centime AUTOUR DE LA S. D. N. - Bibliothèque de Toulouse

liitiitio*! cie A uuluu49 

8 

Organe Régional de Redressement National, de Défense Religieuse et de Progrès Social 

. AN NÉS - N° 12-619 

ABONNEMENTS 

3 mois • mois 1 an 

France et Colonies 22 t. 43f. 82 f. 

Etranger 3Sf.70f. 140 t. 

DIRECTION: 25, Rue Roquelaine, TOULOUSE -Téléphone : 2-1 2, Chèque Postal ; 4.936 

Bureaux de Publicité à PARIS, 13, Boulevard des Italiens 

as centime 

A UTOUR DE LA S. D. N. 

« psisfiffil Pis Etafs 

Rations 

' jclqi ie r e ' 

on= û" grandes 

que iques 

de P 

C'est Ci 

a« - E MO ,ie Leoi 

Puissances un 

ê tits Etats qui gravitent 

politiques res- 1 considérée- que comme la quatorziè- 

r(g cou»?'"*'; neu aux constella- ! me partie du Conseil et la cinquan- 

llent quoique 1 B autour de tième de l'Assemblée. 

Et forcément, il s'est reformé un 

concert de grandes puissances, com- 

me cela était avant guerre. Les ac- 

cords de Locarno ont été ainsi con- 

clus. Les conversations de Thoiry 

consacraient encore plus ce retour 

aux méthodes diplomatiques que l'on 

croyait périmées. Les Etats -Unis, le 

Japon et l'Angleterre ont même pous- 

sé l'ironie un peu loin en venant à 

Genève, pour la Conférence nava' 

De Litvinov à Stresemann 

Deux onëflsives 

Diiiatips Qu'il tant 

r 

st 

oajt 1 ae 

es a 1 - 

im-= 

ma» 

ttalBrnènt passé 

é des Nations, 

uirgeois procla- 

lès nations sou- 

fent des droits égaux ; 

milu ionptemps pour que 

Genève une aristocratie de 

- manière 

ésormais. 

e'anï5 ^^Si" de la" "foule des! traiter de leurs affaires particulières 

de pl èbe C ' petits 

insurgée. Elle a procla- 

tous les Etats adhé- 

- et des 

^ ru.ée encouragée par M. de 

te fl '„ démocratie de la S. 

n N. » 5 ,„ 

droit ue 

jné l ^ànaître au mûm- titre ik-s 

gestions intéressa;,: la Li- 

Sr rii» a invoqué les deux prmoi- 

^J£»ntoux de h :'- R N. de 

Vf 3 w ... ie aes membres et de la. pu- 

Sdes questions qui son: Je son 

ressort. 

A sa 

les petits Etats 

dans 

fondation 

avaient mis de grands espoirs 

îojUnisme genevois. Ce qui est fort 

iomoréhensible. Ils allaient pouvoir 

faire' sentir leur influence, peser sur 

i e Coure des destinées diplomatiques. 

Mais «!s furent vite déçus. Il y a un 

grand mot de Titc-Live qui conserve 

toute sa force : Sub umpra fœderis 

aqui, servitudinem pati possumus. 

La servitude pourra prendre couleur 

d'une union entre prétendus égaux, 

tant qu'il y aura de grands et de 

petits Etats. 

A Ganève, ces derniers ne sont 

peut-être pas. asservis, mais les 

grands se passent d'eux et on les 

relègue au rang de leur population 

e: de leur importance géographique. 

La S. D. N. est tombée sous une 

manière d'hégémonie do la France, 

de l'Angleterre, de l'Allemagne et de 

l'Italie, qui se livrent entre elles à 

des cbmbinaisons d'équilibre, à des 

partages. d'in"uence. On est revenu 

à la' politique du Conseil' des quatre, 

'lu Conseil suprême qui présida les 

mgaajtfons .du traité de Versailles. 

Les grandes puissances ont cher- 

ché plusieurs fois à 'imiter l'action 

•Se la Ligue, à lui soustraire de gran- 

ds affaires ; elles ont adopté le sys- 

tème de « conventicules » des vieil- 

les chancelleries et la majorité de la 

S.,D. N. ne s'est plus trouvé 1, pour 

les grands problèmes, qu'en présence 

de faits accomplis ; du rôle d'organe 

ae direction ou de contrôle qu'elle 

Sevrait jouer, en stricte observance 

s principes de la Ligue, elle ne 

loue plus parfois que celui d'organe 

enregistreur. 

Que faut-il conclure de cet état de 

choses ? 

Bal '^^ a ' * n rnatière internatio- 

nale, de^ loi.s contre lesquelles on 

"- peut rien. Un Etat de quelques 

mon 3 d'habitants ne pourra ja- 

°, ' dans la balance des influences 

îê mesurent à Genève, peser 

« qu'un autre de cent millions. 

]' A ° n f Pourra jamais contraindre 

Angleterre, par exemple à n'être 

en petit comité. 

D'ailleurs, le Covenant admet bien 

le principe d'une autocratie au sein 

de la S. D. N. par l'indépendance si 

grande qu'il a laissée à son Conseil 

par rapport au parlemer'. interna- 

tional qui siège chaque année ; il a 

bien reconnu la suprématie des gran- 

des puissances en leur conférant un 

siège permanent au Conseil et il 

avait bien prévu qu'il y aurait des 

partis dans la S. D. N. puisqu'il ad- 

met de?, accords particuliers entre 

ses membres, qu'ils s'appellent pac- 

tes, protocoles, conventions, traités 

d'amitié ou d'arbitrage ou qu'ils 

soient parés de tous autres noms. 

L'égalité des membres de la Ligue 

ne pourra jamais exister en fait. M. 

de Jouvenel semble la préconiser; 

mais il est difficile de croire qu'il 

est sincère. M. Georges Scelle, qui 

n'est pas suspect, l'a fort bien dit 

lui-même : « La seule égalité que les 

Etat: puissent réclamer, c'est l'éga- 

lité devant le droit et la justice, mais 

non pa l'égalité fonctionnelle et 

constitutionnelle qui aboutirait à fai- 

re gouverner l'immense majorité de 

la race humaine par les représen- 

tants d'une minorité qui ne serait 

pas 'a plus qualifiée. » 

Malgré les assurances qui ont été 

données aux moyennes et petites na- 

tions, la S. D. -\ ; . pourra probable- 

ment' faire longtemps l'objet des cri- 

tiques que lui adressait M. de Jou- 

venel en août. 

Elle n'a pas à sa disposition cette 

force armée que voulait lui donner 

Léon Bourgeois ; elle n'a aucun 

moyen de faire respecter ses déci- 

sions. C'est pourquoi, elle en prend 

peu et de moindre importance. Les 

mots chargés d'espoir remplacent les 

grandcj réalisations 'de paix que l'on 

attendait d'elle. 

Les grandes puissances, elles, re- 

présentent une force, elles prennent 

des -esponsabilités. On les écoute et 

on les suit. 

M. Georges Scelle voit dans leur 

réaction à Genève le signe de la 

« réaction » interne qui se manifeste 

dans tous les pays. Ce qui SP passe 

au parlement des Nations de Genève 

est n peu le signe des temps. 

D'ailleurs, nous qui n'avôns jamais 

eu une foi sans limites sur les fa- 

cultés et possibilités d'action des ré- 

gimes parlementaires, nous avons 

été préservé'' des trop belles espé- 

rances en la S. D. N. — et, par là, 

des désillusions cruelles. 

HENRI-PAUL. 

FEUE MORUE 

C^.^. 

ère Pierr e Audiat, vient, 

«ne. de pousser le cri d'alar- 

«ont 

an "ée dern 

PartiEi 

ère, cinquante goélettes 

** coai-.t-i'. Pour ''Islande; cette annte on 

Perso 

rail.;. s tais, 

six. La cempagne prochaine, 

armera plus. • 

fl.is On 

de m *""' r ' e rna '1Ht P'us > pa- moment as gene — on notre conirere 

"""es et I ° rUe '. d'abord, parcs que les Fax — mais ceux qui n'entendent que le 

présidait la conférence internationale de la 

presse. Lorsqu'on apprit le terrible acci- 

dent de Chamonix, Lord Burnham se crut 

obligé de tenir à peu près ce langage : 

« La Conférence m'approuvera sans doute 

si j'adresse, du haut de cette tribune, au 

gouvernement dont nous sommes les hô- 

tes, l'expression de nos condoléances 

émues pour la catastrophe qui vient de 

survenir en ce point délicieux qui s'appel- 

le Chamonix. » 

« Quoi ! Après le Mont-Blanc, !a France 

aurait-elle perdu Chamorux ? Chez ceux 

qui comprennent l'anglais, il y eut un 

moment de gêne — dit notre confrère 

moins -,. es , ca rênies sont de moins en i français ne s'aperçurent de rien, car l'in- 

^serve^- 

les étant LS; , er ' s "'te, . 

gen s „..• rela tiveinent 

lui ont 

parce que la mo- 

bun marché, 

quoi la dédaignent. 

fai- 

apiTlf ce i^te cri d'alarme et 

1U « ' Pouvoirs publics. 

s ont. 

«rtains moments, fait assez 

le p- 

nourr 

de 

î**»e»""Brn, U . rr,ssent de merlans frits, de 

le lu'i's ~~° cl ae raies au beurre 

^'ssonVr 

Uragent donc a son tcur 

*ansV, !" it!Ue par excellence qu'on 

's*** n, nim Porte quand, même s'il 

> ne7 

S de ,on Ss "-'Ois. 

i*?'lue le'L 4 "'"" mo i'ens d'en sortir : 

L Wnsuj u . vernemfen, > J'aut«ritc, mette 

2 "Nus | M , U '««Jusîrie Mai a -u, elle 

! '"'en cn„/ 0ntrc la llausse dei V'i*, 

»/ Sem «ne T qUL ' ,Ke - 'I insL-iue sir.nn 

C 0, ûrc,,";" 10 '" 5 un - I"" de lu 

ns Intérêt Ms '' On a connu de 

ressantes journée. 

terprète français, M. Mathieu, qui fut in 

terprète de la Commission des Réparations 

et qui a une certaine habitude de ces 

petits accidents, transforma si bien le 

texte anglais dans son adaptation, que 

personne ne put imaginer que semblables 

paroles avaient été prononcées. » 

POUR LES RETRAITES 

Ce n'est pas par un simple hasard 

que nous avons dés histoires simul- 

tanément arec les Soviets et avec 

VAllemagne. Et ces histoires sont une 

déception pour Ceux qui avaient cru 

qu'en montrant de la bonne volonté 

avec Moscou et avec Berlin, la Fran- 

ce obtiendrait une bonne volonté et 

une sincérité égales. L'affaire Ra- 

kowsky et Litvinov a pour pendant 

l'all'aire Hindenbutg et Stresemann. 

Litvino:] svr la question des dettes, 

Stiesumann sur la question des i es- 

ponsabilités de la guerre, adoptent 

une attuude telle qu'on est conduit 

à penser qu'ils ont pris la « vraie 

paix » de 1924 comme un témoignage 

de la naïveté française. Et mainte- 

nant, ils ne se gênent plus. 

Les relations diplomatiques avec la 

Russie rouge comme le rapproche- 

ment avec VAllemagne avaient l'in- 

convénient de nous faire passer sans 

transition de la méfiance à la. con- 

fiance. Et Dieu sait ce qu'était na- 

guère la mcfmnce I Les bolcheviks 

étaient des traîtres, des ennemis sans 

foi ni loi de la société. Les Alle- 

mands n'ouvraient la bouche que 

pour mentir. Toutes leurs paroles ca- 

chaient des pièges. Pendant des an- 

nées, on s'est comporté avec les bol- 

cheviks et avec les Allemands comme 

s'ils étaient en dehors de l'humanité. 

Et puis, tout d'un coup, crac ! on 

leur ouvre le', bras. Il ne faut pas 

être étonné si, aujourd'hui, ils mor- 

dent 

Il faut en être d'autant moins sur- 

pris que ce sont les mêmes bolche- 

viks et les mêmes Allemands. U n'est 

pas venu d'équipes nouvelles. Le 

Thermidor annoncé à Moscou a fait 

long feu. Et qui commande à Berlin? 

Des hommes de qui on aurait rejeté 

avec indignation toute proposition 

de paix pendant la guerre. C'est M. 

Stresemann, national-libéral, c'est-à- 

dire bismar'ckien, qui, pendant les 

hostilités, réclamait des annexions à 

t'Est et à l'Ouest. C'est Hindenburg, 

4'incarnation Même . du militarisme 

prussien. La faiblesse intime du pac- 

te de Locarnj c'était d'être signé 

avec des Allemands de la catégorie 

qu'on avait déclarée indigne et vouée 

à l'exécration du genre humain. 

Comment voulez-vous que, dans 

leur for intérieur, Hindenburg et 

Stresemann ne disent pas : « En som- 

me, tes Alliés nous ont réhabilités en 

négociant avec nous, en nous trai- 

tant comme des personnes honora- 

bles après avoir annoncé qu'ils nous 

pendraient. » La conséquence qu'ils 

tirent ir petto pour eux-mêmes, ils 

la tirent publiquement pour leur 

pays. D'où le discours de Tannen- 

berg ét la demande de revision du 

procès sur les responsabilités de la 

guerre. 

Les déclarations que M. Strese- 

mann vient de faire à ce sujet seront 

aussi péniblement ressenties en 

France que les équivoques de Litvi- 

nov. Mais, quoi ? M. Stresemann se 

sert des armes qui lui sont fournies: 

« Le principe de l'arbitrage est re- 

connu. Eh bien dit-il, arbitrons le 

débat sur les responsabilités. Vous 

l'avez tranché A Versailles d'une ma- 

nière unilatérale. Cela n'est pas con- 

forme aur méthodes de la Société 

des Nations. Vous ne pouvez pas em- 

pêcher le peuple, allemand de penser 

qu'il est innocent et victime d'une er- 

reur judiciaire. » Après quoi, bien 

entendu, ]a revision du traité de Ver- 

sailles lui-même pourra être deman- 

dée, en .vertu de ce principe de l'ar- 

bitrage, auquel M. Stresemann en- 

tend donner un effet rétroactif. 

