Promesses de Dieu 

C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais 

ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs 

sur la terre. (v 13) 

La promesse a à faire avec l'établissement de déclarations spécifique que Dieu a fait aux pères 

patriarches de la foi, par exemple, à David, qui sur Son trône serait placé un descendant de ses 

reins qui régnerait sur la maison de l'Israël pour toujours. Nous avons besoin d'entrer en 

possession d'une mentalité Hébraïque qui a été reflétée dans les disciples qui étaient avec 

Jésus dans Sa résurrection, quand Il leur a parlé pendant quarante jours sur les choses se 

rapportant au Royaume des cieux. Ils ont demandé à Jésus, " Seigneur, est–ce en ce temps que 

tu rétabliras le royaume d’Israël?" (Actes 1:6b). Nous avons perdu le sens de l'éternité dans 

la mesure exacte de ce que nous avons perdu ou de ce que nous n'avons jamais compris la 

question du Royaume comme une réalité théocratique. Le Royaume a toujours été le 

gouvernement politique de Dieu sur la terre; la loi doit aller de l’avant à partir de Sion et la 

parole du Seigneur à partir de Jérusalem. Cela peut ne pas signifier beaucoup pour nous en 

tant que croyants 'modernes', mais cela a signifié beaucoup pour les générations de Juifs qui 

ont vécu et qui ont attendu l'accomplissement de cette promesse. 

La recherche d’Abraham d'une Ville dont l'Entrepreneur et le Créateur sont Dieu est 

synonyme avec le fait de chercher et le fait d'accélérer le Royaume théocratique à venir. La 

question du Royaume de Dieu du point de vue de Sa décision sur Sa création est la question 

de la gloire de Dieu. C'est d'autant plus à Sa gloire que cette règle prendra place dans la Terre 

littérale de la Promesse et dans la capitale de cette Terre, Jérusalem, la ville de paix, sur la 

colline sainte de Sion. Si nous n'avons pas cette perspective quand nous lisons ces versets 

dans le livre des Hébreux, alors notre compréhension aura une certaine signification 

subjective, mais ce n'est pas la pleine signification. 

Désirer Jésus et attendre intensément Son avènement, ne doivent pas être compris comme une 

palpitation émotionnelle du cœur. C'est le Seigneur venant pour être glorifié dans le même 

endroit où Il a été publiquement humilié et où ils ont mis un écriteau sur Sa tête dans trois 

langues, "Jésus de Nazareth, le Roi des Juifs" comme une moquerie et lui ont donné une 

couronne d'épines. Dans cet endroit seul, Il établira Son règne sur Sa création. Aimer Dieu est 

l'aimer dans le sens de désirer voir l'accomplissement de tout qui est Sien selon la justice et 

qui lui était si longtemps refusé. Abraham l'a compris. C'était l'Évangile qui lui a été prêché, 

qui a contenu une promesse d'une restauration qui établirait la gloire de Dieu et serait révélée 

par Sa règne sur une création qui le rejetait depuis longtemps et qui a dénaturé et a détruit 

53


l'image de Dieu dans l'homme. C'est l'espoir et la promesse, que les hommes 

d'accomplissement ont attendu, mais qu’ils n'ont pas reçu dans leur vie. Ceux-ci tous sont 

morts sans avoir reçu la promesse. 

Comment pouvons-nous prétendre chercher Jésus et vouloir être avec Lui et encore ne pas 

avoir une inquiétude ou une conscience de ce que ce sera qui le glorifiera éternellement? Je 

suis inconfortable avec la fascination pour Jésus et un 'amour' de Lui dans Sa propre personne 

qui ne prend pas en considération d'une façon ou d'une autre les choses qui le glorifient 

éternellement. C'est pourquoi les deux choses sont mentionnées dans le même chapitre. 

54 

C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais 

ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs 

sur la terre. (v 13) 

'Les choses promises' est pluriel comme opposé à le voir 'Lui' qui est invisible, c’est quelque 

chose de singulier. Les deux choses sont vraies. Ce n'est pas le fait d'opposer d'un contre 

l'autre et je vous appelle à voir la question du Seigneur et sa venue dans le contexte de que Sa 

venue signifie, à savoir, la question de Sa gloire pour toujours. Les questions sont clôturées et 

statuées aux Derniers Jours. Et quand ils seront accomplis, l'histoire sera accomplie et nous 

sortirons de la dispensation de l'histoire et des temps des Gentils et entrerons dans le royaume 

millénaire et éternel, c’est à dire, la chose qui vient après. C'est pourquoi ce sont seulement 

ceux qui persévèrent jusqu’à la fin qui serons sauvés. Beaucoup n’y arriveront pas parce qu'ils 

ne voient pas la fin, ils ne s'attendent pas à la fin et ils ne désirent pas la fin. Ils n'ont pas vu la 

foi dans un cadre eschatologique, apocalyptique et théocratique, justement ce que Dieu a 

l'intention que nous puissions tous voir comme étant normatif. C’est ce à quoi le mot 

'promesse' fait allusion. 

Ils ont avoué qu'ils étaient des étrangers et des pèlerins dans la terre. Cela change notre statut 

entier et notre séjour terrestre entier sera radicalement changé si nous embrassons vraiment 

cette vue. Combien de Chrétiens se voient, désirent être, ou sont vus par d'autres comme étant 

des pèlerins, des étrangers et locataires sur la terre? Cela doit être une conséquence inévitable 

d’adopter cette vue en vérité. 'Pèlerin' et 'étranger' suggèrent probablement que l'on ne sera 

pas populaire. On ne sera jamais confortable dans le monde. Ca va vous irrités, vous ne 

pourrez jamais y réussir, ou y être à la maison. Vous chercherez toujours quelque chose audelà 

et quelque chose d'autre. C'est un sentiment épineux de se sentir étranger, parce que tout 

dans la société moderne essaie de vous gagner pour être comme les autres, pour être accepté 

et approuvé. Mais se sentir bizarre et étranger et n’être jamais capable de s'intégrer 

confortablement, n'est pas quelque chose qui est satisfaisant pour la chair. 

La dérive et le thème principal de notre évangélisme moderne sont ce monde et cette présente 

vie orientée, vers les avantages que l'on reçoit. Je peux difficilement imaginer que quelqu'un 

qui est 'sauvé' sur cette base est sauvé sur une fondation qui lui permettra d'endurer et 

triompher jusqu'à la fin. Il se peut bien que tout le caractère charnel de l'église et le taux de 

chutes énormes, ont quelque à voir avec la sorte de message que les gens reçoivent à partir de 

leur début dans les choses de Dieu. Ce message n'est pas centré sur une vue éternelle de la 

même sorte que celle Paul avait. 

Avez-vous remarqué la façon dont certains ministères sont appelés pour ouvrir les séances de 

Congrès dans la prière ? Il y a une sorte de badinage entre le monde et l'église par laquelle 

nous sanctifions et endossons ce présent monde. Nous ne défions pas ses hypothèses, ou ne


portons pas à l'attention du monde que son temps est limité et que Dieu a établi un Jour dans 

lequel Il jugera tous les hommes; que ce monde est sous le jugement et ce Dieu n'est pas 

négligent concernant de Sa promesse que le Jour du Seigneur viendra, mais qu’Il ne veut pas 

que quiconque périsse. Dans le fait de ne pas exprimer ce message et le fait d’avoir la 

condescendance à apporter une dimension 'religieuse' au monde séculaire (pour lequel nous 

recevons l'avantage de la déduction d'impôts), nous renforçons le monde dans son mensonge. 

Nous leur permettons de continuer sans aucune conscience d'éternité ou des questions 

éternelles du ciel et de l'enfer. Nous-mêmes ne sommes pas si persuadés du ciel et donc nous 

ne sommes pas non plus capables de persuader des hommes de l'enfer. Si l'éternité est 

seulement une catégorie et pas une conviction passionnée, alors nous n'avons aucun message 

pour le monde. Et si l'église n'est pas évangélique dans le sens apostolique, alors comment 

est-ce l'église? Une des principales fonctions de l'église est de proclamer l'Évangile de ce 

Royaume. Cela inclut le fait de proclamer le message du jugement, mais peu d'entre nous ont 

le courage d'être 'étrangers' et d’être considérés différemment, pas seulement dans ce monde, 

mais même par d'autres chrétiens. 

Notre Véritable Endroit où Demeurer 

Quand Dieu rassemblera Ses élu, Il les rassemblera "des quatre coins du monde." (Es 11 :12) 

Cela ne signifie pas que nous allons être dans une autre stratosphère. Les deux seront situés 

sur la terre ferme, mais tous les deux demeureront dans deux endroits radicalement et 

diamétralement opposés. Les uns demeurent dans la terre, regardant en bas pour leur 

satisfaction maintenantterrestre. Les autres sont ceux qui demeurent dans le ciel pendant 

qu'ils sont encore dans la terre. Ils cherchent la Ville dont l'entrepreneur est Dieu. Leurs yeux 

sont inondés des choses qui sont invisibles et éternelles. 

Jésus a eu une conversation une fois avec un chef des Juifs, un homme nommé Nicodème, ll 

prototype de la capacité juive, religieuse, de la moralité et de l’éthique. S'il n'y avait eu aucun 

Dieu, alors ce que Nicodème représentait était la réponse parfaite pour les idéaux humains. 

Mais il y avait un autre Homme qui était dans la conversation, qui représentait quelque chose 

de complètement 'autre' de ce que Nicodème était. Il était l'Homme du ciel, Jésus le Christ. 

Nicodème a senti quelque chose chez Jésus qui a fait exploser toutes ses préceptes religieux. 

Et bien qu'il ne puisse pas le comprendre, il creusait pour apprendre, de peur de le manquer : 

" Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire 

ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. " (Jean 3:2b) 

C'était l'homme terrestre posant des questions terrestres et il a reçu des réponses célestes de 

l'endroit céleste par un Homme céleste, 

" Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de 

l’homme qui est dans le ciel. " (Jean 3:13) 

En d'autres termes, Jésus permet à Nicodème de savoir, que bien qu'ils puissent être 

physiquement à Jérusalem, Il était Lui-même dans le ciel. Jésus lui expliquait quelle était 

vraiment la réalité. Sommes-nous déconcertés ? Cela signifie que nous nous sommes 

identifiés d’avantage à Nicodème qu’à Jésus. Comment un Homme peut-il se tenir à 

Jérusalem et dire qu'Il est dans le ciel. Si nous ne le comprenons pas encore, alors nous ne 

55


sommes pas encore parvenus à la foi biblique. La foi prend l'ordinaire et le banal et y 

maintenant apporte la qualité de l'éternité. Elle rend le profane sacré et elle apporte l'éternité 

dans le présent. C'est à cause de l'absence de ceci que l'humanité panique. L'humanité a été 

créée à l'image de Dieu pour vivre dans la dimension que je décris maintenant. Nous avons 

été créés pour vivre dans la droiture, dans la vérité, dans l'amour et la réalité, mais le monde 

est si éloigné de Dieu, de Ses critères et de son étendue que c'est devenu dégradé et cela a 

produit la croyance que tout ce qui est conséquent est dans ce monde présent. C'est une vie 

tordue et restreinte qui n'est pas du tout la vie véritable. Le ministère de l'église doit 

démontrer le message d'un Royaume des cieux qui est à portée de la main, "Regarde, le voici! 

Regardez la réalité. Regardez les gens qui sont complètement libres de l'intimidation, de la 

peur, de l'inquiétude et la détresse!" Juste la vue de notre paix devrait bouleverser ceux qui 

sont troublés par ce qui arrive dans le monde. 

56 

" En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le 

royaume de Dieu." (Jean 3:3b) et ensuite, " En vérité, en vérité, je te le dis, si un 

homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu." 

(Jean 3:5) 

Nous pouvons bien nous demander quel rapport avaient les réponses de Jésus avec les 

questions de Nicodème, et la réponse est rien du tout et elles n'ont pas à en avoir. Nous ne 

sommes pas obligés de donner des réponses terrestres aux questions terrestres, mais seulement 

des réponses célestes, même cela laisse les hommes déconcertés! 

Les Afflictions des Saints 

Comme nous l’avons dit, Paul a vu le poids éternel de gloire et c’est ce a qui a rendu ses 

afflictions présentes tant momentanées que légères. C’est une vue qui affecte le présent d'une 

façon très tangible et substantielle. C'est une provision de Dieu pour la fin des temps, pour 

éviter que nous ne devenions des lâches et nous laissions effrayer, ou être compromis dans 

notre foi à cause de la peur des douleurs et des souffrances. Il y a des saints qui en fait sont 

allés avec réjouissance pour être brûlés vivants. Ils l'ont vu comme la logique, la conclusion et 

la vérification de leur foi véritable. Ils se sont réjoui que leur vie devait se terminer de cette 

façon et que maintenant ils étaient assurés de la couronne. Ils se réjouissaient déjà dans 

l'anticipation de la récompense à tel point qu'ils ont à peine senti les flammes. 

C'est la foi à laquelle nous sommes appelés. C'est un appel à être concentré sur les choses qui 

sont invisibles et éternelles. C'est un choix que nous faisons chaque jour, à chaque heure et à 

chaque moment. Où permettons-nous à nos yeux de se reposer et demeurer? Les yeux sont les 

organes des sentiments; ils veulent tant être satisfaits; ils veulent voir et cela ressemble à autre 

chose. Mais c'est une concentration sensuelle, terrestre, charnelle et diabolique. L'appel de 

Dieu est de lever les yeux et de voir les choses qui sont invisibles et éternelles. Le poids 

éternel de gloire, c’est à dire, la récompense éternelle, est le nôtre dans la mesure de notre 

volonté d'entrer dans les souffrances de Christ. Les souffrances rédemptrices précèdent la 

gloire et la gloire sera au degré que nous supportons les souffrances. En fait, si nous avons 

l'intention d'avoir cette façon de penser et cette vue apostolique, nous faisons de nous les 

candidats à souffrir d’une façon ou d’un autre. Nous serons les gens marqués devant les 

principautés et les pouvoirs de l'air et ils nous testeront et Dieu permettra le test. Il emploie les 

histoires du Démon pour le bien. Si le Démon inflige des souffrance aux saints parce qu'ils


sont distraits des choses apostoliques et éternelles, alors plus grand sera la gloire et le 

caractère qui est formé par le fait de supporter cette souffrance. La patience et l’endurance qui 

sont travaillées en nous sont possibles seulement "en vue de la joie qui nous est réservée." 

Dieu ne nous appelle pas à quelque masochisme, où nous souffrons courageusement pour 

l’amour de la souffrance, mais nous le supportons parce que nous anticipons la gloire à venir. 

Plus grande la souffrance, plus grand le poids de gloire. 

La Façon de penser Éternelle 

La conviction totale de la centralité et de la signification de l'éternité sont centrales à la foi 

apostolique et Abrahamique, ce qui signifie que cette vie présente est préparatoire seulement 

et transitoire. C'est un renversement entier des valeurs et des choses dans lesquelles le monde 

a cherché à nous initier. En fait, si nous parlons de cette vie comme la préparation et que la 

souffrance est un ingrédient nécessaire dans cette préparation et que la récompense et la 

pleine signification pour notre être sont dans la vie à venir, alors nous serons vus comme étant 

médiévaux. Pourtant c'est la foi biblique. 

S’ils avaient eu la nostalgie de la patrie qu’ils avaient quittée, ils auraient eu 

l’occasion d’y retourner. (v 15) 

Paul veut dire pas seulement la patrie, mais aussi les valeurs de la patrie et les choses qui sont 

célébrées dans ce monde présent. Nous devons lutter pour cette vue éternelle parce qu'elle est 

tous les jours menacée et affrontée. 

Mais en réalité ils aspirent à une patrie meilleure, c’est-à-dire céleste. C’est pourquoi 

Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu; car il leur a préparé une cité. (v 16) 

Nous sommes corrigés dans cette vie pour la vie à venir, parce que dans la vie à venir il n'y a 

aucune œuvre qui donne lieu à correction, à mon opinion. C'est dans cette vie que cette 

préparation est exécutée, 

Nos pères, en effet, nous corrigeaient pour peu de temps, comme ils le jugeaient bon; 

mais Dieu nous corrige pour notre véritable intérêt, afin de nous faire participer à sa 

sainteté. Toute correction, il est vrai, paraît être au premier abord un sujet de tristesse 

et non de joie; mais plus tard elle procure un paisible fruit de justice à ceux qu’elle a 

formés. C’est pourquoi redressez les mains abattues et les genoux paralysés. Que vos 

pieds suivent des pistes droites … . (Hebrews 12:10–13a) 

Remarquez l'implication pratique maintenant parce que vous croyez ce qui vient ensuite. 

… afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt soit guéri. Recherchez la paix 

avec tous, et la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Veillez à 

ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu; à ce qu’aucune racine d’amertume 

ne produise des rejetons et ne cause du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés. 

Veillez à ce que personne ne soit débauché ni profanateur comme Ésaü, qui pour un 

seul plat vendit son droit d’aînesse. Vous savez que plus tard, quand il voulut hériter 

de la bénédiction, il fut rejeté, car il ne trouva pas moyen d’amener son père à 

changer d’avis, bien qu’il l’ait cherché avec larmes. (v 13b–17) 

57


L'intention de l'Esprit Saint dans ces mots est entièrement eschatologique. Le point essentiel 

entier et le sens, en utilisant Esaü comme un exemple, doivent nous amener dans la vigilance 

et dans la conscience, que la préparation de cette vie est pour l'éternité et que c'est l'héritage 

qui vient après. Esaü était incapable de se refuser un repas. En fait, il croyait qu'il mourrait s'il 

n'avait pas reçu ce repas. Il a été tellement inculqué dans la satisfaction immédiate qu'il ne 

pouvait même pas reporter et retarder pour un temps postérieur la satisfaction qu'il devait 

avoir maintenant. 

Le but entier de la discipline ou du châtiment, c’est à dire, des relations pénibles de Dieu 

contre notre chair, est de casser le pouvoir du besoin qui doit être satisfait maintenant. La 

définition d'un fils est celui qui peut reporter sa satisfaction pour la récompense qui vient 

après. Vous n'avez pas besoin de recevoir une tape dans le dos après que vous ayez prêché, 

"Bien, c’était un grand message!" Beaucoup d'entre nous s'effondreront à ce point et 

compromettront notre message, allant même à la pèche aux compliments et à la 

reconnaissance des hommes. Il n’y a qu’un fils qui peut donner l'obéissance totale à la 

livraison de la parole sans le moduler d’aucune façon pour recevoir la satisfaction des 

acclamations et de l'affirmation. Si vous voulez voir Dieu et obtenir Sa sainteté, alors c'est ca 

la voie. 

Regardez le Chapitre 10 de Hébreux. Paul parle de la souffrance des saints et du grand combat 

au milieu des souffrances, 

58 

Souvenez–vous de ces premiers jours, où, après avoir été éclairés, vous avez soutenu 

un grand combat au milieu des souffrances, d’une part, exposés comme en spectacle 

aux opprobres et aux tribulations, et de l’autre, vous associant à ceux dont la position 

était la même. En effet, vous avez eu de la compassion pour les prisonniers, et vous 

avez accepté avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez des biens 

meilleurs et qui durent toujours. (vv 32–34) 

Ces saints, à qui Paul fait allusion, ont acceptés joyeusement l’enlèvement de leurs biens. 

C’est une chose supporter cela avec une sorte de résignation, mais comment pouvez-vous 

vous réjouir pour la perte? Sur une base seulement, à savoir, ils savaient en eux qu'ils avaient 

dans le ciel une possession meilleure et durable dans la proportion exacte de ce qui a été 

perdu. Ils le savaient en eux comme une conviction, qui est une connaissance qui est au-delà 

de la pure connaissance dogmatique et la preuve de leur connaissance était qu'ils ont pris la 

perte joyeusement. Leur joie était la déclaration de leur foi au moment le plus aigu d'être 

dépossédés. Ils étaient ces gens libres de la peur et de l'intimidation et de la question de la 

sécurité et de la propriété. Nous pouvons savoir si l'éternité est juste une abstraction ou la 

réalité la plus profonde par notre réaction à être dépouillé de nos biens terrestres. Les 

dernières preuves sont elles-mêmes dans le fait de capituler joyeusement. Il y a une différence 

entre supporter quelque chose avec une sorte de brave résignation, par opposition à accepter 

avec joie. La joie ne peut pas être feinte. C'est une qualité céleste, pas quelque bonheur 

humain. Ils savaient en eux, ils savaient vraiment, qu'ils avaient une possession meilleure et 

durable dans le ciel au-delà de la mesure de ce qu'ils ont perdu. Une foi qui n'est pas 

eschatologique, qui ne s'attend pas à la récompense céleste en cela qui ne considère pas 

d'éternité comme la réalité la plus grande et la plus durable, n'est pas la foi biblique. 

Jésus Lui-même est mort avec ces mots sur Sa bouche, "Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m'astu 

abandonné ?" Il a été dépouillé de tout — dans l'espoir de la joie qui a été mise devant Lui.


N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande 

rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la 

volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. (vv 35–36) 

En d'autres termes, ils n'ont pas reçu, ni ne se sont non plus attendus à recevoir, la promesse 

jusqu'à qu’ils aient fait la volonté de Dieu. C'est une chose étrange à considérer. Cela signifie 

qu'ils n'ont pas reçu dans cette vie la chose pour laquelle ils se sont donnés complètement à 

Dieu. Ils n'ont pas reçu la chose qu’ils s'efforçaient d’obtenir en Dieu. Si nous voulons nous 

joindre avec eux dans la même qualité de foi, donc nous aurons besoin radicalement de 

réexaminer ce que nous sommes actuellement. Cela signifie que nous pouvons servir Dieu 

sans relâche et complètement, sans devoir avoir notre récompense dans cette vie. Le monde et 

ses récompenses ne nous motivent pas. Nous ne pouvons pas être courtisés et séduits par les 

doctorats honoraires. Il y a tant d'ambition religieuse, où les hommes doivent réussir 

maintenant, doivent être récompensés maintenant, doivent être reconnus maintenant, 

maintenant, maintenant. 

Nous ne voyons pas les saints cachés, qui peuvent servir Dieu sans être reconnus et connus 

par les hommes. Nous avons besoin plutôt d'être réunis avec les saints qui sont partis avant 

nous au lieu de chercher la récompense que les hommes peuvent accorder actuellement. Avec 

chaque récompense qui est actuellement accordée par les hommes, il y a un compromis 

correspondant dans notre intégrité, dans la qualité de notre foi et dans la qualité de notre 

témoignage et service à Dieu. Les véritables enfants de Dieu ne se meuvent pas aux signaux 

des hommes. Ils ne répondent pas selon les choses qui font le succès religieux maintenant. Ils 

cherchent quelque chose qui est éternel et visent une plus grande récompense et donc ils 

permettent à Dieu de s'occuper impitoyablement d'eux, en enlevant n'importe quelle 

motivation qui veut être reconnue par les hommes maintenant, qui veut le succès maintenant. 

Eux et nous, recevrons notre récompense en même temps qu’Abraham la recevra, à savoir, au 

Jour d'éternité — lors de l'arrivée du Seigneur. 

Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. 

(v 37) 

Comment alors devrions-nous Vivre Maintenant ? 

La venue de Jésus introduira le Jour d'éternité et de la récompense. Il a été écrit il y a deux 

mille ans, mais le Seigneur n'est pas venu et pourtant comment Paul pourrait-il dire, "dans peu 

de temps" ? Paul était-il coupable d'exagération ? Pour Paul c'était peu, de la même façon que 

ses afflictions étaient momentanées tant que légères. C'était peu parce qu'il a déjà prévu 

l'éternité à la porte. Ce n'était pas une question de chronologie, mais une question du caractère 

de Dieu. Ce qu’Il qui a promis viendra. C'est une question de Dieu qui promet. 

Ici vient la phrase-choc, 

Maintenant (L’emphase est mienne) le juste vivra par la foi. (v 38 kjv) 

Ayant juste parlé tout à l'heure de ce qui vient après — l'héritage, l'éternité et la récompense- 

Paul ramène le sujet à l'immédiat, "Maintenant le juste vivra par la foi." En d'autres termes, 

"Maintenant le juste vivra par cette foi eschatologique." Le Seigneur trouvera-t-il cette sorte 

59


de foi sur la terre quand Il reviendra? C'est la foi de Sa venue, la foi de Son avènement, la foi 

de Son Royaume et la foi de l'accomplissement de toutes ces promesses — et Il nous demande 

de vivre par tout cela maintenant. Comment vivons-nous maintenant de ce qui est vivre 

vraiment et pas seulement 'survivre'? Comment vivons-nous maintenant joyeusement, parce 

que n'importe quoi autre que cela n’est pas vivre? Tout ce que Paul a dit vient pour nous 

exhorter à supporter maintenant et c'est ce que j'aime chez Dieu. C'est le paradoxe de la foi. 

Ayant dit toutes ces choses à propos de plus tard, Il vient à maintenant. Et maintenant n'est 

pas maintenant, sauf dans la lumière de ce qui vient après. Maintenant est seulement 

maintenant à cause ce qui vient après. Maintenant peut être vécu dynamiquement comme 

maintenant à cause ce qui vient après. Maintenant ne serait pas maintenant sans la promesse et 

la récompense, et Celui qui l'a fait. Maintenant est seulement maintenant parce que Dieu est 

Dieu. Maintenant nous pouvons vivre par la foi en anticipation et confiance du 

dédommagement de la récompense qui vient après. Cela nous donne la stimulation de servir 

Dieu maintenant et cela éclipse aussi chaque récompense immédiate : 

60 

Mais, comme il est écrit, "ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a 

point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que 

Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment." (1ère Epître aux Corinthiens 2:9) 

Il y a une couronne qui doit être gagnée et un trésor qui est préparé. La clé du style de vie 

apostolique et de sa vie et de la vision et de l’existence prophétique et du courage et du fait de 

triompher maintenant est à cause ce qui vient après. Cela seul est la foi une fois pour toutes 

donnée aux saints et c’est ce que nous avons besoin sérieusement d’affronter! La foi est un 

mode de vie qui a pris dans sa conscience la plus profonde l'eschatologique, l'attente 

apocalyptique de la fin des temps dans sa promesse théocratique et cela transforme, donc, 

notre qualité de la vie maintenant. 

Nous bougeons toujours vers une consommation et un espoir. Ce que nous sommes 

maintenant et comment nous marchons maintenant, sont complètement rattachés à ce que 

nous prévoyons pour l'avenir. En outre, nous avons un avant-goût maintenant de la puissance 

et de la gloire des temps à venir par l'Esprit Saint. Le baptême de l'Esprit Saint est un 

témoignage, un acompte et un avant-goût des puissances du temps à venir. Une des mauvaises 

choses terribles avec les mouvements Charismatiques et leurs alliés est qu'ils n'ont pas vu 

l'Esprit Saint dans Son contexte eschatologique. Ils ont vu l'Esprit Saint seulement comme un 

phénomène présent, comme si c'est l’entièreté qui a déjà été déversé sur toute chair, alors que 

c'est à peine plus qu'une aspersion. Le baptême a été vu comme quelque chose pour 

renouveler nos confessions et apporter un niveau de titillation et d'excitation dans une vie 

chrétienne autrement ennuyeuse. Cela me stupéfie que le poing de Dieu n'est pas descendu sur 

le mouvement Charismatique entier et ne l'a effacé en un instant. Il est à la frontière d’être 

sacrilège, avec un mauvais usage de l'Esprit et probablement même un détournement de celuici, 

parce qu'il ne le voit pas dans le contexte de l'intention de Dieu, étant seulement un 

témoignage, un acompte et un avant-goût des puissances des temps à venir. Dieu veut aiguiser 

nos appétits anticipativement à ce qui est futur, durable et éternel. 

Récompense éternelle 

Le concept de récompense éternelle est pratiquement absent de la considération de la 

Chrétienté moderne. C'était primordial, cependant dans la considération de la génération


apostolique. Paul s'est efforcé d'obtenir la récompense et donc ce n'est pas quelque chose qui 

doit être méprisé, mais nous devrions plutôt chercher sérieusement à restaurer cette 

compréhension. C'est un thème remarquablement glorieux qui nous a été historiquement 

perdu et qui est encore central à la foi entière. Les principautés et les pouvoirs de l'air 

s'opposent profondément à ce sujet, parce que s’emparer des questions d'éternité ouvre une 

dimension entière de libération dans l'église qui en fait une proposition qualitativement 

différente, tant dans le monde que vis à vis des pouvoirs de ce monde. 

Attendons-nous l'arrivée du Seigneur comme un point d'exactitude dogmatique, comme une 

nécessité historique inévitable, comme quelque chose qui sera pour nous une fuite d'un 

tourment que nous ne voulons pas supporter ? Ou est-t-Il celui qui vient pour nous donner la 

récompense appropriée à notre service et à notre sacrifice ? Cela fait beaucoup de différence, 

parce que cela détermine et influence comment nous vivons maintenant. Qu'est-ce qui nous 

soutiendra dans un temps de persécution ? Comment nous tiendrons-nous debout à ce moment 

et pas nous effondrer ? Comment supporterons-nous cette oppression remarquable si nous 

n'avons pas d'attente d'une récompense ? La récompense est le 'principe de fonctionnement’ 

de Dieu, la provision de la fin des temps pour endurer et triompher. Je ne crois pas que 

n'importe quel croyant puisse triompher vraiment, sauf s'il a cela comme un stimulant vivant 

et puissant en vérité dans son cœur et dans son esprit. 

Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce 

qu’est son œuvre. (Apocalypse 22:12) 

Les récompenses, notre endroit dans les cieux et notre relation avec le Seigneur dans le 

Royaume du millenium dirigeant et régnant avec Lui, seront proportionnelles à la qualité et à 

la nature de notre œuvre et service dans cette vie. Le fait que certains gouverneront plus de 

deux villes, d’autres plus de cinq, d’autres plus de dix et certains ne régneront sur aucune, 

montre qu'il y a des niveaux de récompense. Décider et régner avec Christ est le droit 

d'exécuter des jugements intègres. Le jugement n'est pas une application judiciaire de la Loi, 

mais le fait d'exercer la sagesse de Dieu dans une situation qui en a besoin. Nous venons à cet 

endroit de stature et de maturité pour exercer ces jugements à partir du caractère et de la 

stature obtenue dans cette vie. 

Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre 

récompense selon son propre travail. (1 Corinthiens 3:8) 

L’œuvre de chacun sera manifestée; Car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera 

révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que 

quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, 

il en fera la perte; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. (1ère Epître 

aux Corinthiens 3:13–15) 

La question de la distinction éternelle est complètement individuelle et complètement une 

affaire de notre propre désir. C'est ce que vous-même vous avez accompli, ou avez fait dans 

cette vie, par la grâce de Dieu qui vous est donnée, dans la proportion de notre volonté 

d'entreprendre et d’exécuter les œuvres de Dieu. Ce n’est pas chaque œuvre qui est le œuvre 

de Dieu. Ce n’est pas simplement parce que c'est religieux, 'spirituel', ou parce que nous 

comblons un besoin, que ca signifie que cette œuvre nous vaudra l'honneur, la récompense, ou 

la distinction. Il se peut très bien que nous expérimentions que beaucoup de nos œuvres soient 

brûlés en haut, car elles sont le foin, le bois et le chaume, plutôt que l'or, l’argent ou les 

61


pierres précieuses. La récompense sera basée sur ce qui est accompli dans cette vie en tant 

qu’œuvres qui passent le feu. Seulement ce qui traverse les tests de résistance au feu car le 

feu teste les œuvresqualifies pour la récompense éternelle. Les œuvres de Dieu sont celles 

qui ont leur commencement en Lui et sont exécutés dans la puissance de Sa vie, par les motifs 

qui sont purs et qui cherchent Ses buts seulement et Sa gloire. Il y a des œuvres qui doivent 

être exécutés et si nous faisons Ses œuvres, nous pouvons nous attendre à la vengeance et à 

des conséquences contre nous dans un monde qui deviendra complètement antéchrist aux 

Derniers Jours. N'importe quel œuvre significative pour Dieu est tout à fait le genre de chose 

qui apportera probablement sur notre tête des représailles. C’est seulement l'attente de la 

récompense pour cette œuvre qui sera le stimulant pour l'exécuter. 

62 

Prenez garde de ne pas accomplir devant les hommes, pour vous faire remarquer par 

eux, ce que vous faites pour obéir à Dieu, sinon vous n’aurez pas de récompense de 

votre Père céleste. (Mathieu 6:1) 

Cela suggère que nous pouvons perdre notre récompense, en raison de motifs impurs. Si nous 

voulons être vus, reconnus et nous savoir honorés par les hommes dans l'action, nous perdons 

donc la récompense éternelle correspondante. C'est l'espoir de cette récompense qui nous 

permettra d'exécuter une œuvre, même quand les gens ne l'admettent pas, ou ne sont pas 

reconnaissants pour cela. C'est un renversement complet des motivations que la plupart des 

hommes exigent dans cette vie. Ils le font parce qu'ils veulent être vus des hommes, reconnus 

et célébrés. 

Vous êtes béni quand on vous injuriera, et qu’on vous persécutera, et qu’on dira, en 

mentant, toute espèce de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez vous et 

tressaillez de joie, car votre récompense est grande dans les cieux ; car on a ainsi 

persécuté les prophètes qui ont été avant vous. (Mathieu 5:11–12) 

Cette joie est expérimentée maintenant, au moment de l’injure et du refus. C'est une foi 

vivante, parce que vous prévoyez la récompense d'une façon telle que c'est un présent facteur 

dans votre joie. Si notre foi ne mène pas à la joie au moment que nous subissons la honte, le 

reproche et le refus, pour l’amour de Christ, alors nous n'avons pas la vraie foi. Si nous avons 

juste une foi scolaire ou une chose dogmatique, alors nous serons tout à fait lugubres. 

