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Eloge de son passé djihadiste en Afghanistan<br />
Soltani nie tout en bloc<br />
L’ex-ministre d’Etat et président sortant du Mouvement de la société pour la paix (MSP),<br />
Boudjerra Soltani, a nié en bloc les déclarations qui lui auraient été attribuées par un<br />
quotidien arabophone, la semaine dernière, où il vantait ses aptitudes en matière de<br />
maniement d’armes pendant sa période «afghane».<br />
« Tout ce qui a été rapporté par ce<br />
journal est faux. Je n’ai jamais<br />
fait de pareilles déclarations ni<br />
à ce quotidien ni à sa télévision»,<br />
nous a-t-il affirmé en marge d’une<br />
manifestation politique, organisée par<br />
l’Alliance de l’Algérie verte à l’hôtel Essafir.<br />
Ce dernier s’est contenté de nous dire :<br />
«Attendez mon passage demain (mardi<br />
ndlr), sur la chaîne «Ennahar TV» et vous<br />
allez voir que je n’ai jamais parlé<br />
d’Afghanistan.» Et d’ajouter : «Je n’ai jamais<br />
fait de déclarations aux journalistes de<br />
Ennahar. J’ai discuté avec ceux de la télévision.»<br />
Toujours selon M. Soltani, il aurait<br />
décidé de ne pas poursuivre une série d’enregistrements<br />
pour la chaîne TV en question.<br />
En effet, notre confrère de la presse arabophone<br />
avait fait sa Une mercredi dernier,<br />
en annonçant des extraits de l’émission<br />
enregistrée par l’ex-ministre d’Etat, où il<br />
aurait exprmé sa fierté d’avoir été un «combattant<br />
féroce et bien distingué en<br />
Afghanistan, au point de susciter l’admiration<br />
de ses frères d’armes», précisant qu’il<br />
était un spécialiste du maniement du RPG.<br />
Nos confrères n’ont pas pour habitude<br />
Le Syndicat algérien des paramédicaux<br />
(SAP) a entamé, hier, sa grève de trois<br />
jours pour dénoncer le retard dans l'application<br />
concrète du statut particulier, promulgué<br />
en 2008 et l'installation d'une commission<br />
pour élaborer le plan de carrière des<br />
paramédicaux. Hier, aux environs de 10 heures<br />
du matin, pas moins d'une centaine de<br />
paramédicaux du Centre hospitalo-universitaire<br />
Nafissa-Hamoud (ex : Parnet) à Alger,<br />
ont investi l'enceinte de cet établissement<br />
hospitalier. «Nous avons décidé, aujourd'hui<br />
(hier, ndlr) de revenir à la charge pour dénoncer<br />
le silence de Ziari quant à l'application de<br />
nos doléances légitimes», a affirmé, le président<br />
du Syndicat algérien des paramédicaux<br />
(SAP), Gachi Lounès, rencontré sur place. Les<br />
grévistes ont brandi des slogans hostiles au<br />
ministère de la Santé, de la Population et de la<br />
Réforme hospitalière et sur lesquels nous<br />
d’annoncer un événement sans pour autant<br />
être sûrs de leur coup. Samedi dernier, le<br />
quotiden en question s’est dit être étonné de<br />
la réaction de Soltani qui leur a adressé un<br />
courrier attestant n’avoir jamais fait de<br />
pareilles déclarations. Et pour cause, ces<br />
mêmes déclarations pourraient éventuellement<br />
tomber sous le coup de la loi,<br />
puisqu’elles sont ni plus ni moins une «apologie<br />
du terrorisme». Nous avons entrepris<br />
d’interroger des avocats et même d’autres<br />
responsables du MSP sur cette question.<br />
Leurs réponses ou plutôt leur silence nous a<br />
intrigués. Joint par téléphone, M. Merouane<br />
Azzi, président de la cellule d’assistance judiciaire<br />
de la Charte pour la Réconciliation<br />
nationale a refusé de commenter une déclaration<br />