Conclusion : nous sommes avertis. 

Il faut couper court rapidement A 

ces velléités soviétiques et alleman- 

des de nous manger la. laine sur le 

dos. Ou bien les incidents devien- 

dront de pins eu plus désagréables. 

Il est déjà bien assez sérieux, nous 

dirons même assez grave, que les 

deux offensives diplomatiques, celle 

de Berlin et celle de. Moscou, soient 

conjuguées. 

Jacques BfiîMVILLE 

AU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MEUSE 

Un Grand Discours Politi 

de M. R. Poincaré 

Bar-le-Duc, 2G septembre. , quatre années d'efforts, et dans la 

'ÏARDI 27 SEPTEMBRE 1927 

Plusieurs conseils généraux ont. corn- i l''.'' a " ce reconstituer la Meuse dévastée, 

me les y autorise la loi, retardé jus 

qu'en septembre l'ouverture de leur 

session. 

Le Conseil général de la Meuse est de 

ce nombre. 

M. Poincaré a été réélu président. 

En prenant possession du fauteuil, 

M. Poincaré a tout d'abord remercié 

l'assemblée du nouveau témoignage de 

sympathie qu'elle venait une fois de 

plus de lui donner. 

Il a fait ensuite l'éloge de M. Quilly, 

doyen d'âge, et a exposé ensuite les 

grandes ligner; de la politique exté- 

rieure et de la politique intérieure du 

cabinet 

LA POLITIQUE EXTÉRIEURE 

l Us ont immédiatement compris qu'une 

telle entreprise ne pouvait réussir que 

dans la paix, la sécurité et la concor- 

da : ils sont donc restés passionnément 

attachés aux idées qu'ils ont toujours 

dctendues et qui ont les mêmes rai- 

sous d'être aujourd'hui qu'hier. 

LA POLITIQUE INTÉRIEURE 

« Chaque fois que le pays a connu 

des heures graves, vous êtes de ceux 

qui ont sonné le ralliement autour du 

drapeau. C'est ce vif sentiment de 

l'Union nationale qui vous a sans cesse 

animés et soutenus, avant, pendant et 

depuis les hostilités. 

«nés étrangers*" mal renseignés ou 

résolus à dénaturer la vérité, ont sou- 

vent représenté les populations lorrai- 

nes comme portées au chauvinisme et 

moins sensibles que d'autres aux sé- 

ductions de ia paix. 

« C'est vouloir nous l'aire passer -pour 

aveugles ou pour fous. 

« Nous sommes beaucoup plus inté- 

ressés à la i>aix que beaucoup.de ceux 

qui en parlent avec le plus d'insis- 

a ?Dès avant l'agression de l'Allema- 

gne, il n'y avait pas en France une 

contrée plus soucieuse que celle-ci 

d'éviter un conflit armé. 

Vous saviez bien qu'en cas de con- 

flagration, vous seriez les plus exposes, 

dans vos personnes et dans vos biens. 

« Pourquoi nous arrivait-il si. fré- 

quemment d'appeler en plaisantant le 

génie militaire le génie malfaisant ? 

Parce qu'il faisait peser sur une grande 

par:ie des localités meusiennes. sur nos 

routes, , l'œuvre du désarmement a été 

souse?!imt N qui suivra la séparation de 

l'assemblée et qui aura pour tâche de 

préparer l'exécution dos résolutions de 

Ijassern'bMe notamment en re qui con- 

cerna Le désarmement et i'organisàtiôi 

économique de la S. D. N. 

M Stresèmarin quitterait pareille- 

ment (itvnève dans la soirée de mardi 

Il a'est pas question d'une rencontre 

particulière, avant leur séparation des 

deux ministres. 

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MARDI 27 SEPTEMBRE 1927 

Ois les diverses 

imim Sépirxi 

les 

M, i à fraie 

M. DE MONZIE 

CONTRE L'UNION NATIONALE 

Cahors, 86 septembre. 

Dans le Lot, M. de Monzie, qui on 

le sait fut ministre des financeê dans 

le cabinev Herriot au moment où u 

restait deux millions dans les causes 

du Trésor» a fait une charge à fond 

contre la politique de M. Poincaré. 

€ L'Union a fait son œuvre, a dit M. 

a# Monzie A-t-elle fait son temps ? 

C'est la question, c'est le problème qui 

se pose, au seuil d'un.e période électo- 

rale dont J'issue est attendue pour la 

fixation rje l'ordre en France et 1 as- 

siette de l'j| paix en Europe 

« Nous iwici aux termes dune légis- 

lature obscure, contraints, à défaut 

de pouvoir stabiliser l'union nationale, 

d'entreprendre une loyale révision ae 

nos buts, de nos programmes et de nos 

méthodes en vue d'inauoairer. une Ré- 

publique réaliste, c'est,à-dirc une Répu- 

blique sans phrases ni atermoiements. 

« Achevons,*, dit M. Tardieu : le 

dirais plus "volontiers : « Commen- 

çons .» , 

„ Depuis, la guerre, nous avons tout 

prorogé sans rien réformer : l'Etat se 

désagrège sous le crépis des lois : 

son autorité se disperse, des collectivi- 

tés nouvellement émancipées s'emrta- 

rent de ses plus essentielles prérogati- 

ves, comme il advient au long des 

routes de ces maisons abandonnées 

que le passant achève rie disloquer 

« On s'erforce de la persuader que 

c'est la faute de l'étranger, la faute de 

l'internationalisme, voire du syndica- 

lisme et de ses exigences. 

< Non, la faute est a nous. 

« Notre Etat s'abandonne ; Il négocie 

en place de se défendre ; nous récla- 

mons qu'il se défende contre toutes 

les menaces et toutes les intrigues, 

contre les- pillages et les gaspillages, 

contre toutes les routines et toutes les 

paresses. 

« L'administration est en vrac : les 

outils de la réforme sont restés sur le 

"chantier ; tout est annoncé, commencé, 

ébauché, délaissé, quasiment aban- 

donné. 

« Les fonctionnaires 'sont mécontents, 

les administrés ne sqnt pas satisfaits ; 

il ne suffit plus de restreindre les par- 

ticuliers,'' producteurs " et consomma- 

teurs : c'est l'Etat rju fi taut restrein- 1 

dre l'Etat bailleur,; de fonds dans trop 

d'affaires (Je/ut il n'a Plus le contrôle, 

l'Etat qui paie four n'être plus obéi, et 

dont le dpma/me est devenu si vaste 

qu'il finit par" en. ignorer la consis- 

tance. 

« La République française, tout oc- 

cupée des prineî'jps, a pîSrlipp de se 

pourvoir' d'une fechnjquè n'pnb'lcnine. 

« Quoi qu'on fasse, miol cu'on veuil- 

le, l'ère &*'? trrhniriénj est ouverte, et 

sans égard aux ob'.ections eoutumiè; 

res. La lécislafure prochaine nous doit, 

une refonte de notre administration, 

une simolifteation de la mstice. une 

coordination de no= en=otenements : 

elle nous doit surtout la f.'n de ce don- 

fent'eux ' qui donne a la paix l'as- 

pect d'une ffu^rre latente. 

« lie mai WA à septembre 10??. J*S 

seuls proTès réels qui aient été faits 

l'ont été dans la conscience civique. » 

W. BOUYSSOU FAIT CHORUS 

Mont-de-Marsan, 26 septembre. 

M. Roiiyssou, vice-président du con- 

seil général, a également manifesté 

son mécontentement de la politique 

suivie par le cabinet d'union nationale. 

Par contre, dans de nombreuses As- 

semblées, les présidents ont rendu 

nommage à M. Poincaré et s© sont fé- 

licités des résultats obtenus. 

i.; . , Prague 26 septembre. 

Arrivé hier soir a 17 heures, M. Bo- 

kanowski a .été salué par M. Peruulka, 

ministre tcïitcoslovaque du commerce, 

par M. Charles Roux ministre de Fran- 

ce, et le personnel de la légation, par 

M. Baxa, maire de Prague, par le gou- 

verneur de la Banque Nationale, la 

mission militaire française, l'attaché 

commercial, les conseillers du com- 

merce et les notabilités françaises et 

tchécoslovaques dé l'industrie, du corn- 

rnorce et de ia finance. 

M. Bokanowski a remis a M. Pe- 

routka les insignes de grand-croix de 

la Légion d'honneur, et à M. Baxa 

celles de grand-olficier. 

,A 20 heures, un banquet a été offert 

a M. Bokanowski par la municipalité 

de Prague et par le ministre du coin 

niercfl tchécoslovaque 

Celui-ci a souligné les sentiments 

d amitié persistante qui unissent la 

France et la Tchécoslovaquie. 

Il s'est félicité de l'admirable suc- 

cès de la section française A la Foire 

d* Pratnie et a exprimé l'espoir que 

les pourparlers prochains, nécessités 

par le nouveau traité franco-allemand, 

amèneront un accord satisfaisant pour 

les deux parties. 

M Bokanowski a remercié en ter- 

mes élevés de l'accueil enthousiste qui 

lui était, fait : U n exprimé la certitude 

que quand les délégations se rencon 

treront pour discuter le nouvel accord 

commercial, l'équilibre s'établira si 

chacun comnrend la nécessité de favo- 

riser les industries de l'un et de l'au- 

tre pays. 

Gestes Italiens 

UNE MESURE DE MODESTIE 

Rome. 26 septembre. 

M. Mussolini a interdit que des rues, 

des places, des associations, instituts, 

etc .. portent son nom ou celui de ses 

collaborateurs. 

POUR LA SANTÉ PHYSIQUE 

DE LA NATION 

Rome, 26 septembre. 

Grâce aux énergiques mesure^ adop- 

tées par les autorités, on a la convic- 

tion absolue que quatre grandes ré- 

gions frappées par la malaria seront, 

dan6 l'espace de quelques années as- 

sainies, savoir : te Latin, les Marais 

Pontins, la Marecuina Toscane et le 

delta du Pô. 

irômo&io 

au réduit d âvocourl 

Election Cantonale 

ChaTolles. 26 septembre. 

L'élection au censeil général pour le 

canton de Pai'ay-ie-Monial a donné les 

résultat: suivants : 

Sur 2088 votants. M. Renard, maire 

de Paray-le-MùT.ial, socialiste unifié, a 

obtenu lltJ voix (élu). 

-M. Ragot, de l'Union nationale, a re- 

cueilli 940 voix. 

us !e eosftrt 

du réOtfiMlism 

UN SINGULIER CAS DE FORCE 

MAJEURE 

Strasbourg, 25 septembre. 

Les journaux allemands signal. ni un' 

cas do curieux acquittement dont vient 

de bénéficier une jeuno Berlinoise qui 

est professeur de gymnastique dans un 

.ycéie de Jeunes filles. 

Celle-ci ayait entrepris une partie de 

canotage sur un lac du Meckieniboury 

en compagnie de son fiancé. 

Un orage d'une grande violence les 

surprit et ia jeune tille, se rendant 

compte que la barque endommagée ne 

pouvait plus porter que le poid 6 d'une 

seule personne, jeta d'une vigoureusie 

poussée son fiancé a l'eau. 

Le jeune homme se novu. 

Accusée d'homicide, là jeune Alle- 

mande a été acquittée. 

En effet, elle a bénéficié d'un article 

du Code pénal allemand appelé c para- 

graphe de nécessité (Noistand) » et qui 

ne reconnaît pas coupable toute per- 

sonne qui pour sauver sa propre vie 

en danger détruit une autre existence. 

UN AS DU RUGBY 

MEURT DE LA FIÈVRE JAUNE 

Toulon. 26 septembre. 

Une communication de la place infor- 

me que le sergent Roger Muyard e5t 

mort de la fièvre 1aune à Dakar où 

il servait dans l'infanterie coloniale 

Muyard était un joueur de rugby co- 

té dans le Sud-Ouest. 

Il était natif de Clermont-Ferrand où 

son frère aîné fut aussi rugbyman ré- 

puté. 

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE 

Pontoise, 56 septembre. 

A 15 h. 30, à Sarcelles près du barra- 

ge de Pierrefitte une auto a renversé 

Mme Dreux, habitant Montmagny, qui 

traversait la route, tenant par la main 

son fils Marcel, âgé de 6 ans et ayant 

sur ses bras un autre bébé âgé d'un 

an et demi. 

Le jeune Marcel a été tué sur le 

coup, la mère et l'autre bébé ont été 

transportés à l'hôpital de Saint-Denis, | 

dans un état grave. 

Le chauffeur a été gardé à la dispo- 

sition du parquet de Pontoise. 

UN TIGRE ENLEVE UN ENFANT 

Londres, 26 septembre. 

Le .correspondant du Battu Mail h 

Bombay télégraphie : 

Un vieillard et son petit-fils, âgé de 

10 ans, furent attaqués par un tigre 

dans un village de l'Etat de Mysore, à 

proximité de la jungle. Le tigre empor- 

ta l'enfant. 

Les gens du village organisèrent une 

battue et. après deux jours, on retrou- 

va l'enfant sain sauf, jouant auprès 

d'un étang. Au monvnt où les gens du 

village apparurent, le tigre les attaqua, 

mais fut chassé d^ns la jungle, a, la- 

quelle on mit le feu. 

UN VAPEUR COUL- DANS LE PORT 

Lugano, 26 septembre. 

A la suite d'un violent cyclone sur- 

venu dans la nuit du 24 au 25 septem- 

bre, le vapeur i Ticino » a coulé dans 

le poi i, de Lugano, vers deux heures du 

matin. 1 Le bateau qui avait rompu ses 

amanes a été jeté contre le quai. 

Le personnel de la Compagnie s'est 

efforcé de réparer les avaries et de 

boucher l'ouverture causée par le choe. 