L'anticipation de la chose future, qui est autant durable qu'éternelle et une récompense qui ne 

passe pas, qui ne rouille pas, qui ne se corrompt pas et qui ne peut pas être volée, et c’est 

conçu ainsi par Dieu pour être le motif le plus puissant, convaincant pour notre service 

présent. Dieu destine cela pour être un facteur énorme dans notre vie présente de 

surpassement. C'était un facteur pour Moïses dans son propre surpassement et dans sa propre 

séparation de l'Egypte : 

C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de 

Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un 

temps la jouissance du péché, regardant l’opprobre de Christ comme une richesse 

plus grande que les trésors de l’Egypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération. 

(Hébreux 11:24–26) 

Paul a dit que nous nous tiendrons tous au siège du jugement de Christ, pas pour déterminer la 

question de notre salut, mais déterminer la question de notre récompense. C'est là que nos 

œuvres sont évalués pour voir si elles peuvent survivre au feu de l'évaluation de Dieu et du


jugement. Quand nous disons l'expression ‘les bonnes œuvres,’ nous reculons 

automatiquement, parce que nous croyons que d'une façon ou d'une autre c’est une menace 

pour l'Évangile de grâce. Le salut est un cadeau de Dieu par la grâce, mais ce que nous faisons 

avec la grâce, l'ayant obtenu comme un cadeau, détermine notre endroit éternel et notre 

récompense éternelle. Les œuvres sont seulement un mauvais mot quand nous croyons que 

nous pouvons œuvrer pour notre salut. Quelque chose doit venir de notre foi, quelque chose 

de visible, quelque chose de productif et c'est ce que Dieu pèse, évalue et récompense au Jour 

de Sa venue. 

Le Mystère des Récompenses 

Nous tous ne monterons en même temps. Certains d'entre nous monteront avec la première 

résurrection comme une sorte de premiers fruits, c'est-à-dire, ceux qui dirigeront et régneront 

avec Lui dans Son Royaume millénaire. D'autres dormiront à travers le Millénaire et 

monteront seulement avec la résurrection générale des mort qui est décrit dans le Chapitre 20 

de l’Apocalypse, où les livres seront ouverts, en incluant le Livre de vie, pour voir si leurs 

noms y sont écrits. 

Certains d'entre nous ne seront pas équipés pour diriger et régner avec Christ, parce que nous 

avons ignoré, ou avons abandonné, ou n'avons eu aucun courage pour cette sorte de 

responsabilité, bien que nous aurions pu l'avoir obtenu dans cette vie. Ces chrétiens, qui ont 

été contents de s'asseoir passivement dans la communion fraternelle pendant leur vie 

chrétienne entière, parce qu'ils ont été assurés qu'ils "allaient au ciel," peuvent bien être 

profondément déçus. Je ne voudrais pas manquer la première résurrection et c'est pourquoi 

Paul exhorte continuellement les saints à être trouvés irréprochables au Jour de l'apparition du 

Seigneur. Nous avons une motivation éternelle d'obtenir une récompense distinctive venant du 

grand appel en Christ Jésus. Apparemment ce n'est pas pour tous; car il est dit que le reste doit 

dormir : 

Et je vis des trônes ; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis 

les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause 

de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui 

n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et 

ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. Les autres morts ne revinrent point à la 

vie jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. C’est la première résurrection. 

(Apocalypse 20:4–5) 

C'est une récompense remarquable pour un service remarquable dans un temps remarquable 

de l'oppression et de la persécution des Derniers Temps, où le plus grand nombre évidemment 

ne pouvait pas se tenir dans une foi qui pourrait s'opposer à succomber à la marque de la Bête. 

Les 'décapités' sont les gens qui préféreront périr, plutôt que prendre la marque, dont nous 

sommes prévenus, que si nous la prenons, nous serons jetés dans le lac de feu avec le Démon. 

Le jugement de Dieu est sévère à ce propos. Je peux presque déjà entendre les façons de 

rationaliser qui viendront des chrétiens quand ce temps viendra, "Et bien, je dois bien vivre. Je 

dois bien acheter et vendre. Et mes enfants ? J'ai des responsabilités." Il y aura toutes sortes de 

justifications pour succomber à un système par lequel notre sécurité physique sera assurée. 

L'autre alternative plus sage sera de prendre les risques de vivre indépendamment d'une telle 

façon, d’une façon que si Dieu ne pourvoit pas, nous péririons plutôt que de survivre sur cette 

63


autre base. Pour ceux qui sont disposés pour ce genre de foi, Dieu a une récompense spéciale, 

à savoir, le privilège de décider et de régner avec Lui pour mille anspendant que tout le 

reste est dans le sommeil. 

En fait, recevoir la marque de la Bête n'arrive pas dans un moment final, mais plutôt nos 

choix quotidiens la rendent inévitable. La coiffure, les boucles d'oreille pour les hommes, la 

musique, les sensations d'âme et d'autres sortes de choses que les Chrétiens se permettent et 

qu’ils croient inoffensives, sont déjà une déclaration, une marque et une identification avec 

l'esprit du monde dans toute sa rébellion, sa colère et son défi. Ce que vous portez transmet 

quelque chose et nous le faisons parce que nous ne pouvons pas nous refuser le plaisir et 

l'avantage sensuel ou charnel que ces choses nous apportent. 

Un homme m'a demandé une fois ce qu'il pourrait faire pour vraiment servir le Seigneur avec 

distinction. Il voulait le faire entièrement. Je lui ai dit qu'il pouvait commencer avec la coupe 

de ses cheveux et quand il l’a entendu, il a frissonné et a pleuré. Il y a quelque chose du luxe 

de passer nos doigts dans nos mèches et boucles et d’en sentir la longueur, qui a une 

résonance de quelque chose de charnel. Pour d'autres cela peux ne pas être les cheveux, mais 

quelque chose d'autre. Cela peut ne pas être coupable en soi, mais c'est déjà la prise 

inconsciente d'une marque, déjà une identification. Les homosexuels et cette entière culture 

pop et rock étaient les premiers pour porter des boucles d'oreille dans les temps modernes. 

Vous-même, vous n’êtes pas homosexuel, mais les boucles d'oreille vous identifient comme le 

fait de le représenter. S'il quelque chose porte même un écho d'identification au monde, 

évitez-le donc. Je préférerais faire erreur par une séparation radicale de ce qui a l'apparence 

d'être dans le royaume mondain que prendre le risque de m'y identifier inconsciemment . 

Nous ne devrions pas supposer que nous sommes tellement 'spirituels' si nous pouvons porter 

des boucles d'oreille, apprécier certaines coiffures et des vêtements à la mode, ou écouter le 

rock. C'est déjà une séduction et un mensonge de croire que ca ne nous affectera pas à cause 

de notre 'plus haute' spiritualité. 

Je préfère être appelé légaliste que de prendre le risque de compromis, qui me rendra de plus 

en plus faible face à l'esprit du monde. Je crois et j’ai cette intuition que la marque de la Bête 

prend déjà place invisiblement, mais de manière indélébile. Nous prenons ou la marque de la 

Bête, ou la marque du Père et quand la lumière vient, c'est-à-dire, le Jour du Seigneur, il 

révélera par sa lumière quelle marque nous avons choisi en fait. Quand notre subsistance et 

notre vie dépendront de si nous pouvons acheter ou vendre en prenant la marque, soyez 

assurés qu’alors, nous achèterons et vendrons. Nous le ferons parce que nous vivons pour la 

défense de notre corps et de notre âme ensemble. 

Jésus Lui-même a condamné comme méchant ces serviteurs qui n'ont pas apporté 

d'augmentation aux talents qui leur ont été donnés. Il y a une énorme insistance sur la liberté 

de volonté pour faire et servir. Les hommes peuvent enterrer leur talent, ou ils peuvent le 

multiplier et il y aura une récompense proportionnelle, ou un jugement, pour l'échec 

d'apporter la multiplication. L'église n'est pas l'église jusqu'à ce qu'elle apporte ces 

perspectives dans sa présente considération. Si nous ne cherchons pas cette Ville et cette 

récompense, alors nécessairement nous allons être les victimes de séduction surtout dans le 

royaume religieux. 

64

La Première Résurrection 


Bénis et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a 

point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils 

régneront avec lui pendant mille ans. (Apocalypse 20:6) 

La formulation de ces vers ne pouvait pas être plus claire. Le mot 'première' implique qu'il y a 

une autre résurrection qui suit et que ceux qui n'ont pas ressuscité lors de la première 

résurrection sont ‘le reste des morts,’ dont la résurrection est d'une autre sorte et à un autre 

moment — ni qu’il y aura la même récompense.. 

Ici nous voyons le caractère de ceux qui ont préféré le martyre à la survie physique. Ils sont 

devenus bénis, saints et sacerdotaux avant leur résurrection. Il est clair que ce n’est pas 

chaque saint qui est bénit, saint et sacerdotal. C'est la résurrection que Paul s'est efforcé 

d'obtenir et pour laquelle nous avons besoin aussi de nous efforcer. Nous avons manqué la 

plus grande motivation d'être différents dans cette vie, parce que si nous allons être bénits, 

saints et sacerdotal éternellement, alors nous avons besoin d'être bénits, saints et sacerdotaux 

ici. Nous ne pouvons pas parvenir à ce caractère sans connaître la Croix en vérité. Nous 

n'allons pas être bénits, saints et sacerdotal et en même temps nous adonner à la satisfaction 

de la chair. Il va falloir une vie disciplinée et soumise et d’être soumis à d'autres frères. C'est 

une vie qui recevra la correction et ne contrecarrera pas et ne réagira pas dans le ressentiment 

quand cette correction vient. 

Toutes les réticences humaines sont là contre marcher dans la lumière comme Il est dans la 

lumière. Nous pouvons être des lâches et refuser de faire attention à la Sainte Écriture qui dit, 

"Avouez vos péchés l'un à l'autre et priez l'un pour l'autre afin que vous puissiez être guéris." 

Nous nous battons avec le péché en privé, secret et ne le surmonterons jamais. En l'avouant 

devant un frère, nous cassons le pouvoir du péché. Est seulement alors il est apporté dans la 

lumière. Si nous prenions l'éternité dans notre considération, nous trouverions le courage de le 

faire. Notre choix de vivre lâchement dans cette vie aura pour résultat de devoir rester à 

l'extérieur de la porte de ce Royaume. Ce ne sont pas seulement les menteurs et les gros 

pécheurs qui sont écartés de ce Royaume, mais aussi les lâches. Il y a une dimension entière 

de choses qui ont besoin d'entrer dans notre esprit et dans notre conscience, dans notre 

conduite et dans notre vie, si nous voulons être apostoliquement authentiques. Nous ne 

pouvons pas persuader des hommes, connaissant la crainte de Dieu, si nous ne connaissons 

pas la récompense éternelle. 

Si cela reste dans le domaine de l'abstraction et de quelque chose que nous pouvons 

considérer légèrement ou même négliger, alors nous nous condamnons à un effondrement 

inévitable sous l'oppression des Derniers Temps. Nous serons privés de la récompense 

éternelle. Le Jour du Jugement est final. Il n'y a aucune occasion dans le royaume d'éternité 

pour changer notre caractère, notre disposition, ou endroit. On décide chaque aspect simple de 

cette question dans cette vie. 

Ceux qui montent dans la première résurrection sont ceux à qui Jésus fait référence quand Il a 

dit à Nathaniel, 

" En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter 

et descendre sur le Fils de l’homme. " (Jean 1:51b) 

65


Ils auront glorifié des corps et se mouvront par des choses fixées dans leur administration du 

Royaume, juste comme Jésus l’a fait dans Son corps glorifié,. C'est leur privilège et leur 

récompense est d’être des co-administrateurs avec le Seigneur. Ce n'est pas le gouvernement 

comme nous le connaissons traditionnellement, mais plutôt une règle céleste et divine, la 

bonté et la sagesse de Dieu enseignants les hommes comment vivre dans la droiture, le tout 

arbitré dans la douceur du caractère de l'Agneau. Il n'y a aucun plus haut honneur que de 

diriger et de régner avec Christ dans Son Royaume théocratique. Nous n'avons pas de modèle 

terrestre de ce que cette règle théocratique signifiera. C'était la récompense de Jésus, pour 

laquelle un trône lui a été préparé. Dieu ne l'a pas seulement élevé des morts, mais l'a élevé en 

haut, à un endroit de règne, où il est dit que toute l'autorité Lui a été donnée tant dans le ciel 

que sur la terre. 

66 

Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel 

s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. Et je vis les morts, 

les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un 

autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs 

œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qui étaient 

en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun 

fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de 

feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le 

livre de vie fut jeté dans l’étang de feu. (Apocalypse 20:11–15) 

Juste à partir d'une lecture simple de ce texte, je devrais dire que ceux qui n'ont pas été 

qualifiés pour monter avec les saints bénis, saints et sacerdotaux devaient attendre mille ans. 

Ils y ont manqué l'initiation du Royaume de Dieu et toute participation à celui-ci. La 

déduction claire et littérale doit inclure un certain nombre de ceux qui ont été sauvés, mais qui 

ont mené des vies sans n'importe quelle distinction significative qui leur aurait gagnés la 

récompense d'une première résurrection et donc devront être jugés avec tous les autres morts. 

Ils ne sont pas montés avec la première résurrection, autrement il n'y aurait aucun besoin de 

consulter le Livre de Vie de l'Agneau. Ceux qui montent dans la première résurrection et le 

fait de monter à cause de cela, révèlent l'approbation et l'acceptation d'être trouvés en Christ. 

Leur marche, conduite, caractère et leurs œuvres les autorisent à la résurrection. Si nous ne 

montons pas, alors nous ne sommes pas qualifiés. Nous n'avons pas été trouvés dignes de 

cette première résurrection. Paul a dit qu'il s'est efforcé d'obtenir cette résurrection. Ce n'est 

pas automatique, mais plutôt ‘être trouvé digne.’ Ceux qui sont matures, ceux qui sont des 

« surmonteurs », ceux qui ont le caractère de Christ, qui sont en Christ et qui peuvent entendre 

Sa trompette, monteront. Ceux qui ne sont pas en Christ, qui sont immatures, non testés, non 

qualifiés et indignes, dormiront pendant mille ans. 

Ceux dont les noms sont trouvés dans le Livre de Vie de l'Agneau vont être sauvés de l'enfer 

et d'être lancés dans le Lac de Feu avec tout le reste des morts, mais je ne voudrais pas devoir 

attendre pour voir si mon nom y a été écrit. Il y a une possibilité qu'il puisse y avoir été écrit 

et qu’il ait été effacé depuis. C'était si primordial pour Paul de se qualifier pour cette première 

résurrection. Et nous ne serons jamais bénits, saints ou sacerdotaux — la qualification pour la 

première résurrection — à moins que nous n'ayons la sorte de détermination que Paul avait, à 

savoir, être trouvé digne de cette première résurrection. 

Les nations se sont irritées ; et ta colère est venue, et le temps est venu de juger les 

morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton


nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre. (Apocalypse 

11:18) 

Voici le jugement de Dieu, qui détruit ceux qui détruisent, mais aussi qui offre la récompense 

tant petite que grande. Il y a la récompense à chaque niveau et à chaque niveau, 

proportionnellement à l’œuvre et à l'investissement. Être sans récompense sera une honte 

éternelle. 

Le Trône de Jugement de Christ 

Car le Fils de l’homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges ; et alors 

il rendra à chacun selon ses œuvres. (Mathieu 16:27) 

Je frapperai de mort ses enfants; toutes les Églises connaîtront que moi, je suis celui 

qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon ses œuvres. 

(Apocalypse 2:23) 

C'est sorti de la bouche du Seigneur Lui-même, en montrant à nouveau que c'est une affaire 

individuelle. 

Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive 

selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. (2 Corinthiens 5:10) 

Ici nous voyons une des principales motivations de marcher d'une façon particulière dans 

cette vie en ce qui concerne notre corps, notre bouche, nos pieds, nos mains et nos esprits. À 

quoi donnons-nous nos esprits? Quelle sorte de pensées nous permettons-nous et croyonsnous 

que nous pouvons nous permettre le luxe de contempler, même si personne d'autre ne les 

entend ou ne les voit ? C’est encore fait dans notre corps. 

Mais toi, pourquoi juges–tu ton frère ? ou toi, pourquoi méprises–tu ton frère ? 

puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. (Romains 14:10) 

Si nous savons que nous allons nous tenir debout avant Dieu et rendre des comptes, alors on 

ne devrait pas être disposé à juger les autres. C'est le sens de la Sainte Écriture qui dit, "Ne 

jugez pas." Ceux qui se jugent eux-mêmes n'ont pas besoin d'être jugés par Dieu. Nous avons 

besoin d'être sans pitié avec nous-mêmes et examiner vraiment nos cœurs et demander au 

Seigneur l'illumination et la lumière, et vouloir voir la vérité de notre condition et être brisés 

pour cela et nous repentir pour cela maintenant. Alors nous ne devrions pas nous tenir debout 

devant Lui avec nos vies minables. 

Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n’effacerai point son nom 

du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. 

(Apocalypse 3:5) 

En d'autres termes, les noms seront effacés du Livre de Vie de l'Agneau. C'est une secousse 

pour la ‘sécurité éternelle’ la doctrine que beaucoup dans l'église ont fait la leur, mais cela 

aide à expliquer l'attitude négligente qui est trouvée dans les églises partout dans le monde, où 

il y a une réticence pour le sacrifice requis pour surmonter ou pour obtenir une stature 

67


sacerdotale en Dieu et croire que d'une façon ou d'une autre nous aurons le même ciel, la 

même résurrection et la même récompense que tous les autres. Les Saintes Écritures montrent 

que Dieu donne la récompense proportionnellement à la qualité de caractère et de service 

exécuté et obtenu dans cette vie. Nous pouvons bien constater que quand nous nous tenons 

debout devant Lui, qui est la Vérité, qu'il pourrait y avoir un autre verdict éternel qui sera 

différent de ce à quoi nous nous étions attendus naïvement et à ce moment là et dès lors, il n'y 

aura aucune modification ou remèdece sera fixé pour l’éternité. 

Le Royaume du Millénium 

Nous discuterions de ce sujet dans le vide à moins que nous ne soyons d’accord sur une chose 

essentielle, à savoir, que la question complète de la récompense éternelle est dans un contexte 

particulier : le Royaume du millénium. L'établissement de ce Royaume sera palpitant au-delà 

de toute mesure. Ce ne sera pas un peu de classement de papiers, ou de bureaucratie, mais 

l'exposé créateur et l’établissement d'un Royaume de justice pour la première fois dans la 

création. La loi du Seigneur doit aller de Jérusalem vers les nations et les nations doivent 

apprendre la justice. Il faudra, donc, des hommes et des femmes qui sont qualifiées dans les 

questions de justice et qui savent comment apporter l'influence bienveillante à ceux qui en 

entendent parler pour la première fois. Ils le feront, à mon opinion, dans leurs corps glorifiés, 

en s'élevant et en descendant sur le Fils de l'Homme et étant dirigé vers les villes et vers les 

fraternités qui ont bondi en avant sur la terre sous l'influence d'Israël et qui ont témoigné 

comme la nation évangélique. 

Il y a remarquablement peu dans les Saintes Écritures qui décrivent que sera ce Royaume. La 

plus grande description de la gloire du millénium de l'Israël est probablement dans le livre 

d'Esaïe et dans certains des livres des autres prophètes. Par exemple, cette gloire sera appelée 

par un nouveau nom. On appellera son peuple les ministres du Seigneur. Les nations 

viendront à elle. Elle sera un diadème et une couronne dans la main du Seigneur. La 

description est somptueuse pour décrire ce que cette nation sera dans le Millénium, alors 

qu'est-ce sera le Millénium lui-même? L'Israël restauré n'est pas l'administrateur de ce 

Royaume, mais le sujet de celui-ci. L'église glorifiée ressuscitée administre le Royaume. C'est 

l'église qui dirige et règne avec Christ. Israël sera les sujets du Royaume autant qu'ils l’étaient 

sous le Roi David. Cette fois ils seront des sujets sous le Plus grand Roi David (Jésus), qui 

sera leur prince et Souverain pour toujours. Ils annonceront le Royaume dans le même sens 

que l'église aujourd'hui promulgue l'Évangile du Royaume, mais l'administration réelle, le 

gouvernement, l'établissement de ce gouvernement de Dieu sur la terre est réservé comme un 

privilège pour une église d'une sorte particulière. Elle a établi sa revendication et qualification 

pour être des co-dirigeants et régner et régner en raison de son sacrifice, de son caractère et de 

sa conduite sur la terre. 

Notre séjour terrestre doit être formé pour ce règne et démontrer notre capacité et notre 

qualification pour ce millénium et ce privilège éternel. Prendre ceci à cœur transformerait 

tout. Chaque force dans l'enfer milite contre cette compréhension et veut garder l'église dans 

son sa façon d’être terne, non inspirée et impassible, parce que si elle reste comme ça, elle ne 

montera probablement pas dans la première résurrection. Elle ne répondra pas à la trompette 

de Dieu et à la voix du Seigneur, car elle n'a pas répondu à Sa voix dans cette vie. Ceux qui 

montent avec Christ sont ceux qui sont en Christ. Le Démon veut nous priver d'une 

68


motivation qui ferait toute la différence éternellement. Il ne veut pas voir le Royaume venir 

parce que l'établissement du Royaume signifie la fin de son faux règne, d’usurpation. 

Alors que la première église était devenue catholique et universelle, pratiquement toutes les 

références au Royaume du millénium ont été enlevées. À ce jour, l'Église catholique se voit 

comme le Royaume. Le catholicisme est Amillenialiste, c'est-à-dire qu’il ne prévoit pas de 

Royaume à venir, mais se voit lui-même comme le Royaume venu et dont la capitale du 

Royaume est Rome, pas Jérusalem. Bien qu'il y ait eu une Réforme Protestante, ce n'était pas 

une réforme consciencieuse et totale et cette question n'a jamais été touchée par les pères de 

l'église comme Calvin et Luther. C'est un phénomène étrange que ces grands géants de la foi 

soient ignorants d’une façon eschatologique. Ils ont cru peut être que la Réforme Protestante 

était l'arrivée à la fin des temps de l'histoire humaine; que le Pape était l'Antéchrist et que les 

Protestants représentaient le nouveau Royaume. Il n'y avait, donc, aucun besoin pour un 

Millénium 'à venir'. 

L'attente d'un ‘Royaume à venir,’ un gouvernement littéral, politique de Dieu sur Sa création, 

est en fait la promesse pour laquelle les grands saints d’antan se sont sacrifiés, ont souffert et 

sont morts. Ils étaient des héritiers de la promesse, à savoir, la promesse de leur Royaume, qui 

était aussi leur gloire et honneur. L'église a besoin justement de voir cela, parce qu'à moins 

qu'elle ne le fasse, nous ne pouvons pas parler de récompense éternelle. Toute la récompense 

éternelle est la récompense du millénium et la participation dans ce Royaume du millénium. 

Si nous ne pouvons pas devenir enceintes de ce Royaume et n’avoir aucune anticipation à son 

sujet et y penser seulement comme une abstraction et ne pas avoir de foi pour croire en lui, 

alors le discours de la récompense est complètement vain. Ce cri ancien de l'église, "Viens, 

Seigneur Jésus" était "Ton Royaume vient," pour que quand Il vienne, Il vienne comme le 

Roi. Cela devrait être aussi notre espoir, comme ce l'était pour la première église et ce soit, 

donc, une motivation pour être trouvé irréprochable et digne au Jour de Sa venue. 

Cela paraît aller chercher loin et extravagant, et la tendance de la plupart des croyants est de le 

négliger et de dire, "Bien s'il cela va arriver, cela arrivera. Pourquoi dois-je le prendre en 

considération maintenant ?" Cette attitude nous assure que nous ne serons pas là lors de cette 

première résurrection, mais que nous devrons dormir mille ans et augmentation avec le fait de 

non régénérer mort et l'éventaire avant le juge dans un moment effrayant, voir si nos noms 

sont effectivement même dans le Livre de Vie. S'ils sont trouvés, nous serons sans aucune 

distinction ou récompense. La chose qui marque l'église comme étant particulière consiste en 

ce qu'elle prend l'avenir dans sa considération présente. Elle n'admet pas simplement que 

quelque chose va arriver éternellement, mais prend la question éternelle dans sa pensée 

présente, qui, en retour, conduit cette question éternelle à une conclusion plus rapide et en fait 

mieux la préparation. 

Le seul jugement auquel ceux qui seront vivants à Sa venue feront face, alors, sera une 

évaluation de leurs œuvres, parce que cela déterminera s'ils gouverneront plus de cinq villes 

ou dix. Construisons-nous avec la paille, le bois et le chaume, ou l'or, l’argent et les pierres 

précieuses? Ce avec quoi nous avons construit est déterminé par notre motivation. Notre 

motivation est-elle le succès, ou la popularité, ou est-ce l'obéissance fidèle, en étant inconnu, 

méconnu, sans tambours ni trompettes et juste servir le Seigneur dans les choses auxquelles 

nous sommes appelés et pour lesquelles le talent nous a été donné et y grandir, pour que nous 

puissions entendre, "Bon et fidèle serviteur." ? Dans n'importe quelle petite chose où nous 

avons œuvré, nous y avons œuvré authentiquement et vraiment. Nos motifs étaient purs; 

c'était au Seigneur. Nous l'avons fait comme de bons serviteurs, en multipliant n’importe quel 

69


peu c'était, par lequel nous avons commencé et cette œuvre résistera à l'épreuve du feu. Elle 

est bâtie sur une véritable fondation qu'aucun homme ne peut poser. L’œuvre qui est fondé sur 

cette fondation sera du même caractère et de la même sorte, parce que cette œuvre ne sera pas 

sortie de notre énergie, mais de l'inspiration divine dans l'accomplissement de Sa volonté. Elle 

sera accomplie à partir de Son énergie et de Sa capacité, c’est à dire, Sa vie de résurrection. 

C'est Seulement cela une œuvre véritable. Quand nous faisons quelque chose à partir de notre 

propre énergie humaine, même si nous le faisons pour le Seigneur, c'est complètement 

inacceptable pour Lui. Tout doit être de Lui, par Lui afin que cela puisse être sa gloire à Lui 

pour toujours. La clé entière est d’être mort et caché avec Christ en Dieu. C'est une 

humiliation d’être mort et si nous ne sommes pas disposés pour être exposé de cette façon, 

nous ne pouvons pas nous attendre à ce que nos œuvres perdurent. 

La Nuée Invisible de Témoins 

70 

Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, 

rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec 

persévérance dans la carrière qui nous est ouverte. (Hébreux 12:1) 

Aux moments d'épreuves qui sont l'avenir, quand il y aura le conflit réel, ce sera une grande 

assurance et une consolation de savoir que les saints qui nous ont précédés, dans cette même 

foi précieuse, attendant de nous voir venir à la ligne d'arrivée. Ils n'ont pas encore reçu leur 

récompense, parce qu'ils ne sont pas encore rendus parfaits sans nous. Ils sont présents dans 

une nuée invisible et exercent de cet endroit une influence positive pour nous aider, et ce 

jusqu’à la conclusion de la course qui est mise devant nous. Ils sont un ingrédient essentiel 

d'une sorte très particulière dans le but de faciliter la conclusion des temps par nous. Nous 

sommes dans un continuum avec tous les saints qui nous ont précédés et qui avaient de cette 

foi et nous nous mouvons vers une conclusion glorieuse. Nous voir dans cette foi, maintenant 

et actuellement et dans ce contexte, est la véritable vision. Nous sommes dans quelque chose 

tous ensembles qui relie le passé avec l'avenir éternel. Nous sommes dans le temps, cherchant 

cette fin, dont la fin sera bientôt sur nous. Nous nous mouvons vers quelque chose pour lequel 

ils se sont déjà sacrifiés et se sont donnés, mais qui ne sera pas obtenu indépendament de 

nous. Ils attendent l'accomplissement et nous sommes les acteurs des Derniers Jours. 

Entrer dans Son Repos 

Dans le livre des Hébreux, Paul donne une illustration ou un type de l'Ancien testament de 

ceux qui ont échoués d'entrer dans le repos, et qui sont revenus d’Israël au désert. Chacun qui 

est venu d'Egypte et désert, est venu sous le sang de l'agneau et a traversé les eaux du baptême 

en Moïse. Cette génération entière, à part deux d’entre eux, a pourri dans ll désert. Ils ont 

manqué d'entrer dans le repos que Dieu avait préparé. Dieu en a fait un type et un exemple 

pour nous, qui sont dans la fin des temps. C'est un avertissement très sobre, car il est évident 

que nous pouvons venir sous le sang de l'Agneau et traverser les eaux du baptême et encore 

ceux-ci ne sont aucune assurance que nous entrerons dans la Terre Promise. La Terre Promise 

est un type ou un symbole du Royaume des cieux, car c'est où le Royaume, sa couronne et le


trône sont établis. On leur a interdit, cependant, d'entrer à cause de leur manque de foi. En 

d'autres termes, ils n'avaient pas l'anticipation ou le désir. 

Tous les enfants d’Israël murmurèrent contre Moïse et Aaron, et toute l’assemblée 

leur dit : Que ne sommes–nous morts dans le pays d’Egypte, ou que ne sommes–nous 

morts dans ce désert ! Pourquoi l’Eternel nous fait–il aller dans ce pays, où nous 

tomberons par l’épée, où nos femmes et nos petits enfants deviendront une proie ? Ne 

vaut–il pas mieux pour nous retourner en Egypte? (Nombres 14:2-3). 

Ils ont méprisé en fait la Terre Promise de la même façon que nous pouvons mépriser la 

récompense éternelle. Nous pouvons hocher nos têtes et dire, "Oui, je crois dans la 

récompense éternelle." mais nous agissons d'une telle façon qui montre que nous ne 

l’avons pas à cœur. Nous n'avons pas une grande attente de cette distinction, de cette 

récompense et de ce privilège. C'est comme le mépriser et de compter que cela aura peu de 

conséquence. 

Moïse a plaidé avec Dieu pour ne pas effacer cette nation pour leur manque de foi et pour 

leurs murmures, même s'ils n'ont pas voulu envisager la difficulté de ce que le fait d'entrer en 

possession cette Terre exigerait. Ceux qui entrent sont ceux qui partagent l'humiliation et la 

souffrance du Seigneur. La traversée du désert vers la Terre Promise et le combat contre 

toutes les villes de Canaan et le surpassement d'eux-mêmes, ne sont pas une promenade ou un 

pique-nique, mais une lutte et une souffrance. C'est ce que, cependant, nous ne ferons pas à 

moins que nous ne croyions que cette Terre est une récompense extrêmement grande. Les 

gens d'Israël ne croyaient pas la compensation suffisante par rapport au sacrifice qu’ils 

savaient qu'ils seraient tenus de faire. Ils préféraient plutôt retourner en Egypte et être sous le 

servage de nouveau, que de prendre les risques du besoin de travailler leur voie par un désert 

pour entrer dans une Terre Promise. 

Et parce que mon serviteur Caleb a été animé d’un autre esprit, et qu’il a pleinement 

suivi ma voie, je le ferai entrer dans le pays où il est allé, et ses descendants le 

posséderont. (Nombres 14:24). 

Je ne crois pas que cela signifie les descendants au sens littéral, physique de Caleb, mais ceux 

qui sont semblables d'esprit, de cœur et de pensées avec lui. Il a voulu la récompense entière. 

Ceux qui sont sans engagement n'ont pas de la graine de Caleb et ne partageront pas la 

récompense. C'est quelque chose que nous choisissons librement. Le manque de profondeur et 

la suffisance ne sont pas quelque chose dont nous sommes des victimes en raison de notre 

tempérament. Nous pouvons désirer un esprit fervent et d'être d’un cœur entier avec Dieu. 

Effectivement, si nous ne sommes pas d’un cœur entier, nous ne devons pas croire que nous 

soyons dignes pour diriger et régner avec Christ. Nous pouvons ne pas être éternellement 

perdus, mais nous nous disqualifions. 

N’endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte, Le jour de la tentation dans le 

désert, Où vos pères me tentèrent Pour m’éprouver, et ils virent mes œuvres Pendant 

quarante ans. (Hébreux 3:8-9). 

L'Israël a provoqué le Seigneur parce qu'ils ont méprisé la Terre excellente et n'étaient pas 

disposés pour le sacrifice pour y entrer. 

71


72 

Aussi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Ils ont toujours un cœur qui 

s’égare. Ils n’ont pas connu mes voies. Je jurai donc dans ma colère: Ils n’entreront 

pas dans mon repos ! Prenez garde, frères, que quelqu’un de vous n’ait un cœur 

mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. (Hébreux 3:10-12). 

En d'autres termes, faites attention que vous aussi ne soyez tièdes aussi, de peur que vous 

aussi ne soyez pas disposés à obtenir la pleine mesure. 

Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions 

fermement jusqu’à la fin l’assurance que nous avions au commencement, (v 14). 

C'est-à-dire, nous sommes devenus participants de Son Royaume et de son règne, mais 

seulement si nous tenons bon et que nous ne renonçons pas pour vivre une qualité de vie 

moins exigeante. 

Et à qui jura–t–il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient 

désobéi ? Aussi voyons–nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité. 

(vv 18–19) 

Le fait de croire est plus que la doctrine. Ils n'avaient pas de cœur pour ce que Dieu rendait 

disponible. Ils n'ont pas embrassé la foi comme elle leur a été présentée. 

Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, 

qu’aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. (Hébreux 4:1) 

Si Dieu l'a fait avec Israël, alors comment pouvons-nous croire que nous serons exempts de 

subir la même sorte de peine éternelle, si nous méprisons aussi la Terre Promise ? Le mot 

promesse se réfère presque toujours à la venue de Son Royaume. Ceux-ci tous sont morts sans 

avoir reçu la promesse, c'est-à-dire, la promesse de Son Royaume et de sa gloire. ‘Etre trop 

court pour cela’ ne signifie pas que vous perdrez votre salut, mais c'est la récompense qui est 

perdue. Vous êtes un peu en-dessous de ce qui pourrait avoir été votre joie éternelle en tant 

récompense. 

Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux ; mais la parole qui 

leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu’elle ne trouva pas de la foi chez ceux 

qui l’entendirent. (v 2) 

Ils ont entendu le rapport des espions, mais ils ne l'ont pas entendu avec la foi; il ne leur a pas 

profité, donc. Nous pouvons entendre quelque chose et être juste comme coupable, s'il ce n'est 

pas accompagné par la foi. Il y a quelque chose d'exigé de nous. Dieu prêche la parole, mais 

la parole est sans profit à moins que quelque chose ne vienne de nous pour la recevoir et la 

prendre à cœur et la transformer en quelque chose. 

La foi n'est pas la foi dans le sens d'un compendium de doctrines qui constituent ‘la foi,’ mais 

plutôt une disposition d'esprit qui veut activer et réaliser la chose qui est dite. Les Israélites de 

ce temps n'avaient aucune intention, ou de désir, pour marcher dans cela, ou de le voir réalisé. 

Dieu les condamne donc, parce que c'était quelque chose dans quoi ils ont échoué, pas 

quelque chose dans quoi Dieu a échoué. Il leur a donné tout : La Terre Promise était là. Le 

bon rapport a été donné. La parole a été prêchée, mais ils ont échoué et ont refusé de recevoir


la parole pour le faire et donc Sa colère s’est embrasée contre eux. Sa mise en garde pour nous 

est, 

Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, 

qu’aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. (Hébreux 4:1) 

Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu’il dit: Je jurai dans ma 

colère : Ils n’entreront pas dans mon repos ! Il dit cela, quoique ses œuvres eussent 

été achevées depuis la création du monde. (v 3) 

Ils étaient les gens non sanctifiés qui sont venus de l'Egypte. Ils n'avaient pas le cœur pur ou 

entier comme l’avait Caleb. Être libéré de l’esclavage ne vous donne pas d'entrée dans la 

Terre Promise. Ils ne pouvaient pas croire pour l'avenir qui se trouvait au-delà du Jourdain, 

dont il a été dit qu’elle était une promesse et décrite comme une belle Terre. C'est exactement 

le même avec le peuple de Dieu aujourd'hui, c'est-à-dire, nous n'avons aucun une attente du 

millénium ou de l’éternité. Nous n'avons aucun sens de cet avenir ou de désir pour lui. Nous 

sommes incrustés dans le présent. Nous pouvons croire pour la 'manne' qui descend 

maintenant, mais nous ne pouvons pas croire pour ce qui est futur, lointain ou éternel. L'échec 

de croire était la disqualification pour entrer dans la Terre et ce sera exactement le même pour 

nous. Ne pas croire en l'éternité est en être exclu. 

Dans ce qu'ils ronchonnent, les Israélites ont montré quelque chose qui a révélé où ils étaient 

en fait et où nous sommes en fait, pour exactement la même raison. 

Tous les enfants d’Israël murmurèrent contre Moïse et Aaron, et toute l’assemblée 

leur dit : Que ne sommes–nous morts dans le pays d’Egypte, ou que ne sommes–nous 

morts dans ce désert ! Pourquoi l’Eternel nous fait–il aller dans ce pays, où nous 

tomberons par l’épée, où nos femmes et nos petits enfants deviendront une proie ? Ne 

vaut–il pas mieux pour nous retourner en Egypte ? (Nombres 14:2–3) 

En d'autres termes, "Laissez nous retourner en Egypte pour la sécurité, l'ail et les poireaux, la 

joie sensuelle et la satisfaction." Ceux qui ont refusé d'entrer ont été occupés seulement avec 

leur propre bien-être, sécurité et satisfaction. Ceux qui étaient disposés au sacrifice de 

traversée du désert pour entrer dans la Terre Promise ont été occupés avec la gloire de Dieu. 

Le ‘Royaume vient’ est la question de la gloire de Dieu et si nous sommes préoccupés de 

notre propre sécurité, confort et satisfaction, nous préférerons l'Egypte, bien que nous ne 

dirions dans en tant de mots. La chose qui a préoccupé Caleb et Josué, à l’inverse de la 

multitude d'Israël, était différente nettement dans sa motivation. L’un était pour la satisfaction 

de la chair et du moi et l'autre était pour la gloire de Dieu. Le fait d'entrer en possession de la 

Terre Promise n'était pas pour l'avantage qui leur serait procuré, mais pour la gloire qui 

s'accumulerait pour Dieu. 

Ne savez–vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y 

trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni 

les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les 

ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. (1Corinthiens 6:9–10) 

Paul parle à l'église de Corinthe. Ils ont été déjà étés marqués par l'échec moral d'une façon 

vraiment vile et il leur explique, que s'ils sont caractérisés par le fait d'être inique et la 

fornication, ils n'hériteront pas le Royaume des cieux. Ce n'est pas une exhortation pour les 

73


incroyants, qui sont déjà dans un endroit de tromperie. Les croyants ont besoin de savoir qu'ils 

peuvent être aussi trompés en croyant qu'ils auront l'héritage automatiquement dans le 

Royaume. 

Excommunication 

L'excommunication de la communauté ne signifie rien aujourd'hui. Nous pouvons voleter 

d’une communauté à une autre communauté sans qu’une question ne soit demandée. Être 

expulsés et excommuniés aux temps apostoliques étaient être complètement coupés de la 

communauté des saints. C'était une peine si redoutée, parce que c'était un avant-goût de ce 

que l'expulsion du Royaume signifierait éternellement. L'obscurité extérieure n'est pas une 

chose plaisante à contempler. Vous pouviez être sauvés du feu de l'enfer, mais vous êtes 

coupés d'une communauté éternelle avec les saints de Dieu et les vainqueurs de Dieu. Dans Sa 

clémence, Dieu a installé dans cette vie quelque chose de que cette peine éternelle sera, à 

savoir, l'excommunication. Si votre péché est digne de l'excommunication, vous êtes aussi un 

candidat à l'expulsion du Royaume des cieux. 

Il y a une responsabilité remarquable pour l'église dans le fait de traiter les questions d'éternité 

dans cette présente vie en faisant que soit ils reconnaissent un repentir qui permettra aux 

péchés des hommes d'être pardonnés, ou qu'ils ont besoin d'être exclus, parce que s'ils sont 

exclus ici, ils seront exclus dans le ciel. S'ils sont excommuniés ici, alors ils seront 

excommuniés là. L'église a toujours été l'agent de Dieu destiné à déterminer où les hommes 

seraient pour l'éternité. Si Dieu a exclu un Israël entier d’entrer à cause de leur incrédulité, 

alors comment serait-il en-dessous en excluant des croyants, pour la même raison, à leur 

lamentation éternelle ? Au moment de l'éternité, nous apprendrons que ce que nous avons 

écarté ou avons méprisé est en fait vrai et que maintenant, nous avons perdu quelque chose 

pour l’éternité et que cela ne peut plus être solutionné. Nous seront assignés pour toujours à 

l'obscurité extérieure, pas seulement sans récompense, mais aussi sans communauté d'aucune 

sorte qui aurait rendu l'éternité une joie. "mais exhortez–vous les uns les autres chaque jour, 

qu’aucun de vous ne périsse." est l'exhortation de Dieu. Nous ne serons pas l'un à l'autre ce 

que nous avons devons être à moins que nous ne le voyions dans le contexte éternel. 

La Vue Apocalyptique et l’ ‘Espoir de Bénédiction’ de l'église 

Dieu a eu l'intention pour l'église dans chaque génération d'avoir la dynamique d'attente 

apocalyptique comme une norme pour l’église véritable. L'attente apocalyptique devrait 

résonner dans l'église. Cela devrait être une caractéristique dynamique d'attente pour l'église 

dans chaque génération. La question n'est pas la chronologie, mais la fidélité du Dieu qui a 

promis Son retour. L'église n'a pas de sens vivant de ce mouvement vers ‘une fin,’ qui sera en 

fait un nouveau commencement. 

La façon de penser apocalyptique est la conviction que le pouvoir de mal ou de Satan, qui est 

maintenant en contrôle de cette période temporelle et sans espoir, diabolique de l’histoire 

humaine, est bientôt d'être vaincu et qu’il soit mis fin à son règne maléfique par l'intervention 

directe de Dieu. Pour le moment, cependant les justes sont affligés par ses agents diaboliques 

et humains. Il y a quelque chose de l'influence diabolique que les gens ne veulent pas 

considérer, ou au mieux, ils pourraient le considérer du point de vue de certains individus qui 

74


ont besoin de la délivrance, mais ils ne veulent pas voir la vie et la réalité dans le monde 

comme étant sous l'influence de Satan. Les Saintes Écritures nous disent que le monde entier 

est sous le pouvoir du Diable. La seule fin pour un tel monde est ce qu'il soit désarçonné dans 

une défaite finale et que Dieu Lui-même vienne pour établir le Royaume de Sa propre justice. 

C'est complètement trop surnaturel pour la considération de la plupart des chrétiens 

rationnels. Ce qui est encore plus repoussant est que la capitale de ce Royaume sera dans un 

endroit où beaucoup n'auraient jamais désiré qu’elle soit, à savoir, Jérusalem, dans un Israël 

restauré. Tout que Dieu fait est calculé pour offenser la sensibilité humaine. Il sait exactement 

où les hommes sont vulnérables et Il positionne toujours des choses qui sont scandaleuses 

pour la considération humaine. 

Le plus offensant des messages à communiquer est de dire à ceux qui demerent sur la terre 

que leur temps est bientôt en haut; que ce monde est sous le jugement; que sa fin est proche; 

qu'il y ait un feu qui vient et qu'ils devraient connaître maintenant le Roi qui Vient. Au Jour 

de Son arrivée, il sera trop tard pour faire Sa connaissance, car Il viendra comme juge et pas 

comme Sauveur. Tout ce que les hommes font dans le monde suggère la perpétuité, pas qu’il 

y ait une fin. Nous portons, donc, un message importun où les hommes mettront de nouveau 

leurs doigts dans leurs oreilles. En outre, si nous le prêchons dans la puissance apostolique et 

sous l’onction, les hommes se jetteront sur nous avec les dents dehors. En fait, n'importe quel 

Évangile qui n'est pas apocalyptique n'est pas l'Évangile. Il a été dénudé et dépouillé; un 

contenu essentiel et dynamique a été perdu. Il y a quelque chose de la vision apocalyptique 

qui a apporté, à la première église, une urgence particulière, une attente et un espoir. 

Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle 

nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le 

siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse 

espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus– 

Christ, qui s’est donné lui–même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et 

de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes 

œuvres. Dis ces choses, exhorte, et reprends, avec une pleine autorité. Que personne 

ne te méprise. (Tite 2:11–15) 

C'est une autre de ces grandes sommations, apostoliques de la foi. Cela semble presque être 

un paradoxe d’avoir une anticipation d'un événement cosmique, à savoir, l'apparition du 

Seigneur et la venue d'un autre Royaume. Et pendant que nous attendons, nous ‘ne marquons 

pas les temps,’ mais sommes zélés pour bien œuvrer, parce que cela a aussi une application 

éternelle. Par exemple, dans le refus des désirs mondains, il y a une éthique. Avoir cette façon 

de voir apporte certaines exigences dans cette vie présente. Nous vivons dans un temps 

transitoire, chargé de grands buts, mais cela est vécu dans l'attente de cette grande conclusion 

des temps. Le témoignage final de l'église dans toutes les ténèbres qui grandissent est qu’elle 

sera une lumière qui grandi. C'est la clémence finale de Dieu, que si quelqu'un veut encore 

être sauvé des ténèbres éternelles, il y ait encore çà et là, saupoudrés sur la terre, des centres 

de lumière auxquelles ils pourraient venir. S'ils refusent ce témoignage, ils refusent une 

dernière grâce de Dieu offerte à un monde mourant. L'église a, donc, encore plus d'obligation 

de vivre irréprochablement et sans reproche. 

Il y a quelque chose de l'éternité et de l'anticipation et de l'espoir qui viennent, auquel 

l'ennemi veut amèrement résister, parce que cela apporte la dimension d'une dynamique dans 

l'église et que cela menace les droits acquis des puissances des ténèbres. La foi apocalyptique 

est celui qui s'attend à une disparition de ce monde et à l'établissement d'un autre. C'est cet 

75


autre qui continuera éternellement et c'est le triomphe cosmique de Dieu contre les puissances 

des ténèbres, qui ont régné historiquement ou plutôt mal régné sur Sa création. La venue du 

Seigneur marque leur défaite finale, l'établissement de Son Royaume dans la gloire et la 

justification de Ses saints qui ont étés patients, qui ont enduré la colère des forces adverses 

des ténèbres dans leur fureur finale. Il lui apporte la restauration de l'Israël dans 

l'accomplissement des promesses d’alliance de Dieu, le tabernacle de David est restauré et le 

règne de Dieu vient aux nations. C'est un scénario complet, une conclusion complète et 

cruciale qui est plus ou moins perdue pour l'église, même alors que nous croyons que nous 

l'avons. Simplement parler de la venue du Seigneur comme d’une vérité dogmatique, ou 

comme l’échappée des temps menaçants de tourment et de tribulation, n’est pas garder la foi 

comme un espoir béni. 

"L’âge présent " implique qu'il y a un autre qui arrive. Le refus des désirs mondains ne 

signifie pas éviter les orgies sexuelles. Une convoitise est n'importe quel désir qui n'a pas son 

origine d'en haut, c’est à dire, dont Dieu Lui-même n'est pas l'Auteur. Par cette définition, une 

convoitise pourrait être n'importe quoi d'aussi inoffensif qu'un catalogue commercial. Si vous 

êtes attiré par cela, plutôt que par Dieu, donc c'est une convoitise qui a son origine ici-bas. 

Nous devons le refuser et ce sera pénible, parce que n'importe quel refus est pénible. Il y a un 

pouvoir dans les marchandises qui sont séduisantes et cela cherche à nous attirer dans son 

tourbillon. Il y a quelque chose d'opulent, de varié et de stimulant qui nous vient des 

marchandises pour nous priver de la perspective éternelle. Il y a même une façon dont nous 

'légalisons' le désir et la convoitise, mais ca captivera notre âme. Nous devenons habitués à la 

vue de cela et à ce que d'autres l'approuvent, ou à l'utilisation de cela, ou à porter cela, jusqu'à 

ce que progressivement, il y ait une voie à travers laquelle le monde a une influence qui 

augmente sur notre vie et l’engourdissement de notre esprit. 

Vivre sobrement doit être aussi vivre avec un œil prudent de ce que vous vous permettez, qui 

aurait un effet préjudiciable sur votre esprit. Même la façon dont la nourriture est exposée 

dans un supermarché est établie par les psychologues et les experts, qui ont disposés les 

étagères pour rencontrer l'œil de l'acheteur décontracté et l'inciter à prendre des articles qu'il 

n'aurait jamais achetés. Même le volume des choses exposées fait quelque chose à votre désir 

charnel et appétitd’avoir un d'entre ceux. Dieu nous a donné l’espérance bénie de nous 

soutenir quand la pression des biens vient sur nous. C'est un espoir d'une sorte particulière qui 

a soutenu et a animé les saints d’hantant aussi bien que la première église. Abraham avait cet 

espoir, bien qu'il soit à quatre mille ans de distance de l'événement qu’il l'a soutenu. 

Les principautés et les puissances de l'air ne peuvent supporter quelqu’un qui anticipe un autre 

royaume autre que le leur. Si nous devenons disposés eschatologiquement et disposés 

apocalyptiquement et anticipons une fin, un nouveau futur et un règne éternel différent de ce 

monde, nous devenons les gens marqués par les puissances des ténèbres. Nous nous 

trouverons plus que probablement dépouillé de nos biens, ou connaissant au moins une forme 

d'opposition. Seulement de tels gens peuvent avoir la vraie joie. Si nous sommes enlevés, 

nous pouvons louer Dieu, car cela ne pourrait pas être arrivé sans la permission du Seigneur et 

dans le ciel il y a une substance encore plus grande et plus durable et une récompense 

extraordinaire. 

76 

Maintenant, que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix 

dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint–Esprit ! 

(Romains 15:13) (Version King James)


Il commence par le mot maintenant. L’espoir biblique—pas l’optimisme humain—a à voir 

avec une attente pour l'avenir et de quelque chose qui est au-delà de ce qui est vu maintenant 

et actuellement. S'il cela n'a pas de conséquence immédiate et présente, ce n'est pas l'espoir. 

C'est l'unicité de la foi, à savoir, que les choses qui sont lointaines et l'avenir aient une 

conséquence immédiate et pratique maintenant. Il y a une 'abondance' qui est connectée avec 

l'espoir et qui n'est pas disponible sauf par celui-ci. La nature même de la foi est d’abonder. 

N'importe quoi moins que le fait d'abonder est anormal et inférieur au standard et nous devons 

être insatisfaits avec n'importe quoi de moins. La joie vient du ciel. Elle est en Dieu et ne peut 

pas être obtenue dans le monde et la seule façon de l'avoir est d'abonder dans l'espérance, que 

nous puissions apprécier tant la paix que la joie. En d'autres termes, nous pouvons venir 

seulement à la joie authentique en abondant dans l'espérance — et sur nulle autre base. 

L'espérance est l'anticipation de quelque chose de futur. L'espérance est le désir pour et la 

conviction qu'un jour vous allez vous approprier ce qui est encore invisible et lointain. Nous 

ne pouvons pas être saints ou parfaits sans espérance. L'espérance est l'ingrédient par lequel 

nous croyons que nous allons être rendus parfaits en Lui. Une des choses à chercher dans les 

hommes qui prétendent être des apôtres est s'ils ont l'espérance. La véritable espérance est 

active, palpitante, indispensable et vivante. Peu importe les circonstances, peu importe le 

découragement présent, leur espérance affecte leur présent. L'espérance est l'élément par 

lequel ils restent fermes et immuables. L'absence d'espérance garanti la dégradation des 

hommes. Les hommes sans espérance dans le monde sont condamnés aux choses viles. Ils 

voient tout comme inutile et dénué de sens, parce qu'ils n'ont aucune espérance. 

Des Moqueurs dans les Derniers Jours 

C'est notre convoitise, beaucoup plus que nous savons et pas notre intellect, qui détermine 

notre théologie. 

Sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs 

railleries, marchant selon leurs propres convoitises, et disant : Où est la promesse de 

son avènement ? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le 

commencement de la création." (2 Pierre 3:3–4) 

Bien que nous souscrivions aux doctrines correctes intérieurement, il y a une façon ou nous 

pouvons 'nous moquer' ou 'railler' sans en fait articuler la question, "Où est la promesse de Sa 

venue ?" Je dirais que c'est la condition de la majorité d'entre ceux qui s'appellent les 

chrétiens. Nous donnons foi et assentiment à la vérité de la doctrine de la Deuxième Venue du 

Seigneur, mais nous ne nous y attendons pas, ou ne l'attendons impatiemment. Ce n'est pas 

une espérance palpable, surtout si, en fait, nous voulons voir ce monde continuer. Nous avons 

un endroit agréable, une sécurité et un confort et s'il y a des problèmes, nous avons un certain 

optimisme qu'ils s'amélioreront. Nous ne cherchons pas une autre réalité et notre vision de la 

foi a tendance à être produite par notre style de vie, plutôt que par les questions de vérité. 

Nous avons une tendance d'embrasser les choses qui nous renforcent ou qui nous réconfortent 

dans le mode de vie que nous avons choisi. Les visions des hommes sont le plus souvent 

déterminées par comment ils veulent vivre. 

Les moqueurs de qui Pierre parle ne sont pas les moqueurs dans le monde, mais dans l'église. 

Si vous voulez garder votre théologie pure et votre doctrine droite, vérifiez donc votre style de 

77


vie. Qu’est ce qui de compromettant dans celui-ci? Ce qui est là que vous voudriez voir 

perpétuer et qui serait menacé par une fin ? Si vous voulez que votre style de vie continue, 

vous n'allez pas embrasser avec enthousiasme la vue apocalyptique qui dit qu'il y a une fin. 

Vous trouverez une façon d'invalider cette attente, ou vous lui donnerez seulement une 

reconnaissance cérébrale, extérieure et cérémonielle, mais dans votre cœur vous souscrirez à 

une autre foi. 

La question de la pauvreté volontaire en tant que style de vie peut bien être une nécessité. 

Paul a dit qu'il était pauvre et que néanmoins il a fait beaucoup de riches. Jésus n'avait pas 

d'endroit pour poser Sa tête et il y a là cette conjonction entre l'autorité apostolique et la 

pauvreté. C’est une voie, cependant que le Satan prendra et corrompra, comme par exemple, 

dans la tradition entière de prêtres monacaux, qui prennent volontairement le vœu de 

pauvreté. C'est une distorsion religieuse de ce dont je parle. Il peut y avoir eu certains 

hommes authentiques parmi eux, mais je parle de quelque chose d'autre. Même si nous 

sommes capables de vivre un style de vie que notre revenu peut se permettre, est-ce que notre 

foi et notre attente des choses à venir justifient ce style de vie? Pouvons-nous le réduire 

volontairement et le simplifier, en le gardant dans la vision à laquelle nous souscrivons 

comme étant en harmonie avec cette vision? Pouvons-nous garder cette vision, et continuer à 

vivre un style de vie qui la contredit sans affecter la vérité de cette vision? 

Un style de vie d'excès et d'indulgence vis-à-vis de soi-même est incompatible avec la vision 

apocalyptique. Nous ne sommes pas forcés à la discipline, mais c’est quelque chose que nous 

prenons volontairement sur nous-mêmes. Pourquoi devrions-nous nous adonner aux valeurs 

établies par les dieux de ce monde, en voyant qu'ils doivent bientôt être désarçonnés et 

vaincus dans la Venue du Seigneur? Cette vision nous appelle à une sorte de sérieux au 

niveau de comment nous vivons actuellement. C'est un appel au fait d'être irréprochable, 

d'autant plus dans un monde qui devient si vite coupable et corrompu qu'être irréprochable 

vous marquera devant les hommes. Cela fait de vous un candidat à leurs représailles parce que 

vous n'êtes pas ‘un de l’équipe,’ et votre innocence provoque leur colère et leur revanche 

contre vous. 

Daniel a refusé de manger à la table du roi. Cette table devait être une extravagance 

somptueuse, compliquée et généreuse, aussi bien qu'une joie sensuelle. S'il avait mangé à 

cette table, comme les faux prophètes ont mangé à la table de Jézabel, aurait-il été capable 

d'être l'instrument de Dieu dans cette génération et de recevoir une révélation des mystères de 

Dieu? Le livre de Daniel commence, de façon significative, avec son refus de manger à cette 

table. C'est plus que la question du fait de manger, bien qu’il n'en soit pas exempt, mais plutôt 

le problème du style de vie, si nous voulons prendre une attitude qui est contraire à un monde 

qui est sous le jugement. Pendant que tous les autres s'efforcent d'obtenir les choses qui 

promeuvent leur style de vie, pouvons-nous nous imposer une discipline volontaire et la 

simplification de notre style de vie en résistant à ce qui nous est offert, même quand c’est 

légitime? 

Nous disons-nous dans nos cœurs, " Ce n'est pas vraiment important; c'est juste intéressant et 

académique" ? En d'autres termes, nos cœurs se moquent du contenu. Il y a des moqueurs 

audibles et des moqueurs intérieurs et nous pourrions être surpris d'être trouvés parmi eux et 

même plus surpris de constater que la raison pour laquelle nous nous moquons intérieurement 

et que nous rejetons tout cela intérieurement est une conséquence d'un style de vie que nous 

avons choisi et auquel ne voulons pas renoncer. 

78


En cherchant l’espérance bénie de la venue glorieuse du grand Dieu, il y avait une béatitude 

réelle et une dimension de choses qui venaient dans la vie quotidienne de l'église qui lui a 

permis de regarder au-delà de sa souffrance et de son rejet. Il y avait une attente de quelque 

chose qui devait venir et qui était pour bientôt. C'était imminent et devait bientôt survenir. 

C'était à la porte et le Seigneur viendrait, justifierait et jugerait aussi. Si nous devions être 

impitoyablement honnêtes aujourd'hui, nous n'avons pas simplement l’espérance bénie et 

nous avons transmué l’espérance bénie en une évasion du ravissement. Ce n'est pas 

l'espérance biblique. 

Qu'est-ce qui fait se moquer les moqueurs? Une attitude de mépris et de dédain, la moquerie 

et le cynisme est dû à la marche après nos propres convoitises. Les moqueries sont une 

conséquence de leurs convoitises, pas de leur intellect, ou de leur examen objectif des Saintes 

Écritures. Ce qui constitue l'espérance pour certains devient la dérision et le mépris pour 

d’autres basé sur comment ils marchent dans cette vie. Si nous voulons avoir une vue 

apostolique des Saintes Écritures et une attente juste des choses qui sont futures, nous avons 

besoin de rejeter les convoitises mondaines. La seule puissance qui peut faire face avec succès 

et casser le pouvoir de la convoitise est la puissance de l'espérance future et d'une attente 

éternelle qui est plus qu'une condescendance dogmatique. Nous sommes exhortés de tenir 

ferme la confession de notre foi, des choses qui viendront après. 

Scénario apocalyptique 

L'Apocalypse signifie l'interruption de Dieu dans le temps et l'histoire et dans le jugement. Il 

met fin à l'histoire et introduit l'âge éternel. Le monde est désespérément mauvais et va 

dégénérer jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucun espoir pour sa récupération rédemptrice. Va alors 

venir le jugement comme finale, en consommant l'événement, la venue de Dieu dans Sa 

gloire. Ce sera une apparition soudaine, une pénétration divine du ciel dans la terre. 

Pourquoi la venue du Seigneur n’est pas vraiment une attente vivante aujourd’hui? Pourquoi 

est-ce que ce qu’a attendu la première église ne s’est pas concrétisé? Pourquoi est ce que deux 

mille ans plus tard l'espérance de Son arrivée ne s'est pas encore concrétisé? Est-ce que la 

première église croyait dans une fiction, une vision exagérée, qui «était venue dans la foi 

comme une sorte d’héritage de l'attente apocalyptique juive de leur propre restauration et 

royaume? Un scénario apocalyptique est déplaisant. Qui veut contempler une fin et une 

destruction où la terre elle-même fond dans une chaleur intense et où les étoiles tombent de 

leur place? Une secousse cataclysmique de création lui-même n'est pas quelque chose que la 

chair veut considérer, mais c'est un ingrédient nécessaire dans l’image apocalyptique totale. 

Il y a une dévastation finale et un ébranlement et la seule chose qui fera qu’on soit capable de 

porter une telle vision est la joie qui suit, parce que de cela vient un nouveau ciel et une 

nouvelle terre où la justice habitera. Un nouveau ciel et une nouvelle terre sont seulement 

rendus nécessaires parce que la vieille terre et les vieux cieux, c'est-à-dire, les lieux célestes, 

sont englobés dans la dévastation finale du jugement de Dieu par lequel même les cieux sont 

purifiés. Ce n'est pas tellement que les choses vont être effacées et remplacées, mais plutôt 

qu'un genre, une catégorie de choses va venir et supplanter et transfigurer l'autre et va donc 

changer les deux. 

79


Ce ne sont pas la moindre des raisons pour lesquelles ceux dans la première église, qui avaient 

des terres et des maisons, les ont vendu et en ont posé le produit aux pieds des apôtres. Ils ont 

distribué à ceux qui étaient dans le besoin. Quel est la question dans le fait de tenir à votre 

propriété? Qu'attendez-vous ? À quoi vous attendez-vous si la fin est proche et à portée de 

main ? Le fait d'avoir cette façon de penser vous donne une certaine libération et vous permet 

d'entrer dans une largesse et une magnanimité comme contre s’accrocher à quelque chose que 

l'on réserve pour l'avenir. Mais si l'avenir est maintenant et que nous sommes à la fin des 

temps et que le Seigneur vient bientôt, alors que retenez-vous? C’est mieux de renoncer à ces 

choses et les employer pour les buts de l'église dans son activité finale que d’une manière 

embarrassante d’y être trouvé assis quand le Seigneur vient, alors que ca n'a aucune valeur du 

tout. Ces premiers croyants n'ont pas été trompés en s'attendant à quelque chose qui n'est pas 

encore survenu, bien que nous soyons deux mille ans plus tard. Pourquoi Dieu leur 

permettrait-il d'avoir une mentalité comme ça, puisque ce à quoi ils se sont attendus ne s'est 

pas concrétisé? Dieu permettait-il à Son peuple de s'attendre à quelque chose qui ne pouvait 

pas venir aussi vite? Dieu Lui-même est-Il un agent de tromperie? Sans aucun doute non, 

mais dans cette dynamique ou attente, apparaissent une certaine façon de vivre, une certaine 

foi et la préparation du trésor dans les cieux. L'attente apocalyptique a toujours été l'intention 

normative de Dieu pour l'église dans chaque génération. 

Le monde devient un endroit inhabitable et sans l'espoir de la foi, nous-mêmes aussi nous 

désespérerions. Nous avons besoin, donc, d'apporter dans notre conscience ce qui était central 

à la vie de l'église dès son commencement et qui a besoin à nouveau d’être ressuscité. Le Jour 

de l'apparition du Seigneur est le Jour de l'établissement de Son Royaume. La justice doit être 

répandue et la loi du Seigneur de Jérusalem. Il doit gouverner toutes les nations et donc c'est 

la fin de toute obscénité, de toute pourriture et de toute corruption et de chaque sorte de chose 

perverse qui est célébrée aujourd'hui comme bonne. Nous devons languir pour le Jour de Sa 

venue. Nous qui le cherchons avec ce grand désir, hâtons le Jour de Son apparition. Je ne 

crois pas que ce soit un événement qui soit chronologiquement fixé, mais qu'il a tout à voir 

avec l'église, avec son caractère, avec son attente et avec son anticipation vivante. Pierre a 

écrit, 

80 

Puisque donc toutes ces choses doivent se dissoudre, quelles ne doivent pas être la 

sainteté de votre conduite et votre piété, tandis que vous attendez et hâtez l’avènement 

du jour de Dieu, à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments 

embrasés se fondront ! (2 Pierre 3:11–12) 

C’est seulement la perspective d'une récompense glorieuse qui accentue ce désir d'attendre 

intensément et de hâter, l'arrivée du Seigneur. L'espérance est bénie, parce qu'elle donne la 

capacité de porter ce que nous devons porter. C'est une attente confiante avec la perspective 

d'une récompense glorieuse. Vous ne pouvez pas expliquer le martyre des Chrétiens hors de 

cet espoir de récompense éternelle. Le fait que les croyants du passé soient allés joyeusement 

à leur mort était un des témoignages les plus profonds de la vérité de la foi à leurs propres 

persécuteurs. Beaucoup, qui les ont conduits à la mort, ont été sauvés dans le même 

processus. Ils ont vu les gens qui n'étaient pas du tout inquiétés par la perspective de mort et 

qui l'ont supporté avec une grande patience et même avec la joie, parce qu'ils regardaient, par 

l'Esprit, la récompense qui leur était préparée. 

L'espoir biblique et ancien d'Israël, qui a été perdu, tant pour l'église que pour le peuple Juif, 

est l'aspect crucial d’un Dieu qui relève les morts et qui relèvera les morts à nouveau lors de 

Sa venue. L'église souscrit en général à cette doctrine, bien qu’il manque, à mon opinion,


l'espérance vivante concomitante. Quand ils disent, "Jésus vient bientôt," ils veulent vraiment 

dire que leur échappée vient bientôt. Il n'y a pas cette purification de nous-mêmes, parce que 

nous n'avons pas la motivation de mettre nos actes ensemble. Si nous pouvions seulement voir 

l'église comme Dieu la voit, nous verrions qu’elle vit en dessous de la norme apostolique. La 

dynamique et la qualité de notre témoignage et de notre vie et l’empressement pour briser la 

puissance de notre égoïsme, sont seulement possibles quand nous croyons vraiment que le 

Seigneur est à la porte; et que nous croyons vraiment que le monde vient à sa fin historique; et 

que Dieu va briser le temps pour conclure l'histoire et commencer le règne de l'Agneau. Si 

cela pour nous n'est pas réel et urgent, nous convoiterons ce que nous avons et nous tiendrons 

à nos plans de retraite. Si nous ne vivons pas comme si nous croyons que le Seigneur vient, 

notre témoignage vis-à-vis des Juifs et des Gentils est grotesquement dénaturé. Nous avons 

manqué le pilier central, fondationnel qui a fait partie de la perception entière de vie de la 

première église apostolique. Nous avons réduit la foi essentielle d’autrefois à juste un manuel 

de doctrines arides auxquelles nous souscrivons. Cela n'a pas de pouvoir de conviction pas 

même pour nous persuader nous-mêmes, sans parler des autres et notre style de vie le trahit. 

Dieu voudrait que l'église de chaque génération vive dans une attente de la fin, comme étant 

normatif à la vraie vie d'église. Nous sommes dans un continuum sans rupture avec les 

questions de la foi comme cela a été saisi au commencement, et ce l’est encore, et cela arrive 

maintenant à une conclusion. Rien n'a changé et c'est ce que nous avons besoin de voir. 

81


82


Chapitre 3 - Réalités Apostoliques: Les 

Principautés et les Puissances des Ténèbres 

Le thème des principautés et des puissances des ténèbres est fondamental, et doit être vu 

entièrement selon la bonne perspective. La chose remarquable est que ce thème a trait à 

quelque chose de totalement invisible. Il existe tout un royaume d'esprits ou d’entités 

angéliques invisibles qui ont une influence profonde sur le comportement et l'évolution des 

individus et des nations. Ce sujet est à la fois difficile et complexe à tout point de vue. 

Difficile parce qu'il nous est peu familier, et complexe parce que ces puissances des ténèbres 

s'opposent énergiquement à ce que la connaissance de ce sujet soit dévoilée. 

Il est extraordinaire de constater combien l’Église est naïve, ignorante, et indifférente à l'égard 

des puissances des ténèbres, malgré le fait que ce thème constitue une composante 

absolument fondamentale de l’appel de l'Église entière! 