publique. «Je ne peux commenter une<br />
déclaration d’un chef de parti, parue dans un<br />
journal», a déclaré M. Azzi.<br />
La même réponse a été donnée par l’un<br />
des dirigeants de l’Alliance de l’Algérie verte<br />
et une figure qui pourrait succéder à Soltani.<br />
Abderzak Mokri, qui s’est refusé à tout commentaire<br />
avant d’avoir rencontré Soltani.<br />
Il nous confie : «Je ne peux faire aucune<br />
déclaration pour l’instant. Il faut attendre<br />
Grève des paramédicaux<br />
Le taux de suivi estimé à 90%<br />
au premier jour<br />
pouvons lire : «La tutelle ne tient pas à ses<br />
engagements», ou encore «halte à la hogra des<br />
paramédicaux» ou bien «honte ! honte !<br />
honte ! Un ministère sans pouvoirs de décision».<br />
Selon le président du SAP, une grande<br />
majorité du personnel paramédical a<br />
répondu à l'appel de la grève. «Notre grève a<br />
provoqué la paralysie de tous les établissements<br />
de santé, et ce, à travers toutes les<br />
wilayas du pays. Nous estimons le taux de<br />
suivi à 90% au premier jour», a-t-il insisté.<br />
«L'objectif de notre débrayage est d'exiger<br />
l'application immédiate du statut particulier<br />
des paramédicaux décrété en 2011. Il faut<br />
savoir qu’ un décret présidentiel portant sut le<br />
statut particulier du paramédical existe<br />
depuis 2008. Abrogé en 2011, les pouvoirs<br />
publics n’ont pas à ce jour prévu des solutions<br />
alternatives. « Ce qui nous a poussés, d’ailleurs»,<br />
fait-il remarquer «à hausser le ton.<br />
ALGERIE NEWS Mardi <strong>19</strong> mars <strong>2013</strong><br />
que je rencontre le concerné et discuter avec<br />
lui pour voir pourquoi il a fait ces déclarations»,<br />
nous a-t-il précisé, avant d’ajouter :<br />
«Tout le monde sait que Soltani s’est rendu<br />
en Afghanistan au début des années <strong>19</strong>80,<br />
mais sa visite dans ce pays, n’a rien à voir<br />
avec le poste qu’il a déjà occupé, notamment,<br />
ministre d’Etat et président de notre formation<br />
politique.» Le président de la<br />
Commission nationale consultative de promotion<br />
et de protection des droits de<br />
l'Homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini,<br />
quant à lui, s’est dit étonné. «Je ne comprends<br />
pas. Les déclarations de Soltani sont<br />
en totale contradiction avec la ligne prônée<br />
par le défunt cheikh Mahfoud Nahnah, à<br />
savoir la non-violence», a affirmé M. Farouk<br />
Ksentini. Et d’ajouter : «Je suis dans une institution<br />
des droits de l’Homme et j’ai rien à<br />
dire d’autre à ce sujet.»<br />
Le fait que nous ayons entrepris des<br />
démarches pour comprendre et analyser la<br />
portée politique de telles déclarations, le<br />
jour de leur publication par nos confrères, a<br />
peut être incité cheikh Soltani à nier les faits.<br />
Le public pourra le vérifier aujourd’hui.<br />
Mohammed Zerrouki<br />
«Nous demandons à Ziari son application<br />
concrète, et ce, dans les plus meilleurs délais»,<br />
a-t-il soutenu, notant que le ministre veut<br />
gagner du temps pour rien». Une quarantaine<br />
d'interventions reportées La discussion<br />
s'anime. Le membre du SAP, chargé de l'organique,<br />
Semrati Abdenour, a affirmé que plusieurs<br />
interventions chirurgicales ont été<br />
annulées, et ce, suite à la grève . « Nous regrettons<br />
que le citoyen soit victime de cette situation.<br />
Rien que pour aujourd'hui, quarante<br />
interventions ont été annulées. Il faut juste<br />