Mais tous ses efforts ont été vains et 

le bateau a disparu sous l'eau vers 

4 heures du matin. 

La « Ticino » avait été lancé en 1905 ; 

11 pouvait transporter 400 personnes: sa 

longueur était de 48 mètres et sa lar- 

geur de 5 mètres 25. 

LE DOULOUREUX SANG-FROID 

D'UNE JEUNE FILLE 

Reims, 26 septembre. 

„ H'er soir, a 20 ti. ùo, sur ia ligne de 

Cnâluns a Reims, M jutes cnausnutte, 

ftgfl de 42 ans, cher de la halte de Pru- 

nay, qui venait d'allumer les lampes 

sur les quais, a été surpris par le pas- 

sage d'un train de messageries venant 

de Chilions et allant a Reims. 

M. Jules Ctiausnotte a été tué sur le 

coup . 

Sa f(lie Renée, 15 ans, témoin de l'ac- 

cident, qui connaissait seule la ma- 

nœuvre des signaux a pris courageu- 

sement la place de 'son père dans la 

cabine du sémaphore, assurant pen- 

dant plus de cinq heures le service des 

trains et évitant ainsi un accident. 

M. Cbausnotte est marié et père de 

6 enfants. 

i 

Verdun, 26 septembre. 

Avocûurt a fêté hier dignement ses 

morts et les allies tombés dans le coin 

désormais fameux dénommé le réduit 

d'Avocourt. 

Hier matin, après une cérémonie reli- 

gieuse, Mgr Cliollet, archevêque de 

Cambrai,..-enfant du 'pays, en queiqUes. 

paroles éloquentes a Expliqué l'altitude 

symbolique du poilu gravé sur le mau- 

solée. 

Après le déjeuner officiel, le général 

Vandant, commandant la 10° division 

d'infanterie : 1: colonel Donovan Swan 

ton, de l'armée américaine, délégué 

par l'ambassade des Etats-Unis ; le 

capitaine Cenei, attaché militaire ita- 

lien ; Mme-,Ia,.géBé/ale,.Ctvalle accom 

pagnée de ses sept enfants, dont le 

mari fut tué devant Avocourt -, MM. Le 

Courtier, sénateur : Sohleiter, député : 

Campion, sous préfet, se rendirent 

devant le monument dont mangura- 

tion marquait également hier 1 anm- 

versaire de la destruction d Avocourt 

par les Allemands et de la délivrance 

d? cette localité par les Américains en 

^Plusieurs' discours ont été prononcés 

«af .sir* . 

Paris. 25 septembre. 

L'Agence Ha vas publie la dépêche 

suivante de Rome : 

Le récent congrès régionaliste de 

Morlaix, en raison du nombre et de 

ia qualité des ecclésiastiques qui y ont 

ijarticLp-^, ne pouvait manquer d'attirer 

l'attention des cercles religieux ro- 

mains. 

Les discussions et les réunions à pro- 

pos du problème régionaliste, qu'il s'a- 

gisse de 1 Alsace, de la Provence ou de 

la Bretagne, rentrent évidemment dans 

le cadre ae la politi tue intérieure fran- 

çaise et échappent à la compétence du 

Vatican. 

Toutefois certaines manifestations 

organisées sous le couvert du régiona- 

lisme risquent de prendre un caractère 

nettement tendancieux et de se trans- 

former en mancen\res artunomistes 

susceptibles de troubler l'ordre inté- 

rieur de l'Etat 

C'est ce qui a failli se produire à 

Morlaix: 

Dans ce cas il appartient, ûéclare-t- 

cn dans les cercles religieux compé 

tente aux autorités ecclésiastiques lo- 

cales' de prendre toutes les mesures et 

toutes les sanctions que peut légitimer 

ou nécessiter l'intervention des mem- 

bres du cler

27 SEPTEMBRE 

*"Z UA Semaine """ 5 " 5 S 

de Motoculture d' Automne 

. M. CAÎi-t-AUX 

cr0 0fs ..7 septembre. 

„0 ,sC SP U an VXient — „ rem 

nûl11 1 , iC n K ,» ,. ..ver 

cO!> s,u .: „psent 

de CO! 

* %urs d' 

ap- 

pésentlour- valeurs mo- 

A GENÈVE 

La Clôture 

de la VIII e session 

oO «nrW"' J ~,ip eu vendu à crédit par la D. I. A. C 

Pli* : 19.800 In. Prix à crédit 1.000!» h 

la commanda, CC220 frt bO \ la livrr.iion 

rt douze traite» mensuelle* de 1.200 fra. 

De? discours, au moment de la re- 

mise d un engin ont été prononcés par 

M Hugard. qui a rappelé l'historique 

de ce règlement et M. Je directeur des 

chantiers de Hambourg lequel félicitait 

la collaboration parfaite à Hambourg 

et à Bordeaux des ingénieurs et du 

oersor.nel français avec Sf>s services. 

M. Fettce. directeur des chantiers 

Vuican de Hambourg, a également pro- 

noncé un discours. 

L'opération d'immersion du dock put 

être faite en une demi-heure, et. le pom- 

page pour son relèvement en 1 h. 30 

Le doct: de 25.000 tonnes, et qui a 

coûté 25 millions, est de dimensions 

impressionnantes et d'une technique 

tout à fait remarquable. 11 pourra re- 

plus grandes unltfe navales. 

cevoi' 

les 

M. 

«s ">-< vue 

îos *\ nation 

; 

h 

' !m ^n 

e 

n-mÔnaïr 

U DIM 

^T, 0N DES IMPOTS 

Ba:- le-Duc, 

^ cei « ayant 

26 septembre. 

5é au 

.. ;- «tiitàfnn opose a " te 

i , pl '«iiorfs', ' œi1 demandant 

..Wfe en t^ ri!IIUUi ons d 

6 

, e . st intervem n V n8rçants - 

M 

».,' "Pposait ni - p , our déclarer 

i-., '-'•ui'fait f„' 

ll a déclarer, 

ffrtf^sasèr »» me m 'n»stre des 

*W la S?, cu ?. e diminuiioi. 

pas défini 5,tJat| on h 

-^ ' c ' la ra inn tlVF,71e nt lé 

nanciere 

"ilie. 

Poincelet 

Paris, 

INCORPORATION 

DES JEUlir.S SOLDATS 

EN AFRIQUE DU NORD 

Paris, 27 septembre. 

Il vient d'être procédé, au ministère 

de la Guerre, conformément aux dis- 

positions du décret du 21 juilUt 1927, 

au tirage au sort de la daté initiale 

déterminant l'ordre d'envoi en Afrique 

du Nord des jeunes soldats apparie- 

nant au deuxième contingent de la 

clas-e de 1927. 

La date tirée n été le dixhuit. 

Ce tirage concerne tous les jeunes 

gens à incorporer en novembre pro- 

chain, sauf les sursitaires .appartenant 

au premier contingent de la classe de 

1927. Ceux-ci continuent à suivre le 

sort qui leur a été attribué par la lettre 

M, tirée en mar s dernier. 

Par ailleurs, la date du dix-huit res- 

tera celle qui réglera l'incorporation, 

quel qu'en soit le moment, des jeunes 

gens du troisième conlingent c'e la 

classe de 1S27, bénéficiant d'un sursis 

d'incorporation. 

Ii résulte, du tirage effectué, que les 

Jeunes gens désignés les premiers 

pour l'Afrique du Nord seront ceux 

qui sont nés le 18 octobre, quelle que 

soit l'année ; puis le 18 septembre ; 

puis ie 18 août et ainsi de suite, jus 

qu'au 13 novembre. 

Seront désignés ensuite les jeunes 

gens nés le 17 octobre, le ,17 septem- 

t, j bre, le 17 août, le 17 novembre; pitfé 

les jeunes gens nés le 16 o.tobre. le 

1C> septembre et ainsi de suite, en re- 

montant dans chaoue mois jusqu'à 

satisfaction complété des besoins. 

Sero.'.it cependant dispensés cle servir 

en Afrique du Nord les jeunes gens 

appartenant à l'une des catégories sui- 

vantes : 

1* Jeunes gens n'accomplissant que 

douze mois ou six mois de service. 

2" Jeunes gens mariés avec ou sans 

enfant et veufs avec enfants. 

V Jeunes gans dont !e aère, la mère 

ou deux frères sont morts pour la 

Fi ance. 

A LONDRES 


Le premier contingent de 140 légion- 

naires américains, venant de Pari.?, est 

arrivé à Londres hier, à 18 heures. 

Les légionnaires, qui encadraient 

deuze jeunes filles porte-drapeau, se 

sont formés en rangs de quatre dans 

la cour de la gare Victoria et se som 

rendue ainsi a'ieur hôtel, musique en 

tête. 

Ail YATIC AN 

Borne, 27 septembre. 

Le pape a reçu Mgr Raynaud, évê- 

que auxiliaire de Toulouse. 

Les Trayantes intellectuels 

Paris, 27 septembre. 

Le 4« congrès de la . Confédération 

internationale des travailleurs intellec- 

tuels s'est ouvert, a Paris, sous la 

présidence de M. H. de Weindel, délé- 

gué général 

Ouverture, — Courant : 224. 2-.'3, 222, m, 

220 a 221 ; octobr ; : 19010 a 199 ;' 3 d 'OCt»- 

bre : I99.W : :: ue novembre,- 200.à0 à JW . 

tendance îaible. 

ClOturU. — 'Courant '220M) ' ;' proclMilne : 

;99.5o ; 3 d'octobre i l99.io ; de iiovemlufO.;- 

200.50 ; tendance calme. ' } 

probable qi 

as la premi 

r M'. Strese 

se déplacer 

HiUlletsn fin*aricier 

Paris. 2C septembre. 

Le marché est assez actif, mais dans 

la plupart des compartiments, si ia ten- 

dance reste ferme, les écarts de cours 

sont peu sensibles. 

Nos rentec abandonnent de légères 

fractions. Les fonds turcs sont résis- 

tants, tandis que les fonds russes ga- 

gnent environ un point. 

Banques bien tenues : La Banque de 

Paris, 2.105 ; l'Union Parisienne, 1.286 ; 

le Crédit Lyonnais, 2.636 . la Société 

Générale, 1.142 : le Crédit Foncier, 2.690. 

Aux valeurs internationales, le Rio se 

tasse à 5.005, le Foncier Egyptien se 

replie à 4.445, ia Central-Mining est 

bien tenue à 2.410, ainsi que Santa-Fé 

à 2.610, l'Azote à 1.623 et les Wagons 

à 1.325. Le Suez est plus lourd à, 14.615. 

Les enoutchoutières sont assez bien 

tenues : Financière. 360 ; Padang, 1.380; 

Werres, 884. La de Béera es; en reprise 

à 1.815, tandis que les Mines d'Or aban- 

donnent de légères iractions. 

Pétrolifères très résistantes ; Crédit 

Pour- j Généra! des Pétroles. 1.166: Malopolska. 

677 : Eaglt, 119.50 : Royal. ,;*.2 : invendus. 7u. ; 

144 ; 2* net, cico i] 

3W-' ' ', 'i . 

: invendus, J02 ;s 

2* net, 960 ; 

: invendus, 

Vit, 728 ; ST 

Anvers, 26 septembre. 

Des pilotes, rentrés à Anvers signa- 

lent que de fertes tempêtes entravent 

la navigation aans la mer du Nord et 

la Manche, 

Vingt-dei\x navire;, oui avaient quit- 

té Anvers, ont dû jeter l'ancre en rade 

de Flcssingues. où ils a'tendent une ac- 

calmie. 


La neige a fait son apparition dar.e 

le Nord du Pays de Galle s et dans ie 

district des lacs anglais beaucoup plus 

tôt. qu'en temps normal. 

La 

à 406. 

lL.es Changes 

12 

Londres. — L 

New-York.- — 

02. Dollar, 

vre. 124; dollar, .86 11' 

Livre, 4,86 72: parité 

5,92 37; parité, 25 4S. 

plài 

bas de la 

-Dans le haut . on. vefidar 

On' .cote excédent trop.' 

16 francs le degré environ 

5» à 1S le de^re. Bons v 

francs. 

l>e conimene 

Vins. - Rèct 

à 19 fr , sui v, 

ment, 

Alcoois. — 3 ; 

pas de cote. 

aj'rcs va» 

pi sup-ri ,:i 

rtideminent 

10 

ibre 

a 17 :>"> 

ïnlève- 

MONTAUBAN 

Vi "e «V'o 

26 se V>tembre 

."-"' 'i 90H, 81853 

.rôties - 6 ' es 

r,-, u * r. 

1 par io os ûoo s 

f u 

r » 

remboursé par 

.'les . 

'Il 

pont 

220.64 

•ont 

24.71-2' 

ia D 

^882 

de 

remboursés 

'48.482 

84.120 

gï.672 

237.809 

202.33H 

361.760 

par 

Ô3.69Î 

86.239 

149.221 

243.799 

304.084 

369X50 

4' Les fils aînés de veuve et 

aînés d'orphelins de père et de mère- 

5' Les jeunes gens d'int un frère, ter- 

vant en qualité d'appelé ou d'engagé 

par devancement d appel se trouve 

sur un théâtre d'opérations extérieur 

au moment de leur incorporation. 

6' Les jeunes gens dont un frère, 

appartenant à une fraction de contin- 

gent libérée, moins de deux ans avant ! 

leur incorpoi ation. aura servi en qua 

lire d'appelé ou d engagé par devance 

Erratum — Par suite d'une erreur de 

typographie le résultat de Ja dernière 

course disputée dimanche à Montauban 

s'est glissée à la suite du compte-rendu 

des courses de Biarritz-Rayonne, com- 

plétez donc ainsi la résultat des cour- 

ses de Mon tau ban : 

STEEPLE CHASE 

DE LA SOCIÉTÉ DU DEMI-SANG 

5.250 m , 3.600 m. environ 

1 Dune II (R. [-'oignant), G 6 50 

au comte Lahens. 