C'est une perspective qui concerne la totalité de la réalité, et de ce qui concerne Dieu. Ceci est 

caractéristique de l'Église que d’avoir excellé dans les sujets secondaires, et d’avoir ignoré ce 

thème principal. Ainsi donc, toute notre activité est condamnée à un certain genre de futilité et 

de stérilité. Nous dissipons notre énergie, et nous marchons à l’horizontal, à la façon du 

monde. Paul nous rappelle que nous ne luttons pas contre la chair et le sang : 

" Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les 

principautés, contre les puissances, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, 

contre les esprits méchants dans les lieux célestes ". (Éphésiens 6:12) 

Cette lutte est quelque chose qui exige la collaboration de chaque membre du corps de Christ 

dans sa totalité. C'est notre combat. Ainsi, qui sont ces principautés et ces puissances et ces 

forces du monde des ténèbres dans les lieux célestes? Il y a ici tout une sphère relevant du 

mystère. Les lieux célestes qui sont mentionnés ne sont pas ceux qui décrivent l'endroit où 

Dieu habite. Une certaine organisation de ces êtres habite dans l'atmosphère qui est au-dessus 

de la terre, ce sont les dominateurs ou les puissances des ténèbres. Ils sont les dirigeants des 

ténèbres de ce monde. Ils dirigent depuis une sorte de couche localisée au-dessus de la terre, 

mais ils influencent le comportement des hommes, et les événements qui ont lieu sur la terre. 

Dans ce verset, il y a cinq occurrences du mot "contre." Nous devons savoir qu’une guerre se 

déroule, et qu'elle dure depuis des milliers d’années. C'est un conflit cosmique entre le 

royaume des ténèbres et le royaume de Dieu. Si nous pensons que le sujet des démons se 

résume seulement à une question de délivrance personnelle, alors nous passons complètement 

à côté de l'aspect qui lui octroie la plus grande importance. Ces principautés et puissances 

voudraient que nous soyons totalement monopolisés sur la délivrance individuelle des démons 

- comme si cette chose représentait le sujet dans sa totalité. 

Je ne veux pas dire par là que la délivrance personnelle n’est pas importante, mais cette 

dernière a fixé la compréhension de l'Eglise à ce niveau-là, et lui a dérobé une compréhension 

83


plus approfondie du conflit, c’est-à-dire la lutte pour le contrôle ou la possession de la 

création et des nations. Il se peut fort bien que le stratagème de ces puissances soit de nous 

obliger à nous occuper au niveau de la délivrance personnelle plutôt qu'à nous occuper du 

combat dans le sens cosmique. Une défaite finale doit leur être infligée, et cette défaite ne 

peut avoir lieu que quand l’Église est l’Église au sens apostolique. 

Si nous voulons comprendre la foi, et l'Église, nous devons la comprendre dans le contexte du 

conflit avec les principautés et les puissances, ou alors nous ne la comprenons pas du tout. Si 

l'Église n'a pas reconnu la présence, au-dessus de sa communauté, de ce royaume invisible 

d'esprits réels, et ne s’est pas occupée de ce royaume, et n’a pas brisé son influence au-dessus 

de la communauté où elle cherche à travailler, alors elle travaille en vain. Dans un épisode 

donné de sa vie, Daniel a prié, et il s'est passé trois semaines avant qu'il ne reçusse une 

réponse. Quand l'ange du Seigneur est venu vers Daniel, il lui a dit que, dès que ce dernier 

avait ouvert la bouche, il avait été entendu, mais que le prince de Perse avait manifesté son 

opposition et avait retardé sa venue. Ainsi nous ne parlons pas de quelque chose d’imaginaire; 

la chose est très réelle, et bien qu'il soit invisible, ce royaume a des conséquences très 

pratiques sur la terre et avec les hommes. 

Comme mentionné, ceci exige de l'Église qu'elle soit l'Église. Si l'Église est seulement un 

établissement où les gens viennent pour assister à des réunions, et s'assoient dans une espèce 

d'auditoire composé d’individus isolés, alors elle n'est pas équipée pour mener cette lutte. 

Cette lutte exige de l'Église qu'elle soit l'Église dans le sens prévu par Dieu - pas ce que nous 

en avons fait. À moins que l'Église soit "nous," elle ne peut pas s'engager dans cette lutte, et 

c'est pourquoi les principautés et les puissances feront tout ce qui est en leur pouvoir pour 

diviser l'Église, et diviser les individus. Ils veulent empêcher l'Église de devenir l'expression 

organique de la vie de Dieu qui peut lutter. Nous-mêmes devons comprendre cela, et œuvrer 

de telle sorte que l'Église parvienne à ce genre de réalité. Cela est contraire à notre propre 

chair, parce que cela demande de consacrer du temps; cela signifiera la perte de notre intimité, 

et le fait que nous devons nous ouvrir à des choses qui pourraient être embarrassantes. Nous 

préférons l'Église telle qu'elle est aujourd’hui. Nous aimons être anonymes et voir quelqu'un 

d'autre "le faire," mais dire notre "Amen" et notre "Alléluia." Nous ne voulons pas être 

obligés à faire quoi que ce soit. Puisque nous devons devenir l'Église qui glorifie Son Nom et 

triomphe sur les principautés et les puissances, alors nous devons nous-mêmes lutter contre 

notre propre chair et notre propre réticence. 

Il s'agit là de la vision apostolique de l'Église telle que Dieu l'a prévue depuis le 

commencement. Ce qui est apostolique relève d'une certaine vision de la réalité, d'une 

certaine façon de penser, d'une perception des choses, et en particulier des choses que nous ne 

pouvons pas voir. C'est une vision de l'Église située dans un contexte cosmique qui perçoit 

une lutte qui se poursuit depuis le commencement des temps. Il y a eu une rébellion dans le 

ciel, et un tiers des anges ont suivi leur prince et se sont rebellés contre Dieu. Cette rébellion 

continue jusqu’à ce jour. Toutes choses ont été créées par Dieu, y compris même ces 

principautés et puissances. Elles sont une création angélique, une "organisation d'esprits" qui 

a été créée au commencement par Dieu pour Ses propres desseins. Ils se sont, cependant, 

rebellés contre leur créateur, et sont donc devenus un ordre angélique déchu. 

84

La Chute 


Nous n'avons pas suffisamment compris la signification de la chute. Ce furent non seulement 

Adam et Eve, mais la création elle-même qui ont été affectés par la chute. La chute a été la 

tragédie la plus significative, le plus grand effondrement, et la plus grande catastrophe dans 

l'histoire de la création. La chute a introduit la création entière dans la corruption, y compris le 

royaume angélique. Ces anges déchus, sous la direction de Satan, maintiennent toujours leurs 

places de gouvernement. Ils ont été conçus et créés dans le royaume qui se trouve au-dessus 

de la terre pour faciliter et encourager le œuvre rédempteur de Dieu sur la terre, en amenant 

une sorte d'ordre par leur influence. Cette dernière devait être une influence bénigne 

favorisant les desseins de Dieu, destinée à assurer aux hommes une atmosphère hospitalière 

afin qu'ils puissent trouver Dieu, Le connaître, et hériter Son salut. 

Bien qu'ils aient été créés pour être une influence bénigne servant les desseins de Dieu, ils ont 

maintenant, dans leur rébellion contre les desseins de leur créateur, choisi de suivre leurs 

propres buts. Leur chef Satan veut être déifié, détourner la piété et l'attention des hommes 

vers lui-même, établir ses propres valeurs contraires à celles de Dieu, et détourner ainsi les 

hommes de la voie de Dieu. Ils ont investi leur rang de gouvernement, et l'ont employé à leurs 

propres fins dans le but de devenir les dieux de ce monde. Nous pouvons le voir, par exemple, 

dans les races et les nations. Dieu a créé des races et des nations, mais non pour qu'elles 

deviennent des idoles en elles-mêmes. Ceci a été clairement illustré pendant la période nazie, 

quand la nation allemande s’est élevée au-dessus de Dieu. Il y avait des principautés et des 

puissances qui exerçaient leur influence sur la nation de manière à introduire le culte et la 

vénération des hommes eux-mêmes. Les mêmes théologiens allemands, qui ne 

considèreraient pas le présent sujet, ont dû voir à l'œuvre ces puissances dans le paganisme, la 

violence et la mort qui ont caractérisé l’Allemagne nazie. Quand ces puissances firent une 

percée dans la nation, elles détournèrent la consécration des hommes vers elles-mêmes, au 

nom de la race et de la nation. Elles établirent un nouvel ordre qui était une déformation 

perverse et antéchristique. 

Quelqu'un a dit avec sagesse que l'Allemagne a perdu la deuxième guerre mondiale, mais les 

mêmes puissances des ténèbres qui en étaient responsables demeurent incontestées à ce jour. 

Le régime nazi a été vaincu militairement, mais les puissances spirituelles qui se sont 

manifestées par cette nation jusqu’à la destruction presque complète du monde civilisé, 

règnent toujours. Les mêmes esprits planent au-dessus de cette nation - et de toutes les nations 

- attendant les conditions propices où ils peuvent se manifester, de façon à amener une nation 

à accomplir des buts sataniques. Nous serions idiots et naïfs de continuer à ignorer 

obstinément ces réalités. 

Nous ne nous rendons pas vraiment compte de l'influence des principautés et des puissances. 

Le nazisme a pris racine, non pas dans une nation primitive, mais dans la civilisation la plus 

éminente et la plus avancée de toutes les nations. De plus, son ascension n’a pas pris plus de 

dix ans. Elles sont allées "trop loin" et se sont révélées. Non satisfaites d’exercer simplement 

leur influence de façon invisible, elles ont fait prisonnier tout le système de l’Etat. 

Si nous ne comprenons pas ce que le phénomène nazi veut dire, nous resterons dans une 

ignorance qui sera tragique pour nous. Ce qui s’est passé dans l’Allemagne nazie a été un 

avant goût de la réalité de l'Antéchrist des derniers jours. Les choses qui étaient voilées et 

cachées sont dévoilées et révélées dans un antagonisme exprimé ouvertement contre Dieu. 

85


Nous arrivons au dernier acte dans lequel les principautés et les puissances chercheront la 

domination complète au-dessus de ce cosmos à la fin de cet âge. 

Dieu a créé ce royaume gouvernemental pour soutenir la création, mais les puissances de l'air 

opèrent aujourd'hui en opposition avec l’origine divine qui leur a été conférée. Elles se 

comportent comme si elles étaient les buts ultimes. Elles se sont attribué un pouvoir au-delà 

de l'intention de Dieu, c’est-à-dire d'être vues en tant que quelque chose de final. Et elles ont 

pris les choses que Dieu avait l'intention de rendre ultimes en faisant que ces choses ne soient 

pas importantes, comme par exemple l’éternité. Elles ont renversé complètement le système 

de valeurs. Quand les apôtres ont hérité le monde, ils ont tourné le monde sens dessus, sens 

dessous. Ils ont ramené la perspective originale et divine de la création, qui avait été perdue, 

parce que la totalité de la création et des nations était passée sous la domination de cet ordre 

démoniaque. Ils ont rétabli les vraies valeurs qui caractérisent la création de Dieu. 

Vous demandez : "Quelle influence au juste ont ces puissances spirituelles?" Elles avaient 

suffisamment d’influence pour crucifier Christ. 

86 

"Cependant, c’est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n’est 

pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle, qui vont être anéantis; nous prêchons la 

sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée 

pour notre gloire, sagesse qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, car, s’ils 

l’eussent connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire." 

(1 Corinthiens 2:6-8) 

Paul ne parle pas ici de Ponce Pilate, ni même du Sanhédrin, mais des "chefs de ce siècle." Ce 

sont les principautés et les puissances de l'air qui sont invisibles et extra-terrestres (au delà de 

la terre), et qui opèrent à travers les autorités terrestres de ce monde - bien que ces dernières 

soient cependant ignorantes de leur influence. Elles ont manifesté leur règne par Ponce Pilate, 

et par le Sanhédrin. En d'autres termes, elles se sont exprimées à travers de ce qu'il y avait de 

meilleur dans le gouvernement religieux et civil. 

La loi et l'autorité romaines étaient considérées comme le modèle de la loi pour la civilisation. 

La plus grande partie de la jurisprudence en Droit de nos jours provient de la loi romaine. La 

loi romaine et la religion juive, c'est-à-dire, ce qu’il y a de "meilleur" dans les deux mondes, 

ont conspiré ensemble pour crucifier le Seigneur de gloire. Mais elles étaient elles-mêmes 

inspirées par les chefs de ce siècle. Si les autorités avaient compris la sagesse de Dieu, elles 

n'auraient pas crucifié le Seigneur de gloire. Elles ont agi par leur propre sagesse, et c'est une 

sagesse qui utilise la force, l'intimidation et la menace de mort. 

Les puissances détiennent ce trait caractéristique, c'est qu'elles sont cyniques et incrédules, 

profondément égotistes et vaniteuses. Bien que Dieu ait statué qu’elles connaîtront la défaite, 

elles ne le croient pas à leur propre sujet. Elles agissent avec une impertinence et une 

arrogance contraires à ce que Dieu dit au sujet de leur destin. 

Mais toi (Satan) tu disais en ton cœur, "je monterai au ciel; j’élèverai mon trône audessus 

des étoiles de Dieu, et je siégerai sur la montagne de la Rencontre (des dieux) 

au plus profond du nord ; je monterai sur le sommet des nues; je serai semblable au 

Très-Haut". (Esaïe 14:13-14) 

Et Dieu répond :


"Mais tu as été précipité dans le séjour des morts au plus profond de la fosse." 

(Esaïe 14:15) 

Cette impertinence et cette arrogance sont au cœur du caractère des puissances des ténèbres. 

Tout le royaume angélique a le caractère de Satan lui-même, et subira le destin éternel avec 

Satan dans le lac de feu. Ils savent, mais ils ne le savent pas, pour ainsi dire, parce qu'ils 

n'auraient pas crucifié le Seigneur de gloire. Mais cette sagesse leur était cachée par la volonté 

de Dieu. 

En étant crucifié depuis la fondation du monde, le Seigneur déjà, dans Sa merveilleuse 

sagesse, avait prévu et ordonné que Son Fils vînt et mourût, mais c'était une sagesse cachée 

que les puissances ne pouvaient pas voir, bien qu'elles soient rusées. Il nous est dit de ne pas 

ignorer les desseins du diable. Il est rusé, malin et très intelligent. Il était dans le passé le 

chérubin oint et l'ange de lumière, revêtu d'un éclat remarquable, mais il sera dépouillé, car 

son caractère contredit son don. Dieu dépouille également n'importe lequel d'entre nous quand 

notre caractère n'est pas en accord avec notre don ou notre appel. 

Le Cadre Cosmique 

Même le mot "cosmique" est étranger à la conscience de l'Eglise. Nous ne pensons pas en 

termes cosmiques, peut-être pensons-nous les choses à l'échelle du monde. Ce qui est 

cosmique est cependant au-delà de toutes ces catégories, tout en les incluant pourtant toutes. 

La vision apostolique est une vision cosmique, mais je ne saurais même pas définir le mot 

cosmique. Il veut dire plus qu’interplanétaire. C'est le cadre global dans lequel le œuvre 

rédempteur de Dieu dans la création s’est accompli comme il est décrit dans Éphésiens 3:8- 

12: 

"A moi, qui suis le moindre de tous les saints, cette grâce a été accordée d’annoncer 

aux païens les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en lumière quelle 

est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu qui a créé toutes choses, 

afin que les dominations et les autorités dans les lieux célestes connaissent 

aujourd’hui par l’Eglise la sagesse infiniment variée de Dieu, selon le dessein éternel 

qu’il a mis à exécution par Jésus-Christ notre Seigneur, en qui nous avons, par la foi 

en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance." (Ephésiens 3:8-12) 

C'est si important de la perspective de Dieu que ce n'était pas, à Ses yeux, trop exagéré de 

créer toutes choses pour que ce dessein puisse être exécuté. Cette chose révolutionnera 

complètement notre façon de voir Dieu, parce qu’il a des desseins pour Lui-même qui n'ont 

absolument rien à voir avec les avantages que nous pouvons en tirer en tant qu'Eglise, ou qui 

profiteront même au monde. Il ne s'agit nullement ici de ce qui arrivera à l'avantage du 

monde. Il s'agit uniquement et exclusivement de quelque chose qui satisfait le cœur de Dieu. 

De plus, c'est un fait très important qu'Il ait créé toutes choses pour que maintenant ce dessein 

puisse être exécuté par l'Eglise. 

En d'autres termes, la totalité de la création, dans la perspective de Dieu, a été créée afin de 

rendre l'Eglise possible. Tout est renversé. Le monde pense qu'il a été créé pour lui-même. Il 

pense qu'il peut avoir ses grandes villes, son commerce, sa culture, et toutes les choses que les 

hommes célèbrent. Le monde voit l'Eglise comme cette "chose du dimanche" dont la société 

87


tolère l'existence, pourvu qu'elle ne tracasse pas l'humanité et les choses qui lui sont 

importantes. 

C'est le contraire de ce que Dieu dit. L'Eglise elle-même ne voit pas cela, mais se voit plutôt 

comme ayant été établie pour communiquer aux hommes un certain nombre de bénédictions 

en satisfaisant leurs besoins. Cette déformation grotesque n'est pas le dessein en vue duquel 

Dieu a établi l'Eglise. L'Eglise n'est pas quelque chose qui se soumet aux hommes; ce n'est pas 

quelque chose d’institutionnel qui a été établi pour satisfaire les intérêts des hommes en 

établissant des programmes et des réunions. 

L'Eglise dans son ensemble, même sous ses meilleures formes, en est malheureusement 

arrivée à cet état pitoyable, précisément par manque de connaissance du dessein éternel de 

Dieu pour l'Eglise. En fait, à moins que nous nous identifiions au dessein éternel de Dieu, et 

que nous travaillions à l’accomplir, nous ne satisferons jamais les besoins des hommes. Une 

fois que nous voyons ceci, nous commençons à nous rendre compte que nos œuvres et nos 

carrières sont toutes secondaires, ce sont les provisions de Dieu destinées à garder le corps et 

l'âme ensemble. Pourquoi l'Eglise a-t-elle toujours quelque chose qui la démange et veut-elle 

toujours trouver quelque chose à faire? Pourquoi doit-elle toujours avoir un programme, ou 

quelque chose qui justifie son existence? Peut-être la réponse se trouve dans le fait qu'elle ne 

voit pas son existence en termes autres que la satisfaction des besoins immédiats autour d’elle. 

Elle n'a pas vu ce qui lui aurait donné sa sécurité et sa base en Dieu, c’est-à-dire la 

compréhension du dessein éternel. Cela l’aurait libérée de la nécessité et de sa démangeaison 

et de son besoin de faire quelque chose. 

Je ne puis pas en dire assez pour graver ceci dans nos esprits. Si ceci ne trouve pas une place 

dans nos cœurs et notre entendement, nous sommes estropiés dans notre service pour Dieu, 

aussi bien que dans notre connaissance de Dieu. Nous devons comprendre tout le contexte 

cosmique de la foi, et nous devons comprendre qu’il y a une pièce de théâtre de nature morale 

et cosmique qui a eu son origine depuis le commencement, et qui progresse vers son 

dénouement. Et la scène finale doit être accomplie par l'Eglise elle-même. Puisque l'Eglise ne 

flotte pas dans le ciel, mais a son être sur la terre, Dieu a créé la terre pour que, par l'Eglise, 

une certaine démonstration ait pu être faite. En d'autres termes, toute notre vision de la 

création doit être liée à notre vue complète de la rédemption. Dieu n'a pas créé toutes choses 

pour que nous puissions jouir des avantages de la terre, bien qu'elle ait été donnée pour que 

l'homme puisse l'apprécier. 

Son dessein est que par l'Eglise la sagesse variée de Dieu puisse être démontrée aux 

principautés et aux puissances de l'air. C'était conforme au dessein éternel qu'il a accompli en 

Christ Jésus, notre seigneur. C'est le dessein éternel de Dieu pour la création et pour l'Eglise. 

L'Eglise qui choisit d'ignorer le dessein éternel de Dieu et qui ne se livre pas à ce dessein tout 

en premier lieu comme sa raison d’être, n’est pas, par définition, l'Eglise. L'Eglise qui est 

indifférente au dessein éternel de Dieu, aussi impressionnante qu’elle puisse être d’une autre 

manière, n'est pas l'Eglise dans le sens apostolique et prophétique, et partant, dans n'importe 

quel autre sens authentique. 

Afin d'être l'Eglise qui est l'Eglise dans la vérité, nous devons embrasser le dessein éternel de 

Dieu, quoique nous ne voyions aucune conséquence pratique qui nous pousse à le faire. En 

fait, nous constaterons que le dessein de Dieu ne sert nos buts d’aucune façon. Il n'aide pas 

l'humanité, ni ne semble alléger une quelconque défectuosité actuelle dans le monde. C'est 

tout à fait un mystère dont la démonstration est à faire face aux principautés et aux puissances 

88


de l'air. L'Eglise qui est disposée à faire cette démonstration fait connaître de ce fait la sagesse 

variée de Dieu. C'est là même la sagesse de Dieu. La sagesse de ce monde est basée sur 

l'intérêt et ce qui est pratique, elle dit : "Quel avantage y a-t-il pour moi à faire cela?" Mais la 

sagesse de Dieu est tout à fait sacrificielle. Elle ne se repose pas sur l'avantage qu'on en tire, 

mais sur l'avantage que Dieu reçoit. Il n'y a aucun avantage pour nous, mais plutôt la 

probabilité d'embrasser la douleur rédemptrice pour qu'Il obtienne l'accomplissement de Ses 

desseins. C'est tout le contraire, jusque dans les moindres détails, à la mentalité de ce monde. 

La sagesse de ce monde dit : "Prends d’abord soin de toi-même; veille à tes propres intérêts; 

préoccupe-toi de ta propre sécurité; tu as seulement cette vie présente." 

La puissance des intérêts personnels, même dans des choses spirituelles, doit être brisée. La 

chose principale que Dieu donne pour briser l'orbite de l'égocentrisme est le sujet des desseins 

éternels de Dieu. Nous sommes hors course et déformés à moins que nos cœurs aient hérité 

l'éternité et rentrent dans la considération de Ses intérêts. Nous serons condamnés à un 

égotisme spirituel et à une vision des choses centrée sur notre point de vue. 

Cette puissance peut seulement être brisée en embrassant un dessein plus grand que nousmêmes, 

et autre que nous-mêmes - en l'occurrence le dessein éternel de Dieu. Et que disent les 

puissances des ténèbres? "C’est insensé; vous ne pouvez pas faire cela; c'est irrationnel et 

contradictoire; la nature elle-même vous indique que le gain et la survie sont les principes 

mêmes de la vie; c'est une vérité évidente en soi; vous l’avez dans la déclaration des Droits de 

l’Homme avec sa clause sur la poursuite du bonheur; votre bonheur est un droit inaliénable 

dans cette vie maintenant. C’est cela la vie!" Cela, c'est la sagesse de ce monde, mais Dieu 

attend une autre sagesse qui doit être démontrée, et toute la chair, le monde et le diable 

complotent contre elle. 

Il y a un dessein éternel qui doit satisfaire Dieu. Dieu dit qu'un peuple qui embrassera 

volontairement un dessein qui n’a rien à voir avec ses propres intérêts, et qui en fait sa raison 

de vivre, manifeste la sagesse de Dieu. Car cette même sagesse a été démontrée à la croix! 

Elle consiste à renier, au profit d'autrui, tout ce qui concerne sa propre vie et sa satisfaction 

personelle. 

En d'autres termes, la disposition à donner sa vie et à ne pas considérer que sa vie est 

précieuse à soi-même, relève de la sagesse de Dieu. C'est une sagesse qui s'affirme sur la 

faiblesse et la sottise. Une sagesse humaine vit pour elle-même sa propre conservation, et ses 

propres intérêts, alors que la sagesse de Dieu vit pour les autres. Elle est désintéressée, et est 

également la sagesse du Fils de Dieu, qui n’a jamais rien fait de Lui-même, mais a vécu 

entièrement pour satisfaire Son père. Les principautés et les puissances incitent les hommes à 

satisfaire leurs propres intérêts. Ceci peut également se trouver de façon généralisée dans la 

sphère du ministère, où les ministres vont à l'école biblique dans le but d'obtenir leurs 

diplômes afin d’établir leur ministère. Et ainsi ils peuvent commencer à s’occuper des jeunes, 

puis devenir pasteur assistant, ensuite pasteur principal, et ainsi de suite. La présupposition 

fondamentale et inconsciente est souvent : "Qu’y a-t-il pour moi là-dedans?" 

Aussi longtemps que nous sommes affectés et motivés par des intérêts personnels, nous 

n'aurons rien à dire aux principautés et aux puissances de l’air. La question est alors la 

suivante : comment pouvons-nous être libres de cette énorme puissance d'égoïsme, qui semble 

être inhérente à la nature humaine? Dieu a brisé cette puissance à la croix. 

89


La foule criait à Jésus : "Descends de la croix et nous croirons en Toi", mais il n’a pas voulu. 

S'il était descendu, à ce moment précis, cherchant Ses propres intérêts en conservant sa vie, Il 

aurait été en contradiction avec la sagesse même de Dieu. Le fait de rester sur la croix jusqu’à 

la mort est l’expression d'un autre genre de sagesse. Votre raison de vivre n’est pas non plus 

pour vous-même, mais pour un autre, c’est-à-dire Dieu et Sa gloire! Il faut une puissance pour 

être libéré du moi, et vivre pour la gloire de Dieu, et cette puissance est dans la croix ellemême. 

Deux Sagesses en Conflit 

Nous devons comprendre qu'il y a deux sagesses en conflit. Même le mot "sagesse" est 

légèrement source de confusion ici, parce que nous pensons à la sagesse en termes d'habileté, 

et l'application de la connaissance. Une meilleure définition de la sagesse serait "les valeurs 

morales de Dieu." C’est ce que Dieu est en Lui-même, et donc c'est aussi ce que l'Eglise doit 

démontrer en elle-même : qui est Dieu exactement et ce qu’Il est en Lui-même. 

C’est ce que Jésus a fait lorsqu’Il est venu sur la terre. C'est entièrement ce qu'Il a fait pour 

accomplir les desseins du Père, sans Se soucier de Lui-même, en dépit du fait que la 

conséquence serait Sa propre douleur et Sa propre mort. Dieu attend que le corps de Christ 

fasse exactement la même démonstration pour que la fin des âges se conclue. Quand nous 

commençons à prendre Dieu et sa Parole au sérieux, et que nous nous rendons compte que 

ceci doit être accompli par l'Eglise, alors nous devrions également nous rendre compte que 

Dieu nous appelle à davantage qu’un rassemblement hebdomadaire chaque dimanche. Ceci 

exige des relations sérieuses et quotidiennes, et de grandir ensemble. 

A partir du moment où nous, en tant qu’Eglise, disons "oui" à ceci, nous devenons la cible des 

principautés et des puissances, et elles nous éprouveront. Nous nous ouvrirons à un nouveau 

genre d'opposition, si ce n'est à la persécution. Et il se peut fort bien que les croyants qui 

prennent connaissance de ceci, gardent leurs distances, ne voulant pas inciter les puissances 

des ténèbres contre eux. Dieu permet cette opposition, cependant, parce qu'elle approfondit la 

qualité et le caractère de l'Eglise qui la surmonte. C'est le contexte cosmique de l'Eglise dans 

le monde. 

Nous pouvons "parler" de mener des combats spirituels ou de "faire" la guerre spirituelle, 

mais quand nous n’en comprenons pas le cadre, alors cela peut même être faux. Même 

lorsque nous pensons les avoir vaincues, elles se rient de nous. Le témoignage démoniaque 

dans les Actes : "Je connais Jésus et je sais qui est Paul; mais vous, qui êtes vous?" est une 

accusation lancinante qui retentit jusqu’à ce jour. Quelqu'un a dit : "Ne soyez pas préoccupés 

par ce que les hommes pensent de vous. Vous serez bien mieux avancés de savoir ce que les 

puissances des ténèbres pensent de vous. Si elles pensent que vous êtes à craindre, vous êtes 

bien mieux placés que si les hommes vous rendaient honneur. Les puissances craignent 

quiconque prend au sérieux la Parole de Dieu, la souveraineté de Dieu, et ses desseins." 

Nous saurons à quel point nous réussissons en tant qu’Eglise par le degré avec lequel les 

puissances de l’air reconnaissent notre authenticité. Il est absurde de croire que de crier après 

elles pour les "déloger" et de "prendre les villes pour Christ" vont accomplir quoi que ce soit, 

comme si l'important était à quel point nous pouvons crier ou l'utilisation de la terminologie 

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correcte. L'important, c’est l'intégrité, la qualité et l'authenticité de la vie commune. Les 

puissances de l’air seront très heureuses de vous permettre de devenir intelligent verbalement 

et conceptuellement. Elles sont seulement effrayées quand cela devient réel. Quand elles 

voient l'authenticité de la vie et du caractère crucifiés, ce qui veut dire la vie même de 

résurrection dans la nature même d’une personne, alors elles se sauvent dans la terreur. Elles 

savent de qui se méfier. 

Si l'Eglise elle-même vit par la sagesse du monde, alors elle ne représente aucune opposition 

efficace contre ces puissances. Elles ne sont obligées de respecter que l'authenticité 

apostolique, c'est-à-dire qu'elles doivent voir la réalité du ciel et de la sagesse de Dieu en tant 

que fondation réelle des serviteurs de Dieu pour que leur autorité soit vaincue. C'est un 

changement radical dans la façon de voir la vie, la réalité, et les valeurs. Ce n'est donc pas une 

mince affaire d'accomplir cela. Nous avons ainsi besoin pour creuser profondément dans ce 

mystère, "que la sagesse variée de Dieu soit maintenant manifestée par l'Église..." (Ephésiens 

3:10a) 

Paul a dit cela il y a deux mille ans, mais sa parole résonne toujours aujourd’hui. Cette même 

démonstration de la sagesse de Dieu face aux principautés et aux puissances dans les lieux 

élevés a toujours besoin d’être faite. Mais elle semble tout à fait décorrélée des choses 

ordinaires de ce monde, et c’est ce que le diable veut que l’on continue de croire, c’est-à-dire 

que les choses qui sont éternelles n’ont pas de pertinence dans le temporel. C'est précisément 

l'inverse qui est vrai, parce que le fait d'être fixé sur ce qui est éternel veut dire être pertinent 

dans ce qui est temporel. Dieu ne les met pas dans des catégories séparées. C'est le jeu du 

monde : séculaire et spirituel; ou temporel et éternel. Dieu veut que cette dimension soit 

introduite dans notre considération. S’approprier les desseins éternels de Dieu changera tout 

maintenant, et nous rend plus significatifs et pertinents maintenant. 

La Lutte Cosmique 

Cette lutte cosmique implique la maîtrise du gouvernement et du contrôle du cosmos entier. 

C'est une lutte morale par deux espèces d'ordre moral : la justice, la sainteté et l’humilité de 

Dieu contre un autre genre de sagesse qui lui est diaboliquement opposée jusque dans les 

moindres détails. C'est la sagesse de Dieu contre la sagesse de Satan. Il y a une concurrence 

ou d'immenses efforts déployés, un conflit, pour savoir qui va régner dans la création, et 

quelle sagesse, ou système de valeur, ou manière de percevoir la réalité elle-même va régner. 

Nous savons que le monde entier est sous la puissance du malin, qui est également le père du 

mensonge. Nous devons également réaliser le degré auquel ces puissances ont réussi a 

tromper l'humanité au sujet de la vérité, au sujet de la réalité, et au sujet des desseins de la vie 

elle-même. Elles asservissent l'humanité à propos des choses qui sont immédiates et visibles, 

mais elles cachent complètement hors de vue les choses qui concernent l'éternité. Le monde 

entier est engouffré dans un mensonge fondamental, et même l'Eglise est ignorante de cela et 

a accepté le mensonge et les valeurs du système du monde, qui, dans les derniers jours, 

prévaudra en tant que système de l'Antéchrist. Les puissances de l'air sont asservissantes et 

tyranniques, voulant dominer la création de Dieu et toute l’humanité. Le premier mandat 

donné à Adam était de prendre contrôle de la création de Dieu. Le gouvernement et l'autorité 

de Dieu sur ce qu'Il a créé s'expriment différemment du gouvernement de Satan. Satan peut se 

manifester par la supériorité que nous pouvons même exercer comme maris envers nos 

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épouses, ou comme ministres dans l'Eglise. L'autre gouvernement est le gouvernement de 

Dieu, qui a un caractère très différent. L'un exprime le génie distinctif du caractère de Satan, 

et l’autre le caractère de Dieu. Les deux sont en collision en vue de la possession triomphante 

ou le contrôle de cette création, et c'est cela, la lutte cosmique. 

Le Monde en tant que Système 

Scofield, le théologien britannique, définit le monde comme le système actuel du monde, un 

système qui est l'antithèse de Dieu jusque dans les moindres détails. Le système du monde luimême 

suggère quelque chose que l’homme a fait par sa propre sagesse et sa propre mentalité. 

Même dans le monde religieux, nous sommes continuellement tentés de devenir un système, 

pour systématiser quelque chose, et pour l'amener dans le cadre de l'arrangement humain. 

Le système du monde est enraciné dans la puissance, la force, la menace, l'intimidation, 

l'ambition et la convoitise. C'est ce qui fait tourner le monde, et ce qui motive les gens à agir. 

C'est pourquoi ils vont à l'université, et quiconque est allé à l'université sait que c'est tout un 

système par lequel votre vie est vidée afin d'obtenir un diplôme qui vous fera accéder à une 

profession au salaire plus élevé. 

