Bulletin de liaison et d'information - Institut kurde de Paris

Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro de la Prensa-Basln Özeti
«une erreurmonwnentale que nous
paierons 'eher », tandis que l'ex-Premier
ministre Alain Juppé (RPR)
s'est dit, lui, favorable à l'asile poütique.
A gauche, le PS se « réjouit de
l'évolution positive de la situation
des réfugiés », alors que le PCF
plaide à la fois pour le droit d'asile et
pour un règlement international de
la question kurde.
SYlPHAllE BoUCHET
("')Sondage exdusifCSA pour t le Pari-
." i tX14frJurd'hui en Frruice " réa-
1Ii~par téléphone les 20 et 21 février
2001 auprès d'un échantiUon repré-
M:nIatif de 8oo personnes mqjeures,
constitué d'après la méthode des quotas.
Londres veut «mieux
cibler» les sanctions
contre l'Irak
L•• tlr •• denomcorTe&pondant
Moins d'une semaine
après le raid de leur
aviation sur Bagdad, les
dirigeants britanniques souhaitent
modifier avec leurs alliés
américains une politique
ann-irakienne de plus en plus
inopérante et critiquée. A la
veille de lavisite de Tony Blair
aux Etats-Unis, des représentants
du Foreign Office auront
alijourd'hui des discussions au
Département d'Etat sur les
moyens de dépoussmr et de
rendre «plus ejjù:aœs» les sanctions
contre Saddam Hussein.
WaShington a confirmé hier
soir ce réexamen.
A ses partenaires européens
qui l'accusent de faire à nouveau
cavalier seul,. Robin
Cook.lechef de Jä diplomatie
britau'liique, leur affirme
n'avoir étéprémlu des frappes
qu'..-.metmoment. Selon
le ~ Office,Jadécisionde
bombàtder.~t été prise au
nivèau des7~tatS~majors et
selon des considi&ations strictement
militaires. Cette démODStration
deforœ ne pouvaitctpeodantpas
mi_~1Dil1betpour .
910 Kurdes demandent à la France l'asile politique.
Selon vous, que devrait faire le gouvernement
français?
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••
:. ... accorder le cirait lISle au cas par cas
• Ne pas leur accorder le droit d'asile et les
renvoyer dans leur pays
• Ne se prononcent pas
l.JM braPfJEM 6Of1t inopérante6
et L'embargo n'e5tpœ re6pecté. CIal
..
~
J.'onyBJ,ilirquicherd1e de".
à établir un lien privi- II~~
légié avec l'adminis- -tration
Bush. pourTOIIJ BII~
quiellerclllA
Contrebande. L'at- Mablirallill
taque aérienne inter- pri¥i16&ih_
vient .&n..b.r..ent en la noiMIIe
pleine "~~~on de Idlllillstnlticil
part et d'autre de r6publiclitl.
l'Atlantique sur l'attitude à
adopter filce au régime irakien.
Lors de son passage à Washington
les 5 et 7 février, Ro-
.bin Cook avait déjà examiné
avec son homologue américain,
Colin Powell, différents
scénarios de sortie de crise. Les
deux hommes seraient convaincus
de la nécessité de revoir
un dispositif qui fait eau
de toutes parts.
L'Irak ne veut pas' entendre
parler de la résolution 1284du
Conseil de sécurité de l'ONU,
qui exige le retour des inspecteurs
en charge du désarmement,
et continue de violer
chaquè jour davantage l'embargo,
avecla complicité active
de sesvoisins. Selon les Britanniques,
la contrebande a représenté
l'an dernier un montant
de 900 millions de dollars.
Entre 100000 et 150000 barils
~
'EU DI 22 FEVRIER 2001
de pétrole transitent tous les
jours par la Syrie.Des avions se
posent régulièrement sur l'aéroport
de Bagdad. Le régime se
r~nforce, alors que la populanon
souffre. Et la coalition mise
en place lors de la guerre du
Golfe se fissure.
Non seulement laGrande Bretagne
et les Eta,,- Unis ne parviennent
plus à faire respecter
le blocus, mais ils rencontrent
des difficultés croissantes à le
justifier auprèsd''line communauté
internationale choquée
par son lourd bilan h1,ll11ain.
«Nous devons attirer à nouveau
l'attention de l'opinion internationale
sur le danger que Saddam
Hussein représente», écrit
Robin Cook dans un article
publié ptardi par le Daily Telegmph.
Le$ Britanniques veulent des
sanctions «mieux Ciblées», qui
empêchent Saddam Hussein
de reconstituer son arsenal et
affaiblissent son régime sans
pour .autant frapper de plein
fouet1es populations. L'idée est
de permettre à l'Irak d'importerplus
facilement des produits
indispensables àJ'amélioration
de ~n état sanitaire. Des camions
réfrigérés,sans lesquels
on ne peut transporter de la
nourriture ou des médicaments
ou des désinfectants
comme le chlore. étaient
jusque-làso~à unrontrôle
très striCt de l'ONU
car sus~eptibles, eQ
théorie~d'être em..
ployés à des fins militaires.
Les contrats qui
attendentdepuis deux
ans lDlfeu\'ert de New
York s'élèvent ainsi à
plus de amIlliaids de
dollars.
ContratS ..Fin janvier,
lesNo~ens,qui président le
comité des sanctions, ont proposé,
àla demande discrète des
Britanniques, de revoir la liste
des biens à «double usage» (civilet
militaire) et de réduire le
nombre des contrats en attente.Américains
et Britanniques,
sous la pression de leurs lobbies
pétroliers, pourraient aussi
faciliter les importations de
pièces de rechange pour la reconstruction
des infrastructures
pétrolières. «Ils craignent
que l'Irak sefournisse auprès de
pays prêts à défier l'embargo,
comme la Chine ou la Russie»,
explique un diplomate.
Mais aucune de ces propositions
n'a jusqu'à présent été acceptée
par Bagdad. Les frappes
de la semaine dernière ne vont
pas faciliter une reprise du dialogue
pourtant souhaitée par
Londres. Autre obstacle, les
Koweïtiens et les Saoudiens
restent très hostiles à tout assouplissement
des sanctions.
Enfin, les idées de Robin Cook
et de Colin Powell ne feraient
pas l'unanimité au Pentagone
et à la Maison Blanche •.
CHRISTOPHE SOLTAII.KI
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