2.. Agence (M. l'any), 

à M. Loin 

3. Isaure 11 (Prat), 

à M. Dambies. .; 

Gagné de loin 

A ViANNE 

Dimanche 25 septembre. 

PRIX DË LA SOCIÉTÉ HIPPIQUE 

Ce dernier a été distancé pour avoir 

coupé, et ie jockey Marie, appelé de- 

vant les commisaires, a reçu une obser- 

vation pour ia façon insuffisante avec 

laquelle il a monté. 

PRIX DES DAMES 

(Steeple chase militaire) 

2.000 fr, 3.500 m., 21 inscrits, 7 partants 

1. Royal-Fortune (pro- 

priété, à M. Rous- 

siers, chet d'tficadr. G 50 50 100 » 

20« d'infanterie P 19 » 38 

2. Commandeur ;piopr.),. 

lieu tin. Guenault. .. p 20.50 41 > 

Non placés Nisto-Il; Vasistas. Fleur- 

d'Avril, Tarbaise-H, Terminus-Vil. 

A VIC-BIGORRE 

Vic-Bi-rorre, 26 septembre. 

PRIX DU TROTTING VICQUOIS 

partie liée 

deux 

monté ou attelé 

4.000 francs, 1 

Nita-II, à M. Beau 

18.751 

sont 

»»» 1910 

st fenibours 

remboursés 

1 >bou 

I meut d'appe sur un ihéàt 

I tions extérieur pendant tro 

I moins. 

i Cette durée ne sera pas i 

! frère a été rapatrié délinili vi 

I misons de santé, a été éi 

! blessures a été tue ou est 

7° Ix?s titulaire 

{ ration militaire 

d'opéra- 

mois au 

par 

xigée si le 

imeiït pour 

acuô pour 

décédé, 

du brevet de prepa- 

élememaire jusqu à 

pi» 

par 

rsés . vec 

sou 430 fr. 

, s V 

d - C " en de 

var 

- »°nt nomijr 

ie 

eux. 

concurrence de 10 ?; du nombre de ces 

Jeunes gens. 

Les jeur.e.i gens rentrant dans les 

catégories visées aux alinéas 2. 3,. 4, 5' 

8 ci-dessus adresseruiit immédiatement 

au bureau de recrutement oont ils re- 

lèvent les pièces justificatives de leu'- 

situation de famille 

Les jeunes gens qui n'auro.it pas été 

désignés par le sort pour servir en 

Afrique du Nord seront répartis entre 

les différents corps de troupe de la mé- 

tropole et d" l'armée du Rhin, d'après 

les règles habituelles. 

é honoraire !. 

Le Mans, 27 septembre 

M. Jean Montigny, qui sera vraisem 

clablemont candidat è la dépnlalion 

dans I arrondissement de La Flèche 

s'est vu décerner, avant-hier, un titre 

original : Le comité républicain du 

caniori de Ronneiabh-. la i.roclamé dé 

pute honoraire do Mamers. 

DE VIAMN 

3.000 fr., 1.200 m., 14 inscrits, 4 partants 

L Charm. III ,. a. ) G 30 a. 60 »> 

au marquis ;.'Zx.j.. P 10 »» 20 » 

.'. Bistouri (Léon Fiton) 

à M. B. de Lac-.ïe.. P 8 a» 16 »» 

Non placés . Nuit d'Amour (Paris 

Afidfé), et Lauriol ;P. Tronqua). 

Du 1er au 2 1/2 ' gueur; du 2e au 

3= 5 longueurs. 

PRIX DE LA SOCIÉTÉ DE SPORT 

DE i-R ..CE 

4 000 fr , 2.000 m., 16 M - ts. 3 partant? 

1. Ma Grande 11 (pr p.) G 8 on 16 »» 

au comte Paul .'iiel. 

Non placés : Sabaf,..jn (M. Pratt) el 

Um'an (E. Pousse)'. 

Du 1er au 2", 2 : gueurs; âv 2 ENCOURAGEMENT 

(Hors série, n" 4) 

3.700 fr , 2.200 m„ 18 inscrits, 5 partants 

I. Mélisse (G Francon) G 10 a» ZO •» 

Maurice de Nexon. P 8 ». 16 •. 

ï. Ceres [l (Tronqt a), 

à M. René Bouaud. P 1.1 •> 26 «r 

Non placés : Duncan (André Paris). 

Nevè (Léon Fiton) et Tire-nu-Flanc (De- 

vettr) dérobe 

Du 1er an 2". 1/2 longueur ; du 2- 

au 3", 6 longueurs. 

PRIX DE LA SOCIÉTÉ 

DE:, STEEPLE CHASE DE FRANCE 

(Steeple Chase Mixte) 

7.00) fr , 3.500 m gj inscrits, 2 partants 

t. Violetta (Paris), A G 9 M 18 ». 

M. I. Belerm. 

! Iiraga (Marie) a M. Sedard. 

mètres 

ois... G 

, P 

5. Job, à M. Cussûuy P 

PRIX DU GO-i/ERNEMENT 

monté 

4.000 francs, 2.800 mètres 

1. Arlette-lII, à M. Roumazeii- 

17 50 

9 . 

8,50 

les 10 

PRIX DU TROTTING VICQUOIS 

Deuxième manche 

.. Sablonniôre, à M. Marti- G > 50 

gnol '... P 7 » 

PR: : DE 

8.000 

, Valentia, 

LA SOCIÉTÉ SPORTIVE 

attelé 

francs, 2.800 mètres 

à M. 

Anygo'rje-V, 

PRIX 

a 

Dussoy 

M. Beauvois. 

DU DEMI-SAKC 

attelé 


Antigone-.. à M. Beauvoi. G 

2 Alorio, à M iîouas. 

15 » 

9 50 

9 50 

533 

14 

PRIX DE LA SOCIÉTÉ DES STEEPLES 

steeple 


L Capuc in, à M. Lacrouts. G 12 • 

A RAMBOUILLET 

Rambouillet, 27 septembre 

Demain courses à RainbouUet Pat- 

wnts et montes probables : 

PRIX DE LA COISIfiRE 

Barbiche:. (Boniempr), Armistice 

iRutoré»), Le Gouverneur (Rabu) Jos 

-élu, IM. Allennnd;, G i beau (M Aile 

mai.d). Uarry (X.) Saint-Patrick (Bouli. 

Ion), f.ilguiues (Kaiser;. ïrinidad (|)a- 

vis\ Oka (Daire). Périssoire (Daire'. 

Noiobi jx.;. Bassarabia (Ferai' Méari 

oie (Marsh! Bibcloteur (M Brethea 

Uauiuntcho (Semblât;, La biffa [Allen 

Aquitaine fVatard), Baliverne (Garcia), 

Hush (Gleizes'. Mont-Avenlin (Bégui- 

ristain). 

PRIX DE VOISINS 

Fresnoy (Dufprel), Suzei (Daire), 

Chambalcu (Bonemps), • Arlequin (R 

Brethes;, Montsotiris (Rabe), Magicien 

iFerret). Jvlimizan (Kaiser\ L'Opulent 

(Gardner). Sca.np (Gordon), careste 

(Marsh). Miss-Nell (M. Allemand) Ze- 

nithia, (Vatard). Bravida '.Jennuigs), 

Hot-Lips (Salgan) 

PRIX DE 1JONNELLES 

Azed (Winkfleld), Gabelon (Breton), 

Louviôro (Peckett), Payenna (Burette), 

Josselin (Grantham), Garde-Chasse 

iGrantliam), Noisette II (Férat), Increst 

(Vincent), Bellagio (X) Bas-Blanc (Du- 

puit). Lursaluces (Magdelaine), Sainte- 

Euialie (Pressât). 

Partants douieux : Armistice (Dufo 

rez), Lakno (Palmer). 

PRIX DE LA CROIX SAINT-JACQUES 

Monjik (Cock). Hallete (Graul), Ana- 

tolia (Lester;, Lubie (Peckett), L'infé 

pide (Gaudinet). Confidente (Faucher), 

Val-Profonde (Cames), Vennandois 

(Faucon), Colas-Légend (Niaudot), 

Chambourcy (Bedeloup) Comodor* IV 

(Bessières). 

DE L'ABBAYE DES VAU-DE-CERNA\ 

PRIX 

Simplex-Il (Vaier), Kayali (Niaudot) 

Trait-d'Uniou (Joiner), Àulnav (Bail); 

Adrastus (Boila;, Montmorency-ll (A 

Bènson), Etoupe (Escalle). Uxbridge 

(Faucon), Balle.-oy (de Saint-Maur), 

I Chouti (Bessières). 

PRIX DE BAVILLE 

Tillières (de Latour), Lama (Grando- 

lement), Urgel (de Tarragcn), Istam 

boni (Blandin). Admirnl-Brown (Gin), 

Foliosus (Huet), Charmov (Vernhol), 

Unnamed (X.;. Roi-du-Rife (X.), Nat 

(Guibert), Réclusion ^de Broise). Fau- 

vette-XIX (de Saint Mau-) Pervenche- 

VI (Durand). 

t'ïonosiici • 

Pari'- Svort. — Barbichon et Bibelot 

— Arolqum et Fresnoy — increst et Bas- 

Blanc Valprofonde et Anatolia - 

Uxbridge et Kayali - Tillières et Lama 

Joe!:ey. — Ecurie Vvittouck et Barbi 

chou - Arlequin et Miss Nell — Bas 

Blanc et Increst — Charnbou et Mon 

jik — Ecurie Circhel et Aulnav - 

Néant 

ta Vriîie — Barbichon et Josselin — 

L'Opulent et Arlequin — Josselin et le 

l.ôre - Colas f.egend et Anatole — 

Beaudragon (t Uxbridge — Tillières et 

Reclus 

MARCHE DES METAUX 

Londres 26 septembre. 

Antimoine. -— Qualité spéciale : Gi 10/ 75. 

Cuivre. — Comptant . 54 6/3 ; Best-Selec- 

ted : 60 61 5/ ; Eiectr., 61 15/ 62.' 

Etain. — Comptant : 268 1/3 ; à trois 

mois 265 17/6. . 

. Plomb. — Anglais comptant : 22 10/; 

fftrangers comptant, 21 Etrangers livraison, 

21 10/. ; 

Zinc. — Comptant : 77 2/6 : livraison, 

Argent. — Comptant : 25 11/16 ; à 

mois, 25 11/16. 

Or. — 84 10/ 3/4. 

Mercure. — 21 15/ 22. 

Or fin : 16.960 : Argent fil), 0.460 . Plati- 

ne, 4S. 

MARCHÉ DES CÉRÉALES 

Paris. 26 septembre. 

Blés. — Base de liquidation : 15G ; cou- 

rant : 153.75 , octobre : 155 : novembre et 

décembre : 156 ; -4 de novembre : 156. 

Farine. — Base de liquidation : 21S ; cou- 

rant : 210 N -, octobre • 213 N ; novembre 

et décembre .- ?12 N ; 4 de novembre : 212 N. 

Avoines noires. — Base de liquidation. 

Courant à octoore, novembre, décembre, 4 

de novembre a 102 

Diverses. — Base ;i 

7 mètres- temps stattonnàire, mini- 

mum vr. 

Les Salaires agricoles 

On nous comrnuiÙQue • 

L'Union des Syndicats de Propriétai- 

res des arrondissements de Béziers- 

Samt-Pons lait savoir aux intéresses 

que, dans sen assemblée générale du 

23 septeriibre. le salaire pour tous tra- 

vaux agricoles. Indistinctement, a été 

fixé, à. partir de ce jour au prix de 

trois francs de l'heure et deux litres 

vin pour les hommes et detn-i-salauv 

.>./' (K-mmc, i 7.'' Po 

pour les femmes, 

I à la durée de la 

s'< n reiëiant quant, 

journée aux usages 

locaux 

L'Union invite tous ses membres à 

se conformer à cette décision. 

En outre, en présence de l'altitude 

des ouvriers des diverses co-nmunes 



TRAVERS LES JOURNAUX 

LA GUERRE QUI REVIENT , 

A'ous lHons (tans La Croix ; 

Los deux esprits : celui de Locarno 

et celui de Tannenberg, invitent la 

ieunftose allemajiHB ; Hindenburg lui 

propose le secoud. tandis que M. siire- 

teinaioti mis au courant des déclara 

ition- présidentielles et les acceptant, 

glorifiait l'esprit de Locarno. A Genève, 

c'es'. le télégramme de Guillaume il 

qui cau-a la plus vive impression et la 

-plus pémnic. En voici le texte d'après 

la GoseJ'.i de Francfort • 

Aujourd'hui, a 1 occasion de l'inaugu- 

ration du monument de la bataille de 

Tannenberg, je suis, avec une recon- 

naissance profonde et indéfectible, aVec 

itous ceux qui ont collaboré à cette pro- 

digieuse victoire de Cannes. Envoyé par 

jaao avec la mission de délivrer la 

-Prusse orientale, à n'importe quel 

prix do l'invasion ennemie, la supè- 

rioritj do votre direction et de celle du 

général l.udendorff, secondée par ia 

collaboration dévouée de vos subordon- 

nés et rie vos auxiliaires, (ormês pour la 

plupart à l'école d mon ancien chef 

"tl'état-major, le comte de Schlieffen. a 

réussi ii remporter cette magnifique 

victoire, avec l'aide de nos incompara- 

bles troupes qu'animaient l'abnégation 

et la bravoure. Tannenberg montra f> 

-nouveau au monde de quoi est capa- 

ble l'énergie allemande sous un com- 

mandement fort et sachant ce ru'll 

veu' Puisse l'esprit de Tannenberg pé- 

nétrer et unifier notre peupl" déchiré ' 

Alors il fera de nouveau des miracles, 

et P braves a. qui est consacré le mo- 

nument ne seront pas tombés en - ain ' 

Alors, avec l'aide de Dieu, il reprendra 

gon mouvement vers le haut. 

Le chanoine Ttltz commente ce dis- 

(oui s dans Li Lorrain 

L'Allemand moyen vous dira très vo- 

ïocîicrs qu'Hindenburg a su garder, au 

îposti qu'il occupe, la réserve nécessai- 

re, la discrétion fa plus digne. 