C'est un système basé sur la reconnaissance de la valeur, et les principautés et les puissances 

sont profondément impliquées dans tout ce système. Seul celui qui en a fait partie, et dont 

l’œil spirituel a été ouvert, peut le voir. La même chose est vraie dans le monde de la culture, 

le monde de la guerre, le monde du gouvernement, et le monde religieux. Partout où il y a des 

systèmes, partout où les hommes cherchent à favoriser leurs intérêts basés sur l'avarice, la 

puissance, l'ambition, la séduction et la force, c'est précisément là que les puissances de l'air 

ont leur influence, et ont rendu les hommes prisonniers. Ces établissements ne sont pas 

simplement des organisations créées par les hommes pour subvenir aux besoins de 

l’humanité. Ils ont une vie qui leur est propre, un but qui leur est propre, et une raison d'être 

qui doit être perpétuée. Si vous commencez à défier leurs prétentions, et les raisons pour 

lesquelles ils existent, vous commencez à toucher à la puissance invisible qui existe derrière 

eux. 

Partout où vous voyez un penchant, une manie, ou quelque chose qui s’étend sur la nation, par 

exemple certaines lignes de jouets pour enfants qui sont présentées de telle sorte que l'enfant 

doit absolument les avoir, alors vous savez que les puissances sont au travail. Le rock'n roll, la 

culture punk, la musique et le sport peuvent être ajoutés à la liste. Ce qui s'est produit avec le 

sport est incroyable. Ce n'est plus seulement un passe-temps plaisant, mais une puissante 

influence de supériorité pour laquelle les hommes tueront leurs rivaux et leurs adversaires, si 

le jeu ne tourne pas comme ils le voulaient ou si l'arbitre prend une mauvaise décision. Le 

hockey n'est pas le hockey à moins qu'il y ait de la violence brutale sur la patinoire. 

Ce système peut seulement être mis à découvert par ceux qui vivent complètement exempts 

de ses valeurs, qui ne vivent pas sous son influence ou qui ne sont pas menacé par lui. Ils 

n'ont pas besoin que leur sécurité soit établie, physiquement ou socialement, en l'obtenant par 

le système. Être hors du système veut dire que nous sommes des pèlerins, des voyageurs et 

des étrangers sur la terre. C'est un sentiment très douloureux, parce que nous voulons la 

sécurité venant de l'approbation de ceux qui détiennent l'autorité, le prestige, l'influence et la 

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puissance. Le monde, le système le veut, en fin de compte, et afin de préserver ses intérêts, 

recourra à la violence. De l'autre côté, la sagesse de Dieu, en définitive, se livrera comme 

victime de la violence. Elle souffrira la violence contre elle-même, comme la mort à la croix, 

plutôt que de se préserver par la violence ou la force. Nous devons voir le monde entier 

comme un système qui asservit l’humanité, envoyant ses fils au loin pour faire la guerre, tuant 

ses enfants dans le sein maternel à cause des convoitises qui sont encouragées par des films, 

etc.. Tout le système est basé sur les plaisirs, l’ambition, la satisfaction, et vous passez votre 

vie entière essayant de surnager à la surface de ce système. Le système veille à ce que votre 

temps et votre attention soient portés sur tout excepté Dieu, et que vous vous donniez aux 

dieux de ce monde, même en tant que chrétiens. 

En fait, comment décririons-nous le christianisme de nos jours? Est-il disposé à être 

radicalement différent du monde? Ou est-ce qu’il veut trouver un lieu d'acceptation et de 

respect dans le monde et dans son système, tout en restant chrétien le dimanche par sa façon 

de parler? C'est le genre de christianisme qui, nous croyons, persécutera les personnes qui 

restent fidèles à Dieu dans ces derniers jours, à cause de la réalité "fanatique" de leur foi, qui 

voit et qui est opposée au monde et à ses systèmes. Ces forces opèrent maintenant même. 

Tout se prépare pour cette lutte finale et colossale, et ce n'est pas tant le monde que nous 

devrons craindre mais plutôt ceux qui nous tueront en pensant servir Dieu. 

Voici une vérité au sujet du système religieux qui se trouve davantage menacé par les 

personnes qui prennent au sérieux le dessein éternel de Dieu: il a crucifié le Christ, et a fait 

des apôtres des martyrs. En fait, il n'y a aucun endroit où les principautés et les puissances ont 

une influence plus puissante que dans les établissements religieux. En montant dans l'échelle 

du succès religieux, le fait de devenir un ancien, ayant tous les honneurs, étant tenu en grande 

estime, ouvre la porte grand'ouverte aux principautés et aux puissances pour qu'elles rentrent 

et trouvent résidence. C’est vraiment ironique que ce soit dans les structures même de la 

religion chrétienne, que les principautés et les puissances ont trouvé tellement de place. 

"Par la bouche des enfants et des nourrissons Tu as fondé ta force, à cause de Tes 

adversaires, pour imposer silence à l'ennemi et au vindicatif. (Psaume 8:2) 

Comment Dieu fait-Il cela? L’ennemi glorifie la splendeur, le prestige, la renommée et les 

choses que les hommes admirent, et quand cela entre dans notre religion, nous sommes finis. 

Certains hommes aiment porter leur téléphone portable à leur ceinture. Ce n'est pas anodin. 

Nous sommes dans un conflit cosmique. C'est une étape dans la mauvaise direction, parce que 

cela donne un air de prestige, car tout de suite on sait qu'il a les moyens de se permettre cela, 

et il doit être quelqu'un d'important ou sinon il n’en n'aurait pas besoin. Si je sais quelque 

chose à propos de Dieu, c'est que Son œuvre la plus significative est accomplie par des 

hommes que personne ne connaît. Paul dit ceci à son propre sujet : "inconnu, mais bien 

connu." Inconnu des hommes, mais bien connu de Dieu. Les puissances de l'air connaissent 

également ceux qui ont l'autorité, et qui se sont séparés de l'esprit du monde. Ils voient que 

ceux qui portent les téléphones portables à la ceinture signalent leur prestige, ou ont de 

l'ambition, et donc ces hommes sont sans importance pour ces puissances. Ils goûtent à la 

même sagesse que les puissances. Dieu a choisi les choses folles et faibles, et nous devons 

vivre sans nécessité de posséder et d’avoir, de chercher le prestige et d’être reconnus. Ceux 

qui sont sans astuce et ceux qui sont enfantins manifestent la sagesse qui triomphe des 

puissances. Le christianisme qui devient prestigieux, louable, acceptable et respectable n’est 

rien d'autre que de l’apostasie. 

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Le Contexte Théocratique 

La grande question fondamentale est celle du gouvernement, et il y a très peu de 

compréhension dans l'Eglise que ceci est même une question clé. Dieu va établir son 

gouvernement théocratique sur Sa création (la théocratie est le gouvernement de Dieu). Si 

nous ne comprenons pas que les luttes et la concurrence primaire sont là pour déterminer qui 

régnera sur la création, alors nous ne comprenons pas le contexte dans lequel le drame entier 

se joue. 

Quand nous viendrons à parler d'Israël, nous verrons qu’Israël n'est pas simplement un sujet 

ou une question en lui-même, mais ce qui rend Israël si profondément important, c’est que ce 

pays est la clé qui servira à l'établissement du gouvernement théocratique de Dieu. La bataille 

dont l'issue déterminera qui régnera sur la création se trouve être la lutte principale, et Israël 

est placé juste au milieu de ce conflit. Israël en tant que nation n'a actuellement aucune 

conscience de ces choses, mais l'Eglise doit en être consciente, où elle ne comprendra pas 

pourquoi Dieu doit être si impitoyable dans Ses rapports avec cette nation. Il doit la préparer à 

prendre sa place dans le gouvernement de Dieu, parce que le gouvernement théocratique aura 

lieu avec cette nation et sur sa propre terre: 

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"Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la Parole de l’Éternel." (Esaïe 2:3b) 

Ceci n’est pas de la poésie, mais une vérité littérale, et les puissances des ténèbres le savent 

mieux que l'Eglise. Nous devons être certains de connaître l'intention de Dieu, parce que c'est 

en relation avec cette dernière que la question d'Israël va faire rage. Les puissances des 

ténèbres veulent exterminer cette nation dont la survie et la restauration par un retour à son 

Dieu est la clé qui déclenchera le gouvernement théocratique de Dieu. En effet, la question du 

gouvernement de Dieu est un principe fondamental de la foi. Les disciples demandèrent à 

Jésus: 

"Seigneur, est-ce en ce temps que Tu rétabliras le royaume d'Israël?" (Actes 1:6b) 

Au moins ils ont posé la bonne question, mais ils l'ont vue seulement dans un sens étroit, 

nationaliste, sans reconnaître la signification universelle de ce royaume. Le moment de la 

restauration de ce royaume n’était pas pour cette époque là, mais pour le futur. Cependant, 

comme nous le verrons, l'Eglise est l'instrument de Dieu pour amener Israël dans cet endroit 

de restauration qui libère le Seigneur et Sa venue comme Roi, et la mise en place de ce 

gouvernement. 

Nous devons commencer à penser en termes de gouvernement. Le mot "gouvernement" en 

lui-même a été pollué et corrompu par les hommes. Le gouvernement humain est criblé 

d’ambitions égoïstes, de fourberies, de stratagèmes, d’autoglorification, du désir de se remplir 

les poches, de privilèges et d'aubaines. Mais cette raison ne doit pas nous amener à "jeter le 

bébé avec le bain." Nous devons ramener le mot à sa signification primitive et originelle. Le 

gouvernement de Dieu est plus que de la bureaucratie; il a affaire avec l'ordre, mais il a 

également affaire avec les valeurs, le droit, la justice, la sainteté, l’impartialité, la paix, la 

miséricorde, la compassion et l’amour. Les gouvernements du monde ne connaissent pas ces 

réalités. Ils sont fondés sur la puissance, le profit personnel et l'ambition, mais le 

gouvernement de Dieu donne la vie. C'est la santé de l'esprit et la santé du corps pour toute 

l'humanité. Nous devons appréhender l'Eglise dans le contexte de ces choses, sinon nous


penserons que l'Eglise est juste un endroit où nos besoins sont satisfaits, et où des réunions 

sont tenues. Ce genre de mentalité nous ne préparera à rien. Il ne nous mobilise à rien du tout, 

et donc nous ne comprenons même pas notre propre identité en tant qu’Eglise dans les 

nations. 

"Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous 

regardiez point comme sages, c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans 

l’endurcissement, jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée. Et ainsi tout Israël 

sera sauvé, selon qu’il est écrit: Le libérateur viendra de Sion…" (Romains 11:25-26) 

Mon interprétation de ces versets est que quand le nombre de païens de toutes les nations, 

requis pour remplacer l'ordre angélique qui était tombé sera complet, alors tout Israël sera 

sauvé. Ils régneront alors à leur place depuis les mêmes lieux célestes, mais, cette fois, non 

pas contrairement aux desseins de Dieu, mais pour les accomplir. Cela fera une grande 

différence. En ce moment, Dieu est confronté à une opposition de la part de l'ordre angélique 

que Lui-même a établi, et une partie de l'histoire cosmique du rôle de l'Eglise est de trouver et 

de préparer un peuple de toutes nations pour remplacer ces anges déchus habitant les lieux 

célestes. C'est pourquoi nous aurons besoin de corps glorifiés, et c'est pourquoi Jésus a dit à 

Nathanaël : 

"Tu crois parce que je t’ai dit que je t’ai vu sous le figuier; tu verras de plus grandes 

choses que celles-ci… tu verras les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de 

l’homme." (paraphrasé). 

Autrement dit, les messagers, les saints glorifiés se déplaceront dans les deux sens en concert 

avec Dieu et un Israël restauré pendant le royaume millénaire et son gouvernement 

théocratique, régissant la sagesse de Dieu sur la terre. Si nous pouvons imaginer cela, ne 

ferions-nous pas bon accueil à la préparation dès maintenant? N'aurions-nous pas une vue 

totalement différente de ce que signifie notre vie si nous savions qu’elle était une préparation 

à cette fin? N'identifierions-nous pas que le dessein fondamental de notre existence est une 

préparation au dessein éternel de Dieu? 

La Défaite Finale 

Paul était extrêmement conscient de ce royaume invisible, et en disant cela, nous voulons dire 

que notre conduite communique certaines choses. Par exemple, le fait que les femmes 

maintenaient leur tête couverte est un message important signifiant leur soumission à leurs 

maris, adressé à ces puissances. En fait, nous devons faire attention à ne pas injurier cette 

dimension de l’Esprit. Les Écritures nous disent: 

Or, lorsqu’il contestait avec le diable et discutait au sujet du corps de Moïse, l'archange 

Michel n’osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit: "Que le Seigneur te 

réprime (Jude 9). 

Je pense qu'une des choses dangereuses ayant lieu maintenant dans l'Eglise est le genre 

d'égotisme religieux qui dit : "On peut remettre le diable à sa place" et : "Tout ce que l’on a à 

faire c’est de leur commander de descendre des lieux célestes avec nos prières." Faites 

attention. Pourquoi sommes-nous avertis de ne pas prononcer de jugement injurieux contre 

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elles? C'est un principe très important. Bien qu'elles soient un ordre angélique déchu, elles 

avaient un rôle qui leur avait été conféré par Dieu dans un gouvernement qui avait pour but 

d'accomplir les desseins de Dieu. 

Nous lisons dans Colossiens 2:15 que le Christ a dépouillé les puissances de l'air : 

"Il a dépouillé les principautés et les puissances, et les a publiquement livrées en spectacle, 

en triomphant d'elles par la croix." 

Jésus les a dépouillées et en a fait un spectacle, mais la défaite finale doit venir par l'Eglise. Il 

les a dépouillées, mais il ne les a pas mises hors état de nuire. Les puissances des ténèbres 

existent toujours et jouent toujours un rôle énorme en intimidant, menaçant et manipulant les 

individus et les nations par la crainte et l'insécurité. Elles disent : "Si vous n'avez pas votre 

place dans le système, alors quelle est votre sécurité? Et comment allez-vous vivre? Et si vous 

n'avez pas cette assurance? Et qu'est-ce qui vous arrivera si vous n'avez pas ceci ou cela?" 

Elles sont désarmées et vaincues, ce qui veut dire qu'elles n'ont aucun pouvoir légal de 

continuer leur travail. Leurs seules victimes sont les ignorants, les aveugles spirituels, et ceux 

qui n'ont pas compris que ces puissances ont été désarmées et détrônées à la croix. Pouvezvous 

maintenant comprendre pourquoi Paul a voulu ne rien savoir d'autre que Christ, et Christ 

crucifié? Chaque fois que la croix est proclamée authentiquement et avec puissance, leur 

défaite devient plus visible. Ce n’est donc pas étonnant que nous entendions tellement peu la 

prédication de la croix. 

Chaque vraie obéissance est une réitération de la croix. La puissance de la croix est dévoilée 

partout où il y a une obéissance jusqu'à la souffrance, et partout où il y a la confiance en Dieu, 

plutôt que la confiance en vous-même. Là où les puissances de l'air voient la croix réitérée, à 

cet endroit précis, et à ce moment là, elles sont défaites et freinées. C'est non seulement la 

croix proclamée, mais la croix démontrée. Chaque fois que la croix est démontrée, c’est-àdire, 

Sa souffrance, Sa mort – à ce même moment, Sa puissance est libérée, et les puissances 

de l'air sont contraintes de lâcher prise. 

Jésus s'est donné sans tache par l'Esprit éternel de Dieu. C'était le genre de sacrifice qui a été 

rendu possible, même pour Lui, uniquement par l'opération de l’Esprit de Dieu, qui est l'Esprit 

éternel, et qui est l'Esprit du sacrifice. Chaque fois que ce sacrifice est fait avec cet Esprit, 

c'est une autre démonstration de ce qui a été exprimé à la croix, que les principautés et les 

pouvoirs de l'air ne peuvent pas supporter. C'est la démonstration de Dieu Lui-même. C’est ce 

que Dieu est en Lui-même. Sa nature est celle du dévouement personnifié, et quand Il est 

exhibé, les puissances de l'air sont vaincues, et quand Il sera exhibé par Son propre Corps, 

l'Église, alors ce sera la défaite finale. 

Chaque fois que nous détrônons la satisfaction immédiate, c'est un acte sur la terre qui 

démontre et justifie qu'il y a un Dieu dans le ciel. Par quel autre moyen peut-on expliquer 

notre comportement "particulier"? L’essence de notre vie et de notre conduite a pour cause 

déterminante un Dieu invisible. Ceci seul est contraire à la sagesse de ce monde. La source de 

notre propre explication, et la manière dont nous agissons et nos actes, doivent entièrement 

être comprises sur la base de Dieu qui est invisible, et notre conduite est ce qui Le démontre, 

ce qu’Il est. Autrement, notre conduite n'a aucune explication du tout, et spécialement quand 

notre conduite est contraire à nos propres intérêts, qui est le principe fondamental de la 

sagesse de ce monde. "Vous serez Mes témoins" ne veut pas dire distribuer des prospectus. 

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C’est démontrer que l'Eternel est Dieu, bien qu'invisible, et la vérité de ce qui Le concerne est 

exhibée par notre obéissance sur cette terre, en particulier quand elle va à l’encontre de nos 

intérêts, et que le gain que nous en tirons sera probablement l’incommodité ou la souffrance. 

C'est un témoignage qui Lui est rendu, que les principautés et les puissances de l’air ne 

peuvent pas supporter. 

Cette réponse est seulement possible en ceux qui ont déterminés à ne pas considérer leurs vies 

comme précieuses à leurs propres yeux. Qui d'autre s'inquiéterait de ce que les desseins 

éternels de Dieu soient accomplis, exceptés ceux qui L'aiment - davantage que leurs propres 

vies? Sommes-nous plus jalousement déterminés à ce que Dieu obtienne Sa satisfaction que 

nous ne le sommes pour notre sûreté, notre sécurité et notre plaisir? Sommes-nous libres de 

l'intimidation, y compris même de la nécessité d’impressionner les saints? Nous devons 

perdre la nécessité de "faire", ce qui est le cœur de l'intérêt propre. Partout où il y a de 

l’intimidation, les puissances des ténèbres sont présentes, parce que c'est leur arme principale. 

Leur moyen d'avoir toujours de l'influence est l'intimidation, elles jouent sur la crainte, 

l'insécurité, le besoin d'être accepté, de renommée, d'identification, de prestige et de succès - 

les mêmes valeurs qu'elles promeuvent elles-mêmes. 

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Chapitre 4 - La Proclamation Apostolique : 

Le Mystère de la Prédication 

Si nous sommes appelés à quelque chose, c’est à être les porte-paroles de la Parole de Dieu. Il 

y a une pléthore de messages, une quantité de cassettes et de vidéos, et pourtant au milieu de 

tout cela, il n’y en a que peu qui puissent être reconnus comme étant la Parole du Seigneur. 

Nous avons besoin d'une perception profonde et nouvelle de ce "saint sacrement". 

Le premier discours du ministère béni de Jésus eut lieu à la synagogue de Nazareth, où il Lui 

fut remis le rouleau d'Esaïe, dont Il a commencé à lire à partir du soixante et unième chapitre. 

"L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que l’Éternel m'a oint pour prêcher..." (Luc 4:18) 

Il y a un lien de connexion entre l'onction et la prédication, mais la prédication qui n'est pas 

ointe n’est pas une prédication mais seulement de l’éloquence. Il y a, par conséquent, une 

qualité insolite et particulière qui distingue la vraie proclamation apostolique de toute autre 

prédication. C'est un phénomène remarquable qui relève d'une question de vie ou de mort 

parce que "comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru? Et comment croirontils 

en celui dont ils n’ont pas entendu parler? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a 

personne qui prêche? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés?" 

(Romains 10:14-15) 

Ceci est le cœur de la pleine mission de l'Eglise, en particulier à l'égard des Juifs. Le monde 

incroyant attend un certain genre de prédication que j'appellerai "la proclamation 

apostolique". C’est la prédication de celui qui est envoyé. Dieu donne l’Esprit sans mesure à 

celui qu’Il envoie. Cet envoi est critique, c’est donc pour cela que Dieu établit des 

communautés qui servent de base pour envoyer les prédicateurs. 

La vraie prédication et l'élaboration d'un sermon doivent être mises en confrontation avec une 

contradiction. La prédication est une catégorie à part entière en elle-même. Elle appartient au 

domaine de l'impossible. Nous avons beaucoup d'hommes aujourd'hui qui sont persuasifs et 

qui savent jouer avec les mots. Ils ont même embrassé des carrières grâce à leur habileté 

oratoire. Si vous êtes attirant, avez le don du baratin et un bon sens de la gestion des 

ressources humaines, vous pouvez aller loin dans le monde religieux d’aujourd'hui. 

Cependant, la vraie prédication ne peut pas venir de ce monde. C'est un phénomène tout à fait 

divin et surnaturel. C'est la Parole de vie. Elle ravive les morts. L’entendre constitue un 

"événement". Elle met en marche des choses qui ont une myriade de conséquences, et a une 

puissance et une vie en elle-même. C'est une Parole qui vient du trône de Dieu. 

Ironiquement, ce genre de parole doit trouver son expression à travers la bouche d'un "vase de 

terre" (2 Corinthiens 4:7) qui se tient devant les hommes, et cela, c'est la formule même du 

désastre. C’est là un assemblage de contradictions si diverses que si vous le compreniez 

vraiment, ou deviez le comprendre, vous ne trouveriez rien de moins agonisant. Il n'existe 

cependant pas de plus grande joie que d'exprimer le fardeau que Dieu a donné aux personnes 

qui recherchent Son cœur, et qui, de ce fait, entendent et reçoivent la Parole de Dieu. 

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De même, il n'y a pas de plus grande angoisse que l'idée que la Parole puisse s’étrangler dans 

votre gorge parce que vos auditeurs n'y prêtent pas attention. De même le succès d’hier ne 

garantit pas le succès d'aujourd'hui. C'est le même tremblement, la même crainte, la même 

incertitude et le même sentiment accablant de l'impossibilité apparente de la tâche. Ce 

paradoxe et sa terrible contradiction doivent imprégner profondément notre conscience; la 

Parole de Dieu va devoir sortir de la bouche d'un "vase de terre" humain, mais la Parole ellemême 

est divine et céleste. Ce n'est pas comme si l’instrument dont se sert Dieu était une 

certaine chose pratique de neutre, qui ne participe pas au processus. L'orateur y est très 

impliqué, parce que le Seigneur utilise la personnalité de l'homme, son accent, sa disposition, 

et son cœur. Donner la prédication est une lutte et un défi ultime chaque fois qu'elle est mise 

en œuvre. On peut faire beaucoup de bons discours bibliques, mais c’est loin d’être la même 

chose que de communiquer les Écritures comme étant la Parole de Dieu pour ce moment 

précis et pour ces personnes. Seul ce phénomène a la puissance de constituer "un événement" 

au lieu de communiquer simplement des connaissances bibliques. Nous devons distinguer ces 

deux choses, et probablement quatre-vingt-quinze pour cent de tout ce que le chrétien prêche 

et enseigne se trouvent être un enseignement au sujet de Dieu, ou une construction de 

messages bibliques composés d’anecdotes intéressantes et perspicaces, mais qui ne 

constituent pas l'expression de la Parole de Dieu. 

Nous sommes devenus tellement dilués à force d’entendre "l'autre", que si le message a l’air 

biblique et doctrinal, nous pensons qu'il s'agit d'une vraie prédication. Cependant, nous avons 

mal compris le caractère tout à fait surnaturel du fait qui consiste à communiquer la Parole de 

Dieu, et donc nos auditeurs quittent la salle sans être changés. Nous ne grandissons pas de foi 

en foi, et de gloire en gloire, parce que nous ne sommes pas allés d’un "événement" à un autre 

"événement. Nous sommes seulement allés du prévisible au prévisible, et si c'est correct et 

biblique, nous partons avec une certaine mesure de satisfaction, mais nous resterons sans voir 

de changement. C'est un mystère, et toute l'église a besoin qu’une norme soit dressée devant 

elle, plus élevée que ce qu'elle a perçu jusqu'à maintenant pour reconnaître la réalité des 

Écritures telle qu’elles sont : la Parole de Dieu. Nous ne devrions pas oser monter sur 

l’estrade, ouvrir la Bible, racler notre gorge, attirer l’attention de la congrégation, dire une 

prière, ouvrir nos bouches, et commencer à parler, sans un sentiment terrible d’appréhension 

en raison de cette grande responsabilité qui nous incombe à ce moment précis. Si ce n'est pas 

la Parole de Dieu, une sorte de mort sortira de nos bouches, au lieu de la vie. Il n'y a aucune 

neutralité là. Ou bien nous allons transmettre la vie de Dieu, ou bien il y aura un 

engourdissement et une monotonie qui viendront par l'écoute d’un discours qui est 

"seulement" bon. Il vaudrait probablement mieux ne pas l’écouter du tout! Le silence est plus 

à désirer qu'un sermon qui est seulement bon, mais qui ne peut pas communiquer la Parole de 

Dieu en tant que vie de Dieu. Le résultat est un affaiblissement de la sensibilité spirituelle. 

La Prédication de la Croix 

Car la prédication de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais à nous qui sommes 

sauvés elle est la puissance de Dieu (1 Corinthiens 1:18). 

Car, puisque, dans la sagesse de Dieu, le monde, par la sagesse, n’a pas connu Dieu, il a plu 

à Dieu, par la folie de la prédication, de sauver ceux qui croient (1 Corinthiens 1:21). 

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C’est ma conviction que la prédication de la croix est la puissance de Dieu, c'est-à-dire qu'elle 

contient la capacité divine inhérente et pénétrante de graver sur les cœurs des vérités divines 

en dépit de la résistance religieuse, culturelle et ethnique la plus tenace. En outre, elle crée la 

foi qui amène à croire pour être sauvé. C'est la Parole de Dieu comme "événement", non pas 

dans des circonstances favorables, mais peu favorables; ce qui revient à dire que c'est un 

"événement" en dépit de la résistance qu’elle rencontre. Elle effectue une œuvre en ceux qui 

croient; une œuvre qui les amène à la foi. C'est une parole céleste proclamée sur terre, non 

seulement à ceux qui écoutent avec un cœur disposé, mais également à ceux qui écoutent avec 

un cœur résistant. La terre résiste au ciel, et les puissances des ténèbres veulent rendre opaque 

l’esprit des hommes, et les empêcher de comprendre et de répondre. Par conséquent, une 

parole au caractère ultime est exigée. L'expression "Parole de Dieu" est beaucoup moins une 

terminologie générale qu'une Parole de Dieu. C'est comme cela que nous transformons une 

chose sainte en cliché. Nous sommes enclins à supposer que tout ce qui peut sembler biblique 

et apparemment correct est la Parole de Dieu. C'est une fausse présomption. La Parole de 

Dieu est plutôt une communication divine d'une espèce uniquement puissante, exprimée par 

un "vase de terre" humain. Le fait que Paul ait été absolument conscient de ce phénomène est 

exprimé dans sa première épître aux Thessaloniciens : 

"Et c’est pourquoi aussi nous rendons sans cesse grâces à Dieu de ce que, ayant reçu 

de nous la prédication de la Parole de Dieu, vous l'avez acceptée, non comme la 

parole des hommes, mais, ainsi qu’elle est véritablement, comme la Parole de Dieu 

laquelle aussi agit en vous qui croyez" (chapitre 2:13). 

Paul, à juste titre, pourrait se glorifier; et nous devons lire ceci, non pas comme une généreuse 

rhétorique, mais comme description littérale et précise d'une façon particulière de parler, qui 

est rare à notre époque. Si la nature distinctive de cette communication est sa puissance, quel 

est alors son caractère? Paul se soucie de faire comprendre à ses correspondants grecs, 

contrairement à leur propre culture et à leur amour de la rhétorique, que la prédication de 

l’Evangile peut être vidée réellement de sa puissance si elle est exprimée dans la sagesse faite 

d'éloquente des hommes. La Parole de Dieu est quelque chose de totalement et 

qualitativement différente de cela, et si nous prêchons avec l’éloquence humaine, nous 

annulons le témoignage de sa puissance. 

La prédication de la croix n'est pas nécessairement le récit ou la description de la crucifixion 

de Jésus. Elle serait mieux comprise comme parole décrivant la croix. Elle contient en elle 

une autre signification implicite, et bien que la croix elle-même puisse ne pas être le thème 

abordé, cela peut encore être "la prédication de la croix". La substance de cet événement, 

reproduite dans l’humiliation de la prédication elle-même, redonne vie à "l'expérience de la 

croix". Chaque fois que la croix est revécue dans toute situation d'humiliation qui découle de 

l’obéissance, ce qui est là la puissance qui a été démontrée à la croix en premier lieu, une 

nouvelle occasion lui est donnée de s'exprimer proportionnellement au degré de souffrance et 

de cette humiliation qui sont subies et endurées à ce moment. 

La vraie prédication est une humiliation; le vrai témoignage est une humiliation; la vraie 

prière est une humiliation. L'humiliation est un autre mot qui veut dire "souffrir jusqu’à la 

mort". Et là où cette dynamique a lieu dans la vérité, alors la puissance de Dieu sera toujours 

là prête à entrer en scène. La raison pour laquelle nous ne voyons pas plus souvent la 

puissance de Dieu dans la prédication, est que les hommes prennent le soin d’éviter 

l’humiliation en s’assurant qu'ils vont faire un bon sermon en employant des notes 

préparatoires, des sommaires, et d'autres aides qui leur assureront qu'ils "réussiront le test". 

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Nous sommes peu disposés à prendre le risque de l'échec, en évitant de nous mettre en avant, 

et en faisant confiance uniquement à l'intervention de Dieu quand nous prêchons Sa parole. Il 

y a un temps pour la préparation, mais dans l’événement lui-même, nous devons laisser place 

à Dieu. Et si nous mettons de côté Dieu par notre propre préparation religieuse, humaine et 

professionnelle, nous annulons le œuvre de la croix, et sa folie, c’est-à-dire, la douleur et 

l’humiliation, et donc de la puissance de la croix. 

Le Scandale de la Croix 

La prédication ou la proclamation qui sauve est plus qu’une transmission d'informations ou de 

connaissances sur l’Evangile. Ce ne sont pas les informations sur le salut, ou sur la façon de 

l’obtenir, ou les faits concernant l’Evangile intrinsèquement, qui créent la foi dans celui qui 

écoute, en vertu de l'opération de la puissance de Dieu, mais plutôt un événement surnaturel; 

c'est la démonstration de Sa puissance qui le fera. Parce que c'est de cette façon que Dieu a 

choisi de Se révéler jusqu'à la consommation des âges. 

La crise révèle Dieu, et c'est Lui qui est révélé pendant la crise de la croix, non pas comme 

nous pensions qu'Il est, mais en fait, comme Il est. Le Christ sur la croix est un scandale. Dieu 

pendait, nu, sans pouvoir couvrir ses parties intimes parce que Ses mains étaient clouées, tout 

en écoutant les railleries et les moqueries de Son peuple : "Descends de la croix et nous 

croirons en toi." C'est une scène incroyablement dégradante et pleine d’humiliation, et Dieu a 

enduré cela pour vous et pour moi. 

"Recevez Mes instructions, car je suis débonnaire et humble de cœur." C'est une révélation de 

Dieu tel qu'Il est, et au lieu de contre-attaquer ceux qui se moquaient de Lui, Il dit: "Père, 

pardonne-leur car, ils ne savent ce qu'ils font." 

Un prédicateur qui s’efface intentionnellement, avec la confiance que Dieu parlera en lui, 

éprouve une douleur dans une mesure semblable à celle de Christ crucifié. Il meurt à sa propre 

capacité de parler, et devient stupide dans son humiliation comme le Sauveur – jusqu'à la 

mort. Ceci est le centre de toute prédication véritable. L'homme qui cherche à laisser Dieu 

parler en lui, s’assure qu’il ne dépendra pas de ses capacités propres. Il devient l'humble 

réceptacle de quelque chose qui doit être donnée. Il se trouve une souffrance, une humiliation 

et une mort dans sa parole qui déverse la même qualité de puissance qui a eu lieu à la croix, et 

qui le fera encore chaque fois que cet événement se reproduit. Dieu ne veut pas que la foi des 

hommes repose sur leur éloquence, mais sur la fondement de la puissance de Dieu, qui est 

libérée à travers celui qui est disposé à souffrir cette terrible humiliation. 

La prédication qui est puissante vient quand un homme se renie et ne s’accroche pas à sa 

propre expertise ou ses capacités. Débrancher cette prise équivaut à mourir. C’est une chose à 

laquelle on ne peut jamais s’habituer, mais qui doit être faite et refaite jusqu'à notre dernier 

jour. C’est aussi terrifiant, contradictoire, et humiliant que si vous ne l'aviez jamais fait 

auparavant. Chaque nouvelle occasion est une expérience fraîche de mort à soi-même, et celui 

seul qui est mort à lui-même pourra l’endurer. Qui ici est disposé à goûter à cette mort? Qui 

est disposé à abandonner sa confiance dans ses propres capacités et espère que la même 

puissance qui a ressuscité Jésus d'entre les morts ressuscitera maintenant le prédicateur et son 

message? 

102


En un mot, le voile du temple qui, par l'obéissance même de la souffrance de Jésus jusqu’à la 

mort, s’est déchiré, est encore, par l'obéissance du prédicateur, déchiré au-dessus de 

l'entendement et de l’esprit obscurci de l'auditeur; non seulement pour émettre de la lumière 

sur ce qui est pure folie et offense la sensibilité humaine, mais encore pour donner naissance 

ou pour créer la grâce qui mènera à la repentance, et pour créer la foi qui mènera à croire. Le 

voile s’est déchiré pendant la crucifixion de Jésus, et il se déchire chaque fois que la même 

puissance est libérée par la même humiliation. Mais cette fois il ne s'agit pas du voile qui était 

dans le temple, mais du voile qui se trouve au-dessus du cœur et de l'entendement. 

