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Fr-19-03-2013

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16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D E<br />

Les gens<br />

"<br />

La question du Sud est<br />

la clé pour le règlement<br />

de tous les problèmes"<br />

du Yémen, a<br />

déclaré le président Abd Rabbo<br />

Mansour Hadi à l'adresse des<br />

participants au dialogue, réunis<br />

au palais présidentiel à Sanaa. Il<br />

a averti que "quiconque cherche<br />

à imposer son approche par la<br />

force armée sera voué à un<br />

échec cuisant", en référence à la<br />

tendance dure du Mouvement<br />

sudiste, conduit par l'ancien<br />

syrienne<br />

s'est retrouvée hier à<br />

L'opposition<br />

Istanbul pour se choisir<br />

un Premier ministre et un gouvernement<br />

provisoires chargés<br />

de gérer les territoires de Syrie<br />

conquis par les rebelles hostiles<br />

au président Bachar al-Assad,<br />

deux ans après le début d'une<br />

guerre qui a déjà fait 70.000<br />

morts. Cette réunion, organisée<br />

dans un hôtel de la mégalopole<br />

turque, rassemble pour deux<br />

président Ali Salem al-Baïd, en<br />

exil au Liban, et qui réclame la<br />

sécession du Sud, un Etat indépendant<br />

jusqu'en <strong>19</strong>90.<br />

Alors que le président s'exprimait<br />

à Sanaa, un militant<br />

autonomiste sudiste a été tué<br />

par des tirs de la police à Tarim,<br />

une ville du Hadramout (sudest),<br />

où se tenait un rassemblement<br />

de protestation contre le<br />

dialogue national, selon un responsable<br />

séparatiste. Des groupes<br />

radicaux du mouvement<br />

jours les responsables de la<br />

Coalition nationale syrienne,<br />

reconnue par des dizaines de<br />

pays comme le seul représentant<br />

légitime du peuple syrien. Signe<br />

des divergences qui parcourent<br />

la nébuleuse de l'opposition<br />

syrienne, elle a déjà été reportée<br />

à plusieurs reprises. Douze personnalités<br />

sont candidates au<br />

poste de chef du gouvernement,<br />

a indiqué lundi un membre de<br />

la Coalition, Khaled al-Saleh,<br />

Mohamed Morsi<br />

Le président égyptien est arrivé hier à Islamabad pour la première visite bilatérale d'un<br />

chef d'Etat égyptien au Pakistan depuis Gamal Abdel Nasser dans les années 60, selon<br />

la télévision d'Etat pakistanaise. Le président Morsi, à la tête d'une délégation "de<br />

haut niveau", a été accueilli par des responsables politiques pakistanais et des<br />

diplomates sur le tarmac d'un aéroport militaire, selon les images de la télévision<br />

d'Etat. "Cette visite représente un tournant dans les relations traditionnelles et<br />

amicales entre les deux grands pays musulmans", selon le ministère pakistanais des<br />

Affaires étrangères, précisant qu'il s'agissait de la première visite bilatérale d'un<br />

président égyptien depuis Nasser. Depuis, le président Sadate avait séjourné au<br />

Pakistan en <strong>19</strong>74 dans le cadre d'un sommet multilatéral.<br />

Yémen<br />

Dialogue national<br />

pour dessiner l’avenir<br />

Le Yémen, seul pays arabe où un soulèvement a abouti à une solution négociée, a<br />

entamé hier un dialogue national crucial pour son avenir mais boudé par les<br />

autonomistes sudistes les plus radicaux, dont un militant a été tué par la police.<br />

autonomiste, qui boycottent le<br />

dialogue national, avaient<br />

appelé leurs partisans à observer<br />

une journée de "désobéissance<br />

civile" suivie dans la plupart des<br />

villes du Sud.<br />

A Aden, principale ville du<br />

sud, des centaines de personnes<br />

ont passé la nuit sur la place des<br />

parades, où un millier de manifestants<br />

étaient rassemblés lundi<br />

matin, brandissant des drapeaux<br />

de l'ex-Yémen du sud.<br />

"Non au dialogue, oui à l'indé-<br />

Opposition syrienne<br />

Douze candidats pour un<br />

gouvernement provisoir<br />

précisant que l'élection aurait<br />

lieu sous la forme d'un scrutin<br />

majoritaire à deux tours.<br />

Trois d'entre elles font figure<br />

de favoris: un ancien ministre<br />

de l'Agriculture de l'ancien président<br />

Hafez al-Assad, Assaad<br />

Moustapha, l'économiste<br />

Oussama al-Kadi et un cadre<br />

supérieur dans les télécoms,<br />

Ghassan Hitto. Avec un avantage<br />

pour les deux derniers<br />

cités, estimait lundi Samir<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>19</strong> mars <strong>2013</strong><br />