Et voilà que, tout d'un coup, ce bon 

président lance le pavé dans la marp 

Se la politique internationale : Le bon 

:-Hindenburg ne peut avoir que raieou. 

Le langage du vainqueur de Tannen- 

berg. sur le terrain même de ses ex- 

ploits, n'est et ne peut être que vérité 

Quoi journal allemand pourrait 

maintenant élever la voix contre le dis- 

cour:- de Tannenberg ? Aucun, puïsqup 

Hindenburg n'a fait qu'interpréter, 

d'il? façon adroite, l'opinion de te us 

les Allemands, "H: l'a écrit : D'un seul 

discours, Hindenburg a enfoncé Potn- 

jearo et tous ses d'-cours dominicaux. 

Le Légionnaire américain. — Con- 

tent n est pas assez dire nous sommes 

enthousiasmes . partout,, des ovations, 

des effusions, des attentions de toute 

sorte, Sincèrement, vous êtes un pia- 

illa do premier ordre, un peuple 

Un to date, comme on dit obez nous... 

Moi. — Bravo, bravissimo ' Mais 

alors, monsieur le légionnaire, vous 

avez du éprouver, comme nous, une 

infinie tristesse à la nouvelle que. au 

lendemain même de votre défilé triorrt 

phal sous l'arche sacrée, le gouverne- 

ment américain pouvait envisager 

l'éventualité d'une guerre de tarifs en- 

tre la France et les Etats-Unis 

Le Légionnaire américain. — Une in- 

finie tristesse..., et pourquoi cela, te 

vous prie ? Vous êtes extraordinaire- 

ment inconcevables, vous autres Fran- 

çais, avec votre manie de mélanger 

constamment les affaires de coeur avec 

le business » ! Tenez, mot. par exem- 

ple, j'aime considérablement mon frè- 

re, mais sa maison de commerce est 

pn concurrence directe avec la mienr.p 

et nous faisons, lui et moi tout ce owe 

nous pouvons pour nous enlever res- 

pectivement les meilleur? de nos 

clients A son dernier anniversat-p. je 

lui ai offert un soupe' - à tout casser, 

avec du Champagne que j'avais ache- 

té au poids rte l'or et. avant de nous 

séparpr. j'aj levé mon. verre en disant : 

» Vieux Jimmv, je bois tendrement fi 

votre prochaine ruine !» Et il m'a ré- 

pondu : « Vieux Pbilin. t'espère i,,^, 

dans six mers, vous n'aurez tvlns seule- 

ment un bouton de culotte dans votre 

damnée caisse ! » 

Moi. — Excusez-moi. monsieur le lé- 

gionnaire, mais, en France, nous ne 

raisonnons pas tout fi fait comme cela. 

Lo Légionnaire américain. — Vous 

avez une âme de vieille perruche sen- 

timentale ' 

Moi. — Et nous ne nous referons ja- 

mais. 

LES LC'S A ABROGER 

LO U 

DU 27 SEPTEMBRE 1927 

Saint du jour S-S. Côme et. Damien 

FAtc à souhaiter : Saint Exupère. 

mée, le petit-fils d'Ernest Mérimée, 

se haussant au niveau des circons- 

tances, s'est inscrit malgré sa jeu- 

nesse, au nombre des professeurs, 

entrant résolument dans ' voie que 

lui ont tracée ses grands devanciers; 

M. Belazgues et don Rodrigo de Sé- 

bastian redouhlant leurs efforts ont 

multiplié conférences et promena- 

des et donné aux eroursions une 

importance inusitée ; les Castillans 

avec une sympathie toute spontanée 

ont comblé leurs hôtes d'honneurs 

et d'attentions... 

A la nuit tombée, élèves et profes- 

seurs regagnaien Burgos où ils 

arrivaient à dix heuns du soir... 

Deux jours plus tard, le chemin 

du Nord emportait la colonie étran- 

gère vers Iran, les Pyrénées et la 

France. A la tristesse dds adieux 

s'était ajoutée l'espérance des pro- 

chains revoirs et la certitude que 

chacun tenait à perpétuer l'œuvre 

si bien établie et apporterait sa con- 

tribution personnelle à la cimenta- 

tion d'une union de pu:- eri plus 

étroite entre 1 Prar.:e et l'Espagne 

— Philine BURNET. 

; m. ddns 

ïùaudet ésfl 

l'Action Française, Léon 

Une fois encore j'avertis le gouver- 

nement de la République du danser 

. «7111 le. menace * bref délai, et non. 

" Comme - il le croit, à long délai. La 

> jpolitiaue funeste de Briand — par ietno- 

'.rancé — et de Philippe Berthelot — 

.par perversité et néronisme — nous 

;.jnet n quelques- doitrts du gouffre. La 

ïalbîesse inconcevable de Poincaré fait 

ïe reste Nous voici aux pertes êe la 

^revanche allemande, oui s apprête à 

prendre comme prétexte la non-évacua- 

tion de la Rhénanie et notre frontière 

«Je l'Est n'est pas défendue. 

Les paroles intolérables d'Hinden- 

,-S»ur« étaient corxcîtées — on le sait 

maintenant — entre Stresemann. les, 

tfiationalistes du gouvernement et lui. 

Mais Hiridanbuïï n'a pas parlé ainsi 

idans le vide. Sa harangue sur la pom- 

meau de i'épée vise à- un but immé- 

diat': 1 évacuation, que suivra promp- 

teroent ie but médiat : la puerre. Je 

trêiïèté etu'il faut à l'Allemagne une pre- 

mière grande batailla en territoire 

français. 'eu belge, afin d'éviter Ta dé 

tvastatibn et l'invasion, eue l'Allema- 

gne supporterai: mal en admettant 

HJi'ette Tes supportât. Avant les' discours 

de von Mûrira et d'Hindenburg — dis- 

Court; concertas et' voit!' -s — le doute 

sur la proximité des événements r- 

"encore. . uossibla. 

tenant. 

U.ue lest plus maiii- 

LES DEUX ÉCOLES 

De Charles. Om.essa, dans la Liberté .- 

Le Légionnaire américain. — Oh ! 

monsieur le journaliste, soyez, donc 

assez « gentleman » pour remercier 

en notre nom ces vieux copains de 

Parisiens oui nous ont réservé un ac- 

cueil vraiment inoubliable. 

Moi, — Alors, vous êtes contents 7 

Du Courrier du Midi ? 

— Quelles sont les lois dites laïques 

qu,'il faut abroger en premier lieu ? 

Nous répondons : 

— Abroger d abord la loi de 1901. dans 

son titre III, qui interdit aux religieux 

de « s'associer » : 

Abrogez ensuite la loi de 1904, qui in- 

terdit aux religieux € d'enseigner ». 

Cri vertu d*> 'a loi de 1901. tous les 

Français peuvent s'associer librement, 

à. leur r/ui.- sans conditions. Trus les 

Français excepté . les religieux. 

Oui excepté les religieux. 

Un Français oui est repris «le justice 

r>eut s'associ T tant ans Sep,eml »! 

Poûse" s^fer 

Nouvelles Religieuses 

UNE GRANDE SOLENNITE A LA 

CHAPELLE DE LA VKUTAÏION. — 

Une grande et bonne nouvelle arrive 

par te dernier courrier de Jérusalem, 

au Monastère de la Visitation : celle de 

la très prochaine inauguration de la 

Grotte des Enseignements du Sauveur 

qui, on ie sait, rétablie dans son état 

premier, servira de crypte à la future 

Basilique, dédiée au S. C. de Jésus, sur 

te Mont des Oliviers. 

M. le Chanoine Trilhe, délégué de 

Mgr l'Arhevëque de Toulouse à Jérusa- 

lem, vient d'arriver en Palestine. II a 

été émerveillé des travaux exécutés de- 

puis janvier, écrit-il, et a pu fixer la 

cérémonie de la prise de possession do 

la Sainte Grotte, La messe y sera célé- 

brée pour la première fois le mercredi 

23 septembre. 

Cette date awparaît particulièrement 

intéressante, en raison de la double 

coïncidence qu'elle souligne. Elle est 

intéressante pour nous. Toulousains, 

en ce que le Sacré-Cœur recevra les 

. premiers hommages officiels dans son 

| futur Temple, érigé sur l'initiative de 

i Mgr notre Archevêque, au jour où no- 

tre diocèse fête un évèque de Toulouse, 

S. Exupère, ami de S. Jérôme et ries 

Lieux-Saints Cette date est intéressan- 

te aussi pour l'univers Catholique, par 

ie seizième centenaire qu'elle rappelle 

'de la région qui. on peut l'affirmer, 

sont restes sourds aux appels à la 

grève lancés par des agitateurs, grévi- 

pîiltejas stipendiés a cet effet, ainsi 

qu'Ps s'en vantent cyniquement, ou par 

des'» meneurs du ventre garni », ainsi 

rue 'es désigne la Confédération Na- 

tionale du Travail. 1 Union fait , appel 

à "la bienveillance des propriétaires a 

leur ESa* en conséquence, elle les 

Invite instamment, dans un sentiment 

de solidarité et d'humanité à eur 

éârd à se faire un devoir de leur 

'épargner le dur, chômage. 

Tn,,,„-niS et en ce qui concerne la 

Native au chômage : sur ce 

point 

sa convenance 

e!Cn ' iû"' laisse chacun libre d'agir à 

Congrès National 

dë la Natalité à Toulouse 

On nous signale que deux rectifica- 

tions doivent être aportées au program- 

ma nue nous -vous récemment publie 

Jj ." 1 | **[ , . .a.alité qui 

a., ( ...... ~o .. .,„ f-jojpmperce 

VI» Toulouse du 29 courant au l et octo- 

bre. 

A la section de '.a Morale, de l'Ensei- 

- c'est M. 

imement et de la propagande, c est ai 

André Toumeîon, menu "e du Conseï 

d'administration de l'Alliance nationa- 

le qui'présentera un rapport sur « la 

Méthode et les moyens de propagande 

contre le malthusianisme dans les mi- 

lieux populaires et particulièrement 

dans les milieux ruraux. » 

A la section de l'hygiène et de l'ha 

bitation c'est M. Ambroise Rendu, 

doven du Conseil municipal de Paris, 

qui parlera de « la question du loge- 

ment rural et de ses rapports avec la 

désertion des campagnes. » 

A Lourdes 

U'ARIÈGE ET LE TARN A LOURDES 

Oe nofe envoi/6 Vtftc'^ 

Lourdes, 

C \je diocèse de Pamien 

yent clôturer triomphalement la série 

des «rands pèlerinages diocésains.. 

I QS deux mille pèlerin* ariégois 

partis par les irains spéciaux de Pa 

inlers et de Saint-Girons et par le^ 

trains ordinaires, sont arrivés ce sou 

& I curdes, presque aux heures pré- 

vues • 14 heures 50 pour Sainl-Girono, 

15 heures 10 pour Pamiors. 

M le chanoine Putol, vicaire géné- 

ral activein-nt seconde par M le eha 

no, ne Doumenjou, secrétaire de iévê- 

ché. conduisait les pèlerins de Pr- 

uniers au nombre de 900 et M. le chn 

jiuitK: Brr'oe, î.rchiprètre, ceux de 

'uiint-fiirons, ac no'.ibre de 600. 

, Le -o.-.'-'o s't*t *ifert"é par un très 

J•»-••!! H-ii 'î-s et dans des conditions de 

«on ». t '.i (is iaj(ittité tout a fait satis- 

ïairAr.ta». 

Mgr Marceillac, arrivé par le rapide 

de 15 heures 30, avait précédé à Lour- 

des ses chers diocésains. 

Nous nous sommes fait un devoir d'al- 

ler saluer respectueusement -Sa Gran- 

deur et nous avons recueilli de ses 

lèvres l'expression émue de sa grande 

joie et de sa légitime fierté. 

Une fois de plus, en effet, l'Ariège 

a magnifiquement répondu a ses ar- 

dents appels et envoyé à Lourdes, mal- 

gré des difficultés innombrables, un 

nombre de pèlerins qui égale propor- 

tionnellement celui des plus beaux et 

des plus vivants diocèses 

Le Tarn, le diocèse à la foi indompta- 

ble et à l'ardente dévotion mariale. a 

presque tout de suite mêlé le flot de ses 

trois mille pèlerins à celui des pèlerins 

ariégeois. 

Mazamet est arrivé à, 16 h. 20 avec 

huit cents pèlerins, sous la conduite de 

M le chanoine Gautier, le distingué 

curé de Notre-Dame Puis ont =uivi, à. 

17 heures, le premier train Car- 

maux ; A 13 h. 17 c'est le second train ; 

à 18 b. 42, le premier train de Castres 

et à 19 h. V le second train. 

Sa Grandeur Mgr Céi-ertic est arrivé 

c° soir avec te g n oupe imposant de la 

v ; lle arehiénisconale. Notons que le 

orlerinairn du diocèse d'Albi compté 

trois miilP pèlerins 

Nous publierons demain et après- 

demain IPS comptes rendus ftétnillés des 

deux pMerin.ages ~< I. ROÙZAUD 

15= PÈLERINAGE FRANÇAIS 

, BU ROSAIRE 

Train de Montauban. — Pour ga- 

gner du temps, que les pèlerins isolés 

et que les chefs de groupes s'adressent 

pour tout à Mlle Labal, 51, rue Saint- 

Louis, Montauban. 

Tous les autres trains. — Que les 

pèlerins et les chefs de groupes veuil- 

lent bien, au plus tôt. signaler nu Di- 

recteur crênéral du Pèlerinage, 17. rue 

Vélane. Toulouse, les cares des grands 

réseaux et des Compagnies départemen- 

tales oit Ils prendront un billet d'al- 

ler et retour pour rejoindre leur train 

de pèlerinage. 

Prière à MM les ecclésinstirrues de 

porter h Lourdes leur habit de chœur. 