La Parole Créatrice 

Une parole de la Bible récitée correctement ne garantit pas que ce soit la Parole de Dieu pour 

ce moment particulier. Elle est la Parole de Dieu seulement lorsque c'est la Parole qu’Il donne 

de dire, et cette parole ne doit pas nécessairement être une citation exacte de la Bible pour être 

la Parole de Dieu. Ce pourrait être une raillerie, une insulte, une confrontation, ou une parole 

étrange et folle, mais c'est une parole qui doit être donnée, et si c’est le cas, cette parole sera 

attestée par la puissance de Dieu. Ceux qui disent les paroles de Dieu sont déjà parvenus à une 

mort à eux-mêmes suffisante pour que la puissance ou la vie de Dieu puisse leur être accordée 

sans aucune crainte que la gloire de Dieu soit touchée ou détournée. Un homme qui porte la 

Parole de Dieu et l’exprime peut être digne de confiance – aussi offensante puisse-t-elle être à 

l'auditeur et même à lui-même. 

En l'absence de conversions profondes suscitées par la prédication de notre propre génération, 

nous sommes en droit de nous demander si nous avons suffisamment considéré la 

signification du mot "envoyé", et si nous avons naïvement supposé que n'importe quel moyen 

de diffusion de l’Evangile est béni et honoré par Dieu. Il est peut-être sage également de 

considérer si n'importe quel message, aussi correct qu’il puisse être, est en effet la Parole de 

Dieu, notamment s’il a été humainement conçu pour éviter l’humiliation à laquelle je fais 

allusion. 

Si "prêcher le Christ" se doit d'être en réalité davantage qu’un message à Son sujet, et se doit 

d'être une présentation de Sa personne, alors le Dieu qui envoie est peut-être encore en train 

d'attendre des candidats appropriés. La question en jeu est la question de la croix, et l’on 

pourrait se dire correctement qu'elle n’apportera pas aux hommes une pleine conviction, à 

moins qu’elle ne soit apportée par la bouche de ceux qui connaissent la croix dans leur propre 

expérience, et qui sont disposés à souffrir humiliation après humiliation dans la folie même de 

leurs paroles. Si notre parole n'est pas une folie, ce n’est pas la vraie parole. Elle peut amuser 

les hommes, elle peut même informer et inspirer, mais ce ne sera jamais un événement. 

Notre propre génération, comme celle des Corinthiens à qui Paul écrivit, porte plus 

d'attachement au raffinement et à l’adulation que Dieu Lui-même qui S'est fait sans 

réputation. L'exigence de la vraie prédication, correctement considérée, nous permettra de 

considérer régulièrement notre caractère médiocre et d'avoir un profond mépris de nousmêmes 

et de nos capacités. Pouvoir prêcher ne relève pas de la compétence ou de la 

technique, mais constitue un mystère divin, et le mot " prêcher " dérive du mot latin 

" praedikare ", qui signifie " pour faire connaître ". À chaque fois que l’humiliation du Christ 

est expliquée dans la folie de la prédication, Il est de nouveau révélé et présenté en tant que 

Sauveur. De la même façon que Dieu donne la grâce à celui qui est humble, Il a, Lui qui est 

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plein de grâce et de vérité, la même opportunité de joindre le temps et l'éternité, le ciel et la 

terre dans un moment d’humilité authentique quand un prédicateur cesse de dépendre de luimême. 

Une illustration familière de cette vie crucifiée se trouve dans 1 Corinthiens où Paul 

s'exclame: 

104 

"Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de 

langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu. Car je 

n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus- 

Christ crucifié." (1 Corinthiens 2:1-2) 

Même avec toute son érudition et ses connaissances religieuses, Paul s’est imposé des 

limitations qui exigeaient une douloureuse détermination. La difficulté se trouve dans le fait 

que nous savons tellement de choses, que nous voulons en exprimer beaucoup à nos auditeurs. 

Se limiter exige donc une détermination à refuser d’exprimer dans notre prédication ce qui est 

pour nous tellement accessible et à portée de main. La vraie prédication, ou la Parole qui vient 

avec autorité, est une Parole qui produit du changement dans celui qui l’écoute, et établit une 

réalité qui n'existait avant d'être exprimée. Un respect et une vénération grandissante pour la 

Parole de Dieu en tant que prédication, doivent prendre, de nos jours, de plus en plus 

d’ampleur dans l'Eglise. Dieu dit qu'Il a élevé Sa Parole au-dessus de Son Nom. Au 

commencement était la Parole, et c'était l'Esprit de Dieu qui planait sur la face des eaux avant 

une création qui était toujours encore informe, et Dieu dit : " Que la lumière soit ". Nous 

devrions avoir un désir toujours plus grand de ce genre de prédication apostolique, d’hommes 

qui nous apportent la Parole, pas simplement pour renforcer notre compréhension, mais 

spécialement pour établir nos fondements. 

La Parole qui Agit 

Dans 1 Thessaloniciens 2:11-13, Paul écrit: 

"Vous savez aussi que nous avons été pour chacun de vous ce qu’un père est pour ses 

enfants, vous exhortant, vous consolant, vous conjurant de marcher d’une manière 

digne de Dieu, qui vous appelle à Son royaume et à Sa gloire. C’est pourquoi nous 

rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu’en recevant la parole de Dieu, que 

nous vous avons fait entendre, vous l’avez reçue, non comme la parole des hommes, 

mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, comme la Parole de Dieu, qui agit en vous qui 

croyez." 

Ce n'était pas une croyance abstraite. Ils ont cru que ce qui leur était dit à travers des paroles 

qui n'étaient pas des paroles humaines, mais la Parole même de Dieu. Et parce qu'ils ont cru 

cela, elle a agi en eux. C'est de cette façon que Dieu nous change de gloire en gloire - par la 

Parole qui agit en nous. 

Cette Parole n'avait rien à voir avec ce que Paul avait choisi de prêcher. Il avait seulement une 

chose en tête, et cette chose était d'obéir en rapportant la Parole qui lui avait été donnée, 

laquelle seule pouvait agir en ceux qui l’écoutaient et y croyaient. Si nous choisissons de ne


pas croire cela, alors cette même parole devient pour nous juste une autre parole, que nous 

aimons, ou que nous n'aimons pas, qui est intéressante, ou qui ne l’est pas, et nous perdons 

ainsi toute sa valeur, et la Parole ne peut donc pas accomplir son œuvre. 

Bien trop souvent nous allons à l’église avec une sorte de passivité et avec en tête l’idée que 

c’est juste une autre réunion, mais ce n’était pas ainsi au commencement. Ils venaient avec 

l’expectative anticipée "d'un événement créateur" par la parole qui était donnée, et cet 

événement survenait si fréquemment qu’ils étaient transformés de gloire en gloire. Comment 

quitterons-nous le terrain sur lequel nous nous trouvons actuellement, pour nous rendre 

jusqu'au lieu où Dieu nous appelle " apostoliquement " à être, sinon par la Parole qui est 

envoyée, et par la Parole qui est communiquée? Cela met une responsabilité incroyable sur le 

porteur de la Parole qui est prêchée. Son union avec le Seigneur doit être d'une nature 

authentique, ou sinon ses auditeurs sont simplement "gavés de sermons" d’un dimanche à 

l’autre. 

Nous avons besoin d'élever la qualité de notre foi et de nous garder jalousement de ne dire 

que ce que Dieu nous donne à dire. Nous devons avoir une motivation autre que celle de notre 

réputation de prédicateurs ou la crainte des hommes, ou notre souci de ne point offenser, ou 

de ne pas décevoir. Il est possible qu'il ne puisse être trouvé un plus sain stimulant pour les 

assemblées que de les inviter au silence, et d’annoncer à leur étonnement que celui qui va 

parler n’a pas reçu de Parole de Dieu, et que par conséquent, il ne va pas remplir le silence 

simplement avec de bonnes choses. C'est le genre de jalousie à laquelle nous devons retourner 

si nous voulons être participants de ce dont parle Paul dans sa première épître aux 

Thessaloniciens. 

Le Lieu de Communion 

"Et là je te rencontrerai, et je te parlerai de dessus le propitiatoire, entre les deux 

chérubins qui seront sur l’arche du témoignage, [et te dirai] tout ce que je te 

commanderai pour les fils d’Israël." (Exode 25:22). 

Je suis heureux que le Seigneur emploie le mot "commandement" plutôt que le mot 

"suggestion". C'est pourquoi, en tant qu'Eglise dans son ensemble, nous sommes si puérils, 

c’est-à-dire que rien n’est requis de nous, excepté apporter nos corps à la réunion du 

dimanche, mettre quelques euros dans le panier à offrande, et chanter quelques hymnes. Il n'y 

a aucune condition, aucune parole donnée avec autorité et exprimée à notre encontre, et 

aucune exigence qui nous sont adressées. Le sermon devient un spectacle et fait simplement 

partie de ce que signifie "aller à l’église". Tout se résume à écouter un sermon plutôt que de 

participer à un événement, et nous payons un lourd et grave tribut pour ces réalités. Nous ne 

recevons pas la Parole créatrice qui change les choses, et par conséquent quelque chose de 

négatif se produit – un engourdissement de nos esprits, un engourdissement de notre 

discernement, et la création d'une atmosphère de somnolence dans nos rassemblements. Il y a 

trop de professionnalisme chez les prédicateurs et chez les ouailles. Quand la parole qui est 

prêché a du poids, nous le savons quand nous l'entendons. Elle nous fait prêter oreille, et 

réclame même notre obéissance. Ce genre de parole ne peut venir que du trône de Dieu. 

Ce même principe doit s'appliquer dans les paroles que nous nous échangeons les uns les 

autres, ou pendant que nous nous exhortons les uns les autres chaque jour, ou en disant la 

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vérité avec amour. Est-ce seulement une opinion humaine qui est exprimée, ou est-ce la 

Parole de Dieu? Nous devons décréter un moratoire sur les conversations banales et nous 

attendre à ce Dieu renouvelle notre révérence pour la prédication, pas simplement depuis les 

estrades et les pupitres, mais même dans nos conversations quotidiennes, et même lorsque 

nous parlons au monde. J'ai vu le jugement de Dieu venir sur des assemblées à cause des 

paroles que j'ai dites. Je n’ai jamais employé les paroles : " Ainsi parle l'Eternel, ceci se 

passera si vous ne faites pas ceci ou cela ". Je leur ai simplement donné une Parole de Dieu, 

et ils ont choisi de ne pas la recevoir comme Parole de Dieu. Ils l'ont reçue seulement en tant 

qu'opinion d'un homme, et maintenant ces assemblées n'existent plus. 

L’Exigence de la Parole 

La venue de la Parole de Dieu a des conséquences. Jésus a dit : 

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"Si je n’étais pas venu, que je ne leur eusse pas parlé, ils n'auraient pas eu de péché, 

mais maintenant ils n'ont pas de prétexte pour leur péché." (Jean 15:22) 

Autrement dit : " Ma venue et Ma Parole vous ont retiré tout prétexte. La vérité est venue en 

Moi, et maintenant vous êtes responsables. Avant que je ne sois venu, vous aviez une excuse 

pour votre superficialité, et pour vos attitudes religieuses, lesquelles étaient, croyiez-vous, la 

réalité, mais maintenant que Je suis venu, maintenant que J'ai parlé, vous n'avez aucune 

excuse. La norme divine est tombée. La réalité de Dieu, Apocalypse de Ses desseins a été 

présentée, et maintenant vous êtes responsables par rapport à ces derniers. Vous ne pouvez 

pas continuer comme vous avez toujours fait." 

Je ressens de plus en plus l'audace de dire aux assemblées : " Vous allez regretter de m’avoir 

invité, parce qu'après que j'aurai parlé, vous serez maintenant responsables - et cela 

éternellement. Si vous choisissez de rejeter ce que je vais dire, alors soyez assurés que vous 

ne pouvez pas continuer comme vous étiez avant. Ou bien vous retournerez à quelque chose 

d'inférieur à ce que vous avez eu auparavant, ou bien vous continuerez en devenant une chose 

nouvelle en qualité ". La parole apostolique est un événement révélateur pour l'assemblée ou 

pour l'individu, venant de celui qui est envoyé et qui apporte la Parole de Dieu, et à qui a été 

donné l'Esprit sans mesure. 

Quand Dieu parle, quelque chose doit lâcher. Si nous ne voulons pas lâcher ce quelque chose, 

alors il va y avoir une tension due à la résistance et le rejet de la Parole. Si les gens ne peuvent 

pas trouver un prétexte pour s'opposer à la Parole dans le but de rejeter le message, ils 

trouveront leur point d'opposition en rejetant le messager. Il semble que Dieu leur donne 

toujours quelque chose à quoi s’accrocher. Il se produira toujours quelque chose de ce genrelà 

lorsque les hommes veulent trouver le moyen de s'affranchir des implications et des 

exigences de la Parole de Dieu. 

Pourtant, parallèlement, pour l'homme qui la donne, celui-ci ne doit pas l'utiliser comme 

excuse quand il a lui-même le défaut contre lequel il prêche, en disant : " Hé bien, Dieu se 

sert de moi à cause de cela." Il doit s'affliger du fait qu'il possède tel ou tel défaut, et doit 

chercher par tous les moyens à le corriger, et à être sans reproche et sans offense devant Dieu 

et les hommes. Toutefois, aussi sérieux qu'il puisse être dans ce devoir, les hommes lui


trouveront toujours quelque chose à redire. Ils ont trouvé des sujets de reproche en Jésus, et ils 

en trouveront en nous, mais " ... heureux celui pour qui Je ne serai pas une occasion de 

chute " (Luc 7:23b) - ou " celui que J'envoie, qui est l'expression même de Ma personne. " 

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Chapitre 5 - Confrontation Apostolique : 

Paul sur la Colline Mars (l'Aréopage) 

Paul sur la colline de Mars, c'est l'homme sacré confrontant le séculaire; l’esprit spirituel 

contre l’esprit laïque; la perspective céleste qui sert à réfuter celle qui est terrestre. C'est une 

confrontation finale, classique, et éternelle, et dont chaque élément dans ce texte, de même 

que tout ce que l'Esprit de Dieu exprime aux hommes par Paul, est non seulement pertinent 

dans cet instant opportun, mais continue à réverbérer dans toute l’histoire des temps, et même 

jusqu’à nos jours. On pourrait même dire en vérité que la chose est bien plus piquante et 

significative maintenant, à la conclusion de notre âge et de l'histoire, qu'elle ne l’était il y a 

deux mille ans quand Paul l'a prêchée. Les éléments sont identiques, parce que rien n'a 

changé. 

"Mais, quand les Juifs de Thessalonique surent que Paul annonçait aussi à Bérée la 

parole de Dieu, ils vinrent y agiter la foule. Alors les frères firent aussitôt partir Paul 

du côté de la mer; Silas et Timothée restèrent à Bérée. Ceux qui accompagnaient Paul 

le conduisirent jusqu’à Athènes. Puis ils s’en retournèrent, chargés de transmettre à 

Silas et à Timothée l’ordre de le rejoindre au plus tôt." (Actes 17:13-15) 

Quand les Juifs de Thessalonique apprirent que Paul prêchait la Parole de Dieu à Bérée, ils s'y 

rendirent aussi, agitant et incitant les foules. Les frères firent immédiatement partir Paul du 

côté de la mer, mais Silas et Timothée restèrent à Bérée. 

Les hommes qui avaient escorté Paul, l'amenèrent à Athènes, puis partirent, ayant reçu de lui 

l'instruction d'ordonner à Silas et Timothée de le rejoindre dès que possible (Actes 17:13-15). 

Et ainsi, Paul fuyait la persécution, et pendant qu'il attendait que ses collègues le rattrapent, 

l'Esprit de Dieu mit quelque chose en mouvement dans son esprit. Tout ceci décrit un épisode 

et une révélation purs et apostoliques de l’homme apostolique, dans sa beauté et sa 

profondeur, d'autant plus que c’était inattendu. Personne ne s’attendait à cet épisode, qui 

n'avait pas été organisé par l'homme, mais totalement orchestré par Dieu. 

Le Commencement du Message de Paul 

"Comme Paul les attendait à Athènes, il sentait au dedans de lui son esprit s’irriter, à 

la vue de cette ville pleine d’idoles." (Actes 17:16). 

Nous devons comprendre que cet incident est autant dans l'intention de Dieu que ne l'étaient 

tous les autres lieux où Paul s'était trouvé. Pour Paul, c'était exactement la même chose de 

décider de partir parce qu'il avait vu en vision un Macédonien qui sollicitait son aide, ou de se 

rendre quelque part, contraint, suivant les circonstances, à la fuite, ou même, enlevé par 

d'autres hommes, que de se retrouver dans un lieu quelconque. Pour un pareil homme avec 

une telle mentalité, et une conscience et une perception si apostoliques, rien n'est dû au 

hasard. Tout est orchestré sous la direction d’un Dieu souverain qui s'occupe de chaque détail. 

Si Dieu ne trouve pas le moyen d’amener l'homme de son choix à l'endroit précis, alors Il en a 

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encore un autre en réserve. Rien n'arrive donc par accident, rien n'est gaspillé; aucun rendezvous 

n'est manqué. 

Ceci doit être notre pensée également. Nous devons avoir cette conscience permanente de la 

souveraineté de Dieu, et si nous manquons un avion, ou si quelque chose survient de façon 

inattendue, nous ne devons pas nous irriter ou grommeler, mais nous réjouir de ce que cette 

chose qui, étant survenue par mégarde, se transformera à la gloire de Dieu. Nous devons nous 

habituer à penser d’une façon différente de notre manière habituelle, et ne pas nous voir 

comme victimes des circonstances, même lorsqu'elles sont désagréables ou tournent à notre 

défaveur. Ce n'était pas agréable pour Paul de fuir la persécution, mais ce fut la chose même 

dont Dieu s’était servi pour amener son homme apostolique à l'endroit désigné et au moment 

désigné. Paul ne faisait jamais d'effort par lui-même, ni n'essayait de promouvoir son propre 

ministère – comme nous le ferions - mais Dieu le mit au bon endroit et au bon moment. 

L'esprit de Paul était attristé et cette tristesse envahit son cœur quand il vit la ville 

complètement envoûtée par l’idolâtrie, et ici nous avons le point de départ d'un événement 

apostolique. Ce qui est apostolique vient éminemment de l'Esprit. Cela commence dans 

l'Esprit, c’est conduit dans l'Esprit, et c’est exécuté dans la puissance de l'Esprit, mais cela 

s'accomplit à travers un homme qui voit et qui s'afflige. ‘Comme Paul les attendait… à la vue 

de…’ 

C'est un homme ayant les yeux ouverts. Il était un vrai adorateur de Dieu, et ceci le rendit apte 

à discerner les choses qui sont fausses. Il n'était pas le genre de personne super spirituelle qui 

gardait de la distance par rapport au monde. Il voyait au travers des prétentions des hommes, 

du fait qu’il était lui-même un homme immergé dans le monde; il cite même leurs poètes. 

Paul connaissait ce monde et sa façon de penser, et il l'a confronté dans la puissance de Dieu à 

travers les mots que le Seigneur lui a donnés à ce moment-là. Bon nombre d'entre nous 

auraient pu être au même endroit, et nous n’aurions pas été touchés du tout. Ce n’est pas parce 

que l'Esprit a cessé de s'affliger, mais parce que nous n'avons pas, à notre honte, la proximité 

que Paul avait avec l'Esprit de Dieu. Nos yeux ne voient pas de la même façon que ceux de 

Dieu, et donc nous Le manquons complètement. Il y a un modèle ici qui doit être au 

commencement de chaque acte apostolique et authentique, à savoir l’agitation de l'Esprit dans 

une âme qui est capable de s'affliger de ce qu’elle voit. Cette question de perception véritable, 

qui consiste à voir comme Dieu voit, et à voir à travers et au-delà de l’image qui se présente 

au regard, est tout à fait impérative pour les choses qui sont apostoliques. 

L'essence de l'Idolâtrie 

L’idolâtrie qui est présente dans notre génération est exactement identique à l’idolâtrie 

présente du temps de Paul. L’idolâtrie n'est pas quelque chose en relation uniquement avec les 

autels et les temples païens. Nous devons comprendre, dans son essence, ce qu’est cette chose 

idolâtre qui imprègne totalement l'esprit de ces époques, et qui a été avec nous depuis la chute 

de l'homme. C'était Athènes, le siège de l’humanisme et de tout ce que le monde continue à 

célébrer. Chaque philosophie et chaque façon de penser actuels ont un lien direct avec les 

philosophies de cette époque-là. Rien n'a changé, excepté les titres. L’Épicurisme et le 

Stoïcisme, comme philosophies, peuvent être morts en tant que sujets, mais leur substance, ce 

qu'elles sont, la mentalité, l'égoïsme de ces philosophies en tant qu’alternative à une relation 

personnelle avec Dieu, existent toujours. Athènes était l'endroit de proéminence ultime dans la 

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civilisation et la gloire qu'était la Grèce. Athènes était connue pour son amour de la sagesse 

du monde, mais c'était une sagesse qui n'accorde aucune place au seul Dieu véritable. 

"Il s’entretenait donc dans la synagogue avec les Juifs et les hommes craignant Dieu, 

et sur la place publique chaque jour avec ceux qu’il rencontrait." (Actes 17:17) 

Pourquoi est-il indiqué ici que Paul est immédiatement allé s'entretenir avec les Juifs dans la 

synagogue? Il était affligé par l’idolâtrie, et il nous est rapporté qu'il est allé confronter les 

Juifs dans la synagogue. Qu’est-ce que cela a à voir avec une ville qui est complètement livrée 

à l’idolâtrie? Comment passez-vous de l’idolâtrie, d'une part, à la controverse avec les Juifs de 

la synagogue de l’autre? Eh bien, la synagogue est l'endroit où l’idolâtrie est la plus effrénée, 

avec la substitution idolâtre du véritable culte de Dieu. Nous pourrions aussi bien ajouter les 

synagogues des non-Juifs, ou n'importe quel établissement religieux qui offre une religion de 

convenance à l’homme, et qui n'exige rien en termes de rapport vrai, ou de service au Dieu 

Très Haut. 

L’idolâtrie est quelque chose qui donne à l’homme un minimum de satisfaction psychique et 

émotive et qui produit quelque chose d’éthéré par le mélange d’orgues et de vitraux, ou 

d'éléments qui sont leur équivalent moderne. Cela lui permet de penser qu'il a fait son "devoir 

du dimanche", et qu'il est maintenant libre d'aller jouer sur le terrain de golf ou de football. 

C'est l’idolâtrie à cœur joie, et c’est puissant. C'est n'importe quelle substitution religieuse de 

la vérité, de la réalité, et des exigences de Dieu. 

Les idoles n'exigent rien de leurs adorateurs, mais le Dieu vivant nous dit : "Prenez votre 

croix et suivez-Moi." Une idole est sourde-muette, elle satisfait les besoins religieux des 

hommes, et les affranchit des exigences de Dieu. Même "aller à l’église" peut donner à 

l’homme un sentiment de satisfaction religieuse, et l’absoudre des exigences radicales de 

Dieu. C’est de l’idolâtrie, peut importe le nom qu’elle porte, ou l’endroit où elle est pratiquée 

- au marché, à la synagogue, ou à l'église. Avoir un cœur apostolique veut dire avoir un cœur 

qui bat continuellement du désir de la gloire de Dieu, et qui ne peut pas supporter de voir 

quelque chose qui lui fait concurrence et qui subjugue l'attention des hommes, qui se donne le 

nom de culte mais ne l'est pas. Si nous ne pensons pas que ce genre d’idolâtrie ridicule et 

primaire puisse même être pratiquée en invoquant le Nom de Jésus, alors nous sommes 

vraiment naïfs. Nous devons voir apostoliquement, si nous voulons être utilisés 

apostoliquement. Si Paul n'avait été ni affligé, ni irrité dans son esprit, l'événement qui suivit 

n’aurait pas eu lieu. La peine de Paul trouva sa source dans sa jalousie pour l'amour de Dieu, 

Sa connaissance de Lui, et parce qu'il savait que ceux qui sont séduits par une substitution 

idolâtre, sont condamnés éternellement. Paul ne peut pas le supporter, et quand Dieu trouve 

un tel homme, alors vous pouvez être sûr que cet homme sera amené à l'endroit de la 

confrontation. 

"Quelques philosophes épicuriens et stoïciens se mirent à parler avec lui. Et les uns 

disaient: Que veut dire ce discoureur? D’autres, l’entendant annoncer Jésus et la 

résurrection, disaient: Il semble qu’il annonce des divinités étrangères. Alors ils le 

prirent, et le menèrent à l’Aréopage, en disant: Pourrions-nous savoir quelle est cette 

nouvelle doctrine que tu enseignes? Car tu nous fais entendre des choses étranges. 

Nous voudrions donc savoir ce que cela peut être. Or, tous les Athéniens et les 

étrangers demeurant à Athènes ne passaient leur temps qu’à dire ou à écouter des 

nouvelles." (Actes 17:18-21) 

111


La Confrontation Finale 

"Ils passaient leur temps à ne rien faire" : ceci est non seulement un compte-rendu de la 

condition des philosophes de cette génération-là, mais également de ceux de notre époque. 

Les hommes ont l’air de toujours chercher la vérité, mais ils n’en prennent jamais 

connaissance. C'est une attitude fausse qui élève et vénère l'homme. Ils feignent d'être des 

chercheurs de la vérité, mais n’arrivent jamais à la connaissance de la vérité. Ils sont toujours 

en train de chercher, et tandis qu'ils continuent à chercher, ils commettent adultère, se gorgent 

de vanités, n’arrivent jamais à la vérité, mais se plaisent à eux-mêmes en disant qu’ils sont 

toujours prêts à écouter une idée nouvelle. Voyons-nous l'état désolant de l'humanité, avec ses 

heures gâchées, la façon insensée dont l’existence humaine mène sa vie? Nos cœurs sont-ils 

retournés et affligés de voir la condition humaine dans un monde sans Dieu? En revanche, les 

moments de Paul étaient remplis de conséquences éternelles, et quelle différence! Paul 

n’aurait pas pu demander une meilleure opportunité pour apporter le message de Dieu aux 

hommes, pas n’importe quels hommes, mais des hommes se trouvant au milieu de la cible 

d'une civilisation humaine qui se célébrait elle-même en s'élevant au-dessus de Dieu. Paul 

était cet Hébreu pitoyable, ce serviteur itinérant sans qualifications, ne détenant en rien la 

sorte d'autorité que les philosophes grecs pouvaient respecter ou comprendre. Ils le traitèrent 

de "bavard", et le regardèrent avec dédain, parce qu'il était l'antithèse de tout ce qui était 

respecté et célébré par la civilisation grecque. Mais ils étaient curieux, et lui accordèrent une 

occasion de parler. Et, en conséquence, tout ce que Paul allait dire, dans cet endroit là, et dans 

cette époque-là, possède une signification éternelle. 

Ceci avait été engendré par la nécessité du moment, ce qui est en fait le génie même de la 

parole apostolique. Il s'agit d'une révélation de ce qui est apostolique, c’est-à-dire que 

l'homme lui-même est cette chose! Paul est une manifestation du génie de Dieu, et c'est 

pourquoi Paul pouvait établir le fondement de l'Eglise. Rencontrer un homme apostolique, ou 

avoir le privilège d’entendre un apôtre véritable, c’est aussi être compté pour responsable 

éternellement. Ces Athéniens étaient venus aussi près de Dieu que possible sur terre, parce 

que c'est le Souverain Sacrificateur et Apôtre de notre foi qui s’était exprimé à travers Paul. 

Dieu ne peut pas faire plus pour les hommes que de mettre le témoignage apostolique devant 

eux, et ce témoignage doit venir en chair et en os. Nous devons avoir une révérence pour les 

choses apostoliques, et un sens profond de ce qu’il faut pour qu'une telle chose soit façonnée 

sur terre par Dieu et à travers l'homme. 

Que peut donc dire un homme quand il doit se tenir devant des païens, dont la philosophie, la 

façon de penser et la civilisation entière sont une offense directe à Dieu? Quelle chose 

singulière pourrait-il leur dire pour qu'ils soient responsables éternellement? C'est ce qu’est le 

message de Paul sur la colline de Mars. Il est intéressant de constater que, comme par ironie, 

le message n'a pas eu le réveil comme conséquence. Il n'a pas donné naissance à l'église 

d'Athènes comme il l’a fait par exemple, à Éphèse ou à Corinthe. Il n'y a eu que deux ou trois, 

qui sont mentionnés par leur nom, qui se sont attaché à Paul et ont cru. Comment se fait-il 

donc que ceci ait une place si proéminente dans le Nouveau Testament? La parole qu’il donna 

ce jour-là eut des répercussions bien au-delà d'Athènes, mais le fait que ceci ait eu lieu à 

Athènes est significatif. Athènes n'était pas simplement la capitale de la Grèce; dans un sens, 

c’était aussi la capitale du monde entier en ce temps-là. Nous devons également comprendre 

ce que veut dire que se tenir au milieu de ces philosophes sur la colline de Mars. Paul faisait 

face à tout ce qui s'opposait à la sagesse de Dieu. Ces hommes auxquels il faisait face 

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représentaient, jusqu'au moindre détail, autant le royaume des ténèbres et les puissances de 

l'air que, par exemple, un sorcier. Ils peuvent tout à fait être revêtus de leurs vêtements 

philosophiques, et parler une sorte de langage qui ne sonnait pas l’alarme, tout en étant, dans 

leur nature même, jusque dans les détails les plus infimes, aussi antithétiques et opposés au 

royaume de Dieu et aux desseins de Dieu, que ne l’est la sorcellerie. Paul allait confronter 

cette sorte d’esprit qui règne dans le monde aujourd'hui - particulièrement dans le monde 

religieux. Quand Dieu le confronte, il va le confronter apostoliquement, ce qui veut dire 

bêtement! 

Et Paul se tint au milieu de l'Aréopage et dit (verset 22) : 

"Hommes d'Athènes, je vois que vous êtes très superstitieux". 

Quelle remarque moqueuse! Si vous voulez qu’un type intellectuel et philosophique devienne 

fou, dites-lui qu'il est superstitieux. Quelle indignité! Ils se gonflent d’orgueil en se croyant 

être au-dessus de la superstition, et ainsi, en commençant avec une insulte, Paul les titillait 

déjà. C’était un homme qui disait ce que Dieu lui donnait de dire, sans se soucier le moins du 

monde des conséquences que cela aurait pu avoir pour lui. Ça, c’est apostolique! Mais si nous 

sommes craintifs, et si nous marchons et parlons d'une manière prudente, en calculant ce que 

nous devons dire pour ne pas offenser, alors comment serons-nous un porte-parole de Dieu 

dans la confrontation avec un monde hostile? Il y en a seulement Un qui peut déterminer ce 

qui est approprié à n'importe quel moment donné, à savoir le Seigneur Lui-même. 

"Car, en parcourant votre ville et en considérant les objets de votre dévotion, j’ai 

même découvert un autel avec cette inscription: A un dieu inconnu! Ce que vous 

révérez sans le connaître, c’est ce que je vous annonce." (Actes 17:23) 

Nous ne pourrons jamais identifier ou confronter la chose qui est fausse, à moins de pouvoir 

également dire avec Paul : ‘Voici ce que je vous annonce.’ Il n'est pas suffisant de savoir la 

vérité; nous devons être intensément et intimement imbibés dans la vie de cette vérité avant 

que nous n'osions exposer le mensonge. Le message de Paul peut sembler arrogant, mais c'est 

son audace et son ton tranchant qui sont eux-mêmes une démonstration du Dieu que Paul 

proclamait. Paul s'est moqué d'eux avec leur charade superstitieuse du 'Dieu Inconnu', comme 

si cette chose s’avérait être du respect ou de la révérence, quand en vérité elle n'était qu'une 

duperie. 

Il se peut que ces Athéniens aient rendu un culte à leurs idoles par ignorance, mais nous 

devons savoir que c'était une ignorance obstinée. Ils avaient choisi d'adorer un dieu qui est 

inconnu, parce qu'un dieu inconnu n’a aucune exigence, et Paul le voyait au travers de cela. 

La chose qui a l’air spirituelle - les monuments avec des inscriptions dédiées à un Dieu 

Inconnu - est en fait une fausse déférence qui évite aux hommes de devoir se soumettre aux 

exigences rigides issues de la relation intime avec Dieu. Ils préfèrent qu'Il reste inconnu, mais 

Paul ne leur permettra pas ce luxe. Car pour connaître Dieu tel qu’Il est, il est nécessaire qu'Il 

s'introduise sérieusement dans votre vie, ce qui change tout. 

C'est pourquoi mes confrères Juifs et leurs Rabbis aiment parler "d'une puissance plus haute" 

et "d'une force impersonnelle dans l'univers." Cela a l’air spirituel, mais allons-nous les 

féliciter d’avoir cette sorte de spiritualité, ou verrons-nous comment un tel témoignage est 

trompeur? Il y a quelque chose dans le cœur humain, et pas simplement le cœur juif, qui aime 

à tenir Dieu à une grande distance. Le cœur humain veut un Dieu impersonnel, parce qu’un 

113


Dieu impersonnel ne dit pas : "Tu ne commettra pas d'adultère. Tu aimeras le Seigneur ton 

Dieu de tout ton cœur." Nous devons voir à travers la séduction du cœur humain, et Paul était 

toujours conscient que c'était un moment éternel qu'il ne devait pas leur épargner. Son amour 

était trop grand pour les flatter, et ainsi il a laissé ses paroles leur en mettre plein la vue, parce 

que la vérité est douloureuse avant d'être glorieuse. Le vrai réconfort vient après que nous 

avons été dérangés. 

Dieu en tant que Créateur et Seigneur 

Il commence alors son exposé remarquable – entièrement sur la base de la nécessité de 

comprendre Dieu non seulement dans son rapport avec les individus, mais également avec les 

nations en tant qu'entités distinctes elles-mêmes. Et ainsi Paul commence avec l'affirmation 

d'un Dieu Créateur : 

114 

"Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la 

terre, n’habite point dans des temples faits de main d’homme;" (Actes 17:24) 

Ce message ne pourrait pas être plus fondamental. Tout repose sur Dieu en tant que Créateur. 

La terre appartient au Seigneur, et donc Il possède un excédent de droit sur sa propre création. 