préciser qu'il ne s'agit pas d'urgences médicales.<br />
Cela n'est rien comparé à la situation de<br />
certains malades qui attendent d'être programmé<br />
depuis deux ans». Devant une foule<br />
de paramédicaux, M. Seba, chef d'équipe du<br />
service de pédiatrie du CHU, a affirmé que le<br />
statut particulier des paramédicaux est appliqué<br />
à 40%. Zohra Chender<br />
> A C T U<br />
5<br />
Adjudication de<br />
quatre titres miniers<br />
Plus de vingt<br />
offres techniques<br />
en lice<br />
22 offres ont été présentées hier à<br />
Alger par des opérateurs privés<br />
nationaux et étrangers lors d'une<br />
séance publique d'ouverture des<br />
plis techniques relatifs à<br />
l'adjudication de quatre sites<br />
miniers pour exploration,<br />
organisée par l'Agence nationale<br />
du patrimoine minier (ANPM).<br />
Cette nouvelle mise en<br />
adjudication de substances<br />
minérales industrielles, la<br />
deuxième en <strong>2013</strong>, porte sur<br />
quatre sites d'argile et calcaire (les<br />
deux substances étant présentes<br />
au niveau de chaque site) répartis<br />
sur les wilayas de Ghardaïa,<br />
Naâma, Souk Ahras et Laghouat.<br />
Par contre, 3 offres ont été rejetées<br />
par la commission pour non<br />
conformité aux dispositions<br />
prévues dans le cahier des<br />
charges, dont deux pour manque<br />
de documents, alors que la<br />
troisième d'un opérateur étranger<br />
a été également écartée car ne<br />
respectant pas la règle des 51/49%<br />
régissant l'investissement direct<br />
étranger. Seuls les<br />
soumissionnaires sélectionnés à<br />
l'issue de cette première étape<br />
pourront présenter leur offre<br />
financière, dont l'ouverture<br />
publique des plis s'effectuera le 11<br />
avril prochain, selon le président<br />
du conseil d'administration de<br />
l'ANPM, Hocine Anane. Une fois la<br />
séance de ce lundi achevée, la<br />
commission d'ouverture des plis<br />
entamera dès mardi l'étude des<br />
offres techniques retenues pour<br />
sélectionner celles recevables pour<br />
participer à la séance d'ouverture<br />
des plis financiers, a-t-on précisé.<br />
Mohamed B.<br />
Confection du pain<br />
L’UNB appelle<br />
au renforcement<br />
du contrôle<br />
Le président de l'Union nationale<br />
des boulangers (UNB), Youcef<br />
Kalfat, a appelé, lundi à Alger, à la<br />
nécessité de renforcer le contrôle<br />
sur la matière première qui entre<br />
dans la composition du pain,<br />
notamment le sel non iodé utilisé<br />
par certains boulangers. «Environ<br />
10% des boulangers utilisent du<br />
sel non iodé, car mois coûteux que<br />
le sel traité, négligeant le risque<br />
d'une telle démarche sur la santé<br />
du consommateur", a précisé M.<br />
Kalfat lors d'une conférence de<br />
presse. Insistant sur le<br />
renforcement du contrôle du sel<br />
utilisé, l'intervenant a indiqué<br />
qu'environ 72 millions de<br />
baguettes sont consommées au<br />
quotidien. Il a, par ailleurs,<br />
démenti le recours de l'UNB à une<br />
grève nationale pour soutenir ses<br />
revendications relatives<br />
notamment à « la marge de<br />
bénéfice qui ne devrait pas être<br />
inférieure à 20% afin de couvrir les<br />
charges liées à la confection du<br />
pain. L'UNB ne demande pas<br />
l'augmentation du prix du pain<br />
mais de revoir la subvention des<br />
matières premières, en tenant<br />
compte des dépenses liées à<br />
l'énergie, du prix de la levure et du<br />
sel et du coût de la main d'oeuvre,<br />
a-t-il insisté.<br />
R. A.