La liste d'inscription d"s malades est 

elese : elle dépasse le nombre do 450. 

tembro. 

lui d'Albi 

Chez les Anciens 

Combattants 

La Fédération Régionale du Sud 

Ouest des Victimes de la Guerre et An- 

ciens Combattants tiendra ses assises 

semestrielle le 10 novembre prochain, 

à Agen. 

Cet important groupement qt» com 

prend 16 Fédérations départementales 

formant un effectif total de plus de 

lOO.fiOO adhérents cotisants, est affili" 

a. l'Union Fédérale des Associations 

Françaises des \ssneiations de Mutilés 

Xii'ions Combattants. Veuves, urphe 

lins et Ascendants. 

Celte manifestation sera rehaussée 

par la présence Je MM Marin, minis- 

tre des pensions • Levgues, ministre 

de la marine et Fallières ministre du 

trav-'il mi présideront l'inauguration 

de la Maison des Mutilés créée par ta 

Fédération de Tarn-ct-Garonne. 

platea t castillan ; les moissons en 

core à terre à côté d'épis égrainés 

par îa Irilla (ancienne et rustique 

machine à dépiquer), les vanneurs 

attendent le soufle d'air qui leur 

permettra d'utiliser leurs vans et de 

séparer le bon grain des brins de 

paille... La nuit tombe, une brise lé- 

gère passe, 

La caravane reprend le chemin de 

Burgos et là-bas les Lçps travail- 

leurs de la terre, aidés par le vent 

du soir, débarrassent de s 

UN INCENDIE RU DU FERETRA 

Lundi après-midi, à 2 h. 30, un 

incendie s'est déclaré, 12, rue du Feré- 

tra, dans un appentis dépendant d'une 

remise louée au Syndicat des poudriers 

qui y a installé une coopérative. 

Le feu a été éteint par les pompiers 

de la caserne centrale. 

Trois mètres carrés de toiture ont 

été brûlés ainsi que des cloisons de 

planches. 

Les dégâts ssfit évalués à 500 francs. 

L'INSTITUTRICE, L'ANE ET LE OHIEC- 

Mme Deimas, directrice de l'école des 

Gallastous. a Saint-Gaudens, était 

venue à Toulouse en voiture â âne. 

lorsque, allant remiser son attelage à 

l'affenage de la rue du Port-Garaud. 6, 

elle a été mordue au. pied droit par le 

chien de M. Coicault. Elle a fait invi- 

ter le propriétaire du chien à faire 

examiner son animal. Le- certificat 

d usage sera communiqué à l'intéressé. 

IVRESSE MANIFESTE 

Belcacem Ben Ali. âgé de 34 ans, 

manœuvre, rue Saint Charles, trouve 

en état d'ivresse sur la voie publique, 

a été déposé au violon. 

LES SANS-ABRI 

M. Sacaze, commissaire de police, a 

recueilli a la permanence, aucune place 

n'étant disponible â l'asile de nuit, une 

famille espagnole venant de Thézan 

Aude) et composée du mari, de la 

, femme et de trois enfants en bas âge 

ction" à l'Eléoïià de \ qui se. trouvaient sans ressource et 

' sans abri et campaient aux abords de 

la gare Matabiau. 

THEATRE DU CAPITOLE 

« Parsifal » 

Les somptueux décors de Bicnard 

Wagner sont en pleine voie d'exécu- 

tion. 

Le temple du « Graa) » entièrement 

termine est tout simplement merveil- 

leux. Occupant toute là scène il est 

d'un effet saisissant. 

Dans cette magnifique nel se le- 

rom entendre cent cinquante exécu- 

tants» comprenant les chœurs du Théâ- 

tre du Capitoie, la Société la Clémen- 

ce- i-aure, et les chœurs du Conserva- 

toire. 

. Parsifal « s'ajoutera â chacun des 

cycles de la Tétraio;:ie. 

La location se poursuit et donne tes 

meilleurs résultats. Les étrangers, 

plus nombreux que l'année précédente! 

ne cessent de se faire inscrire pour cet- 

te grande manifestation artistique et 

un voyage spécial de Rarcelone. sera 

organisé C'est pourquoi la Direction 

tenant compte de l'absence de Toulou- 

se, de nombreux habitués du Th'-Atre 

a réservé un certain nombre de billets 

dans chaque catégorie, afin que le ou- 

blie toulousain trouve, encore de bon- 

nes Places pour ces grandioses repré- 

sentations, oui feront l'objet d'un sep 

tième mois de saison. 

AUX NOUVEAUTÉS 

Il faut voir la Rrande revue C'est 

eiucre mieux ! que les tournées Jean 

Vainiy présentent aux Nouveautés 

L'exiraoïdinairt ' lantaisiste Paui Che- 

valier, ie frèie de Maurice CheVali.y*. 

triomphe, entouré par dix autres ve- 

dettes . les Gontiéni Sisters le ton 

comique Ruy Dorghans le famiisisle 

et chanteur Vazelli, 1 exquise divoue 

Yette Harrel, la charmante commère 

Dolyne. le pittoresque Prégor les Fré- 

tillant' Girls etc .. 

Parmi les scènes à succès . Le Pre 

mier brave homme de France ! — Les 

Famines voteront elles ? — Les Malheurs 

d'Isidore RouAatrnoti ! — La Chorale 

•des Poissonnières — Un ami de tou- 

jours ! — et 1 le Consolate », deux 

slietches hilarants, et enfin les trois 

Anales luxueux : Les chansons de Che- 

valier ! — Une Nore en Hollande ! — 

Au Royaume des Pépins ! 

Les tournées Je?n Valmy viennent nous 

présenter la grr.îtle revue C'est encore 

mieux ! dont la vedette est l'extraordinaire 

fantaisiste Paul Chevalier le proore frère 

et l'émule (lu célèbre Maurice Chevalier. Dix 

scènes à succès. Trots finales luxueux. 

Jeanne Asâlit 

ans rue Chevreuil, M 

Marie Saivan, veuve i. 

ans, rue de CiisnaiVv , Ma illeh,„ 

Eulalie caurme] 

ans, rue du Four' n -t Use SaVÏ?' 

Benoit Ferré K^nn s ar r 1 'J 

Marguerite Jaurès 

,,rnefe„ 

ans, rue Canv. 77 euv e *)L n 

...François Croès fie ans 

Simoç. 

i„ R- 

lean Soula, 65 ans rout^' 4 '' 

Jeannine Dreuilfoes' 15 w disiw 

tabiau. 4 ' 10 i°Urs a»x 

Mare-uerite Escalas & Mv 

Alphonse Escafit 71 

Jeanne Rey. veuve' P?^- M fw 

Tbicrs. 1? 

1 f at. 79 aJj^'H 

énou 

Rertrandp Siere 

ans. rue «alimes ' 

Marie Bertrand. v°m.„ 

ans. ailées Jean-Jaurès £ ^yr*, * 

Hospices. 2 

99 

Mademoiselle Madeiein, 

Messieurs Jean. Louis »? „ v>o\t . 

LOWSKI ; Monsieur ni C?n : 

LOWSKI ; Monsieur Pa^*»* C^' 

Ma. 

«me 

demoiselle Marmicrite \ur Uc ' Ms 

et Monsieur Jean riUBANn n.H8""'» 

Monsieur Louis nu ;e, 

ASTt< 

" ' î- EA n'MP/'- R * S ÎVES 

DESCLAPn. WA< R „°^N- 

ent leurs amis Pt ^„- : e ' ROv-pi, 

DA1.F.AS 

TIN 

orient leurs amis et rt*.£, M R"YF'TÎ 

vouloir bien 8,'ister 

versaire oui sera- c^bré 1» î? 8P- 

2^ sentembré. fi dix heu r »,% nno "'ri"ii 

en relise S D. du Taur 

de l ame de 

TOUr le repos 

Madame Léonce VIDAL 

Née Maria POM ÊS 

gré rneure tardive où eues par- 

viennent à Toulouse, ces nouvelles 

consolantes doivent avoir un écho au 

berceau de l'œuvre du Vœu de l'Uni- 

vers Catholique. Une cérémonie d'ac- 

tion de grâces y sera célébrée, en 

union avec celle qui aura lieu, le mê- 

p» jour, sur le Mont des Oliviers : 

Un salut solennel sera donc donné, 

mercredi prochain, 18 septembre, à 

5 h. 30 du soir, dans la Chapelle de la 

Visitation. 13. rue de la Dalbade, sous 

la présidence de Mgr Délies, Vicaire 

général, représentant Mgr i'Archevê- 

que.. 

Le S. Sacrement sera exposé à 3 h. 

Les Communautés sont particulière- 

ment invitées à venir prier aux gran- 

des intentions du vœu: Le règne du Sa- 

cré-Cœur sur les Nations, leur union 

dans la paix du Christ et. grâce fi des 

offrandes toujours plus g-'Vreuses, la 

prompte érection du Temo'e votif du 

Mont des Oliviers, centre d'intercession 

universelle sur les lieux mêmes sanc- 

tifiés par la prière du Sauveur du 

monde. * 

DU 27 SEPTEMBRE 

Dans les P. T, T. - 

D'ans une des dernières promotions, 

nous relevons avec plaisir les noms 

de MM. Joseph Rouyré et Jammes. 

commis principaux, nommés contre 

leurs à Toulouse. 

Toutes nos félicitations aux nou- 

veaux promus. 

f entre e • c 

4d/cu, joli coin des Pyrénées... et 

de nos vacances ! 

On rentre. Chapeaux et toilettes 

défraîchis s'entassent pêle-mêle dans 

les malles... 

Notre vestiaire est en piteux état ! 

Plus rien à se mettre en rentrant et 

déjà l'automne ! 

Aimables amies, votre première vi- 

site sera pour la Maison qui vous est 

si familière : « Toufosise-Efégarif » 

17, rue de Metz. Vous serez sédui- 

tes par le choix des tissus nouveaux: 

de pures merveilles. Les prix ! Un 

simple regard à ses belles vitrines 

où tous les articles sont marqués 

vous prouvera que, lorsqu'on le veut, 

la revalorisation de noire franc à 

des résultats surprenants. 

Les qualités des tissus... toujours 

sans reproche ! 

Des vendeurs avertis mettront leur 

Complaisance habituelle à guider vo- 

tre choix... 

Et le plaisir, bien féminin, de 

combiner une toilette nouvelle vous 

fera vile oubUer !c regret de vacan- 

ces trop vite passées... 

GENEVIEVE. 

POUR VOS BAS, vos chaussettes, 

vous achèterez en confiance ei au plus 

just» prix ce q _q se fait de mieux en 

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son spécialisée dïjj Toulouse. (Grand 

dépôt des Bas Lys). 

AVIS AUX GOURMETS. Une nou- 

velle pâtissterie-eonfiserie va ouvrir ses 

portes très prochainement, dans, l'im- 

meuble tles établissements Laporte, 55." 

rue Saint-Rome. 

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fortables. Ecrire Hall de 1' « Express », 

n° 88. 

AU PROGRES, 15, rue Peyras, Bas, 

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13 r'e du Tau 1 - lPr pf capitoie) Tél. 

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la tète. 100 fr ROBERT, grand spécia- 

liste de Paris, 30 r. pomme. Télé. 28 49. 

àorts st Préparation Militaire 

TOULOUSE-AZOTE-CLUB 

Prix de clôtura 

Le Comité directeur du Toulousa- 

Azotc-Club. organisateur de cette 

épreuve, est heureux d'annoncer uue 

200 francs de prim?s seront semées 

tout le long du parcours- Tout a été 

prévu afin que tous les partants, si 

nombreux soient-ils aient un souvenir 

de ce nouveau « Prix de Clôture ». Des 

prix spéciaux seront réservés aux dé- 

butants et amateurs. 

En attendant 1 arrivée «les as rou- 

tiers, des épreuves de vitesse et d ath- 

létisme se dérouleront an cours Dillon. 

En outre, il paraît à peu - près cer- 

tain que la ieune équipe de rugby du 

T A. C. rencontrera, sur le terrain de 

la prairie des Filtres, une équipe tou- 

ousaine 

Les coureurs QU athlètes voulant par- 

ticiper à ces différentes épreuves sont 

priés de se faire inscrire au Café d'Or- 

phée, rue GaTib»tta. 

Prix de Clôture. — Une erreur s'est 

uljçs-'e dans les règlements • à l'ani- 

ole 3, 11 Tant lira 

r r 125 fr *> 10»! fr.; S", 75 fr.: 4', 

50 fr 5e 40 fr; fi". 30 fr • 7«, 25 fr.: 

8° 20 fr.; 9° 15 fr : 10. 10 fr- 

THEATRE DES VARIETES. — En 

soirée, à 20 h 45, la Bouche, opérette de 

Zûaurlce Yvain. 

THEATRE OES NOUVEAUTES - 

En soirée, à Î0 h. 45, tournées Valmy, la 

grande revue C'est encore mieux, avec Paul 

Chevalier. 

L'OIE DU CAPITOLE. — Théâtre 

humoristique, hôtej de Paris. Ouverture vea. 

ctrecU 30. 

GAUMONT-PALAOE, - A 3 h et à 

9 heures : Ah i le beau voyage, avec Claire 

WiiKlsor ; Les nai.arsnrlias. danseurs. 

ROVAL et OLYMPIA — A 3 h. 6 h., 

le Vrince iilah, drame ; Bêles comme fei 

•tommes. 

AMERICAN OOSMOGRAPH. — A 9 h. 

Ton: Mis roaiec'ia'is*i»i fr. In r.nrii' 

Bois de chai' 

fasrots. 40 ^ 

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nlnler 3 fr. 

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peu êle* M - 35n ]e rtenU 

pJiT» la-douzaine. 

,.v fr 

a 

o ^0 

pied 

= st K? „< 1 

ail. 

fart»" 


MARDI 27 SEPTEMBRE 1927 mm 

l/IE LITTÉRAIRE 

"— — = — 

l'Actualité Littéraire 

nCClTANIE Uté ni de celle d'autrui; on hésite à 

• nalé mardi dernier décider si les rêves ne sont pas plus 

vous « vùnS , S nL dans les Feuillets vrais que les pensées d'un homme 

! sso m. n 

(Plaque S E Lumière et Jougia. Photo Baudry.) 

to h 15. 