pendance", répétaient les manifestants,<br />

qui brandissaient des<br />

portraits de M. Al-Baïd et du<br />

dirigeant sudiste Hassan<br />

Baoum.<br />

M. Hadi a plaidé pour "un<br />

Etat moderne, fondé sur la<br />

bonne gouvernance", et exhorté<br />

les différentes forces politiques à<br />

faire des "concessions pour<br />

assurer la réussite du dialogue<br />

national, "un tournant" dans<br />

l'histoire du pays.<br />

R. I.<br />

Nashar, un des membres de la<br />

Coalition. M. al-Kadi est né en<br />

<strong>19</strong>68 à Alep et dirige à<br />

Washington le Centre syrien<br />

pour les études politiques et<br />

stratégiques. M. Hitto est né en<br />

<strong>19</strong>63 à Damas et a passé près de<br />

vingt-cinq ans aux Etats-Unis,<br />

où il a été un cadre dirigeant<br />

d'entreprises de haute technologie<br />

avant de rejoindre la Turquie<br />

et les rangs de la révolution fin<br />

2012. R.I<br />

Sur le fil<br />

Centrafrique<br />

Cinq ministres centrafricains,<br />

membres d'une délégation<br />

gouvernementale en mission<br />

auprès de la coalition rebelle<br />

Séléka dans le centre du pays,<br />

sont "retenus" depuis dimanche<br />

par des combattants de ce<br />

groupe, qui ont menacé "de<br />

reprendre les hostilités". Une<br />

mission gouvernementale s'est<br />

rendue à Sibut auprès du Séléka<br />

"pour des questions de paix et<br />

de désarmement", a déclaré à<br />

l'AFP le ministre de la Sécurité<br />

Josué Binoua. Le Séléka a<br />

empêché cinq des membres de la<br />

mission, ministres issus de la<br />

rébellion au sein du<br />

gouvernement d'union, de<br />

regagner Bangui, exigeant<br />

"l'application" des accords de<br />

paix de Libreville, a précisé M.<br />

Binoua. Parmi les ministres<br />

retenus figurent les plus<br />

importantes personnalités du<br />

Séléka: son président et actuel<br />

vice-Premier ministre, Michel<br />

Djotodia, le ministre des Forêts<br />

Mohamed Dhaffane, ou encore le<br />

ministre de la Communication<br />

Christophe Ghazam Betty.<br />

Pakistan<br />

Au moins quatre personnes ont<br />

été tuées hier dans un attentat<br />

suicide suivi d'échanges de tirs<br />

dans un palais de justice de<br />

Peshawar, grande ville du nordouest<br />

du Pakistan à la frontière<br />

de l'Afghanistan, a annoncé la<br />

police. Des hommes armés ont<br />

attaqué en fin de matinée le<br />

palais de justice situé à proximité<br />

d'un grand hôtel dans le coeur de<br />

la capitale de la province du<br />

Khyber Pakhtunkhwa, minée par<br />

une vague d'attentats perpétrés<br />

par les talibans. "Un homme<br />

s'est fait exploser, un autre a<br />

lancé une grenade", puis il y a eu<br />

un échange de tirs entre des<br />

assaillants et les forces de<br />

l'ordre, a dit à l'AFP Mohammad<br />

Faisal Murad, un haut<br />

responsable de la police locale.<br />

Un premier bilan gouvernemental<br />

faisait état de deux morts et de<br />

23 blessés, mais des sources<br />

hospitalières ont revu ce bilan à<br />

la hausse. "Nous avons reçu<br />

quatre morts et 25 blessés", a dit<br />

à l'AFP Sayed Jameel Shah, porteparole<br />

de l'hôpital Lady Reading,<br />

le plus important de Peshawar.<br />

Inde<br />

Six Indiens ont comparus hier<br />

devant la justice après le viol<br />

collectif d'une campeuse suisse<br />

dans le centre du pays, a<br />

annoncé la police, une agression<br />

qui pose la question de la<br />

sécurité pour les touristes en<br />

Inde, où les violences sexuelles<br />

sont fréquentes. "Nous avons<br />

arrêté les six personnes et elles<br />

seront présentées à un magistrat<br />

cet après-midi (lundi). Nous<br />

allons demander à ce qu'elles<br />

soient placées en détention<br />

préventive pour cinq jours", a<br />

déclaré à l'AFP un responsable de<br />

la police du Madhya Pradesh,<br />

M.L. Dhody. La victime, 39 ans, a<br />

indiqué à la police avoir été violée<br />

par quatre hommes tandis que<br />

deux autres étaient présents lors<br />

de l'agression vendredi soir, dans<br />

une zone boisée reculée de cet<br />

Etat du centre du pays. Cette<br />

touriste et son mari, qui<br />

circulaient à vélo à travers l'Inde,<br />

étaient en train d'installer leur<br />

tente quand plusieurs hommes<br />

ont attaqué le couple, attaché<br />

l'homme et violé sa femme en sa<br />

présence. Ils ont aussi volé des<br />

effets personnels.

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