Il n'est pas simplement le Créateur du ciel et la terre, Il est aussi le Seigneur du ciel et de la 

terre. Si nous n'avons pas une perception de Dieu en tant que Créateur, nous n'avons aucune 

base sur laquelle poser la vérité ou la réalité. Pour Paul, commencer par Dieu comme Créateur 

ne résultait pas d'un accident, mais d'une révélation divine des bases fondamentales sur 

lesquelles tout repose: " Au commencement Dieu créa... " 

Puisqu'Il est Seigneur du ciel et de la terre, qu’est-ce qu'infère le fait qu’un bout de terre 

s’appelle Athènes? Simplement ceci : Il est le Seigneur d'Athènes également. Paul ne l'a pas 

dit, mais c'est sous-entendu dans ce qu'il dit. Il exprimait beaucoup plus que simplement des 

affirmations correctes; c’était dans son esprit et dans sa vie, parce que le Créateur de Paul était 

également son Seigneur. Quand Paul a employé le mot "Seigneur," ce mot était entré dans les 

cœurs de ces hommes comme un poignard. Le degré de force et de pénétration de l'évocation 

du mot "Seigneur" dépend entièrement du degré de vérité que ce mot a pour nous qui le 

dirons. Paul était directement et totalement sous l'autorité de Celui qu’Il appelait Seigneur, et 

la démonstration en était dans sa propre expression. Si le Seigneur n'était pas Seigneur, il 

n'aurait pas commencé par une insulte. Paul aurait commencé par un compliment, de la même 

façon que la plupart d’entre nous le feraient, parce que notre message est, en grande partie, ce 

que nous déterminons nous-mêmes, pas ce qu’Il détermine. 

Ceci est un beau portrait de ce que le mot "apostolique" veut dire. C’est d'autant plus parfait 

qu’il est inconscient. A partir du moment même où il devient conscient, il devient religieux, et 

aussi vrai techniquement qu’il puisse être, il perd de sa puissance. Dieu mit quelque chose 

devant ces Athéniens, qui était au-delà de la philosophie et de la religion. C'était Dieu Luimême, 

parce que ce qui est apostolique est authentique, et ce qui est authentique est 

apostolique. C'est le génie et la beauté de l’apostolique, et nous devons prier, ainsi, pour que 

Dieu puisse donner encore de tels hommes à l'Eglise, parce qu'à moins qu'Il ne le fasse, nous 

serons sans fondement.

Dieu le Donateur 


"Il n’est point servi par des mains humaines, comme s’il avait besoin de quoi que ce 

soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses." (Actes 17:25) 

Paul parle au milieu de temples qui étaient plus impressionnants en ce temps-là car ils 

s'élevaient dans leur beauté originelle et primitive. Ils étaient des expressions puissantes de la 

civilisation humaine. Il y a quelque chose d'imposant dans la démonstration visible de ce 

monde qui intimide, mais Paul représentait une autre réalité qui sera vérifiée seulement dans 

un avenir éternel, mais qui pourtant apparaissait comme une sottise absolue à ceux qui 

l’écoutaient. Paul leur dit qu'il y a un Dieu qui n'a pas besoin des œuvres faites de mains 

d'hommes, ou de leurs monuments, comme s’Il avait besoin de quoi que ce soit. 

Paul connaissait un Dieu qui donne toutes choses, ce qui inclut également que c'est Lui qui a 

souverainement provoqué son emprisonnement avec Silas à Philippes, tel que relaté dans le 

chapitre précédent, quand ils furent déshabillés et battus au point presque de rendre l’âme. 

C'était un endroit absolument abandonné, situé à des kilomètres de leurs amis, pourtant ils y 

étaient par obéissance. On dit que c’est à environ minuit, l'heure la plus sombre, quand on 

renonce à tout espoir et à toute confiance, que Paul et Silas prièrent et chantèrent les louanges 

de Dieu. Les temps d'adversité et d'affliction sont parmi les "toutes choses" qui viennent de la 

main de Dieu. Pouvons-nous nous réjouir en elles, et louer Dieu en elles, et dire avec 

conviction à tous les incroyants de ce monde que c’est Dieu qui donne toutes choses? C'est ce 

qui rend la parole d’un apôtre si pénétrante. Il a éprouvé "toutes choses," et les a reçues 

comme venant de la main de Dieu, sans avoir besoin de comprendre "pourquoi." Nous 

pouvons dire qu'il y a un Dieu qui donne toutes choses, mais cela ne signifiera rien, cela ne 

pénétrera pas, ou ne sera pas un message provocant et persuasif qui exigera que les hommes 

prêtent attention à ce Dieu, à moins que nous n'y croyions vraiment, dans le sens que nous le 

vivons, et qu’il n'ait été martelé dans notre expérience. 

Si Paul avait considéré son emprisonnement à Philippes comme une circonstance 

malheureuse, il ne se serait pas trouvé sur la colline de Mars parlant aux philosophes grecs. 

Dieu attend des hommes qu'ils croient qu'il y a un Dieu qui donne toutes choses. Sommesnous 

vraiment soumis à la souveraineté totale de Dieu? La preuve d'une telle soumission est la 

manière dont nous exprimons notre déception. Nous voyons les hommes comme s'ils étaient 

le problème, ou les circonstances, ou nous-mêmes, comme étant blâmables : "Si seulement 

nous avions fait ceci au lieu de cela, alors quelque chose aurait pu être différent." 

Nous ne reconnaissons pas, cependant, qu'il y a un Dieu suprême dans les cieux, qui donne 

toutes choses. Ceci n'est pas une excuse pour notre indifférence, ou notre négligence, mais 

nous devons reconnaître qu'Il est le Dieu de toutes choses. Quand nous pouvons nous réjouir 

de la souveraineté de Dieu dans les choses qui sont douloureuses, comme dans les choses qui 

sont plaisantes, alors nous pouvons nous tenir devant les hommes laïques et parler de Dieu qui 

donne à tous la vie et le souffle. S'Il est le Dieu de la vie, n'est-il pas alors également le Dieu 

de la mort? Et s'Il n'est pas le Dieu de l’une, alors Il n'est pas non plus le Dieu de l'autre. S'Il 

n'est pas le Dieu de tout, alors Il n'est pas Dieu du tout. 

115


Les Nations dans le Message de Paul 

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"Il a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitassent sur toute la surface 

de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure;" 

(Actes 17:26) 

Paul commence à se focaliser vraiment sur le sujet des nations. Les nations ne sont pas des 

accidents géologiques, mais la création de Dieu, et Il les a établies, et leur a donné des 

frontières. Il en découle que nous ne devons pas établir nos propres frontières. En fait, les 

guerres sont menées à cause des frontières, des territoires et des terres. Nous n’aimons pas 

être limités, parce qu'une frontière est une limitation, et nous ne voulons pas connaître un 

Dieu qui en impose et en demande une. 

Paul donne une vue cosmique de la création et des nations, et d’un Dieu qui les a créées pour 

accomplir son dessein. Dieu n'établit pas les frontières et les saisons sans raison, car Il est un 

Dieu avec un dessein défini, et Il a ses propres intentions pour les nations. Les nations ne sont 

pas des entités accidentelles, ou quelque chose qui doit être expliqué par des anthropologues. 

Paul l'explique en quelques mots : "Dieu a établi les limites des nations." C'est contraire à la 

pensée libre des hommes modernes; c’est très restrictif, et cela ne donne aucune latitude à 

l'humanité de "faire ce qu’elle veut," ou de se servir de cette planète comme si elle était un 

jouet ou un amusement, pour atteindre ses propres desseins. 

"Il a voulu qu’ils cherchassent le Seigneur, et qu’ils s’efforçassent de le trouver en 

tâtonnant, bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous, car en lui nous avons la vie, 

le mouvement, et l’être. C’est ce qu’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes: De lui 

nous sommes la race…Ainsi donc, étant la race de Dieu, nous ne devons pas croire 

que la divinité soit semblable à de l’or, à de l’argent, ou à de la pierre, sculptés par 

l’art et l’industrie de l’homme." (Actes 17:27-29) 

Le But de l'Existence de l'Homme 

Le discours de Paul ne semble même pas religieux. Il n'a cité aucun verset des Écritures, et en 

fait, il semble philosophique et infiniment similaire à la pensée et à l'enseignement Grec. Paul 

affirmait que toute création, la civilisation et le monde dans sa complexité et sa diversité, 

nations et races, la formation des hommes eux-mêmes, et leur vie sur terre, existent pour une 

raison unique: "Il a voulu qu’ils cherchassent le Seigneur, et qu’ils s’efforçassent de le 

trouver en tâtonnant." 

Cela en dépit de tout effet contraire. L'histoire du monde, son sang versé, ses fortunes qui ont 

été dépensées, ses technologies, ses architectures, et ses institutions, sont seulement des 

choses secondaires qui servent à garantir la stabilité et l'ordre nécessaires à la vie, afin que les 

hommes puissent chercher Dieu. Cette vision est extrêmement étroite, et ne laisse place à 

aucune autre chose. Ce jaillissement qui émane de Paul leur définit en un instant ce qu’est le 

but plénier de l'existence humaine. 

Paul a réduit la totalité de l'existence humaine à une seule poursuite, à savoir que le but 

plénier de la vie humaine sur cette planète est de trouver Dieu avant que nous n'entrions dans


l'éternité, sans Lui ou avec Lui. C'est une vision qui a été écartée de nos temps modernes, 

mais qui doit être restaurée. Paul y croyait, mais vivons-nous comme si nous y croyions? Nos 

vies contredisent nos paroles, et si nous ne vivons pas comme si nous croyions à quelque 

chose, alors nous devons comprendre que nous n'y croyons pas suffisamment. 

Le but de l'existence de l'homme n'est pas de rechercher son propre bonheur, mais de 

rechercher Dieu. En fait, le bonheur qui se trouve en dehors de Dieu, et que le monde est 

prompt à nous fournir comme ersatz, est une illusion et une séduction. Dieu est le Créateur et 

le Seigneur du ciel et de la terre, mais il ne les a pas créés afin que nous puissions nous 

divertir, atteindre nos carrières, favoriser nos intérêts, fonder nos civilisations, ou n'importe 

quoi d'autre – ces choses sont secondaires. Le message que nous pouvons vivre, et avoir le 

mouvement, et exister en Dieu, n’est pas accepté par l'humanité. Ils ne veulent pas entendre 

parler de cette possibilité, parce qu'ils veulent vivre et être en mouvement comme ils le 

veulent en eux-mêmes. Ils ne veulent pas être limités par leurs habitations selon ce que Dieu a 

déterminé ou fixé comme desseins auxquels il les a destinés. Chaque syllabe prononcée par 

les lèvres de Paul est une offense calculée pour les susceptibilités et les façons de penser de 

l'homme. Ils ne veulent pas être limités, et donc ils préfèrent avoir leurs monuments "à ce 

Dieu inconnu." 

Quand Paul a dit : "... ce que je vous annonce," il n'a pas dit : "il y a un Dieu vivant." Paul 

disait : "c'est sa nature; c'est son but; c'est son exigence." C'est une déclaration de Dieu que les 

hommes ne veulent pas entendre, qui n’est pas la bienvenue et qui est abrasive. C’est non 

seulement contraire à leur opinion, mais cela contredit tout à fait tout le fondement de leur 

croyance, et toute leur structure de penser et leur système de valeurs. Paul contredit 

intégralement une façon de vivre et la rend inadmissible. C'est si différent du tempérament et 

de la manière dans lesquels les croyants modernes expriment leur propre foi; ils l'offrent 

davantage comme opinion que comme conviction. 

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118


Chapter 6 - Le Caractère Apostolique : 

L'Humilité 

L’humilité apostolique est cette qualité du caractère par laquelle nous pourrons discerner ceux 

qui "se disent apôtres mais ne le sont pas." Un des dangers des ‘derniers jours’ est les apôtres 

présomptueux qui font sentir leur présence, et qui semblent avoir une mesure d'autorité et de 

connaissance qui semble impressionner ceux qui manquent de discernement spirituel. Il y a, 

heureusement, une mesure d'authenticité qui ne peut pas être simulée ou émulée, c’est-à-dire 

l'humilité vraie. L'humilité n'est pas une chose que l’on apprend à l'école, mais une chose que 

les hommes et les femmes qui sont dans la main de Dieu atteignent, quand ils sont en union 

avec Lui, qui est Lui-même l’humilité personnifiée. En d'autres termes, l’humilité peut 

seulement être donnée à travers l’intimité de l’homme avec Dieu, qui Lui-même est doux et 

modeste de cœur; il n'y a aucune autre façon de l'obtenir. 

Moïse sur la Montagne 

Moïse qui a écrit les cinq livres de Moïse, pouvait dire de lui-même : "Moïse était l'homme le 

plus humble sur terre." Cela ressemble à de l'arrogance d'esprit, mais quand un homme peut 

dire cela de lui-même, sachant qu’il ne peut tirer aucune reconnaissance de cette condition, 

alors nous avons l’humilité ultime. C'était la grâce de Dieu qui l'avait amené à cette humilité. 

L’humilité n'est pas quelque chose que l'homme peut façonner en lui-même sur terre, ni 

développer comme trait de caractère. L’humilité est ce que Dieu est en Lui-même, et le seul 

qui la démontrera est celui qui a été en présence de l’humilité de Dieu continuellement. Cela 

rend quelqu’un humble d’être là, et c'est pourquoi Moïse pouvait faire cette remarque, pas 

comme s'accréditant lui-même, mais accréditant Dieu, dans la présence duquel cette humilité 

était trouvée. L'appel à la communion avec Dieu ne sera jamais commode. Il faut une mort à 

soi-même pour réussir à pénétrer dans l'endroit du conseil secret de Dieu, et on ne peut pas y 

entrer de la façon qui nous convient. Ce qui nous convient est contraire à l'Esprit et à la 

sagesse de Dieu. L'appel de Dieu à Moïse était déterminé par le fait qu’il devait monter jusque 

vers Lui. Cet appel n’était pas donné pour un quelconque avantage personnel que Moïse allait 

en tirer– pas même un avantage spirituel, - mais plutôt pour chercher Dieu en vue des intérêts 

propres de Dieu, sans prêter aucune attention à l'avantage qu'il pourrait en tirer du fait que sa 

personne en sortirait grandie. 

Il est intéressant de faire cas de la disposition de Moïse lorsqu’il descendit de la montagne 

avec les tables de la loi. Quand il vit Israël danser autour du veau d'or, il fut rempli 

d'indignation et de colère, et jeta sur le sol les tables de la loi qui avaient été écrites par le 

doigt de Dieu même. Il ordonna alors que le veau d'or soit mis en pièces et réduit en poussière 

et que le peuple d’Israël en bût. Il les incita à boire leur idole, et vous n'entendez pas une seule 

plainte ou une seule pleurnicherie qui vînt s'opposer à cette condition. Évidemment il vint 

avec une telle autorité que personne ne pouvait contester. Il y a un trait d’union entre 

l’humilité et l'autorité. L’expression initiale de l’humilité de Moïse était l'expression d'une 

autorité d'une telle grandeur que personne ne la remit en cause. Ensuite il demanda qui allait 

être du côté du Seigneur, et les Lévites se présentèrent. Il leur dit de ceindre leurs épées, 

119


d’entrer dans le camp, et de tuer tous ceux qui s’étaient prostitués avec les faux dieux, y 

compris les amis et les parents. 

Quelle autorité pour l'homme qui était le plus humble de la terre! C’est uniquement parce qu'il 

était l'homme le plus humble que cette autorité était sienne, et l'âme la plus forte le 

reconnaissait, et ne pouvait donc pas lui manifester une seule once d'opposition. Il s'identifiait 

parfaitement à Dieu dans son indignation; et son autorité, son humilité étaient l’expression, 

non pas d'une certaine affectation ou d'une politesse superficielle, mais d'une union avec Dieu 

de telle sorte que le caractère de Dieu lui appartenait. 

Paul aussi avait une certaine manière de caresser les saints à rebrousse poil, ce qui indiquait 

une vraie paternité, plus que ce que nous pouvons réaliser. Il disait sans relâche les choses de 

la façon dont elles devaient être dites. Il réprimandait, châtiait, sollicitait et suppliait. Il 

n'affichait pas ses qualifications apostoliques, ni n'utilisait son autorité pour contraindre. Il 

suppliait en tant que père :"Je vous supplie… par la miséricorde de Dieu, de montrer..." 

Ceci est un trait caractéristique de la pensée et du caractère apostoliques. Il n'utilise pas son 

autorité de quelque manière coercitive. L'usage de l'autorité révèle ce que nous sommes, et 

quelqu'un a fait cette remarque : "la façon dont nous traitons les plus faibles et les gens qui 

ont ‘moins de présence’ indique ce que nous sommes." Quand une nation commence à 

opprimer et à persécuter les faibles et ceux qui sont sans défense, elle indique son véritable 

caractère. La même chose est vraie dans l'Eglise. Nous cédons aux grands et aux puissants, 

dont les dîmes sont impressionnantes, mais nous n'accordons qu'une considération limitée à 

un certain 'Martin' qui n'a rien qui le distingue, et dont la fiche de paie est insignifiante. 

L’humilité, c’est l’obéissance 

Ce problème de l’humilité est paradoxal, parce que, étant donné que l'apôtre est déterminé, 

résolu, et tout à fait persuadé de l'exactitude de ses paroles, il paraît même exprimer un 

semblant d’arrogance. Je suspecte qu’un faux apôtre est un individu qui apparaît humble. Il 

semblera humble, comme l’apparaît un ‘vendeur de rue’ qui cherche à vendre son produit. Si 

nous voulons devenir une Eglise qui puisse discerner, c’est-à-dire une Eglise apostolique, 

alors le problème de l’humilité authentique doit heurter notre conscience. La qualité de la 

vraie humilité, que Paul avait, en dépit du fait qu'il se donnait lui-même comme exemple - ce 

qui semble être si arrogant - est précisément à l'endroit ou se trouve la vraie humilité. 

Le Seigneur Lui-même était parfait, tout en parlant d’une manière si féroce. Il agit d'une 

manière qui semble tout suggérer, tout excepté l’humilité. Par exemple, en renversant les 

tables des acheteurs et des vendeurs, il s'avérerait que, à ce moment au moins, il avait mis de 

côté son humilité, et agissait maintenant avec un autre caractère. Était-il doux tandis qu'il était 

violent et agressif? Cet acte mit en marche le processus qui entraîna sa mort. Ainsi comment 

réconcilions-nous l'acte de violence que Jésus commit, avec ce que nous connaissons de 

l'humilité de Dieu et qui semble venir en contraste? Quand nous pensons à une personne 

humble, nous pensons à la déférence, à quelqu’un de doux et de silencieux. Ce fut un acte 

agressif et violent, mais nous disons que Jésus est doux. Si nous percevons l'humilité en tant 

qu'obéissance totale à Dieu, et plus encore en acte, ou en parole, qui donnerait une impression 

de l'effet contraire, nous aurons une plus grande compréhension de ce qu'elle est en réalité. 

120


Cet acte pourrait même valoir au serviteur obéissant, le reproche d’avoir été violent, ou trop 

ardent, ou n’importe quoi d'autre. En d'autres termes, Jésus renversa les tables des acheteurs et 

des vendeurs dans un acte d’humilité, parce qu'il s'était soumis à la volonté du Père, se 

rendant prêt à obéir au moment exigé, en dépit du fait qu'il se comporta d'une façon contraire 

à ses propres dispositions ou sa propre personnalité. Il était doux, obéissant à la volonté du 

Père, pour lequel le temps de juger ce temple était venu, et elle fut exécutée avec une passion 

totale dans Sa jalousie pour la gloire de Dieu. La véritable humilité se reflète dans la véritable 

obéissance. 

Il y a des situations où Dieu nous appellera à des obéissances qui semblent contredire 

l'humilité, et il nous serait arrogant de ne pas obéir, même en utilisant l'excuse : "Ce n'est pas 

ma personnalité. Ce n'est pas la manière dont j'aime être, parce que je désire la faveur et 

l'approbation des hommes; je veux qu’ils me voient comme un type gentil, et donc, je veux 

toujours être raisonnable, silencieux et diplomatique." Oui, vous serez applaudi pour cela, 

mais pas par le ciel. Pour le ciel, c’est de la rébellion pure et simple, parce que si Dieu voulait 

que vous fussiez 'violent,' et que vous vous êtes retenu parce que cela contredit votre 

personnalité, ou pour n'importe quelle autre raison semblable, vous mettez quelque chose audessus 

de Dieu, avant Lui, c’est-à-dire votre propre considération personnelle. 

Un véritable apôtre ne reviendra pas sur une décision difficile ou ne se retiendra pas quand il 

doit agir; il ne peut pas être acheté ou être persuadé de ‘faire partie de la clique’ et il fuit les 

distinctions et les honneurs que les hommes s'attribuent. Ceci est nécessaire, ou alors il y 

compromettrait ce qu'il est en Dieu. Il est scrupuleux de caractère, et n'emploiera jamais sa 

position pour obtenir un avantage personnel. Il est naturellement immuable, normal et sans 

prétentions dans son aspect et sa conduite, dédaignant ce qui attire l’attention, ce qui est 

sensationnel ou bizarre. Il n'attirera aucune attention sur lui par la façon dont il s’habille. Il est 

la chose lui-même, dans son être intérieur, en raison de sa communion avec Dieu, et de son 

histoire en Dieu. 

L’humilité est le signe caractéristique de l'apôtre authentique, et également le caractère de la 

quintessence de Dieu. Sur cette base, un faux apôtre ou un faux porteur de la Parole de Dieu, 

peut être identifié comme quelqu'un qui donne l'impression d'être autosuffisant, toujours dans 

sa dignité, ou qui fait quelque chose pour s'assurer que vous l'avez remarqué pour ses 

particularités. 

L'Humilité sans la Conscience de Soi 

Oswald Chambers écrivait : "Le vrai caractère de la beauté qui parle pour Dieu est toujours 

sans conscience de lui-même". La spiritualité qui est consciente d’elle-même, et celle-là 

même où vous vous examinez pour une chose qui est bonne en apparence, ou même de nature 

spirituelle; mais le fait même que vous vous examinez la ruine. La vraie spiritualité n’a pas 

conscience d’elle-même; elle n’a pas de pensée à son propre propos. C'est cette même qualité 

qu’exhibait Jésus, et bien qu'il ait su qui il était, et ait engagé des discussions avec les gens de 

la loi à l'âge de douze ans, son ministère terrestre avait entièrement une qualité remarquable 

d’humilité. Il n'était pas le genre d’homme qui faisait de la réclame sur le type de ministère 

auquel il avait été appelé. Il est merveilleux de ne concevoir aucune pensée, pas dans le sens 

d'être irresponsable, mais où vous ne vous exaltez pas dans votre propre appel. 

121


Si nous disons : "Oh, je me demande, pensez-vous que Dieu puisse se servir de moi? Je me 

demande bien à quoi je pourrais Lui servir." Bien que ceci puisse sembler modeste à nos 

oreilles, c’est pourtant de la corruption. Il y a toujours notre "moi" au centre, et c'est cette 

chose même qui gâte la vie spirituelle. 

Nous devons venir à cet endroit merveilleux où nous ne pensons plus du tout à nous-mêmes, 

où nous sommes ce que nous sommes par la grâce de Dieu. Nous ne pensons jamais en termes 

de nous-mêmes. Nous ‘sommes’ simplement; et du fait de cette condition, nous sommes une 

bénédiction à Dieu et à autrui. 

Le vase d'albâtre brisé 

Il y a un épisode dans la vie de Jésus qui vaut à peine la peine d'être mentionné, penseriezvous, 

mais Dieu l'inclut dans trois des évangiles sous une forme ou une autre. 

122 

"Et tandis qu'il était à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux, pendant qu’il 

était à table, une femme entra avec un vase d'albâtre rempli d’un parfum très cher, fait 

de nard pur. Elle brisa le vase et versa le parfum sur Sa tête. Mais certains de ceux 

qui étaient là furent indignés et se dirent entre eux : " A quoi aura-t-il servi de 

gaspiller ce parfum? On aurait pu le vendre pour trois cents pièces d’argent, et 

l'argent aurait pu être donné aux pauvres." Et ils la critiquaient sévèrement. Mais 

Jésus dit : "Laissez-la tranquille; pourquoi lui faites-vous de la peine? Ce qu’elle a 

accompli pour moi est beau. Car vous aurez toujours les pauvres avec vous et toutes 

les fois que vous souhaitez, vous pouvez leur faire du bien; mais moi, vous ne m'aurez 

pas toujours avec vous. Elle a fait ce qu'elle a pu; elle a déjà oint mon corps à 

l'avance afin de le préparer pour le tombeau. Et en vérité, je vous le dis, partout où 

l’Evangile sera prêché dans le monde entier, ce que cette femme a fait sera rapporté et 

on se souviendra d’elle." Et Judas Iscariote, un des douze disciples, alla dire aux chefs 

et aux prêtres qu’il voulait leur livrer Jésus. Et ils furent très heureux quand ils 

entendirent cela, et promirent de lui donner de l'argent. Et il commençait à chercher 

une occasion favorable pour leur livrer Jésus." (Marc 14:3-11) 

Ce n'est pas une coïncidence qu'il y eût un trait d’union entre cette somptueuse onction, et la 

réponse que firent au Seigneur, Judas et les chefs sacrificateurs, pour qui la trahison était une 

chose bien commode. Jésus dit que ce qu'elle avait fait allait être raconté en sa mémoire. 

Voilà un éloge et une reconnaissance plutôt exubérants au sujet de ce qui semble être aux 

yeux des hommes, et même des disciples de Jésus, du gaspillage. 

L'efficacité et le profit font partie de l'esprit de notre siècle; cet esprit dit que si vous 

investissez, ou que vous donnez quelque chose, vous devez vous attendre à en récolter un 

bénéfice et une récompense. Mais si quelque chose est donné par largesse sans la pensée de 

recevoir en retour de l'argent investi un quelconque revenu, c’est considéré comme coûteux. 

À cause de cela, les disciples murmurèrent entre eux, indignés, et s'irritèrent contre cette 

femme, en disant: ‘À quoi aura servi ce gaspillage? Ce parfum très cher aurait pu être vendu 

et le montant servir à acheter des brochures et financer des ministères, et faire toutes ces 

choses qui sont excellemment utiles." Nous devons dissuader les croyants d'avoir une 

fascination supérieure pour le ministère. Nous sommes tellement pris par nos pensées


touchant au ministère, et nous voulons entrer dans nos ministères, et beaucoup d'âmes ont fait 

naufrage en entrant dans un ministère prématurément quand aucune attention n’avait été 

portée à développer la base de la relation entre Dieu et l’homme. 

Cette femme vint portant un vase d'albâtre de grand prix. La chose remarquable est qu'il n'y a 

aucun moyen d'extraire l'onction à moins que le récipient ne soit brisé. Il n’y avait aucun 

bouchon à vis qui pouvait y être remis de sorte que l'on pût se servir du vase une autre fois. 

Ou bien il fallait le casser afin d'en extraire le contenu, ou bien le contenu restait à l’intérieur 

du vase. C'est une belle image de nous-mêmes, formés de la main de Dieu, des vases de très 

grand prix; mais aussi impressionnants que nous puissions être extérieurement dans ce sens, 

cela ne nous rendra pas significatifs aux yeux d'un monde qui est en train de mourir, et 

particulièrement du peuple juif. La chose qui nous rend significatifs est plutôt le parfum de Sa 

connaissance qui est rendu manifeste par nous en chaque lieu. 

‘Nous sommes la bonne odeur de Christ pour Dieu, à l’égard de ceux qui sont sauvés 

et à l’égard de ceux qui périssent : aux uns, une odeur de mort donnant la mort, aux 

autres une odeur de vie donnant la vie’ (2 Corinthiens 2:15-16). 

Nous avons tous une 'saveur' particulière et certains d'entre nous ont des quantités plus 

élevées de cette substance que d'autres, et pour certains, l'arôme et le bouquet sont exquis, et 

pour d'autres plutôt ordinaires. Cela dépend infiniment du genre de passé que nous avons avec 

Dieu depuis le jour de notre salut, et de la profondeur avec laquelle nous sommes identifiés 

avec lui dans Ses souffrances, Ses expériences avec des gens qui ne le comprenaient pas, les 

rejets qu’Il a vécus, et de toutes les choses qui sont inhérentes à une vraie foi et à une 

véritable marche à Ses côtés. 

C’est une chose d’avoir le parfum que Christ a pu former en nous par notre identification avec 

lui, et tout à fait une autre chose d’avoir une religion qui nous est commode et qui est 

également la religion de la trahison. Si notre christianisme ne nous coûte rien, et est 

commode, nous sommes déjà un avec Judas à ce niveau. Les exigences de la foi sont 

extraordinaires, et c'est pourquoi Jésus a ordonné que ce que la femme avait fait, devienne un 

mémorial en son honneur partout où cet Evangile serait prêché. L’Evangile doit être un 

Evangile d’épanchement du cœur et d'abandonnement démesurés, ou alors ce n'est pas un 

Evangile de puissance. 

Watchman Nee a dit que le principe de l’abandon sans rémunération est le principe même de 

la puissance, et nous sommes impuissants parce que nous sommes trop préoccupés de nousmêmes. 

Nous n'avons pas donné de notre propre moi; le temps, la patience, les malentendus, 

et la vulnérabilité que représente le fait de nous confier les uns aux autres en tant que 

chrétiens, est ce qui fait de l’Eglise qu'elle est l’Eglise. L'on nous a dérobé, ainsi donc, le 

potentiel de former un corps apostolique d’où des hommes peuvent être envoyés qui peuvent 

prêcher. Nous avons opté pour une religion qui nous convient; à savoir, sans aucune agitation, 

sans aucune contrainte et sans aucun tracas. C'est pourquoi Jésus a aimé cette femme : "Elle a 

fait une bonne œuvre à mon égard." S’il y a une phrase odieuse à Dieu, c'est bien le œuvre 

que l'homme accomplit pour Lui-même; même Jésus n’a pas fait cela : ‘Les œuvres que je 

fais, c’est le Père qui les fait en Moi’. Il n'a aucun respect pour les œuvres des hommes, mais 

il a appelé ce que cette femme a accompli, une bonne œuvre. Elle vint avec quelque chose de 

très précieux et de très cher, et elle rentra dans une pièce remplie d’hommes qui se raidissaient 

d’indignation, mais elle ne permit pas à la chose de la décourager. Et partout où une passion 

extravagante pour Christ est déversée, il y aura une opposition correspondante. 

123


Il y a quelque chose qui manque dans l'Eglise de Dieu, à savoir un débordement qui libère 

l'écoulement de Sa vie dans un monde incroyant. Nous sommes antiseptiques et corrects, mais 

nous ne sommes pas parfumés. Nous ne sommes pas des paniers percés les uns sur les autres; 

nous sommes effrayés à l'idée de subir les risques que comporte cette sorte d’intensité dans 

nos rapports avec autrui, à travers lesquels seuls la véritable formation du caractère 

apostolique aura lieu. Nous sommes satisfaits d'une religion qui nous convient – une réunion 

le dimanche, une étude biblique en milieu de semaine, après quoi nous nous retirons dans 

notre propre vie privée. 

Il y a quelque chose de cher et précieux aux yeux de Dieu quand quelqu’un s’humilie devant 

Lui. Il a incarné cela dans son propre corps à la croix, et il attend la même chose de son 

Eglise, à savoir qu'elle devienne un peuple, humble et contrit duquel suinte le parfum de 

Christ. Quelque chose de plus que notre désir d'exactitude et de bonne volonté est exigé. 

L'humilité d’un cœur brisé devant Lui vient quand nous venons, et que nous nous brisons, et 

que nous nous vidons. La vraie humilité est le trait distinctif du caractère apostolique, et 

également le parfum de Sa connaissance; et chaque véritable œuvre est un exercice 

d'humiliation, de douleur et de mort, et exhale donc le parfum de Dieu. 

L'Humilité - La Clef de la Révélation 

L'Eglise est établie sur le fondement des apôtres et des prophètes, par conséquent un trait 

distinctif de ce qui est apostolique est l'intendance des mystères. L'Eglise elle-même devrait 

avoir cette même disposition à appréhender les mystères, et les choses qui peuvent seulement 

être révélées. La clef pour voir apostoliquement ou prophétiquement, qui se trouve être aussi 

la clef de la réception et de Apocalypse des mystères de Dieu, se trouve dans Éphésiens 3:8: 

‘A moi, qui suis moins que le moindre de tous les saints, cette grâce a été donnée d’annoncer 

parmi les nations les richesses insondables de Christ.’ En d'autres termes, la véritable vision 

est donnée aux hommes comme Paul, qui se voient comme étant ‘le moindre de tous les 

saints.' Paul, ici, n'use pas d'une simple formule de respect ou de politesse, ni n'est non plus en 

train de faire une remarque qu'un présentateur de la chambre de commerce locale ferait; il se 

voit réellement ainsi. Il était l'apôtre à qui avaient été données tant de visions, que Dieu dut lui 

donner une écharde dans la chair, de peur qu'il ne s'enorgueillît démesurément à cause des 

révélations qu’il avait reçues. Nous ne devons donc pas négliger le caractère apostolique, 

autrement dit, l’humilité profonde, l'humilité authentique et la conformité à Christ de l'homme 

apostolique. 

Nous savons qu'une des séductions des derniers jours est l’arrivée sur la scène des faux 

apôtres et des faux prophètes. Maintenant même, cela devient tellement populaire que tout le 

monde semble être prophète aujourd'hui, ou même apôtre. Ces gens sont très intelligents car 

ils ont étudié et savent s'approprier les conseils de Paul; ils savent, en effet, quand les brandir, 

et aussi harmoniser les problèmes d'Eglise, etc.. Cela est-il, cependant, le fondement sur 

lequel l'homme qui construit l'Eglise doit se baser? 