12 n. 3». 

12 h. 45. — 

lhais (Msssenet). 

Marout. 

Concert 

ï. PALMARES DU CONCOURS 

LITTERAIRE 

EN LANGUE D'OC 

ï. Enfants : 26 concurrents, 37 ver- 

sions ou narrations gasconnes, ve- 

nues des écoles de Saint-Laurent-de- 

Nee.j, llhct, Juzet-de-Luchon, des 

écoles libres de Polignan et de Bon- 

nefont et du collège de Saint-Gau- 

dens. 

Principaux lauréats : J. Comps, J. 

Dat, A. Pégot, J. Rimailho, M. Viau, 

J. Dérkne, Marguerite Amiel, B. Es-, 

caig et B. RjCaud. Ils reçoivent di- 

vers livres et brochures en G'iscon et 

des abonnements à la Bouts dera 

Mountanfio. 

Lettres ue félicitation à Mme Bar- 

ry, Mme Micholet (a offert un prix 

i. »ae» face, tox-trott (Davis) ; 2. Mtfn de j de 30 fr.). MM. Uzcc (principal du 

collège), Bazerque, Rumeau, F. Sar- 

rieux, abbés Francez et Bataille. 

Diplôme d'honneur à l'école de 

Saint-Laurent; médaille de bronze à 

celle d'Ilhet; médailes d'argent à 

celle de Juzet et aux collèges de Bon- 

nefont et de Salftt-GâudeM 

Grand Covrours : Ode régionalis 

te : Livre offert par Mlle Barthélé- 

my ; M. Pierre de Miremont (de Sar- 

lat). 

— Poésie, prose, théâtre en langue 

d'oc : Médailles d'argent à MM. 

"ierre de Miremnnt, Vnyssières, L, 

Trovés, L. Arnx; médailles de brome 

B MM. - T Cassmsus. Poudêvigne. Vin- 

che, de Miremont (2), Denêrma,; 

diplômes d'honneur à MM. L. Mn- 

don, Dcrigerma (2), Vcgé. J. Canton, 

J. Cantagreî, J. Maumus, Léo Lngar- 

gue. 

L'E^cnlo a offert à M. Poueigh, 

r.rinlemps (J. Delmas) ; 3. Sér< Ma Fioran- 

tina (F.-D. M .rchetti) j i. Enpaniia, valse 

IÛ, 7oseyl ; 5. cydaltse (Ch. Lecocq) ; 6. 

ta baiiadère. fantaisie (Kalmann) ; 7. Va- 

dihériè (G. Linat) • s. Romance (M. Yvr.in); 

9. lieux chansons italiennes (F. Vulpatti) ; 

10. Brise d'automne (Ë. Mtssa) : il. les 

sob 7 7îs dans le parc, marche (Monckton). 

U h. 15. — Retransmission de l'émission 

Radto-Asron. 

17 h •() -- Causerie asrrlcol» bebdomadafte 

de VAgricultUM Nouvelle. 

17 h. 30. — Les Not es dr Jeannette (Massé). 

20 heure*. — Blanrhe de Casltlle (Bléger). 

90 h. 45. — CO"cert : 

1. Les ratifies, ouverture (P.,lrotti) ; S. 

La voix des cloches (A. LUlginl) ; 8. HopsO- 

die sur les air* d« pn'ts '''de (Laccmbe) ; 

«.Bal de la Coin, valse (J. Struss) ; 5. a" lim- 

ita, b) 00 fAtal (Th. AltlmètikO) : 6. Les 

noces de Jeannette, fantaisie ;v. Massé) ; 7. 

Pour «n seul mot ,d amour (t). Rulli; ; 8. 

nigandon (L. Canne) ; 9. La boudeuse (H. 

Maréchal) ; 10. Jmprcsstonss de ,Vice, suite 

(G. Auvrny) : 1! f 'i.èbrc aavotte 'Lulli) ; 

12. Conchita v. stâuh) ; 13.£a brigade fan 

taisle, marche (MWdlet'on) ; 14. Margarita 

'Manuel Moras). 

' 

STATION RADIOTËLEPHONIQUB 

DE MARSEILLE P, T. T. 

tongue.iT a'onde -. 800 mitres. 

21 heures. — Concert. Program.ne ! 

Le Barbier de sémite, ouverture (Rosstni); 

Romance en fa, violon (lieethovcnj ; Lahmé, 

fantaisie (L. Delibes) ; Chants Russes, vio- 

iencelle (F. Lato) ; Outsider, galop (Verco- 

lior); Jean de Nivelle (L. Delibes) ; Le Che- 

valier leau (Joncières) ; Parmi ies roses 

(Èsclavy) ; Madame Chrusanlhéme (Messa- 

ger) ; valse des Cigales (Grieg) ,- Le Cygne 

(Grieg) ; Chanron norwégienne (Fourdraln) ; 

Le Sonne d'une nuit d'Eté, rormee (A. Tho- 

mas) ; Sérénade de l'Amant jaloux (Gétry); 

Les Pêcheurs de Perles, romance de îsazir 

(Bizet). 

TOULOUSE-PYRENEES 

(Toulouse-P. T. T.) 

A )7 h. 30 — Informations par tVllheri. 

A 21 heures. — Concert. 

BORDE AUX-LAFAYËTTE 

longueur d'onde : 973 mètres 

13 h. 30. — Informations. 

20 h. 30. — Informations . 

co'opositcur, pour son recueil des'ments. 

Chansons Populaires des Pyrénéeé 

françaises, une médaille de yermetL 

II PALMARES 

DU CONCOURS DE COSTUMES 

1. Groupes : Médaille d'argent aux 

délégations de Campan (ont joué la 

pièce de M mo Ph. de Gerde, Ed. Bi- 

roulet), de Behmale et de Massât 

ahants et danses des Pyrénées.; ea 

costumes locaux). En outre, des di- 

plômes d'honneur pour chacun dé 

ces quarante costumés. 

2. Prix individuels : Médailles 'd* 

v-rmeil, à Mile Latour et Lizop, et 

à M. Paul Perrière: médaille de 

bronze argenté, à Mlles Catala, Col- 

liou, Viella-Abadie, Berthe Larrieu et 

à Mlles J. Raygaud, B. Pérès et W'J 

An 5 (qui ont chanté les couplets dé 

la cantate); médaille de bronze, à' 

Mlles Estrampe (3 sœurs), à M. 

Cayssat et à Mme Pouyfourcnt; au- 

res médailles, à M. Baratjon, M. 

Bordes, S. Peyrel, S. Ricand "(groupe 

de Lannemezan), Isaure Larrieu, Fr. 

Fourment, R. Poueteau. 

3. Enfants : Médaille de bronze àr< 

genté, à J. Pouquet, R. Bertrand, V.. 

De! a vigne O. Lafon, médaille die 

bronze, à L. Latapy, S. LasporteS; 

Jean Castêran, Maurice Laval, Râ- 

per Borrelv; diplômes d'honneur, à 

Y Lafon, G. Boutln, A. Rompant, 

Paulette Fonrmel et Georg23 Larrieu, 

Environ 75 costumes. Concours 

abondant et des mieux réussis. 

L'Escolo a offert, en outre, au* 

chanteurs et à l'harmonie de Saint. 

Gaudens (directeurs, MM. Bonnaud 

et Bordes), deurx médailles de ver- 

meil, avec ses plus vifs remercie^ 

ASTHMATIQUES 

La Poudre Exîbard 

Soulage instantanément» 

6, Rue Dombasla, Paris. 

hm'Lû Postales 

POS.ES ET TELEGRAPHES 

(Caisse Nationale d'Epargne) 

Les comptes courants de la Caiss^ 

nationale d'épargne concernant les dé 

posants du département de Tarn-et-Ua- 

ronue seront tenus par la succursale 

de Toulouse fi paiiir du 1er octobre 

1927. 

El» conséquence, les titulaires de li- 

vrets émis dans le Tarn-et-Garonne 

sont priés de transmettre après ie 

29 septembre leurs demandes de rem- 

boursement, non plus à Montauban 

mais à Toulouse. 

Les opérations de versement et de re- 

trait de fonds continueront d'être ef- 

teCI ées dans les conditions actuelles, 

aux guichets de tous les bureaux de 

poste. 

APPAREILS PROÎEEv.^îS 

TELEPHONiQt. -3 

L Administration ayant été saisie de 

propositions émanant de divers cons- 

tructeurs en vue de la Dose, sur les 

cordons de postes d abonnés d'appa- 

reils destinés a éviter la torsion de ces 

cordons, a décidé une les dispositifs 

en question pourraient êtra telérés aux 

conditions suivantes • 

1* Les appareils devront être consti- 

tués par un fil de métal roulé en for-'non périmée, etc., etc.). 

me de ressort, et recouvert ou non 

dune garniture isolante ou d'un en* 

doit de couleur (vernis ou peinture); 

2' Les agrates de fixation ne devront 

comporter aucune saillie susceptible de 

perforer le cuipasre du cordon; 

3* La mise tn placé devra Pire effec- 

tuée san;. 'iu'il soit nécessaire de dé- 

monter aucune partie du poste: 

4' L Administration n'interviendra ni 

dans la pose, ni uans le remplacement 

de ces orsranes. Au cas oU il y aurait 

lieu de ehanpcer un cordon pourvu de 

co dispositif les nsrents des installer 

tions ne pourraient être tenus de re- 

placer l'appareil dont il s'agit sur le 

nouveau cordon; 

LES REMBOURSEMENTS 

DE LA CAISSE D'ÊPARGNI 

L'Administration des postes porte a 

la connaissance du public que le paie- 

ment des remboursements de la Caisse 

Nationale d'Epargne s'élevant à plu» 

de 500 francs n'est plus effectué sur le 

vu de simples enveloppes. 

Les bénéficiaires, lorsqu'ils ne sont 

pas connus de l'agent payeur, doivent 

produire l'une des pièces exigées poua 

la livraison au guichet des objets char- 

gés ou recommandés (carte d'électeur, 

livret de famille, permis rte chasse, di- 

plôme universitaire, extrait des regis- 

tres de i'état-civil, carte d'identité, 

carte d'abonnement au chemin de fa» 

GRAPHIE 

£V»u ouv,.l aiUo '. ,s "içlmrd, 

•oairère Alex Cou- 

B TOU- 

-téusB HÏ , dus Dlus curieux 

1 êiu ", ? e T ':res 

te ^ a '^min!l 0ra '"''T dir!lit d'un ro- 

«ures ou d'un ciiié-feullle. 

Mu s 

i 

*W,aui b "; ilU ' t - 

6^ « tJ apus ' 

3ul' rtioi„i """uineinoiii (liMMiruciLto 

h*i A. .1 î ... . 

^'•~qui U ,rL' U * t °" s'aperçoit que 

Ua .P«s lai de nous étui.. 

[Su 

[ t «ôiai,_. 

"«rs (Î BÛ 11 Konè j inconnu aux 

N anuï?,,t, mcl,a E^tes, dos tau- 

que""Pieuses. 

, fJ^hn Plusieurs mois, i) 

f"« !,J, u a P.^nie .lu Zoo-Cir.,us. 

Nr , ,»uuv,., " sir étudier de prés un 

«ni*» Prér i •, q, " i les Concourt. 

P lino ' s.uiihlent. 

laV^tiVs q " d ' a sse-^ loi... 

^, L a , 01 ** ou u' 6 journal, sa car- 

•ïtS^léa Populai,. (, 

vrai roman 

... ll -" ! ''itcra lce specta- 

o Gircus. 

„ -'uer,. u ""lissent bien ivl 

JS l liOug'..^ '"stuigué écrivain 

ù o «n J °" s ° r ' heureux de 

> ' U vicnl ,J1 r im,;rs roui. ns. 

JMli. „. Uus ec- 

ii. crivains de tout 

h.Sn «?; n, H", • nuit chez. Albin 

*t „ s oiei| v\ ,;h, (1 . l'aris) le 

S «« ta?. -»e ce, Y - 1 , lln ' 10 héros du 

W' C?» tenu. 6 . 5 elros animes 

h>, >* 'e'cnPr :U i l,ôr,, " t 10 ,r, " J 

W.i. e t «'r avoir IH'''" 8 "«ri.ni. s du 

* "-Hou, 11 sol lïl r 11 entrairu; 1» 

lls . à tr»,* 1 ' V( ' rs ; ' Cavcr- 

a wavors des aventures 

el des épreuves terribles, touê les périls 

de la nature Implacable. Là réside l'in- 

térêt du récit i M. Pierre Goeni&ei'e a 

le sens aigu de la lutte, il montre admi- 

rablement les hommes aUx prises avec 

ies pièges de la îôret ct de la savane, 

des météores, avec les bêles mons- 

trueuses - leurs i .uscles, léurs griffes, 

leur.! venins, leurs ruses ou leur ef- 

frayante pullulation, et la puissance 

des hommes, plus formidable encore, 

et plus opiniâtres, 

Orficft à Yram, dont le péril surexcite 

les facultés, la borde est longtetnps 

victorieuse, mais tomme les épreuves 

Rô cessent do renaître, elle déteste 

enrin le hèroe plus enCorn qu'elle lie 

l'admire. 

J>ès lors, les trahisons se multiplient: 

..ux dangers du dehors, se joignent les 

dangers du dedans : sans cessé, Yram 

doit détendre sa vie et son prestige.:. 

L'amour se mêle à l'épopée, no» 

point l'amour homérique, qui déjà m». 

gntfiè étrangement la femme, mais un 

au our primitif, ou se décèlent les af- 

finités, les préférences, le conflit des 

sexes, nés bien plus tôt qu'on ne se 

pla.lt à II croire 

Au point tla Vue scientifique, l'ou- 

vrage dépassa singulièrement notre 

compétence. Mais, nu point de vue Ht. 

UT;I!.-;\ nous aimons à redire après 

'. H Hosny aîné, qu'il y a là un Beati 

llVfï bien vivant, entraînant, plein de 

sèv i qui nous promet un écrivain d* 

«ratifié racô. 

- M. Victor Forbin, dont nous avons 

r.lmé à signaler l$ut de suite l'rèuvre 

si i< téressante, nous envole un roman 

nouveau Intitulé la Chanson du nuls 

(Paris, librairie Haudinière, 28, rue du 

Caire 1 vol. 1 ff.) Oti y retrouve les. 

habituelles qualités de l'auteur de 

« La Eée dos Neiges » et du « Secret 

de la Vie », .pioiquè la documentât!.,:) 

die ce livre soit moins curieusement at- 

tirante Néanmoins cet enchevêtrement 

habile et bien moderne, d'un drame de 

Science, d'affaires et d'amour révèle 

tout dé suite une précieuse maîtrise 

Llvr" peut-être un pmi trop rapidement 

écrit, « La Chanson dti Puits: » entraî- 

nera néanmoins tous les lecteurs, qui 

ne pourront le quitter qu'à la dernière' 

page 

Armand PRAVIEL, 

fcfpres rert's : 

De la librairie B. Grasset, 61, rue d?s 

Saints-Pères Paris. Volumes à 12 fr. 

— La Maison du peuple, par Louis 

Guilioux (coll. les Ecrits). 

— Le Cœur en Peine, par Nicole BtlO> 

bel, 

— Bouddha vivant, par Paul Motaïid 

coll les cahiers l'etis, nouvelle sé- 

rie, n» 2). 

L'Epicurien des Palaces, par Léon 

Deulsch (coll. lé LHire gai). 

— La Route n» 10, par Emmanuel 

Derl. 

— Eglantlne, par Jean Oiratuioux. 

Autres éditeurs : 

— L'Amour automatique, par André 

Reucfer l J aris, Edifions Aê t'nincé, 20, 

avenue Rapp, 1 vol. P> fraiu-.. 

— Le Roman d'un Royaliste, par 

MttfMl Barrière. Parif, Albin Mkhel, 

1 vol., 12 francs. 

— L'Ile des Misanthropes, pâf Xavi- r 

d(. Courvillc Paris Kast 1,1, rue 

Royale, collection des Amis 'des WttrM 

Françaises, publié» sous la direction 

de Homen Cnristo. 

- César Oasteldor, pnr Kugène Mont 

fort, Paris, Cnlmnnh-Lévy, 3, r ,ê Au- 

ber. I vol . 9 francs 

— La belle Oaroilna, par .1 an Louis 

Talon, Paris, les Màrùei, 110. boulev.'ud 

Saint-Germain, collection de la Petite 

Ourse. Un joli volume avec gravures 

sur cuivre de Fernand Siméon, 

— Connaissez mieux le cœur des 

Femmes, par Piètre Girard. Pans, Si- 

, 6, rue Blanche, coll. Euro- 

tnon Kfa 

péenne. 

— L'Amant 

par Louis 

des Honnêtes Femmes, 

Martin-Chauffier. Paris, 

Nouvelle Revue Française 3, rue de 

Grenelle, 1 vol. 12 fr. 

"» Le Bout de Rnil, par Joah-ftenaud. 

Annieiis. Molière, 6, rue Dela.mbre. 

— Edmée Co.nhres, par Aibe.t Er- 

lalide, Paris, ed des Cahiërs d'Oeri- 

dent, libi'ftiris de France, 110, boule- 

vard Saint.Germnln (avflc un portrait 

de l'auteur par Pierre Girieud). 

Lo Martyre Calnnt, conte Louis XV. 

par Mme P. Trannov. avec illustra- 

tions do Mlle Odette Féllsaz clic/. |u 

Lànne, librai,re à Ag*n. 

LES LIVRES D'ART 

Parmi les PeUts Màltles Fiançais, 

que les éditions Aildré Delpeuch (51, 

rue :1e Babylone, Paris), nous ont déjà 

fait connaître • Georges Micliel, Lis- 

tard, .lean Unifier, Atoatiry Duval .Pia- 

altt, le Maître da Moulins, voici 

Constance Mayer qui prend, grâce a 

Ed'ftiônd Pilon, une des meilleures pla- 

ces. 

La figure de Constance Mayer à tou- 

jours arrêté et totlché. Toute l'énifrme 

féminine y est enclose. Anatolé France 

a Marié dn n «n crinière indomptée d'un 

bleu noir Charles Blanc de » sa bon 

ebe iqitr'ouvnrte, nxpressive. un MU 

provocantn » et les Goncourt de celle 

* femme sans lipaulé » qui était « une 

fr,"liantei'nssfi » 

Il est impossible d'oublier, lorsqu'on 

.1 une seule fols vu le portrait au 

"ravon (àrîtiWlléllûetlt an Louvre) de 

P P. Prudhrm * celte tête mvslé- 

riense et fascinnirico dans sa mutine- 

rie » 

Edmond Pilon nous retrace avec 

beaucoup de simplicité attendrie la vie 

de Constance Mayer, depuis ses pre- 

mières études aux côtés da Gieuze. jus- 

qu'à Sa fin tragique qui fut la drama- 

tique conséquence de son bel amour 

pour le grand peintre P. P. Prudhon. 

A vrai dire, à dater de la rencontre de 

l'rudhon et rie Constance Mayer leurs 

vies se confondent. 

Pendant de longues années, ils don- 

neront le plus charmant tableau d'atta- 

chetnent artistique ct amomeux. . 

La vie de i'rudliou, qui n'avait été, 

avant l'apparition de Constance Mayer 

que déboires, se transforme, grâce à 

elle, il connaîtra enfin « après tant de 

désillusions, de coups offensants du 

sort, ayant atteint quarante-sept ans, la 

caresse d'un beau soir .« 

Si l'on veut mieux connaître ce pein- 

tre qu'Anatole France notlune « le. plus 

îendFe le plus caressant, le plus amou- 

reux portraitiste dé la femme ». ce 

peintre « à la grjce cluirinanie ot na- 

turelle » ce Prudhon aux idéales fifrtt- 

res\ il faut suivre Edmond Pilon dans 

son étude sur Constance Mayer. 

On y verra comment elle était l'élève, 

l'amie, la cOhSoiantû présence, l'encou- 

ra-ement de chaque jour. Oïl verra en 

quelle étroite communauté travail- 

laient les deux artistes et l'on ne s'é- 

tonnera plus de ne nas savoir, dans 

des toiles eommfi' VAtnonr séduit Vin- 

nof.êfifi rrrennnîtiT la part de chacun. 

Constance Mnver s'est idetjtifién river 

l'œuvre de Prudhon. On ne peut les 

ténui'er. Elle éprouvait pour te pfand 

artiste une * douce Bt enllinusin.ste n;l 

mi ration « qui no cessa qu'avec sn 

vie L'histoire de l'art -ardera — en 

même temps que de fort, belles toiles, 

d'un p-rfirid charme — le souvenir de 

cette amie Incomparable, inspiratrice 

• •arfali». T 1' sot composer autour de 

Prudhon Vntmosphèr" de quiétude et 

de MdHTItl i\ néer'ss.-iire fi l'arrorn- 

olissement de se 1 ' travaux, 

Andrée MARTICNON. 

; i ENTO 

— D'après les Paraboles, de Jacques 

Debout (Palis, éditions SjWli 17, rue 

Soufflot, 1 vol. 7 fr), sont des histoi- 

res vraies qui paraissent une transpo- 

sition moderne des Paraboles. C'est 

avant tout une couvre d'observation où 

la verve satirique et pittoresque de 

l'auteur s'est donné libre cours. On 

s'amusera beaucoup :ï ses portraits de 

pharisiens, de ronds de cuir, de vier- 

ges folios D'autres passasses où l'ac- 

cent devient grave provoqueront l'émo- 

tion ou l'épouvante. 

— Les colonies et camps organisés 

pendant la période des vacances four- 

nissent les moyens de développer et 

protéger l'enfance. Les camps déjà or- 

ganisés par lo Touring-Club da Frarj- 

CS, l'Association générale «t les C.enlivs 

de vacances en montagne rendent les 

plus signalés services, mais ils sont 

insuffisants. Il faut les multiplier et 

les diffuser le plus possible. 

C'est dans ce but qu'Un auleur bien 

connu, spécialiste de toutes les ques- 

tions relatives à l'éducation morale «t 

à l'amélioration physique de la jeu- 

nesse, M. Vuillemiti, olficier d'admi- 

nistration du service d'étal-nnijor, a 

écrit un ouvrage très documenté sur 

l'organisation et le. fonctionnement des 

colonies et ( ainps de vacance*. 

Cet ouvrir,-.', eut.mie l'écrit dans sa 

préface fi Henry-Pnté, vice président 

do la Chambre des député», vient ... son 

heure! il comble une lacunei son uti- 

lité est Incontestable, et sa place s'im- 

pose dan* toutes les mnlries, les b.bho 

heques, d'ms les écoles «1 les familles, 

t ous y trouveront tous retlspl»nm«critl 

utiles sur le rnnellot.rlntnebt de ces 

rouvres, leur orgiinisiilion, leur admi- 

nistration et. lo but. qu'elles doivent 

poursul-re. public sous le haut patro- 

rtftWf de l'Office d'hvglène sociale et 

le comité national des colonies et, œu- 

vres do plein air, cet ouvrage consti- 

tue le meilleur guide pratique paru à 

ce jour. 

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philantropiques doivent s'en inspirer 

pour contribuer à la création de ce» 

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dats aux Ecoles de sous-officiers, élè- 

ves officiers résulte, de leur prépara- 

tion insuffisante; insùffisanoe qui résul- 

te à la fois de la faiblesse des candi- 

dats et du défaut d'organisation de» 

cours de garnison. 

Pour rémédicr h ces lacunes, le mi- 

nistre vient de faire paraître dans une 

instruction sur la préparation aux Eco- 

les de sous-Officiurs élèves officiers des 

directives très belles coticernant le pro- 

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LA GA 

X 

iar «Jean de 

~ — Non, monsieur, intervint le. chef de 

la, sûreté, cela prouve que, après avoir 

imaginé, pour des raisons que nous ignorons, 

cette histoire de fantôme, dans laquelle 

sans doute vous jouez le principal 

rûle, et être venu ici provoquer l'enquête 

du docteur Collin, vraisemblablement 

pour détourner sur d'autres les soupçons, 

vous avez craint que les marques relevées 

ne fissent découvrir vos propres semelles, 

et, avec une audace peu commune, vous 

avez pénétré dans la chambre de M. Collin 

pendant son sommeil et avez retiré de 

son portefeuille ces traces compromettantes. 

— Allons donc !... C'est un roman l... 

C'est idiot ! 

— Ne vous emportez pas, s'il vo-is plaît. 

Mieux vaudrait trouver quelque explication 

plausible à vos actes, dont le moins 

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— Quand l'avez-vous vu pour la dernière 

fois ? 

— Je ne me souviens pas exactement... 

Il y a déjà longtemps. 

— Combien de temps ? 

— Plusieurs mois, je pense... Mais, à 

quel sujet ces questions, s'il vous plaît? 

— Vous ne vous en doutez vraiment 

pas ? 

Jacques voyait avec une surprise grandissante 

vJa tournure extraordinaire que 

prenait la conversation. 

La façon dont MM. Collin et Girardon 

le regardaient l'agaçait prodigieusement. 

II était cependant loin d'en pouvoir deviner 

la cause. 

Il £9 contenta de sourire, en faisant un 

geste évasif. 

— Vous ne savez pas... l'accident qui 

lui est arrivé ?... demanda M. Girardon, 

les lèvres pincées. 

— Ti*n... 

—- Vous ne lisez donc pas les journaux ? 

Tous ceux de la région en ont parlé... 

— Je voit- dirai, monsieur, que dans le 

journal je the borne à parcourir les nouvelles 

principales, les articles de politique 

générale, et que je saute la chronique des 

« Chiens écrasés >;. 

— Votre plaisanterie est féroce, monslèuî 

d'Ombost, car il s'agit justement 

d'un homme broyé par le train. Aurouze 

n été trouvé écrasé sur la voie du chemin 

de fer, près de Ganges, ii y a >.rois jours. 

— Le malheureux !.. Je ne le savais 

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pas, monsieur. Je vous prie de croire que 

je ne pensais pat plaisanter sur un événement 

aussi triste. 

M. Collin et M. Girardon échangèrent 

un regard. 

Leur expression signifiait clairement : 

nous avons affaire à forte partie. 

— Coïncidence curieuse, reprit M. Girardon. 

La veille de la mort d'Aurouze, des 

habitants du village de Ranclos affirment 

avoir vu le fameux fantôme... 

— Ah ? 

— Ce personnage, drapé de blanc, aurait 

été aperçu dans la cour de la maison 

d'Aurouze... 

— C'est, en effet, curieux ; mais, je ne 

vois pas de rapport entre la promenade 

de cet individu à Ranclos et la mort d'Aurouze. 

pourriez-vous, continua le chef de la 

Sûreté, sans s'arrêter à l'étonnement de 

Jacques, nous dire où vous étiez dimanche 

dernier, à onze heures du soir ? 

Jacques cessa brusquement de s'étonner. 

Il se leva, indigné, mais pâli par l'outrage 

qu'il ressentait. 

C'est un interrogatoire, alors ? dit-il 

hautainement. M. Linavre aurai* en ce 

cas vraiment cent fois raison, quand il 

affirme que la police n'est capable que de 

persécuter le- honnêtes ;;ens !... 

j _ Calmez vous, je vous prie, répartit 

I M. Girardon d'un ton incisif. Il ne s'agit 

j pas d'un interrogatoire, mais d'une en- 

! quête. Aurouze est mort dans des circons- 

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centime AUTOUR DE LA S. D. N. - Bibliothèque de Toulouse

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