Si l'homme est la chose en lui-même, alors il est question de quelque chose qui dépasse son 

habileté à administrer l'Eglise, ou de fonder une église. C'est sa vie même; c'est son caractère; 

c'est sa connaissance de Dieu; c’est ce qu'il communique en tant qu'homme qui vient à nous 

après avoir passé le clair de son temps dans la présence de Dieu. Cette expression : ‘Le 

moindre de tous les saints' ne signifie pas que Paul l’individu se diminue volontairement, 

124


mais reflète le vrai Paul, brisé, tel qu’il se voit devant Dieu. Le fait que plus nous développons 

notre connaissance de Dieu, plus nous réalisons notre petitesse, est une ironie remarquable. 

Au lieu de nous enorgueillir d'une connaissance de Dieu grandissante, nous voyons à quel 

point nous sommes en vérité petits et pitoyables. Ceci constitue une contradiction et un 

paradoxe, qui ne peuvent se trouver que dans l'Eglise. L'humilité authentique n'est pas 

quelque chose que l'on peut apprendre, où attraper à l'école, où s'approprier pour soi-même, 

c’est une œuvre de Dieu qui nous est impartie pendant notre communion avec lui. C'est 

Apocalypse de Dieu tel qu’Il est, et Apocalypse des profondeurs de Dieu, qui amènent un 

homme à accepter ce genre d'image de sa propre personne. Apocalypse de ce que nous 

sommes est tout à fait liée à Apocalypse de ce que Dieu est. Les deux choses vont toujours de 

pair. 

‘Et je dis : 'Malheur a moi! car je suis perdu; car je suis un homme aux lèvres 

impures, et je demeure au milieu d’un peuple aux lèvres impures car mes yeux ont vu 

le Roi, l’Éternel des armées’ (Esaïe 6:5). 

C'est le prince des prophètes, Esaïe, qui parle ici. Le fondement de l'Eglise, c’est Apocalypse 

de Dieu tel qu’Il est. C'est-là son fondement. Ce n’est pas l’idée que nous avons de Lui, ce 

qui, le plus souvent, n'est que l'image de ce que nous voudrions qu'Il soit, particulièrement 

quand nous avons choisi de célébrer un des attributs de Dieu, et que nous passons sous silence 

les autres. La connaissance principale est la connaissance de Dieu tel qu’Il est, et les hommes 

qui sont les fondements de l'Eglise sont ceux qui peuvent communiquer Dieu à partir de cette 

connaissance. Paul avait cette connaissance parce qu'il se voyait comme ‘le moindre de tous 

les saints.’ 

Les Deux Témoins 

"Et je donnerai l'autorité à mes deux témoins, et ils prophétiseront pendant douze cent 

soixante jours, vêtus de sacs. Ceux-ci sont les deux oliviers et les deux lampes qui se 

tiennent devant le Seigneur de la terre. Et si quelqu’un veut leur faire du mal, du feu 

sort de leur bouche et dévore leurs ennemis; et si quelqu’un veut leur faire du mal, il 

faut qu’il soit ainsi mis a mort. Ceux-ci ont pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne 

tombe point de pluie pendant les jours de leur prophétie; et ils ont pouvoir de changer 

les eaux en sang, et de frapper la terre de toutes sortes de plaies, aussi souvent qu'ils 

le voudront." (Apocalypse 11:3-6) 

Ces hommes seront revêtus de sacs, revêtus de l'humilité de Dieu. L’humilité, comme nous 

l’avons dit, ne peut pas être apprise. Toute humilité qui s'obtient par une détermination à 

l’exprimer est nécessairement fausse. L’humilité de Dieu est une condition préalable de l'huile 

d’onction de Dieu, pour pouvoir ‘fermer le ciel’ à notre guise comme nous le jugeons bon. 

Dieu ne peut octroyer de telles responsabilités qu’à ceux qui sont en authentique union avec 

Lui, et la preuve qu'ils manifestent, c'est leur humilité. Le sac en tant que vêtement n'est pas 

quelque chose d'externe, bien que je sois sûr qu'ils sera porté; c'est plutôt la preuve manifeste 

d’un état intérieur qui ne peut pas être imité, ce ne peut pas être une technique que nous 

pouvons apprendre en modulant nos voix, ou en nous efforçant d'être modestes. Ou bien nous 

le sommes, ou bien nous ne le sommes pas, et si nous le sommes, ce sera proportionnellement 

dépendant de notre union avec Dieu dans la participation à ses souffrances. 

125


C'est de cette façon que nous obtenons et que nous maintenons un état d’humilité, qui est la 

condition indispensable sans laquelle l'on ne peut rien; ceci est, dans l'absolu et en essence, 

nécessaire pour vaincre le péché et vivre la vie spirituelle authentique. C'est critique, parce 

que nous sommes dans un endroit périlleux. Je dis 'nous' en m'adressant en particulier à ceux 

d'entre nous qui ont conscience de faire partie du 'reste' de Dieu. 

Le fait même que nous nous considérons comme un ‘reste de Dieu’ est la chose qui peut 

cultiver une racine d'orgueil et d'exclusivisme. Jésus savait qu'il était le Fils de Dieu, et qu’Il 

avait été envoyé par le Père, et pourtant il a marché toute Sa vie dans un tel désintéressement 

à propos de Son propre appel. Au contraire, 

126 

‘Il n’a pas regardé comme un objet à ravir d’être l’égal de Dieu mais Il s’est anéanti 

lui-même, prenant la forme d’un serviteur.’ 

(Philippiens 2:6). 

Paul était comme Lui aussi, et pouvait dire : " Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi– 

même de Christ. Suivez-moi dans tout mon comportement, et si vous ne le pouvez pas, vous 

êtes probablement hors de la foi," mais il n'y a aucune arrogance. C'est l'union ultime avec 

Dieu, et c’est quelque chose que nous devons désirer intensément, ou alors nous courons le 

risque d'être enfermés et attrapés, non pas par nos défauts, mais par nos vertus. Nos vertus 

peuvent, dans ce sens, nous mener à la destruction, plus encore que nos défauts. L'Evangile 

est toujours un appel à l’humilité. Il y a une racine pharisienne profonde chez l'homme qui 

veut affirmer les privilèges de Dieu sur la base des mérites ou des bonnes œuvres. Dieu prend 

de grandes mesures pour choisir les insensés, les faibles, et les mendiants, c'est-à-dire, en fait, 

tout ce qui est opposé et contraire à ce que l'homme aurait choisi. Une partie de notre 

problème est que nous ne comprenons pas suffisamment bien combien Dieu hait ce qui est 

dans l'homme. Simplement Il ne Se confierait pas en l’homme, car Il sait ce qui est en 

l’homme. 

‘Mais Jésus Lui-même ne se fiait pas à eux, parce qu’Il connaissait tous les hommes et 

qu’Il n’avait pas besoin que quelqu’un rendît témoignage au sujet de l’homme car 

Lui-même connaissait ce qui était dans l’homme’ (Jean 2:24-25). 

Cohérence irréprochable 

Notre Evangile ne vous ayant pas été prêché en paroles seulement, mais avec 

puissance, avec l’Esprit Saint, et avec une pleine persuasion ; car vous n’ignorez pas 

que nous nous sommes montrés ainsi parmi vous, à cause de vous. 

(1Thesaloniciens 1: 5) 

Il y a un thème qui est frappant dans ce verset, qui a besoin de pénétrer notre conscience 

profonde. Notre vie moderne tend à être définie dans des compartiments : le profane et le 

sacré, la vie de tous les jours et le religieux, la personne privée et le ministre public, et 

pourtant Paul ne connaissait pas ces distinctions. L'apôtre est la chose en lui-même, la Parole 

faite chair, et c'est pourquoi Paul pouvait s’offrir continuellement lui-même en exemple. Il n'a 

pas dit, « Suivez mes principes! », mais « Suivez-moi! » 

Dieu ne dit pas que ce sont les principes des apôtres et des prophètes qui constituent le 

fondement de l'église, mais plutôt les hommes eux-mêmes, et ce qu'ils sont en eux-mêmes en 

Christ. Nous devons être véritables 24 heures sur 24. Paul était en toute occasion, favorable


ou non, toujours prêts, toujours approprié, devant les Juifs et les grecs et Dieu veut toute une 

église juste comme ça. 

C'est très différent de la lamentation « Luthérienne », si je peux être autorisé à exprimer ainsi, 

qui dit : "Je suis seulement humain … Dieu sait je suis seulement humain … juste un pécheur 

sauvé par grâce. » Peut-être maintenant vous pouvez comprendre pourquoi il y a eu un conflit 

sanglant entre l'Église luthérienne et les anabaptistes du seizième et du dix-septième siècle en 

Europe. Ce peuple anabaptiste ne pourrait pas tolérer ce genre d'excuse incrédules et se 

trouvèrent martyrisé pour leur foi. Ce n'était pas le monde qui s’est alors opposé avec 

véhémence et violence, mais l'Église établie. Ils pensaient qu'on devrait montrer puissamment 

la grâce et le témoignage d'une vie nouvelle par l'esprit, contre un système d'Église-État par 

lequel tout le monde a été intronisé en vertu du baptême des nouveau-nés. Dans ce système, la 

plupart ne connaissait pas du tout le salut de Dieu, et qui, d'une façon nominale, religieuse, 

s'appelaient eux-mêmes Chrétiens et pourtant opposé à la vraie foi et la véritable église. Ils 

avaient besoin du sang des Anabaptistes parce qu'ils ne pouvaient pas supporter leur 

présence ; c’était trop condamnant. 

Ces précieux saints ont montré puissamment le rayonnement de Dieu, et ils vécurent d’une 

façon sacrificielle, demandant à voir le témoignage de la vie nouvelle dans le croyant avant 

qu'ils puissent le baptiser. Ils ont vu la persécution et la souffrance pour la justice comme la 

conséquence logique et inévitable de la véritable foi. Pouvez-vous imaginer le choc pour ce 

genre d'entité Église-État, avec leur excuse qui était, « nous sommes seulement humains »? 

Nous avons besoin de venir à nouveau dans la perspective de l'Anabaptiste et de savoir qu'il 

existe une exigence pour la démonstration du caractère chrétien, sans lesquels notre 

proclamation est sans valeur. Paul dit, 

Notre Evangile ne vous ayant pas été prêché en paroles seulement, mais avec 


que nous nous sommes montrés ainsi parmi vous, à cause de vous. 

(1Thessalonians 1:5) 

Il y a une équation ici : la puissance de l'Evangile en toute conviction était en proportion 

exacte de la qualité, du caractère et de l’attitude dont les hommes ont prouvés qu’ils étaient 

leurs. L'autorité et la puissance que Paul montrait était complètement en proportion de la 

nature de l'homme qu’il a prouvé être, et il a dit cela à l'église qui a été sauvée par son propre 

témoignage. 

Il y a des faux apôtres partout, et vous pouvez les identifier parce qu'ils vous font savoir qu'ils 

sont des apôtres. 

Ils ont un don et une facilité et ils peuvent citer les écritures et ils peuvent interpréter et citer 

des choses à la manière de Paul et on pourrait presque être impressionné. Ils ont une telle 

façon, mais ce n'est pas de Paul. Paul pouvait dire aux Théssaloniciens, «car vous n’ignorez 

pas que nous nous sommes montrés ainsi parmi vous, à cause de vous. » En d'autres termes, 

en toutes saisons, ils connaissaient Paul comme la chose même, cohérente, et cela était 

complètement lié à la parole qui est venu à eux en puissance. Il n'y n'avait aucune mystique 

ministérielle professionnelle en Paul par lequel il aurait été quelque chose d'autre dans le 

secteur privé. 

Il y a seulement deux passions qui règnent dans un homme apostolique, à savoir, « pour 

l’amour de vous et pour l'amour de Dieu. » Ce n'est jamais dans notre propre intérêt. Paul 

n'avait aucun intérêt en lui-même, ou pour lui-même. Ces deux considérations sont les 

conditions requises pour un apôtre et par conséquent pour une Église apostolique. La 

superstructure doit être du même type que la fondation. Dans son discours d'adieu aux anciens 

à Éphèse, Paul dit, 

127


128 

" Vous savez de quelle manière, depuis le premier jour où je suis entré en Asie, je me 

suis sans cesse conduit avec vous, servant le Seigneur en toute humilité, avec larmes, 

et au milieu des épreuves que me suscitaient les embûches des Juifs. " 

(Actes 20:18b-19) 

Indépendamment de sa situation extérieure, il y avait une consistance précieuse de caractère. 

Il n'y a pas de place ici pour la mauvaise humeur humaine ou pour un esprit plaignant. C'est 

une chose bien au-delà des bonnes intentions humaines, et il n'y a qu'une façon d'expliquer ce 

genre de cohérence, comme dans les paroles de Paul: «car Christ est ma vie » Ce n'est pas une 

expression fantaisiste, une sorte d'extravagance apostolique, mais Paul étant très littéral. Il 

s'agit de la seule réponse possible, et tout le reste est une invitation à la catastrophe. Nous ne 

pouvons pas chercher à être apostolique, ou véritable, sur base d’une détermination humaine 

par laquelle nous nous mordrions les lèvres, ne sachant pas ce que nous devrions faire. Nous 

échouerons et nous échouerons certainement. Nous devons trouver le mystère que Paul a 

trouvé, et il est juste aussi disponible pour nous qu’il n’était pour lui, mais nous n'avons pas 

cru la Parole, et nous n'avons pas voulu recevoir sa signification 

Il n'y a qu'une seule explication pour ce phénomène de Paul. Sa vie a été la poursuite même 

du Christ crucifié et ressuscité, qui avait trouvé pour Lui-même un autre corps entièrement 

cédé à sa vie. C'était un Paul qui n'avait aucune vie en lui-même, ou pour lui-même, et qui 

pouvait dire, «J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ 

qui vit en moi. » Savez-vous pourquoi nous n’avons pas succombés à cette exigence 

stupéfiante? C'est parce que nous avons été satisfaits de vivre en-dessous du niveau 

apostolique. Nous n'avons pas ressenti ce genre d'exigence de caractère qui nous incomberait 

et nous avons donc été convaincus d'être des 'chics types', ou bien notre norme est une norme 

de ' respectabilité Chrétienne ' et d'être bien agréable et bien poli. Mais j'aimerais vous poser 

une question : notre évangile va-t-elle dans la puissance de l'esprit, et en pleine conviction? 

Paul dit à ces Théssaloniciens 

" Car on raconte, à notre sujet, quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment 

vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant 

et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui 

nous délivre de la colère à venir. " (1 Thessaloniciens 1:9-10) 

Pour toutes nos évangélisations inoffensives aujourd'hui et les évangélistes éclairs et les « 

décisions pour Christ » qui sont faites, desquelles peut-on dire dans la proclamation actuelle 

de l'Evangile que des païens se sont détournées d'idoles pour servir le Dieu vivant et 

véritable? 

La puissance, cependant, dans l'Évangile de Paul et sa conviction étaient suffisant pour 

détourner les païens de leurs idoles pour servir un Dieu vivant. Combien d'entre nous ont 

même cela comme critère dans notre travail d'évangélisation? Nos normes sont désespérément 

tombées bas! Nous sommes satisfaits si les hommes disent seulement « accepter » Christ et 

continuer d’assister aux services chrétiens, mais aucune grande exigence ne leur est 

demandée. Notre l'évangélisation est devenu une sorte de jeu « statistique ». 

Combien ont pris des décisions, tout en demeurant essentiellement « païens »? Mais 

l'Evangile de Paul avait une autre conséquence ; Il détournait les hommes de leurs idoles pour 

servir le Dieu vivant, ce qui est plus qu'une simple participation à des services chrétiens. Tout 

notre standard doit être élevé à nouveau au niveau apostolique, car c'est lui le seul Dieu. Et je 

tiens à réitérer mon point : ce ne sera jamais ainsi, et notre évangile ne sera pas en pleine


conviction et puissance jusqu'à ce que nous en venions à la place du désintéressement 

apostolique, là où nous sommes totalement abandonné aux buts de Dieu. Nous sommes 

désintéressés de notre sécurité, de notre condition et de notre plaisir. Nous pouvons abonder, 

ou on peut diminuer ; peu importe. Paul dit en actes 20 : 22-24b: 

" Et maintenant voici, lié par l’Esprit, je vais à Jérusalem, ne sachant pas ce qui m’y 

arrivera ; seulement, de ville en ville, l’Esprit–Saint m’avertit que des liens et des 

tribulations m’attendent. Mais je ne fais pour moi–même aucun cas de ma vie … " 

On voit ici le caractère divin forgé chez un homme, qui était à l'origine un persécuteur un 

meurtrier. Il faudra toute l'éternité pour révéler la douceur de sa grâce envers nous, non 

seulement en ce temps, mais aussi dans les temps à venir. Paul n'a pas examiné sa vie de 

n'importe quel façon comme chère à lui-même, et nous n'aurons jamais la puissance et 

l'autorité pour détourner les hommes de leurs idoles tant que nous maintenons nos vies 

comme chères à nous-mêmes. Paul a été insensible aux choses, et nous avons besoin de venir 

dans cette condition apostolique. 

Dans 1 Corinthiens 7: 29-32 a Paul déclare : 

" Voici ce que je dis, frères, c’est que le temps est court ; que désormais ceux qui ont 

des femmes soient comme n’en ayant pas, ceux qui pleurent comme ne pleurant pas, 

ceux qui se réjouissent comme ne se réjouissant pas, ceux qui achètent comme ne 

possédant pas, et ceux qui usent du monde comme n’en usant pas, car la figure de ce 

monde passe. Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. …" 

Le but entier de cette exhortation apostolique est que nous puissions venir au Seigneur sans 

distraction, car le temps est court! Il l’a dit il y a près de deux mille ans, mais combien d'entre 

nous le croient maintenant? Ils vivaient dans l'attente d'une conclusion apocalyptique, et nous 

avons besoin de voir restauré une atmosphère totalement apostolique, pas moins mais le 

sentiment d'urgence et d'espérance d'une fin apocalyptique. Cela ne peut pas être pour nous 

une attitude affectée, mais une urgence réelle, à tel point qu'il y a de « électricité » dans notre 

atmosphère. Nos enfants ont besoin d'être convaincu que ce que nous sommes sur est 

éminemment réel, et que nous ne sommes pas simplement en train d’« assister à des services. 

» 

Cela seulement se produira seulement si ils ne voient pas des parents différents qui reviennent 

de l'église, que ceux ils l'ont vu dans l'église. Je ne parle seulement de l'atmosphère lors de nos 

réunions, mais de l'atmosphère qui imprègne l'ensemble de notre vie ensemble comme une 

communauté apostolique. Prévoyons-nous continuellement ces choses qui vont bientôt passer 

? Pour cette raison même, nous devons être indifférents aux divers modes et courants de notre 

génération. Les modes du monde vont passer. Est-ce que nous sommes venus à l'endroit où 

nous ne sommes pas déplacés par des choses? Oui, nous pouvons nous en occuper et les 

utiliser, mais qu’elles ne nous déplacent pas. Que nous ne nous effondrions pas tout à coup 

lorsqu'elles nous sont retirées. 

Comme je l'ai dit, nous n’arriverons jamais à cette norme apostolique par nous-mêmes. 

L'église est la provision de Dieu pour la force, la prière et le soutien en brisant les pouvoirs du 

monde dans la vie des croyants qui ont l'intention de venir à cet endroit apostolique où: «Mais 

je ne fais pour moi–même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse … ». Nous 

devons les uns, les autres, venir à cette émancipation, et cela viendra uniquement par le biais 

de la véritable relation que la véritable église est. 

129


Je me souviens bien comment c’était tout d'abord pour moi quand nous avons commencé dans 

la communauté. Nous avons renoncé à une maison de dix-sept chambres avec cinq salles de 

bains pour venir dans une propriété rurale dans le nord du Minnesota dans une altération 

totale et radicale de notre mode de vie. J'ai vu quelqu'un derrière le volant de « ma » voiture. 

Je pensais que c'était seulement un mode de transport, mais combien nous nous illusionnons 

et ne le savons même pas! J'ai vécu le choc de non seulement avoir vu un autre conduire « ma 

» voiture, mais aussi de faire craquer les engrenages! Nous n'avons aucune idée, en nousmêmes, 

combien le monde est avec nous. La communauté ou la vie ensemble est la provision 

de Dieu, ayant le potentiel de briser les puissances du monde qui sont devant nous. Vous 

rappelez-vous comment Paul a dit qu'il gémit dans 'cette tente terrestre', et combien il voulait 

être avec le Seigneur ? Mais pour « l’amour de vous » il était disposé à demeurer dans cette 

chair. Il était un homme céleste; rien ne lui était cher en lui-même, afin qu'il pousse terminer 

sa course avec joie et le ministère qu'il avait reçu du Seigneur. 

Dans 1 Théssaloniciens 2: 10 Paul déclare : 

130 

" Vous êtes témoins, et Dieu l’est aussi, que nous avons eu envers vous qui croyez une 

conduite sainte, juste et irréprochable. " 

Il y a une conscience extrême apostolique de Dieu en tant que témoin, une prise de conscience 

que, devant lui, nous sommes totalement transparents. Dieu nous voit dans nos moments 

publics, ainsi que dans nos moments privés. Il nous voit en tout temps, et nos vies doivent être 

vécues dans la conscience de Sa vue. Il s'agit de la seule véritable motivation pour être 

irréprochable, et nous ne serons jamais sans reproche jusqu'à ce que nous ne l’ayons. La façon 

dont nous conduisons si souvent nous-mêmes personnellement dans le privé est une 

effronterie remarquable contre Dieu. Dans la plupart des cas, c'est vraiment la manifestation 

évidente que nous ne croyons pas que nos vies soient vécues sous Son regard! 

C’est étonnant combien d’indulgence nous nous permettons à notre égard. Je ne parle pas 

seulement des péchés évident sexuels et sensuels comme la fornication ou la masturbationbien 

que ceux-ci soient suffisants pour contredire complètement notre témoignage et pour 

montrer aux principautés et aux pouvoirs de l'air que nous ne devons pas être craint-mais je 

parle de quelque chose de même encore plus profond que cela. Paul parle d’avoir une 

conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. 

L’indulgence peut prendre la forme d’avoir continuellement nos propres pensées lorsque nous 

sommes libres de penser nos propres pensées à travers des pensées critiques, des pensées 

égoïstes et des pensées de ressentiment. C’est juste aussi impie que l'acte de fornication. 

L'apôtre est la chose en lui-même, complètement, le verbe incarné de la Vérité, toute la vérité 

et rien que la vérité. Même dans ses pensées privées et personnelles, il est conscient d'un Dieu 

au regard duquel il est totalement transparent. 

Paul a dit « Vous êtes témoins », «et Dieu l’est aussi, que nous avons eu envers vous qui 

croyez une conduite sainte, juste et irréprochable». (1thes 2 :10) L'exigence apostolique est 

bien au-delà de la simple conduite extérieure; elle exige l'intégrité de l’homme total, l'esprit, 

l’âme et le corps. Paul était vraiment un homme qui était lié à l'esprit, allant vers Jérusalem, et 

cela doit être aussi une description de nous même. Je ne dis pas ces choses pour nous amener 

une condamnation, mais plutôt pour nous montrer comment est la norme de l'excellence que 

Dieu appelle apostolique. Il doit en être ainsi, car c'est la norme qui est le fil à plomb du ciel 

vers la terre. C'est l'échelle qui relie le ciel et la terre, la norme pour un monde incrédule, 

contre lequel toutes les choses doivent être mesurés. C'est apostolique, et c'est l'intention de 

Dieu pour l'église en tout lieu. 

La motivation, donc, pour la sainteté et pour être irréprochable est toujours fixée dans la 

conscience de Dieu en tant que juge. C'est pourquoi Paul pouvait dire avec une conviction


complète aux Athéniens, « Dieu a fixé un jour où Il jugera toutes les nations ». Je peux juste 

voir le courant d’air froid venir sur la colonne vertébrale de ces philosophes incrédules. 

Ils n’avaient jamais entendu parler d'un tel concept. Mais il y a seulement besoin d’une 

audience lorsque cela sort de la bouche d'un homme apostolique, qui n'est pas tout 

simplement en train de parler techniquement d’une doctrine, mais qui connait de près le Juge. 

C'est pourquoi, Paul dit, «Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous cherchons à 

convaincre les hommes. » (2cor 5 :11) C'est une chose terrible de tomber entre les mains du 

Dieu vivant. Comment est-ce que Paul le sait, et que nous ne le savons pas? Il le sait par la 

relation et l'intimité de sa connaissance de Dieu, et c'est la plus profonde de toutes les 

exigences apostoliques. 

Le Joug du Seigneur 

«Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de 

cœur, » 

a déclaré Jésus. Sommes nous avec Dieu, ou sommes-nous des agents indépendants et en roue 

libre qui allons et venons comme il nous plaît? Notre langage est-il, "Et bien, je pense que je 

vais assister à cette conférence, ou aller à ce cours. Je verrai comment je me sens pour venir à 

la rencontre de ce soir » ? Si tel est le cas, nous avons une plus grande estime pour notre vie 

que nous pensons, et il va nous garder d'être apostolique. 

Nous ne viendrons jamais à être « apostolique irréprochable » tant que nous sommes 

intimidés les uns par les autres. Tant que nous continuons à vivre notre vie dans la norme qui 

est établie par notre relation seulement des uns aux autres, plutôt que comme une vie vécue 

devant Dieu et un respect de cette norme divine, alors nous tomberons à coté de Son intention 

et de Sa gloire. Nous serons obligés de nous tenir seul souvent. Nous aurons à souffrir des 

explosions cinglantes de reproches et de critiques, et si notre louange et notre estime est des 

hommes, elle ne sera pas maintenue. Mais si nos éloges sont de Dieu, et que nous sommes 

capables de l’attendre, alors nous pourrons rester debout et rester apostoliques! Cette 

dépendance de regarder vers les hommes pour la confirmation, le soutien, pour l’acceptation 

et pour l’approbation, a besoin puissamment d’être rompu. Il n'y a qu'une seule chose qui peut 

le briser, à savoir, l'aval et l'approbation qui vient seulement de Dieu. Si nous avons vécu 

d’une façon habituelle à la lumière de la réponse des hommes, en ayant besoin de leur 

approbation, nous nous effondrerons. Le seul qui peut rester debout en vertu d'une telle 

difficulté est un homme qui vit pour une seule satisfaction qui est les louanges qui ne sont pas 

des hommes, mais de Dieu. 

Nous n'allons pas obtenir cela en un jour, mais nous ne l'obtiendrons pas du tout si nous ne le 

percevons pas consciemment comme un but à désirer par dessus tout. Nous avons besoin de 

voir la nécessité de passer de notre crainte actuelle des hommes à la restauration de la crainte 

de Dieu. Cela doit être notre but apostolique et la mission pour laquelle nous avons besoin de 

la participation de tout le monde. Nous sommes tous dans cet ensemble. Pouvez-vous voir 

combien extraordinaire et nécessaire est l'exigence de la véritable église? Elle doit être le seul 

lieu sur la terre où nous n'avons pas à présenter la moindre apparence, où nous pouvons 

franchement reconnaître nos défauts et imperfections et nous dire l’un l'autre la vérité dans 

l'amour et nous exhorter tous les jours. Dimanche prochain est déjà trop tard. En fait, les 

dimanches simples n'apporteront jamais cela. « S’exhorter les uns les autres chaque jour, 

aussi longtemps qu’on peut dire : Aujourd’hui » signifie une modification radicale de notre 

mode de vie actuel, et la création d'une nouvelle série de priorités-priorités apostoliques-qui 

serons une atteinte grave sur notre vie privée, notre plaisir et notre temps. 

131


Paul parle d’être trouvé sans reproche à Sa venue. Il dit que d'autres peuvent essayer d’obtenir 

une couronne corruptible, mais nous une incorruptible. Pour Paul, c'est absolument vivant et 

réel. Pour lui, il y a une chose honteuse qui ne peut être considérée, à savoir, qu'il devrait 

venir devant l'Éternel et ne pas avoir une couronne à jeter à ses pieds. Avons-nous un 

quelconque désir de gagner une couronne ? La Couronne de gloire ne dépassera pas la 

Couronne de notre souffrance ! Si nous refusons la Couronne d'épines, les défis, les 

exigences, les reproches et les souffrances par souci de justice d'apprendre ce que signifie 

vivre une vie céleste dans une terre inhospitalière, nous n’aurons pas de couronne à jeter 

devant lui. 

Le Seigneur lui-même nous incite à définir notre affection sur les choses « d’en haut » où est 

notre Trésor. Le Ciel n'est pas juste de la poésie biblique, mais l'exhortation plus pratique et 

plus réelle à être irréprochable à Son apparition. Les mots, « Soyez donc parfait comme votre 

Père dans le ciel est parfait, » résonnent à nos oreilles. C'est une norme absolue et apostolique 

d’être trouvé sans reproche à sa venue, et si nous n’insistons pas sur cette norme, alors nous 

ferons rapidement des compromis avec nous-mêmes. 

Avons-nous une conscience qui est sans reproche devant Dieu et les hommes? En quel État 

est-elle! Ce n'est rien de moins que notre rentrée dans le jardin d'Eden, un retour à 

l'innocence. Ceci doit être sans ruse, une lumière dans la terre. C’est l’invitation de Dieu pour 

nous, non seulement dans notre conduite extérieure, mais aussi dans ce que nous sommes 

intérieurement et en privé, même dans les pensées que nous pensons, lorsque nous sommes 

libres de penser ce que nous allons. Cela nécessite une « communauté » des saints qui soit 

propice à toutes ces choses. Cela exige une communauté qui dise la vérité dans l'amour afin 

que nous puissions grandir en Lui en toutes choses. C'est la fin de la passivité dans l'église et 

de la recherche du podium alors qu'un seul homme plus ou moins dirige le service entier. 

Nous devons trouver et faire de la place pour parler face à face, pas à l'arrière des têtes des 

autres personnes, mais voyant dans visage de chaque autre la gloire de Dieu et de passer de 

gloire en gloire, même comme par l'esprit du Seigneur. 

La provision de Dieu pour le perfectionnement des saints sont les saints eux-mêmes dans une 

relation vraie, dans l'interaction, dans une confrontation, dans l'exhortation et s'exprimant au 

nom de la vérité dans l'amour. Nous devons revenir à ces réalités quotidiennes d'églises si 

nous voulons grandir en Lui en toutes choses, qui est la Tête, le Christ même. Ce genre de 

matrice de vie va ouvrir nos vies, et nous placer en revue pour juger ce que nous sommes en 

Dieu. C'est un examen nécessaire qui pourrait ouvrir la voie à la véritable vie apostolique. 

Ce genre de vie sacramentelle doit être ramené dans l'église. Nous devons être sauvés d'une 

simple commodité. Ce n'est pas suffisant si quelque chose fonctionne, ou sert ou tout 

simplement remplit l'utilité et l'exigence de l'heure. En effet, cela peut satisfaire l’exigence du 

monde, mais pas celle de Dieu ! Il ne s'agit pas de savoir s’il fonctionne. Nous avons besoin 

de voir au-delà de l’utilité et plutôt dans le Royaume de gloire, dans les choses grandes et 

petites. Nous devons encore faire toutes les choses comme pour le Seigneur, être résolu et 

immuables, rester toujours abondant dans l’œuvre du Seigneur et se tenir fermement dans la 

foi. 

Conclusion 

Tout ceci est seulement un petit glanage du vignoble de Paul; juste une phrase opportune ici et 

là comme elle nous vient à l'examen superficiel de ses Épîtres, mais quelle norme qui 

commence à émerger! C'est la norme apostolique dans laquelle Paul lui-même marchait et se 

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montrait. « Suivez-moi, soyez mes imitateurs, » doit être dit une fois de plus par les hommes et 

les femmes « apostoliques » de notre temps. Dieu nous appelle à quelque chose d'encore plus 

effrayant que cela, à savoir, être en mesure de dire avec Jésus à un monde incrédules, « Celui 

qui m’a vu, a vu le Père. Moi et le Père, nous sommes un. » Si vous voulez savoir à quoi 

ressemble Dieu, alors voyez cette humilité, voyez cette vérité sans compromis, voyez cette 

intégrité, voyez cette droiture, voyez ce caractère divin, car c’est la Fondation de l'église. 

Notre puissance et autorité dans le ministère ne sont pas sans relation avec cela, mais y sont 

joints tout à fait divinement. 

« Notre Evangile ne vous ayant pas été prêché en paroles seulement, mais avec 


que nous nous sommes montrés ainsi parmi vous, à cause de vous. » 

(1 Thessaloniciens 1: 5) 

Combien vont souscrire à cette norme à dater de toute suite c'est-à-dire de ce jour? Si nous 

sommes sérieux, nous pourrons dire avec Paul, « notre » Évangile, l'Évangile de Sa grâce. Ce 

ne sera plus une parole technique, mais une habilitation plus profondément expérimentée pour 

ceux qui seront saints comme Il est saint et parfaits tel qu'Il est parfait. 

«Vous avez été mes imitateurs et ceux du Seigneur. » Paul nous annonce ici que de le suivre 

est suivre le Seigneur. C'est soit de l'arrogance ou la simple vérité en toute humilité. 

Apostolique est le Seigneur dans toute la plénitude incarnée occupant le cadre humain. 

Pouvez-vous imaginer une église comme ça, une Église entière de haut en bas, dans la même 

splendeur apostolique, la même stature apostolique, le même caractère apostolique, le même 

témoignage apostolique et la même puissance apostolique? C'est ce qui est la volonté de Dieu. 

Amen. 

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Sommaire 


Préface ..................................................................................................................................................... 3 

Introduction ............................................................................................................................................. 5 

Chapitre 1 - le Service Apostolique : le Sacerdoce ................................................................................ 15 

Chapitre 2 – La Perception Apostolique : L’Éternité ............................................................................. 43 

Chapitre 3 - Réalités Apostoliques: Les Principautés et les Puissances des Ténèbres .......................... 83 

Chapitre 4 - La Proclamation Apostolique : Le Mystère de la Prédication ............................................ 99 

Chapitre 5 - Confrontation Apostolique : Paul sur la Colline Mars (l'Aréopage) ................................ 109 

Chapter 6 - Le Caractère Apostolique : L'Humilité .............................................................................. 119 

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Art Katz la fondation apostolique - Reveille-toi

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